Chilly Magazine Mars n°295

Vos supplémentsChilly rendez-vous

+ Programme cinéma

Mensuel municipal m a r s 2 0 1 0 - n ° 2 9 5

ProgrammecinémaDu 4 décembre au 5 ja nvier 2010

Au fi l de la vieJanvier 2010

naissancesNourane ACHOUR, Anya AITEL--MESSAOUDI, Enzo ANTUNES BICHO, Raphaël AUBOURG, Hanna BEN

DAOUD DELPLANQUE, Maxime BOISSERAND, Estebann DIDIER-PICHAT, Malak EL MOUSSATI, Zoé

FAIVRE--DIDOU, Jérémy GAUDIN, Marine GONTHIER, Cassie GUISY--TARRAGO, Valentin GUÉGAN,

Déborah KACIMI, Mathys LASJAUNIAS, Nathan LELIEVRE, Ambrine LEPERT---DI PAOLANTONIO, Aël

MADIGOU, Théo MARIE-LUCE, Badis MCHAREK, Eline MORELLI, Rosalie NGUIDJOL, Isra NOUAILI, Enzo

OUDOT, Teddy RAKOTOBE--ANDRIANJOHANY, Ilyan SALHI--LOURENÇO

décèsGermaine ODOUL veuve DUMOND, Jeannine CHÉTOUT, Rober t PICARD, Louis GERBAULT, Roger AUGUSTE,

Antoine PEREZ, Bernard NISSEFORT, Trung-Hieu LE, Georges FONTAINE, Serge BAILLY, Jacques BIDRON

> Vie locale p.12Prévention p.12Travaux p.12Conseil Municipal des Enfants p.13Solidarité p.13Vie associative p.14Portrait p.15Au Conseil p.17Tribune d’expression p.18Coups de cœur de la Médiathèque p.19Bloc-notes p.19

Sommaire

> Arrêt p.4 sur images

> Actualités p.6 Élections p.6Vie économique p.6Développement durable p.7

Ce magazine est imprimé sur papier labellisé PEFC. Cette certification garantit que ce support est issu de forêts gérées durablement.

Ils ont dessiné :c’est gagné !

> Dossier p.9

Portraits de femmes

Vos suppléments

Clémence Bernard (dessin 1), Laura Camacho Gomes (dessin 2), toutes deux élèves de CM2 à l’école du Château, et Léna Aklouf (dessin 3), en CE1 à l’école Pierre et Marie Curie, ont par ticipé au concours de dessins organisé par la Ville et le Conseil Municipal des Enfants (CME), sur le thème du développement durable. Parmi la cinquantaine d’œuvres qui ont été réalisées dans ce cadre, le jury a sélectionné leurs créations pour publication dans le Chilly-Magazine. Un privilège réservé aux 3 premiers, mais 12 gagnants ont cependant été désignés.Retrouvez leurs noms et découvrez-en plus sur ce concours et l’actualité du CME en page 13.

ProgrammecinémaDu 3 au 30 mars 2010

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2 CHILLY Magazine • mars 2010 - n°295

Édito

Directeur de la publication : Gérard FUNÈS • Responsable de la rédaction : Emmanuel MORVAN • Rédaction : Grégory CAILLE - Anne-Laure MONNOT • Crédit photos : Service CDL• Publicité : Françoise MALE - 01 69 10 37 65 • Maquette et mise en pages : Scoop Communication - 01 49 87 07 07 - Christine CANARD (couverture et 4e de couverture) • Impression : PJ Graph • Tirage : 9 800 exemplaires • Distribution : Le Diffuseur - 01 46 70 12 21 • Pour tous problèmes concernant la distribution du magazine, contactez le : 01 69 10 37 65 • Site internet : www.ville-chilly-mazarin.fr • E-mail : [email protected] • Licences d’entrepreneur de spectacles cat.2 : N°2-1017801 et cat.3 : N°3-1017800

Placer les habitants au cœur de nos actionsLe 22 janvier dernier, la Municipalité adressait ses vœux aux personnalités locales et aux associations, l’occasion pour l’équipe municipale de dresser le bilan de l’année écoulée et de dessiner les perspectives de l’année 2010.Nous travaillons présentement à la finalisation du budget communal. Dans un contexte économique et social dif ficile, j’ai demandé aux services communaux et à l’équipe municipale de placer plus encore nos concitoyens au cœur de nos actions.Le budget communal traduira cette volonté à travers dif férents projets qui verront le jour ou seront concrétisés cette année.La Ville de Chilly-Mazarin, résolument tournée vers l’avenir, est engagée dans l’éla-boration de son Agenda 21 et de son Plan Local d’Urbanisme qui sera soumis à l’ap-probation du Conseil municipal en janvier 2011 après une large concertation et une enquête publique. Quant aux dépenses importantes que nous allons mener cette année, citons notam-ment la rénovation lourde de la Médiathèque, et l’acquisition d’un bâtiment en vue de l’installation du Conservatoire de Musique et de Danse, rue de la Fontaine Augère.Vivre dans un cadre agréable, c’est bien notre aspiration à tous, mais encore faut-il que dans ce cadre, les valeurs du mieux vivre ensemble trouvent leur place. C’est ainsi qu’en matière de Petite Enfance, nous voulons accroître les capacités d’accueil, en recrutant davantage d’assistantes maternelles et en réfléchissant à la création de microcrèches.Nous souhaitons également mieux prendre en compte les aspirations des jeunes dans tous les aspects de leur vie. Un Point Information Jeunesse (PIJ) ouvrira pro-chainement ses portes à cet effet rue François-Mouthon. Mieux vivre ensemble, c’est aussi se préoccuper de la sécurité de nos concitoyens. Notre responsabilité d’élus est de traiter avec détermination, volontarisme et réa-lisme, les questions de sécurité pour que Chilly-Mazarin demeure une ville agréable où il fait bon vivre. À ce titre, nous avons notamment lancé une étude d’opportunité sur l’utilisation de la vidéo-protection dans dif férents points de la commune. D’autres projets structurants pour notre ville verront le jour en 2010, et c’est avec vous que la Municipalité souhaite les mener. C’est pourquoi nous allons dans les prochains mois renforcer nos dispositifs de concertation avec la création de nouvelles instances de démocratie locale dans nos dif férents quartiers et nous réfléchissons à la mise en place d’un Conseil des Seniors et d’un conseil de jeunes pour mieux appréhender les aspirations de tous, et construire avec vous la ville d’aujourd’hui et de demain.

Gérard FUNÈSMaire de Chilly-Mazarin

Vice-Président du Conseil Général de l’EssonneChevalier de la Légion d’Honneur

Le complexe spor tif Jesse Owens accueillait les vœux de la Municipalité le 22 janvier dernier. Cette manifestation a réuni de nombreux acteurs de la ville : membres d’associations, entrepreneurs, par tenaires…

De gauche à droite :Henri Fior i, Premier adjoint au Maire, Gérard Funès, Maire de Chilly-Mazarin, Claire-Lise Campion, Sénatr ice de l’Essonne, Pascal Noury, Maire de Morangis, Régis Roy-Chevalier, Maire de Wissous, François Lamy, Député et Maire de Palaiseau.

CHILLY Magazine • mars 2010 - n°295 3

Arrêt sur images De belles histoiresAvec le Théâtre Carpe Diem, les petits à partir de 6 ans ont voyagé dans l’univers poétique des Histoires comme ça écrites par Rudyard Kipling. Le 20 janvier, pour l’occasion, la scène de la Maison des Jeunes et de la Culture s’est parée de mille couleurs.

Début d’année en musiqueLe 23 janvier, les élèves du Conservatoire de Musique et de Danse étaient réunis à l’église Notre-Dame-du-Concile pour le traditionnel concert du Nouvel An. Devant un public venu en nombre, ils ont offert un florilège de musiques.

Les as du volantAvec le First Tournoi Chiroquois qui s’est déroulé les 23 et 24 janvier, le Badminton Sport et Loisir Chiroquois (BSLC) a commencé l’année 2010 en beauté. Au total, 200 joueurs étaient réunis au gymnase Pierre de Coubertin pour frapper le volant et participer à cette nouvelle compétition départementale.

Jeu éducatifLe 26 janvier, les CM2 de l’école

du Château ont clôturé par un débat un cycle d’ateliers proposés par la

Mission Prévention. Des intervenants de l’Association

Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA)

leur avaient proposé un jeu conçu dans la perspective d’une

prévention des conduites à risque et d’une éducation à la santé.

10 ansDu 23 janvier au 1er février, le Cinéma François Truffaut et la Maison des Jeunes et de la Culture ont proposé de nombreux rendez-vous dans le cadre des 10es Rencontres du cinéma social. Des réalisateurs et autres personnalités sont venus échanger avec le public. Gérard Funès a notamment reçu Ibrahim Abushindi, directeur du Centre Communautaire de Jaffa.

Art contemporainLe 30 janvier, Gérard Funès s’est rendu au potager communal pour inaugurer la sculpture Eden Station réalisée par l’artiste Christian Lefèvre. Accompagné d’élus du Conseil municipal, il s’est ensuite rendu au vernissage de l’exposition d’art contemporain intitulée Gagner du temps.

Graines de karatékasLe 31 janvier, 300 jeunes

karatékas âgés de 8 à 11 ans étaient réunis au complexe sportif

Jesse Owens pour participer à la finale de la Coupe de l’Essonne.


Arrêt sur images

En garde !Le 7 février, le complexe sportif Jesse Owens s’est transformé en salle d’armes à l’occasion de la 3e édition du Trophée Chiroquois. Une compétition départementale qui réunit les meilleurs tireurs de l’Essonne des catégories poussins, pupilles et benjamins.

Voyage musicalLe 2 février, les élèves du Conservatoire de Musique et de Danse ont convié le public à prendre place à bord du Jazz Orient Express. Accompagnés pour l’occasion d’un quintette de musiciens professionnels, ils ont repris les standards du répertoire jazz.

Choucroute party !Le 7 février, la boucherie Saint-Éloi organisait une nouvelle animation commerciale autour de la choucroute. Une bonne occasion de réchauffer les cœurs et surtout les estomacs en cette période hivernale.

La Berce-oreilleLe 6 février, les tout-petits, à partir de 2 ans, sont partis à la découverte de contrées lointaines à travers un périple proposé par la compagnie Quelqu’unS. Un spectacle entre berceuses et comptines.

Les tout-petits se dépensentLe 5 février, les élèves de l’école maternelle Les Saules

et des camarades venus d’Evry se sont réunis au gymnase des Chardonnerets autour de plusieurs ateliers, dans

le cadre d’une journée organisée par l’USEP (Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré).

Hommage à Albert CamusLe 6 février, la Médiathèque a célébré le 50e anniversaire de la mort d’Albert Camus. Elle a accueilli Joël Calmettes, co-réalisateur du film Albert Camus : une tragédie du bonheur projeté pour l’occasion.

Ciné et viennoiseriesLe 7 février, dans le cadre des rendez-vous Ciné p’tit-déj’, les enfants ont pu se divertir devant Pierre et le Loup ; une jolie adaptation du conte musical de Serguei Prokofiev.


Actualités

Opération « Jobs d’été » Les emplois saisonniers permettent à de nombreux jeunes de f inancer leurs études et divers projets. Pour les guider dans leur recherche (aide à la rédaction du CV et des lettres de motivation, rencontres avec des employeurs, informations sur les droits, etc.), la Maison de l’Emploi et des relations avec les Entreprises (M2E), en par tenariat avec la Médiathèque Alber t Camus et Vitacité – la Mission Locale, propose des rendez-vous « Jobs d’été » :- à la Médiathèque (6/8, rue Ollivier-Beauregard – Tél. : 01 69 10 59 40) : mercredi 31 mars, de 12h à 18h

- à la M2E (21, rue François-Mouthon Tél. : 01 69 74 24 80) : les mardis 6 et 13 avril, de 16h30 à 19h.

Vous êtes employeur et prévoyez un besoin saisonnier ? N’hésitez pas à soumettre toute of fre d’emploi auprès de la M2E.

Sidaction 2010Du 26 au 28 mars, la lut te contre le Sida prendra son envol avec l’opération Sidaction, événement unique en Europe qui mobilisera 4 500 bénévoles. La moitié des fonds nets collectés permettra de soutenir la recherche, l’autre moitié f inancera des programmes de prévention et d’aide aux malades en France et dans 31 pays en voie de développement.L’édition 2009 avait permis de récolter 6,7 millions d’euros. Faites vos dons en ligne sur www.sidaction.org, au 110 (appel gratuit, numéro ouver t du 9 mars au 10 avril), par SMS au 33000 en tapant DON (coût d’un SMS) ou via l’application Sidaction sur iPhone (rubrique DON).

Déclarations d’amourLe 14 février, à l’occasion de la Saint-Valentin, des mots d’amour ont été dif fusés aux quatre coins de Chilly-Mazarin. Pour la seconde année consécutive, le service Communication et Démocratie Locale a centralisé les messages transmis par des amoureux souhaitant dévoiler leur f lamme, puis les a dif fusés sur les panneaux électroniques de la ville. 42 déclarations ont été rédigées.

Des aires récréatives et ludiques

Appel aux urnes pour les régionales

Implantée sur le parc d’activités 4, route de Longjumeau, la société Elastisol vient de concrétiser un concept innovant.

Les élections régionales se dérouleront les dimanches 14 et 21 mars.

Créée en 1993 à Montauban, Elast iso l est basée depuis

2007 à Chilly-Mazarin. L’entreprise, spécialisée dans la mise en œuvre de sols souples de sécurité pour aires de jeux et espaces récréatifs, se positionne comme le n° 1 français sur le marché. Elle intervient auprès des collectivités à toutes les étapes de l’aménagement : conception, gros œuvre et terrassement, montage et installation des jeux sur site. Grâce à ses résultats, la société opère sur l’ensemble du terr itoire français. « Nous créons des espaces où les enfants se divertissent tout en déve-

loppant leur motricité », commente Karl Bisseuil, Président-Directeur Général. « Nous avons cependant constaté qu’aucun espace n’exis-tait pour l’apprentissage du vélo en milieu urbain, c’est pourquoi nous avons développé l’idée du Cyclopark ». Après un tour de France pour présenter le concept aux collectivités, un Cyclopark est né à Saint-Claude, dans le Jura. Les ouvriers de Chilly-Mazarin ont passé 3 semaines sur place pour l ’installation de cette aire ludique. Une première en Europe ! De la taille d’un terrain de tennis,

le Cyclopark est un espace d’ini-tiation unique en son genre. Les enfants se familiarisent avec le vélo en toute sécurité, sur des sols amortissants, en s’attaquant à des circuits de difficulté croissante selon leur niveau. Enfants et parents sont ravis ; apprendre en s’amusant, c’est toujours plus efficace !« Le vélo est bon pour la santé et constitue un mode de déplacement doux à privilégier dès le plus jeune âge », précise M. Bisseuil. Avec ce concept, Elastisol traduit son enga-gement en faveur du développe-ment durable. L’entreprise utilise notamment des produits respec-tueux de l’environnement (du caout-chouc recyclé pour la fabrication des sous-couches, de la résine à base de soja, etc.) et recycle ses aires de jeux en fin de vie. n

Renseignements :www.elastisol.com [email protected] 01 69 30 38 26.

Ces élections ont pour but d’élire les conseillers régionaux, qui

siègent au Conseil régional d’Île-de-France. Cette instance intervient dans de nombreux domaines de la vie quotidienne et veille à un aménagement cohérent du territoire. La Région joue un rôle important en mat ière de développement économique, d’éducation (lycées), de formation professionnelle, de transports en commun, de culture, de santé, etc. Elle agit également sur le volet environnemental et sur le plan social et participe aux grands programmes de l’Union européenne. Un objectif constant guide l’ensemble de ses missions : améliorer le quo-tidien des usagers. Les prochaines élections régionales se tiendront les

dimanches 14 et 21 mars. Il s’agit d’un scrutin proportionnel à deux tours (avec prime pour la liste arrivant en tête), pour lequel les bureaux de vote de Chilly-Mazarin seront ouverts de 8h à 20h. Les bonnes volontés seront les bienvenues pour procéder au dépouillement ; signalez votre candidature lors de votre passage devant l’urne. Les premières estima-tions seront disponibles dès le soir à la fin des opérations de dépouille-ment. Vous pourrez notamment les consulter depuis chez vous sur le site www.ville-chilly-mazarin.fr. Les résultats définitifs seront connus le lendemain matin après validation par la Préfecture.N’oubliez pas de vous présenter muni de votre carte d’électeur et d’une

pièce d’identité pour prendre part au vote. Si vous ne pouvez pas être présent, pensez au vote par pro-curation (cf. Chilly-Magazine n°294).Le mandat des conseillers régio-naux vient d’être raccourci en vue de la mise en œuvre de la réforme des collectivités territoriales. Ces élect ions régionales devraient êt re les dernières se déroulant sous le mode de scrutin actuel ; l e s r é gi ona les et c an t ona les devraient, en 2014, se combiner en une seule élection de « conseillers territoriaux ». n

Service Élections au 01 69 10 37 52 ou www.ville-chilly-mazarin.fr

Élections

Vie économique

6 en bref


Agenda 21 : le dossier avanceDéveloppement durable

Enrichissant le diagnostic, préalable à la mise en œuvre de notre Agenda 21, les ateliers participatifs ont apporté un éclairage intéressant sur notre commune.

Actualités

Concertation Dans le cadre de l’élaboration de son Agenda 21, la Ville a mis en place des ateliers participatifs en novembre 2009.Une quarantaine de personnes ont pu a insi enr ichi r le pré - diagnostic territorial, document préalable à l ’é laborat ion de mesures concrètes en faveur du développement durable à l’échelle de notre commune. Ce travail nourrira également un autre grand projet de la Ville en cours d’élabo-ration : le Plan Local d’Urbanisme.

Regroupés en t ro is ate l ie rs (« habiter et consommer », « se déplacer et travailler » et « vivre ensemble »), les participants ont pu échanger sur les enjeux de ter-ritoire identifiés par le cabinet spé-cialisé qui accompagne la Ville dans l’élaboration de son Agenda 21. Chaque atelier s’est réuni deux à trois fois. Le 30 janvier 2009, une réu-nion plénière à permis de resti-tuer la réflexion de chacun d’eux et de préparer un document de synthèse.

Se déplacer et travaillerPartant du constat que 85 % de la population active de Chilly-Mazarin travaille en dehors du territoire communal et que les 9 000 emplois que compte la ville sont majoritairement occu-pés par des personnes venant de l’extérieur, les participants ont pu débattre des solutions à privilégier pour réduire le trafic automobile

que cela génère, notamment aux heures de pointe.Ainsi de nombreux thèmes ont été abordés : la place des dépla-cements doux, les transports en commun, la qualité de l’air, l’attrac-tivité économique et résidentielle, la problématique de la formation et de l’emploi...

Habiter et consommerLe groupe a notamment souligné l’ancienneté du patrimoine bâti de Chilly-Mazarin, tant pour les équi-

pements que pour les coproprié-tés et a ainsi identifié la réduc-tion des consommations d’énergie comme un enjeu fondamental pour notre ville.Outre la problématique énergé-tique, les participants de l’atelier ont pu notamment échanger sur la valo-risation et la réduction des déchets, la gestion des ressources en eau, la question de l’adaptation de l’offre de logements à la demande, l’accessi-bilité des équipements, la place des personnes âgées, l’accueil des nou-

velles populations (petite enfance, scolarité,…), la rénovation des équi-pements sportifs, le maintien du commerce de proximité et sa mise en réseau…

Vivre ensembleDe nombreux thèmes ont été abordés au sein de cet atelier : la biodiversité locale, l’offre cultu-relle, l’accessibilité, l’intergénéra-tion, l’offre de divertissement et d’accompagnement pour la jeu-nesse, la coopération décentrali-sée, la santé et l’hygiène, la lutte contre la discrimination…Les participants ont pointé à plu-sieurs reprises l’importance de l’information et de la communi-cation de la Ville pour favoriser le vivre ensemble et développer la connaissance de l’existant en direction des habitants pour favo-riser leur implication. n

Renseignements :Retrouvez les comptes-rendus des ateliers sur www.ville-chilly-mazarin.fr

Une semaine pour éveiller les consciences Du 1er au 7 avril se tiendra la Semaine du développement durable, dont l’objectif est de sensibiliser les Français aux enjeux du développement durable et inciter chacun à adop-ter des comportements plus responsables au quotidien. Ce rendez-vous annuel mobilise un grand nombre d’acteurs à l’échelle nationale : collectivités, associations, entreprises, établissements scolaires…La Ville de Chilly-Mazarin participera à cette prochaine édition. Une réunion publique visant la restitution du tra-vail des ateliers participatifs Agenda 21 sera organisée le 7 avril prochain, des expositions et animations dans le parc de l’Hôtel de Ville vous seront proposées. Le détail des ren-dez-vous sera communiqué dans notre prochain numéro.Cette semaine spéciale se focalisera notamment sur la question de la biodiversité. L’Organisation des Nations Unies a en effet proclamé 2010 année internatio-nale de la biodiversité pour alerter l’opinion publique sur l’état et les conséquences du déclin de la bio- diversité dans le monde. La Municipalité, soucieuse de participer et de soutenir les actions contribuant à la conservation du patrimoine naturel et à la sauvegarde des différentes espèces animales et végétales, a dernièrement signé la Charte Régionale pour la biodiversité et les milieux naturels afin d’officialiser son engagement dans ce domaine.

À noter : Mathilde Amougou a pris le poste de chargée de mission développement durableen mairie depuis le 15 février. Tél. : 01 69 10 59 37 / courriel : [email protected]. Elle remplace Audrey Durand, devenue Directrice générale des services de la ville de Saintry.


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Charlotte DupondAu service des autres

Qu’y a-t-il le 8 mars ? L’anniversaire d’un proche ? Tout simplement une journée ordinaire ? Si comme beaucoup de personnes vous n’en connaissez que l’existence mais pas la date précise, sachez que le 8 mars a été décrété Journée Internationale des Droits de la Femme.

Cette journée spéciale trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis, militant pour la reconnaissance de leurs droits, notamment le droit de vote et de meilleures conditions de travail. Le choix de la date fait référence au 8 mars 1910, jour où une confédération de femmes socialistes de tous pays s’est réunie pour se faire entendre. Nous fêterons donc son centenaire cette année, mais de manière plus ou moins of f icieuse toutefois. Car il faudra attendre 1977 pour que l’Organisation des Nations Unies of f icialise cette journée, invitant tous les états membres à la célébrer, et ce n’est qu’à par tir de 1982 que le gouvernement de François Mit terrand proclamera cette journée en France.Depuis, à travers le monde, ce rendez-vous est l’occasion de revendiquer l’égalité des sexes, de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société, de mettre en avant leur engagement quotidien et la place qu’elles occupent. Les manifestations permettent alors de faire aboutir leurs revendications, d’améliorer leur condition et de célébrer les avancées.Il paraît loin le temps où le rôle de la femme ne concernait que l’entretien du foyer mais il n’en est rien ! Ainsi, en France, ce n’est que depuis 1965, grâce à la réforme du régime matrimonial de 1804, que la femme peut gérer librement ses biens, ouvrir un compte bancaire à son nom et exercer une profession sans l’autorisation de son mari. L’émancipation a ses limites ; que l’on jet te un œil chez nous ou dans d’autres pays, le combat pour la parité continue.Place à la femme moderne ! Chilly-Magazine a tenu à rendre hommage à la femme à travers 5 por traits de Chiroquoises, bien dans leur peau et dans leur temps, aux personnalités et aux parcours très dif férents.

Portraits de femmes

À 28 ans, la jeune femme consacre beaucoup de temps à ceux qui l’entourent. Ce n’est donc pas par hasard si elle a choisi la voie du secteur social. Charlotte s’est tout d’abord occupée des enfants puisqu’elle a été animatrice dans les accueils de loisirs de la ville. Au cours de son parcours scolaire, elle ef fectue un stage dans un IMPro (Institut Médico-Professionnel), une expérience qui conf irme son souhait de devenir éducatrice spécialisée. Objectif at teint : voilà 8 ans qu’elle a intégré l’équipe de l’Institut Valentin Haüy et accompagne au quotidien les jeunes pensionnaires de l’établissement souf frant de déf iciences visuelles. « Je travaille notamment en soirée comme il s’agit d’un internat, j’interviens aussi pour animer des ateliers spor tifs. J’assiste les jeunes dans tous leurs besoins, par exemple lors de la préparation des repas, et mon travail vise à développer leur autonomie tout en favorisant leur aptitude à la vie en collectivité. Pour cela, nous menons des projets éducatifs pour atteindre notre objectif de sociabilisation ». Le rappor t avec ce type de handicap est très enrichissant sur le plan humain ; il confronte les intervenants avec une autre façon de voir le monde et une relation très for te s’instaure avec les pensionnaires.En parallèle, Charlotte mène une seconde activité, toujours guidée par sa volonté d’aider les autres. Depuis 9 ans, elle est sapeur-pompier volontaire au sein du Centre de Première Intervention (CPI) de Chilly-Mazarin. Ce n’est pas le prestige de l’uniforme qui l’a attiré, mais un camarade de classe a indirectement suscité en elle cette envie. Charlotte a besoin d’action pour s’épanouir ; les missions qu’elle assure pour venir en secours aux personnes la motivent. « Cela va du malaise à l’accident de la route, en passant par les inondations, les feux, les fuites de gaz… L’assistance aux victimes est très diverse et chaque intervention est dif férente. Ce n’est pas toujours évident mais nous faisons de belles rencontres ».Bien intégrée au sein du centre, la recrue féminine est très appréciée de ses collègues et ne subit aucune discrimination sexiste. Une femme af fronte tout aussi bien les f lammes. « Je n’ai pas de dif f icultés à Chilly car l’ambiance est très bonne au CPI. C’est au cours de la formation que cela fut un peu dur, mais ma motivation a pris le dessus ; je me suis imposée ». Aujourd’hui, le rôle de sapeur-pompier a tendance à se féminiser … et c’est tant mieux !Po

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Portraits de femmesÉmilie KremerApprentie reporter sans frontière Por traits

Depuis le mois de septembre dernier, Françoise prof ite de sa retraite. Âgée de 60 ans, elle enseignait auparavant la gymnastique auprès de collégiens et lycéens, mais un autre spor t la motive depuis bien longtemps. Entre la gym et le rugby, il y a un grand écar t, mais c’est bel et bien le ballon ovale qui fait battre le cœur de Françoise. « Mon mari, Alain, faisait du rugby et entraîne aujourd’hui les seniors. Mes trois garçons se sont également tournés vers cette discipline. J’accompagnais donc ma petite famille en tant que fervente suppor trice sur le bord du terrain ».L’esprit de solidarité du rugby la convainc, la passion se transmet ; c’est ainsi que Françoise a commencé à s’impliquer activement au sein du Rugby Club de Chilly-Mazarin (RCCM). Depuis plus d’une quinzaine d’années, elle témoigne d’une implication sans faille et donne toutes ses lettres de noblesse au bénévolat, moteur de toute association. Aujourd’hui dirigeante administrative des seniors, dont les résultats sont plutôt bons cette saison, elle s’occupe de tâches diverses comme du secrétariat, de la comptabilité, des relations avec la mairie, etc. « Cela prend beaucoup de mon temps libre, mais c’est un plaisir pour moi de

mettre ainsi à prof it ma disponibilité. Je suis très proche des joueurs et l’esprit du club est familial. On s’y sent bien ! »Bien entendu, le calendrier annuel du XV de France plaît beaucoup aux dames. Mais si les femmes se tournent vers le rugby, ce n’est pas uniquement pour les beaux yeux (et les muscles) des athlètes, mais bel et bien par amour du jeu. « C’est un très beau spor t, rude mais franc et loyal. Les joueurs vont jusqu’au bout d’eux-mêmes. Derrière une image de brutes, les rugbymen sont des gens très ouver ts et les femmes sont les bienvenues. Elles appor tent un peu de douceur dans cet univers masculin ».Les femmes sont très présentes au RCCM, et ce à tous les niveaux. Celui-ci fut durant de nombreuses années présidé par Wanda Noury, femme de caractère, et l’équipe féminine brille en tête de tableau. « Elle évolue en 1re Division Nationale. Les femmes ont tout à fait leur place sur le terrain et chacun de leurs matchs est un beau spectacle. Elle ne recule en aucun cas devant le contact ».Françoise a foi en nos dieux du stade et met tout en œuvre pour contribuer à leur réussite. Ses petits-enfants assistent déjà aux matchs. La relève est assurée !

Émilie a le journalisme dans le sang. Depuis toute petite, cette voie constituait son objectif professionnel. À 25 ans, elle peut se vanter d’une expérience significative dans le domaine puisqu’elle fut pendant plus de 4 ans rédactrice en chef d’un support spécialisé dans la mode. Séduite par le vêtement et tout l’aspect économique de ce secteur, elle publiera même un ouvrage sur les concept-stores aux éditions Eyrolles, dans lequel elle présente sa vision de l’architecture commerciale atypique.Néanmoins, depuis septembre dernier, Émilie a tourné la page pour tenter en solo une nouvelle aventure. « J’ai créé une auto-entreprise pour me diriger vers le freelance. Je souhaitais me lancer dans le grand reportage clé en main (texte + photos) pour la presse écrite et l’Internet ». Indépendante, la demoiselle a donc pris son envol pour se consacrer à la rédaction de sujets sociaux et environnementaux à l’échelle de la planète. « J’adore voyager ! Je me suis déjà beaucoup déplacée sur tout le continent européen, aux États-Unis, au Maroc, en Chine, etc. ». Émilie compte alors poursuivre l’exploration de notre monde contemporain, à la rencontre de ses populations et à la découverte des différents modes de vie.La solitude et l’éloignement ne l’effraient pas,

la liberté et l’émerveillement lui donnent la sensation d’un temps s’écoulant différemment. Munie d’un bon sac à dos, de son appareil photo et d’un ordinateur, la reporter part à la rencontre des habitants des contrées qu’elle traverse. « Je suis une grande rêveuse mais j’ai les pieds bien sur terre. Mes voyages sont très planifiés. Il est cependant vrai que ma présence, seule en terre étrangère, surprend parfois les habitants que je rencontre. Mon objectif est cependant simple : je souhaite apporter un éclairage instructif sur le monde dans lequel nous vivons ».Émilie doit désormais s’imposer et démontrer ses qualités pour vivre de sa passion. Outre le rédactionnel, elle prend un grand plaisir à apporter un témoignage à travers l’objectif de son appareil photo. En décembre, elle dévoilait d’ailleurs au sein de l’Annexe Beauregard quelques-uns de ses clichés avec l’exposition « Instantanés de voyages ». « C’était la première fois que je soumettais mes clichés à d’autres regards. Je ne me considère pas véritablement comme une artiste, mais j’éprouve une réelle sensibilité quant aux couleurs, aux matières… Je capture des instants de vie simples pour figer des moments uniques où l’humain est au cœur de ma composition ».

Françoise Rouaultentourée d’hommes for ts

Portrait(s)de femme(s)

Por trait(s) de femme(s)


Dossier

Dossier

Portraits de femmes

Valérie Autierelle a mené combat

pour son entreprise

Laure SarcouApporter aux personnes âgées la qualité de vie qu’elles méritent

Après une formation alliant sociologie générale et management des organisations, Laure s’est spécialisée sur le secteur médical puis médico-social. Une première expérience au sein d’un établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) lui a donné envie de travailler auprès de ce public. En février 2008, elle est devenue directrice-adjointe de la résidence Arpage – Louis Pasteur de Chilly-Mazarin, aux côtés de M. Locatelli. Depuis avril 2009,

elle occupe la fonction de directrice. À 29 ans, elle met tout en œuvre pour que les seniors hébergés au sein de son établissement coulent des jours heureux. « Nous nous appuyons sur le projet associatif de l’ARPAD, Association de Résidences pour Personnes Âgées Dépendantes à laquelle est rattachée la résidence. Ce référentiel présente la philosophie de notre réseau, ses principes, ses valeurs et exigences en termes de qualité pour un accompagnement au plus près des besoins de nos résidents ».Ce poste de direction se révèle complexe car le statut de la résidence est particulier. « L’établissement est associatif et habilité à l’aide sociale. Il n’a donc pas de but lucratif et est principalement f inancé par les subventions du Conseil général et de la DDASS, avec lesquels est signée une convention tripartite f ixant les objectifs sur une période de 5 ans. Cela sous-entend une gestion f inancière très lourde car la moindre dépense doit être validée et nos tarifs sont calculés au plus bas ».

Autonome, Laure doit être très polyvalente car elle doit gérer tous les aspects du fonctionnement des lieux (ressources humaines, maintenance…) mais peut heureusement s’appuyer sur une équipe pluridisciplinaire dévouée qui apporte confor t et réconfor t aux personnes âgées. La tâche n’est pas facile et le projet doit être individualisé pour un accueil optimal. « Nous prenons en charge la personne, toute sa vie passée et son environnement familial. Nous devons nous adapter pour lui apporter satisfaction, alors que la perte d’autonomie peut être dif f icile à gérer, tant pour elle que pour ses proches ».62 résidents vivent au sein de l’établissement. Ils sont encadrés par un personnel per formant, un total de 37 équivalents temps plein parmi lesquels seulement 3 hommes. « Malgré les dif f icultés, l’établissement est sain au niveau budgétaire. Le climat social est serein, les résidents et leurs familles sont heureux et notre taux d’accompagnement est l’un des plus élevés du département ».

Aujourd’hui âgée de 42 ans, maman de 2 enfants, Valérie est Présidente de Metabrain Research, née suite à la fermeture du laboratoire Merck Serono qui se consacrait exclusivement à la recherche sur le diabète. Valérie y était chercheuse depuis 13 ans et avait rejoint les ef fectifs dès la f in de sa formation, validée par l’obtention du titre de docteur en biologie. « Ce fut une réelle oppor tunité. J’ai démarré ma carrière professionnelle en même temps que ma vie de mère, et j’ai toujours réussi à allier les deux volets. Au début, j’ai intégré une unité de pharmacologie avec 2 personnes à ma charge, puis on m’a conf ié un service plus impor tant qui comptait une dizaine d’employés ».Valérie évolue donc au sein de Merck, un site historiquement très féminin car les sciences de la vie sont une branche où les

femmes sont majoritairement représentées. Elle y fait ses armes, apprenant à maîtriser toutes les phases relatives à la recherche et au développement des médicaments antidiabétiques. Mais une menace pèse cependant : un nouveau positionnement du groupe remet en cause l’activité du site de Chilly-Mazarin. « Les personnes encadrant des équipes ont été aler tées en amont et associées à une réf lexion sur l’avenir de la recherche en France. Merck a ensuite pris sa décision stratégique : lâcher le diabète au prof it du cancer ».Tous les salariés ont alors eu une épée de Damoclès au-dessus de la tête mais Valérie s’est immédiatement tournée vers un avenir meilleur. « Nous avions esquissé les bases d’une société indépendante. Je me suis positionnée comme chef de f ile d’un groupe de salariés et nous nous

sommes battus auprès de la direction pour exposer et concrétiser notre projet. L’objectif était de reconstruire une entité en s’appuyant sur l’existant ».La société Metabrain Research a débuté son activité le 13 mars 2009 grâce à l’implication de quatre cofondateurs issus du centre Merck : Micheline Kergoat, Christine Charon, Franck Lepifre et Valérie, devenue Présidente de l’entreprise qui propose des prestations de recherche dans les domaines des maladies métaboliques et neurodégénératives. « Le bilan est positif à l’approche de notre premier anniversaire. Les objectifs sont atteints, le site compte 31 salariés et nous sommes plutôt optimistes. Néanmoins, le parcours est pour l’heure encore f léché. Le véritable enjeu pour pérenniser notre af faire sera de passer avec brio le cap de l’année 2011 ».

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Vie locale

Délinquance : une mobilisation permanente

Des modif ications en matière de stationnement et de voirie

Marie-Hélène Michon, Conseillère municipale déléguée à la Prévention et à la Sécurité des Personnes, nous apporte un éclairage sur les dernières statistiques de la délinquance.

Ce mois-ci, nous vous présentons la création d’une zone bleue à l’espace Rol Tanguy ainsi que l’avancée des travaux de voirie dans le secteur de la Fontaine Augère.

Chilly-Magazine : Quel bilan dres-sez-vous en matière de délin-quance à Chilly-Mazarin pour l’an-née 2009 ?Marie-Hélène Michon : Grâce au travail partenarial mené par tous les acteurs de la sécurité (Mission Prévention de la Vil le, Police

Municipale, Police Nationale, Alliance Prévention*…), le bilan est plutôt posi-tif. Comparativement à l’année 2008, la délinquance générale a baissé de 4,83 % en 2009. Dans un même temps, le taux d’élucidation des faits avoisine les 43 %, soit une progres-sion de 10 points, ce qui prouve l’ef-ficacité du travail des services de la Police Nationale. Les infractions relevées directement par leur action connaissent également une très forte augmentation. La mobilisation sur le terrain porte donc ses fruits. Néanmoins, si ces statistiques sont encourageantes, nous savons bien qu’elle reflète une tendance générale à l’échelle de la commune. Chaque fait de délinquance, d’incivilité ou de nuisance reste un problème. Les sta-tistiques 2009, si elles sont encoura-geantes, ne diminuent donc en rien

la volonté d’être au plus près des préoccupations et des besoins des Chiroquois. Bien au contraire, il faut continuer sur cette voie !

Chi l ly-Magazine : Quels sont les projets de la Municipalité en termes de prévention et de sécu-rité publique ?M-H. M. : Nous souhaitons appor-ter une réponse concrète à chaque sollicitation et un meilleur accom-pagnement . Les stat ist iques démontrent que 47 % de la délin-quance relèvent de faits de proxi-mité. Par ailleurs, nous savons que les principales causes d’un sentiment d’insécurité découlent notamment de regroupements dans certains halls d’immeubles, de nuisances sonores, d’actes d’in-civilité ou de dégradations, inac-

ceptables pour tous. En s’appuyant sur ces réalités, une étude d’op-portunité concernant le recours à un système de vidéo-protection a été lancée. Ses conclusions sont attendues d’ici à la fin du premier trimestre, pour faire place à une étude de faisabilité. Nous sou-haitons par ailleurs renforcer l’ac-tion de la Police Municipale, en adaptant notamment ses plages horaires. Enfin, notre priorité est de développer les actions de pré-vention à destination des jeunes, dans les écoles, au collège et au lycée, sur les conduites à risque, la citoyenneté, etc. n

* Le c lub de prévent ion, f inancé par la Commune et le Département, est un lieu d’ac-cueil, d’écoute et d’accompagnement des jeunes rencontrant des dif f icultés person-nelles, sociales ou familiales.

Espace Rol TanguyVous l’avez peut-être remarqué si vous empruntez votre véhicule pour effectuer des achats au centre com-mercial Saint-Éloi, rue de Gravigny. Depuis quelques temps, environ la moitié des places de stationnement de l’espace Rol Tanguy est passée en zone bleue. Des panneaux ont été implantés pour indiquer cette nou-velle réglementation et la signalisa-tion au sol a été refaite ; des lignes de couleur bleue matérialisent les places concernées par ce changement.Cette décision sera accompagnée d’une communication pour informer les usagers. Elle intervient après concertation des riverains et des commerçants de la zone. L’objectif est ainsi de favoriser la rotation des véhicules stationnant sur ce par-king, et donc de faciliter l’accès des consommateurs aux points de

vente environnants. L’autre moitié de l’aire de stationnement conserve un fonctionnement classique, de manière à répondre aux besoins des riverains.La date officielle de mise en appli-cation de la zone bleue est fixée au 20 mars. À compter de cette date, vous devrez donc impérativement disposer votre disque de stationne-ment pour vous garer sur ce secteur.

Rues de la Fontaine Augère et du Pont des MauresLe programme immobilier 3F suit son cours. Les 74 logements qui naîtront de cette opération seront vraisemblablement l ivrés à la mi-octobre.En attendant l’achèvement de leur construction, le secteur (rues de la Fontaine Augère et du Pont des Maures) se prépare à accueillir de

nouveaux habitants. Une opéra-tion d’aménagement de la voirie a en effet débuté pour répondre aux besoins des futurs occupants et améliorer la desserte des poids lourds de la zone d’activités. Ces travaux visent également à amé-liorer la circulation automobile et la sécurité des piétons. Une première phase s’est achevée, incluant notamment l’instauration d’une cir-

culation en sens unique (sens rue Pierre Mendès-France / rue de Gravigny). Une deuxième tranche se poursuivra dès le mois d’avril. À terme, ce chantier de voirie aura notamment permis la création de trottoirs, de places de parking, de passages piétons et l’installation de potelets afin de protéger les trottoirs du stationnement abusif de véhicules. n

Prévention

Travaux


Vie locale

2010 a démarré for tLe point sur l’activité des élus du

Conseil Municipal des Enfants (CME) depuis leur Conseil Plénier du 7 janvier.

La CLE ouvre ses rayons aux plus démunisL’épicerie sociale est une association placée sous le signe de la solidarité et de l’insertion.

Conseil Municipal des Enfants

Solidarité

quante participants recevront des crayons de couleurs recyclés. Des sacoches et des T-shir ts seront attribués aux 12 sélection-nés. La remise des récompenses se déroulera prochainement dans leurs écoles respectives.Enf in, le 3 févr ier, le CME a visité l’épicerie sociale la CLE. Après avoir participé à la col-lecte organisée par la Banque Alimentaire en fin d’année der-nière, les enfants ont découvert comment les produits collectés lors de cette opération avaient pu être redistribués par l’associa-tion à des personnes aux faibles ressources, moyennant un prix modique. n

séisme ayant dévasté l’île. Des dessins décoraient les lieux de la manifestation. Ceux-ci avaient été réalisés par des élèves (du CP au CM2) dans le cadre du concours organisé par le CME pour illustrer la notion du déve-loppement durable, un thème sur lequel les jeunes élus travaillent assidument. Le CME a ensuite joué le rôle de jury pour sélec-tionner 12 gagnants. Les des-sins des 3 premières sont publiés en page 2. Les 9 autres sont : Rania Aklouf, Sabrina Aris, Léa Marie Aschehoug, Awa Coulibaly, Alexis Darfour, Émeric Duarte, Louise Henriot, Sarah Jalouali et El ias Stouvenel. Les c in -

Le 20 j anv i e r, l e s j eunes membres du CME, ainsi que

des élèves de CM2 de l’école Pierre et Marie Curie, ont eu le pri-vilège de plonger au cœur du pou-voir législatif. Ils se sont en effet rendus à Paris, au Palais Bourbon, siège de l’Assemblée Nationale au sein de laquelle les députés débattent et votent les lois de la République. Accompagnés de Christine Delabarre, Conseillère municipale déléguée au CME, de Wilfrid Paul, coordinateur, de Mme Primmaz, enseignante, et de parents, les enfants ont été accueillis par David Bodet, assis-tant parlementaire du Député François Lamy, et par un guide

officiel. Tous deux leur ont donné les clés pour bien comprendre le rôle et le fonctionnement de cette institution. Cette visite fort instruc-tive leur a bien évidement permis de découvrir la beauté et l’histoire des lieux : la bibliothèque, la salle des Quatre Colonnes, l’hémicycle, etc. Consultez l’album photos sur www.ville-chilly-mazarin.fr.Le 22 janvier, le CME a active-ment participé à la Cérémonie des Vœux de la Municipalité au complexe Jesse Owens. Les enfants ont lu un discours en introduction, clôturant leurs pro-pos sur un appel à la générosité afin de venir en aide aux popu-lations de Haïti, suite au terrible

conseils nutritionnels pour une ali-mentation saine. « Nous avons accueilli 563 familles en 2009. Notre fonctionnement est assuré par une cinquantaine de béné-voles et 2 salariés en contrat aidé, mais nous avons toujours besoin d’un coup de main. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez envie de nous aider. Vous pouvez aussi nous apporter un soutien financier en effectuant un don, par chèque à l’ordre de la CLE, qui vous permet-tra de bénéficier en retour d’une réduction d’impôts égale à 75 % du montant du versement », pré-cise Michel Grandidier, ancien pré-sident de la CLE gérant aujourd’hui la partie communication pour pro-mouvoir son activité. n

Renseignements :http ://la-cle.asso-web.com ou 01 69 09 00 36 ou [email protected]

tionnels. Ses stocks proviennent essent iellement de la Banque Alimentaire et de grandes sur-faces où elle récupère des pro-duits 2 jours avant leur date de pérempt ion. Les c lient s font leurs courses en libre-service et règlent avec un chéquier spéci-f iant le montant de l’aide heb-domadaire leur étant at tr ibuée, calculée selon les ressources et la composition familiale. À la caisse, ils ne règlent que 10 % du montant af f iché.Au-delà de la vente, la CLE dis-pense un accompagnement social de qualité. Les bénéficiaires sont suivis, écoutés, et signent à leur entrée une charte les engageant à entreprendre des démarches personnelles pour sortir la tête de l’eau. La CLE les aide grâce à un réseau associatif et favorise le lien social, par exemple à travers les ateliers cuisines assurés par une diététicienne qui leur apporte ses

Située depuis avr il 2007 au 7 t e r , r ue Jul e s-Fe r r y à

Long jumeau, la CLE (Chilly – Long jumeau Ent ra ide) a été c réée en 1998 par les muni-c ipali tés de Chilly-Mazar in et Longjumeau qui étudient actuel-lement l’extension de ses locaux. Associat ion reconnue d’intérêt général, présidée par Andrée Pomarat, elle représente une boutique pas comme les autres. Ses clients sont exclusivement

des personnes t raversant des dif f icultés économiques, adres-sées ici par un travailleur social des Centres Communaux d’Ac-tion Sociale des deux villes ou de la Maison Dépar tementale des Solidarités.La CLE met à disposi t ion des bénéf iciaires ses usagers toute une gamme de produits alimen-taires, d’hygiène et d’entretien, à des prix tirés vers le bas par rappor t aux commerces t radi-


Vie localeVie associative

« No t re cul t ure es t en dan-ge r ; i l e s t imp o r t an t de l a faire connaît re à tous, notam-ment aux jeunes générat ions issues de l’immigrat ion, pour la faire vivre le plus longtemps poss ib le », ex p li que Hour ia Labou, Présidente de l’asso-c ia t ion kaby le Imaz ighen de

l’Essonne dont elle est à l’or i-gine de la création. Cette asso-c iat ion s’adresse à tous, aux familles d’origine kabyle comme à ceux souhaitant découvrir les richesses de la culture berbère : musique, danse, chants, poé-sies, contes, gastronomie, ar ti-sanat… « Notre langue amazigh

est en voie d’extinction. Pour lut-ter contre cela, l’association dis-pense son enseignement auprès des enfants et des adultes. Nous les intéressons également à l’histoire de notre peuple pour en conserver la mémoire », ajoute Mme Labou. Pendant 3 ans, des cours ont été assurés par un inter venant. Suspendus cet te année pour des raisons d’ef fec-tif, ils redémarreront à la rentrée de septembre. L’assoc iat ion par t ic ipe aux mani festat ions de la ville (Fête de la Musique, Té lét hon…) et o r ganise ses propres événements pour por ter la culture berbère à la connais-sance de tous. Son siège social est situé à Chilly-Mazarin mais son rayonnement est dépar te-mental ; ses actions dépassent donc notre terr itoire communal (ex : le salon amazigh berbère

à Vigneux-sur-Seine). Grâce au soutien de la mairie et à l’impli-cat ion de ses bénévoles, l’as-soc iat ion compte aujourd’hui 120 familles adhérentes. Un événement se prof ile le 17 avril prochain à Chilly-Mazarin pour célébrer le 30e anniversaire du pr intemps berbère, un terme faisant écho à un mouvement populaire d’opposition. Un f ilm et un débat permettront de revivre cet te page historique, avant de prof iter d’un repas tradit ionnel et d’une soirée festive. « Notre f inalité vise la reconnaissance de notre culture par le plus grand nombre. Ce serait la concrét i-sat ion de tous nos ef for ts ! », conclut la Présidente. n

Contacts : 01 64 48 16 62 ou 06 29 86 25 30 ou [email protected]

Olivier Muller, directeur spor t i f du club, est un mordu de nata-tion. Sa carrière professionnelle a même été guidée par cet te passion ; il dir ige actuellement une piscine dans les Hauts-de-Seine. « La natation favorise un développement musculaire glo-bal et renforce la conf iance en soi et la volonté de dépassement de ses propres limites. Je f ré-quentais l’Iris Club, l’ancien club de natation de la ville. Lorsque celui-c i a cessé son ac t i v i té suite à des dif f icultés de fonc-t ionnement, un autre membre, Jérôme Tesseyre, et moi-même avons t r ouvé c e la inc once-vable. Soutenus par la mair ie, nous avons alors créé le Cercle des Nageurs. Jérôme en est le Président ». Depuis septembre 2007, le CNCM vise exclusive-

ment la pratique de la natation à titre de loisir. Pas de concur-rence, l’of f re se veut complé-mentaire aux ac t i v i tés assu-rées par les éducateurs de la piscine communale. Le CNCM a aujourd’hui trouvé son rythme de croisière ; les créneaux sont u t ilisés au mieux et l’ef fec t i f est de 190 nageurs. Encadrés par des ent raîneurs diplômés d’État, ceux-c i progressent à leur rythme dans une ambiance familiale. Un test de natation sur 25 m est obligatoire avant d’inté-grer le CNCM. Celui-ci accueille en fant s (dès 6 ans), ados et adul tes, répar t is en catégo-ries d’âges. Le programme vise l’apprent issage et le per fec-t ionnement des 4 nages codi-f iées (pap illon, dos, b rasse, crawl) et des techniques qui y

sont liées (respiration, virages, plongeons…). Selon leur poten-t iel, les adhérents souhai tant s’a t t aquer à l a c ompét i t i on sont éventuellement réor ien-tés vers une autre association – hormis ceux de la catégor ie Masters dont les volontaires ont la possibilité de par ticiper à des c ompét i t i o ns. Pa r t i c ul a r i t é du club, la sect ion water-polo

(7-13 ans) rencont re un f ranc succès. Des matchs amicaux ponctuent la saison. Pour Noël et en f in d’année spor tive, le CNCM organise des moments convi-viaux autour de l’eau (démons-trations, tests, jeux…). n

Contacts : 06 47 51 35 05 ou [email protected]

Transmission de savoirsDepuis décembre 2005, l’association kabyle Imazighen de l’Essonne invite à la découverte de l’identité d’un peuple.

Tous à l’eau !Enfilez votre maillot de bain pour rejoindre

le Cercle des Nageurs de Chilly-Mazarin (CNCM).


Vie localePortrait

soutenu. Caméra Café m’a véri-tablement formé et m’a ouvert de nombreuses portes ».

Son actualitéAprès ses aventures té lév i -s é e s d evan t l a mac h i n e à café, Philippe veut accéder au c inéma et passe également sur les planches du Théâtre du Gymnase à Paris. Il était déjà apparu dans plusieurs films, mais la réelle opportunité s’intitule Le Baltr ingue. Sor ti le 27 janvier dernier en salle, ce film repré-sente le premier grand rôle au cinéma pour Philippe, qui par-tage l’affiche avec Vincent Lagaf’. « Ce rôle représentait pour moi une porte d’entrée pour le 7e art.

Depuis, les propositions se sont multipliées ».La carrière cinématographique de l’acteur prend donc un nou-veau tournant, pari réussi ! Il apparaîtra dans Henry (sortie le 31 mars) mais un projet lui tient particulièrement à cœur. Vincent Elbaz et Philippe Cura, complices de longue date, vont se retrou-ver sur le grand écran. « J’en suis très heureux ! Il s’agira de notre premier film ensemble. Après des mois de préparation, le tournage débute fin mars ». Philippe doit garder le silence sur le sujet. En attendant que le rideau se lève sur cette nouvelle production, soyez patients et suivez l’actua-lité cinéma. n

Un enfant du cru Philippe Cura a grandi à Chilly-Mazarin. En dehors de sa sco-larité, i l fréquentait la média-thèque, était membre du club de judo, et le parc de l’Hôtel de Ville était son terrain de jeux. Sa mère, Régine, fut assistante maternelle à la crèche familiale pendant plus de 30 ans et profite aujourd’hui de sa retraite. Son père, Jean-Marc, était régisseur dans le sec-teur de l’événementiel et occupe désormais une par t ie de son temps libre en tant que bénévole au sein de l’épicerie sociale la CLE. Sa sœur, Sandrine, gère un salon de coiffure à Savigny-sur-Orge. C’est un tout autre chemin qu’a suivi Philippe.Après avoir quitté l’école Pasteur, il fait sa rentrée au collège Les Dînes-Chiens. C’est au sein de cet établissement que se pro-duira un déclic qui influencera la suite de son parcours. En classe de sixième, il participe à un atelier théâtre. Le travail des collégiens, sur le thème de la délinquance, about i ra à une rep résenta -tion au complexe Jesse Owens. L’expérience accroche tout de suite le jeune élève. Dès l’année suivante, il s’inscrit aux cours de théâtre à la Maison des Jeunes et de la Culture. « Pour le bicen-tenaire de la Révolution fran-çaise, nous avions monté un opéra rock que nous avons joué au Cinéma François Truffaut ». L’intensité du jeu sur scène, l’échange avec ses partenaires, le contact avec le public… Tout cela crée une alchimie parfai-tement au goût de Philippe. La MJC de Chil ly-Mazar in, c’est également la rencontre avec un jeune morangissois qui devien-dra son meilleur ami. « J’ai connu Vincent Elbaz lors de ces cours. Nous avons sympath isé e t , depuis, nous sommes toujours restés en contact. C’est une belle histoire d’amitié qui nous unit ! Nous étions emplis d’ambition et nous nous sommes encouragés

mutuellement pour avancer sur nos chemins respectifs ». À cet te époque, les résultats scolaires de Philippe sont plu-tôt moyens. Il n’a pas encore l ’idée de se lancer dans une carr ière ar tistique, mais i l se découvre une passion et formule un rêve. Il se donnera les moyens pour y accéder ; l’envie d’inté-grer une école de théâtre est grandissante !

Des débuts très prometteursPour assurer ses arr ières, et rassurer ses parents, Philippe décroche un brevet de photo-graphe avant d’entrer au Cours Florent. I l s’épanouit grâce à cette formation et a envie de tou-cher à tout ; le théâtre, le petit et le grand écrans l’attirent tout autant. I l débute rapidement grâce à des petits rôles proposés par le réalisateur Pierre Jolivet. Mais une rencontre va alors être décisive. « J’ai discuté avec Bruno Solo lors d’une entrevue et le courant est bien passé. J’ai alors planché de mon côté sur un concept puis je l’ai recontacté pour lui présenter le fruit de mon travail. Le hasard a bien fait les choses puisqu’il préparait la série Caméra Café. À la base, il n’y avait pas de rôle écrit pour moi ».Son profil intéresse, des réunions s’enchaînent en présence de la production, d’Yvan le Bolloc’h et Bruno Solo, et Philippe réus-sit à s’imposer. Avec son phy-sique « massif », c’est un rôle sur-mesure qui est créé pour lui : celui d’André Markovicz, chauf-feur et homme de main du patron. Caméra Café, programme court diffusé sur M6 qui dépeint l’uni-vers de l’entreprise, rencontre un succès bien au-delà des attentes. Son personnage, antipathique dans la série, permet à Philippe de gagner la sympathie des spec-tateurs et de faire une entrée remarquée du côté des acteurs. « Le rythme de tournage était

Le rêve se concrétiseÀ 37 ans, Philippe Cura peut se réjouir de sa carrière artistique qui a notamment décollé grâce à la série Caméra Café.


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Vie locale

tenir les act ions contr ibuant à la conser vat ion du patr imoine naturel et à la sauvegarde de la biodiversité, le Conseil a auto-risé le Maire à signer la Char te Régionale pour la biodiversité et les milieux naturels.Résultat du vote : unanimité.Considérant l’intérêt de par t i-c iper à un réseau regroupant des collect iv i tés ter r i tor iales, des assoc ia t ions de protec-t ion de l’environnement et des fédérations d’entreprises mobi-lisées sur le p lan env ironne-mental, le Conseil a décidé d’ad-hérer à l’Agence Régionale pour la Nature et la Biodiversité en Île-de-France (NATUREPARIF) et a désigné Odet te Alexandre, Adjointe au Maire chargée de l’Écologie et du Développement Durable, comme représentan- te de la Ville auprès de l’association.Résultat du vote : unanimité.

Maison des Adolescents (MDA) : organisation d’un séjour au MontcelDans le cadre des projets rete-nus relevant du disposit i f Ville Vie Vacances coordonné par la Préfecture de l’Essonne, en par-tenar iat avec le Conseil géné-ral et la Caisse d’A llocat ions Familiales, le Conseil municipal a f ixé le tarif du séjour au Montcel, du 22 au 27 févr ier 2010 pour 7 jeunes de 11 à 15 ans de la Mai-

son des Adolescents, à 65 € soit 15 % du coût total du séjour par jeune.Résultat du vote : unanimité.

Jumelages : développement de la commune de Diéma

Depuis 2008, la commune de Car-let (Espagne) soutient les pro-jets entrepris par le Comité des Jumelages pour par t ic iper au développement de la commune de Diéma (Mali), via des actions de coopérat ion décent ralisée dans les domaines de l’eau, de la santé, de l’éducation, du dévelop-pement économique et de l’ap-pui institutionnel. Le Conseil sol-licite en ce sens une subvention au titre de 2010 auprès de la ville de Carlet, d’ores et déjà acquise.Résultat du vote : unanimité. n

Retrouvez les comptes-rendus des Conseils municipaux, dans leur intégralité, sur www.ville-chilly-mazarin.fr, rubrique Vie communale.

Modification de la composition du Conseil municipalLe tableau du Conseil munici-pal est modif ié suite à la démis-sion, pour raisons personnelles, de Sandr ine Rif fault, ef fect ive depuis le 1er janvier 2010. En rem-placement de celle-ci, le nouveau tableau intègre Isabelle Cousin, candidate suivante de la liste de la majorité, assistante bancaire âgée de 46 ans.Le Conseil a modif ié, en consé-quence, la composition des com- missions « Sports » et « Solidarité - Emploi » pour intégrer Isabelle Cousin. Elle est également dési-gnée en tant que représentante de la commune au sein de l’as-sociation François Truf faut et du Syndicat Intercommunal pour l’Enfance Inadaptée (SIEI), en complément des membres pré-cédemment désignés.Résultat du vote : unanimité.

Séisme de Haïti : attribution d’une subvention exceptionnelleSuite au ter r ible séisme qui a dévasté Haït i le 12 janv ier, le Conseil municipal a voté l’oc-troi d’une subvention exception-nelle de 5 000 € à destination de l’association Cités Unies France (dont la Ville est membre), qui utilisera les fonds collectés pour par ticiper à la reconstruction de l’î le.Résultat du vote : unanimité.

Plan Local d’Urbanisme : débat sur le Projet d’Aménagement et de Développement DurableDans le cadre de l’élaborat ion du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune, Henri Fiori, Pre-mier Adjoint au Maire chargé de l’Urbanisme, a présenté le Pro jet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) qui a été communiqué aux mem-bres du Conseil en développant les or ientat ions générales et par t iculières. Cet te présenta-tion a alors donné lieu à un débat conformément au Code de l’Ur-banisme, débat dont le Conseil municipal a pris acte.Résultat du vote : unanimité.

Préservation de l’environnementConsidérant la volonté de la mu-nicipalité de par ticiper et de sou-

Au Conseil

Principaux points du Conseil municipal du 25 janvier 2010

l Projet de transfer t du Conservatoire lCe point a été abordé lors des questions diverses clôturant la séance. Pour rappel, la Ville a fait réaliser une étude de faisabilité relative au transfert du Conservatoire de Musique et de Danse (actuellement situé dans le parc de l’Hôtel de Ville) dans un bâtiment d’activités en vente rue de la fontaine Augère. Les locaux actuels du Conservatoire étant saturés, l’acquisition de ce bâtiment représenterait une opportunité favorisant le renouvellement de l’agrément du ministère de la Culture. Une suite favorable a été donnée à ce projet lors du bureau municipal du 21 décembre 2009. Cette opération se substituerait au projet de création d’une salle d’exposition dans les locaux du centre de secours, programmée au titre du Contrat régional. Le coût d’acquisition du bâtiment s’élève à 500 000 €. L’espace ainsi libéré dans les locaux actuels du Conservatoire pourrait permettre l’accueil des services Communication et Affaires Culturelles, actuellement installés rue Ollivier-beauregard dans des locaux loués par la commune.Les membres du Conseil seront invités prochainement à se prononcer sur cette acquisition.


Les élus de la Major ité Municipale

Cédric MorgantiniMoDem

06 83 87 78 40 [email protected]

http ://blog-chilly-en-mouvement.over-blog.com

Vos élus : Véronique CARANTOIS, Roger BELORGEOT, Mar tine GIRARD, Jean-Paul BENEYTOU, Yvette BOIDEC

Groupe « L’Avenir à Chilly ! » :permanence sur rendez-vous

(01 69 09 90 25) à la Mair ie au 3e étage :Samedi 20 Mars de 10h à 12h

Email : [email protected] : www.veroniquecarantois.fr

Expression libre

Opposition municipale

Chilly-Magazine ouvre ses colonnes aux groupes politiques de la ville. Les textes publiés sont sous la seule responsabilité des signataires.

Majorité municipale

Opposition municipale

Les projections démographiques prévoient d’ici trois ans et pour plusieurs années, une réduction significative du nombre de médecins en France. En 2025, seuls devraient exercer environ 25000 généralistes pour 54000 actuellement. L’Essonne et notre commune ne seront donc pas épargnées par ce phénomène.S’il n’est plus possible d’agir sur l’évolution des effectifs nationaux, du fait de choix politiques datant des années 80/90, il est par contre possible localement d’agir sur les conséquences et permettre d’assurer à tous un égal accès à des soins de qualité.Comment ? Dans un premier temps, en faisant à la fois un diagnostic précis de l’offre de soins actuelle et de son évolution pour les années à venir ainsi qu’une évaluation de l’évolution démographique de notre commune et de sa sociologie. Ainsi les besoins de santé étant connus, un projet de santé communal pour les années à venir pourra être élaboré.

Ce projet de santé ne peut se faire sans professionnels médicaux ou paramédicaux. Il ne peut se mener aussi sans leur volonté.Si la municipalité n’a pas de compétences particulières dans ce domaine, elle a le devoir de se pencher sur ce sujet et d’aller à la rencontre des professionnels de santé afin de connaître leur souhait, leur ressenti et les aider à trouver des solutions pour assurer la prise en charge de la santé de nos concitoyens.Le regroupement de professionnels de santé médicaux et paramédicaux volontaires au sein de structures pluridisciplinaires peut aussi être une réponse à l’évolution démographique.La commune peut apporter son soutien logistique pour par exemple la recherche ou la mise à disposition d’un local adapté.Ainsi la santé des personnes peut être prise en charge par une équipe de soins de ville, qui coordonne à la fois la prise en charge des soins aigus et chroniques,

la prévention, le dépistage, l’éducation thérapeutique.Des liens sont indispensables avec les structures sociales présentes sur la commune.D’une part, les conditions d’exercice des professionnels sont améliorées ce qui permet le maintien de ceux en place et le recrutement de nouveaux, d’autre part l’offre de soins est plus visible sur la commune pour les patients et les autres acteurs du système de santé.Ainsi la réponse au problème de démographie médicale peut être envisagée sereinement sans surcoût pour la commune.

Encore du béton !Une fois de plus, le béton. La majorité municipale a décidé de construire, sur un des rares endroits encore préservé de notre ville : le terrain situé au 45 rue de Launay entre la résidence de la Croix-Blanche et la résidence Cardinal. Suite à une promesse de vente entre le propriétaire et la société Résidences Sociales d’Ile de France (3F), la majorité de Gauche s’est engagée à modifier son prochain PLU pour affecter ce terrain, situé en zone de bruit, à des logements sociaux familiaux, à un foyer pour jeunes travailleurs, à une résidence pour étudiants ou à un établissement pour personnes âgées. Une fois de plus, le mépris. Cette opération se fait sans concertation avec les riverains car tout est décidé à l’avance. Une réunion restreinte a été organisée, discrètement, pour faire croire à un semblant de démocratie. Les riverains

invités ont demandé du temps pour réfléchir à un projet concerté. Une semaine plus tard, la Majorité socialiste et le Modem avalisaient le protocole d’accord entre Résidences Sociales d’Ile-de-France (3F) et la Ville lors d’un conseil municipal. Notre Groupe a bien entendu voté contre cette mascarade. Une fois de plus, l’opacité des décisions. Cette décision manque de transparence. Nous ne connaissons toujours pas officiellement la destination de ce terrain, or les décisions sont prises. Notre Groupe « L’Avenir à Chilly ! » aurait souhaité la création, sur ce terrain, d’un lieu intergénérationnel comprenant une résidence pour personnes âgées et une crèche dans un parc de verdure. Certes, notre ville a besoin de logements mais elle manque aussi cruellement de structures pour accueillir nos seniors et nos tout-petits. Pourquoi ne pas les réunir dans un même endroit pour créer de la vie, des transmissions d’expériences, du lien social ?

Voilà un beau projet dont nous n’avons même pas pu débattre.Si, comme de très nombreux Chiroquois, vous êtes contre ce projet non concerté et qui ne prévoit pas l’avenir, renvoyez-nous la pétition qui est en ligne sur notre site !

Egalité Homme – Femme : un combat qui n’est pas gagné !

Le 8 mars nous célébrerons la journée internationale de la Femme. Bien que la question de l ’égalité homme-femme soit une préoccupation quotidienne, cette journée nous offre une occasion d’analyser les avancées récentes, ou encore de mesurer le décalage qui existe dans divers endroits du monde. Mais en France aussi des progrès sont souhaitables et certains acquis sont mis à mal. Si la loi relative à la parité, instaurée par le gouvernement Jospin en 2000, a permis aux femmes françaises d’être davantage présentes dans la sphère politique, il reste que cet objectif est loin d’être une réalité. L’assemblée nationale n’est toujours pas le reflet de notre société, et demain, si le projet de loi de réforme des collectivités territoriales est adopté en l’état (avec le nouveau mode

de scrutin), la représentation des femmes dans les conseils régionaux accusera un net recul.A l’heure actuelle, seuls les conseils municipaux font figure de bons élèves. L’instauration de listes paritaires fait de ces instances de démocratie locale de véritables assemblées paritaires. Concrètement, cela a modifié l’approche des politiques publiques et des services de proximité. Certes, le combat pour l’égalité homme-femme n’est pas l’apanage des seules femmes, mais une réalité s’impose : l’émergence des femmes dans le champ politique a favorisé la mise en place et le développement de certains services tels que celui de l’accueil de la petite enfance.Toujours en France, des acquis sont également mis en cause. Face à la diminution des subventions de l’État, les plannings familiaux, structures associatives assurant la mission de service public d’information et d’éducation sexuelle, voient leur pérennité menacée. Alors que dans

de nombreuses familles, l’évocation de la sexualité reste un tabou, le planning familial permet à des femmes de se renseigner et de bénéficier d’une contraception adaptée.Le symbolique droit à l’IVG, qui reconnait à la femme le droit d’avoir ou non des enfants, est aujourd’hui mis à mal par la réforme de la carte hospitalière et ses objectifs de rentabilité. Avec les fermetures et restructurations d’hôpitaux, les délais de prise en charge des femmes seront plus importants.Enfin, le droit opposable à l’accueil de la Petite enfance, promis par le candidat Sarkozy, voit sa mise en œuvre tarder et s’éloigner…


Bloc-notes

Titre DeÉditionTexte



Coups de de la médiathèque

BarjoPAr MICHAeL COLeMAnÉditions du RouergueDaniel, un intellectuel surnommé le « barjo » du lycée et Tozeur, l’idiot de la classe, vont devenir les têtes de turcs du nouveau professeur de sport. Ils vont vivre deux semaines cauchemardesques dans un camp sportif dont personne ne sor tira indemne…Un roman noir sur la dif férence et la violence dans l’excellente collection DoAdo noir des éditions du rouergue.

La dolce fiamma : airs de castrats de Johann-Christian BachPAr PHILIPPe JArOUSSKY, COnTre-TÉnOrVirgin ClassicsOnzième et dernier f ils de Jean-Sébastien bach, Johann-Christian bach, contemporain de Mozart, s’est rendu célèbre par ses opéras. Philippe Jaroussky interprète à merveille certains des airs qu’il écrivit pour des castrats. Sa voix au charme f luide, mélange séduisant de vitalité et de langueur, semble tomber d’un ailleurs étrange. Son interprétation sans faille retrouve l’ambigüité troublante qui distinguait les castrats de tous les autres chanteurs. Un très bel enregistrement, à emprunter pour découvrir ce fascinant répertoire oublié.

La Vallée des fleursrÉALISÉ PAr PAn nALInÉditions Diaphana / TF1 VidéoInspiré par le roman d’Alexandra David-neel, « Magie d’amour et magie noire », ce f ilm d’une magnif ique beauté plastique raconte une légende himalayenne, l’histoire d’un amour confronté à l’inéluctabilité de la mort. L’histoire commence dans les montagnes du Ladakh au XIXe siècle et s’achève dans le Tokyo surpeuplé d’aujourd’hui. Le cinéaste indien Pan nalin nous of fre ici une fable fantastique envoûtante et dépaysante qui vient conf irmer la richesse et la singularité de son style.

Le pigeon veut un petit chien !PAr MO WILLeMSÉditions KaléidoscopeVous avez fait connaissance avec notre pigeon lorsqu’il voulait conduire un bus. Aujourd’hui, il veut un petit chien. notre volatile est toujours poli et si délicieusement comédien, sur tout de l’œil gauche…À lire, pour satisfaire toutes les exigences de notre oiseau rare, et parce qu’il est irrésistible !

Faculté des Métiers : portes ouvertesDu 17 au 20 mars, la faculté des Métiers de l’essonne vous ouvre ses portes pour vous présenter 60 formations en apprentissage, du CAP au bAC +3, dans les domaines de l’ar tisanat, de l’industrie et du secteur ter tiaire.rendez-vous de 9h à 17h sur les 3 sites concernés :- evry : 3, chemin de la Grange

feu Louis- Massy : 98, rue de Paris- bondouf le : 3, rue de VilleroyPlus d’informations au 01 60 79 74 00 ou surwww.essonne.fac-metiers.fr

Salon de la formation continueLe salon de la formation continue se tiendra les 26 et 27 mars au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Cette manifestation vous proposera de découvrir les supports et méthodes les mieux adaptés à votre épanouissement personnel et à l’évolution de votre carrière. Salariés, managers, cadres et techniciens, jeunes, demandeurs

d’emploi, professionnels des ressources humaines et de la formation, vous pourrez ainsi bénéficier de conseils et d’outils pour bien gérer votre vie professionnelle et approfondir vos connaissances en langues, en finance, en commerce, dans le domaine de l’art…Informations et invitations gratuites sur www.letudiant.fr et www.pourseformer.fr.

NOUVEAUX SUR LA VILLELorenatActivité : massages de détente et relaxation à domicileAdresse : 1, place Montespanresponsable : nathalie nDOYeTél. : 01 69 09 15 79 ou 06 81 27 13 26Site Internet : www.lorenat.com

La Langue de Molière Activité : travaux d’écrivain public (assistance administrative, rédaction et saisie de lettres et documents, relecture et correction de rapports et dossiers, secrétariat…)Devis gratuit et personnalisé pour par ticuliers et professionnels.Adresse : 24, domaine de bel Abord

responsable : Évelyne GUITArDTél. : 06 88 24 32 24Courriel : [email protected]

CHANGEMENT D’ADRESSEAmpère ElecDepuis le 9 janvier, le siège social (anciennement situé 8, résidence de la Croix blanche) a été transféré au 17, avenue Pierre-brossolette.responsable : M. rODrIGUeZTél. : 01 64 48 52 59 ou 06 03 69 74 16 Courriel : [email protected]

ENVIRONNEMENTCollecte des emballages, papiers, journaux et magazinesZone nord : mercredi matinZones Centre et Sud : jeudi matin

Collecte du verreZone nord : les mercredis matin 3, 17 et 31 marsZones Centre et Sud : les mercredis matin 10 et 24 mars

Collecte des encombrantsZone nord : le mardi 2 marsZone Centre : le mardi 9 marsZone Sud : le mardi 16 marsZone jaune : le mardi 23 mars

Collecte des déchets ménagersrésidences zone nord : mardi, jeudi et samedirésidences zone Sud : lundi et vendrediPavillons zone nord : mardi et samediPavillons zone Sud : lundi et vendredi

Pour toute question concernant la sectorisation et les plannings de collecte sélective, vous pouvez contacter le n° indigo 0825 800 789 (prix d’une communication locale) du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 8h30 à 12h30. Pour toute question concernant les consignes de tri, contactez les services de la collecte sélective au 01 69 34 86 86 ou 01 69 34 22 02, ou consultez l’espace pratique sur le site de la ville : www.ville-chilly-mazarin.fr


Chilly Magazine Mars n°295

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