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  • 7/29/2019 chiffres-policc3a9s.pdf

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    Aprs quatre ans de hausse,la dlinquance tait en dimi-nution en 2010 selon le bilanprsent par la police, le 4avril. Les chiffres, qui refltentdavantage l'activit policire,connaissent un recul de 5,71%pour atteindre 30.530 faits,contre 32.378 en 2009.Dans le dtail, les infractionscontre les biens (18.531 faitsen 2010) refluent (-543 cas),recul surtout d aux cambrio-lages (et tentatives) dnom-brs 2.413 en 2010 contre2.951 un an avant. C'est le r-sultat d'un travail de prven-tion soutenu et de mesures

    consquentes, se flicite Da-niel Reiffers, directeur de l'in-formation de la police.En revanche, les infractionscontre les personnes poursui-vent leur tendance la hausse(+254 cas), avec une lgreaugmentation des violences,des menaces et injures, ainsique des outrages, soit 6.132faits en 2010. Une recrudes-cence qui alarme la police.La socit est dans une si-tuation de crise d'autorit quimne plus facilement desactes violents et implique da-vantage de jeunes, ce que letravail de la police seul nepeut endiguer mais qui n-cessite l'action d'autres ac-teurs sociaux, note Romain

    Nettgen, son directeur gn-ral. En 2010, 12,5% des person-nes arrtes taient mineureset 35% avaient moins de 25ans, taux qui grimpe pour cer-

    taines infractions, vols et vio-lences notamment.

    CADRE (IL)LGALPour comprendre la baisseannuelle, il faut se pencher surla catgorie divers. Ainsi, siles faits de stupfiants (2.574affaires) augmentent de 342cas suite une stratgie delutte plus rsolue, les faits demendicit, 1.636 en 2009,chutent drastiquement pourtomber 59 en 2010, soit1.577 de moins. Le cadre l-gal a chang, la mendicitsimple n'est plus punissable,seule celle en runion lereste, note Romain Nettgen.

    Or cette dernire est bienplus complexe tablir.Fait tonnant, l'article 563 ali-na 6 du code pnal, qui pu-nissait la mendicit simple, fut

    pourtant abrog fin 2008.Au dbut, le changement n'apas t remarqu, ni par lapolice, ni par l'autorit judi-ciaire, reconnat gn le di-recteur gnral. Au contraire,le phnomne avait mme, en2009, retenu une attentionpolicire proactive toute par-ticulire, crit le rapportd'activit 2009 de la police.Il y avait un phnomne mas-sif et nous recevions de nom-breuses plaintes, justifie VicReuter, porte-parole de la po-lice. Les chiffres sont di-fiants: en 2007, la policeconstatait 130 faits, pour 639en 2008 et 1.636 en 2009.Derniers cas qui pourraient

    donner lieu des recours.Rsultat: la baisse de 2010, de1.848 cas en absolu, corres-pond en grande partie cellede la mendicit et mrite ainsi

    d'tre relativise. Dans lereste du dtail, les variationssont minimes. Les atteintesaux murs baissent lgre-ment, l'inverse des homici-des volontaires, ou des viols.Luxembourg reste un payssr, conclut Nettgen qui ap-pelle toujours une rformedes structures. La loi sur lapolice date de 1999, depuis lasocit a chang, juge-t-il,plaidant pour une concentra-tion des effectifs dans tout lepays, ce qui permettra derester flexible. On ne tou-chera pas la philosophie r-gionale mais il faut une meil-leure approche dans la distri-bution des tches pour opti-

    miser les moyens humains etlogistiques, reconnat le mi-nistre de l'Intrieur, Jean-Ma-rie Halsdorf, qui promet unprojet de loi d'ici un an.

    Chiffres polics

    SBASTIEN MEINBACH...........................................................

    Baisse mitige de la dlinquance en 2010Alors que les violencesaux personnes sont enhausse, l'arrt despoursuites pourmendicit simple clairela chute des chiffres.

    O sont les femmes aux postes de direction de la fonc-tion publique? Elles y reprsentent 22,5% et sont 44 sur160 dans l'administration gouvernementale, 17 sur 79dans les tablissements scolaires, 100 sur 4.755 dans lesautres administrations et services.Pire, sur les 512 membres de conseils d'administration oucomits directeurs de 53 tablissements publics analy-ss, 80 seulement sont des femmes (15,63%).

    MAUVAIS EXEMPLE

    Et une de plus! partir de ce jeudi 7 avril, le prix de l'es-sence est touch par une nouvelle hausse. L'essence su-per indice d'octane 95 passe 1,344 euro le litre, soit0,04 euro de plus que la veille. Idem pour le 98, quipasse 1,367 euro. La dernire hausse avait t enregis-tre le 1er avril.Pour retrouver de tels maxima, il faut retourner juillet2008 pour le 98. Pour le 95, c'est un record.

    L'ESSENCE S'AFFOLE

    Di Grng comptent quelque 600 membres. C'est peu,au vu des autres (grands) partis, mais les colos affi-chent un plus de 20% depuis le dbut de l'anne. Flam-be du ptrole et accident nuclaire japonais sont pas-ss par l. moins que ce ne soit l'effet lections com-munales. Mme si, assurent les responsables, les listesde candidats seront, comme toujours, ouvertes aux non-membres, s'ils partagent nos idaux.

    OPPORTUNISTES

    POLITIQUE

    Page 4 Le Jeudi 7 avril 2011

    Photo:PierreMatg

    Si les infractions contre les biens diminuent, la police se dit confronte une hausse des actes violents

    3,7% d'inflation

    Le taux d'inflation pour lemois de mars 2011 s'tablit 3,7%. L'indice des prix laconsommation tabli par leStatec a fortement progress,avec +0,73% par rapport aumois de fvrier. La hausse estprincipalement cause par lesprix des produits ptroliers,qui augmentent de 5,7% enmars, sixime mois de hausseconscutive, et de 20,1% surun an.

    Les autres biens et services,dont certains domaines del'alimentation (caf, produitslaitiers, ptes), les voyages forfait par avion ou l'eau durobinet produisent une infla-tion hors produits ptroliersqui se chiffre 2,4%.

    Dj fait

    Aprs le ralliement de toute laclasse politique au Comitd'action contre l'nergie ato-mique cr dans la foule dela catastrophe de Fukushima,le DP y va de sa petite contri-bution. Spcialiste libral en lamatire, le dput EugneBerger insiste sur la ncessitde se dbarrasser de la d-

    pendance l'nergie atomi-que de l'assainissement ner-gtique des btiments.Le ministre de l'conomie,Jeannot Kreck, s'est em-press de ragir, soulignantque le gouvernement a djinvesti 25 millions d'eurospour l'assainissement des b-timents de l'tat ou encoreque les CFL tournent exclusi-vement l'nergie verte.

    Pas trs fair-play

    Des dossiers de demandes desubsides pas complets etdes retards considrables,toujours pas de procdurescrites ni de paiement forfai-taire mis en place par le minis-tre et le principe du premiervenu, premier servi qui restela rgle. Dans son rapport desuivi du rapport spcial sur lesprogrammes quinquennauxd'quipements sportifs et duFonds d'quipement sportifnational en avril 2006, la Courdes comptes n'a que la rali-sation d'une carte gographi-que des infrastructures sporti-ves comme motif de satisfac-tion.

    Records historiques

    Les prix moyens nationaux af-fichs, selon atHome, sont de331.0000 euros pour les ap-partements et de 590.000

    euros pour les maisons. Deuxvaleurs records, fortes varia-tions gographiques. Pourune maison dans le centre, lamoyenne est de 750.000 eu-ros (plus qu'avant la criseconomique), contre 490.000dans le Sud et 430.000 dansle Nord. Le march locatif sestabilise aprs dix-huit moisde baisse, avec une moyennede 1.020 euros pour un appar-tement avec une chambre Luxembourg, contre 796 eu-ros dans le Sud.

    DIRECT

    Deux anciens de l'ex-brigademobile sont inculps dans ledossier du Bommeleer. Ou-tre leur renvoi devant lachambre criminelle, la cham-bre du conseil ordonne ladisjonction des poursuites l'gard des autres auteurs, co-

    auteurs et complices non en-core identifis ce jour.Cette disjonction a conduit lesdeux inculps, prsums inno-cents, interjeter appel. Il ap-partiendra ds lors la cham-

    bre du conseil de la cour d'ap-pel de renvoyer ou non lesdeux gendarmes devant lejuge de fond. L'ordonnancemontre quel point l'enquten'apparat encore que trspartielle. Plaidant non coupa-ble, les deux inculps font va-loir qu'ils n'ont jamais agiqu'en service command.Command par qui, qui,pourquoi? Du monde identi-fier encore... Peut-on imagi-ner, en effet, que seuls deuxhommes, ceux-ci ou d'autres,

    aient pu commettre autantd'actes criminels, 18 rperto-ris, entre avril 1985 et mars1986: un chalet qui explose Bourscheid, des attentatscontre des installations de Ce-

    gedel, une usine gaz Holle-rich, l'aroport du Findel, lesinstitutions europennes...Puis, fin de la srie, au domi-cile d'un officier suprieur dela gendarmerie.

    SERVICES SECRETSPendant vingt ans, l'enqutea pitin. En 2003, le magis-trat instructeur ordonne desperquisitions dans les locauxde la police et des servicessecrets. Il constate que des

    documents ont t cachs la justice, que des pices ju-ges importantes ont dis-paru. En 2007, deux anciensmembres de la brigade mo-bile sont suspects d'avoir

    particip aux attentats, in-culps notamment de tenta-tive de meurtre. privs mo-mentanment de libert. En2008, le directeur gnral dela police, Pierre Reuland, an-cien aussi de la brigade mo-bile, est dmis de ses fonc-tions, sans toutefois tre in-culp de quoi que ce soit. Leprocs aura-t-il lieu? Avec,dans la foule, un secondprocs impliquant d'autresauteurs, coauteurs et com-plices?

    Un procs, peut-tre

    MICHEL PETIT...........................................................

    Combien taient le Bommeleer?

    Reste attendre l'arrtde la Cour d'appel poursavoir si les deuxanciens gendarmesauront rpondre des

    attentats attribus auBommeleer.