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Challenge n°9 - Juillet 2006 Le palmarès du challenge 1. Atorgael 2. Hellspawn 3. Baal-Moloch 4. Maitre de la foi Théopylas 5. Galahad

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Challenge n°9 - Juillet 2006 Le palmarès du challenge Atorgael Je sais qu'il te tardait d'avoir de mes nouvelles, mais j'étais trop occupé ces dernier mois pour t'en donner. Moi et tous mes cousins nous passons tout notre temps à faire des chasses et nous avons mis au point plein de nouveaux schémas. Chère maman ruche

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Challenge n°9 - Juillet 2006

Le palmarès du challenge

1. Atorgael 2. Hellspawn 3. Baal-Moloch 4. Maitre de la foi Théopylas 5. Galahad

Atorgael

Chère maman ruche

Je t'envoie ce message depuis Médusa V où je m'amuse beaucoup.

Je sais qu'il te tardait d'avoir de mes nouvelles, mais j'étais trop occupé ces dernier mois pour t'en donner. Moi et tous mes cousins nous passons tout notre temps à faire des chasses et nous avons mis au point plein de nouveaux schémas.

Cette petite planète est formidable, je ne pensais pas y trouver autant de proies, il y a de tout, des molles, des craquantes des croustillantes et même des très dures. Ces dernières ne sont pas mes préférées mais au moins la chasse dure plus longtemps.

Je sais que tu t'inquiètes un peu pour nous, mais nous sommes très prudents et nous chassons comme nos gènes nous le disent et en suivant bien les instructions du Prince. Il est d'ailleurs très content de nous, car nous chassons bien comme il faut et nous lui rabattons plein de proies droit sur ses canons. Je crois qu'il s'amuse bien lui aussi.

Hier nous sommes tombés sur un groupe de proies molles et craquantes. Elles se battaient contre des proies croustillantes.

Elles ne nous ont pas senti arriver et nous leur sommes tombés dessus de tous les côtés.

Pendant que Johan, Jenny, Gehan et Jeanne s'occupaient des croustillantes, je me suis chargé des proies molles et craquantes.

C'était trop facile, elles étaient presque toutes dans des sortes de galeries à ciel ouvert, il m'a suffit de remonter trois ou quatre de ces galeries pour provoquer la panique générale et envoyer les fuyards vers le prince et ses suivants.

Il n'y a eu que les proies craquantes qui ont essayé de résister un peu, mais mes crocs et mes griffes sont vraiment supers car j'ai pu toutes les découper presque aussi facilement que les proies molles. Je n'ai été touché qu'une seule fois par une de ces proies qui avait une longue griffe toute brillante.

Je l'ai découpé en quatre tellement j'étais en colère, bien fait pour elle.

Bref, un très bon moment comme j'aimerai en passer encore plein.

Le Prince a dit que nous allions bientôt rentrer pourtant, c'est dommage.

Je serai très content de te revoir bien sûr, mais je voudrais bien chasser encore un peu, Jenny a dit que je ne suis pas capable de faire la même chose que ce que j'ai

fait dans les galeries avec des proies croustillantes. Moi je suis sûr que le peux et je voudrais bien rester assez longtemps pour lui prouver.

En tout cas si tu viens nous chercher, fais très attention car il y a de gros orages dans le ciel tout autour de Médusa, ils sont si forts que je ressens parfois des ondes d'énergie courir sur ma carapace au plus forts des tempêtes, ça me fait tout bizarre.

En attendant de te voir je te fais de grosses morsures bien acides.

Hector, ton lictor qui t'adore.

• très amusant et bien écrit. ça mériterait une suite. • Excellent! Un point de vue rarement employé, un style

humoristique rare ici, qui m'empêche hélas de te mettre le maximum en fluff… Quelques errements en

ponctuation, aussi, mais du reste, vraiment très bon . • 2 fautes d'ortho. Original, quoique… pas vraiment dans

son thème mais dans son traîtement. Le lictor qui écrit comme un gamin, ça le fait bien!

• Un bon moment d'humour… Pas fluff du tout mais j'ai mis 10 quand même pour noter mon taux d'hilarité/originalité exacerbée !!!

• très bon texte, bien construit et original • Court, précis, efficace, original et humoristique. On va

dire que tout est là. J'ai vraiment apprécié le traitement du sujet. L'ambiance 'colonie de vacances' est tout simplement géniale.

• très bonne cette idée !

Hellspawn

Ma tendre Sarah,

Sans doute ne recevras-tu jamais cette lettre. Sans doute, même, ne te douteras-tu jamais que tu fus la dernière personne à laquelle je pensai avant de quitter cette vie. Mais pourtant, Sarah, mon cœur, ici, en ces heures sombres, n’appelle que toi, ton âme si pure et ton corps gracile. Pourquoi écrire si j’ai la certitude que tu ne pourras me lire ? Sans doute parce que j’imagine pouvoir trouver un exutoire en la rédaction de cette missive. Un funeste destin m’a tendu les bras et emmené loin des tiens à la conquête d’une gloriole aussi vaine qu’insensée. Et bientôt, ces mêmes bras me broieront avec tant d’autres au nom de la fatalité.

Je suis sur Médusa V. Médusa V, la prospère. Cette planète sur laquelle ma carrière devait prendre son envol tant les gens riches d’ici semblaient avoir soif de mes services. Elle nous fut toujours présentée comme une planète industrielle à l’avenir florissant mais la vérité en ces jours maudits est toute autre, mon aimée. Que feraient donc ces pauvres bougres des précieux livres de collection que je comptais leur vendre et des mots d’esprits que je comptais leur servir alors que les seuls ouvrages qui fassent l’unanimité ici semblent être le mode d’emploi du fusil laser et celui du bolter ?

Oui, mon amour, cette planète entière est en guerre. Il est dit qu’ici devait converger tout ce que l’Impérium

compte comme ennemis : des impitoyables orkoïdes aux terrifiants nécrons.

Mais ici, dans le quartier où je me cache depuis quelques jours déjà, ce sont les forces de la Ruine qui se déversent dans les rues. Des êtres difformes et à la force démesurée. Oh, par l’Empereur, Sarah, tu n’imagines pas à quel point leurs faciès rongés par le Chaos sont effroyables, comme s’ils étaient les reflets de tous les actes sacrilèges qu’ils commirent par le passé. Aucune légende, aucune histoire à leur sujet que nous lûmes ensemble pour nous effrayer au coin du feu sur notre bonne vieille Syliha II n’esquisse le centième de l’horreur que leur simple vue provoque. Ce sont des monstres, Sarah. D’ignobles monstres, des abominations qui marchent sur la ville au pas lent et méthodique du géant qui se sait en territoire conquis d’avance. On ne leur fait pas la guerre, Sarah. Non, on ne peut leur faire la guerre. On se limite à leur faire face et à attendre notre heure.

Oui, je dis bien « on ». Même moi, le pacifiste par excellence, face à ces créatures sacrilèges, je ne pus m’empêcher de prendre les armes. Qu’il me fut difficile d’empoigner assez fermement le fusil que me confia le sergent vostroyen pour ne pas le laisser choir. Ma main tremblait, comme agitée de spasmes incontrôlables, lorsque je le serrai contre moi. L’officier me lança un regard noir et me demanda si j’avais reçu la moindre éducation militaire durant ma vie. Je fus dans l’obligation de lui dire la vérité. Cet homme, ce héros, me toisa sévèrement, lentement… pour la première fois, mes

beaux atours de gosse de riche me semblèrent le plus ridicule des déguisements… il soupira et lança dans un souffle ; « Pas de soucis, gamin. Si tu survis à cette journée, on pourra considérer que tu en as reçu une ! ». Si je « survivais », Sarah ! Nous en étions là. Nous ne parlions pas de victoire mais de survie. Ce jour-là, dans les restes de l’ambassade où nous avions trouvé refuge, je vis mourir des dizaines d’hommes. Ma lâcheté me tint loin des regards ennemis et me sauva la vie. Il me faut l’avouer : j’ai vu tomber un grand nombre de mes compagnons d’infortune sans réagir. Je me hais d’avoir agi ainsi.

La troupe de Vostroyens qui nous protégeait (ou protégeaint-ils juste le symbole que restait ce bâtiment ?) parvint à contenir plusieurs assauts des forces du Néant mais quantité d’entre eux et quantité de civils ralliés à eux périrent pour ce faire.

Quant à moi, terré dans les décombres, une fois le massacre achevé après chaque coup de butoir des ennemis, je vomissais sang et tripes à l’abri des yeux et des oreilles de mes semblables. Un couard, Sarah. Cet homme que tu admiras n’était qu’un enfant face à ces Gardes Impériaux rustres et vulgaires qu’il aurait méprisé quinze jours plus tôt.

Les voies de l’Empereur devaient être impénétrables, mon adorée, car c’est au plus profond de ces moroses méditations, alors que je considérais ma mort future comme inexorable, alors que je la voyais proche, violente et irrévocable que je compris. Je compris ce qui faisait

tenir ces hommes. Ce sentiment de nécessaire dignité dans la vie comme dans la mort. Je ne mourrais pas en lâche. C’était décidé. Plutôt me battre. Le combat trouvait justification ici.

Je sortis de mon trou, haletant, gorgé d’une sensation de vie plus forte que dans la plus passionnée de nos étreintes. Je sortis de mon trou et me précipitai à l’extérieur de l’ambassade, allant jusqu’à bousculer un sergent vostroyen qui se tenait planté à proximité de ma cachette et qui se prit à rire en me voyant agir ainsi. Dehors, quelques gardes tenaient tant bien que mal leurs positions face aux frappes sournoises d’innombrables cultistes fanatiques. Je me ruai sur le premier qui franchit nos barricades et lui broyai le nez d’un coup de crosse de mon arme. L’hérétique s’effondra de notre côté et deux autres civils l’achevèrent avec toute la violence d’une frustration contenue. Un troisième, à mes côtés abattait des fanatiques avec une précision qui confinait au miracle lorsque son arme cessa de fonctionner pour je ne sais quelle raison. Sans mot dire et sans réfléchir, je détachai ma baïonnette, la pris entre les dents et lui jetai mon fusil qui fit bientôt des merveilles entre ses mains : il le méritait plus que moi ! Et on a tenu bon, Sarah. Plus de quatre heures. Plus de quatre heures passées à viser des têtes et à en dévisser d’autres. J’ai, ce jour-là, égorgé plus d’ennemis que j’ai égratigné d’auteurs célèbres tout au long de ma vie. Lorsque le calme tomba, ce n’était encore qu’une trêve…

Fourbus, harassés, nous accueillîmes la relève avec un plaisir non feint.

Le plus haut gradé survivant de nos protecteurs nous réunit tous dans le grand salon de l’Ambassade, une pièce richement décorée, spécialement renforcée et destinée à accueillir d’importantes réunions commerciales ou diplomatiques. Il s’y tint une assemblée qui me troubla énormément… Cet homme galvanisait ses troupes avec véhémence et nous exhortait à reprendre le combat de plus belle dès notre prochain tour de garde. Il était charismatique, éloquent et parfaitement convaincant mais je me sentais pourtant de plus en plus réticent à l’idée saugrenue de livrer mon corps fragile en cible à ces monstres… Cinq minutes auparavant, je me conduisais en héros et dans ce salon, le poltron revenait en moi à la vitesse d’un cheval au galop. C’était à n’y rien comprendre. Et pourtant, je compris. Je ne compris que trop vite et trop bien…

En sortant du salon, nous étions plusieurs parmi les civils à avoir l’air hébétés. Un étrange sentiment nous envahissait… comme lorsque l’on sort péniblement d’un songe trop réaliste. Et c’est alors que nous le vîmes, au beau milieu du hall d’entrée, ce petit officier anodin que j’avais bousculé auparavant dans la journée et que mon empressement à me faire trucider semblait amuser. Il se tenait dans le hall au-dessus d’un corps inerte couché face contre terre et semblait prendre un plaisir rageur à lui enfoncer à maintes reprises son poignard entre les omoplates. Par tous les Saints Hommes qui gardent l’Empire, Sarah, je crois que nous comprîmes tous à ce moment ce qui se passait mais aucun de nous ne semblait prêt à l’accepter

avant que cela ne devienne une évidence. Et l’évidence se dévoila au grand jour lorsque ce jeune sergent se redressa, le visage maculé de sang et qu’il se lissa les cheveux en les mêlant à des morceaux de chair humaine. L’évidence devint hurlante lorsque l’on vit les renégats entrer par la grande porte sans que l’officier réagisse. L’évidence nous brûla les yeux lorsque nous les posâmes sur le cadavre à ses pieds et que nous lui reconnûmes un uniforme de la Garde. L’évidence nous explosa au visage lorsque, arrachant les boutons de sa livrée, le jeune garde dévoila, sur son torse malingre, un talisman auréolé de vapeurs rougeâtres. Le signe de Khorne, la marque des buveurs de sang ! Tous les hommes et toutes les femmes à proximité de l’artefact et de son porteur furent alors pris d’une rage frénétique et se ruèrent les uns sur les autres, sans aucune distinction de camp. Amis et ennemis s’entretuaient à même le sol de marbre de l’édifice.

Six. Nous ne sommes plus que six, retranchés dans le grand salon. Et je t’arracherai la matrice de mes mains pour en faire un festin. Nous étions huit à rabattre les lourdes portes blindées de cette salle de réunion derrière nous mais une jeune femme devenue hystérique parut suspecte à un des deux soldats qui faisaient partie du nombre. Il lui logea un bolt dans le cœur. Pris de panique, les yeux noyés dans un océan de détresse, il retourna ensuite l’arme vers lui et pressa la gâchette dès que le canon fut en contact avec son menton. L’aigle impérial ornant le manteau de cheminée piétine actuellement l’une ou l’autre de ses cervicales et les

restes agglutinés de bouts de chair qui semblent avoir fait partie de sa mâchoire inférieure.

Crève, sale garce. Tu m’as abandonné à venir seul ici, hein ? Je n’ai aucune idée du temps que tiendra cette porte. Aucune idée quant à mes chances de survie qui doivent approcher du néant. Aucune idée de ce que j’ai bien pu venir foutre ici au lieu de rester au chaud, sur notre planète paisible, au creux de notre lit, à te faire cet enfant que je t’ai toujours refusé ou à arracher tes yeux, ta langue et tes cheveux. Cette lettre restera sans doute sans suite. Bientôt, nous mourrons. Que ce soit de faim, emmurés vivants volontaires. Que ce soit parce que nous nous seront entredévorés comme des bêtes. Ou plus probablement parce que la porte aura cédé. Et toi tu restes là en sécurité jusqu’à ce que je vienne bouffer tes tripailles de vieille vache reproductrice. Ils n’abandonneront pas. Les sujets dans le rayon d’action du talisman ne pourront que vouloir à tout prix payer leur dû au dieu du sang en lui offrant quantité de crânes et j’y ajouterai le tien. Sans doute nos crânes. Mais ils ne m’auront pas aussi facilement que moi je pourrais t’avoir. Qu’importe si je meurs dans le combat, j’en emporterai avec moi. Et peu importe à Khorne d’où vient le sang tant qu’il coule à flots.

Oh non. Qu’ai-je écrit ? Je me suis relu. Ma hargne. Colère. Tout revient. Je perds le contrôle. Oh, pardon, mon aimkkkkj sale truie, crève, crève. Il approche. Avec le symbole.

Sarah, je dois encore t’avouer par écrit, tant qu’il me reste assez de raison, ce que je n’ai jamais osé te dire: je t’a^im-,km ; t’aurai, sale garce et je boufferai tes boyaux et j’arracherai ta matrice pour m’en faire un masque de mort.

Du sang pour mon MAÎTRE.

• très belle prose décidément. j'aime vraiment la chute. • Magnifique. Je n'ai pratiquement rien à redire, et si je te

met un 8 et trois 10, c'est pour quelques détails de très peu d'importance en fluff.

• AAAAAAAAAAAAAAAAAArgh! Je me suis retrouvé une faute de conjugaison. Je me hais! ;)

• Une faute : “les civils à avoir l’air hébétés”. Quelle maitrise, ce fut un excellent moment que de te lire encore une fois.

• encore une fois un récit mené de main de maître mais avec moins 'd'âme' que les derniers… Un excellent moment néanmoins…

• L'ambiance qui transpire de ces quelques lignes est d'un malsain ! Bravo pour avoir réussi à faire transparaitre une telle atmosphère. Un petit bémol, on a pas l'impression que ce soit une lettre.

• Pas en forme mon cher spawn ce coup-ci. Ceci dis ton style et ta maîtrise du français (logique) on rattraper tout ça !

Baal-Moloch

Chers parents,

Je m'empresse de vous écrire quelques lignes pour vous donner de mes nouvelles, bien que je ne sache pas si vous avez déjà reçu mes précédentes lettres.

Tout d’abord, j'ai bien reçu votre courrier ainsi que le petit colis. Je vous en remercie. Les biscuits de maman et vos mots d’encouragements m’ont réchauffé le corps et l’esprit. Je me porte bien (malgré quelques coups de soleil) et j’espère qu’il en est de même pour vous tous.

…[passage censuré par le Departmento Munitorum]…

Vous me manquez énormément, mais le fait de savoir que je suis porteur de tous vos espoirs et d’être promis à un grand avenir me réconfortent beaucoup. Je suis empli de fierté lorsque je pense à ce que l’Empereur-Dieu attend de moi. La gloire est maintenant à portée de main.

Ces dix dernières semaines de manœuvres et d’entraînements ont parfois été éprouvantes. Néanmoins, c’est un passage obligatoire si nous voulons vraiment être efficaces lors de la campagne que nous préparons pour dispenser Sa lumière.

Pour répondre à tante Femke, nous ne mourrons pas de faim et mangeons même trois fois par jour ! Ça ne vaut évidemment pas ses délicieux plats. D’ailleurs, l’un de

mes camarades a trouvé l’autre fois dans sa gamelle un …[passage censuré par le Departmento Munitorum]… J’en profite pour saluer et féliciter cousin Maurik pour son intégration au sein de l’Ecclésiarchie.

Vous serez content d’apprendre que j’ai fini premier de ma promotion. Le Sergent-Instructeur a particulièrement loué mes connaissances et mes mises en application du Tactica Imperium. Mes compagnons m’ont porté sur leurs épaules pour fêter l’événement.

Rolfe, l’ami dont je vous ai déjà parlé, a quant à lui remporté le concours de tir organisé entre les différents régiments de cadets. Lors d’une très belle cérémonie, le Colonel lui a remis une jolie montre-gousset d’argent frappée de l’insigne de la compagnie. Je suis pour ma part arrivé onzième à cette épreuve.

Je suis très excité car demain nous embarquons pour …[passage censuré par le Departmento Munitorum]… et les hérétiques connaîtrons notre juste courroux.

Pour des raisons de sécurité, vous y imaginez bien que je ne puisse vous en dire plus. Pourtant, apprenez que les calculus logis du Haut Commandement nous donne vainqueur à 97,3%. Vous constatez donc qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour moi.

Nous avons quartier-libre aujourd’hui. Les copains et moi avons prévu cet après-midi de célébrer notre future victoire. J’envisage de me faire tatouer une Aquila et le

symbole de la Garde Impériale sur l’épaule. Je vous en dirais bientôt plus.

Je vous embrasse tous très fort. Dîtes à Heike que je l’aime.

Votre fils dévoué, Ronan Johanson

• Tu as ta moyenne partout, entre 7 et 10, à cause de quelques détails, et du fait que l'action ne se passe pas sur Medusa, ce qui m'a un peu déçu

• “vous y imaginez bien que je ne puisse vous en dire plus”? Que fait ici cet “Y”? Houlà, c'était pas pour rire, quand tu parlais d'un manque 'inspiration, hein? 2 fautes d'ortho.!

• Ce qui ce fait de plus classique dans l'exercice mais c'est ici tellement bien maitrisé qu'on aurait aimé en voir plus.

• Un bon récit un peu court et en deçà de ton niveau habituel mais nous savons tout les deux pourquoi…

• Traitement attendu du sujet mais très bien traité.

MFT

Ma bien aimée Laetitia.

Je suis bien arrivé à la guerre, Médusa V est une jolie planète. On a voyagé la compagnie et moi à bord du « Glorious Fist », un croiseur de classe Lunar. Et déjà pendant le trajet, on en a vue de drôles ! D’abord, le Navigator a bien failli devenir fou en traversant les rapides de la Fronde du Diable. On l’entendait hurler jusqu’aux ponts inférieurs à tel point l’effort pour maintenir dans ces rapides Warp le « Glorious Fist » était grand. L’inquisiteur Von Leister et le commissaire Elenkov ont passé une semaine à monter personnellement la garde devant sa cabine, au cas ou il aurait été souillé par l’Immaterium !

Et puis, à peine sortis de la passe, on a été attaqué par un vaisseau Ork. C’était dantesque, ça tirait dans tous les sens, avec un bruit du tonnerre de l’Empereur ! On voyait passer des rayons bleus, verts, des boules de plasma incandescentes…c’était vachement impressionnant ! Au bout d’un moment les chasseurs Orks ont rencontrés nos Thunderbolts, et on a vu des traînées de feu, des explosions, des milliers de traçantes et de fins tirs de lasers éblouirent l’espace. Finalement un tir de notre canon nova a mis en pièce le navire ennemi. D’ailleurs ça m’a bien fait marrer, ça secouait déjà sacrément, et des tas de types ont dégobillés un peu partout…mon copain Klaus a été chargé avec d’autres, de nettoyer, et il courait porter un seau plein quand le canon nova s’est mis à tirer

: il a fait un grand bond et plof ! la tête la première dans le seau ! Autant te dire que son savon réglementaire et le mien n’ont pas été suffisants pour faire partir entièrement l’odeur !

Enfin bref…

On a fini par débarquer sur l’Astroport Deimos, et on a été expédié avec tout le matériel, les chars, l’artillerie et tout vers un endroit du nom de « La Mission ». En fait, comme son nom ne l’indique pas, c’est une immense raffinerie.

J’étais de l’arrière garde, avec le lieutenant Loos, et l’Inquisiteur Von Leister. On avait avec nous quelques Leman Russ et des Chimères. Un vieux Hellhound tout défoncé ouvrait la marche, et puis on avait nos Basliks et une Chimère de queue qui terminait le convoi.

Le paysage était somme toute très joli. On a fait étape dans une grande exploitation agricole, où l’on nous a fournit de quoi nous ravitailler. Juste pour exciter ta jalousie, le proprio avait trois filles ravissantes, dont une tout particulièrement qui avait l’air d’avoir vraiment envie de se taper un mec en uniforme. J’aurai peut être tenté ma chance mais le lieutenant se l’ai faite avant…Foutu galonné. En tous cas il a eu l’air d’y avoir pris du bon temps, il était le dernier à revenir dans son char…

Alors on est reparti, on a continué de traverser cette campagne charmante. Le soir tombait et on a bivouaqué à

Kolpos, une petite localité située sur l’axe Welch/Lotringart. D’ailleurs c’est dingue comme cette route est empruntée, j’ai franchement mal dormi à tel point ça roulait. En plus, en toute honnêteté, les défenses anti-aériennes ne m’ont pas l’air suffisantes pour contenir un raid de types bien décidés…enfin je laisse cet aspect à nos brillants stratèges du haut commandement.

Finalement, on est arrivé à « La Mission » vers 18h le lendemain. On y a retrouvé le reste de la compagnie, et moi j’y ai retrouvé Klaus. Il puait encore un peu, mais bon ça ne se sentait plus vraiment avec toutes les odeurs qui remontent de cette raffinerie…on a rigolé sur le fait que son lieutenant aussi s’était tapé la fille. Décidément ça a du bon d’être galonné dans cette foutue Garde !

Le temps de prendre nos quartiers, de s’installer, de planquer l’artillerie et notre DCA, une bonne journée était passée. Et bien sûr, il a fallu que l’on nous envoie mon peloton et moi en reconnaissance avancée pour installer un poste d’observation dans les ruines d’un monastère à plusieurs kilomètres d’ici. Le pied…surtout qu’on venait juste de tout installer dans un petit coin tranquille. Je sais pas quel est l’andouille qui a eu cette idée remarquable mais en tous cas y’a des coups de bottes qui se perdent… Evidemment la carte était inutile à tel point les bombardements autour de la raffinerie avait changer la physionomie du paysage. On a quand même fini par arriver sur l’objectif. On avait nos trois chimères, un Leman Russ d’ancien modèle et puis nos armes lourdes : lasers, bolters lourds et mortiers. Pour faire

simple, toi qui n’y connaît rien : solidement retranché, on avait de quoi faire face à une grosse attaque.

Le lendemain matin, le réveil a été plutôt brutal. Non pas que l’ennemi nous tombait dessus, mais quelqu’un a hurlé. Tout le monde s’est précipité pour voir de quoi il s’agissait. Personnellement j’aurai préféré ne jamais voir ça. Trois de nos gars avaient été ignominieusement massacré. L’un était pendu avec ses tripes, le sexe horriblement mutilé, le second avait une tête défigurée, et était crucifié à l’envers sur le mur. Sa langue avait été arrachée et coupée en deux morceaux qui lui ressortaient par les oreilles. Le dernier avait été écartelé, complètement mis en pièce par une créature d’une force surhumaine qui avait quand même pris le soin de lui ouvrir le crâne et de répandre son cerveau tout autour de lui. Une vision d’horreur. Mais le pire de tout était que nous n’avions rien entendu. Cela tenait du surnaturel ! Le lieutenant a aussitôt ordonné de purger le lieu avec notre lance-flamme lourd, et il a lancé une recherche approfondie.

Ce n’est qu’en fin d’après-midi que j’ai découvert la trappe. Cette grande dalle en marbre allait provoquer les pires moments de ma vie. Loos l’a fait sauté à coup de fuseur, et a pris 10 hommes avec lui. Evidemment, ma radio et moi, fallait qu’on en soit… c’était impressionnant. Nous avons commencé à marcher le long d’une galerie gothique longue mais basse, nous étions obligé de nous casser en deux pour passer. Impossible de dire qui a bien pu creuser cette galerie. On a progressé comme ça pendant une quinzaine de minutes. Il faisait

tellement sombre que les seules lueurs perceptibles venaient soit de la lampe torche du lieutenant soit du lance-plasma de Karel. Et puis d’un coup nous sommes tombés sur une immense salle dont la voûte devait bien culminer à trente mètres de hauteur. C’était tout bonnement hallucinant. Des statues démoniaques ornaient des niches gothiques tout au long du mur circulaire. Un autel impie était érigé au milieu, et trois cœurs humains étaient empalés sur des pieux au fond de la pièce, eux-mêmes plantés dans un empilement de crânes humains. Loos a tout de suite réagi. Il a ordonné à Polkovskin de faire sauter l’autel et tout le reste avec ses explosifs, et nous lui avons tous donnés nos grenades antichars, puis avons commencé à sécuriser le périmètre. Je n’étais pas rassuré, et encore moins quand Polkovskin a pris feu sur place, après avoir pénétré un cercle autour de l’autel. J’ai demandé l’autorisation à Loos de prévenir l’Inquisiteur Von Leister, mais il a failli me faire sauter la cervelle en me traitant de lâche. Il était visiblement profondément stressé. Soudain, Esquillan a hurlé, alors qu’une épée d’or le transperçait de part en part. Trois démons rouges ont surgis de nulle part, porteurs d’une armure d’airain. On a tous ouvert le feu, et j’ai été très surpris de voir mon tir jeter à terre l’un deux. Le deuxième à fait un trou dans Klostop puis l’a démembré à main nue, mais Loos lui a balancé une grenade frag dans la gueule pendant que la créature le chargeait en hurlant. Le dernier a éclaté la tête de Rynnek, et il s’élançait sur moi lorsqu’une boule de plasma l’a fait explosé.

Mais nous n’étions pas au bout de nos peines. Alors que le lieutenant nous félicitait, quelqu’un a appelé en désignant l’autel du doigt. Celui-ci était secoué comme par un séisme, puis s’est mis à s’envoler en tournoyant dans les airs pendant que l’essence vitale des trois démons que nous venions de combattre était aspirée à une vitesse folle par le puis qu’avait découvert l’autel. Et une explosion de lumière nous a tous projetés contre les murs. J’étais aveugle, mais j’ai finalement réussi à ouvrir les yeux, et j’ai vu, l’Empereur me protège, j’ai vu un énorme démon bien plus grand que les précédents. Immense, bestial, ensanglanté, il portait une gigantesque épée, qui resplendissait d’un rouge malsain sur les murs de la pièce. Nous nous sommes tous mis à tirer, mais tu parles, nos supers fusils lasers ne pouvaient rien lui faire…il a embroché McKul avec son épée, pendant qu’il écrasait avec un sabot le pauvre Spino. Nous avons malgré tout continué à le cribler de tir, et je commençais à drôlement paniquer. Je devais pas être le seul, à en juger par les tirs de plasma frénétique de Karel. Celui-ci a réussit à arracher un cri de douleur au démon quand il lui a coupé la main, faisant chuter l’épée. Mais ma joie fût de courte durée, j’ai entendu une explosion et des morceaux de chairs humaines calcinés se sont mis à pleuvoir, signe que Karel avait trop abusé du lance-plasma. Et je sût que le combat ne pourrait jamais être gagné quand le démon attrapa Carpenter, et le dévora affreusement, faisant peu à peu repousser sa main.

Absorbé par la scène, j’ai vaguement entendu mon lieutenant me crier de remonter à la surface le plus vite possible et de prévenir Von Leister. Mon instinct de

survie n’attendit pas que j’eusse fini de traduire la phrase, j’ai commencé à remonter l’escalier, jetant un coup d’œil en arrière une dernière fois. Loos venait d’absorber un truc, impossible de te dire quoi, mais tout ce que je sais, c’est qu’il a craqué son uniforme quand une musculature énorme s’est développée en un instant. J’aurais hurlé à sa place sous la douleur, mais le produit l’avait visiblement rendu insensible car il ne craignit pas non plus de s’emparer de l’épée du monstre. Je n’ai pas vu la suite, je galopais du plus vite que je pouvais, cognant ma radio contre le plafond. J’ai désespérément appelé de l’aide à la radio, et j’ai fini par voir la lumière du jour. Un ignoble cri a retentit, suivi d’une effroyable détonation, et j’ai senti un souffle chaud me rattraper et me propulser comme un obus hors du couloir. J’ai été projeté au moins 500 mètres plus loin, et j’ai atterri miraculeusement dans un arbre aux feuillages lourds mais souples, qui amortit ma chute. Ma dernière vision a été celle d’un immense cratère qui avait ravagé tout le camp, notre Leman Russ en feu, puis j’ai sombré dans l’inconscience.

J’ai fini par me réveiller à l’hôpital de l’astroport Deimos. L’Inquisiteur Von Leister est un brave homme, il m’a permis de t’écrire cette lettre pour te rassurer et te dire que je serais vite de retour. Ne t’inquiète plus pour moi, je vais être rapatrié sur Migellan d’ici deux semaines standards.

Ton James Francis Ryan, qui t’aime plus que tout.

=I= Le soldat J.F. Ryan a vu le démon, et le fait qu’il ai survécu à une telle confrontation, et dans de pareilles

circonstances me font penser qu’il représente un danger pour nous tous. De plus, cet imbécile a révélé dans sa lettre de graves secrets tactiques, malgré les consignes très strictes à ce sujet. Tout cela me fait penser qu’il s’agit d’un espion hérétique. Faites le exécuter pour l’exemple, lui et sa fiancée. Je recommande aussi une enquête sur le mystérieux produit qu’a utilisé le Lieutenant Loos, et la façon dont il l’a obtenu. Inquisiteur Otto Von Leister. =I=

• L'anecdote de la fermière culbutée par le lieutenant était-elle vraiment utile ? tu raconterais ça à ta copine ?des phrases parfois lourdes et certains adverbes ne sont pas utilisés à bon escient.

• Des idées intéressantes, mais un fluff BFG très mal connu et pourtant exploité… Celui de Medusa est mieux maitrisé, mais pas encore assez. Une chute assez bonne en structure, mais moins dans ses détails.

• J'ai dénombré 26 fautes d'orthographe mais j'ai pu en louper une ou deux par manque de temps. “à plusieurs kilomètres d’ici”… non, “de là”, dans le contexte! Ils n'ont pas de lampe de poche, dans la GI? Toutes ces explosions en sous-sol, est-ce bien prudent? “je galopais du plus vite que je pouvais”… “du plus vite”? “Faites le exécuter pour l’exemple, lui et sa fiancée.” NON, “Faites-les exécuter”. Fin rigolote. Le reste du texte ne m'a guère plu pour diverses raisons semblant être imputables à un texte trop vite écrit.

• M'étonnerai que les voyageurs aient accès aux hublots du vaisseau, s'il y en a d'ailleurs. 500 m de vol plané !!! waouh! L'histoire est clairement compréhensible, c'est bien mais manque de “réalisme”. Merci d'avoir prit la peine d'en faire un long texte.

• Pas mal du tout mais avec un 'je ne sais quoi' de trop brouillon et difficile à lire par moments…

• Traitement classique mais trop de petites incohérences comme survivre à une confrontation avec des démons, un vol plané de 500m, etc…

Galahad

Maître Lothar

Comme vous me l’avez ordonné, je me suis déployé au sud du secteur Armida avec la troisième compagnie. Nous avons établi nos fortifications autour d’une petite cité ruche. La situation semble stable. Peut être parce que nos ennemis ne sont pas encore arrivés. De nombreuses tourelles entourent désormais notre secteur, la population commence à être évacuées par la garde impériale pendant que nous prenons position sur les points stratégiques de la zone.

Les chevaliers sont prêts au combat et le Chapelain Hector donne actuellement à nos guerriers la bénédiction de l’Empereur. Chacun prie comme les Novices la veille de la Saint Jean. Ensuite les motocyclistes Chevaliers du Vent gracieusement envoyé par Maître Arthus patrouillent de point stratégique en point stratégique afin d’attraper d’éventuels ennemis infiltrés. Des rapports indiquent que des organismes Tyranides seraient sur la planète pour une raison que seul l’Empereur doit connaître.

Les chevaliers de la Mort ont pris position dans les bâtiments. Il est clair que si nous sommes attaqués, nous devons nous préparer à une guérilla et non à un affrontement direct, ce qui fait quelque peu rechigner les Chevaliers d’argent qui n’attendent que de pouvoir charger l’ennemi avec leurs armures Terminator et leurs

puissantes armes. Toutefois ils se plient à la stratégie du Colonel Vostroyen Yourgi Valentrov comme vous nous l’avez ordonné.

Nous attendons d’ailleurs le rapport que le petit escadron de chevaliers du Vent doit faire, ils sont étrangement en retard ce qui a l’air de rendre nerveux l’état major Vostroyen. Pour calmer leurs craintes j’ai tenté une transmission avec l’escadron mais je n’ai obtenu aucune réponse. Nos hommes se tiennent prêt à défendre la ville et nous espérons que cela ne soit qu’une fausse alerte.

Longue vie aux combattants maître Lothar

Lord Almesis capitaine de la troisième compagnie des Lightning Swords

• bien écrit, mais pas transcendant : c'est n'est plus une lettre, juste un rapport (trop court d'ailleurs).

• Très peu d'originalité et d'exploitation du fluff de Medusa. De plus, on a des Termis pressés de charger… Une orthographe apparemment très bonne, mais une ponctuation qui fait parfois défaut.

• 1° “la population commence à être évacuée” sans S à “évacuée” - 2° “Ensuite les motocyclistes Chevaliers du Vent gracieusement envoyé par Maître Arthus patrouillent ” “ensuite” suggère un futur, non un présent - 3° “Longue vie aux combattants maître Lothar”.. Un ou deux signes de ponctuation, peut-être? Que dire? Ce n'est pas une lettre. C'est un mémo. Allez, merci et à plus! (violent, hein?)

• Plus un rapport qu'une lettre. L'effort est là tout de même et on sent une amélioration dans ton style mais ça peut encore s'améliorer tout ça.

• Malheureusement assez plat, il n'y à pas vraiment d'histoire, trop de termes issus de ton propre BG… Tu as déjà fais bien mieux !!!

• Cela aurait pu être intéressant mais deux choses : - un peu trop de termes issus de ton imagination casse un peu trop le rythme du récit et supprime l'effet attendu. - le récit est trop 'amical' pour un rapport militaire entre deux hauts gradés (même amis)