CE1 Monsieur Jourdain le bourgeois...

langue françaiselittérature (dire, lire, écrire)

CM2CM1CE2CE1CP

fichepratique 3

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l’attitude des personnagesMonsieur Jourdain : Il cherche à en impo-ser. Il se tient donc très droit, fier comme uncoq. Il croit évoluer avec prestance mais nele fait qu’avec maladresse. Il prend un airsuffisant, montre par des grimaces qu’il estcontent de lui. Son ton est ampoulé, ma-niéré. Quand il est avec les Turcs, il fait desrévérences obséquieuses. Il pense être im-portant quand il n’est que ridicule.Madame Jourdain : C’est une femme debon sens et énergique. Elle se tient droite etlorsqu’elle se fâche, met les poings sur seshanches. Elle est franche, dit ce qu’ellepense, mais sait faire preuve de subtilitélorsque la situation l’exige (par exemple,lorsqu’elle comprend le subterfuge deCléonte et Covielle).Cléonte : Déguisé en Turc, il se tient avecmajesté et marche très lentement.• Dans de nombreuses scènes, les acteursparlent en aparté, c’est-à-dire qu’ils s’adres-sent uniquement au public ou à un person-nage, en ignorant tous les autres. Dans lejeu, le personnage qui s’exprime ainsi placeses mains en porte-voix, ou bien chuchotede manière très forte (pour que ses parolessoient audibles par le public).

conseils demise en scènele décor et les accessoires• On matérialisera dans l’espace : une entréeet une sortie, les deux pouvant être confon-dues. Aucun décor particulier ni accessoiresne sont à prévoir.

les costumes• On pourra choisir de porter des costumesd’époque, à l’instar des acteurs de la Comé-die-Française.• Une autre option consisterait à transposerla pièce dans notre monde d’aujourd’hui. Lebourgeois gentilhomme serait alors unesorte de frimeur, costume de ville et lunettesnoires.• Déguisés en Turcs, Covielle et Cléonteporteront une gandoura, avec un turban surla tête.

préparation au jeu• Les enfants de Cycle 2, auxquels on auraexpliqué les enjeux de la pièce, s’entraîne-ront à mimer les situations sur la bande-son.• Ceux de Cycle 3, eux, devront apprendrele texte pour le jouer comme de véritablesacteurs.

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Ce mois-ci, les élèvesvont assister avec déliceau moment où monsieurJourdain apprend qu’ilfait de la prose…

matériel■ Photocopie des fiches nos 1

à 4 : textes de la pièceet de la chanson.

■ CD Les classiquesdu théâtre et de la littérature

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A commander sur.

Monsieur Jourdain le bourgeois gentilhommepar Bruno Clavier et Paul Maucourt

Les classiques du théâtre et de la littérature

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Monsieur Jourdain,le bourgeois gentilhomme

Le narrateurMonsieur Jourdain, un bourgeois du XVIIe siècle, s’estmis en tête de devenir noble. Il fait venir chez lui unMaître de philosophie.

(Le rideau s’ouvre sur les quatre personnages.)

Monsieur JourdainApprenez-moi l’orthographe, cher Maître de philoso-phie.

Maître de philosophieIl y a cinq voyelles : A, E, I, O, U.

Monsieur JourdainO, O… A, A… U, U, E… I, I, I, I. C’est admirable, ah labelle chose que de savoir quelque chose ! Je voudraisaussi écrire.

Maître de philosophieEn vers ou en prose ?

Monsieur JourdainJe ne veux ni vers ni prose.

Maître de philosophieC’est l’un ou l’autre. En prose, c’est comme l’on parle.

Monsieur JourdainQuand je dis « Nicole, apportez-moi mespantoufles »…

Maître de philosophieC’est de la prose.

Monsieur JourdainAlors, je veux écrire : « Belle marquise, vos beaux yeuxme font mourir d’amour ».

Maître de philosophieOn peut dire : « D’amour mourir me font, belle mar-quise, vos beaux yeux », ou bien : « Me font, vos beauxyeux mourir, belle marquise, d’amour ».

Monsieur JourdainQuelle est la meilleure ?

Maître de philosophieLa vôtre : « Belle marquise, vos beaux yeux me fontmourir d’amour ».

Acte I

Scène 1 - Monsieur Jourdain,Maître de philosophie, premier

laquais, deuxième laquaisC

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Acte II

Scène 1 - Monsieur Jourdain,Madame Jourdain, Dorante,

les deux laquais

Scène 2 - Monsieur Jourdain,Cléonte, Covielle, les deux laquais

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Monsieur JourdainJ’ai donc fait cela du premier coup. Oh là, mes deuxlaquais !

Les laquaisQue voulez-vous ?

Monsieur JourdainRien. C’est pour voir si vous m’entendez. Mon tailleurm’a fait le plus bel habit de la Cour. Je vais le montrer,suivez-moi.

(Le Maître de philosophie sort. Monsieur Jourdain etles laquais font mine de sortir.)

DorantePlus les deux mille francs que vous allez me prêteraujourd’hui, cela fera donc dix-huit mille francs que jevous payerai la prochaine fois. Je parlais de vous cematin à la chambre du roi.

Monsieur Jourdain (à Madame Jourdain)Dans la chambre du roi ! (à Dorante) Tenez, voici lasomme.

(Dorante sort.)

Madame JourdainIl fait de vous une vache à lait, une vraie dupe.

(Madame Jourdain sort.)

Le narrateurLa femme de monsieur Jourdain arrive.

Madame JourdainVous moquez-vous du monde habillé de la sorte ?

Monsieur JourdainSavez-vous ce que vous dites à cette heure ?

Madame JourdainDes paroles sensées et votre conduite ne l’est guère.

Monsieur JourdainC’est de la prose, ignorante ! Ah, voilà mon cherDorante.

(Dorante entre.)

DoranteCher gentilhomme, comment allez-vous et commentse porte Madame Jourdain ?

Madame JourdainMadame Jourdain se porte sur ses deux jambes.(à son mari) Ce comte est venu pour vous emprunterune fois de plus votre argent.

Monsieur JourdainTaisez-vous !…

DoranteJe suis venu vous rendre ce que je vous dois.

Monsieur Jourdain (à sa femme)Vous voyez votre impertinence, femme.

Le narrateurCléonte est amoureux de Lucile, la fille de monsieurJourdain. Il vient demander sa main accompagné deson valet Covielle. Mais monsieur Jourdain refuse.

Monsieur JourdainMonsieur Cléonte, vous n’êtes point gentilhomme, mafille n’est pas pour vous. Elle sera marquise ouduchesse.

Covielle (à Cléonte)Mon cher Maître Cléonte, nous allons lui jouer un tour.Déguisé, j’irai dire à Monsieur Jourdain que tu es le filsdu grand Turc, que tu veux épouser sa fille et le fairenoble, c’est-à-dire, grand Mamamouchi.

(Monsieur Jourdain, Cléonte et Covielle sortent –Prévoir un temps pour le déguisement de Cléonte etCovielle.)


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Le narrateurCléonte et Covielle, tous deux déguisés en Turcs,arrivent chez monsieur Jourdain.

(Monsieur Jourdain entre suivi par ses deux laquais quise tiennent à l’entrée. Ils accueillent Cléonte et Covielleet les conduisent à monsieur Jourdain. Ils marchentavec une allure très cérémoniale puis s’inclinent devantmonsieur Jourdain qui s’incline en retour.)

CléonteAmbousahim oqui boraf, Jordina.

CovielleCela veut dire : « Monsieur Jourdain, votre cœur estcomme un rosier fleuri. »

Monsieur JourdainJe suis très humble serviteur de votre altesse.

CléonteBel men.

CovielleIl dit : « Allez vite vous préparer pour la cérémonie, etvoir votre fille pour conclure le mariage. »

Monsieur JourdainTant de choses en deux mots ?

CovielleOui, la langue turque dit beaucoup en peu de paroles.

Cléonte (en aparté à Lucile)Lucile, c’est moi, Cléonte.

LucileMon père, je vous obéis.

Le narrateurMadame Jourdain arrive.

Madame JourdainOn dit que vous voulez donner ma fille au fils du grandTurc, il ne l’aura pas.

Monsieur JourdainMoi, grand Mamamouchi, je vous dis que ce mariagese fera.

Madame JourdainMamamouchi, quelle est cette bête-là ? Ce mariage nese fera point.

Covielle (en aparté, à madame Jourdain)Madame, c’est Cléonte déguisé.

Madame JourdainEn fait, je consens au mariage.

Monsieur JourdainA la bonne heure ! Qu’on aille vite quérir le notaire !

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Acte IIIScène 1 - Monsieur Jourdain,

Cléonte, Covielle, les deux laquais

Scène 2 - Monsieur Jourdain,Lucile, Cléonte, Covielle, les deuxlaquais, puis madame Jourdain

Le narrateurLucile, la fille de monsieur Jourdain, arrive.

Monsieur JourdainMa fille, donnez votre main à Monsieur le fils du grandTurc.

LucileJe ne veux point me marier.

Monsieur JourdainJe le veux, moi, qui suis votre père.

D’après MolièreAdaptation : Bruno Clavier et Paul Maucourt

Illustrations : Charlotte Moreau

CléonteAlabala alabamen.

CovielleIl dit : « Que la pluie des prospérités arrose votrefamille ! »

Monsieur JourdainC’est admirable. Chantons et dansons tous ensemble.


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MamamouchimamamouchaParoles et musique :Bruno Clavier et Paul Maucourt

CD à commandersur .

2. Final2. Mamamouchi mamamoucha (4 fois)

1. Ah qu’il est beau ce mamouchaAh qu’il est sot ce bourgeois-là (bis)

1. Jordana tu ne vois pasQue l’on se moque de toi (bis)

(Parlé) Que l’on se moque de toi1. Ton nom est celui d’un roi (bis)

Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah

1. (Parlé) Sot ce bourgeois-là ?Qu’il est beau ce noble-là (bis)Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah

1. Mamamouchi mamoucha (bis)Beau gentilhomme que voilà (bis)Mamamouchi tourne-toi (bis)

2. Mamamouchi jordana (bis)Quel beau Jourdain cet homme-là (bis)Mamamouchi montre-toi (bis)

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exercices de préparationau jeuDiction• Les élèves sont assis en demi-cercle dansla cour ou sous le préau. Par deux, ils pas-sent devant leurs camarades pour jouer leMaître de philosophie et monsieur Jourdaindans le dialogue suivant :

Maître de philosophieIl y a cinq voyelles, A, E, I, O, U.

Monsieur JourdainO, O… A,A… U, U, E… I, I, I, I. C’estadmirable, ah la belle chose que desavoir quelque chose !

La diction du Maître de philosophie estlente, assurée. Il détache les lettres une àune, en bon professeur qu’il est. Il est calmeet sûr de lui. Monsieur Jourdain, lui, est fé-brile : il énonce les lettres comme des excla-mations, de façon hachée. L’effet recherchéest le ridicule de l’homme qui croit faire unegrande découverte.Etude du personnagede monsieur Jourdain• Un questionnaire sera proposé aux élèves :

A) Quels passages montrent le caractèrevaniteux et ridicule de monsieurJourdain ?

B) Quels passages montrent qu’il estcrédule ?

Les réponses attendues sont :Question A1) Quand il dit « J’ai donc fait tout cela dupremier coup ! »2) Quand il appelle ses deux laquais pourrien.3) Quand il veut montrer à sa femme qu’ellefait de la prose.4) Quand il dit : « Moi, grand Mamamou-chi ».Question B1) Dans la scène avec Dorante, quand celui-ci lui emprunte une fois de plus de l’argent.2) Quand on lui fait croire qu’il a affaire augrand Turc.3) Quand deux mots en turc résument unetrès longue phrase : il ne s’aperçoit pas queCléonte invente une langue qui n’existe pas.4) Quand, lors de la scène finale du mariage,il est dupé par tout le monde.

vocabulaire• On expliquera aux enfants le sens de cer-tains termes rencontrés dans la saynète :

– Monsieur Jour-dain est un bour-geois du XVIIe

siècle. Ayant faitfortune, il am-bitionne d’êtrel’égal des nobles(classe privilé-giée par la nais-

sance, dans laquelle on compte les seigneurset les rois).– Un laquais est un serviteur.– La Cour : résidence du roi et de son entou-rage.– Impertinent : qui manque de respect, ef-fronté.– Dupe : qui est facile à tromper.– Gentilhomme : homme de naissancenoble.– Notaire : à l’époque, le mariage se faisaitdevant le notaire (aujourd’hui, c’est lemaire).• On précisera en outre qu’au XVIIe siècle,les gens vivaient sans électricité, ni télé-phone, ni télévision. L’avion, le train ou lesvoitures n’existaient pas non plus : on se dé-plaçait à cheval, en carriole ou en diligence.

langue française• Au Cycle 2, la première scène est l’occa-sion de s’intéresser de façon amusante auxvoyelles. On fera remarquer que la lettre Yn’est pas mentionnée.• Au Cycle 3, on notera que le grand Turcemploie une comparaison et une méta-phore* :– Comparaison : « Monsieur Jourdain, votrecœur est comme un rosier fleuri. »– Métaphore : « Que la pluie des prospéri-tés arrose votre famille ! »Dans les 2 cas, il s’agit d’exprimer unechose en utilisant une image. La comparai-son utilise la conjonction comme pourmettre en relation l’image (un rosier fleuri)et son objet (votre cœur). La métaphorefonctionne différemment : l’image se substi-tue totalement au(x) mot(s) qu’elle traduit(« que la pluie… arrose… » remplace « quel’abondance… profite à… »).

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* « Pour les enfants […], les relationsmétaphoriques sont extrêmementcomplexes. Jouer avec est certainementessentiel. »Documents d’accompagnement desprogrammes sur la littérature au Cycle 3,Chapitre « Ateliers de lecture ».


Le bourgeois gentilhomme• La pièce est jouée pour la première fois àla Cour du roi le 14 octobre 1670. Lully estl’auteur de la musique de cette comédie-balet.Les aventures de monsieur Jourdain, hérosridicule qui aspire à la noblesse, ne consti-tuent pas une comédie de mœurs. Le bour-geois gentilhomme est plutôt une farce, dansla veine du Pâté et la tarte (cf. fiche n° 1).C’est Louis XIV qui imposa à Molière lethème de la cérémonie turque. Celui-citrouva le prétexte du bourgeois pour formerl’intrigue de sa pièce dans l’actualité de sonépoque : nombre de bourgeois cherchaientalors à être anoblis par l’achat de charges.On pensa que Molière avait peut-être vouluse moquer de Colbert, ministre du roi et filsd’un drapier, bourgeois de Reims, lui-mêmefils d’un bourgeois anobli.

notre adaptation• La saynète proposée est un condensé de lapièce originale, d’où certaines scènes et per-sonnages ont été écartés. Ainsi, la premièrescène du texte intégral comprend, en plus duMaître de philosophie, le Maître à danser etle Maître d’armes. Dans la suite de la pièce,d’autres personnages secondaires sont ab-sents : le Maître tailleur, Nicole, la servanteet Dorimène, dont monsieur Jourdain estépris, comtesse et maîtresse de Dorante.Nous avons conservé certaines scènes (lesplus connues) et surtout réduit la longueurdu texte afin qu’il puisse être appris par lesélèves sans trop de difficulté.

contexte et historiquede la pièceMolière (1622-1673)

• C’est sur le Pont-neuf à Paris que Jean-Baptiste Poquelin, alias Molière, tire de sarencontre avec le célèbre acteur italien Sca-ramouche, sa passion pour le théâtre. Ilfonde « L’illustre théâtre » puis, à 35 ans,est remarqué par le frère du roi Louis XIV.Il vient alors jouer à Paris. En 1659, c’est letriomphe des Précieuses ridicules. Suiventde nombreux autres succès : Dom Juan(1665), L’avare (1668), Le Tartuffe (1669),Les fourberies de Scapin (1671), Lesfemmes savantes (1672), Le malade imagi-naire (1673) et bien sûr Le bourgeois gentil-homme, qui date de 1670.

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Molière (1622-1673),portrait attribué à Pierre Mignard (1612-1695).

Paris, Comédie-Française.

Dessin du grand projet du château de Versailles, façade de la cour de marbre.Lieu de conservation : France, Versailles, Château.


histoire• La saynète offrira l’occasion de travaillersur :– le Grand Siècle, Louis XIV, la monarchieabsolue ;– les classes sociales : A la fin du XVIIIe

siècle, la Révolution française permettra à laclasse bourgeoise d’accéder au pouvoir audétriment de la noblesse (on relèvera dans letexte les termes qui concernent la noblesse :Cour, chambre du roi, marquise, duchesse,gentilhomme, altesse) ;– la monnaie sous l’Ancien Régime : dans lascène avec Dorante, il est question defrancs. Le franc était la monnaie en or. Maisd’autres monnaies avaient cours : le louis, lesou (ou sol), l’écu, le liard, le denier, la pis-tole.

éducation musicale• Les enfants s’exerceront à chanter sur labande-son. Chaque vers répété sera d’abordchanté par un élève en solo (si possible celuiqui a interprété monsieur Jourdain dans lapièce), puis repris par toute la classe,comme dans le disque. Les refrains peuventaussi être chantés par tout le monde*.

prolongement• Dans le fascicule Documents d’accompa-gnement des programmes sur la littératureau Cycle 3 (CNDP), il est préconisé d’étu-dier au moins 2 œuvres classiques dans l’an-née. En CM, on pourra travailler sur le texteintégral du Bourgeois gentilhomme à traversune édition accessible aux élèves de ce ni-veau.

La collection « Œuvres et thèmes - Clas-siques Hatier » propose, outre la pièce com-plète, de nombreux exercices et travauxintéressants. De quoi donner l’envie auxenfants de découvrir et de jouer d’autresmorceaux savoureux du Bourgeois gentil-homme !

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* « Varier les sollicitations (parpetit groupe, individuellement,en classe entière) en partageantles phrases entre la classe et lemaître, entre deux groupes,relance toujours la participationet soutient la mémorisation. »Documents d’accompagnementdes programmes, L’éducationartistique à l’école élémentaire,p. 20.

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Molière (1622-1673),auteur dramatique et comédien français,

interprétant « Le bourgeois gentilhomme »en 1670. Gravure d’époque.


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