AVANT TOUTES DISPARITIONS THOMAS LEBRUN / CCN TOURSMARDI 27 MARS 2018 AU THÉÂTRE-SÉNART, SCÈNE NATIONALE - GRANDE SALLE

COMMUNIQUÉ DE PRESSESaison 2017 / 2018

© DR

Une vision novatrice de la danse.

Thomas Lebrun est probablement l’undes chorégraphes les plus enthousias-mants apparus dans le monde foison-nant de la danse ces dernières années.Il n’a pas vingt-cinq ans lorsqu’il montesa propre compagnie afin d’assouvir son envie de danses collectives jouissives et décomplexées.Dix-sept ans et vingt-cinq créations plus tard, le chorégraphe a imposé un style qui fait de chacun de ses spectacles un événement. Pour sa dernière création, il convoque onze danseuses et danseurs sur une véritable pelouse. Parmi eux, Daniel Larrieu et Odile Azagury, auprès

desquels Thomas Lebrun a appris à dan-ser. Avant toutes disparitions, il est ur-gent de vivre, de danser, de transmettre surtout. En poursuivant son exploration ludique de l’histoire de la danse et en déjouant notamment les codes de la danse de s alon, l’actuel directeur du Centre choré-graphique de Tours impose, une fois de plus, une vision intergénérationnelle de son art.

DANSE

NOTE D'INTENTIONLa danse reste un art qui n’est pas obligé de raconter.Elle reste encore un art libre, où le sens que l’auteur a souhaité donner à sa pièce n’est pas obligatoirement narré, figuré, mais retranscrit par un langage du corps et une dramaturgie qui lui est propre. Ce langage, vous le comprenez ou pas, il vous touche ou pas, il vous transporte ou pas, mais il apparaît toujours sous vos yeux.C’est une proposition artistique, une générosité physique à distance sans contact direct et sans mot, qui vous est donnée à voir et à recevoir dans un théâtre ou un autre lieu. Et cette liberté ne doit pasdisparaître.« Le théâtre, qui est une hétérotopie, fait succéder sur le rectangle de la scène toute une série de lieux étrangers. » (1)Je pense que dans la danse se succèdent également une multitude de lieux qui nous sont communs et qui prennent corps instantanément à travers ceux des danseurs et grâce à l’écriture chorégraphique.Aussi, il ne faut pas uniquement attendre qu’elle vienne à nous, il faut accepter ses particularités, et ainsi s’approcher d’elle autrement, plus intimement.Ici, un jardin, vert... encore vert.Un territoire restreint, sauvegardé, rêvé, imaginé.Sur et autour de lui, ils sont face à toutes disparitions possibles ou inévitables, conscientes ou inconscientes : disparitions de leur tranquillité, de leur identité, de leurs convictions, de leurs envies, deleurs droits, de leur passé, de leur présent, de leur futur.Ils pourraient traverser la guerre, le sectarisme, la séparation, l’exil ou encore la déchéance. Ils sont d’ici ou d’ailleurs, en proie à la division, à la confusion, à l’impuissance. Ils sont d’hier ou d’aujourd’hui.Dans cette pièce, j’ai souhaité rassembler un grand nombre d’interprètes avec qui je collabore depuis plusieurs années : partager avec eux le plateau, le combat ou la sérénité, glisser l’espace d’une trêve oubraver le temps d’un choc, et être vivants à travers cette danse essentielle à chacun de nous.Je vous propose ce soir de vous laisser porter, voire transporter.De ne pas vouloir comprendre avant ou pendant, mais d’y penser ensuite. De prendre le temps de recevoir une proposition avant que l’impatience ne l’emporte. De prendre conscience que ces personnes, face à vous, vous transmettent beaucoup, même si vous ne leressentez pas tout de suite.De regarder cette pièce en vous rappelant que nous vivons tous dans le même monde et à la même époque.« Le jardin est un tapis où le monde entier vient accomplir sa perfection symbolique et le tapis est un jardin mobile à travers l’espace [...]. Le jardin, depuis le fond de l’Antiquité, est un lieu d’utopie. » (2)

Thomas Lebrun

(1) et (2) : extraits de Les Hétérotopies de Michel Foucault.

THOMAS LEBRUNInterprète pour les chorégraphes Bernard Glandier, Daniel Larrieu, Christine Bastin, Christine Jouve ou encore Pascal Montrouge, Thomas Lebrun fonde la compagnie Illico en 2000, suite à la création du solo Cache ta joie !. Implanté en région Nord – Pas de Calais, il fut d’abord artiste associé au Vivat d’Armentières (2002-2004) avant de l’être de 2005 à 2011 auprès de Danse à Lille / Centre de Développement Chorégraphique.Il créé Avant toutes disparitions, pièce pour 12 interprètes, au Théâtre National de Chaillot en mai 2016.Sa dernière création, Les rois de la piste, est présentée en novembre 2016, au Centre chorégraphique national de Tours. Thomas Lebrun est directeur du Centre chorégraphique national de Tours depuis janvier 2012.

THÉÂTRE-SÉNART, SCÈNE NATIONALECarré Sénart, 8/10 allée de la Mixité - 77127 Lieusaint Sénart

DIRECTIONJEAN-MICHEL PUIFFE

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INFOS PRATIQUESDATES ET HEURES

MARDI 27 MARS À 20H30

TARIFS

• DE 20¤ À 26¤ EN BILLETTERIE

• DE 11¤ À 15¤ DANS L'ABONNEMENT

RÉSERVATIONS 01 60 34 53 60 ou theatre-senart.com

RENDEZ-VOUS DANSE 17/18…

VENIR À SÉNART

EN VOITURE DEPUIS PARIS A6 jusqu’à Évry ou A4 jusqu’à Lognes. Puis N104 vers Troyes - sortie A5a vers Troyes / Melun Sortie n° 10a - Carré Sénart puis suivre les flèches “Le Théâtre”.

EN TRANSPORTPAR LE RER DVia Combs-la-Ville - Quincyarrêt Lieusaint – Moissyou via Corbeil-Essonnes arrêt Corbeil-EssonnesPuis le bus T Zen

PAR LE BUS T ZEN Arrêt Carré des Arts

DEPUIS MELUNN105 puis l’autoroute A5a vers Paris - sortie n° 10a - Carré Sénart puis suivre les flèches “Le Théâtre”.

CONTACTS PRESSEPRESSE NATIONALE • Agence Plan BeyDorothée Duplan, Flore Guiraud, Eva Dias, assistées de Louise Dubreil01 48 06 52 27 bienvenue@planbey.com

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DANSE

GUESTS 1 JOSETTE BAÏZ

LA DÉCLARATION SYLVAIN GROUD / NAÏSSAM JALAL

CASSE-NOISETTE BALLET DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE

EL BAILE MATHILDE MONNIER

DAN SE

COLD BLOOD MICHÈLE ANNE DE MEY

AVANT TOUTES DISPARITIONS THOMAS LEBRUN

ROUGE MICKAËL LE MER