Centre technique-brochure

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Le Centre Technique France

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Réparti sur 5 sites en France et en Allemagne, le Centre technique développe des outils et méthode au service des exploitants.

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Le Centre Technique France

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AREVA offre des solutions pour produire de l’électricité avec moins de CO2

Leader mondial du nucléaire

Un modèle intégré unique, de l’extraction du minerai d’uranium jusqu’au recyclage du combustible nucléaire usé, en passant par la conception de réacteurs et les services associés.

Acteur majeur dans les énergies renouvelables

Un portefeuille d’activités diversifiées : l’éolien offshore, les bioénergies, le solaire thermique à concentration, l’hydrogène et le stockage de l’énergie.

Aujourd’hui, le monde a besoin de 2 fois plus d’énergie avec 2 fois moins de CO2

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Recherche et Innovation : au cœur des activités d’AREVA

Une demande de plus en plus forte, de moins en moins de ressources naturelles et trop d’émissions de gaz à effet de serre… L’équation qui régit le futur énergétique de la planète est simple à énoncer. Elle est beaucoup plus complexe à résoudre, car elle doit intégrer tous les maillons de la chaîne énergétique, de la production à la distribution.

Pour contribuer à relever ces défis, AREVA innove constamment

Au sein du Groupe AREVA, la structure Recherche & Innovation est commune à toutes les entités. Cette organisation assure une vision transversale indispensable pour concevoir les nouvelles technologies qui répondent aux enjeux énergétiques et environnementaux actuels et futurs : économiser les ressources naturelles, minimiser les déchets ultimes, augmenter l’efficacité énergétique, garantir la sûreté et la fiabilité des systèmes, tout en réduisant les coûts, et prolonger la vie des installations.

La troisième génération de réacteurs entre dans une phase très active de commercialisation, mais déjà AREVA s’implique dans des programmes de R&D sur les réacteurs de quatrième génération, notamment aux côtés du CEA, dans des projets de recherche sur les réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium.

Notre groupe est leader mondial dans des métiers de haute technologie. Pour maintenir notre leadership, nous devons inventer dès aujourd’hui les technologies de demain.

Chiffres de la R&D au sein d’AREVA*

Principaux axes de R&D au sein du groupe

Sûreté Réduction des coûts Minimisation du volume des déchets ultimes Economie des ressources naturelles Préparation des futures générations de systèmes nucléaires

* Chiffres 2009

Plus de 1000collaborateurs

70 à 80brevets déposés chaque année

816millions d’eurosinvestis, soit 9,6 % du C.A.

Plus de 1000inventions répertoriées

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Le Centre Technique AREVA :5 pôles d’expertise en France et en Allemagne dédiés au développement de nouvelles technologies et services nucléaires, pour les centrales existantes et les réacteurs de demain.

Anticipation Flexibilité Satisfaction clients

Karlstein

Montpellier

Chalon/Saint-Marcel

Le Creusot

Erlangen

Chalon/Saint-Marcel

Le Creusot Erlangen Ingénierie et essais des matériaux Radiochimie, chimie analytique, mesure des radia-tions, cellules chaudes Hydraulique thermique etdynamique des fluides

Montpellier Technologie des énergies nouvelles et environnement

Karlstein Composants et systèmesde contrôle nucléaire Essais hydrauliques à grande échelle

Chalon/Saint-Marcel Technologie du soudage

Le Creusot Mécanique des fluides et des structures Corrosion / Chimie Fusion

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Des solutions toujours plus innovantes et performantes pour nos clients

AREVA développe continuellement des programmes de recherche et développement portant sur les technologies clés des réacteurs à eau sous pression et à eau bouillante, leur conception et leur évolution vers les nouveaux modèles de réacteurs.

Grâce à son Centre Technique, réparti sur 5 sites en France et en Allemagne, AREVA dispose de moyens propres de recherche et d’essais à la pointe de la technologie. Leurs équipes d’experts développent des techniques, méthodes et outils destinés à l’évolution des centrales nucléaires existantes pour en améliorer la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance, ainsi qu’aux centrales de demain.

Le Centre Technique est reconnu au sein d’AREVA comme un pôle d’expertise dans des domaines d’activités spécifiques :

UNE OFFRE COMPLÈTE, POUR L’ENSEMBLE DU CYCLE DE L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE JUSQU’AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES

Nos offres s’étendent de la prestation de service ponctuelle à la solution clé en main incluant les phases d’industrialisation, de préconisations de matériels et de formation du personnel.

Ensemble combustible sur banc CALVA

Remplacement d’un générateur de vapeursur une centrale EDF Conteneur standard de verre (CSD-V)

Cœur de pile HELION sur banc d’essaisde caractérisation et d’endurance

Réacteur ATMEA1™ Réacteur EPR™

1 AMONT : FABRICATION DU COMBUSTIBLE 2 NOUVELLES CENTRALES

3 SERVICES AUX CENTRALES EXISTANTES 4 AVAL : RECYCLAGE DU COMBUSTIBLE USÉ

5 ENERGIES RENOUVELABLES

• Composants et systèmes de contrôle nucléaire• Essais hydrauliques à grande échelle• Ingénierie et essais matériaux• Radiochimie, cellules chaudes, mesures des radiations• Hydraulique thermique et dynamique des fluides

Centre Technique en France

Centre Technique en

Allemagne

• Technologie du soudage• Technologie des énergies nouvelles et

environnement• Corrosion / Chimie• Fusion• Mécanique des fluides et des structures

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Focus sur le Centre Technique en France

Depuis près de vingt-cinq ans, le Centre Technique France développe des

technologies de pointe au sein du groupe AREVA. Ses équipes d’experts ont participé à la réalisation et au suivi des réacteurs dits de « deuxième génération » qui

Fort d’une connaissance approfondie des contraintes propres à l’industrie nucléaire, qui lui confère un positionnement concurrentiel unique, le Centre Technique se doit également de comprendre les enjeux de ses clients et leurs ambitions technologiques. La nouvelle organisation en lignes de technologie, récemment déployée au sein du Centre Technique d’AREVA au niveau mondial, s’inscrit précisément dans cette volonté d’être au plus près des besoins de nos clients.

« Les investissements majeurs réalisés par le Groupe AREVA au cours des dernières années afin de moderniser et accroître les capacités du Centre Technique vont nous permettre de rester à la pointe de la technologie, tout en continuant à valoriser celles et ceux qui la développent. »

Gilles PERRAULT, Directeur du Centre Technique en France

équipent le parc nucléaire actuel, puis de Génération III+, tels les réacteurs EPR™ ou ATMEA1™. Elles travaillent également à l’élaboration des solutions énergétiques de demain, comme la fusion ou les énergies renouvelables. Maillon clé entre recherche fondamentale et industrialisation, les activités de R&D du Centre Technique tendent toutes vers un même objectif : fournir à ses clients des solutions toujours plus fiables, compétitives et innovantes.

« C’est l’humain qui fait la différence ». Concrétisant cette maxime, le Centre Technique s’attache à développer non seulement de nouvelles technologies et les moyens techniques qui les accompagnent, mais aussi et surtout les compétences de ses experts : compétences techniques, bien entendu, mais également en termes de management de projet et de capacité d’innovation.

Bâtiments du Centre Technique du Creusot

Le Centre Technique en 5 dates clés

1987 Création du Centre Technique France, regroupant : Soudage, Essais Non Destructifs, Hydraulique-Mécanique

1994 Transfert de l’activité Corrosion / Chimie de l’IRSID Unieux

2001 Constitution du Centre Technique franco-allemand

2007 Création de NETEC, Centre Technique dédié aux Essais Non Destructifs

2010 Renforcement du management « worldwide » par lignes de technologies

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Nos principaux axes de recherche

Nouveaux produits et services

Solutions qui permettent de réduire les coûts d’exploitation, d’améliorer la disponibilité des centrales et d’en renforcer la fiabilité et la sûreté

Optimisation de fabrications de composants

Réduction des coûts de fabri-cation de composants

Augmentation de la productivité en fabrication

Ergonomie des postes de travail et sécurité du personnel

Solutions de robotique

Développement de nouveaux réacteurs

Réacteurs de centrales nucléaires de Génération IV

Technologies long-terme : ITER

Réacteur de recherche Jules Horowitz (RJH)

Focus sur le Centre Technique en France

CHIFFRES CLÉS*

3 sites

Le Creusot : 75 salariés

Chalon/ St-Marcel : 26 salariés

Montpellier : 7 salariés(effectifs permanents)

Plus de

1000projets chaque année

Sécurité : notre priorité absolue

0 accident dans nos installations en 2009 et 2010

Triple certification de tous les sites ISO 9001 ISO 14001 OHSAS 18001

Répartitiondu personnel

par catégories

6%8%

49%

37%

Répartition du personnel par service

5%6%12%

19%

25%

33%

*en 2010

95%

5%

Nos clients

■ AREVA

■ Clients externes

■ Agents de maîtrise

■ Ingénieurs et cadres

■ Alternants et doctorants

■ Ouvriers

■ Mécanique des fluides et des structures■ Corrosion / Chimie■ Soudage■ Direction / Qualité / Services généraux■ Fusion■ Technologies pour les énergies

renouvelables

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Soudage robotisé par procédé GMAW

Le département soudage développe de nouveaux modes opératoires de soudage et appuie son savoir-faire sur la compréhension des phénomènes de soudage, sur la métallurgie et sur la simulation numérique.

Il s’implique fortement dans l’évolution des nouvelles technologies de soudage et dans la fiabilisation des procédés par anticipation et par contrôle en temps réel.

Le département soudage propose ainsi de nouvelles solutions, comme l’automatisation, afin d’apporter le support technique approprié aux différentes entités du groupe AREVA.

Technologie du soudage

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Qu’est-ce que le soudage ?

Des hommes et des compétencesL’équipe est constituée d’experts spécialisés dans le soudage, le contrôle en temps réel et la métallurgie. Le département s’ouvre également aux domaines de l’automatisation, du traitement du signal et de la simulation.

Des équipements de haute technologieLe département dispose d’un laboratoire de métallurgie et d’un atelier composé de machines

orbitales, de robots, de matériels de vision et de mesure, de générateurs de soudage, d’un laser et de machines spécifiques. De par ces équipements, le département développe des modes opératoires, des solutions de contrôle en temps réel, s’investit dans la compréhension des phénomènes, s’intéresse aux questions de vieillissement des matériaux ou étudie la soudabilité des matériaux.

Le département soudage est le centre de développement en relation avec les unités du groupe AREVA (Services, Equipements, Ingénierie). Il développe également des moyens pour des clients extérieurs (EDF, CEA, etc.).

Christophe PRIMAULT

Chef de projet

Témoignage

Simulation numérique du couplage Arc/Bain en TIG pulsé

Chalon/Saint-Marcel

La validation de mon diplôme d’ingénieur matériaux et ma spécialisation soudeur m’ont permis d’intégrer l’Institut de Soudure au laboratoire d’expertises métallurgiques et d’analyse d’avaries.

Avant de travailler à l’APAVE, j’ai intégré la cellule ingénierie nucléaire placée chez EDF pour la coordination et la surveillance d’interventions en centrales nucléaires. En 2005, j’ai rejoint le groupe AREVA comme responsable contrats de la documentation soudage. Actuellement, je suis chef de projet au Centre Technique sur le site de Saint-Marcel.

Mon travail porte sur des sujets très diversifiés traitant du soudage, de la métallurgie et de la recherche en général. La technicité, les échanges avec des partenaires variés et l’autonomie dans le travail sont pour moi des atouts indéniables. Mon objectif est de devenir un référent dans le domaine du soudage et de la métallurgie pour l’ensemble du groupe et des entreprises extérieures comme EDF.

Le soudage est le moyen le plus utilisé dans l’assemblage des matériaux métalliques. Il assure une continuité métallique uni-que et de grande qualité, impos-sible avec les autres procédés d’assemblage (rivetage, bou-lonnage, sertissage). Il relève d’une adéquation parfaite entre la métallurgie, la mécanique, la thermique et bien d’autres domaines.Aujourd’hui, les procédés de soudage bénéficient des avan-cées technologiques les plus pointues. Ils peuvent être réali-sés à partir d’une multitude de sources d’énergie différentes : chimique (flammes), lumineuse (laser), électrique (arc) ou méca-nique.

Revêtement Inconel à l’aide du procédé TIG mécanisé

Technologie du soudage

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Appareil d’électrolyse de vapeur d’eau

La section technologie des énergies nouvelles et environnement, localisée au sein de l’Université des Sciences de Montpellier (UM2), est consacrée à :

- la production d’hydrogène par électrolyse

- la valorisation du CO2

- la purification des gaz et de l’eau.

Sa mission est de développer des membranes (voire polymère) céramiques et des installations fonctionnant en température et pression destinées à la production des énergies nouvelles et propres.

L’enjeu de nos activités est double :

- Energétique, avec le stockage d’énergie électrique sous forme d’hydrogène et de produits carbonés

- Ecologique, avec la valorisation du gaz à effet de serre et la purification des eaux issues de l’industrie nucléaire

Technologie des énergies nouvelles et environnement

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Qu’est-ce qu’unemembrane céramique ?

Abdelkader SIRAT

Ingénieur d’essais

Témoignage

Montpellier

Suite à mon Master en procédés et ma-tériaux, j’ai effectué deux stages dans le domaine du génie civil et de la neutronique pour parfaire mes connaissances. J’ai inté-gré le Centre Technique en tant qu’intéri-maire, avant d’être recruté comme ingénieur d’essais. Je souhaitais travailler dans le secteur de la Recherche & Développement. J’ai connu le Centre Technique grâce à ma période d’intérim.

Les axes de recherches de l’équipe déta-chée à Montpellier (production d’hydrogène, séparation/purification et synthèse en milieu super critique) étaient très intéressants. Ces axes de recherche convenaient parfaitement à mes ambitions et à mon savoir-faire.

Dans les années à venir, j’envisage soit un doctorat en interne, soit une expérience à l’étranger. La dimension internationale du groupe est un avantage certain.

Une membrane céramique est un composé minéral dont la fonction est de séparer deux compartiments de composition chimique différente.Les domaines d’application des céramiques dépendent de leurs propriétés physico-chimiques (conducteur thermique, isolant électrique, conducteur électroni-que ou ionique, supraconducteur, varistance, tamis moléculaire, etc.). Par leurs propriétés de con- duction ionique, elles peuvent servir à la production d’énergie nouvelle et propre à partir d’eau et d’électricité ou à la séparation et à la purification des gaz.

Université des Sciences de Montpellier

Des hommes et des compétencesLa section est constituée d’une équipe de chercheurs : docteurs, ingénieurs et techniciens spécialisés en chimie, synthèse des matériaux, procédés et liaisons céramique-métal, qui collaborent avec ceux de l’Université et du CNRS. Leurs activités consistent à mieux connaître le fonctionnement des céramiques, leurs caractéristiques, et d’optimiser leurs performances. Nous bénéficions d’une complémentarité entre les diverses disciplines scientifiques.

Des équipements de haute technologieLes appareillages uniques hautes températures et hautes pressions

(800°C-50 bars, 600°C-100 bars) développés en interne permettent l’étude des céramiques et des liaisons céramique-métal dans leurs conditions de service. Pour comprendre le comportement in-situ du cœur des électrolyseurs, l’équipe utilise l’électrochimie, et en particulier la spectroscopie d’impédance avec modélisation grâce à l’intégration d’une cellule du CNRS (LISE) implantée dans le laboratoire.

Afin de déterminer les structures, textures et propriétés des céramiques, l’équipe dispose également des grands appareillages du CNRS, par exemple, un microscope électronique à balayage haute performance et un microscope électronique à balayage haute performance équipé d’un EDX. Associés, ces deux équipements permettent de photographier au milliardième de mètre les céramiques et d’analyser localement leurs compositions. Des appareillages permettent aussi de mesurer les performances in-situ des céramiques (en mesurant par exemple leurs conductivités ioniques, électroniques) ou leur capacité à séparer des gaz.

Technologie des énergies nouvelles et environnement

Intégration de la membrane dans un anneau métallique avec une étanchéité entre les deux faces

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EMILIE : boucle de circulation dédiée à l’étude des dépôts

Corrosion / Chimie

Le département étudie les phénomènes de Corrosion / Chimie en milieu aqueux et gazeux. Il est composé de deux sections : Corrosion Aqueuse - Chimie - Electrochimie et Corrosion sous Contrainte - Métallurgie.

Ses missions :

apporter un support aux clients dans les phases de conception pour justifier les matériaux utilisés et le design employé

qualifier le comportement des matériaux utilisés dans les milieux primaire ou secondaire

apporter des solutions aux problèmes de corrosion dans les réacteurs en fonctionnement

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Qu’est-ce que la corrosion ?

Caroline JUERS

Ingénieur d’étudescorrosion/chimie

Témoignage

Le Creusot

Des hommes et des compétencesLe département Corrosion / Chimie réalise des expertises et des programmes de R&D dans les domaines de la corrosion, des matériaux, de l’électrochimie, de la physicochimie, de la chimie et de la métallurgie dans les domaines d’activité d’AREVA (Réacteur, Combustible, Equipe-ments et Services Nucléaires) et des clients externes comme EDF, l’EPRI et l’ANDRA.

Par exemple, pour l’usine de Saint-Marcel, le laboratoire analyse l’eau utilisée pendant les tests hydrauliques des généra-teurs de vapeur. Ainsi, la propreté et l’absence de corrosion sont garanties. De plus, il s’appuie sur un important réseau univer-sitaire lui permettant de mener des recherches et trouver des

moyens innovants comme des nouveaux équipements ou des nouvelles connaissances.

Des équipements de haute technologieLa performance des équipements du laboratoire (parc d’autoclaves et boucles à recirculation) permet de reproduire les phénomènes de corrosion dans les conditions rencontrées en centrale (contrôle de la température, de la pression, du milieu chimique).

Des appareils d’analyse très pointus peuvent caractériser les surfaces corrodées (oxydation, formation de dépôts caractéristiques). Des microscopes électroniques à balayage rendent possible l’observation des dépôts formés à l’échelle du nanomètre.

Le laboratoire utilise aussi des techniques électrochimiques et dispose d’outils spécialisés pour les analyses chimiques.

Enfin, la simulation numérique des phénomènes de corrosion rencontrés fait aussi partie des axes de recherche.

Cartographie EBSD réalisée au microscope électronique à balayage à effet de champ (MEB-FEG).

Après ma thèse de Doctorat sur la tenue à la corrosion des alliages de magnésium utilisés en aéronautique, j’ai été embauchée au Centre Technique.

Je souhaitais travailler pour une entreprise industrielle dynamique et l’activité du département Corrosion / Chimie du Creusot me convenait parfaitement.

Passionnée par l’énergie nucléaire, mon poste actuel me permet d’acquérir des connaissances relatives à la corrosion des matériaux en centrale nucléaire.

À terme, un poste de manager d’équipe en lien avec la production me satisferait pleinement.

La corrosion est la lente des-truct ion d’une mat ière ou d’une surface dans un milieu. Dans une centrale nucléaire, les aciers inoxydables de type austénitique et les alliages base nickel sont particulièrement sensibles aux ions chlorures et aux espèces soufrées. Étudier ou comprendre les phénomènes de corrosion permet de dimi-nuer les coûts et les risques de défaillance irréversibles sur les matériaux. Le coût de la corro-sion des métaux représente, dans les pays industrialisés, environ 4 % du PNB.

Microscope électronique à balayage à effet de

champ (MEB FEG)

Corrosion / Chimie

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AREVA participe à des projets internationaux de R&D sur de nouveaux réacteurs, comme par exemple le réacteur de fusion ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor).

Ce projet international regroupe l’Europe, les États-Unis, l’Inde,la Russie, la Chine, le Japon et la Corée du Sud. La mission de notre équipe est de fabriquer, contrôler et tester des composants de haute technologie pour ce nouveau type de réacteur.

Les travaux liés à la fusion profitent également aux réacteurs de fission commercialisés par AREVA puisque les procédés innovants qui sont développés pourront être adaptés à la fabrication des composants de ce type de réacteurs.

Réacteur ITER en coupeen construction à Cadarache

Maquette prototype d’un panneau de

Première Paroi d’ITER (PFW)

Fusion

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Slim CONSTANS

Ingénieur,responsable techniquede la station de testà hauts flux thermiques

TémoignageDes hommes et des compétencesL’équipe est composée d’ingénieurs et de techniciens spécialisés dans la gestion de projet, les techniques de fabrication et les moyens de contrôle : assemblages de matériaux différents par compaction isostatique à chaud (CIC/HIP), mesures par technologies infrarouge, fatigue thermique à haute température, ultrasons et matériaux en métallurgie des poudres.

Le laboratoire fabrique des composants prototypes du réacteur ITER pour la Commission Européenne : panneaux de Première Paroi et support.

Le département réalise également des tests de sollicitation thermique avec un canon à faisceau d’électrons 200KW sur des composants prototypes d’ITER pour la Commission Européenne et le CEA.

Des équipements de haute technologieEtudier avec :

l Des moyens de conception et de calcul en 3D des composants avant la fabrication.

l Un moyen de contrôle des composants par ultrasons après la fabrication.

Fabriquer avec :

l Une salle en atmosphère contrôlée pour manipuler des matériaux particuliers.

l Une gestion de projet assurant les interfaces entre donneurs d’ordres et sous-traitants.

l Une maîtrise des procédés d’assemblage et de fabrication innovants.

Tester avec :

l Un canon à faisceau d’électrons qui recrée les conditions thermiques représentatives d’ITER.

l Des moyens de mesure de température à distance comme la thermographie infrarouge ou la pyro-réflectométrie.

À l’obtention de mon DUT Génie mécanique et productique, j’ai intégré une école d’ingénieur en alternance, option mécanique.

Pendant mon alternance, j’ai réalisé des suivis de tests pour le CEA à Cadarache sur les composants face au plasma réacteur d’essai de fusion thermonucléaire (TORE SUPRA). Mon diplôme d’ingénieur validé, et après une démarche d’emploi sur le site internet d’AREVA, j’ai été recruté lors des journées des jeunes embauchés à Paris.

J’ai choisi de travailler au Centre Technique du Creusot sur la fusion thermonucléaire. À terme, je souhaiterais travailler dans la fabrication des différents composants du programme d’ITER pour enrichir mon expérience et continuer à travailler sur des projets aussi passionnants. La fusion nucléaire (dite parfois

thermonucléaire) est, avec la fission, l ’un des deux princi-paux types de réaction nucléaire connus pour produire de l’éner-gie. Cette réaction est la même que dans le soleil et la plupart des étoiles (gaz chauffé à 150 millions de degrés C). Les scien-t i f iques espèrent recréer ce phénomène et l’exploiter. Son avantage est de pouvoir produire plus d’énergie, à masse de « com-bustible » égale, que la fission et réduire les déchets nucléaires de façon considérable. De plus, la terre contient naturellement des ressources pour permettre d ’a l imenter en combust ib le le réacteur pendant quelques centaines de millénaires.

Qu’est-ce que la fusion nucléaire ?

Station de test à hauts flux thermiques

Le Creusot

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Le rôle du laboratoire est de tester de nombreux composants dans les conditions spécifiques d’utilisation en centrale afin de vérifier leur tenue en service. Ces essais peuvent être complétés sur site, en fonctionnement réel. Il réalise des études expérimentales et propose des solutions innovantes.

Il est divisé en deux sections :

La section Thermique et Mécanique des fluides effectue des essais sur maquettes à échelle souvent réduite en respectant les lois de la similitude. Ils permettent d’étudier les transferts de chaleur et le mouvement des fluides à l’intérieur des composants sensibles des centrales nucléaires d’aujourd’hui et de demain.

La section Mécanique et Interventions sur site conçoit des bancs d’essais et procède à des tests visant à comprendre les différents phénomènes de dégradation des matériaux dans l’environnement particulier des centrales nucléaires ; elle réalise des essais dans les domaines de mécanique statique et dynamique en laboratoire ou en réacteurs.

Une maquette hydraulique de la partieinférieure d’une cuve EPRTM

Mécanique des flu ideset des structures

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Des hommes etdes compétences

L’équipe est composée de techniciens et d’ingénieurs travaillant dans le cadre de la création et l’application des programmes d’essais dans les domaines mécanique des fluides, thermique, mécanique statique et dynamique et science des matériaux. Ils conçoivent et entretiennent des bancs de tests, proposent des instrumen-tations et des essais, rédigent des programmes d’essais et les concrétisent en laboratoires et sur les sites nucléaires.

Un certain nombre de personnes ont les habilitations nécessaires pour intervenir en centrales nucléaires.

Des équipements de haute technologie

Chaque section du laboratoire possède des équipements spéci-fiques :

La section Thermique et Mécanique des fluidesA titre d’exemple de ces activités, la section a conçu et construit des maquettes des internes de cuve du réacteur EPR™ puis réalisé les tests permettant d’en valider la conception. Elle participe à la conception et à la réalisation des essais de validation des internes des réacteurs ATMEA1™ et JULES HOROWITZ. Ses compétences et sa maîtrise des lois de similitude lui permettent également d’inter-venir hors nucléaire dans le domaine spatial par exemple.

La section Mécanique et Interventions sur siteSon personnel réalise des essais mécaniques et dynamiques en laboratoire et dispose de bancs d’essais associés à des systèmes d’acquisition et de traitement des données. Il intervient sur les sites nucléaires pour vérifier le fonctionnement des compo-sants par des techniques d’instrumentation et de mesure.

Qu’est-ce que la mécanique des fluides ?

Alejandro MOURGUES

Ingénieur d’Essai

TémoignageLe Creusot

J’ai fait mes études d’ingénieur en génie de procédés, puis un Master of Science à l’Université de Santiago au Chili. J’ai réalisé un doctorat à l’étranger grâce à une bourse BDI accordée par le CNRS pour faire de la recherche en France. Ce cursus m’a permis d’étudier à l’Université Montpellier II dans un laboratoire mixte de recherche avec le CNRS : l’Institut Européen des Membranes de Montpellier.

J’ai réalisé un stage Post-Doctorat de deux ans à l’IEM sur la caractérisation des membranes et la modélisation de modules de séparation gazeuse. Mon souhait était de lier l’aspect application à l’aspect recherche ce que m’offre mon travail. Le Centre Technique est un laboratoire pluridisciplinaire avec une vraie mixité dans l’équipe. Je souhaitais prendre part à ce dynamisme, apporter ma contribution et enrichir mes expériences. Mon travail au Centre Technique m’ouvre de belles opportunités futures.

La mécanique des f lu ides consiste à étudier le comporte-ment des fluides et des forces internes associées. C’est une branche de la mécanique des milieux continus qui modélise la matière à l’aide de particules assez petites pour relever de l’analyse mathématique mais assez grandes par rapport aux molécules pour être décrites par des fonctions continues. Elle se divise en plusieurs sous-catégo-ries : statique des fluides, étude des fluides au repos, dynamique des fluides, étude des fluides en mouvement. L’étude de la méca-nique des fluides remonterait à l’époque de la Grèce antique.

Instrumentation afin de mesurer des températures

pour un générateur de vapeur en service

Mécanique des flu ideset des structures

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ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs) Etablissement public sous tutelle du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et du ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’environnement. L’ANDRA est un établissement public indépendant des producteurs de déchets. Créé en 1979, il est un organisme de protection de l’environnement, qui répond à trois missions : - la gestion industrielle des déchets radioactifs à vie courte,

- la recherche de solutions de gestion à très long terme pour les déchets à vie longue,

- l’inventaire de l’ensemble des déchets se trouvant sur le territoire national.

CEACommissariat à l’Energie Atomique.

Circuit primaireCircu i t fe rmé, cons t i tué par un ensemble d’appareils assurant la cir-culation de l’eau chargée d’extraire la chaleur dégagée par le cœur du réacteur. Il comprend une cuve, des générateurs de vapeur, des pompes et un pressuriseur.

CO2

Dioxine de carbone (gaz carbonique), gaz à effet de serre résultant principa-lement de la combustion de combus-tibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel…).

Cœur Région du réacteur nucléaire à fission comprenant le combustible nucléaire et agencée pour être le siège d’une réaction de fission en chaîne.

Combustible nucléaire Nucléide dont la consommation par fission dans un réacteur libère de l’énergie. Par extension, produit qui, contenant des matières fissiles, fournit l’énergie dans le cœur d’un réacteur en entretenant la réaction en chaîne. Un réacteur à eau pressurisée de 1 300 MWe comporte environ 100 tonnes de combustible renouvelé périodique-ment, par partie.

Combustible uséCombustible nucléaire après utilisation dans un réacteur.

Conditionnement Conditionnement des combustibles : traitement spécial du combustible irradié en vue d’un entreposage inter-médiaire ou d’un dépôt définitif.

Conditionnement des déchets : opéra-tion pour la transformation des déchets sous une forme convenable pour le transport et/ou le stockage et/ou le dépôt définitif.

- Les déchets radioactifs de très faible activi té (vinyle, chif fons de net-toyage...) sont mis en fûts métalliques.

- Les déchets de faible et moyenne acti-vité, après avoir subi autant que pos-sible une réduction de volume, sont conditionnés, c’est-à-dire enrobés dans une matière spéciale (matrice de béton, de bitume ou de résine) afin de les convertir en blocs solides résistant aux agressions du milieu ambiant.

- Pour les déchets de haute activité, la matrice est du verre (procédé de vitrifi-cation). Les déchets vitrifiés sont placés dans des conteneurs métalliques.

DéchetsTout résidu d’un processus de produc-tion, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon.

EcoconceptionDésigne l’intégration de l’environne-ment dans la conception des produits (biens et services). Tout produit génère des impacts sur l’environnement à une étape ou à une autre de son cycle de vie. Le but de l’écoconception est de réduire ces impacts tout en conservant (voire en améliorant) la qualité d’usage du produit. Dans une démarche d’éco-conception, le paramètre environne-mental est ajouté aux autres paramètres de la conception (faisabilité technique, maîtr ise des coûts, attentes des clients…).

EPR™ Réacteur à eau sous pression (REP) de très haute puissance (1 650 MWe). Il a été le premier réacteur de Génération III+ à être construit dans le monde. Sa conception évolutionnaire et sa fiabilité démontrée résultent de l’expertise du groupe qui a déjà construit 87 réac-teurs REP dans le monde. Il offre un niveau de sûreté accru, des coûts d’ex-ploitation réduits, et un impact environ-nemental limité. En outre, sa durée de vie prévue est de 60 ans.

EPRIElectric Power Research Institute.

Fission Éclatement, généralement sous le choc d’un neutron, d’un noyau lourd en deux noyaux plus petits (produits

Lexique des termes

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de fission), accompagné d’émission de neutrons, de rayonnements et d’un important dégagement de chaleur. Cette libération importante d’énergie, sous forme de chaleur, constitue le fon-dement de la génération d’électricité d’origine nucléaire.

Générateur de vapeurPar centrale nucléaire, il y a 2, 3 ou 4 générateurs de vapeur. C’est un échan-geur de chaleur, qui extrait la chaleur du circuit primaire, pour vaporiser l’eau du circuit secondaire. Cette vapeur sert à faire tourner des turbines pour produire de l’électricité.

Norme ISO Normes internationales. Les normes ISO 9000 fixent les exigences d’organi-sation ou de système de management de la qualité pour démontrer l’adéqua-tion de la qualité d’un produit ou d’un service aux exigences des clients. Les normes ISO 14000 prescrivent les exi-gences d’organisations ou de système de management environnemental pour prévenir toute pollution et réduire les effets d’une activité sur l’environnement.

OHSAS 18 001Référentiel international fixant les exi-gences de systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail.

PlutoniumÉlément de numéro atomique 94 et de symbole Pu. Le plutonium 239, isotope fissile, est produit dans les réacteurs nucléaires à partir d’uranium 238.

Radiation(Voir aussi « RAYONNEMENT »)Mot synonyme de rayonnement qui désigne une transmission d’énergie sous forme lumineuse, électromagné-tique ou corpusculaire.

Réacteur, réacteur nucléaireAppareil dans lequel sont conduites, sous contrôle, des réactions nucléaires, dont le dégagement de chaleur associé est exploité pour former de la vapeur d’eau. Celle-ci est utilisée pour actionner une turbine entraînant un alternateur électrique. Il en existe diffé-rents modèles, selon la nature du com-bustible, du modérateur qui permet de contrôler la réaction et du caloporteur qui permet d’évacuer la chaleur à récupérer. Le modèle actuellement utilisé par EDF utilise l’uranium légère-ment enrichi comme combustible, et l’eau ordinaire sous pression comme modérateur et caloporteur (REP, pour Réacteur à Eau sous Pression).

- Réacteur à Eau Bouillante (REB, BWR en anglais) : réacteur nucléaire dans lequel on utilise l’eau bouillante sous pression pour extraire la chaleur du réacteur.

- Réacteur à Eau sous Pression (REP, PWR en anglais) : réacteur nucléaire modéré et refroidi par de l’eau ordi-naire, maintenue liquide dans le coeur grâce à une pression appropriée dans les conditions normales de fonction-nement.

RecyclageAction de récupérer la partie utile des déchets et de la réintroduire dans le cycle de production dont ils sont issus.

Sûreté NucléaireAu sein de la sécurité nucléaire, la sûreté nucléaire comprend l’ensemble de dispositions prises à tous les stades de la conception, de la construction, de l’exploitation et de l’arrêt définitif d’une installation, pour en assurer un fonctionnement sûr et pour prévenir les incidents et en limiter les effets.

UraniumÉlément chimique de numéro atomique 92 et de symbole U, possédant trois isotopes naturels : l’U234, l’U235 et l’U238. L’U235 est le seul nucléide fissile naturel, une qualité qui explique son utilisation comme source d’énergie.

Uranium enrichi, appauvriAvant d’être utilisé dans la fabrication des éléments combustibles, l’ura-nium naturel est enrichi en U235 (les teneurs en U235 vont alors de 3 % à 5 %). L’uranium enrichi en U235 est obtenu, à partir d’uranium naturel, par séparation isotopique. Les processus physiques ou chimiques permettant de produire l’uranium enrichi fournis-sent simultanément, en contrepartie, un uranium de teneur en U235 plus faible que la teneur naturelle : cet uranium est dit uranium appauvri.

ITERRéacteur dans lequel la réaction énergétique sera la Fusion Thermonu-cléaire de noyaux de Deutérium et de Tritium (isotopes de l’hydrogène). Cette réaction ne peut avoir lieu que dans un Plasma (gaz ionisé à une température de 150 millions de degrés) obtenu dans un vide poussé et confiné par des champs magnétiques. Le produit de la réaction est de l’hélium et un neutron 16MeV. Le réacteur ITER est un réac-teur expérimental, ne fournissant pas d’électricité, dont le premier plasma est attendu en 2017. Il est dédié à l’étude de la physique du plasma et à la mise au point des diverses technologies mises en jeu (matériaux à haute tem-pérature, fabrication des composants des parois internes, supraconductivité, cryogénie, aimants,…).

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Page 20: Centre technique-brochure

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AREVA fournit à ses clients des solutions pour produire de l’électricité avec moins de CO2. L’expertise du groupe et son exigence absolue en matière de sûreté, de sécurité, de transparence et d’éthique font de lui un acteur de référence, dont le développement responsable s’inscrit dans une logique de progrès continu.

Numéro un mondial du nucléaire, AREVA propose aux électriciens une offre intégrée unique qui couvre toutes les étapes du cycle du combustible, la conception et la construction de réacteurs nucléaires et les services associés. Le groupe développe par ailleurs ses activités dans les énergies renouvelables – éolien, solaire, bioénergies, hydrogène et stockage – pour devenir d’ici à 2012 l’un des trois leaders mondiaux de ce secteur.

Grâce à ces deux grandes offres, les 48 000 collaborateurs d’AREVA contribuent à fournir au plus grand nombre,

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