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C’est pas sorcier 10 Une journée au bord de la mer Les abeilles Les papillons Au sommaire de cette cassette, trois émissions présentent l’organisa- tion et la physiologie de grands groupes d’invertébrés tels les mollusques, les crustacés et les insectes. Les abeilles et les papillons appartiennent à deux ordres différents d’in- sectes mais ils possèdent plusieurs stades de vie : un stade larvaire, un stade immobile et un stade adulte volant et se reproduisant. La communi- cation chimique est primordiale au sein de ces groupes. Certaines espèces ont un intérêt économique (miel, soie), leur domestication et leur élevage remontant à plusieurs siècles. Ils participent à la pollinisation des fleurs. Une journée au bord de la mer Sur la côte bretonne, la promenade de Fred dans les rochers et le sable de l’estran, en barque ou en plongée, dans la zone des laminaires puis sur l’archipel de Molène (parc national et réserve de phoques gris) permet d’aborder le fonctionnement des organes respiratoires, de découvrir les chaînes alimentaires et d’envisager certains aspects de la reproduction au sein de groupes comme les mollusques, les crustacés mais aussi les mammifères marins. Jamy, à l’aide de maquettes, précise et schématise les mécanismes de la respiration branchiale, de la photosynthèse, de la filtration, la notion de pyramide des biomasses ou le devenir des nom- breuses pontes d’une étoile de mer. Il nous invite à poursuivre nos décou- vertes par la visite d’Océanopolis à Brest. c ôté télé SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE ÉCOLE COLLÈGE C’EST PAS SORCIER Conception: F. Courant, B. Gonner, J. Gourmaud Réalisation: F. Chaudemanche, P. Léonard Coproduction : RIFF International Production/France 3 (1997-1998) Durée totale : 1 h 20 min

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C’est pas sorcier 10

Une journée au bord de la merLes abeillesLes papillons

Au sommaire de cette cassette, trois émissions présentent l’organisa-tion et la physiologie de grands groupes d’invertébrés tels les mollusques,les crustacés et les insectes.Les abeilles et les papillons appartiennent à deux ordres différents d’in-sectes mais ils possèdent plusieurs stades de vie : un stade larvaire, unstade immobile et un stade adulte volant et se reproduisant. La communi-cation chimique est primordiale au sein de ces groupes. Certaines espècesont un intérêt économique (miel, soie), leur domestication et leur élevageremontant à plusieurs siècles. Ils participent à la pollinisation des fleurs.

Une journée au bord de la mer

Sur la côte bretonne, la promenade de Fred dans les rochers et le sablede l’estran, en barque ou en plongée, dans la zone des laminaires puis surl’archipel de Molène (parc national et réserve de phoques gris) permetd’aborder le fonctionnement des organes respiratoires, de découvrir leschaînes alimentaires et d’envisager certains aspects de la reproduction ausein de groupes comme les mollusques, les crustacés mais aussi lesmammifères marins. Jamy, à l’aide de maquettes, précise et schématiseles mécanismes de la respiration branchiale, de la photosynthèse, de lafiltration, la notion de pyramide des biomasses ou le devenir des nom-breuses pontes d’une étoile de mer. Il nous invite à poursuivre nos décou-vertes par la visite d’Océanopolis à Brest.

côté téléS C I E N C E S D E L A V I E E T D E L A T E R R E É C O L E

C O L L È G E

C ’ E S T P A S S O R C I E R

Conception : F. Courant, B. Gonner, J. GourmaudRéalisation : F. Chaudemanche, P. LéonardCoproduction : RIFF International Production/France 3 (1997-1998)Durée totale : 1 h 20 min

Les abeilles

Jamy nous explique comment reconnaître une abeille domestique parmiles autres hyménoptères bourdonnants.Fred nous entraîne à la découverte d’une ruche domestique. Ces abeillessont des insectes sociaux, société où la reine, les mâles et surtout lesouvrières ont des rôles précis qui nécessitent des échanges trophyllac-tiques ou une communication chimique par phéromones. Fred nousexpliquera comment, par leur danse, elles peuvent indiquer la distanceet la direction des fleurs à butiner.Les apiculteurs prélèvent le miel mais aussi la cire, la gelée royale ou le pollen.Des animaux utiles, mais attention aux piqûres !

Les papillons

Fred et Jamy partent à la découverte des papillons ! Au programme :ambiance tropicale au sud-ouest de Paris, puis direction les Cévennesoù Fred nous fera découvrir l’économie de la soie et la filature du Mazel.Fred nous emmène à travers l’univers de ces insectes très particuliers, dumonarque qui parcourt 3 500 km entre le Canada et le Mexique à laBombyx mori, appelée couramment ver à soie. Jamy nous dévoile les différentes métamorphoses de la chenille avantqu’elle ne devienne un papillon. Il nous explique pourquoi les papillonshibernent, comment ils se reproduisent et comment les chenilles fabri-quent la soie.

DISCIPLINES, CLASSES ET PROGRAMMESSciences de la vie et de la Terre, collège, 6e : Classement des êtres vivants;le peuplement d’un milieu et les relations alimentaires ; des pratiquesd’élevage au service de l’alimentation.Sciences de la vie et de la Terre, collège, cycle central : Respiration etoccupation des milieux ; reproduction sexuée et pérennité des espècesdans les milieux.Sciences de la vie et de la Terre, collège, 3e : Les parcs naturels permettentà l’homme de préserver la biodiversité.ECJS, collège: Responsabilité de l’homme vis-à-vis de son environnement.Sciences et technologie, école élémentaire, cycle 3 : Unité et diversité dumonde vivant : le développement d’un être vivant (végétal ou animal) :naissance, croissance, âge adulte, vieillissement, mort ; les divers modesde reproduction animale ; l’approche écologique à partir de l’environne-ment proche : rôle et place des êtres vivants, notions de chaînes et deréseaux alimentaires.

OBJECTIFS DE LA SÉRIEÀ bord de leur gigantesque camion-laboratoire, Frédéric Courant, JamyGourmaud et Sabine Quindou, les animateurs de l’émission, nous emmè-nent vers des sites insolites et souvent spectaculaires pour nous expliquerle monde qui nous entoure, mais aussi les technologies au service denotre vie quotidienne.

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Les émissions s’articulent autour du sympathique trio que constituentFred, Jamy et Sabine.Sur le terrain, Fred et Sabine, curieux et aventuriers, mènent les obser-vations « grandeur nature » ; ils nous font découvrir des lieux auxquelsl’accès est parfois difficile et nous guident ainsi au cœur du sujet.Jamy, érudit et pédagogue, met en évidence leurs observations grâce àdes expériences simples conduites dans son camion-laboratoire.Les expériences se déroulent en plusieurs séquences réalisées avec desmaquettes à la fois animées, colorées et astucieuses. Manipulées parJamy et son accessoiriste David Mahé, elles illustrent de façon claire etludique des théories scientifiques et divers phénomènes de la nature.Chacune des étapes de ce voyage est l’occasion de comprendre « com-ment ça marche ». La porte s’ouvre et le téléspectateur passe du labora-toire au terrain, de la théorie à la pratique.Des reportages et des images insolites et inédites, mais aussi des ren-contres avec des hommes de terrain : spécialistes, chercheurs, aventu-riers, ingénieurs, sportifs, ponctuent le déroulé des émissions.Le voyage à bord de leur camion permet de constater que l’on peut aussiapprendre en passant vingt-six minutes divertissantes, et que la science,finalement, « c’est pas sorcier » !

OBJECTIFS DES ÉMISSIONSUne journée au bord de la mer

– Découvrir un milieu côtier avec des zones de vie: l’estran, zone rocheuseou sableuse, la surface de l’eau, la zone des laminaires.– Replacer certains organismes rencontrés parmi les mollusques ou lescrustacés.– Aborder les fonctions de respiration, d’alimentation et de reproductionde ces animaux.Des maquettes explicatives permettent de préciser la respiration bran-chiale, l’organisation d’une vénus et la filtration.– Comprendre les liens entre les organismes dans un écosystème ensoulignant l’importance du plancton par la schématisation de la photo-synthèse, par la construction de chaînes alimentaires et d’une pyramidedes biomasses ; comprendre les stratégies de survie des espèces.– Découvrir un parc national maritime ou un écomusée comme Océanopolis.

Les abeilles

– Dégager les caractères d’un insecte et distinguer les abeilles des autresinsectes hyménoptères.– Comprendre l’organisation sociale de l’abeille domestique, l’importancede la communication entre ses membres par les échanges trophyllac-tiques, par les phéromones ou la danse.– Envisager l’intérêt économique et quelques aspects du métier d’apiculteur.– Répondre à ces interrogations : les piqûres sont-elles dangereuses ?Quand et comment l’abeille pique-t-elle ? Quelles sont les précautionsutiles à prendre ?

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Les papillons

– Replacer les papillons dans la classe des insectes et dégager les carac-téristiques de l’ordre des lépidoptères.– Découvrir un animal avec trois stades de vie nécessitant des méta-morphoses et permettant à l’espèce d’occuper plusieurs niches écolo-giques et d’hiberner.– L’élevage du ver à soie, originaire de chine, a une importance écono-mique; il a fallu comprendre comment la chenille du Bombyx mori produitla soie et comment elle peut être traitée.– Réfléchir à la lutte contre certaines chenilles qui dévastent les culturestout en préservant l’environnement et les conditions de vie de nombreuxpapillons qui ont leur place dans l’écosystème.

VOCABULAIRE À EXPLIQUER OU À PRÉCISERUne journée au bord de la mer

Estran, opercule, mue, carapace, siphon, bivalve, gastéropodes, plancton,phytoplancton, zooplancton, organisme filtreur, toxique, prédateur, proie,tentacules venimeuses, camouflage, accouplement.

Les abeilles

Bourdonner, dard, aiguillon, fossoyeurs, colonie, essaim, rayons, alvéoles,cire, couvain, nymphe, sécréter, sécrétion, nectar, miel, pollen, hydrolyse,gelée royale, pollinisation.

Les papillons

Cuticule, stigmates, trachées, chenille, chrysalide, cocon, soie, glandesfilières, blase, glue, dévidage, migration, transgénique.

NOTIONS ET VOCABULAIRE À METTRE EN PLACECaractéristiques des mollusques, crustacés, mammifères ; respirationbranchiale ou pulmonaire ; photosynthèse ; chaîne alimentaire et pyra-mide des biomasses ; stratégie reproductive ; fécondation, ovules, œufs ;écosystème et équilibres naturels.Caractéristiques des insectes ; une vie sociale, une société ; des échangestrophyllactiques; une communication visuelle : la danse des abeilles ; unecommunication chimique grâce aux phéromones ; larves, vie larvaire,métamorphose ; mimétisme et camouflage ; l’hibernation.

ANIMAUX OU VÉGÉTAUX PRÉSENTÉS À CLASSER– Lichen, bigorneaux, moules, berniques, crabe tourteau, bernard-l’er-mite, langouste, couteaux, vénus, huître, baleine à fanons, requin pèle-rin, laminaires, anémone de mer, étoile de mer, seiche, poulpe, thon,poisson clown, araignée de mer, roussette, hippocampe, phoques gris.– Abeille mexicaine, abeille à miel, bourdon, frelon, guêpe.– Ver de terre, mille-pattes, araignée, machaon, vanesse, monarque,danaïde, Bombyx mori.

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DÉCOUPAGE ET STRUCTURE

Une journée au bord de la mer

00min 00s

Situation et générique.

02 min 24s

Fin du générique : Fred et Jamy sur une plage de la côte bretonne.

02 min 50s

Fred part pêcher au niveau de l’estran (zone de balancement des marées).Découverte des rochers recouverts de lichens noirs où se cachent mollusques(bigorneaux, moules, berniques) et crustacés (crevettes, crabes, etc.).

04 min 45s

Comment le crabe respire-t-il à l’air libre?Au camion-laboratoire, Jamy décrit le fonctionnement des branchies etles réserves d’eau possibles pour le crabe à marée basse.

05 min 22s

Retour sur la plage à marée basse.

05 min 51s

On trouve des bigorneaux. Quel est le rôle de l’opercule? Que mangent-ils?Interview avec Yann Le Nozer’h (Océanopolis).

07 min 09s

On trouve aussi des crustacés.Comment grandir avec une carapace rigide?Muer. Les crabes s’accouplent après la mue lorsque la carapace est encore molle. Le bernard-l’ermite n’a pas de carapace et se loge dans une coquille videde mollusque.

08 min 19s

Dans le sable sont enterrés des mollusques comme le couteau. Commentrespirent-t-ils? Découverte d’un siphon alimentant en eau les branchies.

09 min 24s

Fred à bord d’une barque : avec un filet spécial très fin à la surface del’eau, il ramasse du plancton.Interview avec Michel Salaün (animateur-Océanopolis).

09 min 56s

Comment le phytoplancton produit-il du dioxygène? Dans le camion, suivons Jamy qui va schématiser les réactions de pho-tosynthèse.

10min 52s

Observation microscopique du phytoplancton.

11min 15s

Observation microscopique du zooplancton.

12 min 21s

Description d’une chaîne alimentaire : du phytoplancton aux organismesfiltreurs.

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13 min 06s

Dans le camion, maquette de fonctionnement d’un mollusque filtreur :la vénus.

13 min 35s

Les organismes filtreurs et la concentration des toxiques. Les baleines à fanons et les requins pèlerins sont aussi des filtreurs.

14 min 10s

Fred avec son équipement de plongée nous emmène à la découvertedes fonds côtiers dans une véritable forêt de laminaires.Interview avec Éric Hussenot (directeur scientifique-Océanopolis).

15 min 12s

Découverte des anémones de mer avec leurs tentacules venimeuses.

16 min 23s

Découverte des étoiles de mer capables d’ouvrir les coquilles de bivalves.

17min 27s

Découverte des poulpes qui consomment des crabes.Le poulpe est lui-même la proie du thon.

17min 45s

Dans le camion, découverte d’une pyramide des biomasses. Pour 1 kg de thon, 10 tonnes de plancton.

18min 53s

Des prédateurs comme la seiche adoptent des techniques de chasse.Leurs proies, comme le poisson clown, ont développé des camouflagesefficaces.

19min 32s

Pour se maintenir dans le milieu, les espèces ont des stratégies repro-ductrices variées.

20 min 55s

Dans le camion, fécondation chez l’étoile de mer; un ovule sur un milliona une chance d’engendrer une nouvelle étoile.

21 min 45s

Dans la laisse de mer, on retrouve les coques cornées qui protégeaient laponte des roussettes. Chez l’hippocampe, c’est le mâle qui « accouche ».

22 min 30s

L’archipel de Molène (entre Brest et l’Île d’Ouessant): un parc national, unezone protégée pour les colonies de phoques gris.Interview avec Éric Hussenot.

23 min 58s

Les poumons des phoques et leur capacité d’apnée.

25 min 01s

Naissance chez les phoques.Interview avec Benoît Le Goaziou (mission Parc national d’Iroise).

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26 min 21s

Océanopolis : un lieu exceptionnel pour découvrir les fonds marins sansplonger.

Les abeilles

28 min 29s

Générique et début de l’émission.

28 min 46s

L’abeille domestique.

28 min 58s

Comment s’y retrouver parmi ces insectes qui bourdonnent? Quels sontceux qui piquent?

29 min 55s

L’abeille mexicaine solitaire, le bourdon, les guêpes et frelons desfossoyeurs, les colonies d’abeilles à miel.

30 min 39s

Une ruche : 80 000 abeilles pour une production de 20 à 30 kg de miel.Découverte des rayons et des alvéoles de cire.

31 min 37s

Maquette : organisation de la ruche, avec au centre le couvain et autourles réserves de pollen puis de nectar.

33 min 00s

La production de cire par les ouvrières cirières.

34 min 17s

Structure des alvéoles formant les rayons. Un rayon peut contenir 2 kgde miel.

34 min 58s

Les abeilles à miel sont des insectes sociaux. Que trouve-t-on dans une ruche?

34 min 45s

L’accouplement de la reine avec de nombreux mâles a lieu en vol.Elle pondra 2 000 œufs par jour.Des œufs écloront des larves qui passeront par le stade de nymphe avantde se métamorphoser en abeilles au bout de trois semaines.

36 min 45s

Quelle est la vie des mâles?

37 min 00s

L’emploi du temps des ouvrières : nourrices puis bâtisseuses, magasi-nières et enfin butineuses après 21 jours.

38 min 15s

Les butineuses en action sur les fleurs qui les attirent.

38 min 45s

Maquette : comment le nectar est-il pompé et le pollen ramassé ettransporté?

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39 min 30s

Une saison pour la récolte : l’été.

39 min 40s

Un système de navigation.

39 min 56s

Le travail des magasinières et les échanges trophyllactiques.

40 min 25s

La fabrication du miel.

41 min 30s

La danse des abeilles : un moyen de communication pour indiquer ladistance et la direction des fleurs à butiner.

42 min 18s

Maquette explicative de la danse.

43 min 35s

Le « chant » des reines.

43 min 49s

L’importance des odeurs : odeur des fleurs qui attirent mais aussi desphéromones, molécules de la communication induisant des changementscomportementaux et physiologiques.

44 min 49s

Le déplacement des ruches et la production de miel.Interview avec Jean-François Odoux, apiculteur.

46 min 35s

L’élevage des reines.Interview avec Marcel Patault, apiculteur.

47 min 05s

La couleur du miel.

48 min 00s

La production de gelée royale.

48 min 41s

La récupération de la cire et du pollen.

49 min 05s

Les abeilles : des insectes pollinisateurs.

49 min 56s

La piqûre d’abeille.

50 min 56s

Des réactions d’allergie au venin plus ou moins importante surtout lorsde piqûres multiples.Interview avec Paul Molkhou, pédiatre allergologue.

Les papillons52 min 39s

Générique et début de l’émission.

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53 min 40s

Fred et Jamy se rendent à la serre aux papillons.

54 min 40s

La serre aux papillons : observations des papillons dans des conditionstropicales.

55 min 20s

Le Machaon, la Vanesse : des papillons de France.

55 min 47s

Certains ont adopté des camouflages les rendant invisibles au niveaudes troncs ou des feuilles.

56 min 10s

Les monarques migrent du Canada au Mexique.

56 min 21s

Description des papillons qui présentent tous les caractères des insectes.Ils ont des ailes recouvertes d’écailles : lépidoptères.

57 min 16s

Le papillon danaïde pond des œufs collés sur une plante dont sortirontdes chenilles qui deviendront chrysalides.

58 min 21s

La métamorphose des lépidoptères et la durée de chaque stade.

59 min 05s

Les papillons hibernent au stade chrysalide.

1h 00min 20s

Ne confondez pas mille-pattes et ver de terre, qui ne sont pas des insectes,avec les chenilles.

1h 00min 58s

À chaque espèce de papillon, une chenille caractéristique souvent inféodéeà une plante.Interview avec Jean-Pierre Vesco, éleveur de papillons.

1h 02 min 00s

Les chenilles sont voraces et multiplient leur poids par 10 000 en 45 jours.

1h 02 min 20s

Maquette de l’organisation d’une chenille.

1h 03 min 30s

Des yeux à facettes pour les chenilles.

1h 04 min 05s

Comment grandir avec un squelette externe? Une seule possibilité : muerplusieurs fois.

1h 04 min 21s

La piéride du chou ou la pyrale du maïs font de gros dégâts agricoles.

1h 04 min 50s

Une réponse avec les maïs transgéniques?

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1h 05 min 15s

Les chenilles ont leur place dans la chaîne alimentaire.Elles se protégent des prédateurs par des poils urticants ou par mimé-tisme avec les plantes.

1h 06 min 00s

La production de soie par la chenille « ver à soie » lors de la formation ducocon renfermant la chrysalide.

1h 06 min 57s

Observation des chenilles sur les feuilles de mûrier.

1h 07 min 30s

Un fil de cocon peut atteindre 1 500 mètres.

1h 07 min 40s

Maquette des glandes filières.

1h 08 min 51s

Dans les Cévennes : un élevage de vers à soie.Travail des fils.

1h10 min 24s

Historique : élevages originaires de Chine qui conservèrent le monopoledu commerce de la soie pendant 30 000 ans.Interview avec Françoise Oberti, guide au Musée de la soie.

1h 11min 40s

La mue des chrysalides et la métamorphose.

1h 14 min 34s

La couleur des ailes à écailles.

1h 14 min 20s

Les papillons se nourrissent du nectar des fleurs aspiré avec leur trompe;ce sont aussi des insectes pollinisateurs.

1h 16 min 22s

Les antennes ont un rôle primordial dans la réception des messageschimiques ; phéromones et odeurs.

1h 17min 55s

Accouplement.

1h 18min 00s

Les papillons sont la proie des araignées.Les populations sont décimées par la pollution, les insecticides et lemanque de nourriture dans les forêts de résineux.

1h 18min 44s

Générique et fin de l’émission.

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PRÉSENTATION NOTIONNELLE POUR UNE EXPLOITATION PÉDAGOGIQUEQuelques notions abordées

L’organisation caractéristique et la fonction de respiration des mollus-

ques, crustacés, insectes, mammifères

Les mollusques bivalves et les crustacés, organismes aquatiques, prélèventle dioxygène dissout dans l’eau au niveau de leurs branchies. Les mol-lusques gastéropodes terrestres disposent d’un poumon rudimentaire.Les mammifères possèdent des poumons perfectionnés, l’échange dedioxygène se fait entre l’air des alvéoles pulmonaires et les capillaires san-guins. Les globules rouges du sang transportent le dioxygène aux cellules.Les phoques peuvent supporter de longues apnées (20 minutes) : ils pos-sèdent un taux de globules rouges plus important que l’homme ce qui leurpermet de constituer des réserves de dioxygène dans le sang ; d’autrepart, les zones irriguées sont réduites en plongée permettant de réserverle dioxygène aux organes, tels que cerveau, cœur, muscles.Les insectes, animaux terrestres, ne possèdent pas de poumons maisdes stigmates (ouvertures dans la cuticule qui les recouvre) auxquelssont rattachées des trachées qui conduisent directement l’air aux organes.

La photosynthèse

Elle permet aux organismes tel le phytoplancton de fabriquer des sucresutilisables par leur organisme à partir de l’énergie lumineuse captée parles pigments chlorophylliens et des minéraux du milieu. Ceci expliqueleur place à la base des chaînes alimentaires. Ils rejettent dans le milieudu dioxygène, contribuant ainsi à la respiration des animaux aquatiques.

La reproduction des organismes marins

Les organismes marins qui ne gardent ou ne surveillent pas leurs œufssont souvent très prolifiques donnant ainsi une chance de survie à l’espècecar la plupart des œufs sont la proie d’autres organismes. C’est une stratégiereproductive qui n’est pas adoptée par tous.Le mâle de l’hippocampe avale les œufs fécondés et accouche des jeunespoissons quelques semaines plus tard.Les colonies de phoques gris protègent et surveillent leurs petits ; lesmères qui sont des mammifères les allaitent.Les œufs sont le résultat de la fécondation, c’est-à-dire de la rencontred’un spermatozoïde du mâle avec un ovule de la femelle. Lorsque cettefécondation se fait au hasard dans l’eau de mer, les mâles et les femellesd’une espèce doivent se retrouver en un même lieu et il doit exister unesynergie dans leur maturité sexuelle. Les gamètes produits sont souventabondants, comme dans le cas de l’oursin.

Les insectes sociaux

Les abeilles à miel sont un exemple d’insectes sociaux mais les sociétésexistent chez d’autres insectes comme les termites, les fourmis ou chezles mammifères (singes).

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La vie sociale s’accompagne d’une répartition des tâches nécessitantphysiologie et comportement adaptés. Ces adaptations physiologiqueset comportementales sont réglées par l’émission de phéromones, mes-sagers chimiques odorants émis par certains individus qui captés pard’autres agissent comme des stimuli auxquels l’organisme répond par unemodification de fonction.La cohésion sociale est maintenue par les échanges de nourriture et lenourrissage des larves (échanges trophylactiques)De nombreux invertébrés pondent des œufs d’où éclosent des êtres diffé-rents des adultes tant par leur morphologie que par leur mode de vie: ce sontdes larves. Les jeunes larves de mollusques ou de crustacés sont souventplanctoniques, c’est-à-dire qu’elles se déplacent en surface au gré des cou-rants. Le peuplement et la colonisation du milieu sont ainsi assurés.Les larves d’abeilles grandissent dans les alvéoles des rayons de la ruche,alimentées par les ouvrières nourricières ; celles qui seront nourries degelée royale plus longtemps deviendront des reines. Elles passent ensuitepar un stade immobile, la nymphe, qui acquiert les organes de l’adulte,la dernière mue conduisant à l’éclosion de l’adulte.Les « larves » des papillons sont des chenilles très voraces qui occupentsouvent des niches écologiques différentes de l’adulte. Le passage austade de chrysalide immobile et protégée permet aux espèces de noscontrées de passer l’hiver en vie ralentie (hibernation). Les modificationsmorphologiques et physiologiques profondes subies constituent la méta-morphose. C’est la forme papillon adulte qui se reproduit ; ils peuventainsi migrer comme le monarque sur des distances énormes.

Liens avec les programmes

La présentation de nombreux organismes dans l’émission Une journée

au bord de la mer, ainsi que les caractéristiques qui sont données des mol-lusques et des crustacés, permettent de classer certains organismes dansces groupes et d’en rejeter d’autres. La définition d’un insecte est rappelédans les deux films suivants, Les abeilles et Les papillons, ce qui per-met de choisir de placer ou d’exclure des animaux observés de ce groupe.Ceci dans le cadre du programme de 6e : Notre environnement – diversitéet parenté des êtres vivants (notion: « […] certains critères permettent degrouper en espèces et de classer les divers êtres vivants observés. »)(01h 00min 20s)

Dans ce même programme de 6e : Organisation du monde vivant, cer-tains aspects de la notion : « animaux et végétaux peuplent les milieuxgrâce à la reproduction » peuvent être illustrés (56 min 10 s ; 57 min 16 s).

Les relations alimentaires sont une notion à développer; une compétencerequise est la communication d’une connaissance, comme schématiser deschaînes ou un réseau simple.(17min 27s ; 17min 45s)

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Programme de 6e : Des pratiques au service de l’alimentation humaine :« Le produit de l’élevage répond à un besoin en aliment de l’homme. » ;« Les conditions réalisées favorisent la croissance et une productionoptimum. »(dans le film Les abeilles : 30 min 39 s ; 44 min 49 s ; 47 min 05 s ; 48 min00 s ; 48 min 41 S)

La respiration et l’occupation des milieux ainsi que la reproduction sexuéesont traitées au niveau du cycle central.Des compétences, comme la mise en évidence d’organes respiratoires dedivers types, le classement des animaux selon les modalités de leur res-piration et leur milieu de vie.(04 min 45s ; 08min 19s ; 23min 58s ; 56min 21s)

La réalisation d’un schéma du cycle de vie d’un animal est requise.(20 min 55s ; 34min 45s ; 57min 16s ; 58min 21s)

Dans le cadre du programme de sciences et technologie, en CM1-CM2:Unité et diversité du monde vivant.La croissance des êtres vivants devant muer peut être illustrée.(07 min 09s ; 01h 04min 05s)

DOCUMENTATIONUne journée au bord de la merÀ lire

– COHAT Yves, coll. « La mer jour après jour ».Ouvrages de documentation : Mer, Faune marine, Flore marine, Pêchesportive, Loisirs de plein air, Sciences naturelles - Expériences.www.franceencyclopediesservice.com/Cohat-Yves-La-mer-jour-aprs-jo-2011676770.html

Des photos en ligne

– Des photos sur une page de publicité pour la Normandie.www.ifrance.com/normandie/355.html

– Des photos de plongée en océan Atlantique et en Méditerranée.www.plongee.amiral.free.fr/phot/photoframe.htm

Vidéocassettes

Au CNDP

– CROS Roland, PERNOT Hervé, Rivages : zones fragiles, coll. « Galilée :Notre environnement », n° 4, CNDP/La Cinquième, 1997, réf. 002 K1035,18,50 € / 121,35 F.Le littoral et son écosystème en trois exemples : perturbation gravepar l’introduction d’une algue inconnue du milieu: « Caulerpa taxifolia » ;éducation du citoyen au respect de l’estran. Niveau : collège.

Les jardins de la mer

– Tournages sous-marins et terrestres : Le monde marin et l’environne-ment, coll. « Vidéofaune et flore sous-marine » : 23, rue Jean Giraudoux,75116 Paris.perso.wanadoo.fr/lesjardinsdelamer/

C ’ E S T P A S S O R C I E R 1 0 .13

Ardoukoba/Eolis– Expéditions scientifiques, production cinématographique.

L’association Ardoukoba conçoit et organise des campagnes scienti-fiques internationales en milieux marins et littoraux. Missions : les découvertes de nouvelles espèces et de substancesactives, le partenariat industriel, etc. Eolis Productions, spécialiste du cinéma documentaire, produit desfilms animaliers et scientifiques et des émissions pour la jeunesse. www.eolis-ardoukoba.com/

À consulter

– Association de Recherche sur les espaces subaquatiques.Ce site destiné au grand public comme aux spécialistes est consacré àla présentation des fonds marins de la Méditerranée et de leurs faune et flore ainsi qu’aux travaux universitaires de jeunes chercheurs françaisorientés vers la biologie marine ou la géographie marine et littorale. www.chez.com/etudesub/

– Association pour la découverte du monde sous-marin.L’ADMS fait le lien entre des chercheurs océanologues du CNRS et duMuséum national d’histoire naturelle et des plongeurs «naturalistes» pas-sionnés. Son but est de faire progresser les connaissances sur le milieucôtier pour mieux le comprendre et le protéger.www.guide.voila.fr/11000/13554/13618/17817/17819/

– Une politique de l’environnement à l’INRA.www.inra.fr/Internet/Produits/dpenv/dpenvc21.htm

– La pollution marine.Tout savoir sur les différentes pollutions d’origine humaine et leurs consé-quences sur les écosystèmes marins, notamment la faune et la flore.www.polmar.com/sommaire.htm

À Visiter

– Oceanopolis : le parc de découverte des océans à Brest.www.oceanopolis.com/

Les abeillesÀ visiter

– En Bretagne.www.abeilles-et-fourmis.com/Dans un cadre unique, une visite inoubliable à Kercadoret (56320 LeFaouët) dans le monde extraordinaire des sociétés d’insectes ! C’estune exposition vivante qui présente les insectes en activité.

– Musée de l’abeille (Canada).www.musee-abeille.com/

À consulter

– Annuaires des meilleurs sites sur l’apiculture.www.apiculture.org/links/

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– Des pages de passionnés.www.home.nordnet.fr/~jdreumont/

– Abeille noire.www.users.skynet.be/apiculture/accueil/accueil.htm

Les papillonsÀ visiter

– La Serre aux papillons.78940 La Queue-les-Yvelines.www.florence.noury.free.fr/html/galerie/macroserre.html

– La Ferme aux papillons.3, clos des Pommiers, 59144 Wargnies-le-Grand– Tél. : 03 27 49 72 21.Ouverture du 1er avril au 30 septembre. Gilbert Leuk se déplace également dans les villes et villages du nord dela France afin de dévoiler sa collection.

– Le Musée du papillon de Liège présente ses activités, ses expositions,ses publications et ses séances d’initiation à l’entomologie.www.papillonexpo.ibelgique.com/

– Le Jardin des papillons : parc animalier à Teich (Gironde). Suivez Papilio, la mascotte du jardin des papillons, pour découvrir lemonde merveilleux des papillons : des photos, des commentaires etdes informations pratiques pour rendre visite à la volière tropicale. www.lejardindespapillons.free.fr/

– Animation : le tapis volant sur la migration des monarques au Parc duFuturoscope.

À consulter

– Pour tous ceux qui aiment les papillons et la nature, voici des centainesde photographies rapprochées sur les lépidoptères présents en France.

www.perso.wanadoo.fr/papillon.macro/– De l’œuf au papillon :

www.expopapillon.free.fr/Expo.shtml– Société d’entomologie :

www.entomologie.fr.st/– AEAQ (Association des entomologistes amateurs du Québec) :

www.aeaq.qc.ca/– Papillons d’Auvergne :

Photos des principales familles de papillons de la région : Lycénidés,Papilionidés, Satyridés, Nymphalidés et Piéridés.www.perso.wanadoo.fr/papillon.vulcain/

Vidéocassettes du CNDP

– CUNY Jean-Pierre, L’Aventure des ailes, coll. « Inventions de la vie (Les) »,Antenne 2, 1990 ; Canal Plus, 1990 ; Télé Union Paris, 1990.Tous les insectes, exceptés les aptères, comme la puce, ont des ailes.Ce documentaire se propose d’étudier la locomotion des différentsinsectes ainsi que le mécanisme des ailes. Niveau: classe de 6e – écoleélémentaire, cycle 3.À louer Code vidéothèque : V3731

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– VIEUXGUÉ François, VINCENT Chantal, ZAGATTI Pierre, ARNOLD Gérard,Communication chimique chez les insectes, CNDP, 1989.Film en quatre parties mettant en évidence l’existence de phéromonesémises par les abeilles et les papillons ; analyse de leur composition chi-mique ; analyse des phéromones électriques chez les insectes ; utilisa-tion des phéromones pour la protection des végétaux. Niveau: collège.À louer Code vidéothèque : V3494.

– MACCHIONI J.-P., À propos d’insectes et d’araignées, coll. « Naturimages »,CRDP de Franche-Comté, FR3 Besançon, 1993, réf. 250 V0063,22,87 € / 150 F. Découverte de quelques particularités biologiques et anatomiquesd’animaux appartenant au groupe des arthropodes, dont les papillons,grillons, sauterelles, criquets et araignées. Diversité des comporte-ments alimentaires montrant le lien entre les fonctions réalisées et lesstructures anatomiques. Niveau : collège – école élémentaire, cycle 3.

Programmes audiovisuels libérés de droits pour une utilisation en classeDepuis janvier 1995, la politique de soutien du ministère de l’Éducation nationale en matièred’achat de droits a permis d’acquérir près de 400 heures de programmes. Cette action s’inscritdans le cadre de la politique ministérielle qui favorise l’utilisation, dans les écoles et les éta-blissements scolaires, par les enseignants, de programmes audiovisuels en conformité avec lecode de la Propriété littéraire et artistique. Elle en permet l’usage licite (droit d’enregistre-ment au moment de la télédiffusion, droit d’utilisation de vidéocassettes dans les établisse-ments d’enseignement en France et à l’étranger dépendant du ministère). Cette sélectionmarque l’intérêt du ministère pour des œuvres qui, de par leur thème et leur qualité, sont sus-ceptibles d’être exploitées en classe. C’est l’outil télévisuel en tant que tel, pouvant être utilisécomme support de cours ou comme objet d’une étude critique, qui est mis à votre disposition.Pour une information plus complète sur les actions du ministère en matière d’audiovisuel,un forum et une rubrique « Les ressources audiovisuelles » sont ouverts sur le serveur Internetdu ministère : éducnet.éducation.fr (rubrique « Ressources multimédias »).

Livret rédigé par Dominique Pelletier © CNDP, 2001