Cette méditation nous est offerte par notre mascotte, Aurélie Connoir,que je remercie.A toutes fins utiles, je vous rappellel’adresse de son site :http://perso.wanadoo.fr/aurelieconnoir/

Excuse-moi, Jésus, mais je ne veux pasm’éterniser sur toi, « Lumière du monde »Ne m’en veux pas.Tous les commentateurs de cette fête appelée« Chandeleur » le feront mieux que moi.

Mais ils oublient que c’est dans les brasde ta maman que tu as été présenté auTemple.Ils oublient Joseph. Lui aussi…C’est vers eux que j’oriente ma prière.

Toi, le charpentier, il t’en a fallu, un foi à fairebouger les montagnes quand tu as su la« Bonne Nouvelle », comme on dit aujourd’hui.Mais toi aussi tu as su dire « oui », solidecomme un roc, comme on dit.Aussi solide que Pierre, ne lui en déplaise.

Mais ma pensée va tout droit vers cetteDame de Compagnie merveilleuse, trésor detous les cœurs, que l’on appelle Marie. Ou Myriam.On oublie que cet événement a été pour elle sourcede souffrance, car le sage Siméon lui a ditqu’un glaive de douleur transpercerait son cœur.

« Marie gardait ces événements dans soncœur », est-il dit dans les Écritures.Mais glaive de douleur il y a toujours,car ce monde est fou.

Que puis-je faire pour toi, ma Dame de Compagnie, moi, l’emmurée vivante, pour t’aimer encore plus et pour que le mondese tourne encore plus vers toi ?Tu connais ma détresse, et c’est toi qui la prend.Tu connais ma souffrance, et c’est toi qui la prend.

C’est moi qui devrais t’aider, tes fils sont siingrats !Ils crucifient tous les jours celui que tu asprésenté au monde, ce temple où il devrait êtrevénéré, adoré…Belle Dame, donne moi la faculté d ’ouvrir lescœurs, et prends la main de tes enfants pour qu’ilsdonnent le meilleur d’eux-mêmes, comme le fontpour moi mon papa et ma maman.

C’est ainsi que je peux me manifester.

Oh ! Je sais ! je ne devrais pas te demander celacar, ces enfants, tous les jours tu les prends parla main, mais ces idiots sont insensibles à tadémarche,aveuglés sont-ils par ce monde de folie.

Alors, donne-moi la faculté d’ouvrir les cœurspour que je sois avec ton Fils luciole, simple petite luciole dans l’infinité des lucioles.Lucioles unies, nous serons Lumière du monde.

Belle Dame, mon cœur t’embrasse.

Texte : Aufrélie ConnoirPhotos offertes par Netanel.Musique : Flûte de pan, Mara : la création

Jacky Questel – Février 2006questelj@aliceadsl.fr