CERAI Aragón - CERAI AU SUR-EST DU MAROC
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CERAI AU SUR-EST DU MAROC

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INDICE
CERAI: UNE GRAINE POUR LE CHANGEMENT PAG. 3 LA COOPERACION INTERNACIONAL PAG. 3 LE TRAVAIL DE CERAI – ARAGON AU SUD DU MAROC PAG. 4 PROYECTOS : - HASSILABIAD PAG. 7 - BEGAA PAG. 9 - RAMLYA PAG.11 - TAZOULAYT PAG.13 LE PLAN DE DÉVELOPPEMENT STRATEGIQUE ET SES ÉTAPES PAG.15

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CERAI: Une graine pour le changement CERAI, Centre d’Études Rurales et d’Agriculture Internationale est une Organisation
Non Gouvernementale de Développement à caractère laïc, progressiste et
indépendant, spécialisée dans le développement durable du secteur rural et de la
pêche dans une perspective de souveraineté alimentaire.
Nous naissons en 1994 à Valence (Espagne) dans l’intention de créer une organisation
se penchant sur le monde agricole et rural espagnol et européen, les relations avec le
commerce international, le problème des inégalités internationales, l’environnement,
l’agriculture écologique et son avenir, le développement durable, l’exode rural, la
surexploitation de la pèche et de l’élevage, et les déficits du modèle industriel
d’alimentation actuel.
Desde el 1994 CERAI ha ido intensificando su trabajo (en la actualidad, CERAI cuenta
ya con mas de 30 personas trabajando entre España y en el extranjero) y ha
expandido sus actividades en una gran parte del territorio español, contando con
sedes regionales en: Madrid, Barcelona (Cataluña), Sevilla (Andalucía), Zaragoza
(Aragón), Cuenca (región de Castilla La Mancha), Mallorca (Islas Baleares) y Murcia
(Comunidad Autónoma de Murcia).
LA COOPERATION INTERNATIONAL Depuis 1996 CERAI realise projets de cooperation International. Integré aux reds
internationales, en CERAI nous avons toujours essayer de analiser globalement le
sou-developpement avec le but de pouvoire insister sur ses causes structurelles
(acces aux ressources naturelles, organisation sociale, travail des institutions
publiques, etc.) et definir propositions alternatives.
Nous souhaitons contribuer à la transformation du monde rural actuel et participer aux
mouvements sociaux qui exigent la souveraineté alimentaire et le développement
Humain (et pas seulement économique) pour tous les peuples du monde.
Nous voulons être, en définitive, une graine pour le changement. Un lieu, pourquoi
pas, où cultiver et faire germer des idées et initiatives ouvrant de nouvelles voies de

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transformation personnelle, locale et globale qui puissent convertir en une réalité le
monde rural que nous défendons.
Pour la nature de CERAI et pour le fait que la pauvreté est en général plus accentuée
dans le milieu rural que dans les villes, tous les efforts ont été dirigés à la réalisation de
projets liés au développement rural, l’agriculture (pèche et élevage) et alimentation des
pays en vois de développement.
ZONES GEOGRAPHIQUES DE INTERVENTION: Bassin Méditerranéen: Albanie, Palestine, Tunisie, Algérie, Maroc
Amérique Latine: Cuba, République Dominiquene, Panamá, Nicaragua, Mexique,
Argentine, Paraguay, Colombie, Bolivie, Equador et Peru.
Afrique Subsaharienne: Cabo Verde, Ruanda et Sénégal LE TRAVAIL DE CERAI – ARAGON AU SUD DU MAROC HISTOIRE ET MÉTODOLOGIE DU TRAVAIL UTILISÉ Le travail de CERAI dans les communautés oasiennes du sud de la Province de
Errachidia commence en 2004 avec la réhabilitation de la khettara de la communauté
de Hassilabiad, Commune rurale de Taouz. Le projet est exclusivement structurel et
s’appuie sur la collaboration entre CERAI et un partenaire local : l’Association de Hassilabiad pour l’environnement, le développement et la coopération (AHT), de
la Commune de Taouz. La population locale est partie intégrante du projet, pour sa
participation à l’exécution des travaux.
Au vu du succès du projet, de l’augmentation de l’expérience et de la connaissance de
l’équipe CERAI-AHT et de l’importante demande de réhabilitation de khettaras par de
nombreuses communautés du territoire, il a été envisagé de continuer les travaux à
Hassilabiad et de réaliser d’autres projets dans d’autres communautés. Ainsi de
nouveaux projets ont été lancés à El Begaa (Taouz), Ramlya (Sidi Ali) et Tazoulayt
(M’cissi) en intégrant, de plus en plus, à la composante structurelle, d’autres axes de
travail (petites activités du développement économique, alphabétisation, formation
professionnelle).

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Toutefois l’identification de ces communautés a surtout suivi une logique de type
« urgence », sans se concentrer sur une vision de développement à moyen-long
période.
Dans tous les projets réalisés par CERAI – ARAGON les méthodologies du travail
utilisé ont valorisés le plus possible la participation et les connaissances des
populations locales.
Pour le même, dans les travaux de réhabilitation des khettaras nous avons décidé de
ne pas recourir aux entreprises privées externes, mais plutôt de « construire » un
système de coordination entre la commission locale (constituée par deux membres de
la population locale, nommés par la même communauté), responsable de l’exécution
matérielle et de la coordination de la man d’œuvre locale, un membre de l’Association
de Hassilabiad AHT, responsable de la supervision technique des travaux et de la
fourniture des matériaux nécessaires à la construction, et les techniciens de CERAI –
ARAGON, responsables de la direction technique , administrative et financière des
projets en su ensable.
Tous les projets ont vu la participation externe de l’ORMVAT qui a été responsable de
la réalisation des études préliminaires et des visites pour la certification de la bonne
exécution des travaux.
Il est important souligner que, pour renforcer les synergies entre les différents projets
et augmenter l’impact des mêmes, CERAI – en coordination avec l’AHT, les
Communes rurales de Taouz, M’cissi et Sidi Ali – a décidé de réaliser un Plan de Développement Stratégique de toute la zone considérée. Pour la même raison,
depuis décembre 2009, CERAI dispose d’une siège en Hassilabiad (Commune rurale
de Taouz) et personnel expatrié qui est responsable de a coordination du Plan de
Développement Stratégique.
« NOS COMMUNAUTÉS »
Les Ksur de Hassilabiad, El Begaa, Ramlya et Tazoulayt se trouvent au Sud-est du
Maroc, dans la région désertique de Tafilalet, à quelques kilomètres de la frontière
algérienne.

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Dans cette région présaharienne la pluviométrie est moindre de 200 mm par an et elle
est distribuée de façon très irrégulière dans le temps. En plus, cette région ne dispose
pas d’eaux superficielles.
Pour couvrir les exigences en eau, depuis beaucoup de temps, les communautés
utilisent les techniques de canalisation souterraines connues comme KHETTARAS.
En plus, la désertification et l’avancement des dunes représentent également un
problème très sérieux pour la subsistance des communautés en cette zone.
Le conséquences de ces phénomènes se traduisent en dégradation des ressources
naturelles et perte de couverture végétale en générale. Plus en concret la
désertification et l’avancement des dunes se manifeste pour : l’ensablement des
palmiers, la perte des terrains agricoles et de biodiversité, la salinisation des soles, la
reduction des revenus des agriculteurs et l’exode rural.
L’existence de la khettara est donc necessaire pour la subsistence de l’oasis et des
cultures qu’y se développent. Sans oasis l’existence des village est mise en danger.
.

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Projet de coopération pour diversification des ressources et la sédentarisation des communautés oasiennes de la région de
Hassilabiad
Période d’intervention : 2005 - 2008 Coût total: 375.766,10 €. Partenaires du projet
- Association Hassilabiad pour le développement, l’environnement et la cooperation (AHT)
- Commune rural de Taouz - Population de Hassilabiad ; - ORMVAT
Resultas obtenus 1. Prolongation et reconstrction de la Khettara. - Reconstruction de 1020 mètres du canal existante;

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- Prolongation de 1431 mètres du canal principal; - Construction d’un nouveau canal de 370 mètres;
2. Lutte contre la désertification.
- Construction de 3,25 ha de structure en feuillet de palmiers; - Plantation d’une barrière de Tamarx Aphyla, pour la fixation biologique
des dunes 3. Plantation de palmiers.
- Plantation de 1773 palmiers dattiers

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Projet de coopération pour diversification des ressources et la sédentarisation des
communautés oasiennes de la région de El Begaa
Période d’intervention: 2007 – 2010
Coût total: 509.180,00 €. Partenaires du projet
- Association Hassilabiad pour le développement, l’environnement et la cooperation (AHT)
- Commune rural de Taouz - Population de El Begaa ; - ORMVAT
Résultats obtenus 1. Prolongation de la Khettara.
- Prolongation de 1340 mètres du canal principal.

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2. Construction de la canalisation d’eau - Construction de 3.000 mètres de canal couvert et de 1972 mètres du canal de irrigation découvert.
3. Plantation de 3.000 Palmiers. - En tours de réalisation.
4. Création d’une coopérative agricole féminine.
- En tours de réalisation.

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Projet de coopération pour diversification des ressources et la sédentarisation des communautés oasiennes de la région de
Ramlya
Période d’intervention: 2008 - 2011 Coût total: 420.255,91 €. Partenaires du projet
- Association Hassilabiad pour le développement, l’environnement et la cooperation (AHT)
- Commune rural de Sidi Ali - Population de Ramlya ; - ORMVAT
Résultats obtenus 1. Prolongation de la Khettara.

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- Prolongation de 300 mètres du canal principal (en cours de réalisation).
2. Construction de la
canalisation d’eau - Construction de 1.100
mètres du canal principal. 3. Plantation de 3.000 Palmiers.
- En cours de réalisation. 4. Création d’une coopérative féminine.
- En cours de réalisation.

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Projet de coopération pour diversification des ressources et la sédentarisation des communautés oasiennes de la région de
Tazoulayt Période d’intervention: 2009 - 2012 Coût total: 425.462,33 €. Partenaires du projet
- Association Hassilabiad pour le développement, l’environnement et la cooperation (AHT)
- Commune rural de M’cissi - Population de Tazoulayt ; - ORMVAT

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Résultats espérés 1. Reconstruction de 600 mètres du canal principal de la Khettara.
- En cours de réalisation. 2. Reconstruction de 2.750 mètres de canal de irrigation.
- En septembre 2010. 3. Prolongation de 600 mètres du canal principal de la khettara.
- En novembre 2010. 4. Plantation de 1.000 Palmiers.
- En octobre 2011. 5. Elargie et conditionnée la siège de l’association local
- Activité terminée.
6. Réalisation de tours d’alphabétisation et formation professionnelle
- En tours de réalisation.

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LE PLAN DE DÉVELOPPEMENT STRATEGIQUE ET SES
ÉTAPES
En 2009 CERAI la contrepartie AHT et les différentes institutions locales (Commune
rurale de Taouz, Commune rurale de M’cissi, Commune rurale de Sidi Ali) ont décidé
de réaliser un Plan de Développement Stratégique (PDS) de les communautés
oasiennes de la région sud du Tafilalet.
La réalisation d’un Plan de Développement Stratégique est en primer lieu un procès
d’apprentissage où les différents acteurs impliqués se changent vision, objectifs et
méthodologie de travail et ou renforcent ses propres capacités d’analyse et
planification
A partir de cet considération le PSD des Communes rurales de Taouz, M’cissi et Sidi
Ali se pose les suivantes objectifs :
1. Identifier, en partenariat avec les populations et les institutions impliquées
(gouvernementales et non gouvernementales), la vision, les objectifs (« en
quelle direction nous voulons aller » / « que est-ce que nous voulons être »),
les actions (« que est-ce que nous devons faire ») et les responsabilités
(« qui doit faire quoi ») pour promouvoir le développement à moyen/longe
période dans les communautés oasiennes de Taouz, M’cissi et Sidi Ali ;
2. Evaluer, valoriser et renforces l’impact des projets faits par CERAI-AHT en les
différentes communautés oasiennes ;
3. Structurer et planifier avec plus de précision et cohérence les prochaines
interventions.
Pour la réalisation du PDS nous prévoyons de mener à bien les suivantes étapes :

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1. Identification et implication des acteurs (en cours de réalisation) : - Obtenir les engagements et les cartes d’appuis des différentes
institutions impliquées ; - Identifier pour chacune des institutions impliquées les ressources
humaines, techniques et économiques qui doivent être mis à disposition ;
- Concrétiser la méthodologie et l’organisation du travail ; - Elaborer un cadre de coûts et de contributions qui permet la réalisation
d’une budgétisation approximative des différentes actuations et du procès global
2. Connaissance (en cours de réalisation) :
- Diagnostique agraire participatif ; - Diagnostique sur la gestion sociale de l’eau ; - Diagnostique de genre participatif ; - Étude des circuits de commercialisation de productions agricoles ; - Diagnostique sur les activités touristiques.
3. Planification: du programme aux projets
- Identification des problèmes, objectifs et actions à suivre pour les atteindre.
4. Étude de faisabilité et priorisation
- Une fois identifiées les projets et les activités à réaliser sera nécessaire
que les techniciens et les experts de les différents institutions (ORMVAT,
Direction des Eaux et Forêts, CERAI, etc) réalisent les études de
faisabilité des mêmes (identification des aspects techniques, des
ressources économiques et sociales nécessaires, éventuels impacts
environnementaux)
- À partir de ces indications seront organisé autres moments participatifs
avec institutions et bénéficiaires pour identifier de forme conjugue la
priorité et l’importance dans l’exécution.

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5. Exécution et Evaluation
- Une fois obtenus les financement pour la réalisation des projets
commencera la phase de exécution qui aura une duré adéquate aux
caractéristiques et spécificités de chacune des intervention. Un procès
de suivi et évaluation continu et participatif sera activé avec l’objectif
d’apporter, en tous les moments nécessaires, intégrations et
modifications.