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Château d’AngersPromenade du Bout du Monde
Un partenariat Château d’Angers,
École supérieure des beaux-arts TALM-Angers
et Université Catholique de l’Ouest
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Communiqué de presse - Exposition
Faire paysageExposition visible du mercredi 27 avril au dimanche 12 juin 2016- château d’Angers, Angers
Du mercredi 27 au samedi 30 avril de 10 h à 17 h 30Du lundi 2 mai au dimanche 12 juin de 9 h 30 à 18 h 30
Droits d’entrée du monument - cf page 9
Vernissage mardi 26 avril à 18 h
Cette exposition au château d’Angers est le résultat d’un atelier de recherche et de création d’élèves de l’École supérieure des beaux-arts TALM-Angers et d’étudiants de l’Université Catholique de l’Ouest. Elle s’articule dans une perspective d’échange entre un lieu patrimonial et des interventions artistiques.
Les élèves sont intervenus selon des modes d’expression plastiques divers autour de l’idée de « faire paysage ». Le paysage est ici un équivalent construit de la nature, qui ne peut être perçue que depuis un point de vue à l’intérieur du château. Selon Anne Cauquelin1, auteur de « L’invention du paysage », deux figures d’artificialité sont indispensables pour qu’il y ait paysage. La première est le cadrage, qui constitue la fenêtre rendant perceptible le paysage. La seconde est un jeu dit de transports réunissant les quatre éléments constitutifs de la nature : eau, feu, terre et ciel. Les figures de transport sont nécessaires pour faire exister le paysage, c’est-à-dire pour passer de l’arbre à la forêt, de l’étang à l’océan, d’un tas de pierres à la ruine.
Le Centre des monuments nationaux- château d’AngersLe Centre des monuments nationaux est un établissement public chargé de la conservation, de la restauration et de la présentation auprès du public d’une centaine de monuments historiques et sites, dont il a pour mission de développer la fréquentation et de favoriser la connaissance.
À ce titre, le Centre des monuments nationaux gère le château d’Angers, site complet et complexe, constitué de vestiges archéologiques, d’une forteresse royale du XIIIe siècle, de bâtiments ducaux résidentiels de la fin du Moyen Âge. Il abrite la tapisserie de l’Apocalypse, qui, par ses dimensions, son ancienneté et sa technique est un chef d’œuvre unique de l’art médiéval. Outre cette richesse patrimoniale, il est ouvert à la création artistique contemporaine.
1. Anne Cauquelin, L’invention du paysage. Paris, PUF, 2000, 180 p. (« Quadrige »)
Contacts ---TALM-AngersAurélia Le Goff Chargée de la communication 02 72 79 86 92 [email protected] angers.esba-talm.fr
Château d’AngersCatherine LeroiChargée des publics et du développement02 41 86 51 [email protected]
Commissariat de l’exposition : Gilles Bruni, Isabelle Lévènez et Laurent Millet
Avec des élèves de l’École supérieure des beaux-arts TALM-Angers et des étudiants de l’université Catholique de l’Ouest :
Cécile Betou, Blanche Bonnel, Carine Boumard, Charlotte Cantin-Rousseau, Joanna Delecroix-Rouillon, Emillie Drapeau, Alix Gastineau, Manon Gonnet,
Manon Laurent, Anne-Sophie Leloup, Charlotte Orsini, William Robin, Viktoriia Sviatiuk, Noémie Tableau, Camille Techer, Solène Thouzeau
Et Performance de Sacha Rey et Pier de Byer le soir du vernissage.
L’École supérieure des beaux-arts Tours Angers Le Mans (TALM)La réunion de trois écoles Tours, Angers et Le Mans offre à nos élèves un vaste éventail de formations : design sonore, sculpture, art, conservation-restauration, design d’espace et design d’objet notamment.
L’enseignement est dispensé par un corps professoral dont les qualités pédagogiques se doublent de talents et de compétences multiples : artistes, plasticiens, photographes, architectes, chercheurs, designers.
Grâce à son vaste réseau partenarial dans les territoires régionaux, nationaux et internationaux, l’Esba TALM permet à ses élèves de découvrir l’univers pluriel de l’art contemporain, d’effectuer des stages dans le monde entier et de préparer avec efficacité leur future insertion professionnelle.
Par ailleurs, l’établissement accorde une attention toute particulière à la recherche dont il sait maîtriser les enjeux et relever les défis.
Singulière, attentive à la qualité de ses enseignements et soucieuse d’anticiper l’avenir de ses élèves, l’École supérieure des beaux-arts Tours Angers Le Mans se pose désormais comme l’un des acteurs essentiels de l’enseignement artistique en France.
Licence d’arts plastiques Université catholique de l’ouest
Le présent projet a été mené dans le cadre du cours de pratiques analytiques de Licence d’arts plastiques de troisième année. La Licence d’arts plastiques au sein de l’Université Catholique de l’Ouest est dirigée depuis douze ans par Anne Vincent, maître de conférences en Esthétique et théorie des arts, qui travaille avec une équipe constituée d’enseignants plasticiens, d’artistes et de professionnels de différents domaines (scénographie, multimédias, design et arts graphiques).
Cette formation est basée sur une diversité d’approches, sur l’expérimentation créatrice, ainsi que sur la culture générale en art et en esthétique. Elle permet d’acquérir des connaissances, des méthodes ainsi que des capacités d’adaptation à un environnement culturel, social et professionnel en évolution permanente.
La spécificité de la Licence d’arts plastiques tient à sa mixité de formation entre la théorie et la pratique de l’art. Il se compose pour moitié de cours magistraux en Histoire de l’art et esthétique, tournés vers la période contemporaine. L’autre moitié concerne des cours de pratique s’appuyant sur l’expérimentation créatrice (création numérique et sonore, installations et scénographie multimédia, peinture, dessin, recherches bi- et tridimensionnelles, photographie), ainsi que des workshops autour de pratiques artistiques singulières (atelier paysage, installations vidéo, atelier empreintes, atelier expérimentations sonores et visuelles).
Anne VINCENTResponsable du diplôme et de la formation de Licence Arts plastiques
Cécile Betou Jardin à l’angevine
Peinture sur gazon, pochoir
Ce travail in-situ présente la répétition d’un motif extrait et simplifié d’une vue aérienne du château. L’objectif est de se servir du lieu pour dégager un motif, le rendre végétal, et l’insérer dans le jardin de ce même lieu. On peut observer une allusion évidente au jardin à la française et ses broderies.
Blanche BonnelSans titre
Chaudronnerie
Mélange de longue vue et de lunette astronomique, cet objet propose le détournement de l’outil de vision. Il ne permet pas de « voir plus loin » dans le paysage, mais devient un outil qui offre au spectateur une vision déstructurée, kaléidoscopique de celui-ci, depuis le point d’observation privilégié qu’est le château.
Carine BoumardAu-delà du paysage, une ligne
Tuyau, peinture, colliers de serrage
Au cœur du château d’Angers prend place ce dispositif visant à renforcer une ligne du paysage. Par un tracé rouge apparaît une nouvelle manière d’appréhender l’espace. Selon l’endroit où notre regard se pose, une ligne apparaît et se dessine à l’entrée du château. L’accès à ce monument historique devient une sorte d’amorce pour changer la vision du monde qui nous entoure.
Charlotte Cantin, Manon Gonnet et William RobinSans titre
Bâche, vidéoprojecteur
Ce projet est composé d’une installation au sol et d’une projection vidéo. Dans ce lieu anachronique plusieurs époques s’entrecroisent, les volumes se parlent et se répondent. L’espace au sol, recouvert d’une matière noire formant une ombre opaque, reflète la lumière d’où émergent des reliefs monolithiques : des fantômes. La vidéo, accompagnant l’installation dans un lien commun à la spectralité, donne naissance à des formes organiques partielles qui cherchent à regagner le « trône de Dieu » de la soixante-quatorzième et dernière scène de la tenture de l’Apocalypse.
Joanna Delecroix-RouillonSans titre
Ceps de vigne
Ce travail est un assemblage de ceps de vigne qui prend la forme d’une imposante racine rampante venant envahir les remparts et le chemin de ronde. Elle simule ainsi un paysage à l’abandon où la végétation a repris le dessus sur la construction humaine.
Emilie DrapeauSans titre
Creusage, blanc de meudon
Mais quelle est donc cette trace étrange au beau milieu de la cour du château ? Déjà au XIVe siècle ce signe apparaissait dans la tapisserie de l’Apocalypse. Alors décrypté comme une sorte de motif floral, il prend aujourd’hui une toute autre signification. Et si ce symbole mystérieux était en fait le témoignage d’une apparition surnaturelle ? Une sorte de portail spatio-temporel, une frontière entre présent, passé et futur, entre notre monde et l’inconnu.
Alix GastineauSans titre
Enceintes 5.1, drap noir acoustique, bois
Ce projet part du concept que la notion de paysage serait à l’origine la description poétique orale d’un environnement (Xie Lingyun, 385-433). Dans l’acte de faire paysage, il y aurait d’abord celui de chanter la contemplation d’un panorama, ou encore, de le « parler ». Ici, en évoquant un paysage sonore propre au Moyen Âge, des crieurs se chargent de raconter ce qui n’a pas été autrefois enregistré, ou ce qui, aujourd’hui, pour-rait être vu.
Faire Paysage : exposition au château d’AngersAlix Gastineau - Le cris du paysage
Pour ce projet, l’origine de la notion de paysage est d’abord considérée comme une description poétique orale d’un environnement (Xie Lingyun, 385-433). Dans l’acte de faire paysage, il y aurait d’abord celui de chanter la contemplation d’un panorama, ou encore, de le ‘‘parler’’. Ainsi, en évoquant le paysage sonore propre au Moyen Âge, des crieurs se chargent de raconter ce qui n’a pas été autrefois enregistré, ou ce qui, aujourd’hui, pourrait être vu.
* Photographie d’un test d’insonorisation de l’espace de la tour. Une moquette ainsi que des draps occultant dans les entrés seront prévu à cet effet.
Manon LaurentChâteau éponge
Éponges
Ce château dans un château, dont la ruine sous-tend à apparaître, voire à disparaître, est voué à un lent ramollissement, un déplacement progressif vers l’informe… Jouant des phénomènes naturels d’humidification, d’absorption, l’éponge pose sur un terrain mouvant une forme dont nous sommes les témoins des transformations.
Anne-Sophie LeloupApocalypse
Polystyrène extrudé, peinture
Cette installation est une référence au fragment de la tapisserie qui annonce la destruction de Babylone, illustrée par un amoncellement d’éléments architecturaux. Le château, inébranlable durant des siècles, pourrait lui aussi un jour s’écrouler. Sous la forme d’un décor, le château, une fois son échelle réduite, est éclaté, recomposé puis figé dans son instabilité.
Charlotte OrsiniTryptique (Arcs)
Huile sur toile
Ce travail invite à prendre le temps de considérer un espace intermédiaire, un lieu de passage entre l’extérieur et l’intérieur mais aussi entre le visible et l’imperceptible. Rappelant la forme récurrente des voûtes de l’architecture du château, ce paysage sensible révèle des arcs lumineux qui échappent d’ordinaire à la vue, le temps d’une expérience picturale.
Sacha ReyQuatuor à pierres et procession
Performance sonore sur pierre, uniquement le soir du vernissage.
Deux visions que tout oppose : un quatuor minimaliste sur tuffeau et une procession participative d’ardoises. L’ardoise est une pierre dure et cassante, sauvage, qui n’aime pas être taillée, alors que le calcaire est tendre, homogène, docile. Pourtant, ils nous parlent de la même chose, du cri des pierres, d’un certain rapport à une violence sonore et gestuelle. La pierre contient la mémoire visible de la performance, et peut être aussi une sculpture aléatoire.
Viktoriia SviatiukSans titre
Huile sur toile
Cette pièce parle de l’importance de l’histoire et de la tradition du château sans pour autant négliger le présent : le visiteur est saisi par l’ambiance mystique et sombre qui règne dans le château et l’engage dans un face-à-face avec les personnages de la tapisserie de l’Apocalypse.
Noémie TableauBrûlure
Carton plume, dépôt de fumée
Ce projet fait référence à l’incendie qui a touché les parties hautes du logis royal en 2009. Cette œuvre trouve son origine dans l’architecture du château. Elle est constituée de morceaux de carton plume noircis par des flammes qui, assemblés, représentent un paysage brûlé évoquant l’Apocalypse. Sur la tenture, le premier des sept fléaux à s’abattre sur la Terre est une pluie de feu et de grêle. Contemplez alors un monde en cendres qui annonce l’arrivée du chaos.
Camille TecherSans titre
Bois de charpente
Cette prothèse architecturale, conçue pour l’escalier des archéologues, est une continuité du sol qui laisse visible le vide qu’elle comble.
Solène ThouzeauÉclats de ciel
Tirages jet d’encre sur papier dos bleu encollé
Les fenêtres de la grande salle ont perdu leur fonction initiale : faire entrer la lumière extérieure dans une pièce. Il ne reste plus que des cadres percés dans un mur. Ce projet renforce l’attention portée aux fenêtres et au paysage qu’elles découpent, mais aussi à ce qu’elles ne dévoilent pas. Il s’agit d’un jeu avec les formes et les volumes des fenêtres, et d’une réflexion autour du paysage vu et caché. L’idée est d’utiliser la fenêtre comme le cadre d’un tableau mouvant : le ciel.
Informations pratiquesChâteau d’Angers - Angers2, promenade du bout du monde - www.chateau-angers.frTél. : 02 41 86 48 77
Exposition visible du mercredi 27 avril au dimanche 12 juin 2016Du mercredi 27 au samedi 30 avril de 10 h à 17 h 30Du lundi 2 mai au dimanche 12 juin de 9 h 30 à 18 h 30
TarifsPlein tarif : 8,50 €Tarif réduit/groupe (professionnels du tourisme et groupe > à 20 personnes) : 6,50 eurosGratuité : moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) et 18-25 ans (ressortissants de l’UE et résidents réguliers sur le territoire de l’UE), porteurs de la Carte blanche du château d’Angers et du Pass éducation, personne handicapée et son accompagnateur, demandeur d’emploi sur présentation d’une attestation de moins de 6 mois.
Contacts presseÉcole supérieure des beaux-arts TALM-AngersAurélia Le Goff, chargée de la communicationTél. : 02 72 79 86 [email protected]âteau d’AngersCatherine LeroiTél. : 02 41 86 51 [email protected]
Expositions en cours et à suivre au château d’AngersRuines d’avenir, livres d’artistes autour de Michel ButorJusqu’au 29 août 2016Château d’Angers
Expositions en cours et à suivre à TALM-AngersMondes FlottantsDu 4 mai au 1er juillet 2016Galerie Dytivon Bibliothèque universitaire, Université Saint-Serge, AngersFaire vitrineDu 10 au 28 mai 2016 École supérieure des beaux-arts TALM-AngersRue sur Vitrine - 28 rue Bressigny - Angers
ContactsChâteau d’Angers2, promenade du bout du monde - www.chateau-angers.frTél. : 02 41 81 48 77 - [email protected]
École supérieure des beaux-arts TALM-Angers72, rue Bressigny - angers.esba-talm.frTél. : 02 72 79 86 90 - [email protected]
Université catholique de l’ouestPlace André Leroy - www.uco.frTél. : 02 41 81 66 00