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le magazine de la chambre d’agriculture du Finistère numéro 8 janvier 2004 d’expression champs Recherche appliquée : le réseau des Chambres d’agriculture et des EDE de Bretagne Démarches qualité en productions végétales Une étude régionale Synagri.com Plan de fumure sur Internet Bassins versants De la mobilisation collective à l’engagement individuel

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le magazine de la chambre d’agriculture du Finistère

num

éro

8

janvie

r 2004

d’expressionchamps

Recherche appliquée : le réseau des Chambresd’agriculture et des EDE de Bretagne

Démarches qualité en productions végétalesUne étude régionale

Synagri.comPlan de fumure sur Internet

Bassins versantsDe la mobilisation collective à l’engagementindividuel

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Jacques JaouenPrésident

de la Chambre d’agriculture

du Finistère

éditoUn nouveau monde s'ouvre

Depuis 50 ans, habituée à relever les défis posés par la collectiviténationale et nos responsables politiques, l'agriculture française voitl'année 2004 s'ouvrir sous un nouveau jour. Les nouvelles disposi-tions relatives au développement des territoires ruraux et la réformede la Pac entérinée le 26 juin 2003 dessinent un futur dont lescontours seront bien différents de ce que nous avons connu.La Bretagne et le Finistère seront, bien sûr, directement et encore plusque les autres, concernés par ces nouvelles règles.Allons-nous baisser les bras et être dominés par ces décisions venuesd'ailleurs ?Notre réponse est claire, l'agriculture du Finistère a dans le passérépondu présente et prouvé sa capacité d'adaptation et son niveau deperformance. Il en sera de même dans les prochaines années. Nousdevons voir le futur comme un espcace de liberté et de créativité. Nosqualités finistériennes d'imagination, d'innovation ou de compétitivités'exprimeront seulement si nous en avons la volonté. Notre avenir est inscrit dans un partage de nos territoires entre agricul-teurs et habitants ruraux qui devra préserver la réalité socio-écono-mique de notre profession. Le forum de Brest en est une illustration.Nous devons avoir le courage de nous projeter dans l'avenir sans rienrenier d'un passé qui est notre fierté.La prise en compte du contexte européen qui s'ouvre à nous doit setransformer en atout pour mieux construire le futur et préserver lesacquis économiques que notre profession a su construire dans lepassé.C'est cette vision à moyen et long terme qui doit nous permettred'avoir plus de réactivité et d'autonomie. A ces qualités indispen-sables, nous devrons associer un examen permanent du marché quidemeurera l'élement principal du revenu des agriculteurs au seind'une économie européenne ou mondialisée.

Ces constats objectifs et volontaires sont l'expression de mon opti-misme pour l'avenir. Nous saurons gagner et c'est là mon souhaitpour 2004 avec, bien sûr, tous mes voeux de bonheur et de santépour vos familles.

dans ce num

éro

d’expressionchamps

Publication éditée par la Chambre d’agriculture du Finistère

5, allée Sully - 29322 Quimper cedex

tél. 02 98 52 49 49 - Fax 02 98 52 49 90

e-mail : [email protected]

Directeur de la publication : Jacques Jaouen

Responsable de la rédaction : Lydie Le Bourg

Rédacteur en chef : Jean-Paul Le Métayer

Réalisation, coordination : Bertrand Le Coq

Conception : Image de Marque

Mise en page : Annick Fortier

Photos : Chambre d’agriculture, Bruno Servel

Impression : Primset, St Evarzec

N° ISSN : 1283-1700 - Dépôt légal : janvier 2004

Publicité : tél. 02 98 52 49 34

ABONNEMENT : 4 numéros par an, 30 euros.

GRATUIT pour les agriculteurs

Contact : service communication

Chambre d’agriculture du Finistère

29322 Quimper cedex - tél. 02 98 52 49 34

> pages 4-5

gérerDémarches qualité en productionsvégétales :Une nouvelle étude des Chambresd’agriculture de Bretagne.Votre plan de fumure avecSynagri.com :Des démonstrations début janvier.

> pages 6-7

préserverBassins versants :De la mobilisation collective à l’engagement individuel.PMPOA2 :La prestation du Groupe Chambred’agriculture.

> pages 8-9

formerCentre de formation de Saint-Ségal :Acquérir un métier.Interviews.

> page 10

aménagerLes Comités de développement desagriculteurs :Les relais locaux de la Chambred’agriculture.

> page 11

communiquerChamps d’expression :Une meilleure connaissance de laChambre d’agriculture.

> pages 12-13

diffuserExpérimentation :L e réseau régional de rechercheappliquée.Interview d’Alain Hindré :“L’implication professionnelle”.

> page 14

votre Chambred’agricultureGuernévez, la référence “traitement”.

Agenda

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Comme elles l’avaient fait en 2002pour les productions animales, les Chambres d’agriculture deBretagne éditent une étude sur lesdémarches qualité en productionsvégétales. Il s’agit là d’un état deslieux inédit qui s’adresse aux agriculteurs, aux élus mais aussiaux associations et aux consom-mateurs.

Les productions végétales et,

en particulier la filière

légumes, ont entrepris de

nombreuses démarches

qualité depuis quelques

années. Label rouge,

Appellation d’origine

contrôlée, Certification

de qualité, Agri-confian-

ce… La liste est longue

et il est parfois difficile

de s’y retrouver. Afin

d’y voir plus clair, les

Chambres d’agriculture de

Bretagne publient un état des

lieux exhaustif de ces démarches

dans une brochure de 92 pages en

couleurs. Une synthèse de cette

étude sera disponible début 2004.

Cet outil, réalisé avec l’appui du

Conseil régional et de l’Oniflhor, fait

l’inventaire des démarches en

légumes frais ou destinés à l’indus-

trie, en pommes de terre, en

céréales, en fruits et en horticulture

florale. Dans ce domaine, il convient

de distinguer les démarches liées à

l’entreprise et celles liées aux pro-

duits (voir graphique). Rappelons

que pour ces derniers, il existe

quatre grands signes officiels de

qualité : le label rouge, le certificat

de conformité produit, l’appellation

d’origine contrôlée et l’agriculture

biologique. Côté entreprises, les

normes Iso n’existant pas pour les

exploitations agricoles en tant que

telles, d’autres démarches d’assu-

rance qualité se développent dans le

secteur, comme Agri-Confiance, par

exemple.

Agriculture raisonnéeEn parallèle, la qualification des

exploitations “agriculture raison-

née” fait son apparition suite à

l’adoption d’un cahier des charges

national dans le décret du 24 avril

2002. Qu’elles concernent le pro-

duit ou plus globalement l’entrepri-

se, ces démarches visent à être en

capacité de prouver ses pratiques

tout au long du processus de pro-

duction et afficher une traçabilité

optimale en matière de sécurité ali-

mentaire. Côté client ou consomma-

teur, il s’agit d’une garantie sur le

professionnalisme et le savoir-faire

de l’exploitation agricole. Le succès

rencontré ces dernières années par

la production légumière en matière

de diversification est une preuve de

l’intérêt de différencier les produits

par ces marques de qualité. La filiè-

re légumes, aujourd’hui en avance

sur ce thème, a également vu grâce

à ces démarches qualité, une amé-

lioration notable de son image dans

l’opinion. Seule ombre au tableau,

le manque de reconnaissance et de

cohérence au plan international.

Prix de vente de l’étude

30 € HT

gér

er

Une nouvelle étude des Chambres d’agriculture de Bretagne

Démarches qualité en productions végétales

4

Gwénola Floch-Penn,

tél. 02 98 52 49 74

Contact technique

Contact professionnelJean-Michel Le Breton

La filière légumes est celle

qui a le plus avancé dans le

domaine des démarches

qualité. Elle en récolte

aujourd’hui les fruits.

DÉMARCHES QUALITÉ

PRODUIT

Certification(Normes)

Marques Certification(Normes)

Chartesinterprofessionnelles

de filièreQualification des exploitations

ENTREPRISES

■ Label Rouge■ AOC■ Certification Conformité■ Agriculture Biologique

■ Agri Confiance■ ISO

Contrô é éAutocontrôle et/ou contrô dité

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Synagri.com, le site Internet desChambres d’agriculture de Bre-tagne permet la saisie à distancedu cahier de fertilisation et du plande fumure azote. Ce service enligne innovant, gratuit pendant lesdeux premiers mois, fera l’objet dedémonstrations aux agriculteursdébut janvier.

Tous les agriculteurs de Bretagne

doivent établir un plan de fumure

(directive nitrates) et la DDAF

a commencé à pratiquer des

contrôles. La Chambre d’agriculture

propose des formations dont l’ob-

jectif est de rendre l’agriculteur

autonome et lui permettre des éco-

nomies. Ces formations connais-

sent un grand succès mais, à la sor-

tie, l’agriculteur ne dispose que

des documents papier. D’où l’idée

du service “Fertilisation” de syna-

gri.com : proposer les avantages de

l’informatisation (gain de temps sur les

calculs, sauvegarde des données…)

sans les inconvénients (longueur

de l’apprentissage informatique,

coût de l’investissement en logiciel

et en maintenance). L’outil propose

aujourd’hui la version minimum exi-

gée par la réglementation : les

impressions des tableaux corres-

pondent exactement aux docu-

ments papiers agréés par l’adminis-

tration en cas de contrôle.

Deux mois d’essai sans engagementSynagri est très facile d’accès : une

connexion à Internet suffit et ne

nécessite pas beaucoup de connais-

sances informatiques. Des démons-

trations auront lieu début janvier

2004. “L’outil permet de vérifier

rapidement la cohérence globale

du plan de fumure et d’éviter ainsi

tout problème en cas de contrôle.

Cela simplifie aussi grandement le

remplissage du cahier de fertilisa-

tion au jour le jour. Tout l’investis-

sement de la première année per-

met des économies de temps et

d’argent pour les années sui-

vantes” explique Daniel Hanocq,

conseiller agronomie.

Synagri vous apporte aussi une

double sécurité : celle d’une mise

à jour réglementaire perma-

nente et celle de la sauvegar-

de de vos données pendant

cinq ans (la durée régle-

mentaire exigée), en cas

de problème sur votre

ordinateur (virus, panne).

L'accès à ce service est

basé sur l’abonnement

annuel “Synagri Pro” de

150 euros. Même en y ajou-

tant les coûts de communica-

tion liés à votre abonnement

Internet, le plan de fumure en

ligne est une alternative très écono-

mique par rapport à une prestation

de service extérieure ou à l’achat et

maintenance de logiciels sur votre

ordinateur. Pendant les deux pre-

miers mois, l'offre “Synagri Pro” est

accessible sans engagement pour

que vous puissez vous faire votre

propre opinion.

Alors n’hésitez pas à vous inscrire

sur www.synagri.com.

d’expressionchamps

5

Des démonstrationsdébut janvier

Votre plan de fumure avec Synagri.com

Contact professionnelLydie Le Bourg

Daniel Hanocq,

tél. 02 98 96 37 20

[email protected]

Contact technique

Démonstrations du service Plan de fumure azote avec synagri.com

Chambre d’agriculture Quimper

Jeudi 8 janvier 2004

de 13h45 à 16h

Jeudi 8 janvier 2004

de 13h45 à 16h

Mercredi 7 janvier 2004

de 13h45 à 16h

Lundi 12 janvier 2004

de 13h45 à 16h

Mardi 13 janvier 2004

de 13h45 à 16h

Jeudi 15 janvier 2004

de 13h45 à 16h

Chambre d’agriculture

Quimperlé

Chambre d’agriculture Brest

Chambre d’agriculture Morlaix

Chambre d’agriculture Carhaix

Chambre d’agriculture

Châteaulin

L’offre “Synagri Pro” est accessible sans

engagement pendant les deux premiers

mois.

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6

préser

ver

Bassins versants

De la mobilisation collective àl’engagement indivuelLes résultats de la profession agri-cole commencent à être reconnusen matière d’environnement. Lesagriculteurs continuent à progres-ser dans cette voie. Les financeursdu programme Bretagne eau puredemandent aujourd’hui auxacteurs des bassins versants des’engager de façon individuellepour valider les contrats de bas-sins. Cela se traduit par la signatu-re des Engagements de progrèsagronomique (EPA) pour les agri-culteurs.

A l’image des communes et des

prescripteurs qui signent des

chartes de bonnes pratiques azote

et phytosanitaire, les agriculteurs

des bassins versants s’engagent de

façon individuelle en termes d’ob-

jectifs et d’actions à mener dans les

bassins versants. “ Jusqu’en 2002,

un Contrat territorial d’exploitation

collectif avait été signé dans

chaque bassin. Sur le Trégor, 50

exploitations se sont engagées.

C’est un exemple probant dans le

Finistère” explique Jean-Claude

Carn, coordonnateur départemen-

tal à la Chambre d’agriculture.

Aujourd’hui, les CTE ont été stoppés

et le budget alloué aux Contrats

d’agriculture durable (CAD) ne per-

mettra pas de poursuivre cette

action. Dès lors, les regards se tour-

nent vers l’Engagement de progrès

agronomique (EPA) proposé par

Bretagne eau pure.

“La Chambre d’agriculture rappelle

que le choix de cet engagement

reste individuel, et constitue un

financement sous forme de chèque

conseil de 1150€ sur trois ans.

Cependant, nous considérons qu’il

manque un étage au dispositif. Les

agriculteurs qui modifient leurs

pratiques ne sont pas assez accom-

pagnés sur un plan financier en

contrepartie des actions qu’ils met-

tent en place” déclare Ronan Le

Meur, membre de la Chambre

d’agriculture, responsable du dos-

sier bassins versants.

SimplificationLes professionnels souhaitent aussi

qu’un effort de simplification et

d’homogénéisation soit réalisé dans

les mesures proposées. “Nous tra-

vaillons avec l’administration pour

proposer un guichet unique sur les

couverts végétaux et les bandes

Jean-Claude Carn,

tél. 02 98 52 49 38

Contact professionnelRonan Le Meur

Contact technique

19 opérations bassins versants

3500 exploitations

Un tiers des exploitations

concernées

13 bassins versants Bretagne eau pure (Bep, eau

potable)

2500 exploitations dans les bassins versants Bep

4 bassins versants algues vertes

Lesneven

Tréglonou

Horn

Penzé TRÉGOR

RisGoyen

Steïr

JarlotÉlorn

Dourduff

Moros

Aven-Stergoz

Bassin versant “Conchyliculture”Bassin versant “Algues vertes” Bassin versant Bretagne Eau Pure

Scorff

Quimper

Quimperlé

Carhaix-Plouguer

Chateaulin

Morlaix

Brest

Saint-Pol-de-Léon

Pont-l'Abbé Lesnevard

Porzay

Stang Alar

Quillimadec

Aber Wrac'hAber Benoît

Douron

Les bassins versants dans le Finistère

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L’Etablissement départemental del’élevage (EDE) et l’Area, bureaud’études en environnement font par-tie intégrante du Groupe Chambred’agriculture. Les deux organismess’associent dans le cadre du PMPOA 2afin de mieux répondre aux attentesdes éleveurs.

L’Area est le bureau d’études spéciali-

sé en études environnementales du

Groupe Chambre d’agriculture. A ce

titre, il a réalisé de nombreux Dexel

lors du premier Programme de maîtri-

se des pollutions d’origine agricole

(PMPOA) et s’apprêtent à en réaliser

d’autres pour le PMPOA 2. De son

côté, l’EDE conseille les éleveurs en

matière de projet de mise aux normes.

Dès lors, quoi de plus naturel que de

proposer une prestation commune aux

éleveurs ? “L’éleveur a tout à y gagner.

Il a affaire à des conseillers spécialisés

et compétents. La prestation est sim-

plifiée et accélérée. Il y a un seul prix,

une seule facture pour le Dexel et le

projet. Le coût est de 2680 euros hors

taxes plans compris. Cette opération

est subventionnée à 100 %” déclare

Christophe Delpla, responsable de

l’Area.

L’éleveur rencontre dans un premier

temps le Dexeliste qui réalise bien

sûr le diagnostic mais s’occupe éga-

lement de transmettre toutes les don-

nées importantes au conseiller lait

qui assurera le projet de mise aux

normes. Il faut en effet rappeler que

ce 2e programme concerne essentiel-

lement des exploitations laitières de

taille moyenne.

enherbées par le biais d’une mesure

agri-environnementale, dont le

financement serait assuré par les

collectivités locales et territoriales

et des fonds européens” explique

Ronan Le Meur.

2003 et 2004 sont les années de mise

en place de ces engagements s’étalant

sur deux ou trois ans pour les agricul-

teurs des bassins “eau potable”. Sur

les bassins algues vertes des engage-

ments entre trois à cinq ans seront

proposés.

“L’engagement se concrétise dans un

premier temps par une déclaration

d’intention, puis par la signature d’un

contrat. Les agriculteurs intéressés

peuvent se mettre en relation avec

l’animateur agricole du bassin”

conclut Jean-Claude Carn.

en bref

d’expressionchamps

7

La prestation du Groupe Chambred’agriculture

DexelistesXavier Burel, Quimper

tél. 02 98 52 48 70

Mickaëlle Bonniou, Serge Cardinal,

Daniel Coquil, tél. 02 98 88 97 60

Conseillers laitFrédéric Kergoulay, Châteaulin

tél. 02 98 86 59 80

Sébastien Guiocheau, Morlaix

tél. 02 98 88 97 60

Evelyne Blanchard, Quimper

tél. 02 98 52 49 00

Contact professionnelAndré Sergent

Contacts techniques

PMPOA 2

Ronan Le Meur, agriculteur à Quimper et respon-

sable du dossier bassins versants à la Chambre

d’agriculture. Ici, sur une parcelle de moutarde,

l’un des couverts végétaux implantés l’hiver.

Le pré-diagnostic PMPOA testéavec succèsLe dispositif de pré-diagnostic en amont de la

démarche officielle de mise aux normes du

PMPOA, proposé par les Chambres d’agriculture

de Bretagne, a été testé durant le mois d’octobre

sur 100 exploitations en Ille-et-Vilaine et

Morbihan. Chaque pré-diagnostic a nécessité en

moyenne 0.8 jour de travail. Sur 100 exploitations

49 ont été orientées vers un Dexel classique, 35

sont apparues voisines de la conformité, 9 ont fait

l’objet d’une proposition de réflexion sur le systè-

me d’exploitation, et 7 sont dans l’incapacité

financière d’assurer leur mise aux normes. Ces

résultats confirment l’intérêt de cette phase de

pré-diagnostic pour proposer une voie de mise

aux normes adaptée à la réalité des exploitations.

Ce test a été financé par le Conseil régional et les

conseils généraux d’Ille-et-Vilaine et du

Morbihan. Une réunion début décembre avec les

financeurs du PMPOA devrait décider de la géné-

ralisation ou non du dispositif.

Contact : Hervé Gorius,

tél. 02 98 52 49 38

Collecte gratuite des PPNULes 19, 20 et 21 janvier 2004, une collecte gratui-

te de Produits phytosanitaires non utilisables

(PPNU) est organisée par Adivalor dans toute la

Bretagne. Dans le Finistère, neuf points de collec-

te sont proposés par les distributeurs. L’année

2004 est considérée comme une année de

déstockage. A chacun de vérifier s’il n’a pas dans

ses armoires des produits phytosanitaires inter-

dits, périmés ou non utilisables.

Contact : Louis Le Roux,

tél. 02 98 88 97 60

Une journée "résorption"pour les élusLes Chambres d'agriculture de Bretagne invitent

les élus et l'administration à une journée sur la

résorption le 14 janvier 2004 à Carhaix. Quatre

thèmes seront développés en salle :

• optimisation de la gestion des produits organiques

• incidences économiques de la résorption

• état des lieux de l'avancement de la résorption

• la gestion territoriale des déchets

Des visites d'exploitations sont prévues l'après-midi.

Contact : Hervé Gorius,

tél. 02 98 52 49 38

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8

form

erCentre de formation de Saint-Ségal

Le Centre de formation de St Ségalaccueille chaque année une centai-ne de stagiaires en lait, porc etmachinisme en formation profes-sionnelle adulte et en apprentissa-ge. Qu’ils soient candidats à l’ins-tallation ou au salariat, tous lesstagiaires bénéficient de solidesapports théoriques et pratiquesqui s’appuient sur l’exploitationagricole du Centre.

Géré par l’Association départemen-

tale de promotion sociale (ADPS) au

sein du Groupe Chambre d’agricul-

ture du Finistère, le Centre de St-

Ségal a pour objectif de former de

futurs agriculteurs ou salariés de

l’agriculture. La spécificité

de l’enseignement prati-

qué à St-Ségal s’ap-

puie sur l’utilisation

de l’exploitation

comme principal

support péda-

gogique. “Cela

permet à nos

stagiaires de

faire leur ap-

prentissage du

métier en situa-

tion réelle. C’est

plus facile que sur

une exploitation,

cela permet d’acqué-

rir les bases en confian-

ce avant de confirmer en

stage et lors du premier emploi ”

affirme Christian Riou, responsable

du Centre. “Notre principale activité

est constituée par la formation pro-

fessionnelle adulte conventionnée

et financée par le Conseil Régional

de Bretagne. Deux niveaux de for-

mation sont possibles : le BPREA,

diplôme de niveau bac permettant

d’obtenir la capacité professionnel-

le pour les candidats à l’installation

et pour les futurs salariés d’un bon

niveau et le BPA à l’intention des

salariés sans projet d’installation”

explique-t-il.

Reconversion“En production laitière, nous rece-

vons 75 % de candidats à l’instal-

lation. Il s’agit souvent de per-

sonnes qui viennent à l’agriculture

après un parcours extérieur”

constate le responsable. En produc-

tion laitière, le Centre accueille

néanmoins de plus en plus de futurs

salariés. “C’est l’enjeu des pro-

chaines années, fournir à la filière

des salariés qualifiés” commente

Christian Riou. En production porci-

ne, le Centre accueille 90 % de

futurs salariés. “Ces personnes

viennent d’autres secteurs et sou-

haitent acquérir un nouveau métier

et se reconvertir. A l’issue de la for-

mation, 80 % d’entre elles trouvent

un emploi.”

En machinisme-grandes cultures,

un tiers des stagiaires se destinent

à l’installation, souvent dans le

cadre d’un projet d’association en

société et deux tiers au salariat

dans les entreprises agricoles du

département.

“ Nous proposons également une

formation en alternance avec un

contrat de qualification. Elle attire

des jeunes qui recherchent une

spécialisation en machinisme

après un Bepa ou un Bac pro éle-

vage. Beaucoup d’entre eux trou-

vent un emploi à la sortie dans

l’entreprise où ils ont effectué leur

contrat de qualification” ajoute

Christian Riou.

Les quinze formateurs qui consti-

tuent l’équipe de St- Ségal sont éga-

lement responsables de leur atelier

de production. “Il n’y a pas de sala-

rié de l’exploitation. Ce sont les

formateurs et les stagiaires qui la

font vivre.” Cette spécificité renfor-

ce l’importance pédagogique du

travail sur l’exploitation.

Acquérir un métier

Jean-Alain Divanach

Contact professionnel

Christian Riou,

tél. 02 98 73 05 88

Contact techniqueLe Centre de formation

de St-Ségal accueille

100 stagiaires par an et

forme aux métiers de

l’élevage laitier et por-

cins ainsi qu’à l’agro-

machinisme.

L’exploitation

de St-Ségal

• 60 vaches laitières

• 160 truies naisseur-engraisseur

• 115 ha cultures

Les formationsDeux rentrées :

septembre et mars

• BPA : lait, porc, machinisme

• BPREA : lait, porc, machinisme

• Formations en alternance desti-

nées aux jeunes (18-25 ans)

après la formation initiale :

BEPA, Bac Pro, BTS…

• Contrat de qualification en

machinisme (12-18 mois)

• Apprentissage en lait/porc

(2 ans)

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Marie-Anne Duteil est formatrice enproduction laitière au Centre de St-Ségal depuis 1996 avec Jean-Christophe Abgrall et Jean-AlainPéron. A la fois responsable de sonatelier de production et de la forma-tion théorique et pratique dans sondomaine, elle explique la polyvalen-ce du métier.

En quoi consiste une journée de formateur à St-Ségal ?

Dans une journée au

Centre, on jongle

entre la forma-

tion, l’élevage

et la gestion

de l’exploita-

tion. La jour-

née débute à

7h00 par la

traite jusqu’à

8h30. De 9h00

à 16 h00, avec une

pause-déjeuner au milieu,

ce sont les cours. Ensuite, retour à

l’élevage pour la traite et le suivi de

l’élevage. En fin de journée, nous fai-

sons un point entre formateurs. Nous

avons également des demi-journées

sur l’exploitation consacrées à l’éleva-

ge avec les stagiaires. Il faut aussi trou-

ver du temps pour l’administration de

l’atelier : primes, identification…

Quelle est la particularité de l’enseignement pratiqué à St-Ségal ?Il s’agit d’un enseignement basé sur

l’alternance entre la théorie et la pra-

tique, l’élevage du Centre servant d’ap-

pui et de références lors des cours en

salles. Ici, les compétences des forma-

teurs sont mises à l’épreuve en situa-

tion réelle. Nous faisons notre part de

travail comme les stagiaires, y compris

lors des gardes des week-ends. Cette

ambiance de travail confère une certai-

ne complicité dans les relations entre

les stagiaires et les formateurs.

en bref

d’expressionchamps

9

Marie-Anne Duteil, formatrice

Gilles a 23 ans et fait partie desdouze stagiaires en production porci-ne rentrés en septembre à St-Ségal.Comme 75 % des personnes en formation porcine, il n’est pas issudu milieu agricole.

Pourquoi avoir choisi St-Ségal ?Voulant devenir garde-chasse, j’ai

passé un Bac STAE option environne-

ment. Puis, mes parents ayant une

boulangerie-pâtisserie, j’ai effectué un

BEP en apprentissage en boulangerie,

puis un autre en pâtisserie. N’étant pas

fait pour le métier, j’ai décidé de

m’orienter vers l’élevage porcin, qui

m’attirait depuis longtemps. Ayant

entendu parler du Centre par des

copains, je suis venu à une porte-

ouverte au printemps et j’ai ensuite

intégré le BPREA en septembre. Mon

souhait est de trouver un emploi sur le

canton de Châteaulin quand je sortirai

en juin 2004. Entre temps, j’aurai effec-

tué un stage de six semaines en exploi-

tation.

Que penses-tu de la formation ?Je suis très satisfait. Nous passons

beaucoup de temps dans l’élevage.

Tous les jours, soir et

matin, nous devons nour-

rir les animaux et veiller à

ce que tout se passe bien

et nous avons en plus

quatre demi-journées par

semaine consacrées aux

différentes tâches de l’éle-

vage. Nous avons de très

bonnes relations avec les

formateurs qui sont tou-

jours prêts à répondre à

nos questions. C’est une

ambiance plutôt familiale.

Polyvalence et compétence

“Trouver un emploi”Gilles Audic, stagiaire

Après avoir hésité sur son

orientation, Gilles a choisi

l’élevage.

Les mardis de l’agricultureLe 7 octobre la Chambre d’agriculture et

l’Association emploi-formation ont lancé les

Mardis de l’agriculture. Il s’agit d’un point d’infor-

mation et d’orientation sur les métiers de l’agri-

culture pour les personnes en recherche d’emploi

sur le pays de Brest qui représente un potentiel de

800 emplois par an dans le secteur agricole. Ce

rendez-vous mensuel connaît le succès, puisque

chaque premier mardi du mois, les professionnels

de l’agriculture reçoivent en moyenne une vingtai-

ne de personnes intéressées.

Contact : Alain Lamour,

tél. 02 98 41 33 00

Sensibilisation à l’InternetA l’initiative du Groupe Chambre d’agriculture, les

organisations agricoles du Finistère développant

les usages de l’informatique sur l’exploitation et

les services professionnels via Internet se sont

retrouvées à St-Ségal le 7 novembre. Face au

constat partagé de la difficulté à sensibiliser de

nouveaux agriculteurs, elles se sont mises d’ac-

cord pour organiser en commun trois journées de

sensibilisation des agriculteurs du secteur Centre

dans la semaine du 19 au 23 janvier 2004. Après

des témoignages d’agriculteurs-utilisateurs et

une présentation générale de la gamme des ser-

vices, des démonstrations individuelles seront

proposées par chaque co-organisateur, à l’instar

des rencontres de l’informatique organisées par le

comité de développement de la zone légumière à

Ploénan le 24 septembre.

Contact : Ronan Kervarec

tél. 02 98 86 59 80

Page 9: champs d’expression - agriculteurs35.com€¦ · demeurera l'élement principal du revenu des agriculteurs au sein d'une ... l’adoption d’un cahier des charges ... de l’apprentissage

10

am

énager Les Comités de développement des agriculteurs

Développement local, communica-tion, animation, formation et diffusion, telles sont les grandesactivités des sept comités de déve-loppement des agriculteurs duFinistère. Réunis au sein d’unFédération départementale depuisle 4 février 2002, les comitésregroupent 4500 exploitationsdans le département.

Beaucoup d’échanges,

de l’information régu-

lière, des conseils, de

la formation, voici

en quelques mots

la recette du succès

des comités de

d é ve l o p p e m e n t

des agriculteurs,

créés il y a près

de 14 ans. Ce

succès ne se dément pas

avec le temps, puisque

le nombre d’ad-

hérents corres-

pond à près

de 60 % des

exploitations pro-

fessionnelles du Fi-

nistère. Peu de départements peu-

vent s’enorgueillir d’un tel réseau

local. Ce dynamisme se traduit par

une forte présence des agriculteurs

dans les pays. Le comité devient un

interlocuteur reconnu des collectivi-

tés, comme la Communauté urbaine

de Brest, par exemple.

Par ailleurs, les comités apportent

une information réactive et régulière

à leurs adhérents qui reçoivent

chaque semaine un flash, des invita-

tions et autres fiches techniques.

Information écrite qui se trou-

ve aujourd’hui renforcée par

Synagri.com, le site Internet des

Chambres d’agriculture de Bretagne

et les sites cultures et légumes exis-

tants depuis quelques années. Le

Comité est donc un facteur d’adapta-

tion des agriculteurs au contexte

évolutif. C’est aussi un lieu de ren-

contre conviviale où se retrouvent

les forces vives du territoire, toutes

opinions confondues. En matière de

formation, les comités sont égale-

ment très actifs et proposent une

large palette de stages courts sur

des sujets divers répondant aux

attentes des agricultrices et des agri-

culteurs. L’animation constitue aussi

une activité importante pour les agri-

culteurs des comités, à commencer

par les assemblées générales, véri-

table temps fort de l’année (voir

encadré).

Il existe sept comités de

développement des agricul-

teurs du Finistère, réunis au

sein d’une fédération dépar-

tementale.

Zone légumière,

Jean-Luc Péden,

tél. 02 98 69 17 46

Pays de Morlaix,

Raymond Emeillat,

tél. 02 98 88 97 60

Pays de Brest,

Alain Lamour,

tél. 02 98 41 33 00

Pays de Châteaulin, Poher,

Ronan Kervarec,

tél. 02 98 86 59 80

Pays de Quimper,

Rémi Bugnet,

tél. 02 98 52 49 00

Aven-Laïta,

Josiane Quéré,

tél. 02 98 96 37 20

Françoise Louarn

Contact professionnel

Contacts techniques

Comité

Pays de

Quimper19/02/04 Saint-Evarzec

Espace du RoudourSt-Martin

des Champs

Relations paysans du Nordpaysans du Sud

Témoignage d’un agriculteur français installé en Pologne

1ère rencontres de l’informatique

“Oser entreprendre” avec la CCI et la Fédération des commerçants

“Se donner des perspectives”

“Prendre du recul pour réparer la relance”

Plouénan

PlabennecSalle

Marcel Bouguen

GouézecSalle Polyvalente

Monts d’Arrée

24/02/04

29/01/04

26/02/04

11/03/04

a eu lieu le

25/09/03

Pays de

Morlaix

Zone

légumière

Pays de Brest

Pays de

Châteaulin

Poher

Aven-Laïta

Date Lieu Thème

Pays de Quimper

Aven laïta

Pays de Morlaix

Zone légumière

Pays de Brest

PoherPays de Châteaulin Non fixé à ce jour

Les assemblées générales 2004

Les relais locaux de la Chambre d’agriculture

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Cet été, Claire Mar-zin, étudiante encommunication, aréalisé une enquête

de satisfaction sur Champs d’expres-sion auprès d’une centaine d’agricul-teurs. Le magazine de la Chambred’agriculture du Finistère atteint sonobjectif qui est de mieux faireconnaître la Chambre d’agricultureet ses actions.

Champs d’expression a été lancé en

mai 2002 et est diffusé chaque tri-

mestre à tous les agriculteurs du

Finistère ainsi qu’à un large public de

relais d’opinion constitué d’élus, d’as-

sociations, d’établissements d’ensei-

gnement… Les agriculteurs, qui consti-

tuent la cible prioritaire de la revue,

sont un sur deux à la lire. C’est un

résultat honorable, compte tenu de la

jeunesse de Champs d’expression qui

a besoin d’encore un peu de temps

pour rentrer dans les habitudes des

foyers agricoles. 70 % des lecteurs

considèrent que ce magazine leur per-

met d’être mieux informé sur les

actions, les services et les positions de

la Chambre d’agriculture. L’objectif

majeur de la revue est donc atteint

même si certains lecteurs souhaitent

plus d’explications sur le fonctionne-

ment de la Chambre d’agriculture et

plus de clarté sur les orientations.

La maquette et le style rédactionnel du

magazine séduisent une large majorité

des lecteurs qui apprécient les articles

courts et l’équilibre texte-photos.

Le journal agricole desrelais d’opinionLes relais d’opinion (élus, associa-

tions…) sont eux, plus nombreux à lire

Champs d’expression. L’explication

vient sans doute du fait que ce magazi-

ne constitue souvent leur seul lien avec

l’agriculture. Un lien de proximité, pas

trop technique qui répond à une réelle

attente.

en bref

d’expressionchamps

Champs d’expression

11

L’agriculture à Brest 2004La profession agricole sera présente à Brest

2004 à travers une communication collective

centrée sur le métier d’agriculteur. Le projet

comprend un espace agricole et des visites

d’exploitations pour la presse.

Contact : Jean-Paul Le Métayer,

tél. 02 98 52 49 47

Un rendez-vous de l’agriculture sur la PacLe 6 octobre, une cinquantaine d’élus du

Finistère ont répondu à l’invitation de la

Chambre d’agriculture pour évoquer la réforme

de la Pac. De nombreuses questions ont été

posées notamment sur les conséquences de la

baisse du nombre d’agriculteurs et sur les pro-

blèmes d’urbanisme.

Contact : Jean-Paul Le Métayer,

tél. 02 98 52 49 47

Forum agriculture et société

Le 4 décembre à Brest, le forum Agriculture et

société, premier du genre, a accueilli plus de

700 participants de tous bords : élus, ensei-

gnants, économistes, scientifiques, agricul-

teurs... Ce forum inédit constitue un premier pas

vers la relance d’un dialogue entre l’agriculture

et la société.

Contact : Claire Loiseau,

tél. 02 98 52 49 97

L’environnement est le thème prioritaire des lecteurs agriculteurs

de Champs d’expression.

com

muniq

uer

Une meilleure connaissance de laChambre d’agriculture

Lydie Le Bourg

Contact professionnel

Bertrand Le Coq,

tél. 02 98 52 49 34

Contact technique

Quels thèmes vous intéressent le plus ?

Environnement 25,8 %

Réglementation 14,6 %

Technique 14,6 %

Economie 7,9 %

Orientations

politiques 11,2 %

Aménagement

5,6 %

Formation 3,4 %Ne sait pas 16,9 %

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dif

fuser

Expérimentation

Depuis de nombreuses années, lesChambres d’agriculture et les EDEde Bretagne s’engagent dans larecherche appliquée. Un réseaurégional existe depuis le début desannées 90 pour les filières ani-males et les grandes cultures enparallèle à celui mis en place par le Cérafel pour les légumes. Unprincipe : partir de la demande du terrain, tester et diffuser auxagriculteurs.

“La recherche appliquée, a contra-

rio de la recherche fondamentale,

permet de réaliser des tests

en conditions réelles. Nos

stations expérimentales

prennent des risques

à la place des agri-

culteurs” explique

Bernard Le Viol,

responsable de la

direction produc-

tions animales à la

Chambre d’agricul-

ture et directeur de

l ’ E t a b l i s s e m e n t

départemental de l’é-

levage (EDE). Le réseau

des Chambres d’agriculture

et des EDE de Bretagne est

composé de trois éléments : les sta-

tions expérimentales, les fermes

témoins et les parcelles d’essais. Les

stations sont spécialisées dans une

production comme Guernévez en

porc par exemple. Elles sont gérées

par un comité directeur composé

d’agriculteurs élus et fonctionnent

avec du personnel qualifié. “Ce sont

des outils précis et souples qui ont

démontré leur efficacité. Ainsi, l’im-

plantation des couverts végétaux

s’est propagée grâce aux résultats

enregistrés à la station de Kerlavic”

déclare Bernard Le Viol.

Diffusion aux agriculteurs et aux prescripteurs

Les fermes-témoins sont des exploi-

tations classiques où les décisions

sont prises par les éleveurs et les

résultats récoltés par un ingénieur.

“Les éleveurs du réseau “Etre” choi-

sis pour leurs bons résultats écono-

miques, sont suivis sur plusieurs

années, ce qui permet d’obtenir des

références solides.” Les parcelles

d’essais sont mises en place en

grandes cultures, en légumes frais et

en fourrages. “Nous cherchons des

références sur les variétés, la fertili-

sation, la protection des cultures et

les itinéraires technico-écono-

miques. Le choix des parcelles est

revu tous les ans” affirme Louis

Jestin, responsable de la direction

productions végétales de la Chambre

d’agriculture. “Toutes ces références

obtenues dans les stations, les

fermes témoins et les parcelles

d’essai sont diffusées par la presse,

les revues techniques, lors de

portes ouvertes ou de formations

aux prescripteurs et aux agricul-

teurs” complète-t-il. La boucle est

bouclée puisque tous les thèmes de

recherche sont choisis par les agri-

culteurs. “C’est un système ascen-

dant et descendant. Les résultats

sont ensuite diffusés aux agricul-

teurs. La région Bretagne met ensui-

te en œuvre et diffuse” explique

Louis Jestin. “Les agriculteurs réunis

en commissions locales émettent

des souhaits qui sont examinés aux

plans départemental et régional”.

Contact professionnelAlain Hindré

Bernard Le Viol,

tél. 02 98 52 48 68

Louis Jestin,

tél. 02 98 52 49 11

Contacts techniques

TrévarezLait - Fourrages

GuernévezPorcs - Bâtiment - Traitement

CrécomVaches allaitantes - Porcs

St-Aubin-du-CormierAgromachinisme

MauronViande bovine - Viande ovine

KerguéhennecAgronomie et productions végétales

Kerplouz Légumes

Cate Légumes

Syntec Légumes

La RaimbaudaisLégumes

KerlavicSystèmes de production et

qualité de l'eau

Quimper

Vannes

St Brieuc

Rennes

Le réseau des Chambres d’agriculture et EDE de Bretagne compte sept stations

expérimentales. Le Cerafel gère quatre autres stations en légumes (en vert sur la

carte).

La présentation des filtres

à roseaux, en 2001, lors de

la porte-ouverte de la sta-

tion expérimentale de Tré-

varez, spécialisée en lait.

Le réseau régional de rechercheappliquée

12

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Alain Hindré est président del’Etablissement départemental del’élevage et président du conseil degestion de la station de Kerlavic quidoit quitter le réseau régional derecherche appliquée fin 2004.

Comment voyez-vous l’avenir duréseau régional de recherche appliquée ?La réforme qui est en cours et qui va

vers plus de régionalisation sera une

bonne chose si toutes les structures

professionnelles s’y impliquent. Nous

devons maintenir le système de propo-

sitions locales et départementales qui

remontent à la région. Et toutes les

familles doivent être représentées. La

condition de la réussite est l’implica-

tion professionnelle de A à Z dans le

système. Par ailleurs, nous devons

faire plus de prospective et ne pas

nous auto-censurer dans les débats.

Le rôle de la recherche appliquée est

de prendre des risques à la place des

agriculteurs, anticiper les évolutions

et sécuriser les applications. La réus-

site tient en une grande liberté de

réflexion et d’action. Par ailleurs,

nous devons faire plus de prospective

et ne pas nous auto-censurer dans les

débats.

Qu’en est-il du projet de Kerlavic ?Aujourd’hui, nous avons entamé une

réflexion à plusieurs niveaux : une

étude d’intérêt sur un centre de dia-

logue “agriculture-environnement” en

amont d’une étude de faisabilité plus

complète. L’étude d’intérêt a permis

d’enquêter des personnes qui repré-

sentent des mondes différents : agri-

culteurs, associations, collectivités et

éducation. La totalité des personnes

se sont montrées très intéressées.

Un comité de pilotage et un comité

de suivi composés de ces

différents intervenants ont été créés.

Nous souhaitons travailler sur deux

projets en un pour Kerlavic. D’un côté

la station pourrait devenir une ferme

de démonstration à dominante dépar-

tementale, un lieu d’innovation perma-

nent. D’un autre côté, ce pourrait être

un centre de ressources régional,

observatoire agricole et environnemen-

tal qui produirait des outils pédago-

giques. Il mettrait

en valeur les pro-

grès réalisés par

l’agriculture en

matière d’envi-

r o n n e m e n t .

Même si la sta-

tion va sortir du

réseau fin 2004, il

est reconnu que

Kerlavic présente

un caractère inté-

ressant pour la recherche appliquée

sous l’an-gle des chantiers sociétaux.

Alain Hindré

13

en bref

d’expressionchamps

3 exemples concrets de recherche appliquée

LaitDans les années 90, partant du constat de l’augmentation des coûts alimentaires en lait, une expé-

rimentation a été lancée à la station de Trévarez (29) pour valoriser les fourrages et diminuer les

concentrés. Les bons résultats obtenus ont ensuite été vérifiés sur une quarantaine d’exploitations.

Après cette confirmation, une vulgarisation a été faite auprès des techniciens et des agriculteurs et

une nette réduction des coûts a été enregistrée dans les exploitations laitières.

PorcAfin de réduire les rejets en azote et en phosphore des porcs, une expérimentation a été mise en

œuvre à Crécom (22) pour adapter l’aliment aux différents stades physiologiques et remplacer les

phosphores par les phytases sans pénaliser les performances. Expérience concluante puisque

cette technique est un levier utilisé dans les plans de résorption des éleveurs.

CulturesEn parallèle à des essais à la station de Kerguéhennec sur les Techniques culturales simplifiées (TCS),

un réseau régional d’exploitations utilisant ces techniques est mis en place en 2003. L’objectif est

d’appliquer des références nationales à la réalité bretonne (climat, nature des sols, cultures). En juin

2004, une opération régionale de diffusion sur les TCS sera organisée.

L’implication professionnelle

Brochure céréales régionaleLa deuxième brochure céréales des

Chambres d’agriculture de Bretagne a été

diffusée en décembre auprès de 20 000

agriculteurs. Elle présente les dernières

références concernant la conduite des

céréales, du colza oléagineux et du pois

protéagineux.

Contact : Louis Le Roux,

tél. 02 98 88 97 60

Journées bâtiments bovinsAu printemps 2004, l’Etablissement départe-

mental d’élevage propose deux journées tech-

niques aux éleveurs sur les bâtiments. La mise

aux normes est souvent l’occasion d’une

réflexion sur les bâtiments d’élevage. Avant de

se lancer dans des aménagements, des inves-

tissements, ou pour choisir parmi les hypo-

thèses élaborées, il est important de se tenir

informé sur l’actualité de la conception et de la

construction. Ces journées sont gratuites.

Contact : Dany Thomas

tél. 02 98 52 49 58

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Guernévez, la référence “traitement”

Votre Chambre d’agriculture

14

agenda

Partie intégrante du réseau régio-nal de recherche appliquée desChambres d’agriculture et EDE deBretagne, la station expérimentalede Guernévez à St Goazec est laréférence en matière de bâtimentsporcins et de traitement du lisier.Exemples.

Les expérimentations menées par la

station régionale porcine de

Guernévez ont permis de mettre au

point des solutions économiques de

traitement de lisier, notamment

dans le domaine du compostage.

“Nous sommes spécialisés dans

la recherche de références

qui pourront ensuite être

dupliquées dans les

exploitations” affirme

Jean Callarec, respon-

sable de la station.

“Nous avons par

exemple importé la

méthode de compost

de Tchécoslovaquie en

1992. Après avoir adap-

té et testé la méthode et

mis au point un système

avec un prestataire, la tech-

nique a été largement diffusée

auprès des producteurs à partir

de 1995” explique-t-il. Dans le

domaine des bâtiments, la station a

mis au point un prototype de distri-

buteur automatique de concentré

pour les truies avec un concepteur.

Aujourd’hui, suite aux expérimenta-

tions réalisés, les techniciens de

Guernévez sont capables d’accom-

pagner à la fois les éleveurs, via

leurs groupements, qui souhaitent

utiliser le système, mais aussi le

constructeur. “Lorsqu’un système

de ventilation ne fonctionne pas

chez un éleveur, nous avons tous

les éléments pour l’aider à

résoudre son problème” atteste

Jean Callarec. Les groupements de

producteurs collaborent d’ailleurs

fortement avec l’équipe de la sta-

tion et viennent régulièrement visi-

ter avec les éleveurs les halls d’ex-

position consacrés aux bâtiments

d’une part et au traitement du lisier

d’autre part. L’ensemble des

concepteurs et constructeurs sont

en effet présents à Guernévez. Pour

participer à la diffusion des réfé-

rences, des portes ouvertes sont

organisées régulièrement à l’image

de celle du 29 mai 2002 qui a

accueilli 650 personnes.

Le nouveau chantier de Guernévez

concerne le lisier frais. Le principe

est d’éliminer le lisier sous les ani-

maux par un système de chasse

d’eau afin d’éliminer les mauvaises

odeurs qui proviennent de la fer-

mentation des déjections. Il s’agit

d’un programme européen dont les

références devraient être diffusées

en 2005 (voir encadré).

André Sergent

Contact professionnel

Jean Callarec,

tél. 02 98 26 80 10

Contact technique

Exemple d’une expérimentation : le lisier frais

• Jusqu’en juin 2003, bibliographie (recherche des travaux déjà effectués

sur le sujet)

• Mise en place de deux porcheries avec chasse d’eau

• Expérimentation du système de récupération par filtrage biologique

• Avec l’école de Chimie et la Générale des eaux, expérimentation d’un

système de filtration physique

• Expérimentation d’un bâtiment (en construction) avec un gisoir drainant.

• Diffusion des références à partir de 2005

Jean Callarec, respon-

sable de la station de

Guernévez

> De février à avrilAssemblées générales des Comités de

développement (voir p.10)

> Le 30 janvierAG de la FDCUMA à Cléder

> Le 26 févrierAG de l’ADPS à St-Ségal

> Du 23 au 27 févrierSima, Mondial des fournisseurs de

l’agriculture et de l’élevage

> Du 28 février au 7 marsSalon international de l’agriculture

www.salon-agriculture.com

> Le 14 marsJournée “résorption” pour les

administrations et les élus à Carhaix

(voir p.7)

> Du 19 au 21 marsFestival de l’élevage en Cornouaille à

Quimper

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Études protection de captages

Cartographie

Plans d’épandage

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