CH. 3 – LES POLITIQUES COMMERCIALES STRATEGIQUES

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CH. 3 – LES POLITIQUES COMMERCIALES STRATEGIQUES I – EFFETS ET FORMES DU PROTECTIONNISME 1.1 - LES DIFFERENTES FORMES DE PROTECTIONNISME Le protectionnisme est mis en place par un Etat qui veut réduire ses importations en provenance de l’étranger, et notamment celles qui concernent des biens particuliers dont l’afflux pourrait porter préjudice aux producteurs nationaux. 1.1.1 - Les barrières tarifaires Elles sont constituées de dispositifs agissant directement sur le prix des produits par le biais de taxes ou de subventions. Le tarif douanier est un protectionnisme par les prix; il consiste, en taxant les importations, à en augmenter directement le prix sur le territoire national. 1.1.2 – les barrières non tarifaires Sous l’impulsion du GATT, les droits de douane ont été considérablement abaissés et les restrictions quantitatives traditionnelles ont été réduites. Toutefois, on a vu se multiplier simultanément les formes d’un néoprotectionnisme

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  • CH. 3 LES POLITIQUES COMMERCIALES STRATEGIQUESI EFFETS ET FORMES DU PROTECTIONNISME

    1.1 - LES DIFFERENTES FORMES DE PROTECTIONNISME Le protectionnisme est mis en place par un Etat qui veut rduire ses importations en provenance de ltranger, et notamment celles qui concernent des biens particuliers dont lafflux pourrait porter prjudice aux producteurs nationaux.

    1.1.1 - Les barrires tarifaires Elles sont constitues de dispositifs agissant directement sur le prix des produits par le biais de taxes ou de subventions. Le tarif douanier est un protectionnisme par les prix; il consiste, en taxant les importations, en augmenter directement le prix sur le territoire national. 1.1.2 les barrires non tarifaires Sous limpulsion du GATT, les droits de douane ont t considrablement abaisss et les restrictions quantitatives traditionnelles ont t rduites. Toutefois, on a vu se multiplier simultanment les formes dun noprotectionnisme utilisant largement les barrires non tarifaires. Le protectionnisme contemporain est moins ouvertement avou, plus souterrain quautrefois, do le nom de protectionnisme furtif, dguis, occulte.

  • 1.1.2 LES BARRIERES NON TARIFAIRES (suite) Les barrires non tarifaires dures

    Tandis que les restrictions quantitatives traditionnelles (contingentements, embargos, blocus ) ont diminu sous linfluence du GATT, de nouveaux instruments restrictifs sous la forme de restrictions volontaires dexportations (RVE) et dexpansions volontaires dimportations (EVI) se sont dvelopps.Il y a restriction quantitative lorsque le volume import est fix un niveau infrieur celui qui rsulterait du libre-change. Si cest le pays importateur qui fixe unilatralement le volume dimportations, on parle de contingentement. Si la limitation rsulte dun accord entre le pays exportateur et le pays importateur, on parle de RVE. En fait, la RVE nest accepte par le pays exportateur que faute de mieux, celui-ci essayant ainsi de prserver une part de march en train de se fermer.Exemple : Limitation des importations de vhicules japonais sur le territoire amricain.Les EVI sont des accords par lequel un importateur sengage volontairement ouvrir son march intrieur en concdant un % dtermin de progression de ses importations en provenance du partenaire avec lequel laccord a t ngoci ou en lui garantissant une proportion minimale de son march intrieur. Il sagit dune protection (promotion) des exportations, obtenue par louverture force de dbouchs.

  • 1.1.2 LES BARRIERES NON TARIFAIRES (suite)Les barrires non tarifaires doucesElles comprennent les normes techniques, les rgles de scurit, les rgles dhygine, les normes sanitaires et de pollution, lexclusion des entreprises trangres des marchs publics (les commandes publiques tant plus ou moins rserves des fournisseurs nationaux), les complications administratives, dont les magntoscopes de Poitiers (1982) est devenu lexemple-type. Les importations de magntoscopes devaient transiter par le petit bureau des douanes de Poitiers pour quy soient ralises, avec minutie, les formalits de ddouanement, crant ainsi une file dattente qui permit de rationner de faon drastique le nombre des magntoscopes commercialiss en France.

    1.1.3 La protection financire et montaireLe protectionnisme financier comprend les subventions lexportation, les crdits lexportation taux dintrt rduits ou bonifis, les avances plus ou moins remboursables ou encore les distorsions lies aux diffrences des rgimes fiscaux.Le protectionnisme montaire dsigne des instruments montaires et cambiaires ayant pour effet de permettre au taux de change de se dprcier plus quil ne le ferait autrement ou de prvenir une apprciation qui prendrait place en leur absence. Exemple : les dvaluations comptitives, laction sur les taux dintrt.

    On estime qu peu prs la moiti des importations des PDEM sont soumises aujourdhui lensemble des barrires non tarifaires, contre 25% en 1966.

  • 1.2 ANALYSE DES EFFETS DU TARIF DOUANIER (Document 1)ANALYSE DES EFFETS DU TARIF DOUANIERLes effets du tarifdouanier nominal

    Dans le cas dun petitpays, les gains nerecouvrent pas les pertes.La perte sche est lie linefficience des producteurs (qui produisentplus sans tre plus comptitifs) et au fait que les consommateurs achtentmoins et plus cherLeffet du tarif douanier sur les termes de lchangepour un grand pays

    La diminution de la demande nationale fait baisserle prix mondial du produit tax

    Amlioration des termesde lchange pour le(s) pays importateur(s)

    Faible effet net sur lecommerce mondialLa protection effective

    Le taux de protection effective est le % daugmentation de laVA du secteur. Il est plus levque le taux nominal si les inputs sont moins taxs queles outputs, et moins levs dans le cas contraire

  • 1.3 ANALYSE THEORIQUE DU NOUVEAU PROTECTIONNISMEANALYSE THEORIQUE DU NOUVEAU PROTECTIONNISMELe quota

    Acceptationdun certain montantdimportations(en volume ou valeur)

    Le quota semblemoins efficace que le tarif douanier

    Les restrictionsquantitativesaux exportations

    Exemple des restrictionsvolontaires aux exportations

    Les subventions la production

    Elles semblent plus efficaces que le tarif douanier, car ellesnentranent quune seule distorsion (surla production, alorsque le tarif en engendre deux (production etconsommation)

    Le dumping

    Il consiste vendre un produit moinscher ltrangerque sur son propreterritoire

    Exemple : les conflitsEtats-Unis/UE/Japon(agriculture, sidrurgie,aronautiqueinformatique)

  • 1.4 LUNION DOUANIERELUNION DOUANIERE SELON VINER

    Une complte liminationdes tarifs douaniersentre les membresde lunion

    Ltablissement dun tarif douanier uniforme sur les importations en provenancedes pays tiers

    Une redistribution concerte des revenus douaniers entreles pays membres

  • 1.4 LUNION DOUANIERE (suite)LES

    EFFETS

    DUNE

    UNION

    DOUANIERE

    CREATION DE TRAFIC : Une production nationale est remplace par lesimportations dun pays membre dont les cots sont moins levs DETOURNEMENT DE TRAFIC : Une importation du reste du monde est remplace par celle dun pays membre dont les cots sont suprieursSTRUCTURE DU COMMERCE : Plus grande est la part des biens produits nationalement (la cration de trafic potentielle est forte) et plus faible est la part des biens imports du reste du monde (le dtournement potentiel du trafic est faible), plus grande est la profitabilit damlioration du bien-tre TAILLE DE LUNION : Laccroissement de la taille de lunion douanire augmente la probabilit des effets favorables de lunionCONCURRENCE ET COMPLEMENTARITE : Plus la structure de productiondes membres est concurrente (moins ils sont complmentaires), plus forte est la chance que lunion douanire apporte du bien-tre, car elle cre de nouvelles spcialisationsCOUT DE TRANSPORT : Plus le cot de transport est faible, plus forts sont les gains de lintgration conomique DROITS DE DOUANE : Des tarifs levs contre les futurs membres de lunion accroissent les possibilits de trafic , alors que des droits faibles lgard des non-membres vont rduire les risques de dtournement

  • 1.4 LUNION DOUANIERE (suite)LIMPACT

    DE

    LINTEGRATION

    EUROPEENNE

    CREATION DE TRAFIC : La part du commerce intra-zone est passe de 40% la fin des annes 195O environ 60% aujourdhuiDETOURNEMENT DE TRAFIC : Faible dtournement de commerce lacration du march commun et la suite de lentre de la GB, de lIrlande, du Danemark et de la Grce. Aucun dtournement la suite des entres de lEspagne et du Portugal ACROISSEMENT DE LA PRESSION CONCURRENTIELLE : Les entreprises sont obliges damliorer leur comptitivit-prix et hors-prix (politique de diffrenciation des produits et dinnovation) ECONOMIES DECHELLE : Accs un march intrieur plus vasteLOCALISATION DES ACTIVITES : Augmentation de la taille des entreprises mais spcialisations en termes de produits intermdiaireset de segments de produits plus quen termes de produits finis ECHANGES INTRABRANCHES : La spcialisation pour chaque pays dans un segment de produit a entran un accroissement des changes intrabranches verticaux et intrafirmes

  • SENTENDRE SUR LES MOTSIl y a cration de trafic (commerce) lorsque la suppression des droits de douane dans une union rgionale permet de passer une source dapprovisionnement cots de production infrieurs ce qui se ralisait avant la constitution de lunion.

    Il y a dtournement de trafic (commerce) quand lchange avec un partenaire membre de lunion se rvle moins efficace et plus coteux quavec un pays non-membre dtenteur de lavantage comparatif, avant la constitution de lunion.

    Zone grise : Ensemble des mesures non conformes larticle 19 du GATT (OMC), cest dire les exceptions (donc lusage du protectionnisme) quil faut appliquer lensemble des parties prenantes. EX. : contrainte impose lindustrie automobile japonaise dautolimiter ses exportations vers lUnion europenne et les Etats-Unis.

  • II PROTECTIONNISME OU LIBRE-ECHANGE ?2.1 LES ARGUMENTS EN FAVEUR DU LIBRE-ECHANGELa thorie noclassique du commerce international considre le libre-change comme une situation optimale gnratrice du maximum de bien-tre. Elle montre que la suppression des entraves aux changes commerciaux a la vertu de permettre la meilleure allocation des ressources envisageable, et par consquent laccroissement le plus lev possible du PIB mondial.Toute barrire au libre-change engendre une perte nette globale, le gain (ventuel) du pays qui se protge tant compens par les pertes des partenaires.Les conomies dchelle constituent un aspect des gains additionnels du libre-change. Des marchs protgs ne se bornent pas fragmenter la production internationalement; en rduisant la concurrence et en augmentant le profit, ils permettent aussi un nombre trop grand de firmes dentrer dans lindustrie protge. En raison de la prolifration des firmes sur des marchs intrieurs troits, lchelle de production de chaque firme devient inefficiente.En incitant les entrepreneurs chercher de nouvelles manires dexporter et de concurrencer les importations, le libre-change leur donne plus dopportunits de sinitier de nouvelles techniques et dinnover que ne le fait un systme dchange administr (o le gouvernement dfinit pour la plus grande part la structure des exportations et des importations)La prsence de la concurrence extrieure oblige chaque pays rationaliser ses processus de production, en sorte que le progrs technique est plus interne, et permet la collectivit mondiale des consommateurs de bnficier, chaque instant, de la meilleure utilisation des facteurs de production.

  • 2.1 LES ARGUMENTS EN FAVEUR DU LIBRE-ECHANGE (suite)

    Dune manire gnrale, les critiques formules lencontre du protectionnisme par les partisans du libre-change sont les suivantes :

    Les mesures de rtorsion entranent la fermeture dentreprises dpendantes de lextrieur, do une diminution des exportations et une aggravation du dficit de la balance commerciale

    Plus grande vulnrabilit si les gouvernements trangers refusent dexporter leur tour des produits indispensables (matires premires, nergie )

    Lhistoire nest pas favorable (cf. la crise des annes 1930)

    Les alliances politiques et rgionales entranent des mesures de rtorsion amplifies

    Les entreprises multinationales peuvent remplacer les importations

    Diminution de la comptitivit internationale car les entreprises se referment sur elles-mmes, do une perte de dynamisme dans les secteurs de pointe

    La substitution dactivits est parfois difficile (matrise technologique ?)

  • 2.2 LES DETERMINANTS DU PROTECTIONNISME (cf. Doc. 4)2.2.1 Les arguments en faveur du protectionnismeA) Les arguments de protection de lconomie nationaleLargument de la branche dans lenfance (infant industry)Un pays va appliquer une protection lorsquil pense avoir un avantage comparatif potentiel dans une industrie, non encore bien tabli du fait de la jeunesse de cette industrie, de son manque dexprience, des faibles niveaux de fabrication (manque dconomies dchelle). Durant l enfance de lindustrie, il souhaite mettre en uvre une protection provisoire. Largumentation prsente la fin du XVIII me par Hamilton pour justifier la protection des Etats-Unis, puis par List pour lAllemagne (Zollverein, 1841) est reprise aujourdhui pour les PED qui veulent effectuer leur take off industriel. Elle est aussi invoque par les PDEM quand ils rencontrent des difficults dans certaines branches porteuses de la 3 me rvolution industrielle.Largument de lindustrie snescente Les mesures adoptes doivent tre temporaires et permettre au pays de se reconvertir en douceur, en rduisant progressivement lactivit des branches vieillissantes (sidrurgie, textile, construction navale ). Le risque est que le pays ne sengage pas suffisamment vite dans le processus de reconversion et garde des branches non concurrentielles.Largument de recette fiscaleCet argument concerne davantage les PED o les revenus tarifaires peuvent reprsenter jusqu 50% des recettes fiscales.

  • B) LES ARGUMENTS DE PROTECTION DE LECONOMIE NATIONALE (suite)Largument de la distribution du revenuLe tarif douanier protgera le revenu du facteur relativement rare dans le pays et baissera celui du facteur abondant (Stolper-Samuelson) ou la rmunration du facteur spcifique du secteur qui na plus davantage comparatif (revenu agricole par exemple). Largument de lemploiDans un contexte de sous-emploi du travail, li limperfection des marchs (hypothse carte par le modle HOS), la protection apparat comme une solution au moins temporaire, pour dfendre lemploi des branches menaces contre la concurrence trangre. Problme : En se protgeant, on risque dappauvrir les partenaires qui, produisant moins, importent moins. Le pays qui se protge reoit un choc en retour sur ses exportations donc sur sa production (quel solde sur lemploi ?)B) Les arguments de relations avec lextrieurLargument de la balance commercialeEn augmentant le prix des produits imports, un tarif doit, en principe, en limiter limportation : la consommation des produits imports baisse au profit des produits nationaux. La substitution des seconds aux premiers dpend de llasticit de la demande de produits imports, cad du degr de raction de la demande la variation du prix des importations; cette raction sera dautant plus limite quil existe peu ou pas de produit de substitution du produit import. On prfrera parfois au tarif, qui reste limit certains produits, une dvaluation de la monnaie, qui renchrit le prix de tous les produits imports.

  • B) LES ARGUMENTS DE RELATIONS AVEC LEXTERIEURLargument de reprsaillesUn tarif peut tre pris en reprsailles de comportements protectionnistes (comme le dumping ou les subventions) de certains pays partenaires.Largument de lindpendanceIl peut tre mis en avant en matire dnergie (par exemple la tentation amricaine, en 1979, dimposer un tarif sur les importations de ptrole en provenance du Golfe) ou de technologie (tarif lev dcid par le Brsil sur les ordinateurs amricains pour dvelopper son indpendance technologique). Largument des termes de lchangeUn tarif augmente les termes de lchange du pays importateur si celui-ci est un grand pays (ou si des pays se groupent en zones suffisamment importantes, comme lUnion europenne, et donc sil influence les prix internationaux).Largument de dumping social des pays en dveloppementUn argument relativement utilis dans les annes 1990 fut celui de dumping social de la part des NPI dAsie, qui exportaient des produits fabriqus par une main duvre locale qui ne bnficiait pas de la mme protection sociale que la main duvre produisant des produits comparables ( commerce dloyal ?, imposition de clauses sociales refuses par les PED)Largument politique de lembargoLembargo, cad linterdiction totale de commercer avec un pays, est souvent peru comme la mise en uvre de sanctions conomiques. Exemples : cf. lembargo sur Cuba, la Serbie, lAfrique du Sud (apartheid), la Libye, lIrak.

  • C) LES ARGUMENTS LIES A DES COMPORTEMENTS STRATEGIQUESLargument de lavantage stratgiqueParfois une subvention une production nationale peut attribuer un avantage dcisif une entreprise dun pays, au dtriment dun concurrent dun autre pays. Lacquisition dun avantage stratgique peut inciter le pays ls opter pour un contre-subvention en faveur de sa propre firme, vince de faon dloyale (cf. EADS/Boeing)Largument du pays resquilleurDans un contexte international caractris par les comportements stratgiques gostes des nations, les stratgies qui consistent mentir (resquiller) dans un processus de libralisation des changes peuvent ventuellement, court terme, savrer payantes, et en tout cas engendrer un processus de rduction des changes.

    2.2.2 La mise en place du protectionnismeA) La demande de protectionQuatre phnomnes au moins peuvent renforcer la demande de protection et la faire prvaloir sur les options libre-changistes.La concentration des agents favorables la protection Exemple : Les producteurs (avec lappui des syndicats) qui souffrent de la concurrence trangre.

  • A) LA DEMANDE DE PROTECTION (suite) La surreprsentation des protectionnistes au Parlement et le marchandage des votesExemple : forte reprsentation au parlement des rgions rurales vivant de lagriculture et dindustries faiblement comptitives. Lintrt de lEtatSource de recettes fiscales, rtablissement de lquilibre commercial (?) La possibilit dobtenir une rente de protectionUn tarif qui entrane lencaissement dun revenu fiscal par lEtat peut dclencher une lutte parmi les groupes de producteurs pour accaparer une partie de ces revenus fiscaux, par exemple sous forme daides.

    B) Loffre de protection et la situation dquilibre

    La mise en place dun tarif, comme son niveau, est le rsultat dune dcision politique laquelle prennent part les politiciens, en particulier le gouvernement et ladministration. Exemple : Un gouvernement libral favorable au libre-change peut tre pouss une certaine dose de protectionnisme si la pression des lobbies et des vnements (dtrioration de la balance commerciale) se fait trop forte.La protection obtenue est le rsultat des offres et demandes de protection mises sur le march politique de la protection. La situation peut tre dcrite en termes dquilibre entre les groupes demandeurs de protection (les branches qui souffrent de la concurrence internationale) et ceux qui sont demandeurs douverture commerciale (les branches comptitives) .

  • 2.3 OUVERTURE ET ORGANISATION COMMERCIALE DES ECHANGES (Document 5)LE GATT ET LA VOLONTE DE LIBRE-ECHANGENaissance en 1948(objectifs : libraliserles changes, rduireles barrires tarifaireset non tarifaires))

    Les principes du GATT

    Clause de la NPFRciprocit desconcessions tarifairesTransparence despolitiquescommerciales Abolition des quotasInterdiction de dumpingRglementation des subventions lexportLes ngociationscommerciales

    De Genve (1947) lUruguay Round(1986-1994)

    Harmonisation desprotections douaniresRductiondes tarifs douaniers (produits manufacturs)sauf pour les produits agricoles etles produits sensibles textile )Les limites de lorganisation internationaledes changes

    Affaiblissement progressif des accords multilatrauxpar la multiplicationdes accords bilatraux(CNUCED et SGP, accords multifibres)

    Monte des barriresnon tarifairesLe cycle de lUruguay Round(1986-1994)Objectifs : Dmantlement des barrires douanires, Rduction des subventions agricolesNgociations dansles servicesRsultats :Rduction tarifaire(marchandises)Faibles avances dans lagriculture, ouverturedes ngociations dans les services (tlcom.,finance, transport), laproprit intellectuelleet les marchs publics

  • 2.4 LORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE (OMC)(Doc.6)Cration en 1995dune vritableorganisation internationale

    Cinq fonctions

    Administrer lesaccords commerciaux

    Servir de cadre pourles ngociationscommerciales

    Permettre le rglementdes diffrents commerciaux

    Effectuer le suivi des politiques commercialesnationales

    Assurer une assistance technique et une formation pour les PEDLes principesfondamentaux

    Non-discriminationdes partenaires lchange (NPF, traitement national)

    Libralisation progressive et ngocie du CI

    Transparence des politiques commerciales et consolidation destarifs

    Promotion dune concurrence loyale

    Encouragementdes rformes conomiques

    Les accords conclusdans le cadrede lOMC

    Laccord gnral sur les tarifs douanierset le commerce (marchandises)

    Laccord gnralsur les services

    Laccord sur les droitsde proprit intellectuelle

    Les accords complmentairessur lagriculture etle textile

    Les accords concernant les exceptions aux principes fondamentaux(dumping, subventions,mesures de sauvegarde et de zone grise)Premier bilan

    Aspects positifs135 membres, 90% du CIElargissement du champ dintervention(prise en compte des PED, des PECO, de nouveaux produits)Pouvoir de rglementationdes politiques conomiquesnationalesCration de nouveaux organes (ORD)

    LimitesPermanence dunoprotectionnisme,Contestation des dcisionsde lORD (interfrence avecles rglementations nationales)Domaines non couverts (aronautique, transportmaritime)Diffrends UE/USA,PED/PDEM

  • III LES POLITIQUES DINTEGRATION REGIONALE

    Cf. Document 7

    3.1 - EFFETS STATISTIQUES LIES A LAFFECTATION DES RESSOURCES

    3.2 EFFETS DYNAMIQUES DE LINTEGRATION

    3.3 REGIONALISME ET MULTILATERALISME

    3.4 INTEGRATION DES MARCHES ET INTEGRATION DES POLITIQUES

  • IV LES NOUVELLES REGULATIONS DE LECONOMIE MONDIALE4.1 THEORIES ET REALITES DE LA GLOBALISATION (MONDIALISATION)

    4.1.1 La globalisation/mondialisation : une mutation de lconomie de march lchelle internationale ?

    En 1983, Levitt propose de dsigner par globalisation le phnomne duniformisation des marchs au terme duquel les entreprises vendent la mme chose, de la mme manire, partout. En 1990, Ohmae dsigne par ce terme une forme de gestion, totalement intgre lchelle mondiale de la firme multinationale.Chesnais (1996) estime que le terme anglais globalisation ou amricain globalization traduit lacapacit stratgique du grand groupe oligopolistique dadopter une approche et une conduite globales portant simultanment sur les marchs demande solvable, les sources dapprovisionnement, la localisation industrielle et les stratgies des principaux concurrents. Il estime que lquivalent franais de globalisation est mondialisation du capital.Ces approches concernent principalement les firmes et ne font que prolonger un mouvement dj ancien dinternationalisation des grandes entreprises.Linternationalisation dsigne le processus conduisant lintensification des changes de toute nature entre Etats nationaux dfinis en rfrence un territoire. Une conomie internationale lie des marchs nationaux territorialement circonscrits travers des flux transfrontires de capitaux, de marchandises, de personnes et dinformations.

  • 4.1.1 LA GLOBALISATION : UNE MUTATION DE LECONOMIE DE MARCHE A LECHELLE INTERNATIONALE ? (suite)

    La mondialisation dsigne le processus dintgration conduisant au dprissement du rle gopolitique des frontires des Etats nationaux. La mondialisation saccompagne en quelque sorte dune dnationalisation des espaces conomiques laissant la place un espace mondial intgr. Cette dnationalisation ntant pas spontane mais organise, la mondialisation suscite des projets plus ou moins achevs de rgulation, lchelle mondiale des activits.

    La globalisation dsigne luniversalisation de lconomie dentreprise prenant appui sur la globalisation financire, cest dire la constitution dun march mondial des capitaux. La globalisation soulve la question de lmergence des formes de rgulation publiques et prives adaptes.

    Cette globalisation des marchs, des stratgies, des rseaux, offre aux acteurs (principalement les grandes firmes) des possibilits de financement largies et des perspectives accrues dans la conqute des marchs.

  • 4.1.2 LA MONDIALISATION : LA VARIETE DES POINTS DE VUELA

    MONDIALISATION DU

    POINT DE VUE DE

    LA GEOGRAPHIE, cest la glocalisation ou larticulation accrue des territoires locaux lconomie mondiale, cest la constitution dune conomie darchipel ou lmergence lchelle de la plante dun archipel mgalo-politain mondial organis autour des grandes mgalopoles LHISTOIRE : cest une tape nouvelle dans le dveloppement dun processus plurisculaire : le capitalisme (cf. les extensions des conomies monde de Braudel)DES RELATIONS INTERNATIONALES : cest la fin de la bipolarit (Est/Ouest,Nord/Sud), laccentuation des phnomnes de transnationalit et dinterd-pendance (rseau dEMN, diasporas, sectes) DE LA SOCIOLOGIE : cest la convergence des modes de vie, la diffusion dune culture universelle, plantaire DES SCIENCES DES COMMUNICATIONS ET DES TECHNIQUES : cest le technoglobalisme (mise en place de macrosystmes techniques dans lestransports, la production, la communication), lessor des NTIC, le village plantaire de Mc Luhan (isolement des groupes familiaux, sociaux et ouverture sur lextrieur)DE LA PHILOSOPHIE : cest luniversalit des valeurs, cf. le nologisme la mondialit, parfois utilis dans le sens duniversalit vcue

  • 4.1.3 QUEL POSITIONNEMENT ETHIQUE, POLITIQUE, INTELLECTUEL FACE AU PROCESSUS DE MONDIALISATION ?A) Attitude dadhsion dacceptationLa mondialisation est un bienfait, terme tout le monde sera gagnant. Le chmage, par exemple, est un manque dadaptation la nouvelle donne de la concurrence internationale do la ncessit dune souplesse salariale et dune flexibilit plus grande du droit du travail. Version ultra-librale : Loptimum est atteint dans le modle no-classique lorsque lquilibre est atteint. Hayek, porteur de la pense librale, est un aptre du moins dEtat, lequel doit se limiter aux fonctions rgaliennes. Il faut acclrer le retrait de lEtat par des drglementations et interdire tout interventionnisme conomique. Une institution comme lOMC doit faire reculer toutes les barrires en faveur du libralisme conomique.Version librale classique : La mondialisation est invitable et simpose tout le monde; il faut grer les contraintes qui en dcoulent et accompagner le processus. Il faut viter tout point de rupture dans le champ du social et empcher toute divergence trop forte entre le processus concret et le champ thorique.B) Attitude du refus ou de reculPositionnement radical : La mondialisation est synonyme de menace, elle est intolrable et il faut y rsister en sappuyant sur lEtat pour oprer de fortes redistributions. Cette sensibilit radicale considre que le modle no-classique est insupportable et quil faut le combattre, notamment sur le plan thorique (contradiction entre le champ social et le champ conomique quentrane une dislocation du tissu conomique et social).

  • B) ATTITUDE DE REFUS OU DE RECUL (suite)Positionnement modr : Certes la mondialisation est insupportable, mais on doit pouvoir la matriser par des rgles communes (rgulation). Il faut pouvoir corriger en permanence la dynamique ingalitaire et conflictuelle de lconomie capitaliste. Il existe des marges de manuvre quil faut utiliser pour exprimer une identit nationale face ce processus de mondialisation; les Etats-nations peuvent jouer un rle important.

    Prconisations : Il faut un travail davantage rparti (cf. la RTT en France). Cela peut aussi permettre de dvelopper le tiers secteur (lconomie sociale et cooprative, cad les associations, les coopratives et mutuelles dentraide).La mondialisation met en comptition des systmes sociaux quil ne faut pas dmanteler, il faut plutt revoir le systme de redistribution des richesses pour viter toute fracture sociale. Maintenir le rle de lEtat et renforcer la ngociation collective. Par leur masse, les dpenses publiques constituent un amortisseur essentiel face aux crises.LEurope est un rempart face la mondialisation conomique; elle doit se doter dinstitutions politiques ce qui permettrait de mieux grer lespace conomique.Il faut taxer les capitaux spculatifs qui circulent dans la sphre financire (cf. taxe Tobin)

  • B) ATTITUDE DE REFUS OU DE RECUL (suite)Conclusion : Certaines ides keynsiennes sont dactualit. Keynes avait pressenti le phnomne de mondialisation et avait expliqu que le problme politique de lhumanit consistait combiner trois lments :

    EFFICACITE - JUSTICE SOCIALE - LIBERTE POLITIQUEPeut-on concevoir des ingalits qui soient justes conomiquement ?Rponse positive pour les librauxRpons ngative pour les keynsiensPeut-on croire que la dsocialisation* puisse tre rentable ?Selon Keynes, il fallait concilier un principe de libert individuelle et un principe de responsabilit collective* Dsocialisation : rduire ou supprimer les relations sociales

  • 4.2 LA DIALECTIQUE LOCAL/REGIONAL/GLOBAL ET LA MONDIALISATIONLe local au sens gnral, loin dtre dvaloris par la globalisation prend en fait une importance accrue. Plus les conomies souvrent, plus les firmes sinternationalisent, plus un partie des activits et de la clientle devient sensible largument des services de proximit. La proximit est multi-dimensionnelle : gographique, culturelle, commerciale.Exemple : Les banques internationales doivent rester prsentes dans les services de proximit vis--vis de leur clientle de dtail (retail market)(particuliers, professions librales, artisans, petites PME) malgr les NTIC et elles ne peuvent pas ngliger ces services lgard des EMN (wholesale market).La globalisation saccompagne dune rgionalisation de lconomie mondiale avec des ambitions et des rsultats trs diffrencis dune zone lautre (cf. UE, ALENA, APEC, ASEAN, MERCOSUR). Pour certains, le dveloppement du rgionalisme reprsenterait une menace pour la multilatralisation des changes base sur le principe de non discrimination que le GATT stait efforc de promouvoir et dont lOMC est aujourdhui la gardienne.En fait, lopposition multilatralisme versus rgionalisme est loin dtre aussi simple. En premier lieu, le sens de la causalit est discutable. Lhypothse les accords rgionaux sont la cause du dclin du multilatralisme comporte une faiblesse. Elle nexplique pas le dveloppement du rgionalisme.

  • 4.2 LA DIALECTIQUE LOCAL/REGIONAL/GLOBAL ET LA MONDIALISATION (suite)Ne faudrait-il pas admettre, linverse, que la monte du rgionalisme est un symptme plus quune cause de lrosion du multilatralisme, elle mme issue des transformations de lconomie mondiale et plus prcisment du passage dun monde unipolaire structur autour de la prminence dune conomie nationale dominante, lconomie amricaine, un monde multipolaire ?

    En second lieu, lincompatibilit prsume entre le rgionalisme et le multilatralisme mrite dtre nuance. Siron distingue deux conceptions diffrentes la fois du multilatralisme et du rgionalisme.

    La premire conception du multilatralisme est universaliste. Dans cette perspective, une organisation multilatrale a pour fonction de promouvoir un certain systme de valeurs qui sera celui de la puissance dominante (cf. le FMI).

    La deuxime conception du multilatralisme est cooprative. Sa vocation nest plus de favoriser linstauration de rgles universelles, mais de mettre en place des mcanismes darbitrage assurant une meilleure compatibilit des intrts gostes, et donc divergents des nations (cf. le GATT).

    La conception minimaliste du rgionalisme est celle qui prside la formation de zones de libre-change (ALENA). Elle est conue comme une tape intermdiaire vers une libralisation plus globale des changes.

  • 4.2 LA DIALECTIQUE LOCAL/REGIONAL/GLOBAL ET LA MONDIALISATION (suite et fin)La deuxime conception est fdratrice : le rgionalisme est une fin en soi. La prfrence rgionale doit uvrer la constitution dune vritable fdration dEtats lintrieur dun espace conomique qui doit se diffrencier de ce qui lui est externe (cest la construction sous-jacente la construction europenne).La version minimaliste du rgionalisme est pleinement compatible avec le multila tralisme, dans ses deux versions. Quant au rgionalisme fdrateur, il est manifestement incompatible avec le multilatralisme universaliste, sauf supposer quil vise instaurer une situation hgmonique. Il nest pas contradictoire avec la dclinaison cooprative de celui-ci, sous rserve que lunion ne se transforme pas en forteresse commerciale, ce qui nest pas le cas de lEurope.4.3 QUELLE GOUVERNANCE MONDIALE ?4.3.1 Les interdpendances entre les centres de dcision internationauxQuatre grands dcideurs conomiques internationaux peuvent tre privilgis :

    Les dtenteurs de droit de propritLes firmes/organisationsLes acteurs territorialissLes centres de dcisions publics

  • 4.3.1 LES INTERDEPENDANCES ENTRE LES CENTRES DE DECISION INTERNATIONAUX (suite)Les dtenteurs de droits de propritLes actionnaires ont une influence souvent dterminante dans les critres de dcision des firmes. Exemple : Les investisseurs institutionnels sont des institutions qui grent ou font grer professionnellement les fonds dont ils disposent. Aux Etats-Unis, ils regroupent un ensemble dacteurs dont les principaux sont les fonds de pension (Fidelity, Templeton), les organismes de placement collectif ou fonds mutuels, les compagnies dassurance-vie, les fonds spculatifs (hedge funds). En France, ces investisseurs institutionnels, reprsentent environ 40% du capital des socits cotes au CAC 40. Leur objectif est de maximiser la richesse des actionnaires en valorisant au maximum le prix de leurs actions et en augmentant les dividendes. Cest alors la cration de valeur qui est impose la direction de lentreprise comme finalit stratgique de la gestion (principe du gouvernement dentreprise). * Gouvernement dentreprise : Ensemble des dispositifs dincitation et de contrle qui organisent les relations entre les actionnaires et les dirigeants pour limiter lopportunisme de ces derniers et les inciter la cration de valeur. Il se traduit par un fonctionnement plus important du CA avec la cration en son sein de plusieurs comits en charge de laudit (contrle) de linformation communique aux actionnaires, du recrutement et de la rmunration des cadres dirigeants (cf. les stock-options qui sont des options dachat sur les actions de la socit).

  • 4.3.1 LES INTERDEPENDANCES ENTRE LES CENTRES DE DECISION INTERNATIONAUX (suite)Les firmes/organisations Elles possdent des avantages comptitifs spcifiques (licences, modes dorganisation, capacit dinnovation) plus ou moins transfrables sur dautres territoires. Elles disposent de capacits dinfluence sur les dcideurs publics (lobbying, financement des partis politiques) ou sur dautres firmes. Les groupes oligopolistiques, comme les EMN, organisent mondialement la production. Les relations hirarchiques dinternationalisation entre maisons mres et filiales tendent aujourdhui se transformer en stratgies globales, o les diffrentes firmes produisent des segments de produits et sont souvent organises en rseaux.Les acteurs territorialissLes travailleurs, syndicats, rseaux de PME ont des savoirs localiss et des relations de proximit dont il rsulte des avantages comparatifs territorialiss. Les territoires conomiques sont caractriss par des dotations factorielles et par des effets dagglomration se traduisant par des diffrences de cots de production, de transport et de demande. Les territoires sont en concurrence pour lattractivit du capital. Les centres de dcisions publicsles Etats et collectivits dcentralises construisent des avantages comptitifs grce aux politiques macroconomiques et sectorielles (commerciales, cambiaires, dcentralises). Ils dfinissent des rgles du jeu ou rgulent les conflits grce la mise en place de rgles (normes sociales, environnementales, rgles locales).

  • 4.3.1 LES INTERDEPENDANCES ENTRE LES CENTRES DE DECISION INTERNATIONAUX (suite)Ces grands dcideurs interviennent la fois dans un march mondial et dans le cadre de normes et de rgles nationales et internationales dtermines ou ngocies par des dcideurs nationaux et internationaux.

    La hirarchisation enchevtre entre les centres de dcisionLa hirarchisation interactive entre les centres de dcision internationaux renvoie une interdpendance entre le global, le rgional, le national et le local. La dynamique de lconomie mondiale rsulte dune combinatoire, dans un espace constitu de rgles et de rapports de force, entre les avantages comptitifs spcifiques et transfrables internes aux organisations /firmes (produits, savoirs faire, apprentissage, rentes technologiques), les avantages absolus ou comparatifs localiss (ressources naturelles, bassins de main duvre, attitudes et valeurs, milieux innovants), et les avantages comptitifs cres par les centres de dcision collectifs (politiques macroconomiques et industrielles, environnement institutionnel, gouvernance, normes).

    Lconomie mondiale est la fois une des composantes de lorganisation et des relations entre les firmes (dimension organisationnelle), de la territorialisation des activits (dimension spatiale), et de la construction des avantages par des acteurs collectifs (dimension nationale et politique). Elle fonctionne lintrieur dinstitutions (cf. document 8).

  • 4.3.1 LES INTERDEPENDANCES ENTRE LES CENTRES DE DECISION INTERNATIONAUX (suite)Comment dfinir des interdpendances des niveaux de dcision ?

    Il est possible de reprsenter linterdpendance entre les dcideurs publics (lEtat), les dcideurs privs (le march) et les organisations :Etat (hirarchie, contrle, arbitre)Secteur priv (profit, concurrent)Socit civile(action collective)OngCooprationOrganisations prives sdentairesJoint venturespriv publicSyndicats associationsprofessionnelles

  • 4.3.1 LES INTERDEPENDANCES ENTRE LES CENTRES DE DECISION INTERNATIONAUX (suite et fin)Le jeu des avantages comptitifs et les dcideurs internationauxAvantages territorialiss(effets dagglomration, dotations factorielles, savoirs accumuls par les travailleurs et rseaux de firmes)Objectifs : protection, emploi, innovationsDtenteur du capital(actionnaires, investisseurs institutionnels)Objectifs : rentabilitAvantages transfrablespar les rseaux et les firmesmultinationalesObjectifs : rentabilit,concurrence, expansionAvantages construitspar les dcideurs publicsObjectifs : rgulation, croissance, indpendance

  • 4.3.2 LES INSTANCES DE REGULATIONS INTERNATIONALES (Document 9)Le rle rgulateurdes organisationsinternationales

    Mise en uvre de rgleset de normes

    Rapports dinfluence, de ngociation, dimpositionde dcisions

    Mondialisation conomique et ordresjuridiques nationaux

    Dcalage entre la mondialisationet un cadre juridique quisapplique dans un cadrenational

    Le droit reste li la territorialisation du pouvoir alors quil y dterritorialisation des centres dedcision conomique

    Les acteurs transnationaux utilisent la pluralit des normes et des rgles pour assurer leur comptitivitLEurope et la subsidiarit

    Principe de subsidiarit : laCommunaut nintervient que si les objectifs de laction envisage ne peuvent pas tre raliss de maniresuffisante par les Etats membres et peuvent tremieux raliss au niveau communautaire.

    Politique commerciale estassure au niveau communautaire

    Dcentralisation pour lesresponsabilits prudentielles

    Centralisation de la politique montaire

  • QUELQUES CONSEILS POUR LEXAMENRestez humble. Inutile de vous prendre pour le garde des sots

    Conservez votre sang froid en toute preuve (en janvier cest facile !)

    Ne perdez pas toutes vos facults en lisant les sujets !

    Ne pas associer lexamen un examain qui correspond une observation minutieuse de lextrmit du bras

    Laissez vos vilaines habitudes au vestiaire, du style confondre rflexion individuelle et rflexion collective .

    Nessayez jamais dcrire tout ce que vous savez. Cela risque de vous prendre trop peu de temps

    Ne pas oublier quun petit gnie, cest un enfant dont les parents ont beaucoup dimagination

  • Plus srieusement

    Merci pour votre chaleur ajoute