chec_05

35
Challenge n°5 - Novembre 2005 Le palmarès du challenge 1. Baal Moloch 2. Rendar 3. Chaos AD 4. Darkreaper 5. Akira 6. Bloodfist 7. da'mnedboy and ze fuhin 8. Galdrick 9. Ratilla 10. Jumo

description

Challenge n°5 - Novembre 2005 Le palmarès du challenge Une forme plus massive se souleva face à l’engin, au niveau du carrefour. La tourelle pivota illico et libéra à son tour un jet incandescent sur le Rhino factice, carbonisé en un instant. Malgré la distance et le bruit, Damlba pouvait entendre distinctement le Magos disserter abondamment sur les *klong* *click* *click* *click*

Transcript of chec_05

Challenge n°5 - Novembre 2005

Le palmarès du challenge

1. Baal Moloch 2. Rendar 3. Chaos AD 4. Darkreaper 5. Akira 6. Bloodfist 7. da'mnedboy and ze fuhin 8. Galdrick 9. Ratilla 10. Jumo

Baal-Moloch Le véhicule avançait lentement dans la rue déserte, le pilote, un jeune Constructor nommé Thula Damlba, s’émerveillait du potentiel de ce nouveau système de guidage. Il ne faisait en effet plus qu’un avec l’Esprit de la Machine de ce Predator de type Vulcain. Tout son environnement, toutes les données possibles et imaginables, toutes les images lui étaient directement retransmises via ce nouveau casque qu’il portait, création du Magos Pluto Zeiss. Ce dernier, resté en retrait sur un promontoire, vantait les mérites de son ensemble heaume-vidéo auprès d’un Lexicanis, lui-même relié à un Transmitor enregistrant pour la postérité le monologue ampoulé de l’adepte du culte Mechanicus. *click* *click* *click* Plusieurs formes apparurent dans l’embrasure des fenêtres d’un immeuble en ruine. Aussitôt, le lance-flammes lourd monté sur le flanc droit du véhicule se mit en action, crachant son prométhéum sur les cibles en carton. *klong* Une forme plus massive se souleva face à l’engin, au niveau du carrefour. La tourelle pivota illico et libéra à son tour un jet incandescent sur le Rhino factice, carbonisé en un instant. Malgré la distance et le bruit, Damlba pouvait entendre distinctement le Magos disserter abondamment sur les

nombreux avantages de son œuvre : ”… et comme vous pouvez le constater, chers confrères, le heaume-vidéo permet donc à notre ingénieur d’être en parfaite harmonie avec l’Esprit de la Machine malgré l’absence totale de toutes autres connections, pas la moindre petite mécadendrite. Ainsi, un simple fantassin lambda pourrait voir son efficacité au tir grandement améliorer nonobstant la pauvreté de ses sens et de ses réflexes et ce, grâce à cet appareillage de mon invention. Bien entendu, vous pourrez ultérieurement en admirer les composants lorsque nous aurons entièrement démonté ce char pour…“ A ces mots, une chape de glace écrasa la conscience de Damlba et une peur panique indicible s’empara de son âme. Il ne voulait pas mourir. Il ne voulait pas être mis en pièces détachées. Il ne pouvait le tolérer ! Faisant soudainement demi-tour dans un effroyable crissement, il chargea rageusement Zeiss et ses servants à pleine vitesse, ouvrant les vannes de son armement en grand. En une fraction de seconde, les chairs furent vaporisées dans une vague de feu, ne laissant que quelques morceaux de bioniques tordus et noircis. Le tank ne fut retrouvé que des semaines plus tard à des kilomètres de là, pris au piège dans les glaces du pôle austral. On en extirpa la dépouille desséchée de Thula Damlba qui avait très certainement succombé à la faim et la soif.

• Excellent texte, une fin digne de BM, du tout bon. • Sujet parfaitement pris en compte. • Excellente pub pour le heaume vidéo,j'en ris encore. • Comme à chaque fois que je te lis, un moment de

bonheur! (même si on peut spéculer sur le fluffisme du récit…)

• Idée très originale, c'est surtout ça qui m'a marqué. • Bha…Baal- Moloch quoi !!!

Rendar

Le véhicule avançait lentement dans la rue déserte, concentré sur l’altimètre, Kalios, le pilote ne faisait presque pas attention au décor qui l’entourait.

Le Landspeeder flottait à quelques centimètres du sol, prenant presque toute l’envergure de la rue dévastée d’un point à l’autre de ses ailes. Chaque seconde, il était forcé d’effectuer des corrections précises pour maintenir l’assiette de son appareil et veiller à ce que son aileron ne dépasse pas des toits qui le camouflaient au regard de ses ennemis.

Malgré le rugissement de ses réacteurs anti-gravité, il pouvait entendre à travers son casque, le vacarme encore plus assourdissant des moteurs surpuissants de dizaines de véhicules orkoïdes qui fonçaient vers la ville depuis le versant sud de la montagne. D’après les prévisions du sergent Marius, les Xénos emprunteraient la large route coupant le village en deux pour rejoindre la cité ruche d’Abydos, quelques kilomètres au nord de leur position.

C’était l’endroit idéal pour leur tendre un piège. A sa droite, Ramiel, le servant du Bolter lourd vérifiait une fois encore son arme quand une voix retentit dans son communicateur. ‘Escadron Falcon, préparez-vous’. Les parasites suivant les mots du sergent Marius n’étaient pas retombés qu’il vit les premiers Truks Orks passer devant sa position à grande vitesse.

‘Maintenant’

L’ordre était donné. Immédiatement Kalios enclencha les réacteurs à la puissance maximale dans un bruit de tonnerre. Le Landspeeder s’éleva vers les cieux, imité par une dizaine d’autres émergeants des rues où ils étaient embusqués.

Faisant piquer le nez de l’appareil pour offrir plus de cibles à Ramiel, Kalios amena son Antigrav dans une danse mortelle à quelques mètres des toits de la ville. Le Bolter lourd tirait sans discontinuer, pulvérisant les transports Orks qui, fauchés à pleines vitesse, explosaient les uns contre les autres, créant un immense bouchon sur lequel venait s’entasser les autres véhicules Xénos lancés à une vitesse bien trop grande que pour pouvoir espérer s’arrêter à temps.

A l’ouest, l’escadron Tornado poursuivait les Truks de tête, plus lourdement blindés, qui avaient réussi à échapper aux premiers tirs et essuyaient quelques tirs de riposte mais, ici, tout était déjà fini. L’épaisse fumée qui s’échappait des camions et buggys en train de flamber ne laissait aucun doute sur la réussite de leur mission. A nouveau la voix du sergent Marius retentit dans son oreillette.

‘Ravenwing, on rentre au nid. Bon travail mes frères’

Comme un vol d’oiseaux de proie, les Landspeeders se rassemblèrent en formation serrée avant de se diriger à pleine vitesse vers le quartier général. Sous son casque,

Kalios souriait. Quelques crânes de plus allaient orner la carlingue de son appareil ce soir.

• Efficace et bien écrit. • simple et efficace. du Rendar quoi… • Comme d'habitude avec toi, un très récit, bien amené et

pas mal du tout.

Chaos AD

Le véhicule avançait lentement dans la rue déserte, le pilote, dont le corps avait depuis bien longtemps fusionné avec l' esprit démoniaque de la machine, réagit promptement aux ordres donnés, et stoppa la massive silhouette du Land Raider à l' approche de la Place St Jéromius. Deux autres Land Raiders vinrent de positionner à ses côtés, leurs moteurs au ralenti. Un cohorte de Rhinos les suivaient, et des hauts parleurs montés sur leur coques blindées émergeaient des litanies perverses et entêtantes…

A bord du véhicule de commandement se trouvait l' infâme hérétique que l' Inquisition traquait sans relâche à travers tout le Segmentum Obscurus, celui que l' on appelait le Boucher de Sakharoth, ou encore l' Indicible Menace, il était craint dans de nombreux systèmes où sa folie meurtrière avait engendré tant d' atroces carnages, des populations entières sacrifiées au nom des Puissances de la Ruine, et son funeste retour en ces lieux ravagés était prophétisé par ceux qui voyaient au delà de l' espace et du temps.

Le jour venait de se lever sur la colonie minière Nigyrd III, et la longue colonne de blindés augurait de bien sinistres présages. Les faibles rayons matinaux du soleil perçaient difficilement à travers l' épaisse couche de nuages. La nuit avait déjà été longue pour ceux qui s' enfuyait loin des combats meurtriers.

“Maudits soient les laquais impériaux… ils se retrouvent toujours en travers de Mon chemin, comme si Me faire perdre Mon précieux temps était leur unique divertissement….” siffla l' Archipropharque du Chaos à l' intérieur du Land Raider, son regard se portant sur les écrans tactiques verdâtres. D' un bref signe de tête, il demanda à Grax, le fidèle Capitaine de Sa garde rapprochée, de venir auprès de Lui.

“Grax, Mon vieil ami, crois tu qu' il soit possible de nous frayer rapidement un chemin à travers ces pitoyables barricades impériales ?” demanda t' il, arborant un rictus qui se voulait faussement malicieux.

“Que les Dieux m' en soient témoins, Monseigneur, il n' existe pas de volonté supérieure à la Vôtre”, dit Grax calmement. “Vos hommes sont disciplinés, et Vos diatribes enflammées leur donnent plus de force et de courage que tout l' Impérium n' a jamais pu en réunir en mille siè…”

Un tir de canon laser ébranla la coque rougeâtre de Corruptus In Extremisà ce moment précis, le Land Raider au couleurs des Word Bearers encaissant brutalement l' impact, empêchant ainsi Grax de terminer sa phrase. Un feulement rauque se répercuta dans l' habitacle étroit, le démon hurlant de douleur alors que le rayon perforait la coque du véhicule qu' il possédait depuis les temps reculés de l' Hérésie.

Le retranchement impérial se trouvait à moins de soixante dix mètres du Land Raider du Chaos. Au milieu

de la Place St Jéromius, quelques sacs de sables, des poutrelles métalliques, et une bonne centaine de gardes impériaux constituaient l' ultime rempart de défense de cette cité désolée. Ils avaient érigé en hâte ces quelques structures, la violence de l' attaque des Word Bearers les ayant pris de cours. Obéissant à leur Commandant, ils avaient commencer à faire pleuvoir un déluge de tirs sur les blindés ennemis.

“Grax, notre route a été longue pour venir jusqu' ici, inutile de perdre plus de temps. Que la Garde se tienne prête à l' assaut, nous allons montrer à ces humains impies qu' ils ne pourront nous arrêter en ce jour.”

Les échos des divers impacts, assourdis par l' épais blindage de céramite, se répercutèrent sur les Land Raiders, sans causer de dégâts majeurs.

“Monseigneur”, hésita Grax un instant, alors que ces yeux s' illuminèrent de fierté,”… cela veut-il dire que Vous allez nous faire l' honneur de Vous joindre à nous ?”

“Oui, les Dieux en ont décidé ainsi… Mon Ascension dépend du succès de cette mission”, lui répondit l' Archipropharque, d' un ton lugubre alors qu' il se saisissait de son casque dix fois millénaire, un casque en forme de tête de mort, symbole antique et désuet de son rang au sein de la première compagnie des Word Bearers.

Puis selon la volonté de son Seigneur, Grax ordonna l' assaut, les trois Land Raiders s' élançant de front vers la

Place St Jéromius. Les blindés se ruèrent sur les positions impériales, leurs moteurs rugissant comme le tonnerre, puis quinze Space Marines en armures terminator débarquèrent simultanément, chargeant leurs ennemis avec férocité. Et l' enfer se déchaina…….

……. Wallis Varelkov, Sergent Vétéran de la Garde Impériale, ouvrit la bouche, mais à son grand étonnement, aucun son ne s' en échappa. Alors que ses forces le quittaient, il tendit difficilement son bras encore valide vers la Basilique, où venaient de pénétrer cinq Marines du Chaos. Il savait qu' il aurait dû les arrêter, les empêcher de profaner cet édifice, car c' était son devoir. Il ouvrit la bouche à nouveau, presque résigné à présent, mais encore une fois aucun son ne s' en échappa. Mais cela n' avait plus d' importance, car Varelkov venait de mourir…..

Les quelques représentants de l' Ecclésiarchie encore présents dans l' édifice furent rapidement réduits au silence, leur foi envers l' Empereur ne pouvant les protéger éternellement des bolts explosifs. L' Archipropharque du Chaos, dont l' armure noire était encore maculée de sang, se dirigea vers le fond de la Basilique, là où se situait la bibliothèque, alors que Grax et trois de ses hommes terminaient de sécuriser le périmètre. Puis Il retira sereinement son casque, et ouvrit la lourde porte de bois sombre.

Tapi dans un coin obscur de la pièce, le jeune clerc resta pétrifié devant ce géant en armure. Son coeur battait si fort à ses tempes qu' il était à la limite de l' inconscience.

“Êtes Vous l' Emissaire ?”, demanda t' il mécaniquement, ”…. êtes Vous l' Envoyé du Maître ?”.

“Oui, Mon enfant, je suis celui que tu attendais…” répondit doucement l' Archipropharque, enjambant le corps du Cardinal Mérilius, visiblement tué d' une rafale d' arme automatique dans le dos. “Faisons vite, remets moi le Manuscrit, et tu recevras ta récompense…”.

Le jeune clerc obéit, et alla chercher dans les rayonnages poussièreux un antique livre relié de cuir pâle. D' un geste mal assuré, il le tendit au Space Marine du Chaos qui le saisit précautionneusement.

“Très bien, jeune fidèle, Le Maître sera fier de toi… tu as accomplie la tâche qui t' était dévolue”, dit il, avant de décapiter brutalement le jeune clerc d' un rapide revers de son Crozius Maudit. Il se retourna, franchit le seuil de la porte et se dirigea vers son Lieutenant.

“Nous avons enfin réuni tous les éléments nécessaires au Rituel, Grax…. Quittons cette planète à présent, les Dieux nous attendent….”

• Un très bon texte, captivant. • Trop long et le sujet est vite passé. • Texte aux sources magnifiquement inattendues (MDR) • excellentissime ! j'ai adoré ! • Un bon texte, un peu comme un café après un bon

dessert. • Rha, quand l'AdC prends sa plume… Ca donne du bon

!!! Dommage que les consignes n'aient pas étés respectées

Darkreaper

Le véhicule avançait dans la rue déserte. Le pilote, un vieux soldat de la Garde Impériale du nom de Darian, au visage sale et couvert de sueur, était agité de violents tremblements. L'antique Leman Russ déglingué zigzaguait sur la route cabossée menant droit vers les lignes d'artillerie ennemies.

Une lourde goutte de sueur… ou était-ce une larme ?… coula sur la joue ridée du garde, traçant un sillon dans la fine croûte de boue recouvrant son visage entier, fit le tour de sa bouche dont les coins étaient agités de tics nerveux, coula sur son menton et alla s'écraser sur sa main tremblante.

“Lâchez-moi…” chuchota-t-il, comme par peur d'être entendu. “Par pitié, laissez-moi tranquille…”

- Viens -

La voix retentit dans sa tête. Un douce voix d'enfant… douce ?… horrible et remplie d'une haine dont seul un enfant serait capable.

- Viens -

La voix, qui n'avait plus rien d'enfantin, sonnait comme un immonde gargouillis dans la tête du vieux Darian.

- Viens -

Ce gargouillis se changea tout à coup en hurlement strident qui le fit lâcher les commandes du char pour se couvrir les oreilles de ses mains fripées. Mais cela n'y changea rien. Le hurlement se déchaînait toujours dans sa tête, comme menaçant de fissurer à tout instant sa boîte crânienne.

Dans un geste de désespoir mêlé à la folie, Darian dégaina son vieux couteau de chasse et se creva les tympans.

Il leva ses yeux rouges pour regarder la route et les vit. Elles étaient là, toutes les deux, juste devant lui, enfants aux visages innocents encadrés par des cheveux blonds Elles le tenaient chacune par une main, comme pour l'empêcher de s'infliger d'autres supplices. C'étaient de parfaites jumelles, l'une parfaitement à l'immonde, mais belle image de l'autre.

Elles parlèrent en unisson et leurs voix résonnèrent dans la tête de Darian, malgré ses tympans réduits en bouillie sanguinolente.

- Joue avec nous -

C'était la même voix horriblement douce que tout à l'heure.

- Les autres n'ont pas voulu jouer -

Une voix sans émotion, une voix égrenant les paroles tel un chant funéraire d'une naïveté diabolique .

Darian détourna avec peine ses yeux endoloris des deux fillettes fantomatiques et poussa presque un cri d'espoir en voyant les lignes des hérétiques approcher. Bientôt, ils commenceraient à tirer sur le char impérial qui fonçait sur eux à toute vitesse et il serait enfin libre.

- Tu ne seras jamais libre pas plus que les autres ils n'ont pas voulu jouer avec nous tu sais -

Le regard de Darian se reporta contre sa propre volonté sur les visages angéliques des jumelles.

- Laisse-toi guider et nous te libérerons -

Le vieux soldat se rendit compte qu'il était en train de s'arracher les yeux. Ses mains bougeaient toutes seules… non, c'étaient les fillettes qui les guidaient de leur douce poigne de fer.

Ce n'est que quand Darian n'eut plus qu'une masse d'un rouge-blanc immonde à la place des yeux que les jumelles lâchèrent ses mains et se regardèrent en souriant avec un air complice.

Darian hurla lorsqu'il se rendit compte que son acte d'automutilation n'avait servi à rien et que l'image des fillettes démoniaques émergeait dans son esprit au milieu d'un océan de folie et de souffrance.

Son cri trouva pour écho le rire cruel des Jumelles Apex bientôt remplacé par le bruit des premières explosions,

bruit que Darian aurait voulu entendre et accepter comme une libération s'il n'était pas déjà désespérément sourd.

• Texte surprenant et captivant mais qui nous laisse sur

notre fin. Un peu long et sort très vite du sujet. • histoire très bien amenée et efficace. • Pas mal du tout, le thème des Jumelles Apex est bien

illustré. • Un talent à surveiller…

Akira

Le véhicule avançait lentement dans la rue déserte, le pilote cadien Ritel de la chimère fut de nouveau envahi de ce sentiment inexplicable d’inquiétude. Il fit reculer son char derrière les ruines du musée et arrêter le moteur, tout en restant vigilant. Maintenant, il voyait l’origine des chocs, bruits et raclements qu’il avait entendu.

C’était une colonne de space marines du chaos inféodés à Khorne. A présent, ils commençaient à défiler devant lui. Il dut réprimer un accès de toux quand leur odeur lui parvint aux narines. Beaucoup d’entre eux étaient ivres au point de manquer tomber sous les chenilles des rhinos et autres blindés. La plupart des chars tiraient des remorques remplies de butin. Il n’y avait pas à se méprendre, c’était une horde en raid ou un groupe de pillards. Maintenant l’arrière-garde de la colonne de blindés passait tout près et il vit que quelques gardes impériaux suivaient derrière, les mains liées aux véhicules par des chaînes.

Ils étaient maigres, ils avaient les pieds nus et gémissaient de temps à autres. L’un deux buta, s’abattit et tenta désespérément de se relever pendant qu’il était traîné. Ritel était horrifié. Le chef des World Eaters, Bruton, en tête de la colonne cria d’une voix forte dans un amplificateur et arrêta son predator sur la place. Les autres blindés s’immobilisèrent à leur tour. Ritel comprit qu’ils avaient l’intention de dresser le camp sur les lieux.

Fasciné il continuait à les observer, figé sur son char, caché derrière les ruines.

Les World Eaters s’affairaient à allumer des feux. Avant le coucher de soleil, ils se mirent à manger, mais sans rien donner à leurs prisonniers, toujours enchaînés aux chars. Quand ils eurent fini leur repas, ils s’adonnèrent de nouveau à la boisson et se livrèrent à des luttes amicales qui tournaient vite à la sauvagerie, si bien qu’armes énergétiques et gantelets entraient en jeu et que le sang coulait. Bruton rugit à l’adresse des combattants en leur ordonnant de mettre fin à leur bagarres. Deux d’entre eux qui ne l’ écoutaient pas furent fendus de la tête au pied en un éclair. Le silence soudain s’établit sur le camp.

« Par le Chien ! Pourquoi user vos énergies les uns contre les autres ? Vous aurez assez de distractions avec celui-là ! » Il désignait de sa hache énergétique les ruines du musée, son regard droit sur Ritel comme transperçant les murs. Comment avait-il su ?…

• Difficile d'adhérer à ce texte fluffiquement, des SMC

ivres !!! • Le style est plaisant même si un peu lourd parfois

(manque de respirations) et le texte prometteur. • Mention spéciale de ma part pour le petit coté surprise

de la fin qui relève le niveau ! • une bonne idée mais mal exploitée par rapport au fluff :

tu aurais dû choisir autre chose que des WE. • Un très bon texte, bien fluff et original. • Certes il y a des progrès à faire mais le potentiel est la…

Bloodfist

Le véhicule avançait lentement dans la rue déserte, le pilote scrutait les environs. Tout était calme, trop calme, les bombardements imprécis et incessants des Gue’la était terminer, pour le moment. Shas’ui Sa’cea Kauyon n’était pas inquiet, la sagesse des éthérés les guideraient et ce monde appartenait déjà à l’empire coloniale Tau, seule les missionnaires du bien suprême le savait, les humains l’ignoraient encore.

L’objectif était encore à quelques centaines de mètres, l’escouade de cibleurs de Kais que conduisait son devilfish avait pour mission de trouver un espion humain. Un des rares qui ait compris pensa Kauyon, il ne saisissait pas pourquoi beaucoup de races comprenaient les idées de son empire alors que les Gue’la restaient aveugles, ils étaient pourtant plus évolué que ces stupides créatures à la peau verte, ils pouvaient comprendre, mais ils ne voulaient pas, ils en payeraient le prix.

Telles étaient les pensées qui traversaient l’esprit de Kauyon en ce moment, il n’avait aucun regret de tuer, c’était pour le bien suprême.

Le transport flottait silencieusement entre les gravats de la cité impériale en ruine, Kauyon stoppa à une trentaine de mètres du point de rendez-vous. L’escouade descendit et se mit rapidement à couvert tandis que le devilfish utilisait ses moteurs anti-grav pour se poser au sommet d’un petit bâtiment, à couvert.

Shas’ui Sa’cea Kais, ordonna à ces guerriers de rester à couvert, d’un rapide mouvement de tête il s’assura que la route était libre.

« Aucun ennemis en vue, on y vas ! »

L’escouade avança silencieusement, presque invisible grâce aux camouflages d’excellentes factures produites par les membres de la caste de la terre.

Khayman épaula tranquillement son fusil, récitant une prière à l’empereur, son œil bionique observait sa cible à travers le viseur, le lieutenant Eric tu 98ème de Belum IV, mais il devait attendre que l’hérétique donne les informations a ces maudits xenos.

Cela faisait maintenant une heure que le traître, grelottant dans le froid de cet hiver précoce, attendait, le moment approchait et Khayman était de plus en plus impatient, tuer l’excitait.

Kais aperçu l’homme en uniforme, l’espion, il lui fit savoir leur présence, l’homme était anxieux, comme-ci il présentait quelque chose, mais le tau n’en avait cure.

« Etes vous le dénommé Eric, demanda Kais ? »

« En effet, voilà les plans, partez à présent, cela fait trop longtemps que je suis ici »

« Non, pas encore nous avons une autre tâche à vous donner lieutenant…..

C’était le moment, Khayman appuya sur la détente, l’homme tomba, une balle entre les yeux, deux des cibleurs le suivirent dans la tombe, la cadence de tir de l’assassin était surprenante.

« A couvert, hurla Kais ! »

Mais lui, ne risquait rien, la mission de Khayman était terminer, les fausses informations étaient aux mains des taus, ils n’auraient pas ce monde, certainement pas, il appartenait de droit, comme tous les mondes de cette galaxie, au très saint Empereur de l’humanité, loué soit Il.

• Un style correct mais qui manque de liaison et de clarté

entre les différents protagonistes. • Bon texte. • une bonne idée sur le fond, pas très bien amené sur la

forme. • pas mal du tout. • Bon concept mais une orthographe assez mauvaise et un

style assez décousu.

Da Mned boy

Le char avançait lentement dans les ruelles étroites, le pilote, attentif, attendait.

Un Aquila clignotant indiquait l’imminence du prochain niveau de jeu. Les yeux rivés à l’écran, l’enfant, semblait absorbé par sa tâche, faisait preuve d’une vivacité et d’une dextérité qui lui valait l’admiration de tous ses jeunes camarades du camp de réfugiés.

Sœur Prudencia devait insister et hausser le ton pour le convaincre de poser sa manette de jeu dont l’Administro Propaganda pourvoyait les Missions des commanderies des ordres hospitaliers en charge des orphelinats des pupilles de l’Imperium, nombreux dans ces lointaines colonies.

L’immense réfectoire, faisait silence, seule perçait la voix de baryton de l’Abbé Khan Qui psalmodiait les prouesses de l’Empereur,la fin de l’Ere des Luttes,l’avènement de l’homme nouveau,la prochaine Ere des Croisades,l’annonce d’un 29e millénaire rayonnant et glorieux pour l’imperium.

La stridence des sirènes d’alarme fut presque aussi tôt suivie par le fracas des bombes à fragmentation, qui rasèrent la ville en vagues successives. Le bombardement éclair ne laissa que des ruines…

De sombres menaces pesaient sur l’Imperium…

Meurtri mais vivant,le jeune orphelin de 9 ans jura à jamais de venger les siens et de laver l’ affront fait à l’Empereur…- Foi de Rogal Dorn ; Dit-il en levant son poing crispé vers le ciel…

• Texte surprenant et bien amené. • Bravo mais sujet trop vite éludé. • Un peu court. • quel dommage que cela soit si court ! génial ! • Pas très original… et un peu court! ^^ • Concis mais j'apprécie le clin d'oeil !!!

Galdrick

Le véhicule avançait lentement dans la rue déserte, le pilote reçu l'ordre d'immobiliser l'antigrav. C'est alors qu'Aun'O Shas Shiraïs M'yen regarda le Devilfish, pris une inspiration en se retournant vers ses hôtes.

« - Membres de la Caste de l'Eau, de Feu, de Terre et de l'Air, dit-il lentement, si je vous ai convoqué ce jour, dans un des dômes de bataille Gué'la, cela est pour enfin couper court aux rumeurs persistantes de mes activités soit disantes à l'encontre du Bien Suprême. »

Les membres des différentes Castes ne bronchèrent nullement aux mots de l'Ethéré. O Shas Shiraïs M'yen reprit la parole:

« - Je vous invite à venir me rejoindre, allons ensemble sur la plate forme d'observation.

- Où nous allons nous? Demanda impatiemment Aun'O Kor Porth'as Mon'tyr, membre de la Caste de Feu. Ce champs d'entraînement est vide, ajouta t-il.

- Du calme ami, votre impatience va être récompensée. Enclenchez-le, ordonna l'Ethéré au pilote du Devilfish. »

Le pilote s'exécuta. Une trappe s'ouvrit au devant de la tourelle . C'est alors qu'un hallo légèrement translucide, au mouvement ondulant, commença à entourer le véhicule jusqu'à l'englober complètement. Les membres

des Castes regardèrent le Devilfish, lorsqu' Aun'O Por Dam'res prit la parole:

« -Expliquez nous, dit-il, nous sommes tous curieux d'avoir vos explications. »

Alors que les Ethérés des quatre Castes se tinrent au bord de la plate forme, O Shas Shiraïs M'yen fit un pas en arrière et les laissa contempler le spectacle. Puis il enchaîna toujours sur un ton calme et lent:

« - Ce que vous voyez, chers membres, est l'une de nos dernières armes défensives, baptisée Or'es Vior'la. Ce qu'il si passe a l'intérieur est digne de nos orages de plasma les plus violents de T'au.

Il fit une pose, puis reprit:

« - Regardez ces Gué'la, ils vont tenter de pénétrer le champs de protection du véhicule pour tenter de le démolir avec une charge explosive. Notez qu'une seule de ces charges suffit normalement pour détruire notre Devilfish. Ils sont dix »

O Shas Shiraïs M'yen donna le signal aux humains. Les dix hommes portaient des tenues de la Garde Impériale, et aux mouvements de bras de l'Ethéré se précipitèrent sur le Devilfish. Une fois pénétré dans le champs défensif, les corps devinrent des silouhaites, puis des ombres, puis un voile. C'est alors que les ombres se dessinèrent à nouveaux et sortirent du champs, s'avançant en direction de la plate forme d'observation, qui à son

tour s'approcha des guerriers. Dans le même temps, le pilote reçu l'ordre de désactiver le bouclier. La plate forme se tint devant les guerriers, à coté de l'antigrav.

« -Ces guerriers n'ont rien à voir avec les Gué'la précédemment vu. Ils ont étaient trouvé dans des cellules lors de nos dernières campagnes. Après enquête, il s'est avéré que ces Gué'la étaient des mercenaires ayant commis des crimes contres les leurs. Maintenant ils sont mort pour le Bien Suprême auquel ils ont fait allégence. »

l'Ethéré désigna de son doigt, les restes fumant des corps des dix hommes. Le sol était vitrifié sur toute la surface du champs de protection, et il reprit:

« -Nos guerriers sont équipés de nouvelles armures XV-17. Comme vous l'avez constasté, elle permet d'évoluer à l'intérieur du bouclier sans en subir les effets. Ils sont de plus armés de fusils à impulsion plus petit que celui que nous connaissons tous. La portée de l'arme a était réduite au profit de la maniabilité,…»

Aun'O Por Dam'res l'interrompit:

« -Cessez votre discours, s'il vous plait, nous sommes tous ici convaincu. Nous traiterons des détails plus tard ensemble. Continuez à servir le Bien Suprême comme vous le faite. Notre temps n'a pas était perdu inutillement, et je vous en fais grâce.»

L'assemblée se retira en silence. Alors que tous quittèrent le dôme, Aun'O Por Dam'res s'approcha d'Aun O Shas Shiraïs M'yen:

« - Faites en parvenir dès que possible au Commandeur O'Shovah . »

L'Ethéré acquiessa en silence.

• Quelques lourdeurs de style qui rendent ce texte peu

clair au final, on ne sait pas trop ou on est arrivé. • Trop long également. • les Ethérés sont la 5ème caste ! ça ne tiens vriament la

route tout ça. • Pas mal du tout, un texte de qualité original. • Dommage que les consignes de longueur n'aient pas

étées respectés !!!

Ratilla

Le véhicule avançait lentement dans la rue déserte, le pilote faisant attention à ne pas rouler dans les débris du combat qui venait de faire rage. Aux cotés du mastodonte d’acier progressaient une trentaine de fantassins du 98ème Cromyr, scrutant les ruines à la recherche d’éventuels survivants à soigner. L’atmosphère était emplie d’une indescriptible sensation ; chaque homme du peloton la ressentait, sans pouvoir la décrire. Ils n’en avaient de toute façon pas l’envie, ni le temps. Il leur fallait retourner au plus vite au vaisseau de transport. Mais toujours cette sensation qui les empêchait de courir, qui les empêchait de parler.

Plus tôt dans la matinée, les vétérans de leur régiments avaient été décimés, la preuve leur ayant été apporté par une caméra . La brume siégeait alors tout autour du campement, rajoutant à cette étrange sensation leur opacité. L’objectif se déplaça alors vers une source lumineuse se trouvant à proximité d’un générateur. Une lueur verte remplit alors la caméra, faisant trébucher son porteur par sa puissance. Du moins, c’est ce qu’avaient cru les Cromyrans. C’était avant que l’objectif ne se fixe sur le soldat qui portait la caméra. Avant que les hommes du 98ème Cromyr ne puissent voir le corps du vétéran, écorché, épluché, allongé par terre, la bouche tordue par un rictus de douleur. La suite de l’enregistrement n’était que son, on voyait parfois un homme tomber, victime des xéno-armes.

Le capitaine Yaron se remémora alors les moments de sa longue carrière, et trouva ce qui avait tué les vétérans. « Par l’Empereur …», murmura-t-il.

Le Leman Russ avait alors atteint la fin de la rue, lorsqu’il fut frappé par un faisceaux lumineux vert. Dans une boule aveuglante, le char explosa, emportant avec lui cinq des hommes de son peloton. Dans le même instant, une dizaine de soldats fut touchée par des rayons du même type, mais plus petit. Les survivants n’eurent pas le temps d’avoir peur, ils furent décimés par ceux à qui pensait le capitaine : les nécrons…

• Le style est siple et bien tourné. • quelques lourdeurs tout de même. • Histoire malheureusement peu originale mais assez bien

écrite.

Jumo

Le véhicule avançait lentement dans la rue déserte …

Le pilote suait à grande eau, le soleil martelant le cockpit de la chimère. Le moteur au ralenti, première vitesse enclenchée, le transport de troupes progressait lentement, le couple étant suffisant pour ramper discrètement en un minimum de bruit.

L’ennemi n’était pas loin, mais peut-être Fley avait-il percé trop en avant dans la ville, et dépasser l’objectif où il devait acheminé l’équipe de vétérans assise à l’arrière.

Natif de Phoenix Island, sur Armageddon, il fût recueilli à l’age de 12 ans par un simple officier de char, peu de temps après la bataille qui avait opposer les Black Dragons et la Légion d’Acier contre les Orks. Sortis victorieux, la ville avait néanmoins été dévastée, les servants et autres hommes soumis au servage ne furent pas nombreux à avoir survécu. Soit mort sous les coups de fouets dans les forges de la ville, ou simplement d’épuisement.

Fley avait donc rejoint les rangs de la Garde Impériale, dans la Légion d’Acier et à leurs cotés s’était initié à l’art de la conduite des tanks. La deuxième partie de son enfance et plus précisément son adolescence baignée dans l’huile et le vacarme d’une chimère à parcourir Armageddon. Son destin le lia à devenir ce qu’il est, un pilote de char.

Mais la mission pour laquelle il risquait sa vie aujourd’hui était définitivement différente des précédentes. Pas de convois, d’éclaireurs ou même de réserves sur qui reposer ses peurs et appréhensions. Il était seul avec ses dix passagers, engagé dans les méandres d’une ville dont il n’arrivait même pas à se souvenir du nom imprononçable qu’elle portait. Les ordres étaient pourtant simples, il fallait rallié les premières défenses ennemies et prolonger le chemin par l’Est afin de déposer l’équipe du sergent Hedges dix kilomètres en avant des lignes impériales. Il ignorait où il se trouvait tout bonnement parce que la transmission satellite de l’itinéraire à suivre fût coupé suite à une attaque subit au 5e kilomètre de la mission, le relais de la chimère ayant été détruit par un tir chanceux de l’ennemi, ork de surcroît. Depuis prêt de deux heures, il avançait donc à pas de velours, aussi prudemment que pouvait lui permettre un véhicule comme le sien. Les immeubles se suivaient , les coins de rue aussi… Dans l’atmosphère remplit de poussière, le vent de l’Ouest couvrait quelque peu leur progression, levant des nuages de particules toxiques. Les tons gris, ocres et pourpres envahissait la ville, traces des combats et du temps qui l’avait rongé.

S’attendant toujours à une attaque, notre jeune pilote ne tarda pas à maudire l’Empereur de ne pas avoir écouter ses prières. Les balles commencèrent à fuser le long du flanc gauche du char. L’accélération brutale tassa les occupants à l’arrière du véhicule. Ils étaient dorénavant moins discret et surtout repérer. Devant lui, Fley aperçu ce qui lui sembla être une marre d’épuration. Les capacités amphibie de sa chimère devait lui permettre de

passer sans encombres cet obstacle. Il s’immergea donc dans un premier temps dans le liquide qui devint vite corrosif, la peinture s’écailla au bout de quelques secondes. La coque ne paraissait pas affectée. Cinq minutes permirent de rejoindre la berge opposée. Les tirs avaient cessés net au milieu de la traversée; la chimère avait du mal à remonter sur la terre ferme, les chenilles ripaient sur la glaise molle. Coincer, sans possibilités de s’enfuir, l’assaut d’une bande d’orks n’eût pas de mal à atteindre la chimère. Les échos des tirs et des Kikoup’ résonnait sur la structure de métal. La porte d’embarquement commença à céder, un ork ayant réussi à exploser le vérin de verrouillage à l’aide de sa monstrueuse épée tronçonneuse. Un jour de trente centimètres et quinze secondes plus tard, l’épaisse ouverture éclata sous un choc énorme. Deux orks plongèrent dans le liquide visqueux pour pouvoir déloger les gardes aveuglés par l’explosion, leurs jambes ne tardèrent pas à être calcinées, ils moururent en tombant à la renverse, leurs membres décomposés. La totalité du véhicule était recouvert de peaux vertes, cognant, frappant et tirant de tout les cotés. Fley, ayant profiter de la confusion pour activer le lanceur de grappin situé à l’avant, réussit à extirper la lourde chimère du lac, celui-ci s’étant accrocher à l’ancienne enceinte d’une usine. Les 40 tonnes de la machine de guerre et de son chargement se glissèrent lentement en dehors du piège dans lequel elle était prisonnière. Ils se remirent en route tant bien que mal, la vitesse et les chaos du chemins firent gerbé quelques orks dans la boue. Un des leurs, plus costaud que les autres réussit à s’agripper, restant coller au toit du tank comme une mouche sur une bouse

de squiggoth. Personne ne l’avait remarqué, Q’roth faisant son possible pour continuer à s’accrocher et les hommes remerciait l’Empereur de sa bienveillance en se tenant aux rambardes pour ne pas tomber dans le sillage de la chimère.

Un kilomètre de plus parcourut et Fley aperçu enfin l’objectif tant attendu, le silo B-10, important point de stockage d’armement et de munitions ennemi. Il devait déposer les dix soldats à cinq cents mètres de cette position, les laissant s’infiltrer pour piéger et détruire ce bâtiment stratégique. Les hommes sentirent la cadence ralentir et présageait le débarquement, qui leur fût confirmer dans le haut parleur de communication. Q’roth toujours perché attendit sournoisement le bon moment pour fondre sur ses victimes. Fley effectua un demi-tour en quelques secondes et stoppa le moteur pour laisser descendre ses frères d’armes. Les oreilles du Nob sifflèrent quand l’adrénaline lui monta à la tête, lui laissant présager le massacre qu’il allait offrir aux Dieux orks. Le sergent Hedges prit le pas de ses hommes et passa en premier le trou béant qui avait prit la place de la porte d’embarquement. C’est seulement au passage du troisième homme que Q’roth sauta de son perchoir pour assaillir ses ennemis. Hedges tomba à terre, le tronc sectionner en deux, sans avoir vu ou su ce qui l’avait tuer. D’un revers un deuxième homme eut le crâne fendu d’un coup de crosse. Les occupants rester à l’intérieur sortirent en chargeant le puissant adversaire qui leur faisait face. Q’roth fit de même et précéda les gardes impériaux dans leurs intentions, quelques tirs de lasers déchirèrent la chair de l’oreille et de l’épaule droite de

l’ork, avant que celui-ci ne fauche de nouveaux deux humains. Un tir a bout portant éclata le cortex cérébral d’un porteur de lance-flammes et les cinq gardes restant se jetèrent enfin sur leur assaillant. Le seul ayant prit le temps d’équiper son fusil d’une baïonnette enfonça la lame aussi profondément qu’il le put dans le bras droit de sa victime, déclenchant un cri de colère et de douleur audible depuis la cabine où se trouvait Fley. Trois tirs rapprochés de fusils laser arrachèrent le bras gauche de Q’roth, le démunissant par la même occasion de son automatik’ kustom ‘. La rage ainsi que la rapidité d’exécution de la riposte orkidé fut sans appel, le Kikoup’ ouvrit une cage thoracique, deux ventres et sectionna une jambe d’un seul arc formé d’un bras guidé par les siècles de combats menés par la race ork.

Survivant unijambiste, Yulli, homme d’une trentaine d’années plutôt bien bâti, tendait le bras et la main pour rattraper son fusil étendu à deux mètres de lui. Suite à la sortie de tout les hommes, Fley avait changer de poste pour prendre celui du tireur dans la tourelle, laissant son poste de pilotage à son second. Il voyait Yulli désespérément à bout de force, blessé et désarmé, utiliser ses dernières forces pour tenter de récupérer son arme. Q’roth, agenouillé, recouvrait ses esprits après le dur combat qu’il venait de mener. Il se redressa sur ses jambes, serra de nouveau son arme de corps à corps avec la poigne de fer d’un ork et se retourna. Il vit le garde allonger sur le sol et la tourelle qui finissait de pivoter dans sa direction, il amorça une seconde charge, mais le tir de Multi-laser de la chimère lui fit imploser la moitié gauche de son buste, emportant poumon, cœur et

stoppant net la vie de ce chef, qui s’était montrer rusé, déterminé, et magnifiquement puissant.

Fley, descendit de sa chimère accompagner de son second, pour épauler Yulli qui gisait toujours à terre. Ils le relevèrent en le soutenant sous ses épaules jusqu’au véhicule et l’allongèrent sur le plancher de métal froid, recouvert d’une couverture régimentaire. La mission se termina en un sombre échec, le chemin de retour allait être de nouveaux semé d’embûches, l’Empereur déciderait de leur sort.

• Trop long, beaucoup trop long. • Difficile à lire tellement il manque d'espace. • Dommage l'histoire est pas top mal sinon. • il manque un petit quelque chose qui rendrait l'histoire

vraiment attrayante. • Un peu long… • Un ork rusé… bofbof. Le style est pas mal, mais surtout

vers la fin. De bonnes idées. • Respecte les consignes !!! Sinon texte correct…