Chemin d'art - Dossier de presse

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Dossier de Presse Festival d’art contemporain à Saint-Flour (Cantal)

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Dossier de Presse

Festival d’art contemporainà Saint-Flour (Cantal)

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Chemin d’Art, Festival d’art contemporain

Visites

Partenariats

Saint-Flour, un site d’exception

Pays d’art et d’histoire

Sélection des artistes

Les artistes 2010

Programme du festival 2010

Contacts

SOMMAIRE

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François Bénard - 2007

Chemin d’Art, Festival d’art contemporain

Rendez-vous très prisé de l'été artistique à Saint-Flour,« Chemin d'Art » est un festival d'art contemporain qui propose unparcours dans les lieux emblématiques de la ville parseméed'œuvres d'art. Ce festival est créé en 1994 à l'initiative d'AndréMaigne, artiste et ancien professeur d'arts plastiques. Le succès de« Chemin d'Art » est en grande partie dû à sa programmationéclectique, rigoureuse et originale.

Depuis la création de « Chemin d'Art », en 1994, de nom-breux artistes contemporains inspirés par Saint-Flour sont venus y exprimer leur talent en s'impré-gnant des richesses patrimoniales de la ville. Plus d'une centaine d'artistes nationaux etinternationaux ont été reçus dans la cité médiévale afin de créer in situ une œuvre en relation avecla ville. Parmi eux, de grands noms de l'art contemporain ont été séduits par la démarche de« Chemin d'Art »: Pierrick Sorin, Daniel Dezeuze, Roland Cognet, Stephen Maas ou encore DelphineGigoux-Martin.

Chaque année six à huit artistes sont choisis pour la qualité de leur projet. Ils s'installentalors en ville pour travailler sur place et créer, durant les deux semaines qui précèdent l'évènement,une œuvre inédite. Chaque création est placée dans un lieu spécifique doté d'un riche passé etd'une mémoire. Les artistes doivent intégrer leur projet dans l'environnement patrimonial,historique et géographique de Saint-Flour.

Les œuvres, disséminées un peu partout dans Saint-Flour, créent un parcours artistique quipermet à l'art contemporain de rencontrer l'architecture médiévale de la ville. L'idée du festival estnon seulement de faire découvrir l'art contemporain aux novices ou aux amateurs, mais égalementde faire (re)-découvrir le patrimoine sanflorain à travers un regard inédit. Le visiteur – qu'il soittouriste ou simple habitant – est invité à une flânerie culturelle, à la réflexion face à ces œuvres. Enplus de découvrir le travail des artistes de chaque nouvelle édition, il est possible d'apercevoircertaines œuvres des années précédentes.

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André Maigne

Cornelia Konrads - 2009Tanya Preminger - 2008

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Visites

Pour que « Chemin d'Art » soit ouvert auplus grand nombre, les œuvres sont accessiblesgratuitement et la visite peut se faire au gré desenvies de chacun à l'aide du dépliant explicatifédité chaque année. Dans le cadre du label « Paysd'art et d'histoire », un parcours commenté seraaussi organisé par l'office de tourisme le 12 juilletà 15h. Les autres jours, l'office de tourisme propo-sera des audio guides pour que chacun puisseeffectuer la visite à son rythme et découvrir lesœuvres des années précédentes.

La promotion de ce festival s'effectuera autravers de la réalisation d'un catalogue, d'un dé-pliant présentant un plan de la ville avec un circuitcomprenant à la fois les richesses historiques deSaint-Flour, l'emplacement des œuvres et le nomdes artistes. Les œuvres des éditions précédentesrestées en place seront également signalées.

Partenariats

Depuis 17 ans, cet événement né de l'initiative de l'artiste sanflorain André Maigne est placésous la responsabilité matérielle, financière et juridique de la municipalité de Saint-Flour et del'Office culturel et d'animation « La Passerelle ». Il est soutenu par la Direction Régionale des AffairesCulturelles (DRAC) Auvergne, le Fonds Régional d'Art Contemporain (FRAC), le Conseil Régionald'Auvergne et le Conseil Général du Cantal.

Au fil des années, plusieurs partenariats ont été établis avec diverses associations. Depuistrois ans, des étudiants invités par la Société des Amis du Musée de la Haute-Auvergne (SAMHA)présentent, à l'occasion des « Pauses contemporaines », des clés de lecture pour aider à la com-préhension de « Chemin d'Art » et de l'art contemporain en général.

Exemple dépliant réalisé les années précédentes

Paolo Grassino - expo FRAC 2009 Sarkis - expo FRAC 2009

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Saint-Flour, un site d’exception

Autrefois capitale historique dela Haute-Auvergne, Saint-Flour hérited'un passé lié aux périodes néolithiqueset gallo-romaines. Pourtant c'est leMoyen-Age qui a façonné le patrimoinearchitectural de la ville. Elle possède parailleurs de nombreux éléments patri-moniaux liés à son passé religieux et àl'importance de l'évêché depuis 1317.

Ce passé prestigieux s'offre ànous au détour des ruelles médiévaleset dévoile tout son charme à travers desmonuments historiques tels que l’an-cienne collégiale devenue la « Halle auxBleds » et la « Maison Consulaire ».Ce trésor d'architecture de la Renaissance abrite aujourd'hui le musée d'art et d'histoire AlfredDouët. Au fil des rues il est possible de découvrir la terrasse des Roches qui nous replace à l'endroitmême où le guetteur médiéval surveillait l'ennemi descendu du Gévaudan.

La ville de Saint-Flour est composée de deux parties: la ville haute, qui constitue le centrehistorique, se dresse sur son promontoire de basalte. Elle est coiffée par la superbe cathédraleSaint-Pierre, vestige de l'époque gothique. En contrebas, après avoir déambulé dans les rues à l'or-donnance typiquement médiévale, ou emprunté le Chemin des Chèvres, on trouve la ville basse.Elle est traversée par l'Ander dont les berges aménagées offrent un site de promenade idéal àproximité de la place de la Liberté.

La « Route des Mégalithes » permet aussi aux amoureux des grands espaces de découvrirl'importante concentration de menhirs et dolmens qui offrent, avec les paysages du vaste plateaubasaltique de la Planèze, situé au pied des Monts du Cantal, un spectacle unique et secret.

Pays d'art et d'histoireAu cœur des grands espaces, entre les monts boisés de la Margeride, les gorges escarpées

de la Truyère et la Planèze qui s’étend au pied du Plomb du Cantal, le Pays de Saint-Flour regorge de ri-chesses. Patrimoine, architecture, paysages : autant d’atouts majeurs qui stimulent une solide culturepatrimoniale.

Labellisé Pays d’art et d’histoire en 2004, le Pays de Saint-Flour appartient au réseau nationaldes villes et Pays d’art et d’histoire. Premier lauréat dans le Cantal, le territoire est l’un des rares sitesayant obtenu ce label, le long de l’A75 entre Clermont-Ferrand et Montpellier.

Au gré du territoire, on découvre le charme de la cité sanfloraine, de la ville basse à la villehaute qui sont liées par la montée des Orgues et le Chemin des Chèvres, mais aussi un patrimoine bâtiremarquable. La majesté du château d’Alleuze et de l’église romane de Roffiac se marie alors à merveilleavec le charme des églises et des chapelles romanes. Enfin, parés de leur habit de lumière, Saint-Flour,le site d’Alleuze et le Viaduc de Garabit offrent un spectacle nocturne sans pareil au fil de la Truyère.

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La proximité de l'autoroute A75 permet à Saint-Flour demettre en valeur son patrimoine, son site exceptionnel et ses nom-breuses qualités afin de renforcer son attractivité. L'une de ses pre-mières démarches a été de prendre en compte un plan paysage

expérimental, initié par l'État, afin de mettre la ville en scène depuis ce nouvel axe routier. Pourconcrétiser ce projet et assurer son efficacité dans le temps, la ville a ensuite engagé une vaste ré-flexion d'urbanisme intercommunale.

Pour garder un juste équilibre entre la qualité du site sanflorain et les besoins de dévelop-pement de la commune, la valorisation du patrimoine architectural et paysager a été envisagéeen parallèle à la mise en œuvre d'un PLU (Plan Local d'Urbanisme) qualitatif en 2005. Cette plani-fication s'est concrétisée par l'élaboration d'une ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Archi-tectural, Urbain et Paysager) qui englobe à la fois l'ensemble des quartiers anciens, les abords dela ville qui offrent des perspectives depuis l'A75 ainsi que les villages traditionnels alentours.

Parallèlement, l'opération de requalification urbaine engagée pour redynamiser la villebasse a permis à Saint-Flour d'affirmer sa vocation de ville étape sur l'A75. La commune a égalementfait réaliser plusieurs aménagements complémentaires, dont les berges de l'Ander et le Chemindes Chèvres. A quelques dizaines de mètres de la place de la Liberté, les bords de l'Ander, long-temps abandonnés à la végétation, sont devenus une promenade de plus d'un kilomètre, avecvues sur des jardins privés et des prairies. Des murs de basalte stabilisent le terrain, une passerelleen caillebotis permet de traverser la rivière et des bancs ont été installés. Les voyageurs trouvantlà une raison de s'arrêter à Saint-Flour et les artistes de « Chemin d'Art » peuvent créer leurs œuvresin situ.

Après la ville basse, la priorité s'est ensuite portée sur la redynamisation du cœur historiquede la cité haute. Il fallait donc, entre autres opérations, redéployer de nouvelles activités et remettreen valeur les espaces publics. C'est de cette volonté, qui s'inscrit dans une démarche globale derenouvellement urbain, qu'est né le projet de restructura-tion du quartier des Agials, au cœur de la cité médiévale, etqui a débuté en avril 1997.

En octobre 2005, la Communauté de communes duPays de Saint-Flour signe avec l'État la convention Pays d'artet d'histoire. Elle a, entre autres objectifs, celui de renforcerl'attractivité du territoire. C'est dans cette même optiqueque s'inscrit l'organisation du Festival d'art contemporain «Chemin d'Art ». Il participe à dynamiser et à valoriser l'imagede la cité sanfloraine, en mettant en scène et en lumière l'ar-chitecture de la ville de Saint-Flour. Il contribue égalementà sensibiliser la population locale, le jeune public et le visi-teur à l'architecture du Pays et au patrimoine local.

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Mark Kramer - 2005

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Sélection des artistes

Cette année, le premier jury, local, a eu à sélectionner une vingtaine de projets parmi les 84reçus. A partir de cette première sélection, et pour la première fois, un jury d'experts a choisi lessept meilleurs projets au regard de critères artistiques, techniques et financiers.

Jury local de présélection des artistes:André MAIGNE

Conseiller artistique de la ville pour Chemin d'Art, créateur du festival, président du jury.

Mireille VICARDPrésidente de la Société des Amis du Musée de la Haute-Auvergne (SAHMA),

vice-présidente de « La Passerelle ».Christophe GUILLEMARD

Professeur de dessin.Émilie VILLENEUVEProfesseur de dessin.

Céline LONGEVIALLEProfesseur des écoles.

Vincent LHERMArchitecte.

Jury régional de sélection des artistes:Jean-Charles VERGNE

Président du jury, directeur du Fonds Régional d'Art Contemporain (FRAC) Auvergne.

André MAIGNEConseiller artistique de la ville pour Chemin d'Art,

créateur du festival.Frédéric BOUGLÉ

Directeur du centre d'art contemporain « Le Creux de l'Enfer » à Thiers.

Brigitte LIABEUFConseillère Musées/Arts Plastiques, Conservatrice en chef du

patrimoine de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) Auvergne.

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Les artistes 2010

Aleksandra Lawicka-Cuper - « Case d'hommage » Pays d'origine: PologneLieu d'exposition: Pont Vieux, ville basse

« J'ai été très impressionnée par l'histoire de la Recluserie etde ses habitantes. J'ai donc tenté de comprendre ces évènements his-toriques. Le théocentrisme du Moyen-Âge a fortement imprimé dansl'esprit de la population le fait que toute action sur terre avait pourbut d'atteindre la vie éternelle. Pour les recluses, la seule manière d'yparvenir était de vivre en ascète, renoncer au bonheur, à ses procheset…être obéissante. Je me demande si ces recluses ont eu le choix?Ont-elles été murées? Ont-elles vécu de pain et d'eau jusqu'à leursderniers jours en implorant Dieu pour la protection de la ville? Pourmoi tout cela est épouvantable. Les idées moyenâgeuses de la virgi-nité et de la sexualité sont totalement à contre-courant des tempsmodernes.

J'aimerais me rapprocher des sacrifiées en créant un objet-es-pace tout blanc, transparent, plein de finesse, de légèreté, d'inno-cence et de pureté. Il est également assiégeant et tourmentant. Onpeut pénétrer à l'intérieur de cet objet et le sentir avec toute la sen-sibilité que l'on a en soi. Il contient un accent pénible et crépusculaire,un autel noir. C'est un cube noir dans une forme blanche ».

Federico CampanalePays d'origine: Pays-BasLieu d'exposition: Maison de Pays, ville basse

« Mon projet est de réaliser une vidéo sur les relations entrele passé culturel de Saint-Flour et son état actuel. Je m’intéresse dansma recherche aux histoires et commentaires des habitants du villageque je croise avec ma propre vision du paysage « urbain », médiévalde la ville. Les images montrent Saint-Flour en s’arrêtant sur des dé-tails, parfois abstraits, ainsi que sur des parcours et des lieux chargésen émotions et en souvenirs.La vidéo est accompagnée de plusieurs voix off, relatant les légendesdu pays, ainsi que les histoires et souvenirs personnels, créant ainsiun ensemble audiovisuel aux multiples associations et interpréta-tions. Une sorte de puits à mémoires où se mêlent passé, culture,lieux, histoires et émotions personnelles ».

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Hélène Magne - « Nature morte »Pays d'origine: FranceLieu d'exposition: passage des Agials, ville haute

« Nature morte est une bande son avec parole etchant, diffusée sous le passage couvert de la cour desAgials. C'est l'étymologie de «Agials», qui vient de coq,et l'ancienne proximité du passage couvert avec le mar-ché de la volaille qui m'ont inspiré cette pièce sonore.

La voix parlée raconte une histoire faite d'im-pressions et d'anecdotes, où les animaux de basse-coursont au service de l'art. Des artistes utilisent des ani-maux morts pour représenter la vie. Ils les peignentdans des natures mortes. Des écrivains se servent del'univers clos de la basse-cour pour en faire un petitthéâtre universel.

La voix chantée tente de tirer quelque chose de musical et de sensé à partir d'onomatopéesde volailles dans plusieurs langues. En allemand, le chant du coq est «Kikeriki», en anglais «Cock-a-doodle-doo», en espagnol «Quiquiriqui», en japonais «Kokekoko», en chinois «Co Co Co», «Chic-chirichi» en italien, «kuckeliku» en suédois, «Cucuriguuuu» en roumain, «Ake-e-ake-ake» enthaïlandais, et «Coucarékou» en russe.

De différents points de vue, des regards voient des images au travers, en transparence deces animaux organisés dans leur monde, pour parler du nôtre ».

Gwenaël Stamm - « Les oiseaux de passage »Pays d'origine: FranceLieu d'exposition: rue de Belloy, ville haute

« Les oiseaux de passage », une installation poé-tique qui met l’accent sur l’idée de promenade, de flâ-nerie et de passage propre à la visite et à la découverted’un lieu. Ces oiseaux, comme une image, attirerontnotre regard qui sera amené à reconnaître l’histoire etl’architecture de la ville autant que les symboles qu’ilsportent : rêverie romantique, messager, lien entre le cielet la terre, appartenance à un territoire, gardien,...

Gwenaël Stamm se situe aujourd’hui résolumentdans une pratique de l’installation qui met en œuvredes questions de repères et de territoire. Habitué du tra-vail in situ et des questions liées au paysage, il n’envi-sage pas aujourd’hui, de mettre en place un travail plastique sans réfléchir à l’endroit dans lequelil s’inscrit. Porter sa réflexion sur le lieu, constitue et induit une façon de l’appréhender et donc dele reconnaître. C’est alors l’occasion de mettre l’accent sur l’interaction, le dialogue ou l’échangequi peut naître de la mise en regard d’une œuvre face au lieu qui l’accueille. « Il me paraît indis-pensable de tenir compte de ce contexte (géographique, historique ou sociologique) ».

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Mark Baugh-SasakiPays d'origine: États-UnisLieu d'exposition: le Calvaire

« Dans mon travail, je juxtapose et incorpore des élémentsorganiques et des éléments issus de l'industrie. Ce procédé viseà démontrer la relation que nous avons, en tant qu'humains, avecla terre. Quand des personnes demandent « Qu'est ce que la na-ture? », la réponse est souvent caractérisée par des observationsvisuelles ou des jugements esthétiques. Rares sont ceux qui lavoient comme une force entourant toutes choses. En tant qu'hu-mains, nous utilisons des matériaux dérivés de la nature pourcréer notre propre environnement. Ce que nous créons devientpartie intégrante d'un cycle de transformation. Éventuellementnos constructions redeviennent un élément du paysage. Mon in-tention n'est pas de dire ce qu'il faut penser, mais de sensibiliserà notre environnement et au lien qui nous y relie.

Cette œuvre est inspirée par le lien qui unit la terre et laville de Saint-Flour. La forte activité volcanique de la région a crééde larges formations de basalte. Ces formations, qui sont aussiles os de ce paysage naturel, sont finalement devenues les os desmaisons, des murs, des rues et même des fondations de la ville.Ma sculpture explorera cette force de transformation, ou énergie,entourant Saint-Flour et son paysage environnant ».

Norbert Francis Attard - « Wittgenstein's ladder »Pays d'origine: MalteLieu d'exposition: remparts, Porte des roches

« Tout comme l'échelle métaphorique de Wittgenstein,cette échelle n'en est plus vraiment une puisqu'elle a cessé d'êtrepratique ou fonctionnelle. Comme une métaphore, elle a une si-gnification philosophique, psychologique et mystique. Histori-quement, pendant les sièges impliquant des fortifications, leséchelles pouvaient être utilisées pour escalader et franchir cesdéfenses. Rêver de monter ou descendre une échelle est une ré-flexion de notre état émotionnel, représentant les différents ni-veaux de conscience de l'homme et de son aspect divin.L'histoire biblique de l'échelle de Jacob est le symbole de la com-munication entre ce monde et le domaine spirituel. Par consé-quent, une échelle symbolise le changement qui est toujoursune part de notre vie ».

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Olga Karpinsky - « Vierges noires »Pays d'origine: FranceLieu d'exposition: cour de l’Hôtel de Ville, ville haute

« Ma proposition fait référence aux présences mys-térieuses des Vierges Noires en Auvergne. Une série de por-traits de jeunes filles d’aujourd’hui et plus précisément deSanfloraines sera installée en hauteur dans la cour de la Mai-rie.

Ces portraits « déplacés » par une mise en scène deces jeunes filles en costume évoquent une iconographie re-ligieuse. Les photos présentées en « négatif » telles desimages inversées, sont imprimées sur de la toile qui laissejouer la lumière en transparence. Ce processus, qui inversele principe de la photographie où le positif est habituelle-ment le résultat, renforce l’aspect fantomatique de ces ap-paritions et permet de restituer l’idée de l’empreinte.

En invoquant ainsi la fonction première de l’Icônequi est de conserver la vérité originelle, l’Image Vraie, non-faite de la main de l’homme, celle de l’empreinte (Le Man-dylion, empreinte du visage du Christ sur une étoffe), jesouhaite questionner aujourd’hui notre propre rapport à lareprésentation et au pouvoir des images dans une sociétéqui en est saturée ».

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Programme du festival 2010Chemin d'Art, festival d'Art contemporain

du 10 juillet au 29 août 2010

Depuis plus de quinze ans, le festival « Chemin d’art » affirme sa place originale dans le pay-sage de l’art contemporain en France. En provenance du monde entier, les artistes s’installent enrésidence et créent sur place, durant les quinze jours qui précèdent l’ouverture de la rencontre, desœuvres inédites dans des lieux emblématiques de Saint-Flour.

Vernissage Chemin d'Art 2010Samedi 10 juillet – 15h30Deux lieux de rendez-vous : – Les Allées Georges Pompidou à 15h30

– Le Pont Vieux, en ville basse, à 15h45

Le vernissage se fera en présence des artistes. Le public sera convié à découvrir l'ensembledes œuvres de l'édition 2010. Pour faciliter le déplacement, deux autocars assureront gratuitementle transport des personnes qui le souhaitent. Le public, les personnalités politiques et du mondede l'art se retrouveront ensuite dans la cour de la mairie. Le parcours devrait prendre fin aux alen-tours de 17h00. Un vin d'honneur sera offert par la municipalité de Saint-Flour et le centre culturel« La Passerelle ».

Le retour en autocar sera assuré pour les personnes ayant commencé le circuit en ville basse.

Pauses contemporaines Dimanche 11 juillet Salle des Jacobins15h – L'avant-garde russe par Mélodie Couret

Cinéma – L'enfer d'Henri Georges ClouzotDimanche 11 juillet – 17hCinéma « Le Delta »Tarif unique 3€

Documentaire de Serge Bomberg et Ruxandra Medrea. Avec SergeReggiani, Romy Schneider, Bérénice Béjo, Jacques Gamblin. 1H34. 2009

Avec la participation de Fred Le Falher, illustrateur, professeur d'artsappliqués au lycée de la communication St Géraud à Aurillac, qui inter-viendra après la séance pour une présentation de l'Art cinétique et du tra-vail de Clouzot en écho à la recherche artistique visuelle et sonore desannées 60.

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Synopsis : En 1964, Henri-Georges Clouzot choisit Romy Schneider, 26 ans, et Serge Reg-giani, 42 ans, pour être les vedettes de « L'Enfer ». Un projet énigmatique et insolite, un budget il-limité, un film qui devait être un "événement" cinématographique à sa sortie. Mais après 3 semainesde tournage, le drame: le projet est interrompu, et les images que l'on disait "incroyables" ne serontjamais dévoilées.Ces images, oubliées depuis un demi-siècle, ont été retrouvées et elles sont plus époustouflantesque la légende ne l'avait prédit. Elles racontent un film unique, la folie et la jalousie filmées en ca-méra subjective, l'histoire d'un tournage maudit et celle d'Henri-Georges Clouzot qui avait laissélibre cours à son génie de cinéaste.Jamais Romy n'a été aussi belle et hypnotique. Jamais un auteur n'aura été aussi proche et fusionnelavec le héros qu'il a inventé. Serge Bromberg et Ruxandra Medrea réussissent ici une "recomposi-tion" de l'oeuvre disparue, créant un nouveau film qui raconte l'histoire de ce naufrage magnifiqueet qui permet au projet d'exister enfin.

Pauses contemporainesLundi 12 juilletSalle des Jacobins10h – Le cinéma expressionniste allemand par Anne Cornet11h – La place des mangas dans la culture japonaise par Diane Nangeronie

Accompagnement à la lecture des œuvres de Chemin d'Art 2010Lundi 12 juillet – 15hDépart de l'office de tourisme, place d'Armes, ville haute

Pour tous ceux qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas faire cette visite guidée, des audioguides seront à disposition à l'office de tourisme pendant toute la durée du festival. Ce parcoursoffre, en outre, à chacun l'occasion de visiter Saint-Flour à son rythme

Le blues du jardinLundi 12 juillet – 21hKiosque à musique, Allées Georges Pompidou, ville hauteEn partenariat avec l’association Lou Erinyes

Ce spectacle déambulatoire, dont les textes sont deClaude Duneton, est interprété par Catherine Merle - violoniste,soprano lyrique et comédienne - et Sandrine Monlezun - chan-teuse et lauréate du 1er prix de chant traditionnel solo auconcours international de Dobrich en Bulgarie en 2005. Ensem-ble, elles ont conçu un spectacle original mêlant musique etthéâtre. Le troisième personnage de la pièce n'est autre que lejardin lui-même. Cette mise en scène atypique nous fait bascu-ler dans un univers surprenant où notre imagination et nosémotions peuvent vagabonder à leur guise.

Laissez-vous conter l'érotisme des jardins au cours decette promenade poétique.

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Cinéma – Louise Bourgeois, l'araignée, la maitresse et la mandarine Jeudi 15 juillet – 21hCinéma « Le Delta »Tarif unique 3€

Documentaire de Amei Wallach et Marion Cajori. Avec Louise Bourgeois,Pandora TabatabaiAsbaghi. 1H39. 2009

Synopsis : une incursion dans l'univers de Louise Bour-geois, dont l'œuvre protéiforme traverse les 20ème et 21ème siè-cles. Louise Bourgeois se consacre à la sculpture depuis 1949. Ellea côtoyé les principaux mouvements artistiques, tout en préser-vant farouchement son indépendance d'esprit, et sa manière in-croyablement inventive et troublante. En 1982, à l'âge de 71 ans,elle devient la première femme à être honorée d'une rétrospec-tive au MoMA, à New York. L'artiste lève le voile sur ses secretsd'enfance, source de ses traumatismes, qui se reflètent dans sessculptures et ses installations, dont la caméra explore la trou-blante magie.

Expositions dans la villeMédiathèque, cinéma, gare SNCF

Les artistes en herbe du Pays de Saint-Flour vous proposent de découvrir leur œuvres. L'an-née dernière déjà, leurs travaux rigoureusement sélectionnés, avaient été disséminés en ville. Faisons le pari que cette année encore leurs créations vous surprennent.

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Contacts

Production et organisation généraleOffice culturel et d'animation La Passerelle

04 71 60 75 [email protected]

Direction Artistique du FestivalAndré MAIGNE0 6 89 93 06 26

[email protected]://pagesperso-orange.fr/andre.maigne/chemindart/ca.htm

Office de tourisme du Pays de Saint-Flour04 71 60 22 50

www.saint-flour.com

Label Pays d'art et d'histoireCommunauté de Communes du Pays de Saint-Flour

04 71 60 56 88 [email protected]

www.cc-paysdesaint-flour.fr

SAMHA (Société des Amis du Musée de la Haute-Auvergne)04 71 20 64 9406 01 82 81 13

Service évènementiel de la Mairie de Saint-Flour04 71 60 68 43

[email protected]

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