Physique 1Bac Cours_03 Travail Et Energie Cinetique(Autosaved)
Chapitre 4: Travail-Energie
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Chapitre 4: Travail‐EnergieIntroduction
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Le travail d'une force est l‘énergie fournie par une force lorsque son point d'application se
déplace. Il est responsable de la variation de l’énergie cinétique du système qui subit cette
force.
On note W le travail (en Anglais, travail=work d’où le W).
Les forces sont dues aux interactions entre le mobile considéré et une source de forces. Pour
certaines de ces interactions, on peut définir une énergie d’interaction qui traduit l’importance
de l’interaction en fonction de la distance r séparant le mobile et la source de la force. Cette
énergie d’interaction a le potentiel de se transformer en énergie cinétique d’où le nom
d’énergie potentielle.
Chapitre 4: Travail‐Energie
I Travail d’une force
II Théorème de l’énergie cinétique
III Energie potentielle‐Energie mécanique
IV Equilibre d’un système mécanique
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Chapitre 4: Travail‐EnergieI TRAVAIL D’UNE FORCE
1) Force constante sur un parcours rectiligne
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Le travail d’une force constante entre les points A (point initial) et B (point final)
selon la ligne droite séparant A et B est :
steCF =r
A
Fr
B
α αα
Fr
Fr
ABF ⊥r
Si , α=π/2 :
( ) αcosABFAB.FFW BA
rrr==→
AB//Fr
( ) 0FW BA =→
r
Si , α=0 :
( ) AB FFW BA
rr=→
Chapitre 4: Travail‐EnergieI TRAVAIL D’UNE FORCE2) Force quelconque
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B
A
Fr
Que se passe‐t‐il pour une force quelconque , sur un chemin AB non rectiligne ?
Fr
Fr
( ) ?FW BA =→
r
Fr
Fr
Chapitre 4: Travail‐EnergieI TRAVAIL D’UNE FORCE2) Force quelconque
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B
A
On découpe le chemin AB en éléments de longueur rectilignes ‘infinitésimaux’ (on
approxime la trajectoire par sa tangente. Sur cet élément de longueur, on peut aussi
considérer la force constante
Fr
Fr
M
(s(t))Fr
M’
( ) MOd.FMM'.FFW M'M
rrr==→δ
(Travail élémentaire)
Le travail de A à B de la force est alors la somme de tous les travaux élémentaires
OM dOMOM'MM' =−=
x
O
Chapitre 4: Travail‐EnergieI TRAVAIL D’UNE FORCE2) Force quelconque
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B
A
Le travail de la force (qui dépend de la position) sur la trajectoire (courbe) reliant les
points A et B est alors :
Fr
Fr
M (t)FrM’
Fr
( ) ∫∫ ==→
ABAB
OMd.FWFW BA
rrδ
L’intégrale ci‐dessus n’est pas l’intégrale habituelle, c’est une intégrale curviligne!le long du chemin reliant A à B
Chapitre 4: Travail‐EnergieI TRAVAIL D’UNE FORCE2) Force quelconque
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( ) ∫=→
AB
OMd.FFW BA
rr
L’intégrale est appelée, en mathématiques, circulation du vecteur le long du cheminFr
AB
Remarques :‐) si , le travail est moteur.‐) si , le travail est résistant, c’est le cas des forces de frottement.‐) si la force est constamment perpendiculaire au déplacement ( tension du fil
d’un pendule, réaction normale d’un support ) :
( ) 0FW BA >→
r
( ) 0FW BA <→
r
( ) 0FW BA =→
r
Chapitre 4: Travail‐EnergieI TRAVAIL D’UNE FORCE2) Force quelconque
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( ) ∫=→
AB
OMd.FFW BA
rrComment calculer cette intégrale ?
A une dimension : mouvement rectiligne, l’intégrale correspond à l’intégrale habituelle
Exemple : (avec k=Cste >0) et déplacement de A=Origine (x=0) à B (x=2).i-k x Frr
=
( ) ( )( ) k 2dxxkidx ik xFW2
0
2
0BA −=−=−= ∫∫
=
=→
rrr x
x
Chapitre 4: Travail‐EnergieI TRAVAIL D’UNE FORCE2) Force quelconque
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( ) ∫=→
AB
OMd.FFW BA
rrComment calculer cette intégrale ?
A deux dimensions :
‐) en cartésiennes, il faut écrire les composantes de la force sur les vecteurs de
base et : et donc
Et . En se déplaçant de A à B, on parcourt la courbe
y=f(x) donc dy = f’(x) dx que l’on met dans l’expression de δW :
Il suffit de faire alors l’intégrale sur x …comme d’habitude
ir
jr
jFi FF y
rrr+= x jy i OM
rr+= x jdy idx OM d
rr+=
dy Fdx FOM .dFW yx +==r
δ(x)dx f' Fdx FW yx +=δ
Exemple : ; A=(0,0) et B=(1,1) en allant tout droit de A à B. La droite reliant A à B est la droite y=x donc dy=dx donc
jy -kix kFrrr
+−=
( ) 2kxdxxdx)k(xdxydyxdx-k dy-ky -kxdx δW −=+−=+=+=
( ) kxdx-2kdxk x 2FW1
0
1
0BA −==−= ∫ ∫
=
=→
x
x
r
Chapitre 4: Travail‐EnergieI TRAVAIL D’UNE FORCE2) Force quelconque
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( ) ∫=→
AB
OMd.FFW BA
rrComment calculer cette intégrale ?
A deux dimensions :
‐) en polaires, les vecteurs et remplacent les vecteurs et :
donc , , ,
Et . Une méthode est de considérer qu’en se
déplaçant de A à B, on parcourt la courbe r=f(θ) donc dr = f’(θ) dθ que l’on met dans
l’expression de δW :
Il suffit de faire alors l’intégrale sur θ …comme d’habitude
ir
jr
θθuFu FF rrrrr
+= rur OM r= θ
θ u dtdru
dtdrv
dtOM d
rrrr
+==
dr Fdr FOM .dFW r θδ θ+==r
( ) ( ) d f F d ' f FW yr θθθθδ +=
rur θur
θθ u dr udr dt vOM d rrrr
+==
Exemple : A=(0,0) et B=(1,1) (en cartésiennes!) en allant tout droit de A à B. Si on traduit ceci en polaires, le point B correspond à et . En allant de A à B, l’angle θ reste constant donc dθ=0.
ru -F rrk=
2=r 4/πθ =
0kdr dr Fdr FW r +−=+= θδ θ2-k kdrW
2
0
=−= ∫=
=
r
r
!
DIF
FICIL
E
Chapitre 4: Travail‐EnergieI TRAVAIL D’UNE FORCE
3) Puissance
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La puissance moyenne de la force sur le chemin (non nécessairement rectiligne) reliant A, atteint à l’instant tA, et B, atteint à l’instant tB, est :
Fr
AB
( ) ( )AB
BAmoy B,A tt
FWFP−
= →→
rr
La puissance instantanée de la force est :Fr
( ) v . FdtOM d . F
dtδWFP rrrr
===
Chapitre 4: Travail‐EnergieII Théorème de l’énergie cinétique
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Soit la résultante de toutes les forces que subit un point matériel de masse m sur le
chemin (non nécessairement rectiligne).
Théorème de l’énergie cinétique :
Dans un référentiel galiléen, la variation d’énergie cinétique d’un point matériel soumis à
une force , entre un point A et un point B de sa trajectoire, est égal au travail de sur
l’arc de trajectoire .
Fr
AB
Fr
( ) ( ) ( )FWAEBE BAcc
r→=−
AB
Fr
2c mv
21E = est l’énergie cinétique du point matériel
Chapitre 4: Travail‐EnergieIII Energie potentielle‐Energie mécanique
1) Force à circulation conservative
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Parmi toutes les forces, leur travail peut dépendre du chemin parcouru ou non.
Une force est dite conservative (ou bien à circulation conservative) si :
‐) elle ne dépend que de la position
‐) le travail de cette force entre deux points A et B quelconques ne dépend que
de A et B et non du chemin suivi entre A et B.
Fr
Forces nécessairement non conservatives :
‐) frottements fluides
‐) force magnétique
‐) frottements solides (sur un plan incliné)
v-k F rr=
Bv qFrrr
∧=
Comment savoir qu’une force, , ne dépendant que de la position, est conservative ?Il y a deux méthodes (au choix!) :
‐) on utilise la méthode des dérivées croisées‐) il existe une fonction U, qui dépend de la position, telle que :
Chapitre 4: Travail‐EnergieIII Energie potentielle‐Energie mécanique
1) Force à circulation conservative
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Fr
Ugrad -F =r
La méthode des dérivées croisées :en cartésiennes, . Pour que la force soit à circulation conservative,
il faut :jFi FF y
rrr+= x
xyxF
yyxF yx
∂
∂=
∂∂ ),(),(
Exemples : jy k ik x F1
rrr−−=
0)(),(=
∂−∂
=∂
∂ykx
yyxFx
0)(),(=
∂−∂
=∂
∂
xky
xyxFy
Donc est conservative1Fr
j k xiy k F 22
rrr−−=
kyky
yyxFx −=
∂−∂
=∂
∂ )(),(
kxxkx
xyxFy 2)(),( 2
−=∂−∂
=∂
∂Donc est non‐conservative2F
r
Chapitre 4: Travail‐EnergieIII Energie potentielle‐Energie mécanique
1) Force à circulation conservative
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en cartésiennes, . Pour que la force soit à circulation conservative,il faut trouver U(x,y) telle que :
jFi FF y
rrr+= x
( ) ( )
( ) ( )⎪⎪⎩
⎪⎪⎨
⎧
−=∂
∂
−=∂
∂
yxFy
yxU
yxFx
yxU
y
x
,,
,,
Exemples : jy k ik x F1
rrr−−=
Ugrad -F =r ?
?( )
( )⎪⎪⎩
⎪⎪⎨
⎧
=∂
∂
=∂
∂
kyy
yxU
kxx
yxU
,
, ( ) f(y)k x21yx,U 2 +=
( ) ky(y)' fyx,U==
∂∂
ysteCy += 2ky
21)(f
( ) steC++= 22 yk 21k x
21yx,U
La constante est définie par les conditions initiales et souvent telle queU soit nul à l’infini ou en O
Chapitre 4: Travail‐EnergieIII Energie potentielle‐Energie mécanique
2) Energie potentielle
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Une force, , ne dépendant que de la position, dérive d’une énergie potentielle Ep,
si on peut écrire :
Avec
Fr
pE grad -F =r
( ) ( ) ( )⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛∂
∂
∂
∂
∂
∂=
zzy,x,E
,y
zy,x,E,
xzy,x,E
E grad pppp
en cartésiennes
( ) ( ) ( )⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛∂
∂
∂
∂
∂
∂=
zz,r,E
,z,r,E
r1,
rz,r,E
E grad pppp
θθθθ en cylindriques
( ) ( ) ( )⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛∂
∂
∂
∂
∂
∂=
φφθ
φθφθφθ ,r,E
sin r1,
,r,Er1,
r,r,E
E grad pppp en sphériques
Chapitre 4: Travail‐EnergieIII Energie potentielle‐Energie mécanique
2) Energie potentielle
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Physiquement, que représente le gradient ? Le gradient mesure l’importance de lavariation de la quantité considérée en fonction de la position
Gradient de températureGradient de pression
Les flèches précisent le vecteur gradient de la quantité considérée. Plus les flèches sontlongues, plus la quantité varie sur une petite distance. Les vecteurs gradients sont orientésperpendiculairement aux lignes ‘iso‐quantités’ (isobare, isotherme) et dirigées de la valeurla plus élevée vers la valeur la plus basse
Chapitre 4: Travail‐EnergieIII Energie potentielle‐Energie mécanique
2) Energie potentielle
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Physiquement, que représente le gradient ? Le gradient mesure l’importance de lavariation de la quantité considérée en fonction de la position
Lignes isohypses (même altitude)avec ‘gradient’ de couleur
Chaque ligne isohypse correspond à la même altitude et donc la même distance du centre de la Terre c’est‐à‐dire à une même intensité de la force de gravitation.
u r
MmG -F 2
rr=
? E grad -F p=r
OUI : ( ) r
MmG -E =rp
Au voisinage de la Terre, on écrit : k g mg mFrrr
==
? E grad -F p=r
OUI : ( ) z g mE =zp
COHERENCE ????
Oui, tant que z<< rayon de la Terre
Chapitre 4: Travail‐EnergieIII Energie potentielle‐Energie mécanique
2) Energie potentielle
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Force Energie potentielle
Gravitation
Gravitation (au voisinage de la surface de la Terre)
Raideur d’un ressort
Force électrique
Force électrique
Force de pression dans un fluide
u r
MmG -F 2
rr=
rMmG -E =p
g mFrr
= z g mEp =
ik x-Frr
=2
p k x21E =
u rQq
41 F 2
0
rr
πε=
rQq
41 E
0πε=p
E qFrr
= V qEp = (Potentiel électrique)
g ρFrr
−= PEp = (Pression)
Chapitre 4: Travail‐EnergieIII Energie potentielle‐Energie mécanique
2) Energie potentielle
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Comment calculer facilement le travail d’une force conservative ? pE grad -F =r
pp dEOM .dE gradOM .dFW −=⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛∂
∂+
∂
∂+
∂
∂−=−== dz
zE
dyy
Edx
xE pppr
δ
( ) ( ) ( )∫ ∫∫ −=−===→
AB
B
Appp
AB
BEAEdEpBA dE-WFW δr
Chapitre 4: Travail‐EnergieIII Energie potentielle‐Energie mécanique
3) Energie mécanique
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On considère un système mécanique soumis uniquement à des forces conservatives ou à des forces ne travaillant pas. On note Ep, l’énergie potentielle totale correspondant à toutes les forces conservatives.
L’énergie mécanique totale du système est définie par :
pcm EEE +=
En utilisant le théorème de l’énergie cinétique, dans un référentiel galiléen, pour unsystème soumis uniquement à des forces conservatives et à des forces ne travaillantpas, l’énergie mécanique totale est conservée. L’équation obtenue s’appellel’intégrale première du mouvement :
steC==+ EEE pc
Chapitre 4: Travail‐EnergieIII Energie potentielle‐Energie mécanique
3) Energie mécanique
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steCE ==+ pc EEA quoi sert l ’intégrale première du mouvement ?
On avait déjà la relation fondamentale de la dynamique (RFD)…
Il est souvent beaucoup plus facile d’utiliser la conservation de l’énergie mécanique
que la RFD. Cependant, il est souvent difficile de déterminer la constante E.
La RFD sert à établir l’équation du mouvement. En intégrant l’équation différentielle
obtenue, on peut déterminer la position en fonction du temps. Dire que l’énergie
mécanique totale est conservée (ou constante) permet de dire que :
Ce qui donnera la même équation du mouvement que la RFD
dtpd
dtvd ma m F
rrrr
===
( )0
EE pc =+
=dt
ddt
dEm
Chapitre 4: Travail‐EnergieIII Energie potentielle‐Energie mécanique
3) Energie mécanique
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Comment varie l’énergie mécanique si il y a des frottements?
Le système mécanique est soumis à des forces conservatives, à des forces ne travaillant pas et à des forces non‐conservatives de résultante . On note Ep, l’énergie potentielle totale correspondant à toutes les forces conservatives.
En utilisant le théorème de l’énergie cinétique, on obtient que
( ) ( ) ( ) 0fWAEBE BAmm <=− →
r
fr
Où passe cette énergie qui disparait??? Dans le cas des frottements, elle se transforme en chaleur…. Cf cours thermodynamique
Chapitre 3: DynamiqueIII Energie potentielle‐Energie mécanique
3) Energie mécanique
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On considère un mobile de masse m sur un plan incliné faisant un angle α avec l’horizontale. A l’instant t=0, ce mobile possède une vitesse nulle et se trouve à une hauteur h de l’extrémité du plan incliné. Déterminer la vitesse du mobile au bout de la pente inclinée. On négligera les frottements.
α
h
t=0 Rr
Pr
PFD : a mRPrrr
=+A
x’
y’
Très compliqué (cf chapitre 3)!
La réaction du support ne travaille pas ☺Le poids dérive de l’énergie potentielle Ep = m g z. On peut donc appliquer le théorème de l’énergie cinétique ou la conservation de l’énergie totale
B
En A : Ec(A)=0, Ep(A)=mgh
En B : Ec(B)=???, Ep(B)=0Donc, Ec(B)+0=0+mgh, et donc gh vm
21 2
B m= 2ghvB =
Chapitre 4: Travail‐EnergieIV Equilibre d’un système mécanique
1) Equilibre et stabilité
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Un système mécanique est à l’équilibre dans un référentiel R si sa vitesse est nulle dans
ce référentiel.
Par conséquent, l’accélération est aussi nulle et donc dans un référentiel galiléen, la
résultante des forces est nulle.
Un équilibre est stable si la résultante des forces auxquelles il est soumis lorsqu’il est
écarté légèrement de sa position d’équilibre, tend à la ramener vers sa position
d’équilibre.
Chapitre 4: Travail‐EnergieIV Equilibre d’un système mécanique
2) Equilibre d’un point soumis à une force conservative
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On considère un système dont les propriétés ne dépendent que d’une seule variable x
et qu’il est soumis à une force conservative.
A l’équilibre au point x=x0, et donc , c’est‐à‐dire que x0 est un
extremum de la fonction Ep(x).
i dx
dEE grad -F p
p
rr−==
( ) 0xF 0
rr= ( ) 0x
dxdE
0p =
Ep(x)
x
Puits de potentiel Barrière de potentiel
0
Chapitre 4: Travail‐EnergieIV Equilibre d’un système mécanique
2) Equilibre d’un point soumis à une force conservative
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( ) dx
dEF p−=x
Ep(x)
x
Puits de potentiel Barrière de potentiel
0
Ep(x) Ep(x)
x x
0 dx
Ed2p
2
> 0 dx
Ed2p
2
<STABLE INSTABLE
Une force est dite conservative (ou bien à circulation conservative) si :
‐) elle ne dépend que de la position
‐) le travail de cette force entre deux points A et B quelconques ne dépend que
de A et B et non du chemin suivi entre A et B.
Chapitre 4: Travail‐EnergieIV RESUME
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( ) ∫∫ ==→
ABAB
OMd.FWFW BA
rrδ
le long du chemin reliant A à BTravail d’une force entre A et B :
Théorème de l’énergie cinétique :
Dans un référentiel galiléen, la variation d’énergie cinétique d’un point matériel soumis à
une force , entre un point A et un point B de sa trajectoire, est égal au travail de sur
l’arc de trajectoire :
Fr
( ) ( ) ( )FWAEBE BAcc
r→=−AB
Fr
Fr
Pour le savoir, il y a deux méthodes :‐) on utilise la méthode des dérivées croisées‐) il existe une fonction U, qui dépend de la position, telle que : Ugrad -F =
r
Chapitre 4: Travail‐EnergieIV RESUME
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Dans un référentiel galiléen, pour un système soumis uniquement à des forcesconservatives et à des forces ne travaillant pas, l’énergie mécanique totale est conservée :
Cette équation est l’intégrale première du mouvement.
steC=+= pcm EEE
Si le système mécanique est soumis également à des forces non‐conservatives derésultante , ( ) ( ) ( ) 0fWAEBE BAmm <=− →
rfr
Un système mécanique est à l’équilibre dans un référentiel R si sa vitesse est nulle dans
ce référentiel. Il est stable si la résultante des forces auxquelles il est soumis, tend à la
ramener vers sa position d’équilibre, ceci impose 0 dx
Ed2p
2
>