Chapitre 5 : lutter contre l’infection

Comment notre corps peut-il lutter contre l’infection ?

I/ Les micro-organismes sont généralement rapideme nt digérés par des

phagocytes.

Voir activités du livre p. 88 et 89.

DEFINITIONS :

Leucocyte = globule blanc = cellules immunitaires qui nous défendent contre les infections.

Phagocyte = leucocyte qui absorbe et digère des bactéries ou des cellules infectées par des virus.

Après la contamination, les micro-organismes sont très rapidement attaqués par des phagocytes.

Ces phagocytes absorbent puis digèrent les micro-organismes lors de la phagocytose.

La phagocytose permet le plus souvent de bloquer l’infection.

Et lorsque la phagocytose ne suffit pas ?

II/ Les micro-organismes sont détruits grâce à l’i ntervention d’anticorps et de

lymphocytes B et T.

Voir activités 1 et 2.

DEFINITIONS :

Antigène = molécule étrangère à l’organisme.

Anticorps = molécule permettant d’éliminer les antigènes.

Lymphocyte B = globule blanc sécréteur d’anticorps.

Lymphocyte T = globule blanc qui élimine les cellules infectées par des virus.

Lorsqu’un antigène est reconnu par un lymphocyte B ou T, ceux-ci se multiplient dans les

ganglions lymphatiques.

Les lymphocytes B libèrent alors des anticorps spécifiques de cet antigène. La personne est dite

séropositive. Les anticorps agglutinent les bactéries porteuses de cet antigène ce qui facilite

ensuite leur phagocytose.

Les lymphocytes T détruisent directement les cellules infectées par un virus en détruisant leurs

membranes.

Ces réactions de défense sont plus lentes que la phagocytose.

Schéma présentant trois réactions immunitaires possibles de l’organisme.

VACCINATION :

Formation de lymphocytes mémoires.

+++

- - -

SIDA :

Détruit les cellules immunitaires.

Comment agissent les vaccins ?

III/ les vaccins activent la formation de lymphoc ytes mémoires.

Voir activité 3.

Un vaccin est un antigène rendu inoffensif.

L’injection d’un vaccin permet à notre corps d’entrer en contact une première fois avec un

antigène. Il produit alors des lymphocytes mémoires (B ou T) spécifiques de cet antigène.

En cas de nouveau contact avec cet antigène, ces lymphocytes mémoires seront responsables

d’une réaction immunitaire plus rapide et plus efficace.

Les micro-organismes seront donc éliminés avant de nous rendre malades.

Comment le virus du SIDA peut-il nous tuer ?

IV/ Le virus du SIDA détruit nos cellules immunit aires.

Voir activité 4.

Le virus du SIDA s’‘attaque à nos cellules immunitaires, affaiblissant progressivement nos

défenses contre les micro-organismes. Les malades du SIDA meurent donc de maladies qui

profitent de l’affaiblissement de l’organisme.

Un test permet de déterminer si une personne a été contaminée par le virus du SIDA. Ce test

consiste à rechercher la présence d’anticorps luttant contre le virus du SIDA. On est séropositif si

de tels anticorps sont détectés.

Activité 1 : prouver le rôle des anticorps. Tâche à réaliser : réaliser des expériences à l’aid e d’un logiciel et les interpréter.

1. Ouvre le logiciel « Défenses Immunitaires 3e». Clique sur « Sommaire » puis sur « Expériences d’injections » puis sur « Injection de micro-organismes et de sérums » puis réponds aux questions suivantes.

2. Indique pourquoi un sérum ne peut pas contenir de phagocytes. 3. Complète le tableau à double entrée ci-dessous afin de présenter les résultats de toutes les

expériences que tu auras réalisées. (Ré) Sérum d’un animal

guéri de la diphtérie

Sérum d’un animal guéri du tétanos

Sérum d’un animal guéri de la tuberculose

Sérum d’un animal qui n’a jamais été malade.

Bacille diphtérique

Bacille tétanique

Bacille tuberculeux

Bacille non pathogène

Résultats d’une double injection de différents bacilles (=bactéries) et de sérums

4. Résume sous quelles conditions expérimentales y a-t-il survie de la souris ? 5. Indique l’utilisation possible du sérum d’un animal guéri du tétanos.

Activité 1 : prouver le rôle des anticorps. Tâche à réaliser : réaliser des expériences à l’aid e d’un logiciel et les interpréter.

1. Ouvre le logiciel « Défenses Immunitaires 3e». Clique sur « Sommaire » puis sur « Expériences d’injections » puis sur « Injection de micro-organismes et de sérums » puis réponds aux questions suivantes.

2. Indique pourquoi un sérum ne peut pas contenir de phagocytes. 3. Complète le tableau à double entrée ci-dessous afin de présenter les résultats de toutes les

expériences que tu auras réalisées. (Ré) Sérum d’un animal

guéri de la diphtérie

Sérum d’un animal guéri du tétanos

Sérum d’un animal guéri de la tuberculose

Sérum d’un animal qui n’a jamais été malade.

Bacille diphtérique

Bacille tétanique

Bacille tuberculeux

Bacille non pathogène

Résultats d’une double injection de différents bacilles (=bactéries) et de sérums

4. Résume sous quelles conditions expérimentales y a-t-il survie de la souris ? 5. Indique l’utilisation possible du sérum d’un animal guéri du tétanos.

Introduction : les anticorps ne sont pas des cellules, ce sont des molécules. Pour prouver que des molécules comme les anticorps peuvent avoir un rôle dans la défense de l’organisme, tu vas réaliser des expériences à l’aide d’un logiciel.

Introduction : les anticorps ne sont pas des cellules, ce sont des molécules. Pour prouver que des molécules comme les anticorps peuvent avoir un rôle dans la défense de l’organisme, tu vas réaliser des expériences à l’aide d’un logiciel.

Pour utiliser à nouveau ce logiciel à la maison, té lécharge-le à partir du site internet suivant : http://artic.ac-besancon.fr/svt/act_ped/svt_clg/troisieme/defenses/index.htm

Pour utiliser à nouveau ce logiciel à la maison, té lécharge-le à partir du site internet suivant : http://artic.ac-besancon.fr/svt/act_ped/svt_clg/troisieme/defenses/index.htm

Correction activité 1 :

1. 2. Un sérum correspond à du sang dans lequel on a éliminé les cellules qu’il contient

habituellement. Il est donc dépourvu de phagocytes qui sont des cellules du sang.

3.

Sérum d’un animal guéri de la diphtérie

Sérum d’un animal guéri du tétanos

Sérum d’un animal guéri de la tuberculose

Sérum d’un animal qui n’a jamais été malade.

Bacille diphtérique vie mort mort mort

Bacille tétanique mort vie mort mort Bacille tuberculeux mort mort vie mort

Bacille non pathogène vie vie vie vie

Résultats d’une double injection de différents micro-organismes et de sérums

4. Il y a survie de la souris quand un bacille non pathogène est injecté ou qu’un bacille pathogène est injecté avec le sérum d’un animal guéri de ce bacille.

5. Le sérum d’un animal guéri du tétanos peut protéger du tétanos.

Activité 2 : améliorer nos connaissances sur les défenses immunitaires. Tâche à réaliser : s’informer à partir d’un logicie l.

1. Ouvre le logiciel « Défenses Immunitaires 3e». Clique sur « Sommaire général » puis sur « Réactions immunitaires » puis « Rôle des lymphocytes » et enfin « Lymphocytes B » puis clique successivement sur les mots en bleu dans les textes qui apparaissent afin de répondre aux questions suivantes.

2. Qu’est-ce qu’un antigène ? 3. Que signifie être séropositif pour un antigène ? 4. Schématise l’anticorps anti-tétanique, puis après réflexion l’anticorps anti-tuberculeux. 5. Résume les étapes par lesquelles des anticorps permettent d’éliminer un antigène.

6. Clique sur « Sommaire général » puis « Réactions immunitaires » puis « Rôle des lymphocytes » et enfin « Lymphocytes B » Clique successivement sur les mots en bleu dans les textes qui apparaissent afin de répondre aux questions suivantes.

7. Nomme les cellules productrices d’anticorps. 8. Pourquoi dit-on que ces cellules sont spécifiques d’un antigène ? 9. Cite les étapes nécessaires à la libération d’anticorps.

10. Clique sur « retour aux lymphocytes » puis « lymphocytes T ». Clique successivement sur les mots en bleu dans les textes qui apparaissent.

11. Donne des exemples de cellules auxquelles s’attaquent les lymphocytes T. 12. Cite les étapes par lesquelles un lymphocyte T peut tuer une cellule-cible.

Activité 2 : améliorer nos connaissances sur les défenses immunitaires. Tâche à réaliser : s’informer à partir d’un logicie l.

13. Ouvre le logiciel « Défenses Immunitaires 3e». Clique sur « Sommaire général » puis sur « Réactions immunitaires » puis « Rôle des lymphocytes » et enfin « Lymphocytes B » puis clique successivement sur les mots en bleu dans les textes qui apparaissent afin de répondre aux questions suivantes.

14. Qu’est-ce qu’un antigène ? 15. Que signifie être séropositif pour un antigène ? 16. Schématise l’anticorps anti-tétanique, puis après réflexion l’anticorps anti-tuberculeux. 17. Résume les étapes par lesquelles des anticorps permettent d’éliminer un antigène.

18. Clique sur « Sommaire général » puis « Réactions immunitaires » puis « Rôle des lymphocytes » et enfin « Lymphocytes B » Clique successivement sur les mots en bleu dans les textes qui apparaissent afin de répondre aux questions suivantes.

19. Nomme les cellules productrices d’anticorps. 20. Pourquoi dit-on que ces cellules sont spécifiques d’un antigène ? 21. Cite les étapes nécessaires à la libération d’anticorps.

22. Clique sur « retour aux lymphocytes » puis « lymphocytes T ». Clique successivement sur les mots en bleu dans les textes qui apparaissent.

23. Donne des exemples de cellules auxquelles s’attaquent les lymphocytes T. 24. Cite les étapes par lesquelles un lymphocyte T peut tuer une cellule-cible.

1er objectif : comprendre comment les anticorps protègent notre organisme.

2e objectif : comprendre comment se forment les anticorps.

3e objectif : comprendre comment agissent d’autres cellules immunitaires : les lymphocytes T.

Pour utiliser à nouveau ce logiciel à la maison, té lécharge-le à partir du site internet suivant : http://artic.ac-besancon.fr/svt/act_ped/svt_clg/troisieme/defenses/index.htm

1er objectif : comprendre comment les anticorps protègent notre organisme.

2e objectif : comprendre comment se forment les anticorps.

3e objectif : comprendre comment agissent d’autres cellules immunitaires : les lymphocytes T.

Pour utiliser à nouveau ce logiciel à la maison, té lécharge-le à partir du site internet suivant : http://artic.ac-besancon.fr/svt/act_ped/svt_clg/troisieme/defenses/index.htm

Correction activité 2 :

1. 2. Un antigène est une molécule étrangère à l’organisme. Il peut être une molécule à la

surface d’un micro-organisme ou libérée par celui-ci. 3. Un individu est séropositif pour un antigène si l’individu a rencontré cet antigène et a

produit des anticorps contre cet antigène. 4. Anticorps anti-tétanique Anticorps anti-tuberculeux 5. Les anticorps se fixent sur les antigènes formant des complexes anticorps-antigènes

qui vont être détruits par phagocytose.

6. 7. Les lymphocytes B sont les cellules productrices d’anticorps. 8. Les lymphocytes B sont spécifiques d’un antigène car ils ne peuvent reconnaître qu’un

seul type d’antigène. 9. Les lymphocytes B spécifiques d’un antigène sont activés au contact de cet antigène

puis ils se multiplient au niveau des ganglions lymphatiques avant de produire des anticorps.

10. 11. Les lymphocytes T détruisent des cellules reconnues comme étrangères ou anormales

comme des cellules infectées par un virus, des cellules cancéreuses ou des cellules greffées provenant d’un donneur incompatible.

12. Les lymphocytes T spécifiques d’un antigène sont activés au contact de cet antigène

puis ils se multiplient au niveau des ganglions lymphatiques et détruisent les cellules-cibles en perforant leurs membranes.

Activité 3 : le principe de la vaccination

Tâche à réaliser : comprendre une expérience histor ique en s’aidant d’un graphique.

A. Décrire et comprendre l’expérience de Pasteur : 1. Décris chaque expérience et ses résultats.

2. Propose une explication au résultat de l’expérience 2.

B. Expliquer les résultats de l’expérience de Paste ur :

3. A partir du graphique, compare la production d’anticorps (vitesse, quantité) après un premier contact avec un antigène, et après un second contact.

4. Précise alors ton explication du résultat de l’expérience 2.

Introduction : ayant oublié pendant quelques temps des cultures de bactéries provoquant le choléra, Louis Pasteur (1822-1895) se livre à des injections de cette culture à des poules. Les résultats de ces expériences historiques sont schématisés ci-dessous.

Les bactéries issues de cultures vieillies ne sont pas pathogènes. Pourtant, elles présentent les mêmes antigènes que les bactéries issues de cultures fraîches.

Virulent = qui a un fort pouvoir pathogène.

Correction activité 3 :

1.

- L’injection de bactéries du choléra issues de cultures fraîches à des poules entraîne leur mort (expérience 3)

- L’injection de bactéries du choléra issues de cultures vieillies à des poules n’entraîne pas leur mort (expérience 2).

- L’injection de bactéries du choléra issues de cultures fraîches à des poules ayant déjà subi une injection 7 à 8 jours auparavant de bactéries du choléra issues de cultures vieillies n’entraîne pas leur mort

2. Les poules B ont été protégées par l’injection de bactéries issues de cultures vieillies. 3. Lors d’un second contact avec un antigène, la production des anticorps est plus rapide

et plus abondante que lors du premier contact. 4. L’injection de bactéries issues de cultures vieillies a déclenché chez les poules B une

réaction primaire de production d’anticorps. Si bien que lors du contact avec les cultures fraîches virulentes, les poules produisent plus rapidement plus d’anticorps. Elles survivent donc à la maladie.

Activité 4 : mieux connaître le SIDA.

Tâche à réaliser : prélever des informations dans u ne vidéo.

1. Que signifie SIDA ?

2. Que signifie VIH ?

3. Quels sont les différents modes de contamination par le VIH dans le monde ?

4. A quel type de cellules s’attaque le VIH ?

5. La contamination par le VIH s’accompagne-t-elle toujours de symptômes ?

6. Comment savoir si l’on est séropositif après des rapports à risque ?

7. De quoi meurt-on quand l’on est atteint par le SIDA ?

8. Combien faut-il de temps hors traitement entre la contamination par le VIH et l’apparition des premiers symptômes ?

9. Pourquoi les traitements qui existent aujourd’hui contre le SIDA sont-ils intéressants ?

10. Quels sont les liquides du corps qui peuvent transmettre le VIH ?

11. Combien de rapports sexuels sont-ils nécessaires pour être contaminé par le VIH ?

12. Comment peut-on limiter les risques d’être contaminé par le VIH lors de rapports

sexuels ?

13. Faut-il craindre d’être contaminé par le VIH lors des activités quotidiennes (travail,

toilettes, douche, piscine, animaux domestiques, dentiste…) ?

14. Des traitements ou des vaccins permettent-ils de détruire le VIH et de guérir de la

maladie ?

Correction activité 4 :

1. SIDA signifie Syndrome d’Immuno-Déficience Acquise.

2. VIH signifie Virus d’Immuno-déficience Humaine

3. Les modes de contamination du SIDA dans le monde sont les rapports hétérosexuels ou homosexuels, les transfusions sanguines et les échanges de seringues souillées.

4. Le VIH s’attaque aux cellules immunitaires. 5. Non la contamination par le VIH ne s’accompagne pas toujours de symptômes. 6. Pour savoir si l’on est séropositif, il faut attendre 3 mois après des rapports à risque et

faire un dépistage. 7. Lorsque l’on est atteint par le SIDA, on meurt de maladies opportunistes comme la

pneumocystose, la toxoplasmose, le sarcome de kaposi et d’autres cancers ou encore la tuberculose.

8. Il faut généralement 10 ans entre la contamination et l’apparition des premiers

symptômes. 9. Les traitements permettent de retarder l’apparition des symptômes. 10. Le sang, le sperme et les sécrétions vaginales peuvent transmettre le VIH.

11. Un seul rapport sexuel peut suffire pour être contaminé par le VIH. 12. Il faut utiliser des préservatifs ou éviter toute pénétration. 13. Non, le VIH ne peut pas se transmettre lors des activités de la vie quotidienne. 14. Non, aucun traitement ou vaccin ne détruit le VIH ou ne guérit de la maladie.