« Ceci n’est pas de l’amour »

599 visages pour dénoncer les féminicides

Courriere della sera : l’initiativa

Lorient : Valentina d’Urbano, lauréate du prix

littéraire Cezam

La doyenne de l’humanité est italienne et fête ses

117 ans

Séisme en Italie : la ville d’Amatrice attaque

Charlie Hebdo en justice

Mort du plongeur italien Enzo Maiorca, héros du

« Grand bleu »

Quimper : la violence gâche le match de foot.

Migrants

Dans le nord de l'Italie, un "spumante" dort au

fond de la mine

William Salice, l’inventeur de l’œuf Kinder est

mort à 83 ans en Italie

Un francobollo per i 350 anni de l'Académie de

France a Roma

Le petit journal Novembre 2016 Novembre 2016 Janvier 2017,

J’ai lu pour vous

Italie. “Ceci n’est pas de l’amour” : 599 visages pour dénoncer les féminicides Publié le 25/11/2016 - 15:27

Pour marquer la Journée internationale des violences faites aux

femmes, le Corriere della Sera a choisi de mettre en lumière

des visages de victimes de féminicides : “Jeunes filles, femmes

âgées, italiennes ou étrangères, de toutes les villes et de toutes

les régions, qu’elles soient pauvres ou riches”, les 599 femmes qui

apparaissent à la une du 25 novembre 2016 ont toutes été tuées,

depuis 2012, parce qu’elles étaient femmes. Leurs portraits

juxtaposés sont accompagnés de ce titre : “Ceci n’est pas de

l’amour”

Également déclinée en hashtag sur Twitter (#questononeamore),

l’affirmation reprend le titre d’un livre publié en 2013, qui

rassemblait des récits parus sur le blog La 27esima

ora du Corriere. Créé par des journalistes du premier quotidien

italien, ce site s’est notamment fixé pour mission de tenir le

compte des meurtres de femmes commis dans le pays par des

maris jaloux, des pères ou des frères courroucés, ou encore des

proches haineux.

Pour chacune des victimes est publiée “une photo, un lieu et une date”, accompagnés de quelques lignes destinées à maintenir

vivace le souvenir de ces vies qui, sinon, risqueraient de

disparaître “dans le vide des chiffres”.

L’iniziativa

Questo non e amore

Una giornata per dire no

alla violenza sulle donne

Dalla nascita del blog «La 27esima ora» all’inchiesta che aggiorna

la serie infinita dei femminicidi, perché ogni vittima sia ricordata.

E oggi, a partire dalle 11, la diretta dai nostri studi Tv di Milano e

Roma. Donne e uomini, giornalisti e giornaliste del Corriere,

artisti, imprenditori e manager, esperti, medici, forze dell’ordine,

avvocati e magistrati, ragazzi: uno dopo l’altra, si passeranno la

parola per pochi minuti e per dire insieme «basta»

Tutto è cominciato nel marzo 2012. Ci siamo rese conto, durante

un incontro per il blog La 27esima ora, che molte tra noi

giornaliste avevano intercettato una storia di violenza domestica.

Alcune per questioni di lavoro, altre all’incrocio di relazioni

personali. Abbiamo capito che non c’erano gradi di separazione:

non erano mondi lontani, abitati da strani mostri e ragazze

predestinate. Da lì — da quella sensazione di fatti e volti e numeri

trattenuti dietro una porta, mille porte, anche le nostre — è

cominciata un’inchiesta del Corriere della Sera che non si è mai

fermata.

Mettersi all’ascolto

Nella primavera del 2012 abbiamo pubblicato nove puntate sulle

pagine del quotidiano, che sono state poi all’origine di un libro:

«Questo non è amore» (ed. Marsilio). A parlare, capitolo dopo

capitolo, erano le protagoniste e i protagonisti delle storie di

violenza. Noi ci siamo messe in ascolto, non volevamo dare

soluzioni, né indignarci o piangere per un buon titolo. Da allora

ogni giorno abbiamo cercato di riflettere e di discutere di

violenza contro le donne — dove e quando si origina il male,

perché si denuncia così poco o si ritirano le denunce, perché ci

sono tante «tragedie annunciate», chi sono gli uomini che

colpiscono (sotto, un murale dipinto ieri a Città del Guatemala per

celebrare la Giornata internazionale contro la violenza sulle

donne, Epa).

La spoon river infinita

Negli spazi digitali de La 27esima ora aggiorniamo, con costanza e

sgomento, una infinita spoon river a ogni nuovo

femminicidio (tocca l’icona blu): ragazze, anziane, donne italiane e

straniere, di ogni città e regione, povere, ricche. Per ciascuna

cerchiamo un’immagine, mettiamo un luogo, una data . E

componiamo un testo breve, poche righe, per trattenere la

memoria di una strage che rischia di polverizzarsi nel vuoto di

cifre senza più un suono o un colore. È diventata un’inchiesta che

attraversa tutte le redazioni, passa dalla carta al web e arriva in

prima pagina, vede impegnati giornalisti e giornaliste, stagisti

della scuola universitaria, collaboratori, editorialisti (sotto, una

manifestazione contro la violenza sulle donne ieri a Gaza, Afp).

Per non rassegnarci

Ci proviamo, tutti. Proviamo a cercare le parole per dirlo. Per

cambiare il racconto e cambiare i numeri. Per non rassegnarci alle

parole di un lettore che una volta ci scrisse commentando sul

blog: ma che fate, è tutto inutile, la violenza sulle donne è come la

grandine. Ogni tanto arriva, si abbatte dal cielo, smette.

Ricomincerà. Questo non è amore — il titolo di quel libro che

aveva in copertina la Gioconda con un livido attorno all’occhio,

un’immagine che prendemmo in prestito da un concorso delle

Nazioni Unite — è diventato nel frattempo un hashtag.

#questononeamore torna oggi e dà una cornice alla diretta che

dalle 11 partirà nei nostri studi Tv di Milano e Roma (sotto,

scarpe rosse sparse in piazza Sant Jaume a Barcellona, Ap).

La libertà di andare via

Donne e uomini, giornalisti e giornaliste del Corriere, artisti,

imprenditori e manager, esperti, medici, forze dell’ordine,

avvocati e magistrati, ragazzi: uno dopo l’altra, si passeranno la

parola per pochi minuti e per dire insieme basta. Se non

sopportano che tu dica no, se ti sbarrano la strada quando vuoi

andare via e cambiare strada, se non rispettano i tuoi desideri e i

tuoi pensieri, se non tollerano che tu sei più forte di loro: questo

non è amore, questo non è «il sogno d’amore» che hanno

depositato alla radice delle nostre vite, a volte senza insegnarci

che soltanto la libertà rende fertile la terra.

25 novembre 2016

Lorient. Valentina D'Urbano lauréate du prix littéraire Cezam Publié le 06/11/2016 à 08:00

Valentina D'Urbano, en compagnie de son éditeur français Philippe Rey. | Ouest-France

Valentina D’Urbano a reçu ce samedi, à Lorient, le prix

littéraire Cezam pour son roman Aquanera (eau noire), publié

aux éditions Philippe Rey.

Prix national des comités d'entreprise

Cette distinction nationale est celle du « roman du public

d’entreprise », puisque Cezam est le réseau des associations

inter-comités d’entreprise.

Ce prix littéraire en est à sa 19e édition.

Dix ouvrages en lice

L’ouvrage de la Romaine Valentina D’Urbano fait partie d’une

sélection de dix titres, opérée par un comité composé de

professionnels du livre.

Mais le prix Cezam est bien un prix des lecteurs : « ses 3 357

jurés sont des lectrices et lecteurs passionnés, salariés issus

de tous horizons socioprofessionnels ».

Trois générations de femmes

Aquanera conte le destin de trois générations de femmes isolées

du reste d’un petit village dans le nord de l’Italie.

Par charentelibre.fr avec AFP, publié le 29 novembre 2016.

MONDE

LA DOYENNE DE L'HUMANITÉ EST ITALIENNE ET FÊTE SES

117 ANS AUJOURD'HUI

Elle est née le 29 novembre 1899. Mais elle est encore loin derrière les 122 ans, record détenu par la Française Jeanne Calment.

"La femme qui a vu trois siècles", selon la biographie romancée

écrite par le Napolitain René Papas et présentée mardi à

Verbania, a perdu son premier amour pendant la Première

guerre mondiale, s'est séparée d'un mari violent juste avant la

Seconde et a travaillé jusqu'à l'âge de 75 ans dans une fabrique

de sacs en toile de jute.

Surtout, elle a suivi un singulier régime pendant plus d'un siècle,

sur les conseils d'un médecin ayant détecté une anémie quand

elle avait 20 ans: trois œufs par jour, deux crus et un cuit,

et très peu de fruits ou de légumes.

Elle raffole désormais de biscuits, mais pas vraiment des gâteaux

d'anniversaire. "La dernière fois, j'en ai mangé un peu mais après je ne me suis pas sentie bien", avait-elle expliqué fin octobre.

- Génétique et bonne humeur

Ce mardi, elle a reçu la visite de quelques proches ainsi que de

journalistes et de la maire de Verbania, Silvia Marchionini.

"Elle a reçu des fleurs. Elle s'était bien habillée et elle était très fière. Elle a posé pour un photographe en demandant: Ca va ma coiffure ? Donc je pense qu'on peut dire qu'elle est en forme", a

raconté le docteur Bava.

Selon lui, le secret de la longévité de sa patiente est "génétique",

dans la mesure où beaucoup de membres de sa famille ont vécu

très vieux.

Son régime aurait dû lui détruire le foie et les poussières de

l'usine de toile de jute lui ravager les poumons. "Mais avec Emma, je pense qu'elle aurait pu manger du gravier et pourtant vivre très longtemps", a estimé le médecin.

Pour Mme Vergara, "sa thérapie c'est la bonne humeur. Je la fais rire et elle me fait rire. Rire c'est le meilleur remède. Elle est très drôle ! Quand je l'appelle ma petite fille, parfois elle me dit mais quelle petite fille, je suis vieille comme Mathusalem".

Très indépendante, elle est restée autonome jusqu'à 115 ans et

n'a jamais accepté de mettre les pieds dans un hôpital, ne serait-

ce que pour une petite opération de la cataracte.

Emma Morano elle-même attribue sa longévité à sa décision de

quitter son mari violent, juste après la mort de leur unique fils à

l'âge de quelques mois. C'était en 1938, plus de 30 ans avant la

légalisation du divorce en Italie.

Et si elle se sent très fatiguée, parce qu'elle confond la nuit et le

jour et dort très mal, elle a tenu à ce que son infirmière célèbre

la journée à la Colombienne, avec musiques et danses.

"Danse, amuse-toi, bois du vin ! ", lui a-t-elle lancé.

Par Boris Thiolay, publié le 25/11/2016

Séisme en Italie: la ville d'Amatrice attaque Charlie Hebdo en justice

La ville italienne d'Amatrice, victime d'un tremblement de terre

meurtrier (295 victimes) le 25 août dernier, attaque Charlie

Hebdo pour "injure publique" et "diffamation". En cause: deux

caricatures publiées par l'hebdomadaire satirique et jugées

attentatoires à l'image des victimes et des Italiens en général.

La première caricature incriminée, datée du 31 août,

titrée Séisme à l'italienne, montre trois victimes du

tremblement de terre, présentée avec les commentaires

suivants: "penne sauce tomate", "penne gratinées" et

"lasagnes". Ce premier dessin avait suscité une vague

d'indignation en Italie. L'ambassade de France à

Rome avait d'ailleurs publié un communiqué indiquant:

"Nous nous tenons aux côtés de l'Italie dans cette

épreuve. S'agissant des caricatures de presse, les opinions

exprimées par les journalistes sont libres. Le dessin

de Charlie Hebdo ne représente en rien la position de la

France."

"Injure publique envers les victimes"

La deuxième caricature, publiée quelques jours après sur la

page Facebook du journal, montre une victime agonisante

du séisme, prise dans les décombres. Sous le

titre Italiens..., le personnage déclare: " C'est pas Charlie Hebdo qui construit vos maisons, c'est la mafia !"

Pour les avocats de la ville de 2700 habitants, maîtres Mario

Cichetti, Dominique Anastasi et Yassine Maharsi, mandatés par le

maire, Sergio Pirozzi, le premier dessin constitue "une injure

publique envers les victimes du séisme survenu à Amatrice et les

Italiens". Selon eux, la seconde vignette est "diffamatoire envers

les victimes et les Italiens", car elle laisse entendre que ces

derniers seraient d'une manière générale impliqués dans des

affaires de corruption.

Mort du plongeur italien Enzo

Maiorca, héros du « Grand Bleu »

Le Monde.fr avec AFP | 13.11.2016 à 13h55 • Mis à jour le 13.11.2016 à 18h18

Le légendaire plongeur italien Enzo Maiorca, dont la rivalité avec le Français Jacques Mayol a inspiré le film Le Grand Bleu de Luc Besson, est mort à 85 ans en Sicile, ont annoncé des médias italiens.

Star du monde de la plongée professionnelle pendant plusieurs

décennies, Maiorca fut le premier homme à franchir en apnée les

50 mètres.

Né en juin 1931 à Syracuse, dans le sud de la Sicile, le sportif de

haut niveau ne cessa de battre les records au fil des années,

jusqu’à atteindre en 1988, à l’âge de 57 ans, la profondeur de

101 mètres, son dernier record.

Repousser toujours plus loin les limites

Le Sicilien, qui intéressa les médecins français et italiens pendant

plus de trente ans, devint célèbre dans le monde entier grâce au

succès du Grand Bleu, sorti en 1988 en France.

Le film, dont l’histoire raconte la rivalité entre Maiorca et Mayol,

mort en 2001, décrit l’obstination des deux hommes

à repousser toujours plus loin les limites de leur sport.

Incarné par l’acteur français Jean Reno, Maiorca estima que

l’image donnée de lui à l’écran était caricaturale et obtint

l’interdiction du film en Italie. Un montage plus court lui fut

proposé, et le film put sortirsur les écrans italiens en 2002.

Une fois sa carrière de plongeur terminée, Maiorca se consacra à

la défense de l’environnement marin. Il s’engagea aussi

en politique : il fut sénateur de 1994 à 1996 dans les rangs de

l’Alliance nationale (postfasciste).

Quimper : la violence gâche le match de foot

Publié le 01/11/2016

Dimanche après-midi, juste avant la rencontre émaillée de violences, les joueurs des deux équipes Quimper Italia et Kermoysan Football-club ont pris la pause ensemble à Creach Gwen. | Pierre Fontanier

Un joueur du club Quimper Italia, au sol, a reçu deux coups de pied à la tête de la part d’un joueur expulsé de l’International Kermoysan football-club, dimanche après-midi lors du derby à Creach-Gwen, Quimper (Finistère). La police est intervenue.

Un joueur du club Quimper Italia, au sol, a reçu deux coups de pied à la tête de la part d’un joueur expulsé de l’International Kermoysan football-club, dimanche en début d'après-midi lors du derby entre ces deux équipes à Quimper (Finistère).

Carton rouge Après avoir pris un carton jaune, puis un rouge en première mi-temps, le joueur expulsé est allé se changer avant de revenir dans les tribunes et d’envahir le terrain en milieu de seconde mi-temps avec des supporters de son équipe où il a donné deux coups de pied à un joueur adverse. Un de ses coéquipiers du club de Kermoysan aurait aussi commis des actes de violence. Le tout sur fond d'insultes...

Le joueur blessé, âgé de 18 ans, a été sonné par les coups. Du sang s’écoulait de son oreille droite lorsque les pompiers l’ont conduit à l’hôpital, dont il est ressorti dimanche soir. Les policiers ont enregistré une main courante dans laquelle il met en cause les deux joueurs de Kermoysan. Aucune plainte n'a encore été déposée au commissariat.

"Un jour de fête" gâché

« C’était un jour de derby. Un jour de fête pour lequel tous nos bénévoles et supporteurs étaient mobilisés. Mais il a été gâché par une violence gratuite inadmissible. Ce que j’ai vu dimanche, je ne l’avais jamais vu de ma vie. Sauf très rarement à la télé, lors de gros matchs » regrette Michele Cioce, président « dégoûté » du club de foot Quimper Italia.

Note : Michele Cioce est le président d’Italia Bretagne

le 30/12/2016

Plus de 181 000 migrants et réfugiés sont arrivés cette année par bateau en Italie, soit une hausse de 18 % par rapport à 2015, montrent les statistiques du ministère italien de l'Intérieur. AFP

Autre triste record… Le nombre de décès de migrants en mer

qui s’élève à près de 5 000 selon l’Organisation internationale

pour les migrations (OIM).

Sur les trois dernières années, le nombre de migrants et réfugiés

arrivés dans la péninsule dépasse le demi-million.

Près de 8 000 d’entre eux sont arrivés en Italie au cours du mois

de décembre alors que les conditions en mer sont très difficiles.

Le plus grand nombre des migrants - un cinquième du total - est

venu cette année du Nigeria. Les autres principaux pays de

provenance sont l’Erythrée, la Guinée, la Côte d'Ivoire et la

Gambie.

Principale destination des migrants et réfugiés

Après l’accord de mars 2015 entre la Turquie et l’Union

européenne qui a asséché le flux d’immigrés vers la Grèce, l’Italie

est redevenue la principale destination pour les migrants et

réfugiés. Les trafiquants, pour la plupart basés en Libye,

entassent hommes, femmes et enfants sur des embarcations

fragiles vers les îles du sud de la Sicile.

« C’était une année record pour les arrivées et en dépit de

tout l’alarmisme, l’Italie s’en est sortie avec une grande

dignité », a déclar Mario Morcone, responsable de l’immigration

au sein du ministère de l’Intérieur. « Et cela sans beaucoup de

solidarité européenne. »

Environ 175 000 demandeurs d’asile vivent dans des centres en

Italie, soit huit fois plus qu’en 2013.

le 29/12/2016

Dans le nord de l'Italie, un "spumante" dort au fond de la mine

Mauro Camusso, propriétaire d'un vignoble, tourne des bouteilles de vin au fond d'ancienne mine de talc, à Prali, près de Turin, le 14 décembre 2016

Prali (Italie) - Il travaillait dans la pierre et les carrières mais

portait la viticulture en héritage : en Italie, Mauro Camusso a

entrepris d'allier les deux en se lançant dans la production d'un

vin pétillant affiné au fond d'une ancienne mine de talc.

"L'idée est née du défi de produire un vin pétillant de notre territoire, explique Mauro Camusso, propriétaire du vignoble

l'Autin, dans les contreforts des Alpes à une cinquantaine de

kilomètres au sud-ouest de Turin (nord).

Reprenant une tradition héritée de son grand-père vigneron, il a

planté avec un associé quatre hectares de vignes en 2010, du

Chardonnay et Pinot noir, qui ont donné leur première vendange

en 2013 et leur premier vin l'année suivante.

Et l'année dernière, il a tiré 3.000 bouteilles, y a ajouté du sucre

et des levures selon la méthode champenoise et les a déposées...

au fond de la mine de talc du Val Germanasca.

Ouverte en 1937, cette mine aux galeries interminables a cessé

de produire en 1995.

"Les conditions dans la mine de talc sont très particulières",

explique M. Camusso, qui travaille à la lampe frontale dans la

caverne où il a été autorisé à déposer ses bouteilles, à 300

mètres de l'entrée de la mine.

"La température est de 10 degrés tout au long de l'année, il y fait sombre de toute évidence et il y a 90% d'humidité. En théorie, ce sont des conditions parfaites pour l'affinage des bulles", précise-

t-il.

Les bouteilles, d'un verre épais pour résister à la pression de la

fermentation, restent 10 à 12 mois à l'horizontale, agitées de

temps en temps pour répartir au mieux les levures, afin d'obtenir

les bulles les plus fines possibles.

Puis les bouteilles sont placées à la verticale pendant trois

semaines, tête en bas, et tournées chaque jour d'un quart de tour

pour faire descendre les levures qui seront évacuées à l'aide

d'une machine spéciale glaçant le goulot et remplacées par le

traditionnel bouchon de pétillant.

Les premières bouteilles, débouchées en octobre avec un peu

d'avance, semblent prometteuses. "Le produit a l'air à la hauteur", selon M. Camusso. Très pétillant, le vin explose en

bouche, ont constaté des journalistes de l'AFP.

WILLIAM SALICE, L'INVENTEUR DE L'ŒUF KINDER, EST MORT A 83 ANS EN ITALIE

Publié le : Vendredi 30 Décembre 2016 - 18:17

Il a fait rêver des générations d'enfants et son œuvre

perdurera après lui. William Salice, l'inventeur de l'œuf

Kinder surprise, est décédé jeudi en Italie.

William Salice, l'inventeur de l'oeuf Kinder, est mort jeudi 29 au soir à 83 ans à Pavie, dans le nord de l'Italie.

Entré dans l'entreprise Ferrero en 1960, William Salice était

devenu le bras droit du patron visionnaire Michele Ferrero, le

père de la pâte à tartiner Nutella décédé en 2015.

Dans les années 1970, le chocolatier cherchait un moyen de lutter

contre le caractère saisonnier des œufs de Pâques qui

condamnait les moules au chômage technique la majeure partie de

l'année, et a eu l'idée d'y glisser une surprise. Ainsi est né l'oeuf

Kinder Surprise, dont la coquille de chocolat au lait contient une

capsule en plastique renfermant les pièces de très petits jouets à

assembler.

Le succès est immédiat et durable. Ferrero a vendu des milliards

d'œufs Kinder en plus de 40 ans - 100 millions par an en France-

et assure en produire chaque mois de quoi paver les 400.000 m2

de la Macroplaza Monterrey à Mexico. "L'inventore c'est

Ferrero, moi j'ai juste été l'exécutant matériel", répétait M.

Salice, qui a ensuite contribué à l'élaboration de nombreux autres

produits comme le Ferrero Rocher et le Pocket Coffee.

Parti à la retraite en 2007 avec un bonus de 400.000 euros, il a

consacré cette somme à la création de "Color your life", un

campus-pépinière sur la riviera italienne pour aider des jeunes de

13 à 18 ans à développer leurs talents, selon la presse italienne.

L'immense succès des œufs Kinder a cependant été terni par

plusieurs drames, comme la mort mi-janvier à Toulouse d'une

fillette de 3 ans et demi étouffée par un petit jouet. Après

enquête, le parquet avait dédouané Ferrero.

Les œufs Kinder sont cependant interdits aux États-Unis, en

raison d'une loi de 1938 interdisant de mettre un objet dans une

denrée alimentaire, mais aussi depuis cet été au Chili, dans le

cadre d'une nouvelle loi pour lutter contre l'obésité.

Auteur : La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP

Consolato Generale d'Italia

Parigi Un francobollo per i 350 anni de l'Académie de France a Roma - evento mercoledi 30 novembre ore 10-16 presso l'Istituto Italiano di Cultura

Il 30 novembre 2016 La Poste e Poste italiane emetteranno

insieme un francobollo per ricordare l'anniversario dei 350 anni

della nascita dell’Accademia di Francia a Roma.

Il francobollo sarà presentato e venduto in anteprima

presso l’IIC dalle ore 10 alle ore 16. Si terrà inoltre una

presentazione ufficiale dei francobolli francesi ed italiani alle

ore 11 alla quale parteciperanno: Giandomenico

Magliano (Ambasciatore d’Italia in Francia), Fabio

Gambaro (direttore dell’Istituto Italiano di Cultura) ed alcuni

rappresentanti di La Poste.

Mercredi 30 novembre de 10h à 16h / Evénèment

Le 30 novembre 2016, la Poste française et la Poste

italienne émettent conjointement un timbre-poste pour

commémorer les 350 ans de l’Académie de France à Rome.

Le timbre sera présenté et vendu en avant-première à l’Institut

Culturel Italien de 10 heures à 16 heures.

Une présentation officielle des timbres français et italien aura

lieu à 11 heures, en présence de S.E. l’Ambassadeur

d’Italie, Giandomenico Magliano, du directeur de l’Institut

culturel italien, Fabio Gambaro, et de représentants de la Poste

française.