Charles Baudelaire Bohémiens en voyage

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Charles Baudelaire Bohémiens en voyage Par Nanou et Stan

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Charles Baudelaire Bohémiens en voyage. Par Nanou et Stan. La tribu prophétique aux prunelles ardentes Hier s'est mise en route, emportant ses petit s. Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes. - PowerPoint PPT Presentation

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Charles Baudelaire

Bohémiens en voyage

Par Nanou et Stan

Page 2: Charles Baudelaire Bohémiens en voyage

La tribu prophétique aux prunelles ardentes

Hier s'est mise en route, emportant ses petits

Page 3: Charles Baudelaire Bohémiens en voyage

Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits

Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.

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Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantes

Le long des chariots où les leurs sont blottis,

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Promenant sur le ciel des yeux appesantis

Par le morne regret des chimères absentes.

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Du fond de son réduit

sablonneux, le grillon,

Les regardant

passer, redouble sa

chanson;

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Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,

Fait couler le rocher et fleurir le désert

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Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert

L'empire familier des ténèbres futures.

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La situation de Roms en Europe

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Rom (ou Rrom) est un terme qui a été adopté par l'Union romani internationale (IRU) pour désigner un ensemble de populations, ayant en commun une origine indienne, dont les langues initiales sont originaires du nord-ouest du sous-continent indien et constituant des minorités connues sous de nombreux exonymes vivant entre l'Inde et l'Atlantique ainsi que sur le continent américain. Rom est un endonyme signifiant « homme accompli et marié au sein de la communauté ».

Présentes en Europe dès le XIe siècle, ces populations y forment au XXIe siècle la minorité « la plus importante en termes numériques ».

Les Roms sont également désignés par d'autres mots : Gitans, Tsiganes (ou Tziganes), Manouches, Romanichels, Bohémiens, Sintis.

Lors du Congrès mondial tzigane tenu du 8 au 12 avril 1971 à Londres, la communauté se choisit comme emblème un drapeau bleu et vert, avec une roue de couleur rouge. Le mouvement institua la date anniversaire de ce congrès, le 8 avril, comme journée nationale qui « sera désormais, célébrée chaque année par toutes les communautés rom dans le monde ». L'hymne, Djelem, djelem, a été écrit par Jarko Jovanovic sur une chanson populaire tzigane.« Robs » dans les principautés roumainesLes deux premiers documents attestant de la présence des Roms dans l'actuelle Roumanie sont deux actes de donation de familles de robs roms à deux monastères, l'un de Vodița daté de 1385 et l'autre de Tismana daté de 1387, tous deux situés en Olténie dans l'ancienne Principauté de Valachie. La robie est un statut traduit en français et en roumain moderne par « esclavage », mais qui s'apparente davantage à un contrat féodal de servitude personnelle. Le rob appartenait certes à son maître qui pouvait le vendre, mais ce maître ne pouvait être qu'un voïvode, un boyard ou un monastère, et le rob lui-même pouvait racheter sa liberté, et la revendre ailleurs : c'est pour cela que traditionnellement les Roms portent leur or sur eux, bien visible, sous forme de colliers, bijoux ou dents, afin de montrer leur solvabilité et leur capacité à se racheter. Il est la marque de leur dignité. Le mot rob dérive du slave robota, le travail. En 1428, le voïvode moldave Alexandre le Bon fait don de 31 familles tsiganes au monastère Bistriţa en Moldavie. Ces principautés roumaines, vassales des Ottomans, jouissent de leur autonomie contre paiement d’un tribut à Istanbul.L'entrée de presque tous les Roms en « robie » va contribuer au paiement de ce tribut, tandis que les monastères envoient d'immenses richesses au Mont Athos. Les Roms appartiennent dès lors soit au voïvode, soit aux monastères, soit aux propriétaires terriens : les boyards. Les robs du voïvode sont libres d’aller et venir, mais payent tous les ans une redevance pour ce droit. Ils pratiquent toutes sortes de métiers : commerçants ambulants, forains, ferronniers, forgerons, rétameurs, bûcherons, maquignons, fossoyeurs, chiffonniers, saltimbanques, musiciens. Quant aux monastères et aux boyards, ils utilisent leurs « robs » comme domestiques ou comme contremaîtres pour faire travailler les paysans serfs. Ils offrent à quelques-uns une formation et des postes de majordomes, de comptables ou d’instituteurs pour leurs enfants. Si le maître ou la maîtresse de maison est stérile, une jeune Rom ou un jeune Rom pourvoira à la perpétuation de la famille, en toute simplicité (cas de Ştefan VIII, devenu voïvode de Moldavie). Les « robs » peuvent être donnés, légués ou vendus aux enchères.

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Situation des Roms en Europe depuis 1990Avec de 10 à 12 millions de personnes, les Roms sont la plus grosse minorité ethnique d'Europe.

Beaucoup de Roms continuent à vivre selon leur mode de vie nomade, en voyageant en roulottes ou en caravanes, mais souvent en Europe orientale, ils vivent en communautés marginales au taux de chômage élevé. Quelquefois, ils ont prospéré, par exemple chez les Căldăraşi (Caldéraches) de Roumanie, qui travaillent traditionnellement le cuivre.

Le niveau d'intégration des Roms dans la société est variable. Les statistiques roumaines ne reconnaissent qu'un demi-million de Roms, alors qu'eux-mêmes estiment leur nombre entre 0,5 et 2,5 millions.

Dans certains pays comme la Slovaquie ou la Roumanie, où il est possible de constituer des partis ethniques, les Roms ont constitué des partis et ont au Parlement des représentants en tant que tels. Toutefois, leur entrée en politique n'est pas sans risques. Dans ces deux pays, les partis conservateurs (ex-communistes), cherchant à retarder l'intégration en Union européenne, leur ont distribué dans les anciens kolkhozes des terres qui étaient revendiquées par leurs anciens propriétaires, les agriculteurs locaux spoliés par la collectivisation. Les partis rénovateurs pro-européens, favorables à la restitution, soutenaient ces agriculteurs contre les Roms, ce qui a conduit à des désordres civils dans quelques villages. Suite à ces manipulations, la plupart des leaders politiques roms se sont détachés des conservateurs (communistes) et rapprochés des rénovateurs (libéraux). En 2000, un parlement international rom, basé à Vienne, a été créé. En juin 2004, Lívia Járóka devint le premier membre rom hongrois du parlement européen (elle avait été précédée d'un seul auparavant : Juan de Dios Ramírez-Heredia, d'Espagne). Depuis lors, deux autres Roms y ont été élus, l'un sur la liste ADLE : Mme Viktória Mohácsi (Hongrie), l'autre sur celle du parti roumain libéral.

Sept États de l'ancien bloc communiste ont lancé l'initiative Décennie de l'intégration des Roms en 2005, pour améliorer les conditions socio-économiques et le statut de la minorité rom. En septembre 2008, les deux députées au Parlement européen d’origine rom, Lívia Járóka et Viktória Mohácsi, ont réussi à faire voter cette initiative au niveau de toute l'Union européenne.

France2007-2010 . L'entrée de la Roumanie dans l'Union européenne, le 1er janvier 2007, a facilité la circulation des Roms roumains et bulgares, ceux-ci n'ayant plus besoin de visa pour entrer en France.

Cependant, jusqu'en 2014, les ressortissants de la Bulgarie et de la Roumanie ne sont pas totalement bénéficiaires du principe de libre circulation européen et, pour travailler officiellement, ont besoin d'un titre de séjour et d'une autorisation de travail. De plus, la directive communautaire de 2004 sur la libre circulation des ressortissants de l'UE n'a pas été totalement transposée en droit français, notamment ses dispositions relatives aux garanties accordées aux personnes expulsées.

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Expulsions Les expulsions de Roms sont passées de 2 000 en 2003 à environ 8 000 en 2008. Depuis 2007, le nombre de reconduites à la frontière de Roms roumains en France se situe entre 8 000 et 9 000 par an, représentant environ 30 % des objectifs chiffrés de reconduite à la frontière. Ces retours sont en grande partie volontaires car ils sont assortis de primes de 300 € par adulte et 100 € par enfant et de la prise en charge du billet d'avion.

En 2009, la France a expulsé 10 000 Roms originaires de Roumanie ou de Bulgarie. Le 9 septembre 2010, le Parlement européen a réclamé la suspension de ces retours forcés, contraires au droit communautaire.

8 030 Roumains et Bulgares en situation irrégulière ont ainsi été reconduits par la France dans leur pays d'origine entre le 1er janvier et le 25 août 2010. Selon le ministre Éric Besson, 1291 l'ont été de manière contrainte, et 6739 de manière volontaire, au moyen de 27 vols « spécialement affrétés».Expulsions de l'été 2010Fin juillet 2010, le président Nicolas Sarkozy décide, à la suite de deux faits divers impliquant des membres français de la communauté des gens du voyage, de l'organisation de retours massifs de Roms en Roumanie, déclenchant une vaste polémique.

Une circulaire du ministère de l'Intérieur diffusée le 5 août 2010 demande aux préfets de faire évacuer « 300 campements ou implantations illicites d'ici trois mois, en priorité ceux des Roms », et d'engager une « démarche systématique de démantèlement des camps illicites, en priorité ceux de Roms ». D'après certains experts en droit constitutionnel, l'expression « en priorité ceux des Roms » contrevient aux principes de non-discrimination, tandis que l'ensemble de la circulaire contrevient à ceux de libre circulation des personnes et de leur droit de séjour garantis par les traités européens et détaillés par la directive de 2004 (38/2004). Elle serait aussi potentiellement contraire à la Convention européenne des droits de l'homme qui interdit les discriminations fondées sur la nationalité, la race ou l'appartenance ethnique. Le 22 août 2010, le Pape Benoît XVI exhorte les pèlerins à savoir « accueillir les légitimes diversités humaines », ce qui a été interprété par certaines personnes comme une critique de l'action menée par les autorités françaises spécifiquement contre les Roms, interprétation contestée par d'autres personnes. Le 27 août 2010, le Comité pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CERD) de l'ONU demande à la France de « garantir l'accès des Roms à l'éducation, à la santé, au logement et autres infrastructures temporaires dans le respect du principe d'égalité » et se demande pourquoi elle n'a « toujours pas mis à la disposition des gens du voyage le nombre nécessaire d'aires d'accueil conformément à la loi du 5 juillet 2000 dite loi Besson », démontrant ainsi sa méconnaissance de la condition des Roms qui sont en réalité sédentaires et ne font pas partie des gens du voyage de nationalité française. Le coût annuel de la reconduite des Roms pour le budget de la France est estimé entre 200 et 250 millions d'euros (selon les chiffres du Sénat français).

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Le 9 septembre 2010, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il presse la France de « suspendre sur le champ » les expulsions de Roms. Le texte, déposé par les groupes S&D, ALDE, Verts/ALE et GUE/NGL, demande à la France et aux autres États membres de « suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms ». Les députés prétendent également que le relevé des empreintes digitales des Roms expulsés est illégal et contraire à la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.

Le 14 septembre 2010, Viviane Reding, commissaire européenne à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté, fait part de son « intention de lancer deux procédures d'infraction contre la politique de la France à l'égard des Roms ».

Un an après, Médecins du Monde déplore les conséquences sanitaires catastrophiques des expulsions à répétition, publie une enquête sur la couverture vaccinale des populations roms et dénonce une mise en danger volontaire de personnes en grande précarité.

Nanou et Stan le 19/04/23