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Dossier de Consultation des Entreprises D.C.E. marchés publics Maitre d’Ouvrage : COMMUNE DE VIENS Mairie - Place de l’Ormeau – 84750 VIENS Plate forme et Hangar de stockage de plaquettes forestières Chemin des Aires - 84750 VIENS - Cadastre : K 253 – 254 – 313 - Superficie : 8 437 m2 C.C.T.P. Généralités Octobre 2011 Document : CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES LOT COMMUN – GÉNÉRALITÉS TOUS CORPS D’ÉTAT

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Dossier de Consultation des Entreprises

D.C.E. marchés publics

Maitre d’Ouvrage : COMMUNE DE VIENS Mairie - Place de l’Ormeau – 84750 VIENS

Plate forme et Hangar de stockage de plaquettes forestières Chemin des Aires - 84750 VIENS - Cadastre : K 253 – 254 – 313 - Superficie : 8 437 m2

C.C.T.P. Généralités

Octobre 2011

Document :

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES

LOT COMMUN – GÉNÉRALITÉS TOUS CORPS D’ÉTAT

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Sommaire

Page 4 : 1. PRESCRIPTIONS COMMUNES A TOUS LES CORPS D’ETAT

1.1. OBJET DU PRESENT C.C.T.P. 1.2. SITUATION DE LA CONSTRUCTION 1.3. ACCES AU CHANTIER 1.4. RENSEIGNEMENTS GENERAUX 1.5. DIVISION EN LOTS

Page 5 : 1.6. PRESENTATION DES TRAVAUX

2. CONDITIONS GENERALES D’EXECUTION DES OUVRAGES

2.1. ETAT DES LIEUX 2.2. PRESCRIPTIONS REGLEMENTAIRES

I Réglementations générales / Textes officiels Page 6 :

II Procédés et produits de techniques non courantes III Réglementations concernant les matériaux et produits IV Réglementation sécurité incendie

Page 7 : V Réglementations concernant les déchets et les bruits de chantier VI Réglementation Traitement des bois

2.3. SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCERNANT LES MATERIAUX ET PRODUITS I Protection des ouvrages en métal ferreux II Choix des produits

Page 8 : III Responsabilité de l'entrepreneur IV Contrôle et réception des matériaux et éléments fabriqués sur chantier V Nature et qualité des matériaux et produits en général VI Spécifications réglementaires concernant les matériaux et produits

Page 9 :

3. BASES CONTRACTUELLES 3.1 Situation du chantier 3.2. Expositions atmosphériques

Page 10 : 4. RESPECT DU PROJET 5. CADRE DE DECOMPOSITION DES PRIX 6. PIECES À FOURNIR

6.1 DOCUMENTS CONTRACTUELS A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR 6.2 DOCUMENTS NORMATIFS :

Page 11 : 7. REGLES DE L'ART 8. MARQUES ET EQUIVALENCES 9. ECHANTILLONS 10. VARIANTES 11. SUJESTIONS DIVERSES INCLUSES

Page 12 : 12. COORDINATION ET INTERFACE ENTRE LES CORPS D'ETAT

12.1. IMPLANTATION DES OUVRAGES - TRACAGE 12.2. NIVEAUX 12.3. RESERVATIONS, TREMIES, PERCEMENTS

Page 13 : 12.4. SCELLEMENTS, REBOUCHAGES, CALFEUTREMENTS

I. Les rebouchages sont à la charge : II. Ouvrages en béton et maçonnerie: III. Cloisons ou autres parois que celles du gros œuvre

12.5. FOURREAUX 12.6. INCORPORATIONS

I. Incorporation d’éléments dans les structures en béton : II. Incorporation d’huisseries bois ou métalliques :

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12.7. PROTECTION DES OUVRAGES 12.8. AUTORISATIONS DIVERSES 12.9. PLANNING PROVISOIRE / CALENDRIER PREVISIONNEL 12.10. PLANNING DEFINITIF / CALENDRIER DETAILLE D’EXECUTION

Page 14 : 13. CONTROLES

13.1. Contrôles internes 13.2. VERIFICATION DE FONCTIONNEMENT

14. PRESCRIPTIONS DE CHANTIER 14.1. PLANS D'EXECUTION 14.2. DOCUMENTS DE RECEPTION

Page 15 : 14.3. PANNEAU DE CHANTIER 14.4. CLOTURE DE CHANTIER 14.5. DECLARATION D'INTENTION DE TRAVAUX 14.6. EQUIPEMENTS DE CHANTIER 14.7. RESEAUX ENTERRES 14.8. UTILISATION ET ENTRETIEN DES VOIRIES 14.9. SECURITE A L'EXTERIEUR ET A L'INTERIEUR DU CHANTIER 14.10. ECHANTILLONS ET PROTOTYPES 14.11. APPROVISIONNEMENTS 14.12. ECHAFAUDAGES, MONTAGE, STOCKAGE

Page 16 : 14.13. PRE CHAUFFAGE

15. NETTOYAGES 15.1. NETTOYAGE AU COURS DU CHANTIER 15.2. NETTOYAGE EN FIN DE CHANTIER 16. CONNAISSANCE DES LIEUX 17. RECEPTION 18. VISAS

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GENERALITES TOUS CORPS D'ETAT 1. PRESCRIPTIONS COMMUNES A TOUS LES CORPS D’ETAT 1.1. OBJET DU PRESENT C.C.T.P. Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.) a pour objet de définir la nature et la consistance des travaux TOUS CORPS D'ETAT nécessaires à la réalisation :

D’une Plate forme et Hangar de stockage de plaquettes forestières de Viens (84) – PHASE 1 Ce programme est la première tranche nommée PHASE 1 d’un projet d’ensemble divisé en deux tranches. La phase 2 relative à un centre technique communal ne fait pas l’objet de la présente consultation. 1.2. SITUATION DE LA CONSTRUCTION

Cet ensemble est édifié : Chemin des Aires – 84750 VIENS

1.3. ACCES AU CHANTIER L’entrepreneur se rendra sur place pour apprécier les conditions d’accès au chantier, notamment pour les livraisons, les possibilités de stockage des matériaux et vérifier les niveaux estimatifs donnés dans les plans. 1.4. RENSEIGNEMENTS GENERAUX Les intervenants de ce projet sont : Maître d'Ouvrage : COMMUNE DE VIENS Représentée par : Mr Jean-Pierre PEYRON, Maire de VIENS

Mairie – Place de l’Ormeau 84 750 VIENS

Tél : 04 90 75 20 02 – mail : [email protected] Maîtrise d’œuvre : Atelier Florence DERYCKE Maître d’œuvre Concepteur Qualifié Economie 25, Rue Saint Martin – 84400 APT Tél : 04 90 04 75 56 – portable : 06 60 72 11 38 - mail : [email protected] chargée d’une mission partielle après PC. B.E.T. : INGÉNIERIE 84 –Mr Jean-Claude PICHON

40, Avenue de la 1ère division blindée 84300 CAVAILLON

Tél : 04 90 71 38 38 GEOTECHNIE : FONDASOL

510, Chemin du Pont des deux eaux 84000 AVIGNON

Tél : 04 32 70 17 57 Coordination S.P.S. : A.P.S.I. Ludovic MESSY

Chemin de St Jean – Quartier Pierrefeu 84 750 CASENEUVE

Tél : 06 07 64 92 69 – mail : [email protected] 1.5. DIVISION EN LOTS Le présent C.C.T.P. concernant le programme ci-avant, est divisé en 4 lots, se décomposant comme suit :

q LOT N°01 - TERRASSEMENTS / V.R.D. / MAÇONNERIE

q LOT N°02 - CHARPENTE METALLIQUE / COUVERTURE – OUVRAGES MÉTALLIQUES

q LOT N°03 - BARDAGE BOIS

q LOT N°04 - ELECTRICITE / COURANTS FAIBLES

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1.6. PRESENTATION DES TRAVAUX

La présente consultation a pour objet la réalisation d’un hangar de stockage de plaquettes forestières construit en rez de chaussée non clos sur dallage BA, terrassement et VRD, structure métallique et maçonnée, couverture bacs aciers, bardage bois. Le terrain se situe à proximité du stade de VIENS, à l’ouest du village (Vaucluse). Les caractéristiques des travaux sont mentionnées dans le C.C.T.P. et les plans de conception du dossier général.

- destination : HANGAR DE STOCKAGE - SHOB : 225,00 m2 - SHON : 0 m2 L’ensemble devra répondre aux critères environnementaux en vue des exigences réglementaires évolutives à la date de la construction. Néanmoins, les prestations du projet et du CCTP sont simples et doivent permettre aux Entreprises de proposer une offre de prix raisonnable. Les solutions équivalentes que les Entreprises souhaiteraient proposer dans un souci économique seront acceptées. Les structures créées devront être conformes aux exigences parasismiques en vigueur. La réalisation des pré-études Structure est effectuée par Ingénierie 84. Les études définitives du BET sont à la charge du lot 01. Le bâtiment est indépendant de toute construction. Un muret de soutènement de part et d’autre du bâtiment sera créé pour maintenir les terres en restanques. Le bâtiment est implanté sur une plate forme délimité par la restanque au nord et un chemin au sud. Les réseaux publics principaux sont existants soit au nord sur la route, soit à l’Est sur le chemin des Aires. Ils seront à raccorder au projet. L’accès des véhicules du chantier s’effectuera par le chemin des Aires. Le chantier devra être parfaitement protégé par une clôture de sécurité durant toutes les phases des travaux. Les voiries (communale et privée) devront être remises en état après chantier.

2. CONDITIONS GENERALES D’EXECUTION DES OUVRAGES 2.1. ETAT DES LIEUX Avant tout début des travaux un état des lieux des voiries, chaussées privées et publiques ainsi que les accès intérieurs de la zone, sera fait contradictoirement entre les entreprises de Maçonnerie et d’Ossature métallique, le Maître de l’Ouvrage et le Maître d’œuvre. Toutes les dégradations en cours de travaux seront à la charge de l’entreprise réputée responsable. En fin de travaux, il sera procédé à la remise en état de ces voiries, chaussées et accès aux frais de l’entreprise. 2.2. PRESCRIPTIONS REGLEMENTAIRES L'ensemble des travaux sera soumis, tant en ce qui concerne la qualité des matériaux que leur mise en oeuvre, aux règles de construction, aux règles de l'Art, aux différents documents contractuels, lois et décrets, arrêtés et circulaires d'application dont les textes sont en vigueur à la date de la remise des prix, notamment les règles soumises à la R.T. 2012. Les Entrepreneurs se référeront pour tous les ouvrages cités au C.C.T.P. aux spécifications et impositions de documents de référence ci-dessous (liste non limitative) :

• les cahiers des clauses techniques générales applicables aux travaux de bâtiments publics • Normes françaises AFNOR et normes européennes • les ouvrages traditionnels seront exécutés conformément aux prescriptions des cahiers des charges et règles de

calculs D.T.U. (documents techniques unifiés) en vigueur à la date de remise des offres. Les procédés et matériaux non traditionnels devront avoir bénéficié de l'avis technique du C.S.T.B. et être mis en oeuvre aux conditions définies par ces recommandations.

Il est précisé que toutes les dispositions devront être prises pour respecter les références ci-dessus ainsi que les éventuelles évolutions des réglementations.

• En cas de modification de l'un de ces règlements en cours de chantier, l'entrepreneur fait connaître dans les plus brefs délais, au concepteur, Maître de l'Ouvrage et BET, les incidences éventuelles résultant de l'application de la nouvelle réglementation. Faute de les avoir signalées en temps utile, les modifications nécessaires demandées à la réception pour la mise en conformité avec la nouvelle réglementation seront à la charge de l'Entrepreneur.

• Du fait de la remise de leurs offres, les Entrepreneurs reconnaissent connaître ces documents et avoir compris dans leurs offres les incidences financière en résultant.

I Réglementations générales / Textes officiels Devront être respectées, les dispositions des textes officiels dans la mesure où ils sont applicables à tous ou à certains travaux du présent marché. En conséquence, l’entrepreneur est contractuellement réputé avoir parfaite connaissance de tous les autres textes officiels qu'il aura à respecter pour réaliser les prestations de leur marché. Les travaux de tous les lots devront répondre aux conditions et prescriptions des documents techniques qui leur sont applicables : DTU, Normes françaises et européennes, Eurocodes, Euroclasses, Réglementation thermique 2012, caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments, réglementation acoustique des bâtiments autres que d'habitation, mémentos, règles de calcul, Règles de construction parasismique, Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes, fascicules, recommandations, Règles professionnelles,

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Documents du CSTB et autres, Cahiers des prescriptions techniques, textes officiels en vigueur à la date de la signature des marchés. Contractuellement, chaque entrepreneur est réputé connaître parfaitement les réglementations et les documents contractuels applicables aux travaux de son marché dont la classification des Normes suivantes : NF EN : norme française homologuée provenant d'une norme européenne. NF EN ISO : norme française homologuée provenant d'une norme européenne qui a une origine internationale. NF ISO : norme française homologuée d'origine internationale. NF : norme française. CEI : norme européenne. En ce qui concerne les DTU et normes, il faut entendre tous les fascicules, additifs, errata, modificatifs, etc., connus à la date précisée ci-dessous, sauf spécifications expresses différentes dans le CCAP. Il est bien ici précisé qu'en cas de discordance entre les spécifications, prescriptions ci-après du présent CCTP et celles des documents administratifs, l'ordre de préséance sera celui énoncé dans les Clauses communes à tous les lots. Pour les marchés publics, article 3.11 du CCAG : * les textes des CCTG et CCAG à retenir sont ceux qui sont en vigueur le premier jour du mois d'établissement des prix défini au 45 de l'article 10. De même, et conformément au CCAG et CCAP, l’ensemble des intervenants du chantier, employés, sous traitants et responsables devront répondre à l’ensemble des Textes français et européens concernant la Qualité environnementale des bâtiments, la gestion des déchets, la protection des eaux souterraines, les bruits de chantier, et dans une plus large mesure, au Code de la santé publique, des collectivités territoriales, du Règlement Sanitaire. Le chantier est situé dans une zone rurale, et les bruits de chantier ne peuvent en aucun cas apporter une gêne de voisinage. Les diverses Réglementations concernant la santé et la sécurité des ouvriers sur le chantier devront être impérativement respectées soit : * Sécurité et protection de la santé sur le chantier. * Sécurité des ouvriers contre les chutes. * Protection des travailleurs contre les risques liés à l'amiante. II Procédés et produits de techniques non courantes Se reporter aux * Avis techniques. * Procédure ATEx. III Réglementations concernant les matériaux et produits Marques de qualité Pour tous les matériaux et fournitures entrant dans les prestations du marché, faisant l'objet d'une marque NF, d'un label ou d'une certification, l'entrepreneur ne pourra mettre en œuvre que des matériaux et fournitures titulaires de la marque de qualité correspondante. Ces marques de qualité devront être portées d'une manière apparente sur les matériaux et fournitures concernés. IV Réglementation sécurité incendie L'entrepreneur devra dans tous les cas respecter la réglementation concernant : * la réaction au feu des matériaux et produits devant être mis en œuvre ; * le comportement au feu des ouvrages en place. Classement au feu - Résistance au feu Les ouvrages du présent lot concernés par le classement au feu et/ou la résistance au feu, devront répondre aux textes en vigueur à la date de prise d'effet précisée ci-après et tous autres textes parus à ce sujet à la date précisée au présent document. Arrêté du 25 juin 1980 - Règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public et ses modifications et compléments, notamment : * Arrêté du 8 juillet 1992 modifié, concernant l'aptitude à l'usage des produits de construction. * Arrêté du 3 août 1999 relatif à la résistance au feu des produits, éléments de construction et d'ouvrages. * Arrêté du 21 novembre 2002 relatif à la réaction au feu des produits de construction et d'aménagement - méthodes d'essais et catégories de classification. Le présent arrêté fixe les méthodes d'essais et les catégories de classification en ce qui concerne la réaction au feu * des produits visés à l'art 1er du décret du 8 juillet 1992 susvisé, désignés par la suite « produits de construction » * des produits non visés à l'article 1er du décret du 8 juillet 1992 susvisé mais dont les conditions d'emploi sont prescrites par les règlements de sécurité contre l'incendie, désignés par la suite « matériaux d'aménagement ». Dans le présent arrêté, les termes « produit » ou « matériau » désignent indifféremment l'objet de la classification en réaction au feu.

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V Réglementations concernant les déchets et les bruits de chantier Déchets de chantier La gestion des déchets de chantier devra respecter la réglementation en vigueur à ce sujet, notamment : * Loi no 92-646 du 13 juillet 1992, modifiant la loi no 75-633 du 18 juillet 1975. * Loi no 94-609 du 13 juillet 1994. * Décret du 15 mai 1997. * Circulaire du 15 février 2000. * Décret no 2002-540 du 18 avril 2002 transposant, d'une part, la décision 2001/573/CE et, d'autre part, la décision 91/689. * Ainsi que tous les autres textes réglementaires parus à ce sujet à la date précisée au présent document. Bruits de chantier La limitation des bruits de chantier devra être traitée par les entrepreneurs, dans le strict respect de la législation et de la réglementation en vigueur à ce sujet, dont notamment : * Loi no 92-1444 du 31 décembre 1992 dite « Loi bruit », avec ses décrets et arrêtés d'application parus, relative à la lutte contre le bruit. * Tous les articles des différents codes et tous les décrets, arrêtés, circulaires, etc., dont plus particulièrement : o l'arrêté du 12 mai 1997, pris en application de la directive 84/532/CEE du 17 septembre 1984 fixant les dispositions communes applicables aux matériels et engins de chantier, relatif à la limitation des émissions sonores, cités dans le CCTL ; o ainsi que tous autres textes réglementaires parus à ce sujet à la date précisée au présent document. VI Réglementation Traitement des bois Loi no 99-471 du 18 juin 1999 relative à la protection contre les termites et autres insectes xylophages. Les textes officiels relatifs aux produits de préservation du bois contenant des produits, substances et préparations dangereuses ou même vénéneuses sont les suivants : * Décret no 84-270 du 11 avril 1984. * Décret no 89-445 du 3 juillet 1989. * Arrêté du 21 février 1990. * Arrêté du 2 septembre 1990. * Circulaire du 2 septembre 1990. * Arrêté du 16 janvier 1992. * Décret no 92-1074 du 2 octobre 1992. * Arrêté du 1er février 1993. * Décret no 94-21 du 10 janvier 1994. * Arrêté du 20 avril 1994. * Arrêté du 13 octobre 1998. * Arrêté du 19 avril 2001, etc. Et tous autres textes parus à ce sujet à la date précisée au présent document. 2.3. SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCERNANT LES MATERIAUX ET PRODUITS I Protection des ouvrages en métal ferreux Tous les articles en métal ferreux devront être protégés contre la corrosion : * par une couche primaire inhibitrice de corrosion ; ou * par une couche primaire inhibitrice de corrosion + une couche de peinture aux résines alkydes ; ou * par galvanisation, masse minimale de zinc classes Z 275. Cette protection doit avoir été appliquée avant la mise en place. Devront obligatoirement être protégés par galvanisation classe Z 275 : * tous les connecteurs en tôle d'acier mince ; * tous les éléments en acier directement exposés aux intempéries. II Choix des produits Selon le cas, le choix des produits à mettre en œuvre est du ressort du maître d'œuvre, ou à proposer par l'entrepreneur. Le produit défini par le maître d'œuvre l’est par une marque nommément désignée « ou équivalent ». L'entrepreneur aura la faculté de proposer au maître d'œuvre un produit d'une autre marque en apportant la preuve que ce produit est équivalent en tant que tenue dans le temps, robustesse, résistance, tenue des teintes, aspect du fini, possibilité de nettoyage, etc. L'acceptation du maître d'œuvre des peintures proposées par l'entrepreneur devra faire l'objet d'un accord écrit. Produit à proposer par l'entrepreneur : L'entrepreneur proposera à l'agrément du maître d'œuvre les produits en fonction du résultat souhaité et des contraintes techniques, permettant d'atteindre les performances, tenue dans le temps, aspect du fini, etc., voulus.

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III Responsabilité de l'entrepreneur L'entrepreneur restera toujours responsable des matériaux qu'il met en œuvre. Il lui incombera de choisir les matériaux et produits les mieux adaptés aux différents critères imposés par les impératifs de chantier, dont notamment : * conformité au classement « Feu » ; * conditions hygrométriques des locaux ; * nature et type de matériaux répondant aux impératifs de l'utilisation ; * conditions particulières rencontrées pour le chantier ; * compatibilité des matériaux entre eux. Pour les matériaux et produits proposés par le maître d'œuvre, l'entrepreneur sera contractuellement tenu de s'assurer qu'ils répondent aux différents critères ci-dessus. Dans le cas contraire, il fera par écrit au maître d'œuvre les observations qu'il jugera utiles. IV Contrôle et réception des matériaux et éléments fabriqués sur chantier Le maître d'œuvre se réserve le droit de procéder à des contrôles de conformité des fournitures sur chantier avant leur mise en œuvre. Pour les produits et matériaux conformes aux normes ou relevant d'un Avis technique, d'une qualification NF ou d'une certification, le contrôle se bornera à la vérification du marquage, et au contrôle de l'aspect et de l'intégrité des produits. En ce qui concerne les autres matériaux, l'entrepreneur devra justifier leur conformité. Dans le cas contraire, le maître d'œuvre pourra faire réaliser des prélèvements et des essais par un organisme de son choix, aux frais de l'entrepreneur. Tous les matériaux défectueux et ceux non conformes, le cas échéant, seront immédiatement remplacés. V Nature et qualité des matériaux et produits en général Les matériaux et produits devant être mis en œuvre dans les ouvrages à la charge du présent lot, devront impérativement répondre aux conditions et prescriptions ci-après. De même pour ceux prévus dans les DTU ou faisant l'objet de normes NF ou EN ou ISO, ceux-ci devront répondre au minimum aux spécifications de ces documents. Les matériaux et produits dits « non traditionnels », non prévus dans les DTU et ne faisant pas l'objet de normes NF ou EN ou ISO, devront selon le cas : * faire l'objet d'un Avis technique ou d'un Agrément technique européen ; * être admis à la marque NF ; * être titulaires d'une certification ou d'un label. Pour les matériaux et produits n'entrant dans aucun des cas ci-dessus : * la procédure d'obtention de l'Avis technique devra être lancée par l'entrepreneur ; * dans le cas où cette procédure d'obtention de l'Avis technique exigerait un délai trop long, l'entrepreneur pourra faire appel à une autre procédure dite « procédure ATEx » (Appréciation technique d'expérimentation), qui aboutit dans un délai de l'ordre de 2 mois à compter de la date de présentation du dossier au CSTB. À défaut, dans le cas où le délai d'exécution contractuel ne permettrait pas le lancement de cette procédure, l'entrepreneur pourra demander à ses assureurs et au Bureau de contrôle, le cas échéant, l'accord sur le matériau ou le produit concerné, en présentant toutes justifications apportant les preuves de son aptitude à l'emploi et son équivalence. En tout état de cause, l'entrepreneur ne pourra en aucun cas mettre en œuvre un matériau ou un produit qui ne serait pas pris en garantie par ses assureurs. Les produits « tout prêts » du commerce devront être livrés sur chantier dans leur emballage d'origine. Cet emballage comportera tous les renseignements voulus et sera remis au maître d’œuvre. VI Spécifications réglementaires concernant les matériaux et produits des travaux du marché Spécifique construction bois ou bardage bois : Tous les matériaux et produits entrant dans les travaux de bâtiments à ossature bois sont décrits dans les différents DTU les concernant. Le DTU 31.2 (NF P 21-204 de mai 1993 - Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois) rappelle les principaux matériaux utilisés dans la construction de maisons à ossature bois. La description des matériaux tient compte, à la date de publication du Cahier des clauses techniques de ce DTU, de l'évolution de la normalisation. L'entrepreneur doit s'assurer que les produits qu'il met en œuvre correspondent aux spécifications du DTU 31.2. Il doit justifier que les prescriptions énumérées ont été respectées. Pour les produits titulaires du droit d'usage d'une marque NF ou d'un certificat émis par un organisme certificateur agréé, les vérifications correspondant à ces prescriptions ont déjà été effectuées sous le contrôle du comité particulier. Pour les produits cités dans ce DTU, mais non titulaires du droit d'usage d'une marque NF ou d'un certificat de qualification, il y a lieu de justifier des caractéristiques de ceux-ci. Cette justification peut être apportée par la présentation de résultats de contrôle effectués régulièrement par un organisme compétent dans le cadre d'une convention souscrite, à titre volontaire, par le fabricant auprès de cet organisme. L'emploi de matériaux non énumérés au DTU est admis à condition que ceux-ci fassent l’objet d'une procédure d'évaluation (Avis technique, etc.), concluant favorablement à leur emploi dans le domaine considéré. Il est rappelé ici les matériaux et produits cités dans le DTU 31.2 (mentionné ci-avant). Matériaux en bois : * bois de structure ; * bois de menuiserie ;

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* durabilité des bois. Matériaux en plaques : tous les types de panneaux. Matériaux de remplissage : isolants entre poteaux, solives, etc. Matériaux en film : pare-vapeur, barrières d'étanchéité, etc. Matériaux de fixation ou d'assemblage : pointes, vis, agrafes, boulons, etc., et connecteurs en tôle d'acier. Matériaux pour étanchéité des joints : produits pâteux, mastics en cordons préformés, bandes adhésives, etc.

3. BASES CONTRACTUELLES Les bases contractuelles pour le présent marché sont les suivantes.

3.1 Situation du chantier En application des « Règles » suivantes : * Règles NV 65 - DTU P 06-002 (avril 2000) - Règles NV 65 - Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes. * Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes. * Règles N 84 modifiées 95 - DTU P 06-006 (avril 2000) - Règles N 84 - Actions de la neige sur les constructions. * Action de la neige sur les constructions. Effets de la neige Le projet de construction est situé dans la zone suivante : Zone 3 Altitude de la construction : 608 M (cote géomètre) Pente des versants : déclivité Nord / Sud Effets du vent Le projet de construction est situé dans la zone vent suivante : Zone 2. Critères principaux concernant les effets du vent sur la toiture (Règles NV 65) : * hauteur au-dessus du sol : 4,50 m à l’égout et 7,20 m au faîtage * site : protégé * masque : néant * dimensions : s.o. ; * réduction maximale des pressions dynamiques de base : non connu ; * valeurs limites des pressions dynamiques corrigées : non connu ; * ainsi que tous les autres critères ou paramètres des Règles NV 65 concernant les toitures. Site Le site d'exposition est le suivant :

• Site semi-protégé : caractérisé par des zones boisées au Nord, et une déclivité par rapport à la route, semi protégé du mistral (nord / ouest). Terrain exposé au Sud face au vent des pluies.

• Zone située à l’extérieur du village. Hauteur du bâtiment La hauteur des bâtiments est un facteur d'exposition au vent. Pour les constructions dont le faîtage se situe entre 12 et 25 m par rapport au niveau du sol, il y a lieu de se référer à la réglementation de la classe de risque immédiatement supérieure. Hauteur du ou des bâtiments faisant l'objet des travaux du marché - au faîtage : 7.20 m faîtage métallique Obligations des entrepreneurs Les entrepreneurs sont contractuellement réputés avoir parfaite connaissance : * de tous les critères et paramètres concernant l'implantation géographique, le site, la situation, les dimensions, etc., du projet de construction ; * des Règles DTU P 06-002 (avril 2000) - Règles NV 65 - Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes et DTU P 06-006 (avril 2000) - Règles N 84 - Actions de la neige sur les constructions. Ils devront, compte tenu de leurs parfaites connaissances et avant la remise de leur offre, procéder au contrôle du projet pour s'assurer qu'il répond bien à la réglementation en vigueur au lieu d'implantation prévu. Dans le cas contraire : * l'entrepreneur établira son offre comprenant les incidences des modifications qu'il aura apportées pour rendre le projet conforme à la réglementation ; Si l'entrepreneur remet uniquement une offre sur la base du projet remis, cette offre sera réputée répondre à la réglementation en vigueur. 3.2. Expositions atmosphériques Atmosphère extérieure du site : * rurale non polluée ; Ambiance intérieure des locaux : Sans objet : bâtiment non clos

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4. RESPECT DU PROJET Avant toute exécution des ouvrages, chaque entrepreneur devra prendre connaissance du C.C.T.P. dans son intégralité, de l’ensemble des plans d’architecture et plans de détails, et toutes pièces graphiques susceptibles de le renseigner, de manière à avoir une parfaite connaissance du projet, et des limites existant entre les différents lots. Pour son lot, l’entrepreneur ne peut se prévaloir d'une omission dans les pièces écrites du dit lot si celles d'un autre lot donnent les indications sur l'ouvrage ou la partie de l'ouvrage décrite. Les plans et le C.C.T.P. se complètent réciproquement sans que les Entrepreneurs puissent faire état après remise et réception de leurs offres d'une discordance éventuelle qu'ils n'auraient pas signalée en temps utile; ils devront prévoir dans leur prix le montant des travaux indispensables à la bonne fin du projet dans l'ordre général et par analogie avec ce qui est écrit, en accord avec le maître d’ouvrage.

Les ouvrages prévus devront assurer l’ensemble des fonctions et la parfaite terminaison des travaux. Toute erreur ou omission relevée par une entreprise dans les pièces constitutives du projet remises à l’appui du dossier de consultation devra être signalée au Maître d’Ouvrage avant la remise des offres, afin d’être répercutée à l’ensemble des concurrents. Une fois l’offre remise, l’entrepreneur ne pourra se prévaloir d’une erreur ou d’une omission dans les documents d’appel à la concurrence pour réclamer un supplément au prix global et forfaitaire qu’elle aura consenti. Les Entrepreneurs sont tenus de vérifier, avant toute exécution de leurs prestations, les cotes figurant aux dessins et de signaler au Maître d'ouvrage et au Maître d’œuvre les erreurs qui pourraient être constatées. Les documents écrits et graphiques établis par le concepteur / Technicien de la construction ont pour but de renseigner les entrepreneurs sur la nature et la localisation des ouvrages à exécuter. Il convient de signaler que les prescriptions figurant aux pièces écrites n'ont pas un caractère limitatif. Les limites de prestations sont celles définies dans le présent C.C.T.P. Dans l'éventualité d'une omission, de contradiction, de double emploi, le litige sera soumis à l'arbitrage du Maître d'ouvrage et du concepteur. Dans tous les cas, le cahier des clauses spéciales est annexé au DTU, et le DTU des lots concernés servira de référence. Les Entrepreneurs devront s'y conformer; En cas d'impossibilité d'accord, c'est le Maître d'ouvrage qui prendra la décision finale et elle sera sans appel sachant que, de façon générale et définitive, l'Entrepreneur doit la réalisation des ouvrages de son lot ainsi que la pose de ses ouvrages et fournitures compte tenu de l'obligation de résultat inhérente à son marché. Dans le même esprit, si certaines dispositions des plans et du C.C.T.P. soulèvent des divergences d'interprétation, ces ouvrages seront exécutés conformément aux avenants techniques de référence et aux décisions du Maître d'Ouvrage et du Maître d’œuvre sans entraîner pour autant des modifications au prix global forfaitaire des marchés. Il est précisé que la clause de priorité prévue au C.C.A.P. entre les plans et le C.C.T.P. n'a pas pour but d'annuler la réalisation d'un ouvrage quelconque figurant sur l'une des pièces et non sur l'autre. Cette priorité ne joue qu'en cas de contradiction. En conséquence, tout ouvrage prévu aux plans et non décrit au devis descriptif est formellement dû et vice versa.

5. CADRE DE DECOMPOSITION DES PRIX Le dossier Avant métré (document quantitatif d’avant métré), joint au dossier, servira obligatoirement de cadre à la décomposition du prix global et forfaitaire de l’entreprise. Si celle-ci juge, en raison d’un mode de métré particulier, que certains articles sont à ajouter au détail prévu par le quantitatif, elle devra le faire en fin de détail concernant son lot. Les quantités des ouvrages pourront être également modifiées, n’étant donné qu’à titre indicatif.

6. PIECES À FOURNIR 6.1 DOCUMENTS CONTRACTUELS A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR À l'appui de leur offre, les entrepreneurs devront fournir les pièces suivantes en 2 exemplaires : * Un devis estimatif détaillé avec quantités et prix unitaires répondant aux différents postes du présent CCTP. * Un descriptif détaillé avec documentation dans le cas de matériaux différents de ceux préconisés au présent CCTP précisant : o les caractéristiques de ces matériaux au moins égales à ceux préconisés dans le CCTP. * Un descriptif succinct des ouvrages prévus dans les offres concernant l’ensemble des prestations * Tous autres renseignements et précisions nécessaires à l'appréciation de la qualité des parois proposées. * Avis techniques et autres : copies des Avis techniques pour tous les ouvrages qui y sont soumis. * Copies des labels ou certifications de qualité. * Copie de la qualification professionnelle de l'entreprise. * Autres documents : procès-verbaux de classement au feu des matériaux concernés (CF et PF). 6.2 DOCUMENTS NORMATIFS : Tous les ouvrages seront exécutés suivant les règles de l'Art et devront répondre aux prescriptions techniques et fonctionnelles comprises dans les textes officiels existants le premier jour du mois suivant la signature du marché et notamment : - Le règlement sanitaire - Les cahiers des charges D.T.U., les règles de calcul D.T.U. publiés par le C.S.T.B., ainsi que leurs annexes, modificatifs,

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additifs ou errata, non concernés par les fascicules techniques susvisés. - Les cahiers des clauses spéciales rattachés au D.T.U. et les mémentos pour la conception, publiés par le C.S.T.B. - Les cahiers des charges pour l'exécution des ouvrages non traditionnels. - Le cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés privés - D'une façon générale, les règles et recommandations professionnelles relatives aux ouvrages ou parties d'ouvrages qui ne font pas l'objet de prescriptions au titre de l'ensemble des documents précédemment cités * Le résultat de la campagne de sol. * Le permis de construire. * La note de sécurité. * Les rapports du bureau de contrôle. * Les avis du coordonnateur de sécurité.1.4-2 Liste des D.T.U. 7. REGLES DE L'ART L’exécution de l’ensemble des ouvrages de tous les corps d’état répondra aux spécifications des Documents Techniques Unifiés de la réglementation française énoncée au Cahier des Clauses Techniques Générales en vigueur à la date prévue pour la remise des offres, parution au Journal Officiel de la République Française, ainsi qu’aux normes françaises ou européennes et règlements de sécurité en vigueur en France à la date prévue pour la remise des offres. Seront considérées en outre comme règles de l'Art et de ce fait applicables contractuellement au Marché d'Entreprise, le Cahier des Charges, le Règlement de construction figurant dans le REEF et les prescriptions techniques générales, publiées par le CSTB, ainsi que les Règles Professionnelles éditées par la Fédération Nationale du Bâtiment, parus à la date de la remise des offres.

En cas de modifications des textes ci-dessus mentionnés entre la remise des offres et celui de l’exécution des travaux, les entreprises pourront éventuellement faire valoir leurs droits à plus-value, elles resteront responsables d’une exécution non conforme si le cas se présentait. Toute dérogation ne faisant pas l’objet d’un article du présent C.C.T.P. devra recevoir l’accord du Maître de l’Ouvrage et du concepteur. Tous les éléments techniques ne relevant pas d’une exécution traditionnelle ou présentant suivant les DTU, une obligation de classement, auront préalablement à leur mise en oeuvre, été l’objet d’un avis technique du CSTB. En l’absence de cet avis technique, l’entrepreneur supportera les frais de toutes épreuves et essais jugés utiles par le maître d’Ouvrage. Il en sera de même pour les ouvrages d’exécution traditionnelle dont la résistance ou les caractéristiques imposeraient des essais ou contrôles jugés indispensables par le Maître d’Ouvrage et le concepteur.

8. MARQUES ET EQUIVALENCES Le présent C.C.T.P. donne les indications concernant les caractéristiques qualitatives des ouvrages et du matériel, avec indication éventuelle de marque et de type. Dans le cas où les ouvrages ou matériels proposés par l’entreprise seraient de marque ou de type différents, ceux-ci devront correspondre en fonction et en qualité aux ouvrages et matériels de référence. L’entreprise devra alors joindre à son offre une documentation détaillée des systèmes ou matériels prévus, le Maître d’Ouvrage et le concepteur réservent le droit de procéder à tout contrôle ou examen de ces systèmes ou matériels. Quand le CCTP fait mention d'appareils ou matériaux "équivalent" aucun agrément tacite ne pourra être invoqué, et l'accord du Maître d'Ouvrage et du concepteur en ce qui concerne la conformité au projet architectural de demande de Permis de Construire ainsi que pour les aspects techniques, est obligatoire avant toute exécution. Chaque fois qu'un fabricant de produits ou d'équipements aura publié un cahier des charges, de recommandations ou des prescriptions d'emploi, l'Entrepreneur devra suivre ces documents pour la mise en oeuvre du produit ou du matériel. Dans le cas où les équivalences ne sembleraient pas qualitativement au moins égales aux systèmes ou matériels de référence, ce sont ces derniers qui seront exigés à l’exécution.

9. ECHANTILLONS Les entreprises devront procéder à la livraison et éventuellement à la mise en oeuvre des échantillons, ouvrages témoins et autres, jugés utiles par le Maître d’Ouvrage et le Maître d’Oeuvre. Ces échantillons, ouvrages témoins et autres seront conservés en état jusqu’à la terminaison des ouvrages, après avoir reçu l’agrément du Maître de l’Ouvrage et du concepteur. Les éléments définitifs correspondants devront être conformes à ceux approuvés.

10. VARIANTES Les entreprises pourront proposer des variantes aux prestations de base prévues dans le présent document. Ces variantes devront être chiffrées séparément des solutions de base, leurs montants devront comprendre tous les travaux relatifs aux ouvrages concernés ainsi que les montants de toutes les prestations connexes découlant de ces variantes. Nota : les entreprises devront obligatoirement chiffrer la solution de base.

11. SUJESTIONS DIVERSES INCLUSES Tous les prix remis comprennent le coût de toutes les suggestions et prescriptions d'exécution, telles qu'elles résultent de :

- la nature du terrain, - des différents documents contractuels, - lois décrets, arrêtés et circulaires régissant la construction,

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- de la situation des locaux, - des exigences du planning, - du respect des règles de sécurité édictées par le Ministère du Travail et de l'Emploi, et autres organismes de

prévention d'accident du travail, - des avis formulés par le concepteur, BET, CSTB, PROMOTELEC, - et du respect des prescriptions dues.

Les prix comprennent la finition parfaite de tous les ouvrages dus par l'Entreprise, étant bien entendu qu'aucun ouvrage ne doit rester inachevé ou en mauvais état de fonctionnement. 12. COORDINATION ET INTERFACE ENTRE LES CORPS D'ETAT

12.1. IMPLANTATION DES OUVRAGES - TRACAGE Implantation des ouvrages créés : Avant tout commencement de travaux de construction, l’implantation et le nivellement de référence du chantier seront effectués par l’entrepreneur du lot Gros-Œuvre, et sous sa responsabilité, en liaison avec le lot Charpente métallique aux frais du Maître de l’Ouvrage, par un géomètre agréé par ce dernier. Un procès-verbal d'implantation sera adressé au Maître d'Ouvrage. L’entrepreneur du lot Gros-Œuvre doit assurer l'établissement de repères fixes de planimétrie et de nivellement rattachés au N.G.F., ainsi que leurs maintiens en bon état de repères pendant la durée du chantier. Les axes principaux et les points de nivellement de référence seront matérialisés sur place par des piquets et bornes maçonnés ou par tout autre moyen au choix de l’entrepreneur permettant de conserver sans risque de dégradation ces éléments de référence; il en assurera la garde et la conservation jusqu’à la complète terminaison des travaux. L’entrepreneur procèdera ensuite, et à partir des repères de références visés ci-dessus, à l’implantation et au nivellement de son chantier.

L’implantation des bâtiments annexes (murets, etc) sera assurée par le lot Gros-Œuvre, dans les mêmes conditions que ci-dessus. Le plan d’implantation devra être exécuté à la charge du dit lot; ce plan sera réceptionné par le Maître d’Ouvrage et le Maître d’Oeuvre. Les erreurs d'implantation cotes-altitude, que les opérations d'implantation pourraient révéler, doivent être immédiatement signalées au Maître d'Ouvrage et au Maître d’Oeuvre en vue d'apporter les modifications nécessaires au bon déroulement du chantier.

Chaque entreprise devra la localisation et l’implantation des ouvrages de son propre lot. Celles-ci seront soumises au Maître d’Ouvrage, Maître d’Oeuvre et aux autres corps d’état intéressés de façon à ce qu’il ne puisse se glisser aucune erreur de réservation lors du coulage, mais la responsabilité en restera à l’entreprise. Dans le cas où les corps d’état auraient omis d’indiquer à l’entrepreneur du lot Gros-Œuvre les trous, trémies, passages nécessaires à l’exécution de leurs travaux, ou auraient donné des côtes erronées, ceux-ci seront exécutés aux frais de l’entrepreneur défaillant par le lot Gros-Œuvre suivant la localisation. Les entrepreneurs devront en outre assurer la liaison avec les différentes administrations ainsi que les organismes chargés des V.R.D., afin de vérifier que les alignements, niveaux sont compatibles au bon raccordement du projet avec les voies, réseaux, fluides etc...existants. 12.2. NIVEAUX Le relevé des niveaux de référence et leur matérialisation sur un ou plusieurs fixes, sont à la charge du lot Gros œuvre. D’une manière générale, le trait de niveau de chaque local, quel que soit l’étage, à 1 mètre au-dessus du sol fini est effectué sur toutes les parois verticales et entretenu pendant toute la durée de chantier avant finitions peintures, par l’entreprise du lot gros oeuvre. Plus particulièrement, tous les traits de niveaux sur les parois et ouvrages resteront apparents et devront être lavables. Les produits employés pour les différents tracés auront pour qualité de ne pas apparaître au travers des revêtements de finition - teinte au choix du Maître d’Oeuvre. 12.3. RESERVATIONS, TREMIES, PERCEMENTS L'Entrepreneur de gros oeuvre est tenu d'exécuter toutes les réservations, feuillures, trémies, défoncés etc... nécessités tant par ses travaux que par les travaux des autres corps d'état, et ce, lorsqu’ils se situent sur ses ouvrages. A cet effet, les entrepreneurs des différents corps d'état devront remettre en temps utiles leurs plans de réservation au lot gros œuvre, ce dernier devra reporter toutes les indications qui y seront contenues sur ses plans d'exécution. Ces plans comporteront obligatoirement :

• les dimensions des réservations en côtes brutes • les implantations de ces réservations par rapport à des nus d’ouvrages ou à des axes de référence.

Ces plans seront fournis à l’entrepreneur de gros-œuvre qui devra reporter les indications qui y sont contenues sur ses propres plans d’exécution. Toutes les réservations seront exécutées sous la responsabilité de l'Entrepreneur intéressé qui devra vérifier sur place leur correcte exécution. Les frais supplémentaires dus au BET pour l’établissement des plans de réservations sont à la charge de l’entreprise concernée, au prorata de son marché; en aucun cas ces frais ne sont dus par l’équipe de conception ou le BET. En cas de retard des corps d'état, ou de non respect des prescriptions précédentes, les percements nécessaires seront

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obligatoirement exécutés par l'entrepreneur de gros oeuvre et sous sa responsabilité, mais au frais de l'entrepreneur intéressé. Dans le cas où des trous ou des scellements effectués après coup entraîneraient la dégradation d’un équipement ou d’un revêtement, les frais de reprise et raccords seront également à la charge de l’entreprise pour laquelle ces trous ou scellement auront été exécutés.

12.4. SCELLEMENTS, REBOUCHAGES, CALFEUTREMENTS Chaque entrepreneur aura à sa charge la pose et le scellement, fourreaux, taquets, niches, passages de ses propres ouvrages, sauf spécifications contraires portées dans les devis descriptifs de chaque lot.

I. Les rebouchages sont à la charge : • du lot gros-œuvre dans les ouvrages en béton armé ou en maçonnerie de plus de 8 cm d’épaisseur; • des corps d’état concernés dans les autres ouvrages.

Les raccords et finitions seront toujours exécutés par le lot ayant exécuté l’ouvrage dans lequel ont été effectués les percements, saignées réservations. En cas de non exécution dans les délais des raccords de finition par le lot concerné, ceux-ci seront effectués par le titulaire du lot gros-œuvre aux frais du lot concerné.

II. Ouvrages en béton et maçonnerie: Tout scellement, calfeutrement et raccords nécessaires au mortier sera assuré par l'entreprise de gros-œuvre, suivant le tracé de l'entrepreneur concerné, et ce, à ses frais. Dans le cas de pré-scellement, ces derniers seront totalement à la charge des entrepreneurs concernés.

III. Cloisons ou autres parois que celles du gros œuvre Les scellements, rebouchages, calfeutrements et raccords seront effectués par les entreprises intéressées avec des matériaux compatibles avec la constitution de leurs parois, notamment concernant les lots Charpente métalliques et bardages bois. Les raccords ne présentant pas les qualités de bonne finition seront, sur ordre du Maître d'Ouvrage ou du Maître d’Oeuvre, repris par l'entreprise concernée.

12.5. FOURREAUX Dans tous les éléments de structure ou de cloisons, chaque entrepreneur doit la fourniture et la mise en place de fourreaux pour assurer le passage de ses canalisations ou gaines. Le scellement sera assuré aux conditions de l'article précédent. Arasement des fourreaux à 25 mm des nus finis des ouvrages, calfeutrement entre les canalisations et les fourreaux à assurer avec l'emploi de produits assurant l'étanchéité et compatible avec les exigences:

• de stabilité dans le temps, • d'efficacité acoustique, • de comportement au feu.

12.6. INCORPORATIONS I. Incorporation d’éléments dans les structures en béton :

la fourniture et la mise en place d’éléments divers tels : gaines, fourreaux, tubes, rails d’ancrage, douilles, ou autres avant coulage sont à la charge de chaque entrepreneur ainsi que la surveillance de leur bonne tenue au cours des opérations de coulage et de décoffrage, l’entreprise de gros-œuvre devant apporter tous ses soins à la bonne conservation de ces éléments pendant toute la durée de ces travaux.

II. Incorporation d’huisseries bois ou métalliques : sans objet.

12.7. PROTECTION DES OUVRAGES Tous les entrepreneurs sont tenus pour responsables des ouvrages et équipements de leurs lots, et en doivent la protection jusqu'à la réception des travaux. Les matériaux de protection seront enlevés en fin de chantier par l'entrepreneur et évacués à ses propres frais. Les entrepreneurs auront à leur charge tous les remplacements qui s'avèreraient nécessaires, signalés par le Maître d’Ouvrage ou le concepteur, jusqu'à la réception des travaux. Afin d'éviter toute détérioration des ouvrages déjà construits, les entreprises doivent prévoir dans leur prix tous les éléments provisoires de protection comme EP provisoires, caniveaux d'évacuation des eaux pluviales, impression des menuiseries, bouchage des conduites etc...

12.8. AUTORISATIONS DIVERSES Les entreprises doivent l'obtention des autorisations : municipales, préfectorales et des sociétés concessionnaires, notamment pour les raccordements aux réseaux. Elles doivent la mise en place, et l'entretien des dispositifs ou agents de signalisation qui pourraient être exigées.

12.9. PLANNING PROVISOIRE / CALENDRIER PREVISIONNEL Le planning provisoire est établi par le concepteur chargé de la D.G.T. et le Maître d’Ouvrage. La soumission à la consultation vaut acceptation du planning prévisionnel des travaux.

12.10. PLANNING DEFINITIF / CALENDRIER DETAILLE D’EXECUTION Le planning définitif est établi par les entreprises dans le respect du planning prévisionnel, dès le début du chantier en accord avec le Maître d’œuvre.

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13. CONTROLES

13.1. Contrôles internes Outre les contrôles exercés par le Maître d'Ouvrage et le concepteur, il est rappelé aux entrepreneurs qu'il leur appartient d'exercer un contrôle interne des ouvrages qu'ils réalisent, conformément à la réglementation en vigueur. En début de chantier, l'entrepreneur donnera le nom de la personne chargée d'assurer le contrôle des matériaux et de leur mise en oeuvre. Le contrôle interne auquel sont assujetties les entreprises doit être réalisé à différents niveaux :

• au niveau des fournitures, quelque soit leur degré de finition, l'entrepreneur s'assurera que les produits commandés et livrés sont conformes aux normes et aux spécifications complémentaires éventuelles du marché,

• au niveau de stockage, l'entrepreneur s'assurera que celles de ses fournitures qui sont sensibles aux agressions des agents atmosphériques ou des déformations mécaniques sont convenablement protégées,

• au niveau de l'interface entre corps d'état, l'entrepreneur vérifiera, tant au niveau de la conception que de l'exécution, que les ouvrages à réaliser ou exécuter par d'autres corps d'état permettent une bonne réalisation de ses propres ouvrages,

• au niveau de la fabrication et de la mise en oeuvre, le responsable des contrôles internes de l'entreprise vérifiera que la réalisation est faite conformément aux D.T.U. et les règles professionnelles, les essais particuliers supplémentaires exigés par les pièces écrites, ou demandés par le Maître de l'ouvrage ou un service administratif.

13.2. VERIFICATION DE FONCTIONNEMENT Afin de prévenir les aléas techniques de fonctionnement découlant d'un mauvais fonctionnement des installations, les entreprises devront effectuer au minimum avant la réception les essais et vérifications figurant sur la liste établie par le COPREC en accord avec les assureurs dans la mesure où ils s'appliquent aux installations concernées. Cette liste qui fait l'objet du "document technique n°1" est parue au supplément spécial du Moniteur n° 79.22 du 28/05/79, n° 79.30 bis et n° 82.49 bis. Les résultats de ces vérifications et essais devront être consignés dans les procès-verbaux faisant l'objet du "document technique COPREC n°2". L'ensemble de ces interventions étant à la charge des entreprises, inclus toutes modifications éventuelles et nécessaires pour mise en conformité. Après que les résultats d'essais effectués par l'entreprise auront donné satisfaction et qu'un rapport aura été adressé au concepteur, il sera procédé à une vérification contradictoire des installations et à un contrôle de certains résultats. Le document final sera joint au D.O.E.. L'entreprise disposera d'un délai de 15 jours pour remédier aux défectuosités éventuelles ou pour mettre son installation en conformité avec les documents du marché ou les règles de l'art. Après la réception totale des installations, il sera prévu une période de contrôle du fonctionnement d'une année. La levée de garantie aura lieu un an après la réception. Pendant cette période, l'entreprise devra l'entretien des installations, la garantie des matériels, ainsi que la mise au courant du personnel responsable. La garantie des matériels éventuellement remplacés pendant la période probatoire sera prolongée pendant un an de fonctionnement normal. 14. PRESCRIPTIONS DE CHANTIER

14.1. PLANS D'EXECUTION Les notes de calcul et plans d'exécution sont établis par les entreprises pendant la période de préparation qui suit l'Ordre de Service d'ouverture du chantier, sous la direction du concepteur. Après modifications éventuelles et agrément du Maître d'Ouvrage, du concepteur et du BET, les différents plans sont reproduits en autant d'exemplaires qu'il est nécessaire et diffusés à l'ensemble des parties au frais des entreprises. Pour apprécier ces documents, le Maître d'Ouvrage et le concepteur se réservent le droit de demander à l'entrepreneur la liste complète des matériaux, matériel, appareillages et fournitures diverses qu'il envisage d'utiliser pour l'exécution des travaux avec les caractéristiques techniques détaillées.

• Délais d'établissement des plans d'exécution : 3 semaines • Délais d'approbation : 1 semaine

14.2. DOCUMENTS DE RECEPTION Afin de constituer le Dossier des Ouvrages Exécutés et le Dossier d’Interventions Ultérieures (D.O.E. et D.I.U.), préalablement à la réception, les entrepreneurs doivent remettre au Maître d'Ouvrage et au concepteur, les plans définitifs mis à jour (4 exemplaires minimum), accompagnés des notes de calcul, des notices techniques d'utilisation, de conduite et d'entretien, et la nomenclature des appareillages mis en oeuvre dans les installations avec mention de leur marque, type, référence, pour constituer le dossier d'archives et de maintenance des bâtiments. Devront également être joints à ces dossiers, les divers certificats de conformité technique et procès-verbaux d'essais relatifs aux matériaux, matériels et installation, résistance au feu, isolation acoustique/thermique, label HPE, normes NF, spécifications UTE, CONSUEL, attestation de qualité d'eau potable, etc... L’ensemble de ces documents devra être constitué pour la réception.

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14.3. PANNEAU DE CHANTIER Conformément au décret n°79.492 du 13 Juin 1979, le lot Gros Oeuvre doit la fourniture, inscription et la pose d'un panneau de chantier suivant plans et directives du Maître d’Oeuvre. 14.4. CLOTURE DE CHANTIER L'entrepreneur du lot GROS OEUVRE assure la clôture nécessaire à la protection du chantier et des tiers, veille à leur entretien, fait afficher les avis d'interdiction de pénétrer sur le chantier, port du casque obligatoire, etc... La totalité de l'emprise du chantier devra être close tant en limite du domaine public qu'en privative, suivant plan d'installation de chantier à déterminer avec le Maître d’Ouvrage et le Maître d’Oeuvre.

14.5. DECLARATION D'INTENTION DE TRAVAUX Conformément à la circulaire du 30/10/1979 (JO du 04/11/79) "Etablissement d'un formulaire type pour les déclarations d'intention d'ouverture d'un chantier pouvant affecter les installations appartenant à des services publics", les Entrepreneurs sont tenus avant tous travaux d'adresser leur déclaration d'intention de commencement de travaux aux diverses administrations ou établissements (PTT,EDF etc...) suivant le modèle mis au point par l'administration.

14.6. EQUIPEMENTS DE CHANTIER Le chantier sera installé avec un éclairage provisoire et conforme aux normes pendant toute la durée des travaux, et dans tous les locaux, la dépose s'effectuant après la réception des travaux, et après l'ensemble des essais T.C.E. L'installation, la consommation, l'entretien et la dépose étant pris en charge par le maître d’ouvrage.

14.7. RESEAUX ENTERRES Pendant toute la durée du chantier, les Entrepreneurs doivent prendre toutes les dispositions pour la protection des réseaux enterrés tel que assainissement, fourreaux, etc..., maintien des tampons de couverture, entretien des points d'engouffrement...

14.8. UTILISATION ET ENTRETIEN DES VOIRIES Un constat d'huissier sera établi à l'ouverture du chantier à charge du Maître d’Ouvrage. Les entrepreneurs ont, à leur charge, l'établissement et l'entretien, sur les voies ouvertes à la circulation au droit des accès au chantier, de la signalisation routière normalisée, du nettoyage des abords de part et d'autre du chantier durant les travaux. Les entreprises devront en particulier s'assurer que les convois empruntent des voies adaptées à leurs charges. Les entrepreneurs sont financièrement responsable de toute dégradation: voies, trottoirs, réseaux, etc... La libération des abords fera l'objet d'un procès verbal de constat d'état des lieux contradictoirement entre l'Entrepreneur, le Maître de l'ouvrage et les Service Municipaux.

14.9. SECURITE A L'EXTERIEUR ET A L'INTERIEUR DU CHANTIER Les Entrepreneurs s'engagent, de par leur soumission, à prendre toutes les dispositions et faire mettre en place toutes les installations nécessaires et suffisantes, conformes à la réglementation publique en vigueur et suivant les prescriptions du coordonnateur S.P.S. pour :

• assurer l'accès à toutes les parties du chantier au concepteur, coordinateur et aux personnes chargées du contrôle. A cet effet, toutes dispositions devront être aménagées avec sécurité.

• assurer la sécurité des personnes et des biens à la périphérie extérieure du chantier, coté domaine public comme du côté du domaine privé, de jour comme de nuit.

• empêcher toute personne étrangère non autorisée de pénétrer sur le site : chantier, annexes, zone de stockage ou d'approvisionnement.

• assurer conformément aux dispositions législatives et textes d'application, les dispositions pour la sécurité des personnes appelées à travailler sur le chantier.

En aucun cas, le Maître d'Ouvrage ou ses représentants qualifiés n'auront à recevoir de doléances de la part de diverses entreprises ou autres personnes pour défaut total ou partiel de sécurité. Néanmoins, le Maître d'Ouvrage se réserve le droit, ainsi que pour ses représentants, de prendre toutes mesures et/ou faire mettre en place toutes installations qu'ils jugeraient nécessaires pour assurer la sécurité ou en améliorer certaines installations, ce aux frais des Entreprises, avec ou sans leur consentement.

14.10. ECHANTILLONS ET PROTOTYPES Les entrepreneurs sont tenus de fournir à la demande du Maître de l'Ouvrage et du concepteur, les échantillons de tous les matériaux et fournitures, ils seront mis en dépôt dans le bureau de chantier. Dans le même esprit, les entrepreneurs devront fournir tous les prototypes demandés. Ces dépenses sont comprises dans le prix de base.

14.11. APPROVISIONNEMENTS Les entreprises devront organiser leur approvisionnement de façon à ne pas retarder les travaux. A cet effet, elles devront solliciter du Maître d'Ouvrage et du concepteur toutes informations qui leur seraient nécessaires. Elles seront tenues responsables des retards qui découleraient de ne pas avoir demandé ces éclaircissements en temps utile.

14.12. ECHAFAUDAGES, MONTAGE, STOCKAGE Le prix des entrepreneurs comprend tous les échafaudages nécessaires à l'exécution de leurs travaux, objets de leurs prestations inclus : location, montage, démontage, double transport... Chaque entrepreneur est responsable de toutes les manutentions de ses matériaux et fournitures. Chaque entrepreneur assure le stockage de ses matériaux avant leur mise en oeuvre.

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14.13. PRE CHAUFFAGE sans objet. 15. NETTOYAGES

15.1. NETTOYAGE AU COURS DU CHANTIER Chaque corps d'état doit le nettoyage du chantier pour chaque poste de travail et l'acheminement de ses gravois et détritus et en assure l'évacuation aux décharges publiques ainsi que les droits de décharges. Afin que le chantier réponde aux exigences de qualité environnementale et de respect des lieux et des sites, il sera procédé à une vérification régulière en réunion hebdomadaire, du chantier et de ses abords par le maître d’œuvre ou le maître d’ouvrage. Au cas où ces nettoyages ne seraient pas exécutés, et sans attendre, les travaux seront faits par un tiers désigné par le Maître d'ouvrage aux préjudices et frais de tous les entrepreneurs présents sur site à la date de constat. Les frais de nettoyage et d’emport seront partagés à part égale, immédiatement imputés et retenus sur les situations suivantes. Cette prescription étant considérée connue de tous au jour de la signature des marchés, elle sera applicable sans mise en demeure préalable.

15.2. NETTOYAGE EN FIN DE CHANTIER A l'issue du chantier, en présence du concepteur qui vérifiera les gravois et détritus restants, en complément des nettoyages assurés par les entreprises, un nettoyage général sera effectué par le lot gros œuvre au frais de l’ensemble des Entrepreneurs. Lors de la réception, au cas où ces nettoyages n’auraient pas été effectué, les prescriptions de l’article précédant sont intégralement applicable. Les frais inhérents seront retenus sur le décompte général définitif de chaque entreprise.

16. CONNAISSANCE DES LIEUX Les Entrepreneurs attestent par leurs soumissions que s'étant rendus sur les lieux, ils ont pris bonne connaissance, tant du terrain que de l'environnement, bâtis ou non, qu'ils ont tenu compte dans leurs propositions des éventuelles sujétions imposées par les lieux : accès, topographie, difficultés d'approvisionnement, installations de chantier etc... 17. RECEPTION En vue de la réception des ouvrages, outre les obligations vis à vis du Maître d’Ouvrage, l’entreprise du lot Gros œuvre devra informer le concepteur, par lettre recommandée avec accusé de réception, avec un délai minimum de 15 jours de la date prévisionnelle de réception, afin que le maître d’œuvre puisse remplir ses obligations contractuelles vis à vis du Maître d’Ouvrage.

18. VISAS Après avoir pris connaissance du présent document et de l’ensemble des pièces contractuelles, les contractants s'engagent à en respecter toutes les conditions.

Engagement du titulaire du LOT n° ____________ coordonnées exactes de l’entreprise / Adresse : __________________________________________________________________

_____________________________________________________________________________________________________________

nom du responsable de l’entreprise : ___________________________________________

A : ________________________ Le : ____________________________ signature et tampon du titulaire :

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Dossier de Consultation des Entreprises

D.C.E. marchés publics

Maitre d’Ouvrage : COMMUNE DE VIENS

Mairie - Place de l’Ormeau – 84750 VIENS

Plate forme et Hangar de stockage de plaquettes forestières Chemin des Aires - 84750 VIENS - Cadastre : K 253 – 254 – 313 - Superficie : 8 437 m2

C.C.T.P. lot 1

Octobre 2011

Document :

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES

LOT 01 – TERRASSEMENTS - VRD / MAÇONNERIE

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C.C.T.P.

Page 2 - lot 01

LOT 01 – TERRASSEMENTS - VRD / MAÇONNERIE PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

1 GENERALITES

1.1 Préambule

1.1.1 CONNAISSANCE DU PROJET : 1.1.1.1 Lors de l'étude du projet et avant la remise de son offre, l'entrepreneur doit prendre connaissance des plans, des lieux et des cahiers des charges des autres lots, notamment les dispositions communes à tous les lots, et tenir compte des exigences des clauses exposées dans les divers documents faisant l'objet du marché de travaux. Les matériaux employés seront de premier choix et mis en œuvre suivant les règles de l'art, et la réglementation applicable au moment de l'exécution des travaux. L'entrepreneur devra la livraison des installations en parfait état de service.

1.2 Objet et connaissance des travaux

1.2.1 VOLUME DES TRAVAUX : 1.2.1.1 Les travaux faisant l'objet des présents documents concernent le lot :

TERRASSEMENTS – VRD / MAÇONNERIE Ces travaux s'inscrivent dans un projet concernant la construction de la

Plate forme et Hangar de stockage de plaquettes forestières de Viens (84) – PHASE 1

Chemin des Aires – 84750 VIENS

1.3 Obligation de l’entrepreneur

1.3.1 TYPE DE MARCHE DE TRAVAUX : 1.3.1.1 Le présent lot est traité à PRIX GLOBAL ET FORFAITAIRE. Celui-ci doit être déterminé conformément aux plans d'appel d'offres de la maîtrise d'œuvre et aux indications du présent document. L'entrepreneur ne pourra ignorer les prestations des autres corps d'état dont les travaux sont exécutés en liaison avec les siens. S'il estime qu'il y a dans le dossier de consultation des omissions, erreurs ou non conformités avec la réglementation en vigueur qui le conduisent à modifier ou à compléter les dispositions prévues dans ce dossier, il devra en tenir compte dans l'établissement de son prix et en informer le maître d’ouvrage et le concepteur. Cette modification s'accompagnerait d'une note explicative séparée et annexée à son offre. Le présent lot à la remise de son offre devra justifier de sa qualification professionnelle en cours de validité. Cette qualification devra correspondre aux travaux pour lesquels l'Entreprise prétend remettre son offre. De même, elle devra fournir ses attestations d'assurance à jour lors du démarrage du chantier. Enfin, il est précisé que l'entrepreneur ne pourra arguer d'un oubli de localisation du devis descriptif, pour prétendre à supplément sur le prix forfaitaire de son marché, si l'ouvrage concerné figure aux plans. Les Entreprises doivent la fourniture des plans d'exécution qui sera comprise dans leur prix.

1.4 Documents techniques contractuels

1.4.1 DOCUMENTS NORMATIFS : 1.4.1.1 Tous les ouvrages seront exécutés suivant les règles de l'Art et devront répondre aux prescriptions techniques et fonctionnelles comprises dans les textes officiels existants le premier jour du mois de la signature du marché et notamment : - Le règlement sanitaire - Les cahiers des charges D.T.U., les règles de calcul D.T.U. publiés par le C.S.T.B., ainsi que leurs annexes, modificatifs, additifs ou errata, non concernés par les fascicules techniques susvisés. - Les cahiers des clauses spéciales rattachés au D.T.U. et les mémentos pour la conception, publiés par le C.S.T.B. - Les cahiers des charges pour l'exécution des ouvrages non traditionnels. - Le cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés privés - la réglementation thermique 2012 - D'une façon générale, les règles et recommandations professionnelles relatives aux ouvrages ou parties d'ouvrages qui ne font pas l'objet de prescriptions au titre de l'ensemble des documents précédemment cités

* Le résultat de la campagne de sol. * Le permis de construire. * La note de sécurité. * Les rapports du bureau de contrôle. * Les avis du coordonnateur de sécurité.

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1.4.1.2 ... et plus particulièrement les documents suivants : - DTU 11 : Reconnaissance des sols - DTU 12 : Terrassement pour le bâtiment. - DTU 13.11 : Fondations superficielles. - DTU 13.2 : Fondations profondes - DTU 13.12 : Volume 1, règles de calcul. - DTU 14.1 : Cuvelage dans les parties immergées de bâtiment. - DTU 20.1: Ouvrages en maçonnerie de petits éléments. Parois et murs. - DTU 21: Exécution des travaux en béton. Marches préfabriquées indépendantes en béton armé pour escaliers. - DTU 22.1 : Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions en béton ordinaire. - DTU 23.1 : Parois et murs en béton banché. - DTU 24.1 : Fumisterie. - DTU 26.1 : Enduits aux mortiers de liants hydrauliques. - DTU 26.2 : Chapes et dalles à base de liants hydrauliques. - DTU 27.1 : Enduits projetés. - DTU 59.2 : Revêtements plastiques épais sur béton et enduits hydrauliques. - DTU 60.32 : Canalisation en chlorure de polyvinyle non plastifié pour E.P. - DTU 60.33 : Canalisations en chlorure de polyvinyle non plastifié pour EU/EV. - DTU 64 : Assainissement. - Les normes françaises P 00 à P 19 ou l'une d'entre elles. - NF P 11-300 : Exécution des terrassements, classification des matériaux de remblais. - NF X 31-071 : Qualité des sols, matériaux types. - NF X 31-100 à 102 : Qualité des sols, échantillons. 1.4.1.3 - FASCICULE 70 : Canalisations d'assainissement et ouvrages annexes. - FASCICULE 3 : Fourniture de liants hydrauliques. - FASCICULE 4 : TITRE I - Armature pour bétons armés. - FASCICULE 4 : TITRE II - Armature à haute résistance pour constructions en béton précontraint par pré ou post-torsion. 1.4.1.4

- Eurocode 1 bases de calcul et actions sur les structures - Eurocode 2 - calcul des structures en béton - Eurocode 3 - calcul des structures en acier - Eurocode 4 - calcul des structures mixtes acier-béton - Eurocode 5 - calcul des structures en bois - Eurocode 6 - calcul des ouvrages en maçonnerie - Eurocode 7 - calcul géotechnique - Eurocode 8 - conception et dimensionnement des structures pour leur résistance aux séismes - Eurocode 9 - calcul des structures en alliages d'aluminium

1.4.1.5 - DTU NV 65 : Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions, modifiées pour ce qui concerne les effets de la neige par "REGLES N 84". - DTU PS 69 : Règles parasismiques 1969 annexes et addenda 1982. - BAEL 91 : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites. - BPEL 91 : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton précontraint suivant la méthode des états limites. - DTU 23.1 : Règles pour le calcul des fondations superficielles - CHEMINEES : Règles et processus de calcul des cheminées fonctionnant en tirage naturel. - FA : Méthodes de prévision pour le calcul du comportement au feu des structures en acier. - FPM 88 : Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des poteaux en acier et béton. 1.4.1.6 - CCTG Fascicule 2 : Terrassements généraux. - CCTG Fascicule 26 : Exécution des enduits superficiels. - CPC Fascicule 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés. Confection des mortiers. - CCTG Fascicule 64 : Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil.

1.5 Documents fournis par l’entreprise

PLANS D'EXECUTION : L'entreprise doit l'ensemble des plans d'exécution & de ligatures des ouvrages établis par un B.E.T. dûment qualifié. Ceux-ci seront soumis, avant toute mise en œuvre, à l'approbation du Maître d'Ouvrage, de la Maîtrise d'Œuvre et au bureau de contrôle éventuel.

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1.6 Préliminaires

1.6.1 DEMARCHES AUPRES DES SERVICES PUBLICS : L'entrepreneur doit effectuer toutes les démarches auprès des services publics (services concessionnaires, services communaux, voirie, police, etc..) en vue de l'exécution de ses travaux (occupation de voie publique, coupure ou détournement de réseaux, etc...). Il a à sa charge tous les frais en résultant. 1.6.2 PRISE DE POSSESSION DU SITE : L'entrepreneur prendra possession du chantier dans l'état ou il se trouve. Des constats contradictoires en présence d'un huissier seront effectués sur les ouvrages existants, tant ceux à l'intérieur de l'emprise de l'opération que ceux mitoyens ou riverains, publics ou privés. Ces constats seront effectués avant le démarrage des travaux et après leur achèvement. Les frais relatifs aux honoraires de l'huissier, à la reproduction et à la diffusion des constats sont à la charge du maître d'ouvrage. Toute circulation risquant de provoquer des déformations de voirie sera interdite. L'entrepreneur devra la préparation et l'aménagement de l'emprise du chantier. 1.6.3 CONNAISSANCE DES LIEUX : En complément des renseignements qui lui sont fournis dans les pièces du dossier de consultation, l'entrepreneur doit relever sur place tous les renseignements qui lui sont nécessaires pour établir son prix forfaitaire. En aucun cas, l'entrepreneur ne peut prétendre à un supplément pour insuffisance de description, ou de difficultés d'accès ou d'organisation de chantier dues aux terrains ou aux constructions existantes. 1.6.4 CLOTURE DE CHANTIER : La clôture de chantier sera établie par l'entrepreneur du présent lot et servira pendant toute la durée du chantier. Elle devra être établie en limite de propriété de manière à interdire l'accès du chantier à toute personne étrangère. L'entrepreneur doit maintenir la totalité des clôtures ou portails en bon état et en assurer l'éclairage réglementaire. Il est précisé qu'en aucun cas le maître d'ouvrage ne sera tenu responsable des dégâts que pourrait subir cette clôture du fait d'auteurs inconnus. Les frais de remise en état seront toujours aux frais de l'entrepreneur. L'ouverture et la fermeture journalière des accès seront également dues par le présent lot. La clôture sera enlevée par l'entrepreneur du présent lot sur ordre du maître d'œuvre. 1.6.5 TENUE DES OUVRAGES : Le fait que les ouvrages soient exécutés sous la surveillance éventuelle d'un maître d'œuvre et d'un organisme de contrôle, ne dégage en rien la responsabilité de l'entrepreneur qui est tenu de garantir la bonne tenue de ses ouvrages en fonction de l'état des sols existants et des charges imposées, conformément à la législation en vigueur. 1.6.6 IMPLANTATION : La maîtrise d'œuvre donnera en début de chantier des repères d'implantation et de nivellement. L'entreprise devra réaliser l'implantation générale des ouvrages et faire vérifier cette implantation, à ses frais par un géomètre. Un procès-verbal, complété d'un plan devra être dressé au terme de chaque vérification, et remis au maître d'œuvre. Des repères fixes devront permettre de vérifier à tout moment l'implantation des ouvrages en cours de réalisation. Ils seront raccordés en plan et en altitude aux repères donnés par le maître d'ouvrage. Des protections peintes en couleurs vives devront être installées autour des repères. En cas de besoin, tout repère détruit sera remplacé. Le traçage des traits de niveaux est dû par l'entreprise; il sera effectué autant de fois que cela sera nécessaire, sur les ouvrages bruts ou sur les enduits.

2 QUALITE DES MATERIAUX

2.1 Terrassements complémentaires DOCUMENTS TECHNIQUES CONTRACTUELS : Documents normatifs :

- D.T.U. 12 - Terrassements pour le bâtiment. a) Cahier des charges. b) Cahier des clauses spéciales et mémento.

2.2 Fondations superficielles et profondes

FONDATIONS POUR OUVRAGES : Ces ouvrages seront exécutés conformément aux prescriptions du DTU 21 relatif à l'exécution des travaux en béton, ainsi qu'aux prescriptions suivantes. Dosages minimaux : - Les dosages indiqués ci-après concerneront des ciments de classe 45 et 45R.

q a) Béton de propreté et gros béton : 150 kg de ciment par m3 de béton.

q b) Béton des semelles non armées sous murs pleins ou sous poteaux : 200 kg de ciment par m3 de béton pour une mise en place à sec et de 30 kg si le béton est mis en place dans l'eau

q c) Béton des semelles filantes sous murs comportant uniquement une armature de chaînage : 250 kg de ciment par m3 de béton et de 350 kg si le béton est mis en place dans l'eau. Ces dosages

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sont prescrits pour assurer une protection efficace des armatures contre la corrosion.

q d) Béton des semelles armées : 300 kg/m3 pour le béton exécuté à sec et 400 kg/m3 si le béton est mis en place dans l'eau.

2.3 Parois et murs en maçonnerie CHOIX DES MATERIAUX : - Les matériaux seront neufs et devront être conformes aux normes les concernant ou, à défaut de norme, répondre aux spécifications indiquées au présent document. - Les matériaux définis par référence à des normes seront :

a) blocs pleins ou creux en béton de granulats courants NF P 14-301. b) blocs pleins ou creux en béton de granulats légers NF P 14-304. c) blocs en béton cellulaire autoclavé NF P 14-306. d) briques creuses NF P 13-301. e) blocs perforés destinés à rester apparents NF P 13-306. f) briques pleines ou perforées et blocs perforés à enduire NF P 13-305. g) briques pleines ou perforées destinées à rester apparentes NF P 13-304. h) pierres : normes de la série B 10. i) blocs en béton destinés à rester apparents.

- Choix des matériaux : Les éléments utilisés dans la même partie d'un ouvrage devront être homogènes, en particulier, il devront être de structure et catégorie de résistance identique. En règle générale, les éléments présentant des cassures ou épaufrures importantes ne devront pas être mis en œuvre tels quels. Il sera toutefois admis d'utiliser, après découpe, les parties exemptes de défauts. Les points singuliers de la maçonnerie devront être de préférence réalisés dans les éléments spéciaux prévus à cet effet.

2.4 Bétons

2.4.1 CONSTITUANTS : 2.4.1.1 Béton prêt à l'emploi : - Le béton prêt à l'emploi utilisé doit répondre aux spécifications de la norme NF P 18-305. En particulier, la désignation du béton choisi doit être fonction des exigences de l'ouvrage (résistance, conditions d'environnement, etc.), de la mise en œuvre et des conditions climatiques. 2.4.1.2 Pièces préfabriquées en béton (fabrication) : - Il s'agit de pièces traditionnelles fabriquées en usine ou sur le chantier auxquelles les prescriptions du présent cahier des clauses techniques sont intégralement applicables. - Les phases de préfabrication, stockage, manutention et transport doivent être telles que les qualités requises pour ces pièces et l'ouvrage fini soient obtenues après traitement des détériorations mineures qui pourraient survenir au cours de ces opérations.

2.5 Canalisations d’assainissement 2.5.1 QUALITE DES TUYAUX ET ACCESSOIRES : Les tuyaux et accessoires doivent être titulaires de la marque de qualité N.F. lorsque cette marque existe. Les usines susceptibles de fournir les tuyaux d'assainissement doivent être agréées S.P. (Service Publics) lorsque cet agrément existe. Les canalisations doivent comporter le marquage correspondant. Dans le cas où l'entreprise envisagerait l'emploi de tuyaux non titulaires de la qualité N.F. ou en provenance d'usines non agréées, le maître d'œuvre peut exiger l'exécution d'essais dans les conditions envisagées au fascicule 70 ou aux normes. Les frais découlant de ces essais, qu'ils se révèlent favorables ou non à l'entreprise, sont intégralement à la charge de celle-ci. 2.5.1.1 Choix des séries. Sauf spécifications du présent document, le choix des séries incombe à l'entreprise dans les conditions envisagées à l'annexe 4 du fascicule 70 comptes tenus : - Des charges et surcharges prévisibles. - Des conditions de pose et de remblayage. Les séries proposées doivent figurer sur les plans d'exécution dont l'entreprise doit l'établissement. 2.5.1.2 Tuyaux en PVC non plastifié. * NF.P.16.352 : Eléments de canalisation en P.V.C. non plastifié pour l'assainissement. * NF.T.54.002 : Eléments de canalisation en matière plastique. * NF.T.54.003 : Tubes en P.V.C. non plastifié. Spécifications générales. * NF.T.54.028 : Assemblage par collage. Caractéristiques dimensionnelles. * NF.T.54.030 : Raccords moulés en PVC non plastifié, série écoulement. * NF.T.54.031 : Assemblage simple à bague d'étanchéité pour canalisation d'écoulement. Caractéristiques dimensionnelles. * NF.T.54.037 : Assemblages à bague d'étanchéité pour canalisation d'écoulement. Aptitude d'emploi. Spécifications. * NF.T.54.041 : Bagues d'étanchéité en élastomère pour assemblages d'éléments de canalisation en matière plastique. Assemblage par un bout de lisse et une emboîture façonnée en usine et munie d'une bague d'étanchéité en élastomère ;

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2 bouts lisses et un assemblage par manchon ayant 2 anneaux d'étanchéité. Pour les tuyaux de faible diamètre, l'assemblage peut être réalisé par un bout lisse et une emboîture façonnée en usine avec assemblage réalisé par collage à froid. Les adhésifs seront ceux recommandés par les fabricants de tuyaux (adhésif à solvant fort). * Si la hauteur du recouvrement des canalisations est inférieure à 80 cm, il doit obligatoirement être utilisé des tuyaux de la série I.

2.6 Ouvrages divers

PREPARATION AU TOITURES TERRASSES OU PLANCHERS PASSERELLES : Les travaux doivent être réalisés en parfaite coordination avec l'étanchéité et suivant les prescriptions du Cahier des charges des travaux d'étanchéité, DTU n° 43. Tous les ouvrages en béton sont réalisés conformément aux prescriptions données au chapitre "Béton Armé". Toutes les surfaces recevant les relevés et reliefs étanches ne doivent présenter aucune aspérité susceptible de nuire à l'étanchéité. Elles sont traitées en coffrage à parement soigné. Si l'aspect du parement ne présente pas les qualités voulues, les enduits en mortier de ciment nécessaires seront à la charge du présent lot. Sauf dans le cas où les relevés sont protégés par des bandeaux en béton, l'entrepreneur doit exécuter toutes les engravures nécessaires. Ces engravures sont traitées en coffrage à parement fini d°. La pose des taquets, tasseaux, fourrures, etc. nécessaires à la fixation des ouvrages d'étanchéité sont dues par l'entrepreneur du présent lot suivant les schémas d'implantation fournis par l'étanchéité.

3 PRECONISATIONS DE MISE EN ŒUVRE

3.1 Terrassements 3.1.1 PRELIMINAIRES : 3.1.1.1 Prise de possession du terrain : L'entrepreneur prendra possession du terrain après la réalisation des terrassements généraux. Il réceptionnera donc l'ensemble des fouilles et des équipements, talus, blindages, parois berlinoises, tirants, etc .exécutés et laissés en place, et en assurera l'entretien. Les plates-formes lui seront livrées aux niveaux définis par les plans fournis par le B.E.T. Les éventuels soutènements complémentaires seront également à exécuter au titre du présent lot. 3.1.1.2 Maintien hors d'eau du chantier : Les ouvrages en cours de construction ou construits doivent être maintenus hors d'eau par l'entrepreneur et à ses frais. Ce dernier doit donc prendre toutes les dispositions nécessaires afin d'assurer les conditions suivantes :

a) Les terrassements complémentaires dans chaque zone seront exécutés en assurant à tout moment une pente continue pour l'écoulement vers les points bas.

b) Les eaux seront drainées et décantées efficacement avant rejet. c) Les fonds de fouilles seront protégés du délitage superficiel sous l'effet des précipitations atmosphériques ou

du roulement des engins qui pourraient compromettre la tenue des dallages. 3.1.1.3 Voie publique : L'entrepreneur devra réparer, à ses frais, toutes les dégradations que lui, ses agents, ouvriers, ou ses matériels ou engins auraient pu causer aux ouvrages de la voie publique pendant la durée de tout le chantier. Il devra également prendre toutes les précautions pour éviter de salir la voie publique par le passage des camions et engins. Il prendra toutes les dispositions (aire de lavage, décrotteur de roues, etc.) pour éviter toutes salissures et détériorations des rues et trottoirs avoisinants. 3.1.1.4 Précautions aux ouvrages voisins : - L'entrepreneur devra toujours s'assurer, avant tout terrassement, que les ouvrages voisins ou mitoyens n'ont à subir aucun risque de désordre. Il sera entièrement responsable des dommages de toutes natures causés du fait de ses travaux aux constructions voisines ou mitoyennes, ainsi qu'au domaine public. 3.1.2 SUJETIONS D'EXECUTION : 3.1.2.1 Sujétions aux terrassements généraux : Outre les travaux décrits à la charge du présent lot dans les documents contractuels et sauf stipulations contraires, l'entreprise devra en outre, et en coordination avec les autres lots : * L’exécution des fouilles de fondations et canalisations diverses de l’ensemble du projet * La fourniture, le transport et la mise en œuvre de tous les matériaux nécessaires à la réalisation des travaux. * L'amenée, l'établissement, le repliement et l'enlèvement de tous les appareils, engins, etc., ainsi que les gravois provenant de l'installation. * Les talutages, décapages. * Les démolitions et évacuations d'ouvrages enterrés superficiellement (fondations, canalisations, massifs, etc.). 3.1.2.2 Préconisations générales : - Dans un premier temps, l'entrepreneur devra les protections horizontales et verticales des constructions et éléments annexes voisins y compris leurs abords, la recherche et la protections de l'ensemble des canalisations d'évacuations et

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d'arrivées existantes, y compris bâchage, balisage et tout panneau de signalisation sur voirie ou terrain. Les travaux de démolitions devront notamment comprendre les étaiements et consolidations de ces éléments. - L'évacuation des gravois liée au présent lot est à la charge de l'Entrepreneur et devra être emportée aux décharges. Le transport est prévu dans un rayon de 10 km pour des terres foisonnées, des ruines ou autres, y compris le chargement par engin mécanique. Coefficient de foisonnement des ruines : 1,5 applicable aux volumes en œuvre. - Les terrassements seront réalisés avec tout engin assurant l'ouverture des fouilles seules. Suivant la localisation, ils pourront être prévus manuellement. Il sera pris toute mesure de protection des constructions et annexes existantes. Ces prix de terrassements peuvent donner lieu normalement après étude sur place d'une modification sensible de leur valeur en fonction des données précises relevées sur place. - Le bâtiment sera implanté sur une plate forme dont le niveau sera à déterminer avec l'entreprise chargée des fondations et/ou l'entreprise de gros œuvre conformément à l'étude de sol et les études du BET structure. - Fouilles en rigoles ou trous pour massifs : le prix comprendra le blindage, l’étaiement, le jet sur berges, le pompage éventuel et toutes sujétions et s’applique au m3 théorique de fouilles en trous et rigoles, terrassé, évacué aux décharges publiques ou stockées sur place ou remblayé. L’entreprise veillera à purger toute poche de remblai éventuel ou de terre végétale rencontrée lors de l’ouverture des fouilles. En cas d’intempéries, les fonds de fouilles seront impérativement curés et purgés de tous matériaux remaniés ou saturés d’eau. - Fouilles en masse : le prix comprendra le terrassement, le chargement et l’évacuation des terres, le nivellement de fond de fouilles, le réglage des talus, l’évacuation des eaux de pluie ou d’infiltration, la démolition d’ouvrages divers rencontrés lors des terrassements (racines, anciennes constructions, canalisations ou autres), les divers frais de redevance de décharge. 3.1.2.3 Sujétions aux terrassements complémentaires : - Les travaux de terrassements complémentaires comprennent notamment les sujétions suivantes:

a) Exécution à la main et ce pour quelque cause que ce soit. b) Décapage à la main des fonds de fouilles, si nécessaire, compte tenu de l'état du terrain. c) Les dispositifs évitant la dégradation des talus et des fonds de fouilles provoquée par les eaux de ruissellement

(protection obligatoire par feuilles de polyane ou revêtement plastique GRILTEX suivant pente des talus et durée d'ouverture des fouilles).

d) La collecte et l'épuisement des eaux de ruissellement qui doivent être dirigées, soit dans les puisards, soit dans les canalisations provisoires raccordées aux réseaux d'assainissement.

e) Abattage des banquettes, démolitions de tous les ouvrages rencontrés dans les fouilles, soit en béton, soit en maçonnerie.

f) Les blindages, étaiements nécessaires à la tenue des terres et ce quelles que soient les charges. g) Les sujétions découlant d'une exécution en sous-œuvre, en petites parties, en puits ou dans l'embarras des

étais ou en terrain mouillé. 3.1.2.4 Remblais de puits et cavités : Les remblais de tous les puits, fosses, caves et vides rencontrés dans les fouilles. Ces remblaiements sont exécutés de manière à ce que la portance des remblais soit sensiblement similaire à celle du terrain naturel adjacent. Pour atteindre ce résultat, les remblais sont exécutés, soit par des terres provenant des fouilles, soit par des terres d'apport, si les terres excavées ne sont pas jugées aptes aux remblais. 3.1.2.5 Nature du terrain : - Il ne sera alloué aucun supplément par suite de la nature des terrains rencontrés pendant l'exécution des travaux de terrassements complémentaires. L'entrepreneur se reportera aux études de sols. 3.1.2.6 Rencontre d'ouvrages dissimulés : - Dans le cas éventuel de rencontre, lors de l'exécution des fouilles, de maçonneries ou de béton de quelque nature que ce soit, il sera pas alloué de supplément à l'entrepreneur pour effectuer les démolitions dans la mesure où ces démolitions ne nécessitent pas l'emploi d'engins spéciaux. 3.1.2.7 Présence d'eau : - L'entrepreneur ne peut prétendre sur le prix forfaitaire, tant pour les travaux de terrassements complémentaires proprement dits (fouilles, manutention et enlèvement des terres) que pour les frais d'épuisement dans les fouilles et les travaux en résultant (établissement de puisards ou autres, double transport et location du matériel d'épuisement, consommation du courant et du carburant, etc...). Seuls seront réglés en supplément les travaux éventuellement nécessaires au rabattement de nappe phréatique. 3.1.2.8 Canalisations rencontrées : - Dans le cas de rencontre de canalisation (assainissement, eau, gaz, électricité, téléphone, etc.) lors de l'exécution des terrassements complémentaires, l'entrepreneur dit en informer le maître d'œuvre. Dans le cas de canalisations en service, le déplacement de ces réseaux sera facturé aux entreprises spécialisées, au titre de travaux supplémentaires suivant directives du maître d'œuvre. La dépose de toutes canalisations hors service rencontrées dans les fouilles est à la charge du présent lot. 3.1.3 RECEPTION DES OUVRAGES D'AUTRES CORPS D'ETAT : 3.1.3.1 L'entrepreneur du présent lot devra fournir aux entreprises intéressées suivant le planning général des travaux,

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toutes les informations nécessaires sur documents graphiques et informatiques. Dans le cas de retard de production de ces informations, les conséquences financières en découlant seront imputées au présent lot. Avant exécution de ses propres travaux, l'entrepreneur du présent lot devra vérifier les ouvrages exécutés par les autres corps d'état. Sans remarques de sa part, il prendra à sa charge toutes les sujétions nécessaires afin que ses propres travaux soient réalisés dans les règles de l'art. 3.1.3.2 Rappel : - Les quantités sont données à titre indicatif. Elles seront définies par le rapport d'étude géotechnique et de l'étude Infrastructure et structure Béton établie par le BET. Les règles PS 92 - Zone 3 - Classes A ou B seront à respecter, suivant lieux habitables ou non. - L'Entreprise du présent lot remettra au Maître d'Œuvre les plans de recollement faisant apparaître les éventuelles modifications en cours de chantier. - L'Entreprise du présent lot devra la remise en état des voiries après les travaux, y compris toutes sujétions. - L'entrepreneur devra le nettoyage complet de ses prestations après son intervention. - L'énumération des matériels et fournitures nécessaires à la bonne exécution des travaux n'est pas limitative. L'Entreprise devra répondre aux besoins exprimés pour assurer un bon fonctionnement des installations, sans qu'elle puisse se prévaloir d'une omission dans les présents documents.

3.3 Parois et murs en maçonnerie

3.3.1 EXECUTION DES MURS : 3.3.1.1 Aplomb : Le montage des blocs bien d'aplomb est exigé notamment pour les parois porteuses et les parois restant apparentes.

- Ossature : Les murs et cloisons comporteront une ossature en béton armé composé de raidisseurs verticaux et de chaînages répartis en fonction de la portée des planchers, de la hauteur des maçonneries et des longueurs de celles-ci.

- Réalisation de linteaux et éventuellement de pieds droits en béton armé y compris réservations de feuillures et empochements, au droit de toutes les ouvertures. Parements apparents soignés de ces ouvrages lorsqu'ils ne sont pas enduits.

- Calfeutrements : Tous les murs et toutes les cloisons s'entendent sur toute hauteur, depuis les sols jusqu'en sous-face des planchers ou des toitures terrasses. L'entrepreneur devra tous les calfeutrements, notamment en partie haute. Ces calfeutrements seront réalisés en matériau souple ou produit plastique respectant le degré coupe-feu demandé.

- Parements : Le parement des murs et cloisons en maçonnerie, enduit ou rejointoyé, est indiqué dans la nomenclature et la localisation des ouvrages. 3.3.1.2 Implantations : Tous les murs et toutes les cloisons seront implantés et tracés sur le sol brut par l'entrepreneur de Gros-Œuvre. Les entrepreneurs de menuiseries, de métallerie et de portes diverses assureront la pose de leurs huisseries en fonction des plans et de l'implantation des murs et cloisons. Après la pose des huisseries, l'entrepreneur de gros œuvre assurera le scellement des pieds et des têtes de bâtis des huisseries et procédera à l'exécution des cloisons de distribution. Le traçage au sol des cloisons sera exécuté au cordeau et au bleu. Il devra être maintenu en état de conservation jusqu'à la mise en œuvre des cloisons. Cette prescription concerne l'entrepreneur de gros-œuvre et les entrepreneurs de menuiserie, serrureries et portes diverses.

3.4 Dallages, chapes et formes :

3.4.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX : 3.4.1.1 Sont inclus dans l'offre : - Le tracé des traits de niveau. - La préparation des supports conformément au D.T.U. 26.2. - La fourniture et l'exécution des chapes ou dalles. - La fourniture et la mise en place des dispositifs d'interdiction d'accès des locaux pendant la durée des travaux de chapes ou dalles et les délais subséquents de protection de ces travaux. - L'enlèvement hors chantiers de tous déchets et gravats résultant des travaux de chapes ou dalles. - La fourniture et la pose de profilés de rives et éventuellement de leur couvre-joint et du matériau de remplissage. - La fourniture et la mise en œuvre des matériaux de remplissage de joints de fractionnement et éventuellement périphériques. Les dallages suivent les prescriptions du DTU 13.3 (NF P 11-213-1 et 11-213-2) « Conception, calcul et exécution des dallages ainsi que les prescriptions du DTU 21 (NF P 18-201), « Exécution des ouvrages en béton » notamment, en matière de spécification (commande du béton), de coffrage, de coulage, de serrage, de décoffrage, de cure et de contrôle.. Se référer aux cahiers du CSTB afin de caractériser les locaux et de choisir en conséquence le revêtement susceptible de convenir. Les données nécessaires à la conception d’un dallage ont notamment les caractéristiques suivantes :

1. du béton, et éventuellement des armatures et/ou des fibres 2. du support du dallage, notamment les modules de déformation de l’interface, de la forme et des couches de sol

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3. des actions auxquelles il est soumis 4. de déformation admissible hors et/ou sous charges 5. des tolérances.

Pour limiter le retrait naturel du matériau béton, il convient de prendre des précautions particulières par exemple : cure du béton avant début de la prise, création de joints de retrait pour les dallages, renfort d’armatures aux droits de sangles rentrants… Installer des bandes de rive suffisamment épaisses autour des murs et des poteaux pour ne pas empêcher le retrait naturel du béton. 3.4.1.2 Spécification du béton de dallage avec fibres : 1. Dosage minimum en ciment et rapport max. en E/C : choix entre les formules suivantes

a) Classe de résistance 32.5 - 350 kg rapport E/C = 0.50 b) Classe de résistance 42.5 - 320 kg rapport E/C = 0.54 c) Classe de résistance 52.5 - 280 kg rapport E/C = 0.60

2. Classe de résistance minimum « C25/30 » 3. Classe d’exposition minimale : XF1 4. D max. = …(exemple 22 mm) 5. Classe de teneur en chlorure : 0.4 pour des ciments CEM I ou CEM II (ou 0.65 pour des ciments CEM III) 6. Consistance minimale : S4 obtenu avec ajout d’un plastifiant ou super plastifiant - Ne faire, en aucun cas, un ajout (eau ou autre produit) dans le béton sur chantier - Respecter les règles de l’art en cas de bétonnage par temps froid ou chaud 3.4.1.3 Spécification du béton de dallage sans fibre : 1. Béton conforme à la norme EN 206-1 2. Classe de résistance minimum « C25/30 » 3. Classe d’exposition minimale : XF1 4. D max. = …(exemple 22 mm) 5. Classe de teneur en chlorure : 0.4 pour des ciments CEM I ou CEM II (ou 0.65 pour des ciments CEM III) 6. Consistance minimale : S1, S2, S3, S4, S5 ou autoplaçants

3.5 Enduits ciment

3.5.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX : 3.5.1.1 Sont inclus dans l'offre : - La préparation des supports : exécution d'ouvrages de redressement et de surcharges en renformis éventuellement nécessaires, opération de regarnissage et de repiquage de maçonnerie, brossage, piquage, bouchardage, humidification, fourniture et mise en œuvre d'armatures métalliques ou de treillage céramique. - L'exécution, toutes fournitures comprises, des différentes couches constitutives des enduits, y compris éventuellement incorporation des produits d'accrochage ou d'adjuvants. - L'exécution des joints selon stipulation des charges techniques particulières. -La fourniture et pose des grillages sur les supports de natures différentes juxtaposés, selon stipulation de l'article 9.3 du D.T.U. -L'exécution des cueillies et angles selon stipulations de l'article 9.2 du D.T.U. -La fourniture des échafaudages, engins et appareils nécessaires aux travaux, leur pose et leur dépose. -Les sujétions courantes de main-d'œuvre (parties de faibles largeurs, amortissement contre dormant de menuiserie, lissage de chant d'épaisseur, etc.). -L'enlèvement de tous les déchets et gravats résultant des travaux et leur transport aux décharges publiques. -La protection des enduits frais et jeunes dans les conditions de l'article 9.4 du D.T.U. Les calfeutrements soignés et raccords d'enduit dans les parois en parpaings, au pourtour des réseaux des gaines et nappes de tuyauteries.

3.6 Bétons armés

3.6.1 BETONS : Le choix du béton est fonction, d'une part, des exigences de l'ouvrage (résistance, conditions d'environnement, etc.) et, d'autre part, de la mise en œuvre et des conditions climatiques. 3.6.1.1 Effet des conditions ambiantes Les prescriptions de fabrication et mise en œuvre du béton sont prévues pour des conditions ambiantes courantes. Des précautions particulières (chauffage...) permettent le bétonnage par basse température. Si les précautions particulières mises en œuvre n'ont pas empêché qu'une partie du béton gelé ne fasse pas sa prise après le dégel, cette partie doit être démolie. Lorsque les conditions ambiantes (température, vent et hygrométrie) sont susceptibles d'entraîner une dessiccation anormale du béton, des précautions de conservation ou de cure sont à prendre. Dès que la température du béton au moment de sa mise en œuvre est susceptible de dépasser 40 °C, des dispositions particulières doivent être adoptées.

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3.6.1.2 Décoffrage Les opérations de décoffrage et de désétaiement ne peuvent être effectuées que lorsque la résistance du béton est suffisante, compte tenu des sollicitations de l'ouvrage, pour éviter toute déformation excessive. Ces opérations doivent se faire de façon régulière et progressive pour ne pas entraîner des sollicitations brutales dans l'ouvrage. COMMENTAIRE : On peut réduire notablement le délai pendant lequel l'ouvrage doit rester coffré si un étaiement adapté est maintenu pendant une durée suffisante. Par temps froid, les délais avant décoffrage doivent être augmentés, à défaut de précaution particulière concernant la maturation du béton. 3.6.1.3 rebouchage, ragréage et finitions Les réservations nécessaires à l'exécution des ouvrages et qui ne peuvent subsister à l'état définitif doivent être traitées de façon qu'elles assurent les qualités requises pour l'ouvrage fini. Si les ouvrages présentent certains défauts localisés (armatures accidentellement mal enrobées, épaufrures, nids de cailloux, etc.), il convient, avant d'exécuter le ragréage qui s'impose, de s'assurer que ce défaut n'est pas de nature à mettre en cause la conservation des qualités de ces ouvrages, auquel cas tous travaux de réfection nécessaires devraient être entrepris avant ceux de ragréage. Des opérations de ragréage (dressage des surfaces et des feuillures, enlèvement des balèvres, traitement des nids de cailloux, etc.) peuvent être nécessaires pour respecter les tolérances dimensionnelles de l'ouvrage fini. 3.6.1.4 percements et scellements Les percements et scellements effectués a posteriori dans le béton durci doivent être exécutés de façon qu'ils ne compromettent pas les qualités requises de l'ouvrage fini. 3.6.1.5 Confection : - Le dosage des différents constituants du béton peut être effectué en poids ou en volume avec des moyens de mesure permettant de s'assurer des quantités mises en œuvre. Les moyens de confection du béton doivent être tels que le produit obtenu soit "homogène" et que les granulats soient bien enrobés de liant. 3.6.1.6 Transport : - Le transport, depuis le lieu de fabrication jusqu'au lieu d'emploi, est exécuté de telle façon que le béton présente, avant mise en place, les qualités requises, en particulier en évitant toute ségrégation sensible. Sauf justification particulière, tout ajout d'eau après transport et avant mise en œuvre est interdit. 3.6.1.7 Mise en place : - Le béton ne doit être mis en place qu'au contact de surfaces et dans des volumes débarrassés de tous corps étrangers. Lorsque les coffrages sont susceptibles d'absorber l'eau ou d'activer son évaporation, ils doivent être convenablement humidifiés. Le béton doit être mis en place avant tout commencement de prise par des procédés lui conservant son homogénéité. Le serrage du béton peut être obtenu par damage, vibration ou pervibration par couches d'épaisseur appropriée. L'emploi d'adjuvants adaptés peut dispenser des opérations précédentes. En dehors des cas courants, les reprises de bétonnage doivent être soit précisées sur les plans d'exécution, soit soumises à l'avis de l'ingénieur d'études. La surface de reprise doit être propre, rugueuse et convenablement humidifiée ou traitée de façon à obtenir une bonne adhérence à l'interface. 3.6.1.8 Effet des conditions ambiantes : - Les prescriptions de fabrication et mise en œuvre du béton sont prévues pour des conditions ambiantes courantes. Des précautions particulières (chauffage...) permettent le bétonnage par basse température. Si les précautions particulières mises en œuvre n'ont pas empêché qu'une partie du béton gelé ne fasse pas sa prise après le dégel, cette partie doit être démolie. Lorsque les conditions ambiantes (température, vent et hygrométrie) sont susceptibles d'entraîner une dessiccation anormale du béton, des précautions de conservation ou de cure sont à prendre. Dès que la température du béton au moment de sa mise en œuvre est susceptible de dépasser 40 °C, des dispositions particulières doivent être adoptées. 3.6.1.9 Décoffrage : -Les opérations de décoffrage et de désétaiement ne peuvent être effectuées que lorsque la résistance du béton est suffisante, compte tenu des sollicitations de l'ouvrage, pour éviter toute déformation excessive. Ces opérations doivent se faire de façon régulière et progressive pour ne pas entraîner des sollicitations brutales dans l'ouvrage. -Par temps froid, les délais avant décoffrage doivent être augmentés, à défaut de précaution particulière concernant la maturation du béton. 3.6.1.10 Rebouchage, ragréage et finitions : - Les réservations nécessaires à l'exécution des ouvrages et qui ne peuvent subsister à l'état définitif doivent être traitées de façon qu'elles assurent les qualités requises pour l'ouvrage fini. Si les ouvrages présentent certains défauts localisés (armatures accidentellement mal enrobées, épaufrures, nids de cailloux, etc.), il convient, avant d'exécuter le ragréage qui s'impose, de s'assurer que ce défaut n'est pas de nature à mettre en cause la conservation des qualités de ces ouvrages, auquel cas tous travaux de réfection nécessaires devraient être entrepris avant ceux de ragréage. Des opérations de ragréage (dressage des surfaces et des feuillures, enlèvement des balèvres, traitement des nids de cailloux, etc.) peuvent être nécessaires pour respecter les tolérances dimensionnelles de l'ouvrage fini. 3.6.1.11 Percements et scellements : - Les percements et scellements effectués a posteriori dans le béton durci doivent être exécutés de façon qu'ils ne compromettent pas les qualités requises de l'ouvrage fini. 3.6.2 BETONS PREFABIQUES : Pièces préfabriquées en béton : - Les phases de stockage, manutention, mise en place et étaiement des pièces préfabriquées doivent être exécutées de telle sorte que les qualités requises pour ces pièces et l'ouvrage fini soient obtenues, après traitement des détériorations

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mineures qui pourraient survenir au cours de ces opérations. La stabilité de ces pièces préfabriquées doit, en outre, être assurée durant toutes ces phases. 3.6.3 BETONS BANCHES : 3.6.3.1 Béton : - La composition du béton est établie non seulement en vue de satisfaire les prescriptions concernant les résistances mécaniques prises en compte dans les calculs mais aussi en vue d'obtenir une bonne compacité et une faible fissurabilité. En plus des prescriptions du DTU 21, il y a lieu de choisir la nature et le dosage en ciment en fonction de la qualité des outils coffrants utilisés et des autres conditions d'exécution, notamment les conditions climatiques, en vue d'éviter la détérioration des parements lors du décoffrage. En ce qui concerne les murs extérieurs, et sauf dispositions contraires des DPM, on adopte les dosages minimaux prescrits par le DTU 21 pour les ouvrages exposés. 3.6.3.2 Coffrages et étaiements : - Le type et l'état des coffrages doivent permettre d'obtenir les parements définis par les DPM. Dans le cas de bâtis incorporés pour ouvertures, le coffrage doit être équipé de tout dispositif assurant le bon remplissage du béton sous la traverse basse compte tenu de la mise en œuvre (évents, ...). L'entrepreneur doit examiner ses coffrages sous l'angle de la sécurité des personnes. Sauf cas particuliers prévus dans les DPM ou arrêtés en accord avec le maître d'ouvrage ou son représentant (agents retardateurs de surface par exemple), les produits de démoulage utilisés ne doivent pas laisser, in fine, de trace notable sur les parements de béton. Si les DPM ont indiqué les finitions qui seront appliquées sur le béton banché (enduit, peinture...), l'entrepreneur doit choisir les produits de démoulage compatible avec ces finitions. 3.6.3.3 Tolérances : - Les tolérances relatives à un niveau et les écarts d'implantation des parois de même que des percements doivent rester compatibles avec les hypothèses d'excentricité prises en compte dans la norme et répondre aux conditions d'assemblage et d'aspect. Outre les prescriptions du DTU 21, il y a lieu de respecter les conditions ci-après : - Ecarts d'implantation des parois à parements verticaux ayant même plan axial. L'écart e1 maximal, mesuré horizontalement entre la trace des plans axiaux de deux murs superposés sur leur plancher commun, ne doit pas dépasser le 1/15 de l'épaisseur du mur le moins épais avec un maximum de 3 cm ; l'écart e2 , mesuré horizontalement entre les traces des plans des parements des murs de part et d'autre d'un plancher, ne devant pas dépasser 2 cm. - Cumul des écarts sur la hauteur d'un mur. Aucun point du plan axial d'un mur ne doit s'écarter de plus de 6 cm (distance mesurée horizontalement) de son tracé théorique sur plan, tout en respectant les tolérances de verticalité des parements fixés à l'article 5.1.1 du DTU 21, pour une hauteur d'étage. - Planéité, désaffleurs, rectitude des arêtes. Les éléments de coffrage doivent être assemblés entre eux de façon telle que les tolérances de planitude générale et locale ainsi que de rectitude fixées à l'article 5.2.1 du DTU 21, soient respectées. En outre, les désaffleurs entre panneaux constituant les banches ou entre banches ne devront pas dépasser :

- a) pour les parements ordinaires : 10 mm ; - b) pour les parements courants : 3 mm avec un linéaire inférieur à 1 m/m2 ; - c) pour les parements soignés : 3 mm avec un linéaire inférieur à 0,5 m/m2.

- Bâtis incorporés. Le mode de fixation des bâtis destinés à rester en place ainsi que leur conception et leur dimensionnement doit leur permettre de respecter les tolérances de l'ouvrage fini. 3.6.3.4 Armatures : - Les armatures doivent être convenablement conçues, raidies et calées de façon que, une fois mises en place conformément aux plans, l'enrobage minimal prescrit dans l'ouvrage fini puisse être obtenu compte tenu des opérations ultérieures de mise en œuvre, en particulier celles concernant la mise en place du béton. L'attention est attirée sur le fait que les pourcentages minimaux d'armature prescrits ne préjugent pas de l'aptitude à mettre les armatures correspondantes en œuvre pour qu'elles soient convenablement positionnées dans l'ouvrage fini. Le respect de cet objectif suppose donc des dispositions constructives appropriées (cales à double effet en nombre suffisant, adjonction des raidisseurs, ...). La bonne conception des armatures suppose le plus souvent que, avant le démarrage des travaux et compte tenu du mode opératoire et du phasage prévus, les principaux cas- -types de noeuds de ferraillage et de coupes-types de ferraillage soient analysés en détail en vue de s'assurer de leur faisabilité. que leur conception et leur dimensionnement doit leur permettre de respecter les tolérances de l'ouvrage fini. 3.6.3.5 Mise en place du béton : - Localisation des reprises et joints. Avant tout début de travaux, les emplacements de reprise de bétonnage et joints de préfissuration tant verticaux qu'horizontaux doivent être définis dans tous les murs extérieurs dont les caractéristiques de résistance à la pénétration de l'eau peuvent être affectées par la fissuration du béton. - Coulage du béton. La mise en place du béton, compte tenu de sa composition, en particulier de ses adjuvants, et du mode de serrage, doit conduire à un béton en place homogène, sans ségrégation notable. réalisation des reprises des murs extérieurs Le traitement des surfaces de reprise et la façon de bloquer les coffrages pour la deuxième phase de coulage au droit d'une reprise doivent être tels que la reprise de bétonnage ne soit pas un chemin préférentiel de passage de l'eau au travers du mur. 3.6.3.6 Coffrage et décoffrage, dispositions particulières relatives à la sécurité des personnes : - L'entrepreneur doit examiner ses opérations de coffrage et décoffrage sous l'angle de la sécurité des personnes. La stabilité des outils coffrants doit être assurée durant toutes leurs phases d'utilisation y compris le stockage. La stabilité des murs après décoffrage doit être assurée compte tenu des actions climatiques normalement prévisibles et des chocs accidentels pouvant survenir en cours de manutention des éléments de coffrage.

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3.7 Canalisations d’assainissement

3.7.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX : Sont inclus dans le prix des travaux : - Les études des réseaux comprenant la détermination des séries, diamètres, pentes et l'implantation des ouvrages annexes ou spéciaux. Ces études sont matérialisées par des plans établis par l'entreprise à partie des indications formulées sur les documents d'appel d'offres et sur le présent document. - La préparation du terrain et notamment la démolition, en tant que de besoin, des chaussées, trottoirs, bordures, sur le tracé des ouvrages. - L'exécution des fouilles pour les canalisations, les ouvrages annexes et les branchements, dans les limites du présent document. - La fourniture et pose, ou la construction en place, des canalisations et des branchements, la réalisation de leurs joints, leurs raccordements aux ouvrages et aux canalisations existantes ou à construire. - La construction, l'équipement des ouvrages annexes ou spéciaux, notamment les regards, culottes de raccordement, boîtes de branchement, siphons, fosses de séparation des hydrocarbures, etc. - L'exécution des travaux complémentaires nécessaires à la réalisation des canalisations et branchements. - Le remblai de toutes les fouilles. - Le transport aux lieux de dépôt des matériaux en excédent ou impropres aux remblais et l'apport de matériaux de remplacement s'ils se révélaient nécessaires. - La remise en état des lieux et leur entretien jusqu'à la réception. - L'exécution des essais de canalisation 3.7.2 TRANCHEES : Sont inclus dans le prix de l'entreprise : - Le piquetage des tracés du réseau. - L'exécution de la fouille y compris toutes protections contre les éboulements (décret 65.48 et circulaires des 29.3.65 et 6.5.65); Les fouilles des tranchées de plus de 1.30 m de profondeur ne peuvent être effectuées qu'avec des parois talutées ou des parois verticales blindées. - Toutes les sujétions découlant de la nature du terrain rencontré y compris éventuellement celles de la rencontre de points durs ou très durs. - Toutes les sujétions découlant des démolitions des ouvrages de maçonnerie ou béton armé rencontrés dans les fouilles et ce quels que soient les moyens utilisés par l'entreprise pour effectuer ces démolitions. - Toutes les sujétions résultant de la présence éventuelle d'eau. - L'enlèvement des matériaux de grosse granulométrie et des affleurements des points durs et le dressement suivant la pente prévue au projet. - La mise en banquette des terres si celles-ci sont aptes aux remblais. - Toutes dispositions doivent être prises pour éviter de charger les rives des tranchées. La largeur minimum des tranchées (entre parois ou blindages) doit être :

- diamètre de la canalisation augmentée de 0.30 m de part et d'autre, s'il n'est prévu qu'une canalisation. - emprise des canalisations augmentées de 0.60 m et du nombre de canalisations moins une multiplié par 0.50

m, s'il est prévu plusieurs canalisations. La largeur de la tranchée doit, en tout point, être suffisante pour qu'il soit aisé d'y placer les tuyaux et pièces spéciales, d'y effectuer convenablement les remblais et d'y réaliser les assemblages.

3.7.3 POSE DES CANALISATIONS EN TRANCHEE : Lit de pose : Sauf dans le cas de pose sur semelles en béton armé ou grave ciment imposé par l'insuffisance du recouvrement ou l'importance des surcharges, les tuyaux reposent sur un lit de pose, d'une hauteur de 0.10 cm minimum, constitué de sable propre 0.10, contenant moins de 12 % de fines (particules inférieures à 80 microns). Ce lit de pose doit être dressé et soigneusement compacté. Si la nature des joints les rend nécessaires, des niches pour faciliter la confection des assemblages sont aménagés dans le fond, et s'il y a lieu, dans les parois des tranchées. Les modalités d'exécution des joints sont celles préconisées par les fabricants de tuyaux. 3.7.4 REMBLAIS : 3.7.4.1 Matériaux d'enrobage : Le remblai directement en contact avec la canalisation jusqu'à une hauteur uniforme de 15 cm au dessus de sa génératrice supérieure, doit être constitué de sable ou de grave contenant moins de 12% de fines et ne contenant pas d'éléments de diamètre supérieur à 30mm. Le compactage du matériau d'enrobage doit être tel que la densité en place soit au moins égale à 95 % de la valeur optimale déterminée à l'essai PROCTOR modifié. Le tube étant placé sur un lit de pose, les filasses sont garnies jusqu'au niveau du plan axial horizontal, puis le matériau est poussé sous le tube et sur ses flancs à la pelle ou au compacteur hydraulique. Le remblaiement est ensuite réalisé jusqu'à une hauteur de 15 cm au-dessus de la génératrice supérieure de la canalisation. Le compactage doit être exécuté exclusivement sur les parties latérales de la tranchée hors de la zone occupée par le tube afin d'obtenir un calage latéral. 3.7.4.2 Finition des remblais : Le remblaiement complémentaire de la tranchée est effectué avec le produit d'extraction de la fouille, expurgé des éléments supérieurs à 100 mm, des débris végétaux ou animaux, etc. et en choisissant de préférence des matériaux contenants moins de 30 % d'éléments supérieurs à 20 mm, à l'exception toutefois des tourbes, vases et sols très

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organiques. Les argiles et limons dont la teneur en eau n'est pas voisine de la valeur optimale déterminée à l'essai (PROCTOR modifié) doivent être éliminés. Ce remblaiement est réalisé par couches successives, d'épaisseur maximale de 30 cm, qui doivent être compactées l'une après l'autre, de telle façon que la densité en place soit au moins égale à 95 % de la valeur optimale déterminée à l'essai (PROCTOR modifié). La hauteur de ce remblai doit être telle que la génératrice supérieure du tube se trouve au moins à 0.80 m de la couche de roulement. Dans le cas général, elle est au minimum de 0.60 m sauf dérogation apportée sur les plans.

4 LIMITES DE PRESTATIONS

4.1 Règles générales 4.1.1 LIMITES DES AUTRES LOTS : L'entreprise aura à prévoir la totalité des travaux nécessaires au parfait achèvement et fonctionnement de ses ouvrages à l'exception de certains travaux qui seront réalisés par les autres corps d'état. Notamment et sauf stipulations contraires, les travaux dus aux autres entreprises seront, en particulier : 4.1.1.1 L'évacuation de tous les gravois provenant de démolitions éventuelles. 4.1.1.2 Les mises à niveaux recherchées pour aménagements extérieurs. 4.1.1.3 La fourniture et la mise en œuvre du revêtement de cuvelage et d'imperméabilisation, le traitement des joints de cuvelage. * Les protections lourdes meubles ou dures y compris leurs sous-couches. 4.1.1.4 Les alimentations pour l'énergie du chantier. 4.1.1.5 Les réservations et calfeutrements en respectant les degrés coupe-feu requis pour tous les passages et traversées de parois inférieures à 12 cm d'épaisseur et plancher. Ainsi que ces mêmes percements et calfeutrements supérieurs à 12 cm y compris planchers quand ceux-ci sont demandés après l'exécution des plans de gros-œuvre. La mise en place des feuillards de terre sous les semelles et dallages. * Les ragréages sols et murs. L'exécution des couches isolantes, d'étanchéité et de désolidarisation. * Le nettoyage général intérieur du chantier. 4.1.2 TRAVAUX DIVERS A LA CHARGE DU PRESENT LOT : Le présent lot aura à sa charge la réalisation de :

- l’ensemble des fouilles de fondations et de canalisations du projet, ensemble des voiries. - l’ensemble du gros œuvre des abords (murets, aménagements divers) et du bâtiment - l’ensemble des finitions des maçonneries enduits et nettoyage.

Toutes les fournitures et travaux nécessaires au parfait achèvement des ouvrages seront prévus, ce descriptif n'étant pas limitatif. Seront dus également tous les documents graphiques, notes de calculs et essais. D'une manière générale, tous les travaux entraînés par une modification apportée par le titulaire du présent lot à la solution de base faisant l'objet de l'appel d'offres seront obligatoirement exécutés par les titulaires des lots spécialisés sous la responsabilité et à la charge du titulaire du présent lot. Outre les travaux décrits à la charge du présent lot dans les documents contractuels et sauf stipulations contraires, l'entreprise devra en outre, et en coordination avec les autres lots : * La fourniture, le transport et la mise en œuvre de tous les matériaux nécessaires à la réalisation des travaux. * L'amenée, l'établissement, le repliement et l'enlèvement de tous les appareils, engins, échafaudages, etc., ainsi que les gravois provenant de l'installation. * Tous les essais et éprouvettes demandées par le bureau de contrôle. * Les états des lieux (existants et voisinage). * Les traits de niveaux, l'implantation des bâtiments. * L'installation de chantier compris clôtures et le remaniement de celles-ci. * Pour les cuvelages, la réalisation de la structure résistante et de ses retours, les arrêts d'eau. * Les fouilles de fondations et de canalisations. Les réseaux enterrés extérieurs, depuis les regards en attente à créer ou à raccorder. * Les ouvrages maçonnés extérieurs (escaliers, emmarchements, murets, murs de soutènement, caniveaux) * Les fondations et ouvrages enterrés (canalisations, fourreaux) avec attente * Les ouvrages enterrés sous bâtiment et périmétriques aux fondations filantes (canalisations, fourreaux) avec attente à 2,00 m du bâtiment comprenant les regards de raccordement. * Les parois de structure du bâtiment * Les parois de structure des ouvrages annexes au bâtiment * la réalisation des formes de pente, besaces, becquets et engravures en terrasse, l'obturation des trémies pour mise hors d'eau provisoire. * Les réservations et calfeutrements en respectant les degrés coupe-feu requis pour tous les passages et traversées de parois supérieures ou égales à 12 cm d'épaisseur et planchers à condition que celles-ci soient demandées avant l'exécution des plans de gros-œuvre. * Les caniveaux, massifs, socles et plots techniques y compris leur désolidarisation éventuelle. * Les chapes rapportées. * L'étanchéité des cuvettes techniques. * L'exécution des joints de dilatation structurelle. * Les enduits extérieurs, de préparation et de finition

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* L'enlèvement des protections provisoires des ouvrages et, en particulier, celles des protections des travailleurs. Si, à la demande d'un autre corps d'état, ces protections provisoires sont maintenues, leur enlèvement n'est pas dû par l'entreprise. 4.1.3 AVERTISSEMENT SUR LA RECEPTION DES OUVRAGES D'AUTRES CORPS D'ETAT : L'entrepreneur du présent lot devra fournir aux entreprises intéressées suivant le planning général des travaux, toutes les informations nécessaires sur documents graphiques et informatiques. Dans le cas de retard de production de ces informations, les conséquences financières en découlant seront imputées au présent lot. Avant exécution de ses propres travaux, l'entrepreneur du présent lot devra vérifier les ouvrages exécutés par les autres corps d'état. Sans remarques de sa part, il prendra à sa charge toutes les sujétions nécessaires afin que ses propres travaux soient réalisés dans les règles de l'art.

DESCRIPTION DES TRAVAUX

5 TERRASSEMENTS

5.1 Décapage DECAPAGE DE TERRES VEGETALES OU DÉCOUPE DE REVÊTEMENTS : Décapage - Planimétrie du terrain : le prix comprendra le décapage du terrain en vue de l'implantation générale du bâtiment, des stationnements, clôtures, accès etc... A ce titre, l'Entreprise veillera à vérifier les côtes altimétriques, prévoira les décaissements nécessaires aux mises de niveaux définitifs, et les réservations des pentes utiles aux écoulements. Les terres excédentaires ou déblais de revêtements circulables seront évacuées aux décharges publiques. Les terres végétales réutilisables seront mises en dépôt sur place sur une hauteur maximale de 2.00 m près des futurs espaces verts. Décaissement préparatoire de la forme sur 0.40 à 0.60 d'épaisseur pour mise en place d'une couche de forme. Décaissement exécuté mécaniquement en excavation, déblai en pleine masse avec chargement en camion. Tous les éléments rencontrés à fond de fouilles et susceptibles de constituer des points durs doivent être enlevés. De même, les poches et lentilles de nature plus compressible que l'ensemble du fond de fouilles sont purgées et remplacées par un sol de compressibilité sensiblement équivalent à celle du sol général. Les fonds de fouilles sont compactés soigneusement après nivelage.

q Localisation : Sur l'ensemble du terrain de la phase 1

5.2 Fouilles mécaniques et remblais

5.2.1 FOUILLES EN MASSE : le prix comprendra le terrassement, le chargement et l’évacuation des terres, le nivellement de fond de fouilles, le réglage des talus, l’évacuation des eaux de pluie ou d’infiltration, la démolition d’ouvrages divers rencontrés lors des terrassements (racines, anciennes constructions, canalisations ou autres), les divers frais de redevance de décharge. Les dimensions de l'excavation devront comprendre + 0.60m d'espace libre de chaque côté et à ses extrémités. Y compris la mise en œuvre d’un remblai de sable tassé par arrosage exclusivement (pas de remblai de terrassement) entre parois créées et terres restantes, finition du remblai par terre végétale hauteur mini 0.20m. Localisation :

q suivant niveaux d’implantation du bâtiment et circulations.

q Bassin naturel de récupération d’eaux pluviales.

5.2.2 FOUILLES EN RIGOLES, EN TROUS OU EN PUITS : Fouilles exécutées mécaniquement pour tranchées, rigoles de fondations ou puits : le prix comprendra le blindage, l’étaiement, le jet sur berges, le pompage éventuel et toutes sujétions et s’applique au m3 théorique de fouilles en trous et rigoles, terrassé avec chargement direct sur camion ou mise en dépôt dans un rayon de 30 ml. Toutes les banquettes utiles doivent être prévues et abattues après coup. Tous les éléments rencontrés à fond de fouilles et susceptibles de constituer des points durs doivent être enlevés. De même, les poches et lentilles de remblai éventuel plus compressible que l'ensemble du fond de fouilles sont purgées et remplacées par un sol de compressibilité sensiblement équivalent à celle du sol général. Les fonds de fouilles sont compactés soigneusement après nivelage. Toutes les faces sont dressées. Fouilles en rigoles ou trous ou en puits suivant préconisation de l’étude de sols et du BET structure. En cas d’intempéries, les fonds de fouilles seront impérativement curés et purgés de tous matériaux remaniés ou saturés d’eau. Suivant étude BET Structure et plans du projet, localisation :

q Toutes tranchées de fondations et bêches, pour murets d’accompagnement hors réseaux. Suivant pré-étude B.E.T. Semelles déportées 0,90 X 0,20 ht.

q Toutes tranchées de fondations et bêches, pour infrastructure du bâtiment hors réseaux. Suivant pré-étude B.E.T. (bon sol à confirmer) avec encoffrement de 10 cm environ dans rocher calcaire

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compact :

Trous pour massifs BA et propreté 1,40 X 1,40 X 0,60 ht. Trous pour massifs BA et propreté 1,00 X 1,40 X 0,60 ht. Trous pour massifs BA et propreté 0,80 X 1,20 X 0,60 ht. Trous pour massifs BA et propreté 0,80 X 0,80 X 0,40 ht. Trous pour semelles BA 0,90 X 0,20 ht. Trous pour semelles BA 0,50 X 0,20 ht.

5.3 Dressement et nivellement DRESSEMENT ET NIVELLEMENT DES SOLS : Dressement de terre.

q Localisation : Après travaux sur l'ensemble du projet.

5.4 Préparation de dalles et circulation 5.4.1 REMBLAIEMENT MECANIQUE : Le sol de l'emprise est débarrassé de tout ce qui peut nuire à la liaison du terrain en place avec les remblais. Il est préparé par mise au profil, maintien à sec des fouilles, compactage etc... Les remblais sont constitués par plusieurs couches de sols homogènes à l'exclusion de toutes matières ou matériaux impropres à leur bonne tenue. Les matériaux utilisés pour les remblais seront obligatoirement de la classe C (classement R.T.R.) suivant fascicule intitulé "Caractéristiques des matériaux de remblais supports de fondations Recommandations" rédigé par le laboratoire central des Ponts et Chaussées. Les remblais sont exécutés par couches de 20 cm avant compression. Ils sont exécutés avec toutes les précautions nécessaires pour éviter les tassements ultérieurs au voisinage des constructions. Le compactage assuré par pilonage, est conduit de manière à ne provoquer aucun dommage, ni aucune dégradation et de sorte qu'après tassement ou compression, les profils indiqués dans les dessins soient parfaitement réalisés. Le remblaiement au droit des murs n'est effectué que lorsque les maçonneries auront fait leur prise. 5.4.1.1 Hérisson préparatoire - Remblais en sablon ou tout-venant. Empierrement damé avec contrôle par essai de WESTERGAARD calculé suivant épaisseur finie suivant préconisation du B.E.T. et étude de sol (ép. théorique entre 0.10 ) y compris mise à niveau et damage. Sol compact, affleurement rocheux, permettant une moindre épaisseur du hérisson.

q Localisation : Sous l'emprise du bâtiment pour fond de coffrage dalle portée.

5.4.1.2 Remblais Fondations : remblais fins, famille "A" (limons, argiles).

q Localisation : Au pourtour de l'ensemble des fondations ou semelles isolées suivant étude du BET de L'entreprise.

5.4.1.3 Préparation espaces verts : remblais de terre végétale.

q Localisation : Suivant plans sur la partie Est du bâtiment : emprise des espaces verts aménagés.

6 CANALISATIONS ET FOURREAUX ENTERRES

6.1 Limites de prestations Le projet ne comportant pas de lot Plomberie, l'entrepreneur du présent lot a, à sa charge, la fourniture et pose de toutes les canalisations en élévation et collecteurs verticaux susceptibles d’être demandés pour la bonne fin des ouvrages. L'entrepreneur du présent lot aura à sa charge la réalisation de tous les réseaux enterrés sous les dallages ainsi que la fourniture et pose d'avaloirs, caniveaux et siphons dans ces mêmes dallages. Il aura à sa charge l’ensemble des réseaux extérieurs concernant le projet en phase 1 avec la prévision d’extension des réseaux vers la phase 2 ultérieure. En conséquence, il devra prévoir les sections d’arrivées et de départs nécessaires aux deux phases ainsi que l’étude des pentes nécessaires au bon fonctionnement de l’ensemble une fois achevé.

6.2 Fouilles en tranchée mécanique

FOUILLES EN TRANCHEES, A L'ENGIN : Fouilles en tranchées exécutées à l'engin mécanique comprenant la mise en dépôt des terres sur berges et après coup, remblai avec les terres laissées en dépôt, tassement par couche façon de dos d'âne.

q Localisation : de l'emprise et à l’extérieur du bâtiment pour tous les réseaux enterrés.

Tranchées pour réseaux EU EV extérieurs depuis niveau défini phase 2 (restanque supérieure jusqu'au réseau public. Tranchées pour réseaux EDF / PTT pour liaison avec réseau public Tranchées pour réseaux AEP extérieurs depuis réseau public vers pied de muret et borne à incendie, section suffisante à prévoir pour extension. Tranchées pour réseaux EP en pied de construction pour liaison entre descentes EP jusqu'au bassin de récupération à l’ouest.

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6.3 PVC Compact

6.3.1 CANALISATIONS EN P.V.C. : Canalisations enterrées en P.V.C. compact collé, pré-manchonné. Les canalisations reposeront sur toute leur longueur sur un lit de sable de 0.10 m d'ép (0/4 ou 0/5) prévu dans cet article. L'emboîtement des tuyaux sera assuré de telle sorte que les surfaces intérieures se prolongent parfaitement, sans ressaut au niveau des joints, aucune coulure de colle ne devra exister. Les branchements et dérivations se raccorderont sur les tuyaux sous un angle au moins égal à 75°. Les raccordements aux regards s'effectueront, dans la mesure du possible, sur une face et non sur un angle et les canalisations seront prolongées dans les regards et comporteront des tampons de dégorgement. Les joints, branchements, raccordements, etc... seront parfaitement étanches. Y compris fourreaux adaptés pour traversée de mur en vide sanitaire. 6.3.1.1 E.P., tous diamètres confondus y compris coudes, tés, culottes et tous accessoires.

q Localisation : Toutes évacuations EP du projet suivant étude de l'entreprise et plan masse, y compris sous dalles.

6.3.1.2 E.U. & E.V., tous diamètres confondus y compris coudes, tés, culottes et tous accessoires. q Localisation : Toutes évacuations EU/EV du projet suivant étude de l'entreprise depuis regard en

attente de liaison avec phase 2, compris réseaux sous dalles jusqu’au réseau public, calages et pentes compris.

6.4 Fourreaux PVC

6.4.1 FOURREAUX PVC : Fourniture et pose de gaine polyéthylène en tranchée sur lit de sable de 0,10 m d'ép. (0/4 ou 0/5). L'emboîtement des fourreaux sera assuré de telle sorte que les surfaces intérieures ne laisseront apparaître aucune cassure ou obstacles. Les fourreaux auront une aiguille en fil de fer galvanisé. 6.4.1.1 Fourreaux de section courante EDF / PTT / AEP. Localisation :

q Tous fourreaux annelés rouge de diamètres appropriés, 160mm mini, gaines nécessaires aux branchements du concessionnaire EDF pour le projet suivant étude de l'entreprise depuis coffret jusqu’au tableau si direct.

q Tous fourreaux annelés rouge de diamètres appropriés, 60mm mini, gaines nécessaires aux liaisons d’éclairages des circulations, alimentations diverses d’alarme, de portails pour le projet suivant étude de l'entreprise avec lot Electricité depuis tableau jusqu’aux points à alimenter suivant plan d’exécution du lot Electricité.

q Tous fourreaux lisses type TPC 42/45mm nécessaires aux branchements du concessionnaire PTT pour le projet suivant étude de l'entreprise depuis coffret jusqu’au bâtiment.

q Tous fourreaux et polyéthylène de diamètres appropriés et nécessaires aux branchements du concessionnaire AEP pour le projet suivant étude de l'entreprise depuis comptage du réseau public jusqu’aux points d’eau du projet en phase 1.

6.5 Grillage avertisseur GRILLAGE EN P.V.C. : Fourniture et mise en place de grillage avertisseur en plastique de 0.40 de largeur aux couleurs conventionnelles suivant les réseaux avant le remblaiement des tranchées.

q Localisation : En tranchées pour protection des réseaux décrits ci-dessus

7 EVACUATIONS / REGARDS

7.1 Fosse d’hydrocrabures Pour les hydrocarbures, fourniture, pose d'une fosse de décantation pour 5 à 10 véhicules avec déboureur incorporé, fosse de relevage et obturateur automatique. L'ensemble devra être conforme à la norme DIN 1999. Comprenant radier parois, dalle de couverture, le tout en béton armé dosé à 350 kg de CPA classe 45. (non réhaussé). Parements élémentaires pour surface contre terre. Cuvelage étanche. Réservation de trémies pour trou d'homme obturée par tampon en fonte série lourde Echelons en fer galvanisé pour accès et évents en tube P.V.C.

q Localisation : Sur circulation avant dernier regard de liaison au réseau EP à l’ouest du bâtiment.

7.2 Regards Regards préfabriqués en béton du commerce. Fouilles en trou, remblai et régalage des terres excédentaires. Forme en sablon pour assise, percement des passages réservés et scellement des embouts de canalisations. Tampon de fermeture. La section des regards sera en rapport à la fois avec leur profondeur et leur utilisation, ainsi qu'avec la section et le nombre des canalisations qui les empruntent. 7.2.1 REGARDS EU/EV : Regards traditionnels de branchement siphoïde pour canalisations EU/EV à cunette en béton, parois en agglomérés de ciment de 0.175, avec tampon en fonte articulée, regard béton préfabriqué légèrement armé, enduit lissé à l'intérieur.

q Localisation : suivant plan de masse des réseaux et profondeur suivant prise en compte de la phase 2 ultérieure jusqu’en sortie de propriété

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7.2.2 REGARDS EP : Regards traditionnels de canalisations EP à cunette en béton, parois en agglomérés de ciment de 0.175, grille de couverture circulable, en béton préfabriqué légèrement armé, enduit lissé à l'intérieur. Localisation :

q regards 300/300 en pied de chute suivant descentes EP

q regards 500/500 avec grille avaloir en fonte sur parking

7.2.3 REGARDS EDF : Regard traditionnel de visite EDF à cunette en béton, parois en agglomérés de ciment de 0.175, dallette de couverture, en béton préfabriqué légèrement armé, enduit lissé à l'intérieur.

q Localisation : en pied de construction de l’escalier et sur zone de future liaison phase 2

7.2.4 REGARDS PTT : Regards traditionnels type chambre de tirage LOT avec tampon en fonte, en béton préfabriqué légèrement armé, enduit lissé à l'intérieur.

q Localisation : en pied de construction et sur zone de future liaison phase 2

7.3 Raccordements 7.3.1 RACCORDEMENTS AUX RESEAUX : Raccordement des réseaux au bassin, aux réseaux publics EU/EV, EDF et PTT en harmonie avec le code de la santé publique et les dispositions Communales ou Préfectorales, y compris les terrassements complémentaires utiles, les remblais, le carottage sur regard public existant, la remise en état et la mise en place de signalisation appropriée. 7.3.1.1 Raccordement EV, EU de type séparatif.

q Localisation : Depuis dernier regard jusqu’au réseau public.

7.3.1.2 Raccordement EP. q Localisation : Depuis dernier regard jusqu’au bassin EP.

7.3.1.3 Raccordement réseaux secs. q Localisation : Depuis derniers regards EDF et TEL jusqu’au réseau public.

8 EAUX PLUVIALES / IMPERMÉABILISATION

8.1 Drainage et stockage EP 8.1.1 DRAIN : Drain pour assèchement des sols en pied de construction, y compris feutre synthétique à placer sur drainage avant la terre, drain pvc rigide ø 100 à 200 mm, nappe drainante Géotextile de type Bidim-Terram Typar ou équivalent non tissé aiguilleté, (type: séparation, filtration, protection), avec façon de gorge et enrobage en gravillon 5/25 pour entourage de tuyaux de drainage pour filtration des eaux, fouilles d'ouverture de la tranchée et remblaiement de cailloux sur hauteur appropriée. Largeur de la nappe drainante : 0.60. Base linéaire à confirmer.

q Périphérie en pied de construction façades Nord, Ouest et Est jusqu’à liaison bassin naturel EP

8.1.2 CANIVEAUX : Fourniture et pose de caniveaux à grille en fonte 300/300 remplis de substrat filtrant les hydrocarbures avant le rejet des eaux de ruissellement dans le réseau de collecte. Durée de filtration allant de 10 à 50 minutes, et changement du substrat au bout de 10 à 20 ans selon quantité et qualité des eaux. Possibilité de plantations dans le cas de caniveau sans grille, châssis acier galvanisé ou inoxydable.

q Localisation : point bas du chemin de circulation des véhicules avant espaces verts.

8.1.3 STOCKAGE EAUX PLUVIALES : Mise en œuvre d’un feutre synthétique à placer en fond de fouille du bassin et remblaiement de cailloux fin sur hauteur appropriée (théorie 40cm), substrat et plantation de roseaux. Dimensions suivant plan de masse, profondeur 1m, y compris grillage de protection et sécurité.

q Localisation : bassin naturel EP à l’ouest

8.2 Imperméabilisation de murs PRODUIT BITUMINEUX : Application de produit bitumineux épais en deux couches sur murs enterrés.

q Localisation : Sur soubassement fondation en contact avec les terres.

8.3 Coupure de capillarité

BANDE DE BITUME : Application sur Arases supérieures des murs de fondations d’une chape de 3 à 4 cm d’ép. de mortier additionné d’un hydrofuge type SIKALITE ou bande de bitume armé pour coupure de capillarité sur mortier d'arasement de 2 cm. ou équivalent selon DTU 20.1, contre les remontées d'eau capillaire, y compris coffrage des rives. Le mortier doit être dosé à 600 kg de ciment par m3, avec 2 % d’hydrofuge du poids du ciment.

q Localisation : Sur l'ensemble des arases de murs en fondation.

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9 FONDATIONS

9.1 Gros béton FOURNITURE ET MISE EN ŒUVRE DE BETON : Remplissage en gros béton non armé de puits, trous, rigoles. Compris le nettoyage des fouilles à la main. Le blindage éventuel est à reprendre, sections, dosages (250kg théorique) et façons suivant étude géotechnique et du B.E.T. structure (R=45kgHA/m3). Suivant massifs, incorporation de 4HA14 scellés à la résine dans rocher calcaire. Localisation :

q Pour l'ensemble des massifs du bâtiment.

Gros béton pour massifs BA 1,40 X 1,40 X 0,60 ht. Gros béton pour massifs BA 1,00 X 1,40 X 0,60 ht. Gros béton pour massifs BA 0,80 X 1,20 X 0,60 ht. Gros béton pour massifs BA 0,80 X 0,80 X 0,40 ht.

9.2 Béton de propreté FOURNITURE ET MISE EN ŒUVRE DE BETON : En béton de ciment CLK classe 35, au dosage minimal de 150 kg de liant par m3 de béton, épaisseur suivant plans de structure du B.E.T. (épaisseur minimale de 0.05 m), mise en place immédiatement après le terrassement de manière à éviter la détérioration des sols d'assise. Localisation :

q Sous ensemble des semelles de fondations des murets d’accompagnement et escaliers.

q Sous ensemble des massifs et semelles de fondations du bâtiment.

9.3 Fondations

FOURNITURE ET MISE EN ŒUVRE DE BETON ARMÉ : Fourniture et mise en œuvre de semelles en béton fabriqué en centrale et livré dans les temps réglementaires, suivant caractéristiques préconisées ci-avant à l’article 3.6. et suivant étude du B.E.T. structure, y compris coffrage, décoffrage, fourniture, façonnage et mise en place des armatures (HA) toutes sections confondues pour fondations en massifs, semelles ou bêches descendues au bon sol et coulées à pleines fouilles dressées ou entre coffrages. Les prestations comprendront également les vibrages parfaits et homogènes, aciers en attente, réservations, incorporations suivant demandes des autres lots.

q Ensemble des semelles de fondations des murets d’accompagnement et escaliers. Dimensions 0,90 X 0,20 ht

q Ensemble des semelles de fondations du bâtiment, y compris attentes pour structures voiles béton banché et pour structure charpente métallique.

Semelles Dimensions 0,90 X 0,20 ht Semelles Dimensions 0,50 X 0,20 ht

q Ensemble des bêches du bâtiment, y compris attentes pour structures. Dimensions 0,40 X 0,30ht

10 OUVRAGES EN SUPERSTRUCTURE

10.1 Voiles de soubassement et parois enterrées Zone parasismique 3 FOURNITURE ET MISE EN ŒUVRE DE BETON ARMÉ : Voiles de soubassement réalisés en béton armé tenus à la charpente, suivant nécessités techniques du projet dues à la disposition des lieux telle que définie selon préconisations et épaisseurs du B.E.T. structure. Parements de type ordinaire pour les surfaces en contact avec les terres et de type soigné pour les parties vues et en complément. Y compris armatures HA (R=60kgHA/m3), toutes sections confondues, coffrages, boisages comprenant, étais, butons, réservations de feuillure, etc. Toutes sujétions de mise en œuvre et de décoffrage. Chainages horizontaux et verticaux compris. Localisation :

q Murets d’accompagnement et soutènements. Epaisseur 0,20 q Murs enterrés du bâtiment jusqu’à 1,50m de hauteur y compris attente pour élévations

supérieures en agglos

10.2 Parois d’agglomérés creux

PAROIS PERIPHERIQUES DU BÂTIMENT : Réalisation de murs extérieurs en agglomérés de ciment creux (épaisseur 0.20) tenus à la charpente. Les blocs devront avoir l’estampille NF, ils seront montés et hourdés au mortier de ciment avec soin. L’entrepreneur devra le rebouchage de tous les trous et épaufrures avant exécution des enduits. Le support sera réceptionné par les autres corps d’état concernés par la finition des parois. Y compris arases sol, parties supérieures avant charpente/couverture, les renforts

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en zone sismique 3, poteaux raidisseurs b.a. 20/20 tous les 5mètres (100kgHA/m3) dans blocs d'angles, encadrements d'ouvertures éventuelles, chaînages verticaux et horizontaux compris.

q Localisation : Façades du bâtiment sur voiles BA à partir de 1,50m de hauteur

10.3 Joints de dilatation JOINTS TOUS MATERIAUX : Les joints de dilatation seront prévus dans le gros œuvre du bâtiment ou ses annexes selon les indications du B.E.T. structure. Lors de leur réservation, il sera fait usage en principe, de plaques de polystyrène de 2 à 5 cm d'épaisseur. Au décoffrage, ils devront être débarrassés de tous éléments de coffrage qui pourraient s'opposer à leur fonctionnement. Leurs arêtes seront reprises et rectifiées. Tous les joints de dilatation verticaux et horizontaux seront conformes aux prescriptions relatives à la tenue au feu de l'ouvrage. Ces joints seront obturés par un cordon agréé par le C.S.T.B. L'étanchéité à l'eau pourra être renforcée par la fourniture et la mise en œuvre lors du coulage de joints en caoutchouc ou en plastique. Y compris bandes de joints de finition horizontales et verticales. Localisation :

q Joints verticaux et horizontaux sur éléments maçonnés entre bâtiment et murets suivant BET et tous fractionnements nécessaires sur murets d’accompagnement.

10.4 Escalier extérieur L’escalier extérieur sera exécuté conformément aux plans du B.E.T. Les sous-faces et les joues seront à coffrage pour parement soigné. Type marches sur paillasse rampante. Escalier droit, hauteur à monter 1,00 sol fini comprenant : Béton armé coulé en place, 350kg de ciment / m3 pour semelles, paillasse, marches et contremarches, coffrage très soigné, armatures conformes aux plans de ferraillages, y compris ancrage, engravures et liaisons sur muret d'appui. Finition marches et contremarches : béton des marches frotassé fin et enduit frotassé fin hydofugé pour contremarches. Epaisseur semelle béton armé et paillasse suivant BET.

q Localisation : accès zone phase 1 vers future zone phase 2.

Semelle/paillasse épaisseur 0,20 Marches/contremarches largeur 0,28 X 0,16 ht.

10.5 Ragréage RAGREAGE DE BETONS ARMES : Les maçonneries en béton armé du bâtiment côté intérieur seront laissées brutes de décoffrage, toutes les autres parois en béton seront enduites. En conséquence, l’Entreprise devra un ragréage parfait des parois pour une finition d’aspect soigné, y compris enlèvement des balèvres, bouchement des manques de matière, suppression des bullages apparents.

q Localisation : Pour l'ensemble des parements coffrés

11 DALLAGES

11.1 Dallage du bâtiment 11.1.1 ETANCHEITÉ DES SOLS : Polyane (polyéthylène) 15/100ème fourni et posé sur partie horizontale des hérissons.

q Localisation : Pour l'ensemble des sous faces de dallages du bâtiment.

11.1.2 Dalle BA : Dalle non armée réalisée en béton prêt à l'emploi coulé avec engin sur hérisson, y compris coffrage des rives, pentes obligatoires vers extérieur du bâtiment suivant plans, suivant études B.E.T. sans lits d'armatures. Epaisseur de la dalle 0.15 (3,5kgTS/m2) , y compris fractionnements nécessaires aux dilatations (JD et dilatation suivant normes). Aucun revêtement n’étant prévu, l’entreprise doit prévoir dans sa prestation une finition soignée à l’hélicoptère parfaitement homogène afin d’assurer ultérieurement un nettoyage parfait des surfaces.

q Localisation : Dalle (zone de stockage).

12 ENDUITS CIMENT

12.1 Enduits ciment dressé ENDUIT AU MORTIER BATARD SUR MURS TRADITIONNELS : Accroche des enduits de finition : mise en œuvre d’enduit ciment dressé en mortier bâtard dosé à 500 kg de ciment exécuté entre nus et repères conformément à l'additif n°1 du D.T.U. 26.1 et comprenant une couche d'accrochage, un dégrossi et une couche de finition. Parements finis parfaitement dressés et feutrés d'une épaisseur de 20 mm, de teinte homogène, avec des arêtes et des cueillies bien droites, mise en œuvre sur murs en agglomérés avant les enduits de finition traditionnels ou en préparation des murs en béton sur les parties extérieures recevant un enduit.

q Localisation : Sur l'ensemble parois extérieures du bâtiment en béton (en préparation), sur murs agglos parois extérieures (en préparation), sur murs agglos parois intérieures (préparation et finitions).

q Localisation : Sur l'ensemble des murets extérieurs, en protection étanche.

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13 OUVRAGES DIVERS

13.1 Ventilations ENTREES D’AIR FRAIS AU SOL SOUS STOCKAGE : Compte tenu du stockage de plaquettes bois devant s’assécher le plus régulièrement possible, l’entreprise devra mettre en œuvre dans la dalle, et tout particulièrement vers le fond du hangar des réservations pour entrées d’air frais y compris fourniture et pose de petits regard de visite et de nettoyage, canalisations en PVC ø100mm et grilles métalliques au sol facilement démontables pour entretien type caillebotis fins, y compris liaison parfaite avec dalle. En sortie extérieure, la canalisation formera un coude en remontée au pied de façade nord enterrée, sera prolongée jusqu’au dessus des terres (+0,30ht) et formera un second coude permettant d’empêcher aux eaux pluviales de pénétrer, grilles comprises.

q Localisation : 2 entrées d’air frais par trame de 5m à l’intérieur du hangar

13.2 Doublage pierres Pose de pierres en rangs horizontaux, façon « restanque » en doublage de murets de soutènements, sur faces principales vues et parties arrières non enterrées, y compris mortier de pose et joints creux type pierres sèches. Les accroches seront assurées par tiges métalliques scellées en quinconce sur parois banchées et reprises entre lits de pierres. Les pierres utilisées seront celles trouvées sur site ou de provenance locale.

q Localisation : murets de soutènement suivant plan.

13.3 Couronnements Finition supérieure des murets en pierres par fourniture et pose de couronnement en pierres plates épaisseur 5cm, façon finition « restanque » avec larmier et légère pente pour bon écoulement des EP

q Localisation : sur murets de soutènement suivant plan.

13.4 Socles

SOCLES MATERIELS TECHNIQUES Socle en béton armé, y compris, coffrage, armatures et chape de finition sous coffret EDF. Fouilles et remblais compactés en fin de travaux, le coffrage et décoffrage après coulage, la fourniture et mise en œuvre de B.A dosé à 350 kg/m2. Dimensions suivant matériel mis en œuvre. Inclus toutes réservations, incorporations de fixations nécessaires aux lots techniques concernés. Compris toutes sujétions de mise en œuvre et de parfaite finition.

q Localisation : En limite de propriété Sud Est pour 1 coffret.

13.5 Assistance Assistance au lot électricité pour mise à la terre, par ceinturage en fond de fouilles de fondations

q Localisation : Ensemble projet.

14 FINITIONS DES FACADES ET PIGNONS

14.1 Enduits extérieurs 14.1.1 ENDUITS TRADITIONNELS : Enduit au mortier de chaux hydraulique de marque à la convenance du maître d’œuvre et appropriée à la saison de pose, allégé ou semi-allégé, hydrofugé et teinté dans la masse suivant architecte conseiller. L’enduit est destiné à la protection, la décoration des façades et doit permettre de réaliser la finition et l’imperméabilisation des parois. La préparation des murs agglos ou béton (accrochage) est précédemment prévue aux articles 10 et 12. La finition générale est prévue frotassée. Les enduits seront appliqués suivant le traitement imposé par le calepinage des façades, y compris tableaux, sous faces, et toute maçonnerie extérieure apparente, y compris sous bardage bois. La prestation doit comprendre la mise en place des échafaudages nécessaires et réglementaires avec filets pare chute et renforts. Il doit pouvoir être utlisé par le lot bardage bois.

q Façades nord, est et ouest du bâtiment.

q Murets non doublés.

15 TROUS, SCELLEMENTS, CALFEUTREMENTS

15.1 Fourreaux et réservations - Nettoyages Les travaux doivent comprendre toutes les réservations à la demande des lots TCE et des services techniques ( Eau, Electricité, Téléphone) prévus au titre du présent lot, tant dans les planchers que dans les parois verticales. Tous les fourreaux nécessaires à ces différents services pour la traversée des fondations, murs, planchers et dallages pour la réalisation des prestations faisant l'objet de leur concession sont dus par l'attributaire du présent lot. Il doit les calfeutrements nécessaires au mortier de C.P.A après pose et scellement des ouvrages des autres lots. Avant remise aux entreprises des autres corps d'état, l'entrepreneur du présent lot doit le nettoyage et l'égrenage des sols,

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parois et l'évacuation des produits de ces nettoyages et égrenages. Compris toutes sujétions de mise en œuvre et de parfaite finition.

q Fourreaux, réservations, scellements, calfeutrements demandés par les autres corps d’état y compris ceux du présent lot, nettoyage compris pour l'ensemble du projet.

15.2 rebouchage et calfeutrement Les travaux doivent comprendre, après mise en œuvre et essais des canalisations les empruntant, le rebouchage des gaines en béton de gravillon dosé à 350 kg/m3 avec sujétions de liaison aux existants. Sous face coffrée, parement soigné, arase surfacée. L'arase de ces rebouchages sera à + 5 cm des niveaux des sols finis lorsque les trémies ne sont pas apparentes et + 0.00 s'il s’agit de rebouchages de trémies apparentes. Les rebouchages et calfeutrements devront être réalisés en garantissant éventuellement la continuité du classement de résistance au feu du local concerné. Compris toutes sujétions de mise en œuvre et de parfaite finition.

q Localisation : Pour toutes gaines techniques de l’opération, notamment concernant l’électricité sous escalier et dans le bâtiment.

16 TRAVAUX EXTERIEURS / STATIONNEMENT

16.1 Circulations des véhicules 16.1.1 CIRCULATION SUR TERRE PLAIN Mise en œuvre de chaussée pour véhicules lourds sur terre plain, comprenant sur sol préalablement terrassé, le terrassement d'encaissement définitif - 54 cm profondeur totale à prévoir. Grave laitier 8%, ép. 40 cm, 1 couche de grave bitume 0/20 cd ép. 8 cm, 1 enrobé 0/10 porphyres de 6 cm ép. en 1 à 2 passes, réglage et compactage par couche.

q Localisation : suivant plan de masse circulation depuis Est à Ouest bâtiment (zone enrobée sur plan de masse) et aires de stockage extérieures.

16.1.2 CHEMIN D’ACCÈS Réalisation d’un chemin d’accès en tout venant compacté, comprenant la préparation, le traçage, le terrassement d’encaissement, la mise en œuvre du tout venant et le compactage. Cette prestation doit être ventilée en deux périodes : une pour l’accès chantier avec éventualité de remise en œuvre régulière de tout venant suivant la saison et les dégradations inhérentes aux allées/venues des engins, la seconde période (définitive) à réaliser en fin de chantier. Localisation :

q Période 1 : suivant plan de masse circulation depuis limite de propriété au Sud Est jusqu’à l’Ouest du bâtiment avec aire de retournement. Utilisation chantier

q Période 2 : suivant plan de masse circulation depuis limite de propriété au Sud Est jusqu’à l’Est du bâtiment (début de zone enrobée sur plan de masse). Utilisation définitive.

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Dossier de Consultation des Entreprises

D.C.E. marchés publics

Maitre d’Ouvrage : COMMUNE DE VIENS

Mairie - Place de l’Ormeau – 84750 VIENS

Plate forme et Hangar de stockage de plaquettes forestières Chemin des Aires - 84750 VIENS - Cadastre : K 253 – 254 – 313 - Superficie : 8 437 m2

C.C.T.P. lot 2

Octobre 2010

Document :

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES

LOT 02 – OSSATURE MÉTALLIQUE / COUVERTURE – OUVRAGES METALL.

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LOT 02 - OSSATURE METALLIQUE / COUVERTURE – OUVRAGES MÉTAL.

PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

1 GENERALITES

1.1 CONNAISSANCE DU PROJET : Lors de l'étude du projet et avant la remise de son offre, l'entrepreneur doit prendre connaissance des plans, des lieux et des cahiers des charges des autres lots, notamment les dispositions communes à tous les lots, et tenir compte des exigences des clauses exposées dans les divers documents faisant l'objet du marché de travaux. Les matériaux employés seront de premier choix et mis en œuvre suivant les règles de l'art, et la réglementation applicable au moment de l'exécution des travaux. L'entrepreneur devra la livraison des installations en parfait état de service.

1.2 VOLUME DES TRAVAUX : Les travaux faisant l'objet des présents documents concernent le lot

OSSATURE & CHARPENTE METALLIQUE / COUVERTURE Ces travaux s'inscrivent dans un projet concernant la construction de la

Plate forme et Hangar de stockage de plaquettes forestières de Viens (84) – PHASE 1

Chemin des Aires – 84750 VIENS

1.3 TYPE DE MARCHE DE TRAVAUX :

Le présent lot est traité à PRIX GLOBAL ET FORFAITAIRE. Celui-ci doit être déterminé conformément aux plans d'appel d'offres de la maîtrise d'œuvre et aux indications du présent document. L'entrepreneur ne pourra ignorer les prestations des autres corps d'état dont les travaux sont exécutés en liaison avec les siens. S'il estime qu'il y a dans le dossier de consultation des omissions, erreurs ou non conformités avec la réglementation en vigueur qui le conduisent à modifier ou à compléter les dispositions prévues dans ce dossier, il devra en tenir compte dans l'établissement de son prix. Cette modification s'accompagnerait d'une note explicative séparée et annexée à son offre. Enfin, il est précisé que l'entrepreneur ne pourra arguer d'un oubli de localisation du devis descriptif, pour prétendre à supplément sur le prix forfaitaire de son marché, si l'ouvrage concerné figure aux plans.

1.4. DOCUMENTS NORMATIFS ET TECHNIQUES CONTRACTUELS :

1.4.1 DOCUMENTS NORMATIFS : Tous les ouvrages seront exécutés suivant les règles de l'Art et devront répondre aux prescriptions techniques et fonctionnelles comprises dans les textes officiels existants le premier jour du mois de la signature du marché et notamment : * Le règlement sanitaire duquel relève la ville d’APT * Les cahiers des charges D.T.U., les règles de calcul D.T.U. publiés par le C.S.T.B., ainsi que leurs annexes, modificatifs, additifs ou errata, non concernés par les fascicules techniques susvisés. * Les cahiers des clauses spéciales rattachés au D.T.U. et les mémentos pour la conception, publiés par le C.S.T.B. * Les cahiers des charges pour l'exécution des ouvrages non traditionnels. * Le cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés privés * D'une façon générale, les règles et recommandations professionnelles relatives aux ouvrages ou parties d'ouvrages qui ne font pas l'objet de prescriptions au titre de l'ensemble des documents précédemment cités ; * Le résultat de la campagne de sol. * Le permis de construire. * La note de sécurité. * Les rapports du bureau de contrôle. * Les avis du coordonnateur de sécurité. 1.4.2 ... et plus particulièrement les documents suivants : * DTU 32.1 : Charpente en acier. * DTU 32.2 : Charpente en alliage d'aluminium. * DTU 37.1 : Menuiserie métallique. * DTU 43.3 : Couverture en tôle d'acier nervurées * DTU 59.1 : Peinturage.

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* FASCICULE 4, titre III : Aciers laminés pour constructions métalliques. * FASCICULE 4, titre IV : Rivets en acier et boulonnerie pour constructions métalliques. * DTU AI : Règles de conception et de calcul des charpentes en alliage d'aluminium. *DTU sécurité : Règles de calcul des constructions en éléments à parois minces en acier. *FA : Méthodes de prévision par le calcul du comportement au feu des structures en acier et annexe. *DTU NV 65 : Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions, modifiées pour ce qui concerne les effets de la neige par "REGLES N 84". *DTU 60.10 : Règles de calcul des installations d'évacuation d'eaux pluviales. *REGLES NF P 06.001 se rapportant aux charges et surcharges. *REGLES DE CALCUL DES CONSTRUCTIONS EN ACIER CM 66 et additifs.

2. QUALITÉ DES MATÉRIAUX FERREUX

2.1. QUALITE DES MATIERES : Les aciers utilisés seront conformes aux normes en vigueur ou, à défaut, aux prescriptions fixées par les documents particuliers du marché. La limite apparente d'élasticité à 0,2% sera la caractéristique mécanique essentielle des aciers de construction dont dépendra en premier lieu la sécurité. C'est par rapport à elle que les contraintes admissibles devront être fixées. Les présentes dispositions ne s'appliqueront qu'aux aciers dont l'allongement de rupture serait au moins égal à 18 % Types des aciers : * Acier de construction d'usage général. L'acier utilisé pour les tubes, les laminés marchands, tôles et plats laminés à chaud, seront conformes aux dispositions de la norme NF A 35.501. L'acier utilisé ne devra pas présenter de traces de piquage ou de rouille plus importante que celles de la qualité "C" de la norme suédoise SIS 055900 éditée par l'AFNOR. * Acier pour pièces moulées. Un acier ayant les caractéristiques de résistance mécanique de qualité 30 M6*M de la norme NF A 32.054 sera le seul accepté pour les ouvrages. L'acier aura un faible contenu en souffre et oxygène, il sera inerte et normalisé. Les pièces moulées auront une tolérance dimensionnelle qui sera conforme à la catégorie "A" de la norme A 32.012. Les défauts de surface ou autres qui ne pourront être corrigés par meulage pourront être réparés par un procédé de soudage qui aura reçu l'approbation, au préalable, de la Maitrise d'œuvre. * Acier inoxydable. L'alliage sera du type Z6.CND.17.12 (316) ainsi défini par la norme NF A 35.573. * Boulons HR. Les boulons HR, écrous, rondelles seront conformes à la norme NF P 22.430 et seront de qualité 8.8. Les surfaces en contactent devront avoir un coefficient de frottement de 0,45.

2.2. QUALITE DES ACIERS ASSEMBLES :

2.2.1. Acier laminé (rivets et boulons) : Sauf mention spéciale sur les plans et notes de calculs, l'acier laminé sera réputé appartenir à : * les cornières de largeur d'aile au moins égales à 70 mm, * tous les profilés de hauteur au moins égale à 80 mm, * les larges* plats : acier doux dit "Adx charpente 35/46" de charge unitaire de rupture comprise entre 34,5 et 45,1 daN/mm2 (35 et 46 kg/mm2). * Pour tous profilés de dimensions inférieures à celles précisées ci* dessus et tous autres produits que ceux définis précédemment, y compris les tôles fortes et moyennes : acier doux dit "ADx 33/50" de charge unitaire de rupture comprise entre 32,4 et 49 daN/mm² (33 et 50 kg mm²). Les aciers "ADx charpente" et "ADx" seront actuellement livrés sans garantie de limite d'élasticité. A défaut d'essais de contrôle on admettra pour la limite d'élasticité de ces aciers les valeurs définies aux Règles CM. Au cas d'essais de contrôle sur poutrelles, les éprouvettes seront prélevées dans les ailes. D'autres aciers laminés pourront être utilisés, pourvu que leur allongement de rupture soit au moins égal à 18 %. Leurs caractéristiques mécaniques, notamment la limite apparente d'élasticité et la charge unitaire de rupture, seront définies par les Normes en vigueur ou, à défaut, des documents particuliers du marché.

2.2.2. Acier pour boulons : * L'acier pour boulons ordinaires destinés à l'assemblage de constructions en acier "ADx charpente" ou "ADx" sera de l'acier doux ayant une charge unitaire de rupture comprise entre 32,4 et 49 daN/mm2 (33 et 50 kg/mm2). L'acier pour boulons ordinaires destinés à l'assemblage de construction en acier visés ci-dessus, devra être de la nuance correspondant à celle de l'acier à assembler selon les prescriptions des normes en vigueur, ou à défaut, des DPM. Les aciers pour boulons à haute résistance, à serrage contrôlé, destinés aux constructions en comportant l'emploi, devront présenter les caractéristiques fixées par les normes en vigueur, ou à défaut des DPM.

2.2.3. Acier à rivets : * L'acier à rivets destinés à l'assemblage de constructions en acier "ADx charpente" ou "ADx" sera de l'acier doux ayant une charge unitaire de rupture comprise entre 32,4 et 49,1 daN/mm2 (33 et 48 kg/mm2). L'acier à rivets destinés à l'assemblage de constructions en acier visés ci-dessus, devra être de la nuance correspondant à celle de l'acier à assembler selon les prescriptions des normes en vigueur, ou à défaut, des DPM.

2.3. QUALITE DES ACIERS SOUDES : Essais sur acier doux laminé destiné à la construction soudée. L'aptitude au soudage des profilés et des tôles en "ADx charpente" ou en "ADx" mis éventuellement en œuvre dans une construction soudée sera appréciée par l'essai de ductilité défini ci-après.

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2.3.1. Essai de ductilité : * On effectuera les essais de ductilité sur deux éprouvettes constituées par des plaquettes prélevées dans les profilés ou tôles à utiliser. Ces plaquettes seront assemblées deux à deux par un cordon de soudure exécuté pour l'une des éprouvettes parallèlement au sens du laminage, pour l'autre perpendiculairement au sens du laminage. Toutefois, pour les tôles de plus de 20 mm d'épaisseur, on effectuera l'essai sur une seule éprouvette, sans tenir compte du sens du laminage dont l'effet sera alors négligeable.

2.3.2 Préparation des éprouvettes : * Dans les profilés ou tôles qui devront être utilisés on découpera 4 plaquettes de forme rectangulaire ayant au moins une longueur de 10 e dans le sens du laminage une longueur de 7 e dans le sens perpendiculaire, e étant l'épaisseur du profilé ou de la tôle à essayer. Ces 4 plaquettes serviront à confectionner deux éprouvettes, l'une par soudure le long des grands côtés des plaquettes (cordon de soudure parallèle au sens du laminage), l'autre par soudure le long des petits côtés des plaquettes (cordon de soudure perpendiculaire au sens du laminage). La soudure sera faite sur chanfrein avec reprise à l'envers s'il y a lieu. Elle sera meulée pour supprimer les surépaisseurs. La largeur des éprouvettes sera ensuite ramenée mécaniquement à 6 e ou à 10 mm maximum. La région de joint et des abords sera blanchie à la lime, sur les faces et sur les chants. Les arêtes seront arrondies. Sur une des faces des éprouvettes dans la région du joint on repérera au pointeau à différents niveaux des points distants de 10 mm, cette distance étant fixée à 1/10 mm près.

2.3.3. Epreuves de pliage : * Les éprouvettes seront pliées à froid, soit à la presse, soit au marteau sur V avec dégorgeoir, de manière à provoquer l'extension de la face portant des repères. Ce pliage sera poussé jusqu'à apparition des premières fissures et arrêté lorsqu'une d'entre elles atteindra une longueur égale à l'épaisseur e. La distance entre repères situés de part et d'autre de la fissure mesurée à l'aide d'un réglet souple ne devra sur aucune éprouvette être < 10,5 mm, la largeur de la fissure étant déduite. Si aucune fissure ne se produit, on devra constater qu'au moins une distance entre repères aura été portée à 10,5 mm minimum.

2.3.4. Electrodes : * Les électrodes utilisées pour la soudure à l'arc électrique seront conformes aux normes en vigueur. Pour souder l'acier "ADx charpente" ou "ADx" le métal déposé aura les caractéristiques minimales suivantes : a) limite apparente d'élasticité : 23,5 daN/mm² (24 kg m/m²), b) charge unitaire de rupture : 41,2 daN/mm² (42 kg m/m²), c) allongement : 20 %. Pour les autres nuances d'acier, le métal déposé aura au moins les caractéristiques du métal de base.

2.4. QUALITÉ ET DÉFINITION DES PEINTURES

2.4.1 Spécifications : Elles devront satisfaire aux spécifications du DTU 59 ainsi qu'aux dispositions suivantes : * Peinture primaire à réaction - Cette peinture devra contenir un pigment inhibiteur contenant au moins 20% de chromate de zinc ou d'un autre chromate résistant convenablement à l'eau. Elle ne devra pas contenir d'éléments à base de cuivre, de mercure ou de plomb. * Peinture de finition - Cette peinture devra être compatible avec la couche primaire et choisie en fonction de l'exposition. Elle ne devra pas contenir d'éléments à base de cuivre, de mercure ou de plomb.

2.4.2 Peinturage : Les opérations de peinturage devront être effectuées conformément aux spécifications du DTU 59. Le peinturage devra être précédé d'un traitement de surface approprié. Les diverses opérations citées aux prescriptions qui suivront devront être effectuées successivement et le temps entre chacune d'entre elles devra rester compatible avec l'obtention d'une protection convenable. Toutes les peintures devront être appliquées sur des surfaces sèches et de préférence à une température > + 5°C. Des surfaces usinées devront recevoir la protection pour le métal de la charpente, en fonction des conditions d'exposition ou d'assemblage à moins que les plans ou les DPM en décident autrement. En atelier, on devra monter les assemblages définitifs l'un sur l'autre lorsque la peinture ne sera pas encore sèche.

- 1 - Nettoyage - Les surface devront être nettoyées, séchées et soigneusement dégraissées par un solvant approprié (ex. mélange white-spirit, solvant léger naphte, trichloréthylène et perchloréthylène, solvants lourds émulsionnables, dégraissants à base d'acide phosphorique, etc).

- 2 - Décapage - Les surfaces devront être décapées pour améliorer les qualités de l'accrochage de la peinture. Ce décapage sera obtenu :

* soit par moyens mécaniques, papiers abrasifs, usinage, brosses métalliques, sablage,

* soit par des décapants chimiques,

* soit par des primaires à réaction phosphatante appliqués en suivant rigoureusement les données du fabricant, dans ce cas il faudra éviter avec grand soin l'humidité pendant et après l'application.

- 3 - Application d'une couche primaire - La surface décapée devra recevoir une couche primaire avec pigment inhibiteur contenant au moins 20% de chromate de zinc ou d'un autre chromate résistant convenablement à l'eau.

- 4 - Application de la couche de finition - La surface revêtue de la couche primaire devra être peinte d'une ou plusieurs couches d'une peinture compatible avec la couche primaire. Cette peinture devra être adaptée aux conditions

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d'exposition. Dans le cas d'emploi de peintures à base de poudre d'aluminium, il y aura lieu d'exécuter une sous-couche non feuilletante et d'une couche de finition feuilletante.

2.4.3 PEINTURE DE PROTECTION : Le marché devra préciser la nature de la couche primaire. A défaut d'indications contraires du marché, les pièces seront livrées revêtues d'une couche primaire au minium (de plomb) et à l'huile de lin. La peinture au minium de plomb utilisée devra contenir en poids 70 % au moins de minium de plomb, et 16 à 20 % d'huile de lin. L'adjonction d'un stabilisant pourra être admise à la condition de ne pas dépasser 6 % en poids. Les surfaces à peindre seront préalablement nettoyées, grattées et brossées énergiquement à la brosse métallique de façon à faire disparaître dans toute la mesure du possible la calamine, la rouille et les matières étrangères. La peinture sera effectuée autant que possible dans un endroit clos et couvert, à l'abri des poussières. Si cette prescription ne pouvait être observée, le constructeur pourra effectuer la peinture en plein air, à la condition expresse de ne pas opérer par temps humide ou par temps de gel. Sauf indication contraire du marché, les parties des pièces destinées à être assemblées au chantier recevront avant leur départ de l'atelier l'application d'une couche primaire de protection. Les pièces ou parties de pièces destinées à être enrobées de béton ne seront pas peintes.

3. PROFILÉS D’OSSATURE DE BARDAGES

3.1 PROFILES :

3.1.1 Durabilité des profiles d'ossature : - Profilés laminés à chaud. La nature de l'acier est conforme aux spécifications de la norme NF EN 10025, la géométrie est conforme aux spécifications des normes françaises applicables dont l'indice de classement appartient à la série A45. * Profilés formés à partir de tôles. Les tôles utilisées pour la fabrication des profilés doivent être conformes aux spécifications des différentes normes françaises applicables dont l'indice de classement appartient à la série A 36- ... (normes de produit) ou à la série A 46-... (normes de tolérances dimensionnelles). * Profilés en aluminium ou alliages. Les alliages d'aluminium utilisés sont caractérisés par l'absence de cuivre ou par une teneur en cuivre inférieure à 1 %.

a) profilés filés. Les caractéristiques de ces produits (généralement issus de la série 6000) sont conformes à la norme NF A 50-410 et les tolérances sur dimensions sont conformes à la norme expérimentale A 50-710. b) Profilés formés à partir de laminés. Les caractéristiques de ces produits (généralement issus des séries 3000 ou 5000) sont conformes aux normes NF A 50-451 et NF A 50-506.

Dans le cas de produits formés à partir de tôles et bandes prélaquées, les caractéristiques sont conformés à la norme NF A 50-452. * Profilés en acier inoxydable. Les principales nuances d'acier inoxydable, selon NF EN 10088-2, à utiliser conformément aux spécifications de la norme NF P 24-351 (reprises dans l'annexe 3 du présent document) sont les suivantes :

a) acier austénitique au chrome nickel X5 Cr Ni 18-10 (correspondant à l'ancienne nuance Z7 CN 18-09), b) acier inoxydable au chrome-nickel-molybdène X2 Cr Ni Mo 17-12-2 (correspondant à l'ancienne nuance Z3 CND 17-12-02) c) acier férritique X6 Cr17 (ancienne nuance Z8 C 17) ou X2 Cr Mo Ti 18-2 (ancienne nuance Z3 CDT 18-02).

3.1.2 Protection des profilés d'ossature : * La protection doit être adaptée en fonction de la nature du métal et de la sévérité de l'exposition, selon qu'il y aura ou non nécessité de conserver l'aspect des profilés restant en partie visibles après pose de la peau de bardage. Dans le cas d'ossature entièrement située derrière une peau de bardage de type IV ou XIV, les protections seront celles prévues pour les emplois en "atmosphère extérieure protégée et ventilée". Cette même atmosphère peut être également retenue dans le cas des bardages permettant de réaliser des murs de type III ou XIII dès lors que : a) l'ouvrage n'est pas situé en zone littorale (distance > 10 km), b) toutes dispositions auront été prises pour assurer un drainage évitant d'éventuelles stagnations d'eau d'infiltration ou de condensation, c) et que, par ailleurs, il n'y ait pas modification de l'aspect, tant vis-à-vis des parties de profilés partiellement vues, que des risques de coulures sur les parements. Dans tous les autres cas d'ossature y compris ceux dans lesquels les profilés restent apparents et contribuent à l'esthétique d'ensemble, on se référera aux protections requises pour les emplois en "atmosphères extérieures". En dehors des exigences relatives à la conservation de l'aspect, les profilés réalisés en acier inoxydable ou en alliages d'aluminium ne nécessitent pas de protection, hormis le cas d'exposition en atmosphères particulièrement corrosives pour lequel une étude spécifique est nécessaire. * Galvanisation à chaud. Les revêtements obtenus par galvanisation, par immersion dans le zinc fondu (galvanisation à chaud) sur produits finis ou semi-finis doivent satisfaire à la norme NF A 91-121 (ou prEN 21461). * Revêtements de zinc (galvanisation) par immersion à chaud en continu (tôles et bandes) sans peinture de finition. Les produits obtenus par galvanisation à chaud en continu de tôles et bandes doivent satisfaire à l'une des normes suivantes NF EN 10147 ou P 34-310. Les épaisseurs minimales des revêtements selon les atmosphères doivent satisfaire à la norme. * Autres revêtements métalliques en continu : Des revêtements éprouvés assurant une protection des surfaces reconnue équivalente, pour l'application visée, aux procédés définis peuvent être utilisés (cf. norme NF A 91-010 : "Revêtements

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métalliques et traitement de surface des métaux - Terminologie - Classification - Symbolisation" et norme NF A 91-010 : "Revêtements métalliques - Désignations conventionnelles de conditions d'emploi").

3.1.3 Section des profilés d'ossature : * La forme sera choisie en fonction de la facilité avec laquelle elle permettra l'adaptation des revêtements ou du réseau de lisses horizontales. Les formes ouvertes telles que E et F peuvent être considérées comme "déformables" vis-à-vis de sollicitations transversale. La section caractérisée par la largeur vue "l" et la profondeur "p" doit répondre à un certain nombre de conditions. En ce qui concerne la largeur vue "l", celle-ci, dans le cas où le joint vertical entre deux éléments, est prévue au droit d'un profilé porteur, doit permettre :

a) l'ouverture "j" du joint entre éléments ;

b) une distance "d" suffisante entre l'axe des fixations de l'élément et le bord de l'élément (prise en compte deux fois). Cette distance, fonction de la nature de l'élément, est par exemple au moins égale à 20 mm dans le cas des plaques de fibrociment et de stratifié HPL et à 12 mm dans le cas du stratifié polyester ;

c) une garde "g" suffisante entre axe des fixations de l'élément et le bord du profilé prise en compte deux fois). Cette garde minimale est au moins égale à 1,5 à 2 fois le diamètre nominal de la fixation. Se reporter selon la nature du métal aux DTU P 22-702 (Règles AL) et DTU P 22-701 CM 66 ou de l'Eurocode 3 (NF P 22-310) et § 2.2.4.2.1.).

3.2 PATTES DE FIXATION DES PROFILES : Les pattes de fixation, également désignées attaches, ont un double rôle d'une part, participer à la création d'un nouveau plan de façade recevant la peau du bardage, et ce en intégrant d'éventuels défauts du gros œuvre support (planéité, verticalité), saillies locales (bandeaux en nez de plancher ou refend) et/ou décalage de nus (défoncés en allèges par exemple) et d'autre part, de permettre la création d'un espace suffisant entre gros œuvre support et sous-face de la peau pour disposer un isolant thermique d'épaisseur variable et ménager une lame d'air ventilée. Se faisant, elles ont à assurer la reprise des charges de poids propre du bardage (peau et ossature), les efforts dus aux effets du vent, et éventuellement ceux dus aux phénomènes de dilatation selon la conception de l'ossature.

3.2.1 Exigences : - Compte-tenu des dispositions prises à la mise en œuvre et des conditions d'emploi, les pattes de fixation doivent présenter :

a) une géométrie assurant une déformation limitée sous l'action des charges transmises en œuvre (poids propre, vent, dilatation) ; b) une conception permettant d'absorber d'une part la dilatation des profilés porteurs et d'autre part de les rendre coplanaires ; c) un pré-perçage de trous de diamètre adapté aux fixations prévues pour le gros œuvre support et éventuellement pour la fixation des profilés porteurs ; d) une durabilité suffisante.

3.2.2 Géométrie des pattes : * Pour les profilés de section ouverte en T ou L, les pattes sont généralement du type cornière en "L", obtenu par pliage et peuvent, en cas d'emploi de métal relativement mince, être renforcées par estampage d'une ou deux nervures en angle, ou par un gousset rapporté. La petite branche de "L" constitue aile d'appui sur la structure porteuse, et la grande branche aile d'appui sur le profilé porteur. Cette aile peut être fixe ou réglable, auquel cas elle est alors en deux parties coulissant l'une sur l'autre selon une course guidée, et associées par boulonnage. Certains modèles de ces pattes cornières peuvent également être associés en forme U ou Z par boulonnage; d'autres sont réversibles ; la petite aile de l'équerre étant disposée soit côté gros œuvre, soit côté profilé porteur * Rigidité des pattes. La convenance d'une patte de fixation, du point de vue rigidité, s'apprécie en fonction de la résistance admissible qu'elle oppose aux trois types de charge ci-après :

a) Charge verticale due au poids propre du bardage rapporté. La résistance admissible à la charge verticale due au poids propre du bardage rapporté est déterminée selon l'essai. Cette détermination tient compte de deux critères, le non dépassement de la limite élastique du métal sous la charge Fr et le non dépassement d'une déformation donnée (mesurée en nez de patte) sous une charge Fd. La convenance de la patte s'apprécie par comparaison de cette résistance admissible à la charge maximale estimée supportée en œuvre et prise égale à la charge déterminée géométriquement en fonction de la masse surfacique du bardage rapporté, de l'entraxe entre profilés et de la longueur de ces derniers. La convenance vis-à-vis des charges de poids propre n'a normalement pas à être vérifiée pour les pattes dites de points glissants lesquelles ne reprennent que les efforts dus aux effets du vent. Cependant, s'il y a doute quant au libre coulissement entre patte et profilé, il y aura lieu de faire un essai de chargement vertical (ascendant et descendant) pour déterminer la résistance au glissement et la comparer à la résistance de la patte. Pour tenir compte de ce que les pattes risquent de supporter des charges différentes selon leur position, la charge maximale estimée pouvant être reprise en œuvre par la patte la plus défavorisée est majorée par application d'un coefficient 1,5 sur la charge moyenne déterminée géométriquement

b) Charge orthogonale de dépression due aux actions du vent. La résistance admissible à la charge orthogonale de dépression due aux actions du vent est déterminée selon l'essai. La convenance de la patte s'apprécie par la comparaison de cette résistance admissible à la charge maximale estimée supportée en œuvre et prise égale à la

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charge déterminée géométriquement en fonction de la dépression sous vent normal et du nombre de pattes le long des profilés porteurs et de l'entraxe de ces derniers.

c) Charges latérales. Le bardage rapporté ne participant pas aux fonctions de transmission des charges de contreventement, les pattes ne reprennent pas en œuvre de charges latérales. Les seules charges latérales éventuellement reprises, peuvent résulter de la dilatation des lisses horizontales selon les dispositions qui ont été prises à cet égard. Le cas échéant, il conviendra de réaliser un essai pour évaluer la "déformabilité" des pattes, et vérifier l'amplitude de mouvement permise sans dépassement de la limite élastique. Les pattes satisfaisant aux deux précédentes exigences, satisfont en général à la présente.

3.2.3 Conception vis-à-vis de la dilatation : * La plupart des fournisseurs de systèmes complets d'ossature en alliages d'aluminium ont opté pour le principe avec montants librement dilatables et proposent donc deux modèles distincts de pattes :

a) l'un reprenant la totalité des charges de poids propre du bardage et une partie des charges de vent constitue le point fixe du profilé.

b) l'autre ne reprenant que les efforts dus aux effets du vent constitue un "Point coulissant" vis-à-vis des variations dimensionnelles du profilé porteur.

* Certaines pattes peuvent être conçues pour remplir indifféremment l'une ou l'autre de ces fonctions soit comme "point fixe" soit comme "point glissant" (ou coulissant), voire ces deux fonctions au droit de la jonction de deux profilés porteurs en assurant en outre la fonction d'éclissage coulissant .Pour obtenir en œuvre le libre coulissement entre patte de point glissant et profilé, les deux conditions suivantes doivent être réunies : a) les plans de contact des pattes et du profilé doivent être parallèles entre eux au moment de l'accostage, b) l'accostage doit se faire sans effort et l'assemblage doit être réalisé au moyen de la fixation prévue sous serrage initial nul ou très modéré. Sur des supports présentant des défauts de planéité locale, le parallélisme nécessaire ne peut être obtenu que par des pattes avec embase articulée latéralement ou par un façonnage particulier de l'aile d'appui (bossage) ou encore par emploi de cale.

3.2.4 Trous pré percés en ailes d'appui des pattes : * L'aile d'appui, sur la structure porteuse, est pré percée d'un ou plusieurs trous destiné(s) au passage de la fixation de la patte, sur la structure porteuse. Les pattes de point coulissant ne comportent le plus souvent qu'un trou, les pattes de point fixe en comportent généralement plusieurs, de façon à multiplier le nombre des ancrages en fonction de la résistance du support notamment pour la reprise des charges verticales. La forme oblongue du trou par rapport à l'horizontale est imposée par la nécessité de réaliser un ajustement latéral nécessaire à l'obtention du bon alignement vertical des pattes de fixation. * En aile d'appui sur profilé porteur. Selon qu'il s'agisse de patte de point fixe ou de point glissant, le principe de fixation sera différent. Les fixations usuelles sont principalement des vis auto perceuses ou auto taraudeuses, des rivets aveugles ou des boulons. * Pattes de point fixe. L'aile d'appui côté profilés porteurs est de façon générale pré percée de 2 à 5 trous. * Patte de point coulissant (ou glissant). Dans sa conception la plus simple, l'aile d'appui sur le profilé porteur comporte un trou oblong vertical au travers duquel passera la fixation prévue, vis ou rivet. Certains modèles comportent une "pince" permettant un maintien provisoire du profilé durant la phase de réglage.

3.2.5 Durabilité : * La situation protégée des pattes dans l'ouvrage permet de considérer qu'elles sont exposées aux "Atmosphères extérieures protégées et ventilée" telles que définies dans la norme. * Nature du métal. Les pattes peuvent être réalisées dans les mêmes métaux (acier, alliage d'aluminium, acier inoxydable) que ceux utilisés pour les profilés. Dans le cas de pièces réalisées en fonderie aluminium, la teneur en cuivre à l'instar des profilés extrudés doit être inférieure à 1 %. * Traitement de protection. Les pattes en acier sont protégées par galvanisation ou métallisation à l'instar des profilés. Les niveaux de protection requis selon la sévérité de l'exposition sont donnés en annexe 3 de la norme.

3.2.6 Rupture de pont thermique : * Certains fabricants proposent des cales en matériaux isolants (PVC, polyéthylène) à disposer sous l'aile d'appui des pattes. La surface de ces cales devra être au moins égale à celle de l'aile d'appui, et l'aptitude à la reprise des charges (résistance en compression) tant momentanées (effets du vent) que permanentes (poids propre), devra être vérifiée notamment vis-à-vis des risques de fluage prenant en compte la température.

3.3 LISSES :

3.3.1 Traitement de protection du métal : * Les lisses en acier sont protégées par galvanisation. La protection est apportée par l'emploi de tôles galvanisées de classe au moins égale à Z 275 selon la norme NF A 36-321. Cette protection est suffisante en atmosphère rurale ou urbaine normale dans la mesure où il n'y a pas stagnation d'eau. Pour le cas où la forme de la lisse (rail) favoriserait le recueil des eaux, toute disposition utile doit être prise pour l'évacuation des eaux recueillies. Le perçage d'un trou 6 mm entre chaque profilé porteur et/ou tous les 0,6 m peut être considéré comme une disposition minimale. Pour le cas des lisses plus exposées (type moulure ou joint large dans certains types de bardage) ou d'emploi en atmosphères agressives, se reporter à la norme, les lisses étant dans ces cas considérées comme situées en atmosphères extérieures directes.

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3.3.2 Dimensions : * La lisse est généralement livrée par le fournisseur des éléments de peau. Néanmoins, le présent lot n’ayant pas à sa charge le bardage (bois), il conviendra qu’il se mette en relation avec le lot Bardage bois afin de définir le mode d’accrochage prévu par celui-ci. Le dessin de la section de cette lisse est le plus souvent fonction du mode d'accrochage des éléments de peau. Compte tenu d'une part du module d'élasticité du métal retenu et des entraxes de fixation de la lisse d'autre part, les moments d'inertie de cette section doivent être tels que : a) sous la charge permanente due au poids propre des éléments de peau que la lisse supporte, la flèche verticale prise entre fixations sur les profilés porteurs soit au plus égale au 1/300 de la portée entre profilés ; b) sous les charges momentanées dues aux actions du vent, tant en pression qu'en dépression sous vent normal, la flèche horizontale prise entre appuis sur profilés soit au plus égal à 1/100 de la portée entre profilés. Il importe de vérifier la stabilité de la lisse sous les précédentes charges appliquées simultanément notamment dans les cas où la portée entre profilés porteurs dépasse sensiblement la valeur usuelle de 60 cm. La compatibilité de ces déformations avec celles des éléments de peau du bardage est à vérifier lors de l'instruction des dossiers d'Avis Techniques ou Constat de traditionnalité.

4. COUVERTURES EN PLAQUES NERVURÉES

4.1 DÉFINITIONS : * plaques nervurées : Éléments nervurés issus (les tôles d'acier revêtues par immersion à chaud en continu d'un revêtement métallique, prélaquées ou non et profilées a froid. * toitures froides : Toitures caractérisées par la présence en sous-face de la plaque nervurée d'une lame d'air ventilée avec l'air extérieur. * toitures chaudes : Toitures isolées en sous-face des plaques nervurées et caractérisées très généralement par l'absence d'une lame d'air entre la sous-face de la couverture et l'isolation. Lorsqu'une lame d'air existe, elle n'est pas ventilée avec l'air extérieur.

4.2 CARACTERISTIQUES DES PLAQUES NERVUREES : Ces tôles doivent répondre à l'une des normes suivantes : NF EN 10214, NF A 36-345, P 34-301:1994, P 34-310:1994. Les plaques nervurées en acier sont identifiées à l'aide d'une fiche technique qui comporte au moins les indications suivantes : * désignation commerciale ; * géométrie du profil, les principales dimensions étant cotée ; * l'acier utilisé : norme de référence, classe d'acier, classe de tolérances d'épaisseur ; * nature des revêtements : norme de référence et désignation ; * valeurs de calcul et portées utiles en fonction des épaisseurs nominales et des charges pour les cas les plus usuels. Chaque plaque nervurée, définie par sa fiche technique, est commercialisée en une seule classe d'acier et une seule classe de tolérances d'épaisseur. Néanmoins, l'utilisation de la classe d'acier immédiatement supérieure est admise.

4.2.1 Epaisseurs : * Les plaques nervurées sont fabriquées à partir de tôles d'acier revêtues dont l'épaisseur nominale est au moins égale à 0,63 mm.

4.2.2 Formes, dimensions et tolérances : Les plaques nervurées sont conformes à la norme NF P 34-401 complétée par les indications suivantes : * épaisseurs nominales ; * tolérances sur épaisseurs : ce sont celles définies comme "Normales" ou "Décalées" par la norme P 34-310:1994.

4.3 ACCESSOIRES EN TOLE D'ACIER REVETUE : Les tôles d'acier utilisées pour la fabrication des accessoires doivent répondre à l'une des normes suivantes : NF EN 10025, NF EN 10130, NF EN 10142, NF EN 10214, NF A 36-345, 34-301:199, P 34-310:1994. Les accessoires issus de tôles d'acier avec revêtement métallique et primaire sont peints après façonnage. Les accessoires issus de tôles d'acier non revêtues au préalable sont galvanisés à chaud au trempé après façonnage, conformément à la norme NF A 91-121, avec un revêtement minimal de zinc de 300 g/m² par face.

4.3.1 Nomenclature : * Les accessoires linéaires ; a) A bords découpés ou plans : faîtière à bords découpé, faîtière à boudin à bords découpés, faîtière crantée,1/2 faîtière à boudin à bords découpés, bandeau de faîtage à bords découpés, closoir à bords découpés, bande de rive à bords plans, plaque de rive à bords plans, faîtière et 1/2 faîtière ventilées à bords découpés. b) A bords emboutis : 1/2 faîtière à boudin, bandeau de faîtage, faîtière contre mur. c) Soudés (closoir soudé à bords nervurés). * Les accessoires pour pénétrations ponctuelles ; a) Plaques de pénétration (plaques d'aération, plaques à douille). b) A rapporter (trémie, capot d'aération, douille). c) Pièces pour pénétrations spéciales.

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4.3.2 Fixations : Les fixations et leurs accessoires doivent répondre en tant qu'éléments de couverture à des caractéristiques minimales qui leur permettent de répondre pour la part qui leur est impartie, aux exigences recherchées dont les principales visées ici sont : la résistance mécanique, l'étanchéité et la durabilité.

4.3.3 Résistances : * Résistance caractéristique à l'arrachement. A chaque système de fixation correspond une résistance caractéristique à l'arrachement déterminée selon la norme PrXP P 30-310 pour les fixations posées en sommet de nervure, et selon la norme PrXP P 30-314 pour les fixations posées en plage et les fixations de couturage. * Résistance à la flexion. Pour les vis auto perceuses et auto taraudeuses de longueur supérieure ou égale à 70 mm posées en sommet de nervure, la résistance conventionnelle à la flexion est déterminée selon la norme PrXP P 30-312.

5. PRÉCONISATIONS DE MISE EN ŒUVRE

5.1. PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES Rapports entre le présent document et les règles CM : * Le présent document aura pour but de préciser les conditions de fourniture, d'usinage, de mise en œuvre des éléments métalliques entrant dans la construction, le renforcement ou la réparation des charpentes.

a) Des immeubles à usage d'habitation, des bureaux, des locaux commerciaux ou scolaires.

b) Des constructions industrielles ou agricoles.

* Les règles de calcul applicables aux travaux visés par le présent document seront les "Règles pour le calcul et l'exécution des constructions métalliques" dites "Règles CM" en vigueur à la date de consultation des entreprises. Les prescriptions du présent document reprendront celles qui figureront dans ces Règles en ce qui concernera la fourniture, l'usinage et la mise en œuvre des constructions. Elles les complèteront en tant que de besoin. Dans le cas de divergence dans l'interprétation des Règles CM et du présent document pour un même objet, les prescriptions de ce dernier auront primauté.

5.2 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES : Les dispositions constructives à respecter seront : * Assemblages rivés ou boulonnés. Les diamètres normaux des rivets ou boulons en fonction des échantillons des profils assemblés seront donnés par l'entreprise. * Les rivets de diamètre immédiatement supérieur ou immédiatement inférieur au diamètre indiqué, * Les boulons de diamètre immédiatement inférieur au diamètre indiqué. Sous réserve d'avoir procédé aux vérifications prévues aux Règles CM. Les conditions de distance des rivets ou boulons seront conformes aux règles. La distance entre les axes des rivets ou boulons devra vérifier les inégalités pour les pièces soumises aux intempéries ou situées en atmosphère favorisant l'oxydation. Pour les pièces non soumises aux influences précédentes. Pour éviter l'oxydation, elle devra cependant rester dans les normes pour les goussets pincés entre 2 pièces assemblées. La pince transversale des rivets ou boulons devra rester comprise entre 1,5d et 2,5d.

5.2.1 Assemblages d'éléments, divers : * Assemblages d'éléments en prolongement. Les éléments secondaires discontinus, disposés en prolongement les uns des autres et s'appuyant sur un même élément porteur seront éclissés entre eux. * Assemblages d'éléments orthogonaux. Les assemblages d'éléments orthogonaux tels que solives sur poutres, pannes sur arbalétriers, etc, seront assurés par des cornières qui seront jumelées sur l'élément secondaire et qui seront, soit boulonnées sur les deux éléments, soit rivées sur l'élément porté et boulonnées sur l'élément porteur. Dans les assemblages prévus pour assurer la transmission d'efforts déterminés, les assemblages à "bouts distants" seront interdits, le jeu entre les âmes n'excédera pas 15 mm. * Assemblages soudés. Les projets devront être conçus de manière à réduire le nombre des soudures, à en permettre une exécution facile (à plat de préférence) et à laisser la plus grande liberté aux déformations produites par le soudage, de façon à réduire le plus possible les contraintes dues aux effets calorifiques et aux retraits. Ils prévoiront en conséquence l'ordre d'exécution des soudures. Il ne devra pas y avoir d'accumulation de soudure en un même point. Dans le cas de soudures bout à bout ou de soudures à recouvrement ou de conjugaison d'une soudure d'angle, les rencontres d'assemblages en forme de T seront admises, alors que les rencontres en forme de croix seront à éviter. Dans le cas d'assemblage d'angle de pièces formant trièdre, il sera recommandé de tronquer le sommet de la pièce secondaire de l'assemblage. D'une façon générale on évitera toute disposition pouvant produire des effets d'entaille, et tout traitement pouvant provoquer la trempe, plus particulièrement dans les pièces en acier à haute résistance soumises à des sollicitations de fatigue et susceptibles d'être exposées à un service à basse température. Sauf justifications spéciales, il sera recommandé de ne pas rapporter de cordons de soudure perpendiculaires à l'effort axial sur la surface d'une aile tendue. Sauf justifications spéciales, il sera recommandé de ne pas souder de plats d'épaisseur > 30 mm. L'emploi de soudure à entaille ne sera à envisager qu'à titre exceptionnel. Pour permettre une bonne exécution des soudures à entaille, le plus petit côté de l'entaille devra être au moins égal à une fois et demie l'épaisseur "e" de la pièce assemblée. Quand plusieurs plats seront superposés, par exemple pour former les semelles d'une membrure, ils devront toujours être assemblés sous leurs rives par cordons de soudure, et les abouts des semelles supplémentaires seront diminués

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progressivement de largeur et d'épaisseur dans les pièces tendues. En outre, s'ils travaillent à compression, et si leur largeur est supérieure à 30 fois leur épaisseur, ils devront être réunis 2 à 2 par une ou plusieurs lignes de soudure à entailles parallèles à leur longueur. L'espacement des lignes de soudure à entaille ainsi que l'espacement bord à bord des soudures d'une même ligne ne devront pas être supérieurs à 30 fois l'épaisseur du plat. Dans une section transversale, l'espacement bord à bord de 2 entailles devra être au moins égal à 3 fois l'épaisseur du plat.

5.3 PRESCRIPTIONS POUR LES ACIERS

5.3.1 Exécution à l’atelier : * Planage, dressage, traçage : Les tôles et larges plats seront soigneusement planés, de préférence à la machine à rouleaux. Les plats et profilés seront dressés, de préférence à la presse ou avec des machines rotatives à galets. Le traçage sera effectué avec soin et précision par des ouvriers qualifiés, dans la limite des tolérances fixées ci-après. L'entrepreneur devra observer en exécution les contreflèches prévues au projet pour les poutres. Ces contreflèches seront obtenues en donnant lors du traçage une forme régulière à l'ensemble de la poutre. * Forgeage, cintrage, pliage, emboutissage : Tous les profilés qui devront être forgés seront chauffés au rouge cerise, en prenant les précautions nécessaires pour ne pas les brûler. On ne devra, en aucun cas, travailler les profilés lorsque leur température descendra au rouge sombre. En principe, la chauffe au chalumeau sera interdite. Les pièces de forge en acier seront chauffées au four et non à la forge, après mise en forme, elles seront obligatoirement recuites. Les tôles à plier, courber ou embouteiller seront chauffées dans des fours et traitées avec les mêmes précautions que ci-dessus, au moyen de dispositifs capables de former d'un seul coup la longueur entière de la tôle. Toutefois, le pliage, la courbure et l'emboutissage pourront être opérés à froid quand l'épaisseur des pièces ne dépassera pas 9 mm ou quand le rayon de courbure dépassera 50 fois leur épaisseur. Dans le cas où l'entrepreneur justifiera d'un équipement mécanique convenable, la limite inférieure du rayon de courbure pourra être ramenée à 30 fois l'épaisseur de la pièce. * Débitage : Les tranches cisaillées pourront rester brutes, à condition de ne présenter ni déchirure, ni reprise, ni manque de matière, ni bavure. L'oxycoupage sera admis, sous condition d'une coupe régulière. Les coupes irrégulières seront reprises à la meule. * Perçage de trous : Le diamètre des trous sera égal à celui des rivets ou boulons augmenté de 1 mm pour les trous forés ou alésés, augmenté du dixième du diamètre nominal des rivets ou boulons (avec maximum d'écart de 2 mm) pour les trous poinçonnés. Les trous pour rivets et boulons ne pourront être faits au chalumeau. Dans les cas courants, les trous pour rivets et boulons pourront être poinçonnés directement au diamètre définitif sans alésage ultérieur sous réserve que les bords soit bien circulaires, sans bavure ni crique. Si un alésage est prévu, le poinçonnage côté débouchure devra être fait à un diamètre < 3 mm au diamètre définitif. Les poinçons utilisés devront être en parfait état, l'utilisation de poinçons usés ou détériorés sera interdite. La concordance des trous de rivets ou boulons des pièces superposées devra être suffisante pour permettre aux rivets ou boulons d'entrer librement dans leur logement. Quand il s'agira d'éléments de réparation ou de renforcement destinés à être assemblés avec des éléments conservés, les trous des assemblages ne seront pas percés à l'atelier dans les pièces nouvelles à moins que le marché ne l'autorise expressément en indiquant l'alésage à réserver pour le chantier (4 mm au moins sur le diamètre).

5.4 PRESCRIPTIONS POUR LES ALLIAGES

5.4.1 Règles et points particuliers – Conception et calculs : * Les règles applicables pour la conception et de calcul applicables aux travaux visés par le présent document seront les Règles de Coordination des Textes Techniques, intitulées "Règles de conception et de calcul des charpentes en alliages d'aluminium", dites "Règles Al". * A moins de justifications spéciales, les pièces tendues, fortement sollicitées ou soumises à des efforts variables ne devront pas comporter de variations brusques de section, ni présenter de zones où la section nette diffèrera notablement de la section brute. Les entailles, trous, filetages et soudures devront être placés, autant que possible, dans les régions à faible niveau de contraintes. Les assemblages devront être conçus de manière à réduire au maximum les efforts secondaires, en particulier, en faisant concourir les lignes moyennes des membrures et des barres de treillis, sensiblement en un même point. Dans les éléments principaux de construction, les barres de treillis devront être, autant que possible, disposées et attachées symétriquement. La transmission des efforts de compression par contact direct ne sera admise que si les surfaces de contact transmettant ces efforts étaient ajustées. L'indication des portées devra figurer sur les plans. * La disposition des assemblages soudés devra permettre l'exécution des chaque soudure dans de bonnes conditions d'accessibilité, compte tenu de l'encombrement de l'appareillage de soudage, notamment des torches MIG ou TIG. Les soudages à effectuer en position incommode ou sur chantier devront être limités au strict indispensable. Les cordons de soudure devront autant que possibles être placés en des points de bas niveau de contrainte et être parallèles à la direction de l'effort de manière à n'influencer qu'une faible partie de la section transversale de l'élément. Dans les assemblages soudés à cordon longitudinal, l'aile devra avoir pour largeur, au moins, 2 fois la dimension de la gorge du cordon de

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soudure. La dimension de la gorge ne devra par être < 5 mm en soudure manuelle et semi-automatique et à 3,5 mm en soudure automatique. Dans le cas d'assemblage de pièces d'épaisseur différente, l'effort étant transversal ou oblique par rapport à la soudure, la pièce la plus forte devra être amincie pour se raccorder à la plus faible par une pente ne dépassant pas 1/4 (la longueur de la pente envisagée comprendra la largeur du cordon de soudure). Les assemblages soudés à recouvrement seront, en principe, à éviter pour les tubes. Pour les joints soudés soumis à des charges variables, il y aura lieu d'utiliser, autant que possible, des soudures bout à bout, totalement pénétrées ; les soudures d'angle sollicitées de cette manière, devront être, autant que possible, totalement pénétrées.

5.5. EXECUTION DES TRAVAUX EN ACIER

5.5.1 Assemblages : * Principes d'exécution - Si la transmission des efforts devait s'effectuer par contact direct, les surfaces devant assurer cette transmission devront être soigneusement ajustées. L'indication correspondante devra être portée sur les plans. Après avoir été dressés et ajustés, les éléments seront, avant tout assemblage, parfaitement grattés et nettoyés. Ils seront réunis et serrés à leurs places respectives à l'aide de serre-joints ou avec des boulons de montage ayant sensiblement le même diamètre que les rivets définitifs ; cet assemblage provisoire ne devra provoquer ni tension ni bâillement dans les pièces. L'affleurement des âmes aux talons des cornières, le contact parfait des tranches de joint, le rabotage des excédents de largeur des plats ne seront exigés que si le marché le prévoyait. * Rivetage - Avant de procéder au rivetage les pièces assemblées seront serrées à bloc au moyen d'un nombre suffisant de boulons ayant sensiblement le même diamètre que les rivets définitifs. Le contact sans jeu devra être obtenu par ces boulons, sinon les pièces seront à démonter, dresser et ajuster. On ne devra jamais compter sur la rivure pour assurer le contact. Les éléments montés pour le rivetage devront présenter une concordance satisfaisante des trous en regard. Les corps des rivets auront toujours une longueur suffisante pour permettre, outre la confection de têtes bouterollées, le remplissage intégral des trous et éviter l'empreinte des bouterolles dans les éléments assemblés. Les rivets seront chauffés de préférence au four à flamme réductrice ou électriquement. La température sera celle du rouge cerise clair (950°C) et restera toujours au-dessous de l'orange (1050°C fusion du cuivre). A la fin de la pose, les rivets devront être encore au rouge sombre. Le chauffage devra être uniforme sur toute la longueur de la tige du rivet. Le four sera suffisamment proche de la zone de rivetage pour éviter le refroidissement appréciable du rivet avant mise en place. Les bouterolles seront maintenues en parfait état de propreté. Les rivets seront débarrassés de toutes plaques d'oxyde ou d'impureté avant d'être introduits dans les trous. Le chauffage des rivets sera conduit de telle sorte qu'aucun rivet ne sera conservé dans le four en attente de pose au-delà du temps nécessaire pour l'amener à la température voulue. Aucun rivet chauffé, puis abandonné faute d'emploi immédiat ne pourra être utilisé. Le rivetage sera exécuté avec des riveuses d'un type consacré par l'expérience. Dans les riveuses à cadre la pression sera maintenue assez longtemps pour assurer le remplissage intégral des trous. La pose des rivets au marteau pneumatique sera toujours effectuée à la bouterolle et non par écrasement direct au marteau. Dans ce cas, l'entrepreneur devra employer des tas bien contrebutés, immobilisés en vue d'éviter le mauvais contact, l'excentricité ou la déformation des têtes premières. Les rivets après pose devront remplir complètement leur trou, les têtes devront faire parfaitement corps avec la tige du rivet, porter sur toute leur étendue, être bien centrées, bien nourries à la naissance et ne présenter ni gerçure ni déchirure.

5.5.2 Boulons à autre résistance : * Emploi de boulons à haute résistance à serrage contrôlé Pour toutes constructions comportant l'emploi de boulons à haute résistance à serrage contrôlé, il sera fait application des prescriptions spéciales que devra comporter le marché concernant la mise en œuvre de ce type de boulons. Les faces des pièces à assembler par boulons à serrage contrôlé devront être parfaitement planes et propres. Le marché devra préciser le mode de traitement des surfaces au contact dans les assemblages.

5.6 TOLERANCES : * Du point de vue exclusif de la résistance des ouvrages et sans faire obstacle aux dispositions du marché ou aux conditions imposées, soit par l'utilisation des ouvrages, soit par la mise en place des aménagements et installations, les tolérances admises en exécution seront citées ci-après. * Profilés - Les tolérances sur les dimensions transversales des profilés seront celles précisées par les normes en vigueur. * Perçage Quel que soit le mode de perçage, la tolérance dans l'irrégularité de la distance des trous sera de d/10, d étant le diamètre des trous. Quel que soit le mode de perçage, la tolérance dans l'irrégularité de l'alignement des trous sera également de d/10. Toutefois en aucun cas, les tolérances admises citées ci avant, ne devront empêcher que la concordance des trous de rivets des pièces superposées sera suffisante pour permettre aux rivets d'entrer dans leur logement. * Dimensions linéaires

a) Débitage. La tolérance en plus ou en moins, exprimées en millimètres, sur toute dimension linéaire L, exprimée en mètres, sera conforme aux normes en vigueur, la tolérance à respecter sera fixée après accord de la Maîtrise d'œuvre.

b) Tracé d'épure. Sauf indication spéciale du marché, l'écart toléré par rapport au tracé théorique d'une structure ou d'un de ses éléments sera fonction de la structure ou de l'élément exprimée.

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5.7 MONTAGE :

5.7.1 Montage à blanc : Le montage à blanc ne sera exigé que si aucun élément ne le prévoit. Dans ce cas, aucun élément ou tronçon d'élément ne devra sortir de l'atelier sans avoir été préalablement assemblé avec ceux qui s'y attacheront. Ces montages provisoires serviront à vérifier l'exactitude de la préparation des assemblages à exécuter sur place. Chaque assemblage devra pouvoir être déboulonné sans entraîner de déformation élastique des autres pièces. Le montage à plat des poutres complètes ne sera exigé que si le marché le prévoit explicitement. Les poutres ou tronçons de poutre pourront être montés à plat. Dans ce cas, les chantiers devront être établis de telle façon qu'ils permettront le passage par dessous et la vérification. Le rapprochement des pièces à assembler devra être effectué au moyen de serre-joints convenables, les broches seront tolérées pour obtenir le déplacement relatif des pièces, à condition d'être enfoncées à coups modérés de marteau à main, de manière à ne pas déformer les trous.

5.7.2 Montage sur place : * Le montage sur place sera fait en observant soigneusement les aplombs, les alignements et les niveaux. Les manipulations devront être faites avec soin, pour éviter de blesser les pièces ou endommager la peinture. Tous les voilements, torsions ou courbures occasionnés par le transport ou les manutentions seront soigneusement redressés avant montage des pièces. Dans le cas où ces avaries paraissent présenter une certaine gravité, les pièces devront être retournées à l'atelier. Les réparations entraînées resteront à la charge de l'entrepreneur. Le brochage sera effectué de façon à ne pas déformer les trous. * Boulonnage ou rivetage : Sauf prescription contraire du marché, le montage sur place sera effectué par boulons. Les écrous devront être serrés bien à fond, et dans le cas où les boulons travaillent à la traction, si l'on ne dispose pas de contre-écrous pour éviter le desserrage, ils devront être bloqués par un matage convenable des filets ou par tout dispositif équivalent (soudure par exemple). Dans les assemblages boulonnés supportant des efforts importants, la longueur du corps cylindrique des boulons sera supérieure à l'épaisseur totale à serrer et ces boulons seront munis sous leurs écrous de rondelles d'épaisseur supérieure à cet excédent de longueur. En aucun cas, la partie filetée ne devra régner au droit d'une section cisaillée. Dans les assemblages transmettant des efforts importants, les boulons posés sur profilés présentant des faces inclinées seront munis de rondelles d'épaisseur variable, de façon à assurer un repos correct de la tête ou de l'écrou et à permettre un serrage normal. Dans les assemblages par boulons à haute résistance à serrage contrôlé, les prescriptions à appliquer dans l'exécution à pied d'œuvre seront celles de l'emploi de boulons à haute résistance à serrage contrôlé, pour les constructions en atelier. * Rivetage - Dans le cas où le montage à pied d'œuvre exigera la mise en œuvre de rivets, cette opération sera effectuée par des ouvriers spécialisés dans les conditions identiques que celles de l'exécution en atelier. Sauf indications contraires du marché, le rivetage sur place sera effectué au marteau pneumatique dans les mêmes conditions que celles formulées pour les constructions en atelier. Les ouvrages devront reposer provisoirement sur leurs appuis par l'intermédiaire de calages suffisamment stables réservant le jeu nécessaire pour les scellements.

5.8 PEINTURES : La mise en peinture des têtes de rivets et boulons posés sur le chantier et les reprises de peintures sur les éraflures seront effectuées par les soins de l'entrepreneur.

5.9 REGLES DE CALCULS – ESSAIS - PROTYPES :

5.9.1. Dessins d’exécution : * Pour l'exécution de toute construction métallique, l'entrepreneur dressera les dessins d'ensemble et de détails nécessaires pour définir exactement tous les éléments de la construction. L'entrepreneur devra faire sur place le relevé de toutes les dimensions qui lui seront nécessaires pour l'exécution de ses épures Sauf en cas d'utilisation d'acier ADx ou ADx charpente, l'entrepreneur mentionnera sur chaque dessin la nuance d'acier prévue pour la réalisation, en précisant la limite d'élasticité conventionnelle. Sur les dessins d'ensemble des planchers et toitures, l'entrepreneur mentionnera la surcharge disponible sur les éléments métalliques, qui sera la somme de la surcharge de service et du poids des matériaux de remplissage et des revêtements inférieur et supérieur. Sur les dessins d'ensemble des fondations, l'entrepreneur mentionnera la pression maximum sur la maçonnerie et, pour chaque point d'appui, la valeur des efforts transmis par le point d'appui : effort vertical, effort horizontal, moment de flexion. * Sur les dessins de détail, l'entrepreneur consignera de façon complète : les disposition des assemblages, les portées ajustées, les diamètres des cordons de soudure et leur ordre d'exécution, les contreflèches à donner aux poutres, la valeur du jeu admis à l'extrémité des âmes, les diamètres des trous de rivets, et de boulons avec, éventuellement, mention du mode d'usinage lorsque les trous seront obtenus par forage ou par poinçonnage et alésage. En cas de modifications du projet au cours de l'exécution des travaux, les dessins et calcul seront rectifiés pour que l'ouvrage terminé soit exactement défini par ces pièces. Les modifications devront être mentionnées dans le cartouche

5.9.2 Conception et calculs : * L'entreprise devra fournir ses plans d'exécutions et ses notes de calcul pour avis de l'architecte et du bureau de contrôle. Justification des contreventements. Communiquer les efforts en pieds de poteaux sous les effets des charges permanentes (exploitation, vent, ponts roulants, etc...). Fournir le mode de protection des aciers.

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* Pour l'exécution de toute construction métallique, l'entrepreneur dressera les dessins d'ensemble et de détails nécessaires pour définir exactement tous les éléments de la construction. L'entrepreneur devra faire sur place le relevé de toutes les dimensions qui lui seront nécessaires pour l'exécution de ses épures Sauf en cas d'utilisation d'acier ADx ou ADx charpente, l'entrepreneur mentionnera sur chaque dessin la nuance d'acier prévue pour la réalisation, en précisant la limite d'élasticité conventionnelle. Sur les dessins d'ensemble des planchers et toitures, l'entrepreneur mentionnera la surcharge disponible sur les éléments métalliques, qui sera la somme de la surcharge de service et du poids des matériaux de remplissage et des revêtements inférieur et supérieur. * Sur les dessins d'ensemble des fondations, l'entrepreneur mentionnera la pression maximum sur la maçonnerie et, pour chaque point d'appui, la valeur des efforts transmis par le point d'appui : effort vertical, effort horizontal, moment de flexion. Sur les dessins de détail, l'entrepreneur consignera de façon complète : les disposition des assemblages, les portées ajustées, les diamètres des cordons de soudure et leur ordre d'exécution, les contreflèches à donner aux poutres, la valeur du jeu admis à l'extrémité des âmes, les diamètres des trous de rivets, et de boulons avec, éventuellement, mention du mode d'usinage lorsque les trous seront obtenus par forage ou par poinçonnage et alésage. En cas de modifications du projet au cours de l'exécution des travaux, les dessins et calcul seront rectifiés pour que l'ouvrage terminé soit exactement défini par ces pièces. Les modifications devront être mentionnées dans le cartouche

5.9.3 Dessins d'ensemble : Les dessins d'ensemble devront définir exactement tous les éléments de construction. Sur chaque dessin seront portées la désignation normalisée de l'alliage constituant l'élément et la désignation normalisée de son état. Sur les dessins d'ensemble des planchers et toitures, la surcharge disponible sur les éléments métalliques devra être indiquée, c'est-à-dire la somme de la surcharge de service et du poids des éléments des matériaux de remplissage et des revêtements inférieurs et supérieurs. Sur les dessins d'ensemble des fondations devront être indiquées : la pression maximale sur la maçonnerie et la valeur des efforts transmis par chaque point d'appui pour chacune des catégories de charge et ceci sous la forme suivante : a) effort vertical, b) effort horizontal, c) moment de flexion.

5.9.4 Dessins de détails : * Sur les dessins de détail devront figurer tous les éléments permettant la réalisation, en autres :

a) les dispositions des assemblages,

b) les portées ajustées,

c) les diamètres et la disposition des rivets et boulons ainsi que leur nature,

d) le procédé à employer pour le soudage, la nature du fil électrode ou du métal d'apport, la dimension des cordons de soudure,

e) les contreflèches à donner aux poutres,

f) la valeur du jeu admis à l'extrémité des âmes,

g) les diamètres des trous de rivets et de boulons avec mention du mode d'usinage prévu,

h) les spécifications de protection particulières.

En cas de modification du projet au cours de l'exécution des travaux, les dessins et calculs seront rectifiés pour que l'ouvrage soit exactement défini par ces pièces. Les modifications seront mentionnées sur le cartouche. Les plans devront tenir compte des gabarits réglementaires à respecter, au-dessus ou à proximité des voies de communication ou d'installations en service.

5.10 PRESCRIPTIONS POUR LES COUVERTURES EN PLAQUES NERVURÉES

5.10.1 Réception de l'ossature : Si l'entreprise de couverture est différente de celle de la structure, avant de commencer ses travaux sur chantier, les pentes prévues et les niveaux de l'ossature ayant été préalablement vérifiés par ailleurs, l'entrepreneur s'assure que l'ossature satisfait, pour ce qui est apparent, aux plans et croquis, ainsi que le nombre et caractéristiques des appuis, chevêtres, ... S'il n'y a pas conformité, il en avise le maître d'œuvre au plus tard à la date fixée comme début d'exécution des travaux. La décision du maître d'œuvre fait l'objet d'un nouvel ordre de service avec nouveau délai d'exécution.

5.10.2 Epaisseurs et des portées des plaques nervurées : Celles-ci sont déterminées pour chaque plaque nervurée en fonction des charges. Les profils doivent être vérifiés du point de vue résistance et stabilité, pour les sollicitations caractéristiques dues à l'action des charge .

5.10.3 Recouvrements : * Sens de pose et recouvrements longitudinaux. Les plaques sont posées avec les nervures parallèles à la ligne de plus grande pente. Le recouvrement longitudinal est donné par l'emboîtement de la nervure de rive "emboîtante" sur la nervure de rive "emboitée" de la plaque nervurée précédente. Il est effectué dans le sens opposé aux de pluie dominants. * Recouvrements transversaux. Les recouvrements transversaux se font toujours au droit des appuis. a) Pose sans complément d'étanchéité Les recouvrements transversaux doivent avoir une longueur minimale en fonction de la zone

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climatique où est érigé l'ouvrage. b) Pose avec complément d'étanchéité. Le recouvrement transversal a une valeur comprise entre 150 mm et 200 mm, le complément d'étanchéité doit être conforme à la norme et le recouvrement est conçu de façon que l'axe des fixations se trouve sensiblement au milieu du recouvrement.

5.10.4 Assemblage des plaques à l'ossature : * Les fixations doivent être choisies conformément aux spécifications du présent document et aux instructions de leur fournisseur, ceci concerne notamment :

a) le type d'assemblage ; b) l'épaisseur totale à assembler ; c) la nature et les dimensions des pièces à assembler (forme, épaisseur, résistance du matériau) ; d) la résistance de l'assemblage.

* La fixation en plage n'est réalisée que sur les supports en acier (éventuellement incorporés dans le béton) avec des vis auto perceuses ou auto taraudeuses. Pour les fixations autres que les vis auto perceuses, un pré perçage des plaques doit être réalisé. Le diamètre de perçage est égal au diamètre nominal de la fixation + 1 mm. Pour les vis auto taraudeuses, le diamètre de pré perçage du support doit être conforme aux spécifications du fournisseur des fixations. Des dispositions doivent être prises pour éviter l'incrustation dans le revêtement de particules métalliques chaudes provenant d'un perçage. Ces particules métalliques doivent être enlevées pour ne pas risquer leur oxydation sur le revêtement.

5.10.5 Dispositions particulières selon l'emplacement des fixations : * Fixations en sommet de nervure. Un pontet ou une cale d'onde) est utilisé dans les cas suivants : en rive de bâtiment si les plaques n'ont pas de pied d'onde et au recouvrement sur des plaques translucides ou sur des accessoires ponctuels en polyester. * Fixations en plage. Les fixations sont disposées sur les parties planes de la plage, à la base des nervures principales. Les rondelles doivent avoir les diamètres minimaux suivants : plaques de longueur de pose inférieure ou égale à 12 m : 19 mm ; plaques de longueur de pose supérieure à 12 m et inférieure ou égale à 15 m 25 mm.

5.10.6 Dispositions particulières selon le type de fixation : * Les tire-fond à bourrer sont enfoncés au marteau. Le serrage final est effectué à la clé pour ne pas endommager la plaque et les rondelles. Les tire-fond à visser sont enfoncés au marteau sur seulement 10 mm environ. Ils sont ensuite vissés à la clé jusqu'au serrage final. En aucun cas, ils ne doivent être posés comme les tire-fond à bourrer. * Boulons-crochets, agrafes, attaches spéciales. Ces types de fixations doivent impérativement être géométriquement adaptés à la forme et au type du support. Les tiges des boulons-crochets et les attaches sont placées côté faîtage par rapport aux pannes. * Vis auto perceuses et vis auto taraudeuses. Les vis auto perceuses et auto taraudeuses doivent être posées avec une visseuse munie d'un dispositif de serrage automatique faisant appel soit à un limiteur de couple, soit à une butée de profondeur. Ces dispositifs doivent être régulièrement contrôlés pendant la mise en œuvre. Des dispositions doivent être prises afin de respecter le diamètre de préperçage préconisé par le fournisseur des vis auto taraudeuses. Ceci conduit à un choix rigoureux du foret correspondant. Lorsque le remplacement d'une vis s'avère nécessaire, un préperçage est effectué avec un foret de diamètre supérieur à celui de la vis à remplacer. Une vis auto taraudeuse est utilisée. Son diamètre doit être adapté à celui du foret. Une nouvelle rondelle d'étanchéité de diamètre supérieur (3 mm de plus) est employée.

5.10.7 Répartition et densité minimales des fixations : * Dans le cas de pénétrations qui coupent au moins deux nervures principales contiguës de plaques, toutes les nervures doivent être fixées sur le chevêtre. * Densité minimale. Pour tenir compte forfaitairement des efforts accrus du vent intéressant les rives de toiture, toutes les nervures principales doivent être fixées :

a) sur la dernière et l'avant-dernière panne avant l'égout extérieur ; b) sur la dernière et l'avant-dernière panne avant un faîtage simple couronnant une façade ; c) sur chaque panne, pour la plaque située en rive couronnant un mur pignon, sur une largeur au moins égale à 1m.

* La pose est réalisée après que l'entreprise de pose se soit assurée que l'assemblage des plaques à l'ossature ait été vérifié en fonction :

a) des dépressions normales de vent ; b) du mode de fixation ; c) du type de fixation ; d) du nombre de fixations ; e) des épaisseurs de tôle à assembler ; f) de la portée d'utilisation des plaques.

* Pour un mode de fixation donné, chaque type ou système de fixation est notamment caractérisé par sa résistance caractéristique à l'arrachement Pk , déterminée conformément :

a) à la norme PrXP P 30-310 permettant de caractériser l'assemblage de la fixation sur son support (cas des fixations en sommet de nervure) b) à la norme PrXP P 30-314 relative à la détermination de la résistance caractéristique des assemblages avec fixations en plage.

5.10.8 Dispositions particulières relatives aux fixations de couture : Les plaques nervurées sont couturées à leurs recouvrements longitudinaux à l'aide de fixations prévues pour cet usage, selon l'espacement maximal. Les fixations de couture sont régulièrement réparties. La fixation sur panne des nervures de

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recouvrement longitudinal des plaques est également considérée comme une fixation de couture lorsqu'elle est située en sommet de nervure.

5.10.9 Ouvrages particuliers - Découpe et usinage sur chantier : * Ces opérations sont déconseillées sur chantier. Un calepinage préalable permet de les éviter en grande partie. S'il doit y avoir des découpes, l'utilisation d'une grignoteuse est conseillée. Lors des opérations de coupe et meulage, le revêtement de protection doit être protégé pour éviter toute incrustation de particules métalliques chaudes. Le cas échéant, la tôle est ensuite ébavurée. * Le soudage est réalisé en atelier. Après toute opération de soudage, il est nécessaire de reconstituer la zone de revêtement détruite, par l'application de peinture contenant au moins 92 % en masse de poudre de zinc et d'une peinture de finition de même nature que le revêtement, appliquée à froid. * Recouvrement des pièces accessoires sur les plaques. Sauf prescriptions contraires, le recouvrement des pièces accessoires sur les plaques est effectué comme un recouvrement de plaque sur plaque. Les prescriptions pour les recouvrements transversaux doivent être respectées.

5.10.10 Egout de toit : * L'égout est traité par débordement simple ou par débordement avec closoir. Au niveau de la sablière, la partie en saillie de la plaque ne doit dépasser ni le porte-à-faux autorisé ni 0,40 m. Elle doit être au minimum de 0,10 m. Le raccordement de la couverture aux chéneaux est traité :

a) soit avec un closoir métallique ; b) soit avec une bande d'égout faisant larmier avec un closoir en mousse ; c) soit par un bord rabattu de la plaque nervurée faisant larmier.

* Dans le cas général, le raccordement de la couverture à la gouttière peut être traité par débordement simple de 0,20 m minimum. Cependant, pour les bâtiments fermés, le raccordement aux gouttières est traité comme le raccordement aux chéneaux dans les cas suivants :

a) bâtiment en situation exposée ; b) couverture de pente inférieure à 10 % avec débordement inférieur à 0,20 m.

* Le débord latéral des plaques ou des larmiers par rapport aux chéneaux ou aux gouttières est de 50 mm du moins. L'ouverture minimale sur les chéneaux est de 80 mm. Les larmiers ou les retombées faisant larmier ont une hauteur minimale de 40 mm environ. Les closoirs ou les bandes d'égout sont fixés sur les pannes les plus basses dans chaque versant en même temps que les plaques nervurées.

5.10.11 Faîtage (bandeaux de faîtage, faîtage contre mur) : Les faîtières sont fixées en même temps que les plaques. Les faîtières à bords emboutis et les faîtières en plaques nervurées cintrées peuvent être posées sur des couvertures sans limitation spécifique de la pente avec complément d'étanchéité pour les pentes inférieures à 7 %. Les faîtières à bords découpés peuvent être utilisées sur des couvertures dont la pente :

a) est supérieure ou égale à 5 %, si on utilise des plaques à bords relevés avec des contre-closoirs en mousse ; b) est supérieure ou égale à 7 %, si on utilise des plaques à bords relevé ; c) est supérieure ou égale à 10 % dans tous les cas le recouvrement des faîtières sur les plaques doit être de 120 mm au moins. La hauteur minimale du relevé des faîtages contre mur doit être de 100 mm. Il doit être recouvert par une bande porte solin. Le recouvrement de faîtière à faîtière doit être de 100 mm au moins. Il doit être exécuté dans le sens opposé aux vents de pluie dominants.

5.10.12 Rives : Les rives sont habillées de bandes de rive qui recouvrent la nervure extrême de la dernière plaque de partie courante. Les bandes de rive sont fixées sur les pannes en même temps que cette plaque, de façon à ce que la distance entre la nervure de rive et la rive de la toiture soit inférieure ou égale à 350 mm. Le cas échéant, il est nécessaire de découper une plaque pour obtenir cette valeur. La retombée de la bande de rive est fixée sur la pièce de façade qu'elle recouvre (planche de rive, bardage, ...) par vis ou rivets étanches selon le cas. Les rives contre mur sont habillées de bandes de rive possédant un relevé de 100 mm au moins. Il doit être recouvert par une bande porte solin.

5.10.13 Arêtiers, faîtages biais : Les arêtiers sont étudiés et réalisés selon les mêmes principes que pour les faîtages. Chaque ouvrage est un cas particulier traité avec des pièces spéciales pouvant nécessiter des coupes et des pliages sur chantier.

5.10.14 Noues, rives biaises : Les noues doivent être du type encaissé. Cela implique que la charpente soit conçue pour respecter cette configuration de noue. Elles sont exécutées conformément aux normes P 34-210, P 34-212 et P 34-213. La section des noues doit satisfaire aux prescriptions du P 40-202, sans que la profondeur ne soit inférieure a 60 mm et la largeur à 200 mm. Les plaques nervurées en raccord de noue sont découpées et façonnées de façon à former égout et larmier sur la noue. Ce larmier doit avoir une hauteur minimale de 40 mm. Le débord latéral des plaques ou des larmiers par rapport aux parois de la noue doit être de 50 mm minimum. L'ouverture entre les bords des plaques sur la noue est au minimum de 80 mm.

5.10.15 Raccordements aux pénétrations : Pénétration n'intéressant qu'une seule largeur de plaque. L'ouvrage est traité à l'aide d'accessoires préfabriqués en usine qui se posent et se fixent comme les plaques de partie courante. Un chevêtre doit être prévu autour des pénétrations intéressant une dimension (largeur ou longueur) supérieure à 400 mm. Lorsqu'une seule nervure est coupée, elle doit être

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supportée par une platine de renforcement éventuellement intégrée à l'accessoire. Les raccords aux souches et aux châssis peuvent être réalisés comme suit :

a) par utilisation de plaques châssis se posant comme les profils de partie courante. b) par utilisation d'un châssis préfabriqué rapporté sur une plaque préalablement découpée aux dimensions de la trémie à réaliser. Ce châssis est fixé à l'aide de vis de couture ou de rivets directement sur la plaque. Un complément d'étanchéité conforme à la norme NF P 30-305 est disposé dans la gorge destinée à le recevoir avant la pose du châssis complément dont la section transversale est adaptée à la gorge destinée à la recevoir de façon à assurer une compression de l'ordre du tiers de la section initiale de la bande ; c) par utilisation d'éléments standard à bords emboutis et plaques de rive assemblés et soudés en atelier en fonction des dimensions de la souche pour former deux demi éléments.

* Le recouvrement transversal entre ces deux éléments préfabriqués se fait en général au milieu de la longueur de la souche, dans le sens de la pente ; il doit être supporté et avoir une valeur minimale de 200 mm environ ; par utilisation d'embases en polyester renforcé aux fibres de verre opaques. les conditions de mise en œuvre a respecter étant similaires à celles définies dans la norme. * Les passages de tuyaux peuvent être réalisés de quatre manières :

a) par des dispositions similaires à celles du paragraphe précédent, lorsque le passage de tuyaux nécessite la découpe de plus d'une nervure principale ; b) par utilisation d'une plaque à douille se posant comme les plaques de partie courante ; c) par utilisation d'une douille préfabriquée rapportée sur une plaque préalablement découpée au passage du tuyau qui se fixe à l'aide de vis de couture ou de rivets directement sur la plaque.

* Un complément d'étanchéité conforme à la norme NF P 30-305 est disposé dans la gorge destinée à le recevoir avant la pose de la douille, complément dont la section transversale est adaptée à la douille destinée à le recevoir de façon à assurer une compression de l'ordre du tiers de la section initiale de la bande est assuré par manchons d'étanchéité pour sorties de toiture. Les manchons sont en caoutchouc sécable vulcanisé sur une embase ronde ou carrée en aluminium déformable permettant son adaptation sur tous types de profils. Ils existent en deux qualités (épaisseur minimum 2 mm.

5.10.16 Précautions contre les risques de condensation * Bâtiments non isolés : Les variations thermiques, hygrométriques et climatiques entraînent pour ces locaux un risque important de condensation en sous-face de la couverture avec chutes de gouttes d'eau. Pour limiter les conséquences des phénomènes de condensation, la sous-face peut être traitée par l'apport d'un régulateur de condensation sous la plaque nervurée ou la mise en œuvre d'un feutre tendu sur pannes. Pour les bâtiments fermés, on doit ventiler la sous-face de la couverture étant rappelé que dans le cas de bâtiments ouverts et auvents, la sous-face de la couverture est largement ventilée avec de l'air extérieur. Particularité : le bâtiment est ouvert totalement en façade sud, la ventilation est naturelle.

6. LIMITES DES PRESTATIONS :

6.1. LIMITES AVEC LES AUTRES LOTS : L'entreprise aura à prévoir la totalité de ses travaux nécessaires au parfait achèvement et fonctionnement de ses ouvrages à l'exception de certains travaux qui seront réalisés par les autres corps d'état, et en particulier : 6.1.1 L'installation de chantier compris clôtures et le remaniement de celles-ci. (au lot 01) * Les traits de niveaux (entretien de ceux-ci à la charge du présent lot. * Les massifs, socles et plots techniques y compris leur désolidarisation éventuelle (au lot 01). * Le scellement des platines d'ancrage (au lot 01) - calage par le présent lot. 6.1.2 Raccordement au réseau de terre des masses métalliques (fixations prévues au présent lot). 6.1.3 Tous les supports, suspentes et chaises pour les conduits, appareils et gaines (fournis et posés par les lots techniques hors chevêtres). 6.1.4 Les descentes d'évacuation d'eaux pluviales et leur raccordement aux moignons d'entrées d'eaux (au présent lot). 6.1.5 La peinture des charpentes quand celle-ci est stipulée au lot peinture.

6.2 AVERTISSEMENT SUR LA RECEPTION DES OUVRAGES D'AUTRES CORPS D'ETAT : L'entrepreneur du présent lot devra fournir aux entreprises intéressées suivant le planning général des travaux, toutes les informations nécessaires sur documents graphiques et informatiques. Dans le cas de retard de production de ces informations, les conséquences financières en découlant seront imputées au présent lot. Avant exécution de ses propres travaux, l'entrepreneur du présent lot devra vérifier les ouvrages exécutés par les autres corps d'état. Sans remarques de sa part, il prendra à sa charge toutes les sujétions nécessaires afin que ses propres travaux soient réalisés dans les règles de l'art.

6.3 TRAVAUX DIVERS A LA CHARGE DU PRESENT LOT : Toutes les fournitures et travaux nécessaires au parfait achèvement des ouvrages seront prévus, ce descriptif n'étant pas limitatif. Seront dus également tous les documents graphiques, notes de calculs et essais. D'une manière générale, tous les

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travaux entraînés par une modification apportée par le titulaire du présent lot à la solution de base faisant l'objet de l'appel d'offres seront obligatoirement exécutés par les titulaires des lots spécialisés sous la responsabilité et à la charge du titulaire du présent lot. 6.3.1. Outre les travaux décrits à la charge du présent lot dans les documents contractuels et sauf stipulations contraires, l'entreprise devra en outre, et en coordination avec les autres lots : * La fourniture, le transport et la mise en œuvre de tous les matériaux nécessaires à la réalisation des travaux. * L'amenée, l'établissement, le repliement et l'enlèvement de tous les appareils, engins, échafaudages, etc., ainsi que les gravois provenant de l'installation. * Les indications de surcharges. * Les plans de positionnements et sections des poteaux en pied. * la fourniture et la pose de matériaux isolants. * Les peintures et traitements antirouilles des ouvrages. * la fourniture et la pose d'éléments spéciaux pour l'accès et la circulation sur les toitures tels que les lignes de vie. * L'enlèvement des protections provisoires des ouvrages et, en particulier, celles des protections des travailleurs. Si, à la demande d'un autre corps d'état, ces protections provisoires sont maintenues, leur enlèvement ultérieur est dû par le présent lot. * Fourniture et pose gaines métalliques rigides formant protection intérieure des descentes ep

6.4 RAPPEL DES DONNÉES DU PROJET : L’entreprise vérifiera par comparaison entre les plans de conception maîtrise d’œuvre et ses propres calculs et plans, les hypothèses ci-après suivant les données du projet à savoir : construction d’un bâtiment type portique (bardage bois hors présent lot), sans isolation, avec couverture bac acier simple peau ;

DESCRIPTION DES TRAVAUX

7 STRUCTURE MÉTALLIQUE

7.1 Enveloppe générale : Le prix comprendra la fourniture des éléments, la fabrication, la pose, y compris l’utilisation des engins de levage, les échafaudages et protections nécessaires. Elle sera composée, suivants plans et étude B.E.T. : * de poteaux verticaux type IPE de 300 mm et arbalétriers type IPE 270 mm, 4 travées de 5,00 sur longueur, y compris tous renforts, portique de stabilité IPE270, écartements suivant plans, sections définitives suivant étude entreprise, * pièces et profilés de contreventements, croisillons et poutres aux vents en tubes de 70/76 ou équivalent: * pannes en IPE ou pannes multibeanou équivalent * charpente système articulé, maintenu par crosse d’ancrage * Traitement de protection des aciers - protection antirouille * encadrements et chevêtres pour portes, portails, baies et châssis * lisses supports de bardage bois * chaines d’angles suivant étude de l’entreprise y compris : * Assemblages des profilés métalliques par soudure ou boulonnage, suivant études et calculs de l'entreprise. * Fixations aux supports B.A (platines etc.) suivant conception par scellement dans trous réservés du G. Œuvre, par platines boulonnées dans le B.A ou par boulonnage sur tiges filetées scellées dans les supports B.A. L’ensemble sera peint d’une manière définitive à la charge du présent lot et suivant coloris choisi par le maître d’œuvre.

q Localisation : Suivant plans généraux et étude de structure du BET.

7.2 COUVERTURE MÉTALLIQUE :

7.2.1 Couverture en bacs métalliques : Fourniture et pose de panneaux nervurés de toiture pour 1 pente simple ou bacs aciers de chez HAIRONVILLE ou équivalent y compris surtoiture. Ils devront offrir une solution globale, pratique et économique. Structure en acier pré laqué, respectant l'environnement et répondant aux exigences diverses en matière de protection, de sécurité et de confort. Les panneaux seront fixés à chaque sommet de nervure et sur tous les appuis. Y compris pare vapeur posé sur grillage fils de 1,2 mailles carrées de 100 mm. L’aspect des sous faces devra être soigné de façon à les laisser apparentes. Le prix comprendra la fourniture des éléments, la fabrication, la pose, y compris l’utilisation des engins de levage, les échafaudages et protections nécessaires. Le bas des pentes de couvertures est prévu pour que les eaux pluviales soient directement versées dans les chéneaux sans pièces visibles depuis les façades (acrotères du bardage en dépassée de chéneaux). Rappel : La mise en œuvre et la fixation des bacs acier sera faite suivant les prescriptions techniques du fabricant, et notamment les règles professionnelles pour la mise en œuvre des bardages métalliques. Couvertures pour Zone sismique 3 suivant plans de conception. Coloris RAL 9006 (gris métal).

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q Localisation : Hangar suivant plans généraux et étude de structure du BET.

7.2.2 Liaisons l'Entrepreneur doit la fourniture et la pose de tous les éléments de liaisons, de fixations des prestations ci-dessus y compris colliers, tôles de recouvrement et de protection, finitions d'acrotères et de rives, capots d’onde, bandes façonnées avec larmier au droit des pénétrations, noues, bavettes de recouvrement, avaloirs, closoirs, solins, liaisons avec les chéneaux EP et descentes de pluviales, et tous matériels de bon fonctionnement.

q Localisation : Ensemble pour couverture.

8 ÉVACUATION DES EAUX PLUVIALES :

8.1 Chéneaux Les eaux de toitures du bâtiment seront évacuées par des descentes EP situées en façades. Elles sont à la charge du présent lot ; elles s'évacuent gravitairement vers les attentes du réseau enterré du lot gros œuvre. Les raccordements sur les moignons tronconiques seront réalisés par le présent lot, y compris joint d'étanchéité. Les descentes seront équipées d'un tampon hermétique en pied. Fourniture et pose de chéneaux horizontaux en tôles de 25/10ème galvanisées simple ou double parois, munie de descentes verticales en tubes rectangulaires dito tôles de 160 ou 200 mm suivant étude, posées contre poteaux, y compris protection des descentes par éléments métalliques pré laqués (coloris suivant bardages) de section 200/250 sur 1,50m hauteur (protection renforcée pour engin). Le titulaire du présent lot se raccordera sur les regards EP du lot Gros Oeuvre en attente.

q Localisation : suivant plans

9 CLÔTURE DE LA PROPRIÉTÉ :

9.1 PORTAIL : Fourniture et pose d’un portail métallique coulissant composé d’un soubassement plein et de barreaux verticaux espacés tous les 11cm suivant réglementation, y compris poteaux, fouilles et fondations de l’ensemble, rails de guidage au sol, manœuvre manuelle avec réservation d’un automatisme éventuel. Dimensions portail 4,00 x 2,00 ht

q Localisation : entrée terrain au Sud Est

9.2 CLÔTURE GRILLAGÉE : Fourniture et pose d’un ensemble grillagée (coloris vert y compris piquets et renfort de fixations, sur le pourtour du terrain (phase 1).

q Localisation : périphérie zone Hangar pour phase 1 suivant plan de masse

10 PROTECTION POTEAUX METALLIQUES :

10.1 PARE – CHOCS POTEAUX : Fourniture et pose de pare-chocs métalliques ou boucliers blindés de marque Solutions élastomères type SE60.19.22 ou équivalent destinés à la protection des poteaux et angles de parois, composés d’un revêtement en caoutchouc, amortisseur d’impact résistant aux chocs et à la déchirure, surmoulé sur un blindage en tôle galvanisée de 3 mm d’épaisseur. Il garantira l’absorption des impacts et la résistance à la déformation. Format adapté aux IPE 300 en U, dimensions en hauteur 2 X 600, couleur réglementaire jaune et noir à fixer sur partie basse des poteaux métalliques en façade sud. Voir produit conseillé sur http://www.solutions-elastomeres.com

q Localisation : sur poteaux façade sud

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Dossier de Consultation des Entreprises

D.C.E. marchés publics

Maitre d’Ouvrage : COMMUNE DE VIENS Mairie - Place de l’Ormeau – 84750 VIENS

Plate forme et Hangar de stockage de plaquettes forestières Chemin des Aires - 84750 VIENS - Cadastre : K 253 – 254 – 313 - Superficie : 8 437 m2

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Octobre 2010

Document :

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES

LOT 03 – BARDAGE BOIS

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LOT 03 – BARDAGES BOIS PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

1 GENERALITES

1.1 CONNAISSANCE DU PROJET : Lors de l'étude du projet et avant la remise de son offre, l'entrepreneur doit prendre connaissance des plans, des lieux et des cahiers des charges des autres lots, notamment les dispositions communes à tous les lots, et tenir compte des exigences des clauses exposées dans les divers documents faisant l'objet du marché de travaux. Les matériaux employés seront de premier choix et mis en œuvre suivant les règles de l'art, et la réglementation applicable au moment de l'exécution des travaux. L'entrepreneur devra la livraison des installations en parfait état de service.

1.2 VOLUME DES TRAVAUX : Les travaux faisant l'objet des présents documents concernent le lot

OSSATURE & CHARPENTE METALLIQUE / COUVERTURE Ces travaux s'inscrivent dans un projet concernant la construction de la

Plate forme et Hangar de stockage de plaquettes forestières de Viens (84) – PHASE 1 Chemin des Aires – 84750 VIENS

1.3 TYPE DE MARCHE DE TRAVAUX : Le présent lot est traité à PRIX GLOBAL ET FORFAITAIRE. Celui-ci doit être déterminé conformément aux plans d'appel d'offres de la maîtrise d'œuvre et aux indications du présent document. L'entrepreneur ne pourra ignorer les prestations des autres corps d'état dont les travaux sont exécutés en liaison avec les siens. S'il estime qu'il y a dans le dossier de consultation des omissions, erreurs ou non conformités avec la réglementation en vigueur qui le conduisent à modifier ou à compléter les dispositions prévues dans ce dossier, il devra en tenir compte dans l'établissement de son prix. Cette modification s'accompagnerait d'une note explicative séparée et annexée à son offre. Enfin, il est précisé que l'entrepreneur ne pourra arguer d'un oubli de localisation du devis descriptif, pour prétendre à supplément sur le prix forfaitaire de son marché, si l'ouvrage concerné figure aux plans. Les travaux à réaliser par l'entreprise dans le cadre de son marché comprendront, sauf spécifications contraires explicites dans les textes du CCTP ci-après : Structures * Les ossatures complémentaires au lot 02 et nécessaires à la pose des bardages * Revêtements extérieurs composés de bardages bois, finition brute * Finitions diverses

1.4 Prestations à la charge du présent lot Les prestations à la charge de la présente entreprise dans le cadre de son marché comprennent implicitement : * l'amenée, la mise en place, la maintenance et le repli en fin de travaux des installations de chantier ; * la fourniture, transport et mise en œuvre de tous les matériaux, produits et composants de construction nécessaires à la réalisation parfaite et complète de tous les ouvrages de son marché ; * tous agrès ou dispositifs mécaniques et échafaudages nécessaires à l'exécution des travaux ; * la réception des infrastructures en béton ou maçonnées formant les fondations des structures en bois ; * les fixations des éléments sur structure métalliques et bétons ; * la fourniture de toutes les pièces métalliques et accessoires pour ces fixations ; * l'étanchéité des ouvrages exposés à l'extérieur aux vents, pluies et eaux de ruissellement, par des systèmes constructifs et tous autres dispositifs et accessoires nécessaires ; * la protection des ouvrages jusqu'à la réception ; * l'établissement des plans d'exécution ; * la protection des ouvrages d'infrastructure pouvant être détériorés ou salis par les travaux du présent lot ; * la main-d'œuvre et les fournitures nécessaires pour toutes les reprises, finitions, vérifications, réglages, etc., de ses ouvrages en fin de travaux et après réception ; * la mise à jour ou l'établissement de tous les plans « comme construits » pour être remis au maître de l'ouvrage à la réception des travaux ; * la quote-part de l'entreprise dans les frais généraux du chantier et le compte prorata, le cas échéant ;

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* et tous les autres frais et prestations, même non énumérés ci-dessus, mais nécessaires à la réalisation parfaite et complète des travaux ; * les nettoyages du chantier en cours et en fin de travaux ; * le ramassage et la sortie des déchets et emballages ; * le tri sélectif des emballages et déchets et enlèvement hors du chantier, dans le respect de la législation en vigueur. La remise au maître d'ouvrage lors de la réception : * la ou les notices de fonctionnement (manuel et/ou électrique) ; * la ou les notices d'entretien. Dans le cadre contractuel de son marché, l'entrepreneur sera soumis à une obligation de résultat, c'est-à-dire qu'il devra livrer au maître d'ouvrage l'ensemble des ouvrages en complet et parfait état de finition en conformité avec la réglementation et les prescriptions du présent document, et il devra toutes les fournitures et prestations nécessaires, quelles qu'elles soient, pour obtenir ce résultat.

1.5 Spécifications et prescriptions techniques concernant les matériaux et produits

Responsabilités et garanties Les entreprises qui interviennent actuellement pour le traitement des bois et autres matériaux mis en œuvre fournissent à leurs clients les références de leur contrat d'assurance en responsabilité civile couvrant les risques de dommages liés à la réalisation des travaux. Cela doit être bien différencié de la garantie de résultat. Outre la responsabilité civile, les entreprises certifiées par le CTBA s'engagent sur l'efficacité du traitement selon les dispositions entérinées par le Comité de la marque CTB-P+ du 20 décembre 1995 et par le Comité de la marque CTBA+ du 10 janvier 1996.

Conditions de stockage des matériaux et éléments fabriqués en bois sur chantier Les conditions de stockage des matériaux en bois, à base de bois ou dérivés du bois, sur chantier avant pose, sont d'une importance primordiale.

Conditions de stockage Les matériaux en bois approvisionnés doivent être placés à l'abri des intempéries et mis en dépôt dans des locaux propres, parfaitement secs, non sujets aux condensations de vapeur d'eau, chauffés si nécessaire. Ces matériaux doivent être à l'abri des remontées d'humidité. Lorsque les produits sont emballés, les emballages doivent rester intacts pendant le stockage. Les éléments sont empilés de manière à ne subir aucune déformation, ils doivent être isolés du sol. Les autres fournitures sont stockées dans les conditions définies par le fournisseur.

Échantillons Avant toute commande, l'entrepreneur devra fournir les échantillons de toutes les fournitures et matériaux qu'il envisage de mettre en œuvre. Pour les ouvrages fabriqués de grandes dimensions, l'entrepreneur devra présenter les documentations techniques détaillées.

Humidité des bois Les caractéristiques dimensionnelles, physiques et mécaniques sont fonction du taux d'humidité résiduelle du bois. Les valeurs habituelles correspondent à une humidité de 12 % qui est la référence européenne. Pour une humidité différente, il convient de corriger ces données en fonction des Règles CB 71. Les valeurs admissibles en traction et en flexion seront ainsi diminuées de 2 % par pourcentage d'humidité au-dessus de 12 %. Pour les autres sollicitations mécaniques, cette correction sera de 4 % par pourcentage d'humidité. Compte tenu de ces phénomènes, l'entrepreneur prévoira des surcotes de sciage en fonction de l'humidité des bois au sciage.

Risques de désordres dans les constructions à ossature bois Les techniques à ossature bois nécessitent que soient prises toutes les précautions vis-à-vis de l'action de l'eau, quelle que soit son origine : atmosphérique, tellurique, ou du fait de l'usage de l'ouvrage (eau liquide ou vapeur). Avec le recul, il est admis qu'une construction à ossature bois, réalisée dans les règles de l'Art, et bien entretenue, est durable. L'utilisation du bois implique que toutes les précautions vis-à-vis des risques d'humidification ou de l'attaque des insectes devront être prises. L'entretien régulier des éléments, mis à l'extérieur, est une exigence essentielle. L'entrepreneur devra, lors de la construction, prendre toutes dispositions pour éviter ces risques.

Étanchéité des façades et pignons Les parois extérieures pour façades et pignons, quel que soit leur système et y compris le revêtement extérieur, devront dans tous les cas, assurer : * une complète et parfaite étanchéité à l'eau ; * mais dans le cas précis, une bonne ventilation. Pour obtenir ces résultats, la qualité du revêtement extérieur est primordiale. Les bardages ou revêtements devront toujours, et dans tous les cas, assurer l'étanchéité à l'eau et à la neige pulvérulente même par vent violent. L'entrepreneur devra prendre toutes mesures lors de la mise en œuvre et mettre en place tous dispositifs ou accessoires nécessaires pour lui permettre de garantir l'étanchéité des bardages ou revêtements. Une attention particulière devra être apportée :

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* aux bardages sur façades de grande hauteur ; * aux bardages posés à l'horizontale ; * aux points de fixation ; * aux assemblages en angles ; * aux encadrements des ouvertures et plus particulièrement au mode d'évacuation des eaux rejetées par les trous dans les pièces d'appui ; * à la liaison façade-toiture ; * et à tous les points particulièrement rencontrés. En rive basse, les bardages ne doivent en aucun cas toucher le sol extérieur pour éviter les remontées par capillarité. En tout état de cause, dans le cas d'infiltrations constatées, si minimes soient-elles, l'entrepreneur aura à réaliser tous les travaux nécessaires quels qu'ils soient et à ses frais pour remédier à ces infiltrations et réaliser des bardages absolument étanches. En ce qui concerne l'étanchéité à l'air des façades et pignons, l'entrepreneur devra, quel que soit le complexe de la paroi, assurer cette étanchéité par la mise en place de tous joints, calfeutrements et autres dispositions nécessaires.

1.6 Spécifications et prescriptions techniques à fournir

Études techniques - plans Études techniques L'Eurocode 5, fondé sur les nouvelles méthodes de construction bois dites « aux états limites » remplace prochainement les règles CB 71 utilisées. Plans d'exécution Les plans d'exécution des ouvrages seront, selon les spécifications du CCAP à la charge de l'entrepreneur. L'entrepreneur aura à sa charge dans tous les cas l'établissement des plans d'atelier et des plans de montage sur chantier. Les plans et dessins devront faire apparaître tous les détails d'exécution d'assemblages, de fixation, etc., ils seront cotés et établis à une échelle en rapport aux dimensions des ouvrages. Tous les plans, dessins et notes de calcul seront remis au maître d'œuvre en temps voulu en fonction du planning d'exécution. Il est rappelé que dans les cas où les dimensions et sections des bois sont indiquées sur les plans établis par le maître d'œuvre ou portées au CCTP, elles ne sont données qu'à titre indicatif et l'entrepreneur aura également à établir les plans et dessins d'exécution avec notes de calcul à l'appui, afin de s'assurer que ces dimensions et sections sont suffisantes. Hypothèses de calcul Les hypothèses à prendre en compte pour les calculs sont les suivantes : a) Les charges permanentes : Poids propre des structures, plus surcharges d'équipements, en fonction des caractéristiques du projet. b) Les surcharges d'exploitation : Les surcharges d'exploitation à prendre en compte sont celles imposées par les normes NF ;

Ancrage et fixation du bardage bois sur la structure maçonnée ou métallique L'entrepreneur du présent lot remettra au maçon un plan à une échelle adaptée comportant tous les renseignements cotés selon le cas : * implantation des points d'ancrage ; * dimensions des trous à réserver ; * formes et dimensions des articles de ferrures fournies par le charpentier ; * niveau d'implantation des points d'ancrages ; * et tous autres renseignements nécessaires au lot 01 et au lot 02 pour leur permettre de réaliser ces travaux et obtenir les résultats voulus.

Réception de la structure formant support du bardage Réception des supports L'entrepreneur du présent lot devra procéder à la réception des supports devant recevoir le bardage bois. Pour cette réception, l'entrepreneur vérifiera que les supports répondent bien aux exigences des DTU et aux textes réglementaires. Il vérifiera surtout que les éléments d'ancrage sont bien réalisés. Cette réception sera faite en présence du maître d'œuvre, de l'entrepreneur ayant réalisé les supports et de l'entrepreneur du présent lot. Supports non conformes En cas de supports ou parties de supports non conformes, l'entrepreneur du présent lot fera par écrit au maître d'œuvre, ses réserves et observations avec justifications à l'appui. Il appartiendra alors au maître d'œuvre de prendre toutes décisions en vue de l'obtention de supports conformes. Le maître d'œuvre pourra être amené à prescrire des travaux complémentaires nécessaires. Selon leur nature, ces travaux complémentaires seront réalisés, soit par le lot ayant exécuté les supports, soit par le présent lot, mais les frais en seront toujours supportés par l'entrepreneur ayant exécuté les supports.

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1.7 Recommandations

Principales spécifications / rappels Mise en oeuvre Ce type de construction nécessite une grande rigueur et une grande précision. Les abords du chantier doivent être particulièrement soignés, surtout dans le cadre de murs préfabriqués en usine.

Acquis environnementaux Données environnementales : Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un produit de construction, doit respecter la norme NF XP01E. Eco-certification : Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant qu'une proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement. Usinage : Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de bois (Code du travail). Déchets de bois : Les déchets de bois générés lors de la mise en œuvre et lors de la fin de vie du composant doivent être : * considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de métaux ou de composés organochlorés ; ils peuvent être éliminés en décharge de classe 2 ou valorisés dans la filière panneau de particules ou transformés en combustible bois. * incinérés dans un incinérateur de déchets ou éliminés en décharge de classe 1 s’ils contiennent des métaux ou des composés organochlorés

DESCRIPTION DES TRAVAUX

2 Revêtements de l’ossature Les revêtements extérieurs décrits ci-dessous seront fixés sur l’ossature métallique ou la maçonnerie. Revêtements extérieurs de l’ossature métallique Fourniture et pose d’éléments fixés sur l’ossature métallique, et directement exposés aux intempéries, dont la fonction est de protéger le bâtiment des intempéries. Dans le cadre de la présente construction à bardage bois, en parties hautes les bois utilisés seront de type dits « à clayette » selon calepinage des façades, bois Douglas ou équivalent ne demandant pas d’entretien particulier dans le temps. Fourniture et pose d’un système complet à partir de l’ossature métallique, comprenant des lisses bois ou métal (non oxydables) et des lames horizontales de 30 cm posées en clayettes et d’angle compris entre à 20° et 30° suivant plans et détails de conception, espacées tous les 25 cm, y compris finition d’angles et finitions des extrémités, notamment basses avec rejet d’eau y compris tout matériel de pose, de calage et de fixations.

q Localisation : Bardage partie haute

Revêtements extérieurs sur maçonnerie béton ou agglos Fourniture et pose d’éléments fixés sur maçonnerie, et directement exposés aux intempéries, en finition d’aspect sur murs agglos ou béton. Dans le cadre de la présente construction à bardage bois, en partie basse, les bois utilisés seront posés horizontalement et espacés de 5cm selon calepinage des façades, bois Douglas ou équivalent ne demandant pas d’entretien particulier dans le temps. Fourniture et pose d’un système complet à partir des murs, comprenant les lisses bois sur maçonneries, des lames de 30 cm posées horizontalement et espacées tous les 5 cm suivant plans et détails de conception, y compris finition d’angles et finitions des extrémités, notamment basses avec rejet d’eau.

q Localisation : Bardage partie basse

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Dossier de Consultation des Entreprises

D.C.E. marchés publics

Maitre d’Ouvrage : COMMUNE DE VIENS

Mairie - Place de l’Ormeau – 84750 VIENS

Plate forme et Hangar de stockage de plaquettes forestières Chemin des Aires - 84750 VIENS - Cadastre : K 253 – 254 – 313 - Superficie : 8 437 m2

C.C.T.P. lot 4

Octobre 2010

Document :

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES

LOT 04 – ELECTRICITÉ – COURANTS FAIBLES

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LOT 04 – ELECTRICITE / COURANTS FAIBLES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

1 GENERALITES

1.1 CONNAISSANCE DU PROJET : Lors de l'étude du projet et avant la remise de son offre, l'entrepreneur doit prendre connaissance des plans, des lieux et des cahiers des charges des autres lots, notamment les dispositions communes à tous les lots, et tenir compte des exigences des clauses exposées dans les divers documents faisant l'objet du marché de travaux. Les matériaux employés seront de premier choix et mis en œuvre suivant les règles de l'art, et la réglementation applicable au moment de l'exécution des travaux. L'entrepreneur devra la livraison des installations en parfait état de service.

1.2 VOLUME DES TRAVAUX : Les travaux faisant l'objet des présents documents concernent le lot

ELECTRICITÉ / COURANTS FAIBLES Ces travaux s'inscrivent dans un projet concernant la construction de la

Plate forme et Hangar de stockage de plaquettes forestières de Viens (84) – PHASE 1

Chemin des Aires – 84750 VIENS

1.3 TYPE DE MARCHE DE TRAVAUX : Le présent lot est traité à PRIX GLOBAL ET FORFAITAIRE. Celui-ci doit être déterminé conformément aux plans d'appel d'offres de la maîtrise d'œuvre et aux indications du présent document. L'entrepreneur ne pourra ignorer les prestations des autres corps d'état dont les travaux sont exécutés en liaison avec les siens. S'il estime qu'il y a dans le dossier de consultation des omissions, erreurs ou non conformités avec la réglementation en vigueur qui le conduisent à modifier ou à compléter les dispositions prévues dans ce dossier, il devra en tenir compte dans l'établissement de son prix. Cette modification s'accompagnerait d'une note explicative séparée et annexée à son offre. Enfin, il est précisé que l'entrepreneur ne pourra arguer d'un oubli de localisation du devis descriptif, pour prétendre à supplément sur le prix forfaitaire de son marché, si l'ouvrage concerné figure aux plans.

1.4 Obligation de l’entrepreneur l’Entrepreneur du présent lot établira un devis tenant compte d’une part : . du planning général . du planning de ses propres prestations . du nombre de personnes mises sur chantier . du temps passé estimé . des contraintes diverses de demandes particulières aux concessionnaires . des contraintes diverses de demandes de documents graphiques et détails . des contraintes diverses de livraison du matériel fourni par le client Dans tous les cas, les travaux de l’Entreprise devront être conformes aux plans d'appel d'offres de la maîtrise d'œuvre et aux indications du présent document. L'entrepreneur ne pourra ignorer les prestations des autres corps d'état dont les travaux sont exécutés en liaison avec les siens. S'il estime qu'il y a dans le dossier de consultation des omissions, erreurs ou non conformités avec la réglementation en vigueur qui le conduisent à modifier ou à compléter les dispositions prévues dans ce dossier, il devra en tenir compte dans l'établissement de son prix et en informer le maître d’ouvrage et le concepteur. Cette modification s'accompagnera d'une note explicative séparée et annexée à son offre. Le présent lot à la remise de son offre devra justifier de sa qualification professionnelle en cours de validité. Cette qualification devra correspondre aux travaux pour lesquels l'Entreprise prétend remettre son offre. De même, elle devra fournir ses attestations d'assurance à jour lors du démarrage du chantier. Enfin, il est précisé que l'entrepreneur ne pourra arguer d'un oubli de localisation du devis descriptif, pour prétendre à supplément sur le prix forfaitaire de son marché, si l'ouvrage concerné figure aux plans. Les Entreprises doivent la fourniture des plans d'exécution qui sera comprise dans leur prix. Les travaux dont la description est donnée dans le présent C.C.T.P. sont obligatoirement réalisés par une entreprise spécialisée titulaire de la qualification suivante, telle quelle est définie par l'organisme professionnel QUALIFELEC : . E2 - Installations électriques générales de technicité confirmée requérant une connaissance approfondie des normes et

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règlements concernés. L'entrepreneur, ses cotraitants et/sous-traitants certifient que le travail sera réalisé avec des salariés employés régulièrement au regard des Articles L 143-3, L 143-5 et L 620-3 du Code du Travail, ou aux règles d'effet d'équivalent pour les candidats étrangers, et qu'ils s'acquittent des obligations faites au L 324-10 du Code du Travail.

1.5 ETENDUE DES TRAVAUX Les installations comprennent : - Fourniture et mise en œuvre des équipements courants forts - Fourniture et mise en œuvre des équipements courants faibles dont téléphone - Fourniture et pose des équipements concernant la sécurité incendie - l'établissement des plans de recollement, - les notes de calcul - la formation du personnel d'exploitation - les dossiers DOE. Cette liste n'est pas limitative. - le raccordement entre l'armoire EDF tarif jaune située en bordure de propriété (travaux de terrassement à la charge du lot VRD) et le tableau général basse tension - l'alimentation en énergie de l'ensemble des équipements à partir d'un tableau général basse tension à créer sous escalier extérieur - la fourniture et pose du TGBT - la fourniture et pose des fourreaux nécessaires à ces ouvrages, - la fourniture et pose des armoires EDF, - la fourniture et pose de l'alimentation et des appareils terminaux des éclairages extérieurs. Les fourreaux nécessaires à ces équipements sont à la charge du lot VRD - la fourniture et pose des chemins de câbles nécessaires à la distribution sur les chambres - la fourniture et pose des coffrets de distribution des chambres, - la fourniture et distribution en énergie tant lumière que force dans la totalité des locaux y compris les appareils terminaux - la fourniture et pose de l’éclairage de sécurité, - la fourniture et pose du réseau de détection incendie et d'alarmes - la mise à la terre générale, - la fourniture et pose des alimentations en attente pour les matériels électriques des autres corps d'état et des services intégrés, - la fourniture et pose de la distribution et du câblage des installations téléphoniques, depuis le coffret de répartition général, (non compris le PABX) Etablissement du projet d'exécution Les documents ci dessous seront préparés avec le maître d’ouvrage qui devra les valider. Après validation, l’entreprise devra remettre une copie de toutes les décisions au maitre d’œuvre afin que celui-ci puisse l’intégrer dans la Direction du chantier. Instructions EDF et nature du courant L'entrepreneur est tenu de prendre tous renseignements auprès des Services EDF avant d'entreprendre l'étude de l'installation pour l'appel d'offre afin de connaître très exactement : - les caractéristiques du courant - les puissances prévues, - l'emplacement des points amenés, - le nombre et la section des conductions, etc - les travaux réalisés par EDF Suivant la nature du courant distribué dans cette construction, l'entrepreneur doit prendre toutes dispositions pour les branchements forces et annexes. Avant exécution l'entrepreneur est tenu de présenter aux Services EDF un schéma de l'installation dans le sens de la norme NF C.14.1 00. Un exemplaire de schéma approuvé par l'EDF, suivant norme NF C.14. 1 00 est remis au Maître d'œuvre, au Maître de l'Ouvrage et au Bureau de Contrôle. Tous les autres travaux, autres que ceux effectués par l'EDF sont inclus dans le prix forfaitaire et aucun supplément ne sera accordé ; étant entendu que l'entrepreneur a pris auprès de l'EDF tous les renseignements relatifs à cette installation. Etudes et notes de calcul Les études, les notes de calcul et les plans d'exécution des ouvrages ainsi que leurs mises à jour sont établis par l'entrepreneur ; les frais en résultant doivent être inclus dans les prix forfaitaires des ouvrages. L'entrepreneur doit fournir au Maître d'œuvre et au Bureau de Contrôle avant tout commencement d'exécution de ses travaux, les plans de distribution nécessaires et notes de calcul qui comprennent : a) Schéma général Un schéma pour l'ensemble des locaux indiquant la répartition des circuits, la protection des canalisations contre les surcharges et les courts-circuits et la nature des canalisations, sections, puissances et chutes de tension b) Plan d'implantation

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Le plan d'implantation des appareils joint au dossier est un plan de principe. L'entrepreneur du présent lot doit établir, en accord avec le Maître d'œuvre, un plan détaillé avec positionnement exact et coté des appareils de commande et des points d'utilisation ainsi que les dépendances entre les uns et les autres c) Schémas particuliers Eventuellement, les croquis de branchement, pour chacune des parties types d'installation, avec ses appareils de commande et de protection et portant mentions précises d'une part de l'origine de l'arrivée du courant et d'autre part , du local ou de la destination de la canalisation à alimenter Outre les plans, l'entrepreneur doit fournir tous documents dessinés ou écrits qui pourraient être demandés soit par les services de distribution EDF, soit par les services chargés de la maintenance des bâtiments d) Plans de réservation et notes techniques L'entrepreneur établit tous les plans relatifs aux réservations dans le béton armé et toutes notes techniques, à l'usage des corps d'état, rappelant à chacun d'eux : - l'état dans lequel ils doivent lui préparer et livrer les ouvrages, - les limites d'intervention dans la mesure où elles ne sont pas contraires aux normes, D.T.U., règlements et C.C.T.P. Le Maître d'œuvre doit être tenu informé des résultats de cette coordination et peut y apporter, le cas échéant, toutes rectifications et directives utiles, dans l'intérêt d'une bonne réalisation des ouvrages. Faute d'avoir négligé ou omis de suivre ces prescriptions en temps voulu, l'entrepreneur du présent lot supporte tous les frais occasionnés par l'exécution de tous travaux nécessaires à la finition complète de ses ouvrages dans les règles de l'art. En aucun cas ces interventions ne doivent mettre en péril la construction ou avoir une conséquence quelconque sur la finition des travaux des corps d'état. Si le Maître d'œuvre le juge utile, il peut faire réaliser ces travaux par le spécialiste, aux frais de l'entrepreneur défaillant. e) Bases de calcul L'entrepreneur doit déterminer, sous son entière responsabilité, la section des conducteurs. Cette détermination est effectuée conformément à la norme NF C.15.100 chapitre 52. La chute de tension entre l'origine de l'installation et les points d'utilisation les plus éloignés ne doit pas être supérieure à : - pour l'éclairage : 3 % (trois pour cent) en régime établi 5 % (cinq pour cent) au moment de l'amorçage des lampes - pour les autres usages : 5 % (cinq pour cent) - pour les colonnes montantes : 1 % (un pour cent) f) Niveaux d'éclairement Les valeurs de l'éclairement minimal en lux sont mesurées à 0,80 m au-dessus des sols après 1 000 (mille) heures d'utilisation (valeur dépréciée). Le nombre d'appareils d'éclairage et leur puissance sont à vérifier pour respecter impérativement le niveau d'éclairement. g) Base de calculs d’électricité Echauffement : compte tenu de la température du milieu dans lequel sont placés les canalisations et appareillages, les intensités admissibles compatibles avec l'échauffement sont celles indiqués par la norme C.15.100 et les recommandations des constructeurs. h) Réception d'ouvrages antérieurs L'entrepreneur doit procéder à la réception des ouvrages sur lesquels il doit intervenir. Par ouvrages antérieurs, il faut entendre ouvrages exécutés préalablement à son intervention au titre du chantier ou ouvrage existant antérieurement au chantier. En tout état de cause, il est tenu responsable des reprises nécessaires, en cas d'insuffisance de résultat. 1.4 Documents techniques contractuels 1.4.1 DOCUMENTS NORMATIFS : 1.4.1.1 Tous les ouvrages seront exécutés suivant les règles de l'Art et devront répondre aux prescriptions techniques et fonctionnelles comprises dans les textes officiels existants le premier jour du mois de la signature du marché. 1.4.1.3 Décrets et règlements Décret n°88.1056 du 14 Novembre 1988 relatif à la protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en œuvre des courants électriques. Circulaire C.1 1.04.84 relative au commentaire technique des décrets n° 83-721 et 83-722 du 21 août 1983 relatif à l'éclairage des lieux de travail. La norme NF C 15.100 - Installations électriques basse tension Les documents techniques COPREC n°1 & 2 donnant la liste et la description des essais et vérifications de fonctionnement des installations à effectuer par l'Entreprise ou tous autres documents qui viendraient se substituer aux documents précités, un mois avant la remise des offres. 1.4.2 Prescription de sécurité incendie 1.4.2.1 Classement au feu des matériaux Les matériaux mis en œuvre doivent avoir un classement de comportement au feu selon leur emplacement et en fonction de la destination des locaux dans lesquels ils sont mis en œuvre. Les câbles traversant les cloisons, parois et planchers coupe-feu ou pare flammes doivent être équipés de fourreaux de plaques de fibres minérales du système « FLAMMOPLAST » ou équivalent permettant à la paroi de garder ses performances coupe-feu au droit du passage de câble. 2.1 Limites de prestations D'une manière générale, tous les travaux entraînés par une modification apportée par le titulaire du présent lot à la solution de base faisant l'objet de l'appel d'offres seront obligatoirement exécutés par les titulaires des lots spécialisés

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sous la responsabilité et à la charge du titulaire du présent lot. L'entrepreneur du présent lot doit, à partir des limites de prestations des lots indiqués ci-dessous, le raccordement de ses installations. 2.1.1 LOT GROS ŒUVRE 2.1.1.1 Travaux à la charge du lot gros œuvre - Les percements dans les ouvrages en béton et en maçonnerie d'épaisseur supérieure à 10 cm, à l'exception de ceux qui n'auront pas été demandés en temps utile et qui seront obligatoirement exécutés par le maçon, mais à la charge du lot électricité. - L'étanchéité autour des crosses ou canalisations de courants forts et de courants faibles sortant ou pénétrant dans les bâtiments. 2.1.1.2 Travaux à la charge du lot électricité -Les percements dans les ouvrages d'épaisseur supérieure à 10 cm, non réservés en temps voulu (exécutés par le lot gros œuvre) -Les percements dans les ouvrages d'épaisseur inférieure ou égale à 10 cm - Les scellements, rebouchages et fourreaux nécessaires au matériel fourni par le présent lot - Les chemins de câbles - La fourniture et la pose des crosses de pénétration dans les bâtiments - Toutes les serrureries nécessaires au montage des armoires, tableaux, chemins de câbles et matériels fournis au titre du présent lot, y compris les équipotentialités. - La peinture des armoires, coffrets et de tout le matériel fournis par le présent lot. De plus, si un appareil ou matériel quelconque était livré sur le chantier sans peinture antirouille, l'entrepreneur d'électricité se chargerait aussitôt de remédier à ce problème. 2.1.5 PLANS TECHNIQUES Les documents à prendre en considération sont ceux du dossier de consultation et tous corps d'états, complétés par le présent CCTP et les plans joints. Ces derniers sont essentiellement destinés à guider l'étude du présent lot et ne sauraient remplacer les plans, schémas et autres documents détaillés nécessaires à l'étude d'exécution à la charge du présent lot. En cas de contradiction éventuelle entre documents, le présent lot aura pour obligation d'inclure, les prestations nécessaires pour une parfaite et complète réalisation des travaux projetés. 2.1.6 AVERTISSEMENT SUR LA RECEPTION DES OUVRAGES D'AUTRES CORPS D'ETAT : 2.1.6.1 Réception d'autres ouvrages L'entrepreneur du présent lot devra fournir aux entreprises intéressées suivant le planning général des travaux, toutes les informations nécessaires sur documents graphiques et informatiques. Dans le cas de retard de production de ces informations, les conséquences financières en découlant seront imputées au présent lot. Avant exécution de ses propres travaux, l'entrepreneur du présent lot devra vérifier les ouvrages exécutés par les autres corps d'état. Sans remarques de sa part, il prendra à sa charge toutes les sujétions nécessaires afin que ses propres travaux soient réalisés dans les règles de l'art. 3 QUALITE DES MATERIAUX – PRESCRIPTIONS 3.1 Provenance et qualité des matériaux 3.1.1 QUALITÉ DES PRODUITS FOURNIS PAR LE MAÎTRE D’OUVRAGE Les matériaux sont de choix et de marques connues. Ils doivent avoir obtenu la marque de qualité U.S.E. Les caractéristiques des produits définis ci-après sont à respecter. En plus des choix de matériaux prescrits dans le présent document, l'entrepreneur doit indiquer la marque, le type et les numéros d'agrément des organismes officiels, dans son offre de prix, pour tous les produits proposés. L’Entreprise est tenue de vérifier la qualité. 3.1.2 SECTIONS MINIMALES DES CANALISATIONS TERMINALES -1,5 mm2 pour les luminaires - 2,5 mm2 pour les prises de courant 2 x IO/ 1 6 A + T, - 4 mm2 pour les prises de courant 20 A + T, - 6 mm2 pour les prises de courant 32 A + T Ces sections sont des minimales, si les appareils décrits ou proposés ci-après nécessitent des sections plus importantes, l'entrepreneur est tenu de prévoir les renforts de sections nécessaires, de prévenir le maître d’ouvrage pour en tenir compte dans son offre. 3.1.3 CONDUITS Il est rappelé qu'aucune canalisation ne doit pas être apparente sur les parois. L’Entreprise demandera au Maître d’ouvrage de choisir les conduits dans les séries suivantes, compte tenu du mode de pose et des risques spéciaux présentés par l'utilisation des locaux. . Conduit I C.D.E. Orange avec tire fils (aiguilles) dans les dalles et voiles en béton armé ou enrobé dans tous matériaux incombustibles. . Conduit I C.D. A.P.E. Gris pour la pose en parois ou le long des huisseries . Conduit IR.O. - A.P.E. Dans les locaux ne présentant pas de risques mécaniques d'explosion, pour les canalisations apparentes.

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Les conduits sont fixés par colliers démontables en métal cadmié. Ces canalisations doivent répondre aux normes actuellement en vigueur et plus particulièrement aux normes françaises NF.C.63.010. et C.20.010. 3.1.4 CHEMINS DE CÂBLES Les câbles sont fixés sur des chemins de câbles électrozingués en forme de U type « CABLOFIL » ; ils sont largement calculés afin de permettre l'adjonction de 50 % (en volume) de câbles supplémentaires. Dans la plupart des cas, les fixations sont prévues en plafond par des tiges filetées. Ces tiges ainsi que la boulonnerie sont en acier cadmié. 3.1.5 CONDUCTEURS Les conducteurs sont en cuivre de la série déterminée suivant tableau d'emploi de la norme NF.C.15-100 en fonction de la nature des locaux. Les conducteurs en aluminium sont proscrits. 3.1.6 APPAREILLAGE L'ensemble de l'appareillage (prises de courant, interrupteurs, etc…) est du type « gamme CELIANE neutre » des Ets LEGRAND ou équivalent. Les télérupteurs de commande des circuits sont conformes à la norme NF.C.61.800. 3.1.7 APPAREILS D’ECLAIRAGE Les autres appareils d’éclairage seront de marque connue. Tous les appareils d'éclairage sont fournis avec leurs lampes ou tubes prévus pour la tension 230 V. Les appareils d'éclairage type plafonniers ou suspentes sont accrochés de telle manière qu’ils assurent la sécurité tant au niveau de la solidité qu’au niveau de la protection des autres matériaux. Tout accrochage sur les faux plafonds est proscrit. 3.1.7.1 Ballasts pour lampes fluorescentes : l'attention des entreprises est particulièrement attirée sur la qualité des appareillages de stabilisation pour lampes fluorescentes. Tous les ballasts sont du type compensé à starter, noyés dans le polyester, absolument silencieux, conformes aux règles U.T.E. C.71.200 et C.71.210 (certificats d'essais par le Laboratoire Central des Industries Electriques à fournir avec la lettre d'engagement). 3.1.7.2 Starters : ils doivent être du type haute température (75°), le câblage intérieur réalisé en conducteurs résistant à la chaleur. 3.1.8 TERRE ET ÉQUIPOTENTIALITÉ 3.1.8.1 Equipotentielles générales : Le lot électricité réalisera les équipotentielles générales selon la NF C15.100, en particulier mise à la terre des chemins de câbles généraux, des ossatures métalliques du bâtiment, des canalisations d'eau, de gaz, etc... à leur pénétration dans le bâtiment. 3.1.8.2 Mise à la terre : Toutes les masses métalliques des récepteurs, appareils d'éclairage, armoires, coffrets, charpentes etc... ainsi que les fiches de terre des prises de courant seront mises à la terre par l'intermédiaire du conducteur de protection de leur alimentation. 3.1.8.3 Equipotentielles particulières : Il appartiendra au présent lot de réaliser l'équipotentialité des masses métalliques diverses de ses installations (tuyauteries, caissons de traitement d'air, gaines de ventilation, etc..) y compris les structures de mobilier fixe métallique et de les raccorder sur la barre de terre du tableau électrique le plus proche. Les solutions de continuité des gaines et des tuyauteries réalisées en matériau isolant devront être pontées par des tresses conductrices afin de conserver l'équipotentialité. 3.2 Tableaux électriques 3.2.1 PRINCIPES DE CONSTRUCTION 3.2.1.1 Généralités : Les tableaux et coffrets seront de qualité industrielle, construits et câbles en atelier, par un tableautier ou un constructeur qualifié. Avant toute exécution, les schémas et les plans de serrurerie et d'équipement devront être soumis à l'accord du BET de la maîtrise d'œuvre. 3.2.1.2 Architecture : Les tableaux et coffrets seront constitué de châssis en tôle électrozinguée et d'éléments support d'appareillage (rails FIN ou OMEGA, platine perforée, grilles, etc...) permettant une construction de type modulaire. Ils seront dimensionnés afin de ménager la réserve d'emplacement demandée ci -avant avec un minimum d'une rangée complète d'appareillage disponible. La disposition de l'appareillage et du câblage permettra une bonne accessibilité par l'avant de tous les composants et sera organisée de façon fonctionnelle afin de rendre lisible leur usage et leur association, par exemple: - les départs dépendants d'un même sous jeu de barres seront alignés derrière le disjoncteur le commandant -les disjoncteurs et contacteurs associés seront disposés l'un au-dessous de l'autre ou côte à côte. 3.2.1.3 Tôlerie – ossature : Les tableaux seront réalisés sous enveloppe métallique genre PRISMA de MERLIN GERIN ou SAREL ayant le degré IP requis par l'emplacement. Elles comporteront des portes fermant à clé (clé genre RONIS, code à définir par l'exploitant dans le cadre d'un organigramme des clés techniques). Nota : Les petits coffrets pourront être réalisés sous enveloppe isolante 3.2.1.4 Accessoires : A l'arrière des portes de chaque tableau, ou fixée sur une paroi à proximité, il sera prévu une pochette à plans rigide assurant une protection efficace et durable des documents. Un éclairage par une réglette fluorescente commandée par un contact de porte sera prévu pour les tableaux situés dans des placards techniques ou dans des locaux à faible niveau d'éclairement. Chaque tableau comportera également une reprise de maintenance 2x16 A+ T protégée par différentiel 30 mA et montée sur !'un des côtés ou en face avant, ou sur rail pour les châssis. 3.2.2 PRINCIPE DE CÂBLAGE

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3.2.2.1 Câblage de puissance : Chaque tableau comportera en tête un appareil de coupure générale équipé d'une bobine de déclenchement à émission, commandée par un bouton de coupure d'urgence accessible de l'extérieur du tableau (décret du 14/11/88) et un contrôle de présence de phase par voyants néons. Selon la puissance, la distribution interne au tableau s'effectuera par : - jeu de barres en cuivre ou en aluminium repérées aux couleurs conventionnelles - grilles de distribution - répartiteurs genre MUL TICLIP de MERLIN GERIN. L'appareil de tête et les barres, grilles ou répartiteurs seront dimensionnés en tenant compte de la réserve de puissance prévue pour l'alimentation de l'armoire. Ils seront prévus de façon à résister aux contraintes thermiques et électrodynamiques engendrées par les courants de court-circuit (courant de crête). Les barres principales ou grilles de distribution seront montées en partie haute des armoires ou coffrets. Le câblage sera effectué en s'inspirant de la NFC 79.100. 3.2.2.2 Formation des tensions auxiliaires : L'appareillage de commande, signalisation, mesure, régulation, etc... ainsi que les relayages seront alimentés par des circuits auxiliaires indépendants des circuits de puissance. Ils seront dérivés directement en aval du dispositif de coupure générale par l'intermédiaire de transformateur de séparation (primaire 380v) protégée à l'amont et à l'aval par disjoncteurs. 3.2.2.3 Circuits auxiliaires : principe Les disjoncteurs de protection des auxiliaires comporteront un contact auxiliaire signalant leur ouverture ou seront surveillés par report de défaut en sécurité positive (contrôle présence tension) La distribution des polarités, collecteurs de télécommandes et reports de synthèse, collecteur de test-lampe, etc... sera réalisée par bus barre de filerie genre AUXIGAINE. Les circuits seront réalisés de telle sorte qu'un court-circuit, une rupture de ligne ou défaut d'isolement ne provoque par de fonctionnement intempestif et ne permette plus l'arrêt des équipements. Les relayages commandes et signalisations seront organisés par groupements fonctionnels autour d'un équipement "pilote". Les liaisons extérieures aux armoires concernant des organes de sécurité (thermostat, pressostat de sécurité, isothermes, etc..) seront réalisés en sécurité positive (ligne fermée = organe au repos ou en fonctionnement normal), sauf si leur fonctionnement intempestif ou une rupture de ligne risque de provoquer une perte d'alimentation générale. Les bobines des relais et les voyants de signalisation comporteront une borne reliée directement au conducteur commun. Afin d'éviter les multiplications des contacts auxiliaires ou de relayage en cascade, les fonctions telles que signalisation en face avant, test lampe, report de synthèse, s'effectueront par utilisation de diode. 3.2.2.4 Borniers - interfaces filerie : Les borniers seront disposés latéralement ou en partie haute et basse des tableaux; Ils comporteront une séparation et identification claire des différents usages. Ils seront constitués de bornes numérotées à serrage anticisaillant type ENTRELEC encliquetables sur rail inclinée à 45°. Une même borne ne pourra recevoir plus de deux fils. Tous les conducteurs devront former une boucle avant raccordement pour faciliter les mesures d'intensité à la pince. Les interfaces fileries avec les installations de contrôle, alarmes techniques (lot courants faibles) seront réalisées par relais borne assurant une séparation galvanique totale entre les équipements. Chaque relais borne sera muni d'un contact inverseur et d'un voyant LED indicateur de fonctionnement. Les borniers d'interface seront disposés dans une partie des tableaux qui devra être facilement accessible de façon indépendante des compartiments contenant l'appareillage de puissance. 3.2.3 FONCTIONS DE BASE 3.2.3.1 Coupure générale : Chaque tableau comportera en tête de chaque arrivée de puissance, un interrupteur ou disjoncteur permettant : - la coupure générale omnipolaire en charge - le sectionnement à coupure pleinement apparente - la fermeture sur défaut - le cadenassage en position ouverte La commande sera réalisée par bobine de déclenchement à émission commandée par coup de poing verrouillé par rotation et monté sur une porte du tableau. 3.2.3.2 Limitation des intensités de démarrage : Les intensités de démarrage appelées simultanément sur les alimentations délivrées par le lot électricité devront être limitées à environ 3,5 fois l'intensité nominale. 3.2.3.3 Mise en marche et arrêt : La mise en route des différents équipements constituant un même sous-ensemble fonctionnel s'effectuera par séquences d'asservissement les liant à un appareil désigné comme "pilote" du sous-ensemble. L'arrêt du pilote, par action volontaire, ou par action des organes de sécurité ou de régulation provoquera l'arrêt de la totalité du sous-ensemble et la mise au repos des organes de régulation correspondants. Lors de la distribution de la tension d'alimentation de l'armoire, toutes les commandes seront remises à zéro automatiquement. 3.2.3.4 Sécurité : L'apparition de défauts mettant en cause la sécurité des équipements tels que déclenchement relais thermique ou magnétique, surchauffe, pressostat de sécurité, isotherme, entraînera l'arrêt immédiat du matériel impliqué. Les signalisations de défauts et les coupures provoquées par des équipements de sécurité susceptible d'un retour à la normale, après arrêt du matériel défaillant, devront être mémorisées La remise en service ne sera possible qu'après disparition du défaut et réarmement (électrique ou mécanique suivant les organes utilisés). 3.2.3.5 Commandes et signalisations : * commandes : La disposition des commutateurs de commande et signalisation en face avant sera organisée de façon "lisible" par sous-ensemble fonctionnel. Les commandes accessibles en face avant seront, d'une façon générale, limitées au strict nécessaire pour une exploitation courante en fonctionnement normal, les différents organes d'automatisme et de régulation agissant alors librement. Les commutateurs de dérogation ou marche forcée éventuellement nécessaires pour les opérations de mise en route, de maintenance ou de dépannage seront disposés à l'intérieur des armoires.

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* signalisations : Les voyants de signalisation seront de type tri LED avec collerette amplificatrice de lumière. Un dispositif test lampe permettra de vérifier leur fonctionnement (pour les tableaux de dimensions importantes, il sera réalisé par un relais temporisé ou voyant néon type CERBERUS). Un voyant marche sera prévu pour chaque équipement commandé. Les signalisations de défaut s'effectueront avec une séquence clignotante pour les tableaux comportant de nombreux voyants. Elles devront être précises et en nombre suffisant pour indiquer clairement l'organe concerné et l'origine de la défaillance .Coupure de proximité Les équipements non situés à vue du tableau les alimentant devront comporter une coupure de proximité verrouillable réalisée: - soit par l'interrupteur de puissance omnipolaire, - soit par un coup de poing à clé agissant sur l'alimentation de l'équipement. L'action sur une coupure de proximité sera signalée sur le tableau correspondant. 3.2.4 AUTOMATISME Les automatismes seront réalisés selon les cas : - par relayage électromécanique traditionnel - par automate programmable industriel 3.2.5 APPAREILLAGE POUR COFFRES ET TABLEAUX Tous les dispositifs de sectionnement et de protection seront omnipolaires et devront assurer la coupure simultanèe des conducteurs actifs, neutres inclus. L'entrepreneur s'attachera à uniformiser le plus possible de matériel afin de faciliter la maintenance Les types et marques à mettre en œuvre seront les suivants : - alimentation auxiliaires: transfo séparation, suivant NF EN 60-742 LEGRAND type TSNC transfo sécurité, suivant NFC EN 60-742 LEGRAND type TSN alimentation redressée filtrée, genre SIMPLEX -LEGRAND bloc d'énergie SAFT. - appareillage d'automatisme modulaire: horloge programmable, etc genre MERLIN - GERIN, TELEMECANIQUE, LEGRAND. - appareillage de commande : commutateurs, boutons poussoirs, repérage par étiquettes gravées sous les appareils genre TELEMECANIQUE, ENTRELEC. - appareillage modulaires divers : télérupteur et minuterie de calibre 10 A minimum, genre MERLIN-GERIN, LEGRAND. Les minuteries comporteront une marche forcée. - appareils de mesure : affichage analogique pour les mesures d'intensité, affichage digital admis pour les autres paramètres classe 1.5 genre CHAUVIN ARNOUX, ENERTEC. - contacteurs : leur calibre nominal sera au moins égal au calibre nominal du disjoncteur amont, genre TELEMECANIQUE (MERLIN GERIN pour la gamme modulaire). Ils devront comporter une LED ou un voyant mécanique indicateur de fonctionnement - coupe circuit : autorisés uniquement pour les protections des voyants de présence de tension et de circuits auxiliaires terminaux, cartouche industrielle HPC montée sur sectionneur, genre MERLIN GERIN, LEGRAND ou SOCOMEC. - disjoncteurs, calibre < 63A, type modulaire MERLIN GERIN - disjoncteurs, calibre> 63A, type contact de MERLIN GERIN - disjoncteurs moteurs : genre TELEMECANIQUE, KLOCKNER MOELLER - disjoncteur contacteurs : REFLEX de MERLIN GERIN ou CDI 25 de TELEMECANIQUE - les disjoncteurs devront pouvoir être facilement équipés d'organes auxiliaires permettant le déclenchement, la signalisation de position ou de défaut. - interrupteurs de puissance : Ils devront posséder un pouvoir de coupure et de fermeture sur court-circuit suffisant, particulièrement s'ils remplissent une fonction de protection différentielle, genre MERLIN GERIN. - relais auxiliaires : modèle modulaire: MERLIN GERIN-TELEMECANIQUE et modèle débrochable : genre RH de TELEMECANIQUE. - relais-bornes : Ils comporteront un voyant LED indicateur de fonctionnement, genre ENTRELEC. - relais thermiques et relais divers de protection moteur : marque TELEMECANIQUE. - voyants : modulaire encliquetable : MERLIN GERIN, LEGRAND en face avant LED de diamètre minimum 20mm avec repérage par étiquettes gravées sous voyants, genre TELEMECANIQUE néon diam 22.5 : type CERBERUS. 4 PRECONISATIONS MISE EN ŒUVRE 4.1 Contrôles et essais 4.1.1 GÉNÉRALITÉS L'entrepreneur est tenu de se soumettre aux contrôles, vérifications et essais imposés par l’ensemble des règlements en vigueur : - les D.T.U. et cahiers du C.S.T.B. - le Maître d'œuvre ou le Maître de l'ouvrage - le Bureau de Contrôle. Les frais des essais ou contrôles sont réalisés aux frais de l'entrepreneur. Les mesures sont effectuées par l'entrepreneur en présence du Maître d'œuvre ou de son représentant. Les appareils de mesure et le personnel nécessaires sont fournis par l'entrepreneur. Si des parties d'installation ou des appareillages sont reconnus non conformes au C.C.T.P. ou à la réglementation en vigueur, l'entrepreneur est tenu de procéder immédiatement et à ses frais, aux réfections et remplacements nécessaires. En outre il prend à sa charge et à ses frais, toutes les remises en état T.C.E. nécessitées par ces réfections et remplacements. L'entrepreneur titulaire du présent lot doit en plus du matériel prévu au présent C.C.T.P., fournir toutes les lampes, tubes fluo, ampoules et autres matériels nécessaires pour le bon déroulement des essais et réceptions. 4.1.2 ESSAIS ET VÉRIFICATIONS :

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suivant fiches « COPREL n° 1 » avant la réception des travaux : L'entrepreneur doit effectuer tous les essais et vérifications conformément à la norme NF.P. 82.210 ainsi qu'aux fiches EL3 du document technique « COPREC n°1 ». Il a à établir les procès-verbaux en découlant et les transmettre pour avis au contrôleur technique. Si les essais étaient jugés insatisfaisants ou incomplets, l'entrepreneur doit les refaire autant de fois que cela est nécessaire jusqu'à ce qu'ils soient jugés acceptables de même qu'il doit effectuer toutes modifications permettant un fonctionnement normal des installations sans jamais pouvoir prétendre à une indemnité. 4.1.3 ESSAIS À L’ACHÈVEMENT DES TRAVAUX : Ces essais sont effectués en présence du Maître d'œuvre et du Bureau de Contrôle : a)essai de la continuité de tous les circuits au méga ohmmètre, b) essai de la résistance à la terre à l'ohmmètre tellurique c) essai de l'isolement électrique à chaque circuit de départ d'un tableau entre phases de terre d) essai de fonctionnement de tout l'équipement et l'appareillage électrique à pleine charge. Dans le cas où au moment des essais la totalité de l'équipement utilisant l'électricité n'est pas encore installée, l'entrepreneur le remplacera par des résistances étalonnées de façon à stimuler la charge réelle du réseau. 4.1.4 MODALITÉS D’EXÉCUTION DES ESSAIS Les essais seront effectués à la demande de la maîtrise d'œuvre qui est susceptible de convoquer l'entrepreneur avec préavis de 48 h autant de fois que nécessaire pour des durées uniquement limitées par l'objectif à atteindre. En cas d'incident, ou d'anomalie pendant le cours d'un essai de réception, il pourra être exigé que l'essai soit repris en totalité après qu'il ait été remédié aux désordres ou procédé à la mise au point au frais de l'entreprise. En cas d'incidents ou d'anomalies nécessitant un dépassement de délai de livraison en état de marche, précisé par l'installateur dans sa soumission, seul l'installateur serait responsable de ce dépassement Le matériel nécessaire aux essais sera fourni par l'installateur. Toutefois, la maîtrise d'œuvre pourra également se servir de ses propres appareils en cas de contrôle contradictoire. Les appareils seront étalonnés avant utilisation par un laboratoire spécialisé ou en présence des parties. Les manœuvres et opérations diverses nécessaires à la mise en service et aux essais demandés par la maîtrise d'œuvre seront effectuées par l'entrepreneur qui en assurera l'entière responsabilité, celui-ci étant réputé qualifié pour en adapter les modalités et pour éventuellement les refuser au cas où il jugerait qu'elles risquent de créer un dommage ou accident de quelque nature à son matériel, à l'installation desservie ou aux tiers. Pendant les essais, le Maître d'Ouvrage pourra se faire assister par tout organisme ou personne de son choix, à ses frais. 4.2 Conditions d'exécution L'entrepreneur doit se conformer aux exigences du chapitre « CONDITIONS D'EXECUTION » du CCG et du CCP ainsi qu'aux dispositions suivantes : 4.2.1 CANALISATIONS : Tous les passages de canalisations et tous les emplacements d'appareillage sont déterminés par des considérations pratiques et esthétiques, aucun ne devant être adopté sans l'autorisation du Maître d'œuvre. En aucun cas les canalisations de courants faibles ne sont placées dans les gaines ou fourreaux électriques. Les fixations doivent être conçues de façon à éviter l'écrasement ou le cisaillement des gaines protectrices. Les appareils fournis et posés par l'entrepreneur du présent lot sont raccordés par ses soins. Les alarmes et les alimentations électriques des appareils non fournis par l'entrepreneur du présent lot sont raccordés par l'entrepreneur chargé de la fourniture et de la pose de ces dits appareils. Pour tous les équipements électriques (courants forts, courants faibles), l'entrepreneur doit se faire assister des fabricants qui doivent être présents aux rendez-vous de chantier chaque fois que le Maître d'œuvre en fait la demande. Le traçage des boîtiers et des luminaires est effectué par l'entrepreneur du présent lot sous son entière responsabilité, de même qu'il assure leurs fixations. Il remédie par ses propres moyens à tous défauts d'implantation. 4.2.2 PUISSANCES : L'entrepreneur doit toutes les puissances nécessaires. L'entrepreneur doit demander aux autres corps d'état et aux entreprises des équipements spécifiques et au Maître d'Œuvre toutes les puissances qui leur sont nécessaires pour toute la force, lumière, de tous les appareils sans exception. 4.2.2.1 Cheminement et protections des conducteurs : En aucun cas les câbles cheminent nus. Il sera systématiquement fait usage de protections choisies suivant localisation. Les conducteurs sont toujours réunis par catégorie, en aucun cas des conducteurs de catégories différentes peuvent circuler dans le même toron, fourreau ou alvéole : les courants forts, les câbles pour les réseaux informatique et téléphonique, les câbles dédiés alarme. Les passages au travers de murs ou planchers se font toujours par l'intermédiaire de fourreaux droits (IRO) scellés au plâtre. Les débouchés doivent être accessibles. 4.2.3 CALIBRES : L’entreprise prévoira les calibres adaptés aux départs des TGBT, départ centrale d'alarme - avertisseurs sonores. Les protections seront réalisées par disjoncteurs. L'ensemble des matériels sera installé dans des cellules métalliques juxtaposées avec châssis et plastrons. Le repérage sera réalisé par étiquettes gravées. 4.3 Alarme incendie Le système de sécurité incendie sera de catégorie adapté aux locaux et l'équipement d'alarme sera conforme à la norme en usage pour le type de locaux. Les canalisations seront installées dans des supports distincts des supports des autres courants, ces supports seront repérés sur tout leur parcours" alarme incendie ". Les zones prévisionnelles d’alarme, de compartimentage et/ou de détection seront définies en fonction des décisions de la Commission de sécurité. Y compris Centrale d'alarme comprenant l’installation d'un tableau de détection incendie pour équipement d'alarme type à définir.

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Les avertisseurs sonores devront être prévus pour que l'alarme soit audible de tout point du bâtiment. A l’accès pompier, il sera installé un plan d’intervention conforme à la NFS 60-303 avec consignes et plans d'évacuation. Le titulaire du présent lot inclura obligatoirement dans son offre la mission de coordination SSI selon la NFS 61.932. 4.4 Eclairages de sécurité sans objet – bâtiment non clos. 4.5 Courants faibles : Les équipements courants faibles seront installés dans des supports distincts des supports courants forts. Les câbles et les boîtes de dérivations seront repérés. Les câbles seront posés non apparents encastrés sous conduits isolants sous escaliers sur chemins de câbles galvanisés de type KRIEG ZIVY soutenus par des cavaliers de type REHAU ou HILTI pour les petites dérivations Un répartiteur téléphonique général sera installé dans un boitier étanche situé sous escaliers. 5 DESCRIPTION DES OUVRAGES 5.1 Distribution Le schéma synoptique du plan de principe du présent projet présente la logique de distribution pour une installation à usage extérieure. L’entrepreneur doit vérifier les cohérences et apporter les compléments en informant le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage. L'ensemble des canalisations hors chemin de câbles est posé encastré. La distribution sera réalisée pré câblée sous conduits isolants souples à installer en encastré suivant localisation : fils HO5 1,5 mm2 pour les courants en 220 Volts type éclairages, fils HO5 2,5 mm2 pour les courants en 220 Volts type prises. 2 paires pour le conjoncteur téléphonique. 5.1.1 ORIGINE DES TENSIONS 5.1.1.1 Arrivée EDF / Coffrets : L’ensemble du bâtiment sera alimenté depuis le coffret de distribution publique EDF, à fournir et posé par le présent lot, alimentation à EDF, de puissance appropriée aux besoins et à partir d’armoire extérieure tarif bleu située en bordure de propriété. Il s’agira d’alimenter en éclairage et en prises le hangar et les abords extérieurs. Le tableau général sera alimenté depuis le coffret contenant le tarif bleu par un câble enterré à la charge du client posé par le présent lot. Les travaux de terrassement, de signalisation et de bornage sont au lot VRD. Le coffret de distribution public EDF contiendra le disjoncteur de protection général de l'installation.

q Localisation : Entrée terrain Sud Est.

5.1.2 TABLEAU GÉNÉRAL / ARMOIRE DE COMMANDE : Le TGBT, de type tout modulaire, sera installé de manière accessible sous l’escalier. Ses équipements seront composés d'une enveloppe en matière isolante avec porte fermant à clé. Modèle choisi dans la gamme LEGRAND type ETANCHE. 5.1.2.1 Equipements du TGBT : Il sera équipé : . de la coupure générale du bâtiment par interrupteur et relais différentiel réglable, avec boutons sous verre dormant et voyants accessibles. . de disjoncteur différentiel général . des disjoncteurs différentiels de protection . des disjoncteurs différentiels sur chacun des départs . des départs alimentations des locaux et éclairages extérieurs et façades. . des borniers de raccordements. . des protections parafoudres . du départ centrale d'alarme . d'une sacoche à plan avec les plans électriques ainsi que l'ensemble des schémas des coffrets et armoires électriques des locaux. . Réserve de 30% à 50% d’utilisation ultérieure possible

q Localisation : TGBT sous escaliers extérieurs.

5.1.2.2 ARMOIRE DE COMMANDE Conjoncteurs, inters, prises de marque CELLIANE LEGRAND ou équivalent ; Armoire de commande (à dissocier du TGBT) . Réservations pour distributions séparées TEL . Alimentation alarme avec boîtier intérieur de commande et boîtier ext. à code digital y cpris ceux-ci. . Alimentation du Tableau de Sécurité en câble CR1 .à partir du TGBT Cette liste n'est pas exhaustive.

q Localisation : Armoire sous escaliers extérieurs.

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5.1.3 TERRE ET ÉQUIPOTENTIALITÉS 5.1.3.1 Barrette de terre. Fourniture, pose, raccordement et bonne valeur de la prise de terre. La valeur de celle-ci devra être compatible avec le calibre du dispositif différentiel général.

q Localisation : d'une manière générale reliant les masses métalliques du bâtiment.

5.1.3.2 liaisons équipotentielles. L'Entrepreneur devra assurer les liaisons équipotentielles entre les canalisations d'eau chaude et froide, les vidanges de chaque sanitaire et les éléments métalliques accessibles à la construction (à l'exception des équipements propres au corps d'état à l'intérieur des locaux techniques spécifiques). En outre, l'Entreprise installera la liaison équipotentielle principale en accord avec la Norme française. Réalisation d'une liaison équipotentielle principale par raccordement à la prise de terre des éléments conducteurs. Le conducteur de protection sera distribué dans tous les câbles.

q Localisation : point d’eau extérieur.

5.1.4 EQUIPEMENTS GÉNÉRAUX Règle générale : Les éclairages et prises, quels qu'ils soient, seront alimentés à partir du TGBT permettant de commander ou d'autoriser, la marche ou l'arrêt des différentes alimentations. Les interrupteurs situés dans le TGBT sont composés de boutons poussoir avec signalisation de fonctionnement par voyants lumineux de type GEWISS playbus ou similaire. Le passage des câbles enterrés se fait en fourreaux aiguillés dont la fourniture et la pose sont à la charge du lot 01 sous la responsabilité du présent lot. 5.1.4.1 Prises de service extérieures : Installation de prises 20A+T étanches. Ces prises seront réservées pour le service nettoyage et divers. Elles seront alimentées sur un circuit individuel à partir du TGBT.

q Localisation : hors sol (ht. 1,00m) sur paroi extérieure à l’Est, sur paroi extérieure à l’ouest.

5.1.4.2 Eclairages intérieurs du hangar : Eclairages alimentés par interrupteurs sur TGBT. Luminaires type rampe néon ou fluos.

q Localisation : suivant plan de principe Electricité.

5.1.4.3 Eclairages extérieurs : Alimentation, fourniture et pose de projecteurs de marque SYLVANIA ou équivalent. Commande par "lumandar" et forçage marche/arrêt à partir du TGBT.

q Localisation : suivant plan de principe Electricité.

5.1.4.4 Alarme incendie Alimentation, fourniture et pose d’un système de sécurité incendie catégorie adapté aux locaux et équipement d'alarme conforme à la norme, y compris toutes sujétions.

q Localisation : suivant localisation plan de principe Electricité et exigences des services de sécurité incendie.

5.1.4.5 Extincteurs : Fourniture et installation de groupes d'extincteurs à poudre 6 kg ou CO2 2kg

q Localisation : suivant localisation plan de principe Electricité et exigences des services de sécurité incendie.

5.1.4.10 Alimentation Portail coulissant L'Entreprise prévoira dans son offre l’alimentation à partir de TGBT du matériel prévu en attente par le lot « Charpente métallique ». L'entreprise devra s'enquérir de la puissance exacte nécessaire pour cette alimentation.

q Localisation : suivant localisation plan de principe Electricité