CCIGinfo no 1 – Janvier 2015

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ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook ! Le commerce extérieur suisse repose, entre autres, sur près d’une trentaine d’accords de libre-échange conclus entre la Suisse et ses partenaires commerciaux. Si certains d’entre eux sont de nature bilatérale, la majorité d’entre eux sont conclus dans le cadre de l’Association européenne de libre-échange (AELE). Souvent méconnue et médiatiquement dans l’ombre d’organisations de taille plus importante comme l’Union européenne, l’AELE joue pourtant un rôle clé dans la politique commerciale extérieure de la Suisse. L’AELE, pilier du commerce extérieur suisse L’AELE, c’est quoi? L’Association européenne de libre- échange a été fondée en 1960 par sept pays : l’Autriche, le Danemark, la Norvège, le Portugal, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni. La Finlande, l’Islande et le Liechtenstein se sont joints au groupe par la suite. Plusieurs de ces pays ayant ensuite adhéré à la Communauté euro- péenne (CE), les membres de l’AELE sont actuellement au nombre de quatre : l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse. La zone de libre-échange ainsi créée représentait une alternative à la CE. Ainsi, contrairement à cette der- nière, l’AELE ne comportait pas de composante supranationale et / ou politique et pas de politique agricole commune. Genève, en particulier, est intimement liée à l’AELE, l’Asso- ciation ayant son siège à deux pas du Palais des Nations. Quelques chiffres permettent de mieux cerner l’importance de l’AELE (voir tableau ci-dessous). A noter que tous les pays de l’AELE présentent une balance commer- ciale positive, signe d’un dyna- misme économique remarquable. Il convient aussi de relever que chaque pays membre possède une structure de commerce extérieur qui lui est spécifique. Les produits de la pêche représentent ainsi la grande majorité des exportations islandaises, alors que les exporta- tions norvégiennes font une large place aux produits pétroliers et autres combustibles minéraux. La Suisse est quant à elle spécialisée dans les produits pharmaceutiques, l’industrie mécanique et des machines. Rôle de l’AELE pour la Suisse La Suisse a toujours poursuivi une stratégie commerciale en faveur du libre-échange, car il est dans l’inté- rêt des entreprises basées en Suisse de pouvoir compter sur un accès optimal au plus grand nombre de marchés. Il s’agit, d’une part, de garantir un cadre réglementaire aussi prévisible que possible et, d’autre part, de faire en sorte que les entreprises suisses ne soient pas discriminées par rapport à leurs concurrents basés dans d’autres pays. En effet, si une entreprise est basée dans un pays bénéficiant d’un accord de libre-échange avec un pays importateur, elle bénéfi- ciera d’un avantage comparatif par rapport à une entreprise basée dans un pays ne bénéficiant pas de telles facilités commerciales. De tels accords permettent en outre de réaliser des économies en termes de droits de douane qui profitent aux entreprises exportatrices et aux consommateurs. La Suisse opte autant que faire se peut pour la voie multilatérale via l’Organisation mondiale du com- merce (OMC). Mais devant les blo- cages entourant les dossiers en cours de traitement au sein de l’OMC, les négociations dans le cadre de l’AELE ou de manière bilatérale permettent de gagner du temps. C’est là que l’AELE présente toute son importance pour la Suisse. En suite page 2 .pdf .xls .doc © Laurence Herren - Photos : Shutterstock TROP DE PAPIERS EN LIBERTÉ ? CAPTUREZ- LES ! DU COPIEUR À LA GED T. 0848 912 912 www.devillard.ch Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Janvier 2015 MENSUEL No 1 www.ccig.ch La CCIG propose à ses membres d’apprendre à construire et maintenir des relations d’échange et d’entraide. PAGE 8 Risques à l’exportation Horizon 2020 En plus des garanties qu’elle propose, l’assurance SERV permet aux entreprises exportatrices de préserver leurs liquidités. PAGE 5 Un programme de recherche et d’innovation européen qui offre des opportunités aux chercheurs et PME suisses. PAGE 3 Réseautage productif AELE Islande Norvège Liechtenstein Suisse Population 13 449 030 321 857 5 051 275 36 838 8 039 060 Echanges Import. 293 382 466 4 423 687 88 418 094 200 540 685 commerciaux Export. 386 250 028 4 986 613 152 089 209 229 174 206 (USD milliers) Balance 92 867 562 562 926 63 671 115 28 633 521 commerciale SOURCES : AELE, CCIG - 2013 Accord de libre-échange AELE Accord de libre-échange bilatéral (Suisse - pays tiers) AELE Déclaration de coopération Union européenne Négociation en cours SOURCES : AELE, CCIG

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Bulletin mensuel de la CCIG

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Page 1: CCIGinfo no 1 – Janvier 2015

ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE

Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook!

Le commerce extérieur suisse repose, entre autres, sur près d’une trentaine d’accords de libre-échange conclus entre la Suisse et ses partenaires commerciaux.Si certains d’entre eux sont de nature bilatérale, la majorité d’entre eux sont conclus dans le cadre de l’Association européenne de libre-échange (AELE). Souventméconnue et médiatiquement dans l’ombre d’organisations de taille plus importante comme l’Union européenne, l’AELE joue pourtant un rôle clé dans la politiquecommerciale extérieure de la Suisse.

L’AELE, pilier du commerce extérieur suisse

L’AELE, c’est quoi?L’Association européenne de libre-échange a été fondée en 1960 parsept pays : l’Autriche, le Danemark,la Norvège, le Portugal, la Suède, laSuisse et le Royaume-Uni. LaFinlande, l’Islande et le Liechtensteinse sont joints au groupe par la suite.Plusieurs de ces pays ayant ensuiteadhéré à la Communauté euro-péenne (CE), les membres de l’AELE

sont actuellement au nombre dequatre : l’Islande, le Liechtenstein, laNorvège et la Suisse.

La zone de libre-échange ainsi crééereprésentait une alternative à la CE.Ainsi, contrairement à cette der-nière, l’AELE ne comportait pas decomposante supranationale et / oupolitique et pas de politique agricolecommune. Genève, en particulier,

est intimement liée à l’AELE, l’Asso -ciation ayant son siège à deux pasdu Palais des Nations. Quelqueschiffres permettent de mieux cernerl’importance de l’AELE (voir tableauci-dessous).

A noter que tous les pays de l’AELEprésentent une balance commer-ciale positive, signe d’un dyna-misme économique remarquable.Il convient aussi de relever quechaque pays membre possède unestructure de commerce extérieurqui lui est spécifique. Les produitsde la pêche représentent ainsi lagrande majorité des exportationsislandaises, alors que les exporta-tions norvégiennes font une largeplace aux produits pétroliers etautres combustibles minéraux. LaSuisse est quant à elle spécialiséedans les produits pharmaceutiques,l’industrie mécanique et desmachines.

Rôle de l’AELE pour la SuisseLa Suisse a toujours poursuivi unestratégie commerciale en faveur du

libre-échange, car il est dans l’inté-rêt des entreprises basées en Suissede pouvoir compter sur un accèsoptimal au plus grand nombre demarchés. Il s’agit, d’une part, degarantir un cadre réglementaireaussi prévisible que possible et,d’autre part, de faire en sorte queles entreprises suisses ne soient pasdiscriminées par rapport à leursconcurrents basés dans d’autrespays. En effet, si une entreprise estbasée dans un pays bénéficiantd’un accord de libre-échange avecun pays importateur, elle bénéfi-ciera d’un avantage comparatif parrapport à une entreprise baséedans un pays ne bénéficiant pas detelles facilités commerciales. De tels

accords permettent en outre deréaliser des économies en termesde droits de douane qui profitentaux entreprises exportatrices et auxconsommateurs.

La Suisse opte autant que faire sepeut pour la voie multilatérale vial’Organisation mondiale du com-merce (OMC). Mais devant les blo-cages entourant les dossiers en coursde traitement au sein de l’OMC, lesnégociations dans le cadre de l’AELEou de manière bilatérale permettentde gagner du temps.

C’est là que l’AELE présente touteson importance pour la Suisse. En

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DU COPIEUR À LA GED

T. 0848 912 912 www.devillard.ch

Bulletin d’information de laChambre de commerce, d’industrieet des services de Genève

Janvier2015

MENSUEL No 1

www.ccig.ch

La CCIG propose à ses membres d’apprendre à construire etmaintenir des relations d’échange et d’entraide. PAGE 8

Risques à l’exportationHorizon 2020En plus des garanties qu’elle propose, l’assurance SERV permetaux entreprises exportatrices de préserver leurs liquidités. PAGE 5

Un programme de recherche et d’innovation européen qui offredes opportunités aux chercheurs et PME suisses. PAGE 3

Réseautage productif

AELE Islande Norvège Liechtenstein Suisse

Population 13449030 321857 5051275 36838 8039060

Echanges

Import. 293382466 4423687 88418094 200540685

commerciaux Export. 386250028 4986613 152089209 229174206(USD milliers)

Balance 92867562 562926 63671115 28633521commerciale

SOURCES: AELE, CCIG - 2013

Accord de libre-échange AELE

Accord de libre-échange bilatéral(Suisse - pays tiers)

AELE

Déclaration de coopération

Union européenne

Négociation en cours

SOURCES: AELE, CCIG

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2Janvier2015 No1

ÉDITORIA

L150 ans de défensede l’économie

Il y a 150 ans, les luttes entre factions politiques rivales attei-gnaient un paroxysme tel que la Confédération envoyait destroupes rétablir le calme à Genève. C’est à ce moment qu’ungroupe d’hommes éclairés et déterminés, emmenés par ErnestPictet, jugea venu le temps d’assurer la défense et la promotiondu commerce et de l’industrie genevois. Après quelques séancespréparatoires, l’Assemblée constitutive de la Chambre deCommerce de Genève se tint le 23 juin 1865. L’un de ses princi-paux devoirs, dira Ernest Pictet dans sa déclaration liminaire,«sera d’éclairer les gouvernement cantonal et fédéral de ses ren-seignements (et) de leur adresser des demandes et des sugges-tions. (…) Elle aura aussi à propager nos principes de libertécommerciale dans le reste de la Suisse…»*.

Représentative dès son origine de toutes les composantes dutissu économique genevois, la Chambre de commerce est toutd’abord une association de personnes et non d’entreprises. Lorsde sa création, l'horlogerie et la bijouterie sont bien évidemmentreprésentées, puis le bâtiment, la fonderie, le tabac et la tanne-rie. Ce n'est qu'à partir de la fin du XIXe siècle que les autresindustries, notamment la chimie et la pharma, font leur appari-tion. Aujourd’hui, la chaudronnerie de précision a remplacé lafonderie et les transports internationaux, la tannerie. Les techno-logies de l’information sont arrivées. Mais le Conseil de la CCIGreprésente toujours les onze secteurs les plus importants denotre économie.

L’évolution du nom de notre institution a, lui aussi, reflété lesmutations de l’économie : le terme « industrie» a été ajouté en1961, celui de «services», en 2006.

Si le principe de liberté de commerce est, désormais, bienétabli dans le reste du pays, tant la mission première de la CCIGque ses principes d’action sont inchangés : indépendance vis-à-vis de l’Etat, défense de l’économie privée sous les auspices de laliberté du commerce et de l’industrie, liberté des échanges inter-nationaux, fédéralisme et finances publiques saines. Toutes sesvaleurs président toujours aux positions prises par la CCIG.

Nous nous réjouissons de fêter avec vous, membres et parte-naires, cette importante étape dans la vie de notre association.

effet, sauf exception, les accords delibre-échange auxquels la Suisse estpartie prenante sont conclus dansce cadre. Il est en effet souvent plusefficace de négocier en groupe plu-tôt que de se retrouver seul à latable des négociations. En outre, laSuisse peut ainsi compter sur lesconnaissances approfondies et lesoutien logistique de l’Association.

L’exception qui confirme la règleParmi les exceptions, mentionnonsles accords avec la Chine et le

Japon qui sont d’ordre bilatéral.C’est là en effet une particularitéde l’AELE : contrairement à unrégime d’union douanière, l’AELEpermet à ses membres de conclureaussi des accords de libre-échangebilatéralement, une spécificité dontne peuvent pas se prévaloir lesmembres de l’Union européenne,par exemple.

La Suisse dispose ainsi d’un réseauétendu d’accords de libre-échange,et plusieurs accords sont actuelle-

ment en cours de négociation.A ceux-ci s’ajoutent plusieurs déclarations de coopération entrel’AELE et un certain nombrede pays. Ces coopérations sontautant de forums permettantd’améliorer les conditions de com-merce entre les partenaires. Suivantles cas, elles permettent de prépa-rer le terrain pour de futures négo-ciations autour d’un accord de libre-échange.�

suite de la page 1

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L’Assemblée fédérale compte une délégation auprès du Comité parlementaire de l’AELEet du Parlement européen. Actuellement présidente de la délégation, la conseillère natio-nale Kathy Riklin a été élue le 17 novembre 2014 à la présidence du Comité parlemen-taire de l’AELE. C’est l’occasion de lui poser quelques questions sur le rôle de l’AELE etsur les enjeux clés en matière de commerce international.

INTERVIEW

A l’heure de l’intégra-tion européenne et desnégociations du cyclede Doha à l’OMC,quelles sont pour vousles forces de l’AELE etcomment voyez-vousson rôle dans lesannées à venir ?

Du fait que les négociations du cycle de Doha sontdans l’impasse depuis longtemps, les accords delibre-échange bilatéraux entre des Etats ou desgroupes d’Etats gagnent en importance.

L’AELE a conclu à ce jour 25 accords de ce typeavec 35 pays. L’Association dispose donc de beau-coup d’expérience et de savoir-faire et se dis-tingue par sa flexibilité et sa nature pragmatique.Les accords de libre-échange revêtiront de plus enplus d’importance à l’avenir, mais la conclusion denouveaux accords sera plus complexe.

Parmi les priorités suisses à l’AELE figurent lesnégociations liées à un accord de libre-échangeavec l’Inde. Pouvez-vous nous donner vos impres-sions sur ce dossier et son avancement?L’accord avec l’Inde est marqué par la persistancede divergences quant à son contenu, en particu-lier en ce qui concerne les questions de protec-

tion de la propriété intellectuelle. Depuis les élec-tions indiennes et l’arrivée d’un nouveau gouver-nement au pouvoir, les négociations patinent etles discussions n’ont pas encore repris.

L’Union européenne et les Etats-Unis négocientactuellement un accord de libre-échange. L’AELEa mis sur pied, à l’initiative de la Suisse, un dia-logue en matière de politique commerciale avecles Etats-Unis afin de suivre de près les développe-ments de ce dossier. Quelles sont les implicationsde ce dossier pour l’AELE et la Suisse et commentse déroule le dialogue?L’AELE suit avec attention les développementsentourant le Partenariat transatlantique de com-merce et d’investissement (TTIP) entre l’Unioneuropéenne (UE) et les Etats-Unis. Lors de laConférence ministérielle de l’AELE qui s’esttenue à Genève le 17 novembre dernier, le repré-sentant adjoint des Etats-Unis pour le commerce,l’ambassadeur Michael Punke, a informé lesministres de l’AELE des négociations entre l’UEet les Etats-Unis.

Une délégation parlementaire de l’AELE aborderaaussi ce dossier à Washington en avril 2015. Unaccord commercial de ce type entre l’UE et lesEtats-Unis impliquerait des désavantages clairspour notre pays.

*CCIG, Centenaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Genève 1865-1965, 1965.

JACQUES JEANNERATDirecteur

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3No1 Janvier2015

Des fonds disponibles pourles entreprises suisseAu-delà du but de fédérer les capa-cités de recherche des pays partici-pants en promouvant la collabora-tion internationale entre instituts derecherches et Hautes écoles,Horizon 2020 met l’accent sur ledéveloppement de partenariats avecle secteur privé et notamment lesPME. La CCIG a accueilli, débutdécembre 2014, une présentationdes opportunités qu’Horizon 2020offre aux PME par Euresearch,

l’Université de Genève et la plate-forme genevoise H2020.

Le soutien du Programme-cadreeuropéen aux PME est particulière-ment visible dans la part du fondsqui leur est dédiée : «15% jusqu’en2013 (FP7) et un minimum de 20%dès 2014 (H2020)» selon l’expertEmile Dupont, consultant en innova-tion et technologie du réseau d’in-formation Euresearch à Berne. Ainsi,explique M. Dupont, « les deuxpiliers concernant l’industrie et lesdéfis sociétaux proposent des finan-cements pour des projets compre-nant non seulement une partie derecherche, mais aussi une évolutiontechnologique et / ou un développe-ment de nouveaux produits. Unepartie des appels à propositionsd’Horizon 2020 est d’ailleurs dédiéeà la recherche impliquant des PME,donc nécessitant la présence d’uneentreprise dans le consortium».De plus, les appels d’offres deman-

dent aux participants de démontrerleur impact technologique et écono-mique, par exemple en termes decréation de postes de travail.

Ces conditions requièrent l’implica-tion du secteur industriel et desPME. Par ailleurs, une partie desprojets entrepris dans le cadred’Horizon 2020 bénéficie d’un remboursement complet des coûtssupportés par les chercheurs et lespartenaires industriels des consor-tia, sans compter une contributionde 25% aux coûts indirects (overheads). Enfin, la réduction dutemps entre l’appel d’offre et lasignature d’un contrat avec laCommission européenne, ainsi quela plus grande flexibilité concernantles méthodologies appliquées pen-dant la recherche sont des attraitspour les PME innovantes. Le pro-gramme-cadre représente donc uneopportunité à considérer pour desPME intéressées à acquérir uneexpérience internationale,une source de financements impor-tante et un statut d’excellence dansle monde de la recherche euro-péenne et suisse.

Conditions d’octroi d’unfinancementAvec la signature du conseiller fédé-ral Johann Schneider-Ammann, l’ac-cord provisoire de septembre 2014entre la Suisse et l’UE sur une «asso-ciation partielle» de la Suisse au pro-gramme 2020, est scellée jusqu’au31 décembre 2016 au moins. Lefutur statut de notre pays – Etatassocié ou simple Etat tiers – dépen-dra de la reconduction de l’accordsur la libre circulation des personneset de son extension à la Croatie.

Dans le cadre de cet accord, la Suissejouit d’un statut de pays associé danscertains programmes et initiatives.Plus particulièrement, elle peut parti-ciper en tant que pays pleinementassocié au premier pilier du pro-gramme «Excellence scientifique». Ysont incluses les bourses allouées parle Conseil européen de la recherche,les actions Marie Curie qui soutien-nent le développement de carrière etla mobilité des chercheurs et le pro-gramme «Human Brain Project»coordonné par l’EPFL. En outre, laSuisse participe en tant que parte-naire associé au volet transversal«Propager l’excellence et élargir laparticipation». Enfin, les chercheurssuisses ont accès aux programmes de

recherche annexes sur la fusionnucléaire ITER et à Euratom. Grâce àce nouvel accord associant la Suissede manière partielle au programmede recherche européen, les cher-cheurs suisses bénéficient donc ànouveau du soutien financier de l’UE.

Dans les cas des deuxième et troi-sième piliers d’Horizon 2020 relatifsau soutien financier des entreprises,en revanche, la Suisse garde le statutde pays tiers. Le soutien est doncalloué par la Confédération (Secré -tariat d’Etat à la formation, à larecherche et à l’innovation – SEFRI)aux partenaires suisses. Pour obtenirun financement, le projet collabora-tif doit être évalué favorablementpar la Commission Européenne, il nedoit pas recevoir d’autre finance-ment européen et il doit respecterles critères d’éligibilité du SEFRI.

« Les conditions de participationsuisse à H2020 sont dorénavant cla-rifiées jusqu’en 2016, souligne AlexWaehry, responsable du bureauEuresearch à Genève. Les appels àpropositions H2020 sont ouverts, leschercheurs et PME suisses peuventparticiper, le financement est assuré,et nous sommes là pour vousconseiller et soutenir ! ».�

La votation du 9 février remettait en question la participation suisse au Programme-cadre de recherche et d’innovation européen Horizon 2020 (voir CCIGinfo 5 /2014).Cependant, les autorités suisses et de l’Union européenne ont conclu un accord, provisoire toutefois, si bien que les opportunités de participation et de finance-ment restent ouvertes aux chercheurs et aux PME suisses.

Horizon 2020 : le programme-cadre de rechercheet d’innovation de l’Union européenne

Emile Dupont, consultant en innovationet technologie du réseau d’informationEuresearch.

Le réseau d’information suisse Euresearch

Euresearch est une association mandatée par le Secrétariat d’Etat àla formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI). Le réseauinforme des modalités de participation et des procédures de coo-pération dans le domaine de la recherche européenne. En outre,Euresearch conseille et apporte un soutien individuel à la prépara-tion de propositions de projets. Son siège principal se trouve àBerne, mais le réseau dispose aussi de bureaux régionaux répartisdans dix hautes écoles suisses, dont celui de l’Université de Genève(Service Recherche) qui vient de mettre en place un «point decontact PME» dédié au conseil personnalisé aux entreprises :

Pour plus d’informations, consultez le site de Euresearch :www.euresearch.ch et celui de Euresearch Genève :www.unige.ch/recherche/euresearch.

H2020 : participation de la Suisse 2014-2016

Horizon 2020Doté d’un budget global de quelque 80 milliards d’euros, Horizon 2020, 8e programme-cadre derecherche et d’innovation (2014-2020), a ouvert ses appels aux propositions de projet le 1er janvier 2014.Horizon 2020 se divise en trois grandes thématiques : la première s’intitule «excellence scientifique» ets’adresse particulièrement aux chercheurs scientifiques. Les seconde et troisième thématiques s’intitulentrespectivement « leadership industriel » et «défis sociétaux». Ces deux volets du programme ont pourbut de financer respectivement les entreprises innovantes et les chercheurs dans les secteurs des techno-logies industrielles (technologies de l’information et de la communication, nanotechnologie, etc.) et dansles secteurs d’activités sociaux (santé, sécurité alimentaire, transport, énergie, etc.).

Pour plus d’informations sur les possibilités et modalités de parti-cipation au programme Horizon 2020 en tant qu’entité suisse,vous pouvez consulter la fiche Horizon 2020 élaborée par le SEFRI :www.sbfi.admin.ch/h2020/02455/index.html?lang=fr

ou contacter directement le bureau Euresearch à Genève pare-mail: [email protected]

Diffusion de l’excellence (0.8 milliard d’euros)

Science pour et avec la société (0.5 milliard d’euros)

Institut européen d’Innovation etTechnologie (2.7 milliards d’euros)

Centre commun de recherche(1.9 milliards d’euros)

Euratom(1.6 milliards d’euros)

Participation de la Suisseà Horizon 2020 (au 15.09.2014)

Excellence scientifique (24.4 milliards d’euros)

ActionsMarie Sklodowska-Curie(6.1 milliards d’euros)

Infrastructures de recherche(2.5 milliards d’euros)

Conseil européende la recherche(13.1 milliards d’euros)

Technologies futureset émergentes (FET) (2.7 milliards d’euros)

Pays associé(sept. 2014 - déc. 2016)

Primauté industrielle (17 milliards d’euros)

LEIT (leadership en Enablingand Industrial technologies) • TIC• Nanotechnologies• Méthodes de fabrication et de transformation• Biotechnologie• Espace(13.5 milliards d’euros)

Pays partiellementassocié

Défis sociétaux (29.7 milliards d’euros)

Santé (7.5 milliards d’euros)

Alimentation(3.9 milliards d’euros)

Energie (6 milliards d’euros)

Transport (6.3 milliards d’euros)

Climat (3 milliards d’euros)

Sociétés inclusives(1.3 milliards d’euros)

Sécurité (1.7 milliards d’euros)

Pas de participation

Innovation dans les PME(2.9 milliards d’euros)

Accès au financement à risque(0.6 milliard d’euros)

R&D

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4Janvier2015 No1

La société Sweco SA est spécialiséedans la commercialisation d’appa-reils et accessoires médicaux enAfrique. Son équipe de dix per-sonnes dans ses bureaux à Genèvedistribue le matériel de suture chi-rurgicale d’un fabriquant suissedans plusieurs pays du continent,dont l’Ethiopie.

Sweco prépare et soumet ses offressuite aux appels d’offres del’agence d’approvisionnementpublique éthiopienne, se procureles garanties de soumission et lescautionnements exigés et organise

l’expédition de la commande avectous les documents et assurancesnécessaires.

Pour une livraison d’une valeurapproximative de 2,7 millions dedollars, le client éthiopien exigeaitune garantie de bonne exécutionde 270 000 dollars. Normalement,ce genre de garantie bloquerait lemontant en question pendanttoute la durée de la transaction àl’exportation, car les banques exi-gent généralement une couvertureen espèces pour de telles garanties.Or, cette ponction dans les liquidi-

tés de Sweco aurait inutilementfreiné ses autres activités commer-ciales. La SERV lui a permis d’évitercette situation.

Notamment, la SERV a couvert lagarantie de bonne exécution exi-gée par la banque par une garan-tie de « Bonds ». De cette manière,Sweco n’a pas été contrainte demobiliser ses liquidités à cette finet a pu les consacrer à de nou-velles opérations d’exportationpendant les sept mois qu’a duré latransaction. Une assurance degaranties contractuelles de la SERV

protégeait de plus l’entreprisegenevoise contre un appel de lagarantie de bonne exécution par leclient éthiopien.

Pour les PME en particulier, il vautla peine d’envisager la possibilitéd’une couverture de la SERV pourtoute opération d’exportation.D’une part, un exportateur peuts’assurer auprès de la SERV contrele non-paiement de son clientétranger, par exemple lorsqu’ilaccorde de longs délais de paie-ments après livraison. D’autre part,comme dans le cas de Sweco, une

coopération avec la SERV peut pré-server les liquidités de l’entreprise.Notamment lors de financementspar acomptes, crédits bancaires etgaranties, la SERV conçoit unesolution adéquate en collaborationavec l’exportateur et, le caséchéant, avec sa banque.

La SERV couvre les risques à l’ex-portation de biens de consomma-tion et d’investissement ainsi quedes prestations de services pour lesclients étrangers, telles que des travaux de construction, de mainte-nance et d’ingénierie ou descontrats de licence. Etablissementde droit public de la Confé -dération, elle assure les cas pourlesquels les sociétés d’assurance-crédit privées ne proposent pas desolutions. La SERV ne requiertaucun volume minimal de com-mande, ni taille minimale de l’en-treprise; même les plus petitesopérations peuvent être assurées.Pour pouvoir bénéficier d’une assu-rance de la SERV, l’exportateur doitavoir son siège en Suisse et l’opéra-tion d’exportation doit comprendreune part de valeur ajoutée suisseappropriée.�

L’Assurance suisse contre les risques à l’exportation SERV assure les exportations des entreprises suisses contre les défauts de paiement. Mais ses assurances etgaranties permettent également de préserver ses liquidités et d’en garder à disposition pour de nouvelles opérations d’exportation. Ce sont surtout les petiteset moyennes entreprises qui en profitent.

Préserver les liquidités et assurer les risquesà l’exportation avec la SERV

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PUBLI-REPORTAGE

Page 5: CCIGinfo no 1 – Janvier 2015

5No1 Janvier2015

Avec un taux de réponse de 1% (22répondants sur près de 2200 mem-bres), le diagnostic est relativementvite posé : le sujet ne passionne pasles entreprises. Quelques enseigne-ments peuvent néanmoins être tirés.

Tout d’abord, les entreprises qui ontrépondu à notre sondage totalisent3025 emplois et comptent parmileurs collaborateurs 66 titulaires dedoctorat, soit une proportion de2,18%. Sur les 22 entreprises répon-dantes, 10 d’entre elles emploient unou plusieurs titulaires d’un doctorat.Les rares études statistiques exis-tantes montrent cependant qu’unemajorité des docteurs quitte le sys-tème universitaire pour exercer uneactivité dans le secteur privé.

L’Office fédéral de la statistique a,pour sa part, calculé que, en 2011,le taux de chômage des titulairesd’un doctorat est de 2,3% contre3,6% pour les détenteurs d’unmaster et de 6,2% pour les déten-teurs d’un bachelor. Comme onpouvait s’y attendre, l’employabilitédes docteurs est bien plutôt liée àl’activité de l’entreprise qu’à sataille.

Les branches qui emploientdes docteursLe sondage montre que la vastemajorité des docteurs est employéepar des entreprises classées statisti-quement comme «activité spéciali-sée, scientifique et technique», sec-teur qui comporte bien sûr la R&D.Les associations et ONG sont l’autregrand domaine d’emploi pour lesdocteurs.

Les compétences recherchéespar les entreprisesIl a été demandé aux entreprisespour quelles raisons ellesemployaient un docteur. Parmi lesréponses proposées vient en tête larigueur scientifique (23% desréponses), talonnée par la capacité àgérer un projet complexe, avec desaspects tant opérationnels que stra-tégiques, par l’expérience qu’undoctorat permet d’acquérir ainsi quepar le développement d’un projetdans son domaine d’expertise (18%chacune). A cet égard, il est à noterque, dans 40% des entreprises quiemploient un docteur, celui-ci tra-vaille dans un domaine autre quecelui de sa recherche.

La plus révélatrice est cependant laquestion qui demandait «à choisirentre quelqu’un qui a fait un docto-rat et quelqu’un qui a eu une expé-rience certifiante à l’étranger, quichoisissez-vous?». En effet, 50%

des 22 entreprises répondanteschoisiraient une personne au béné-fice de deux ans d’expérience àl’étranger, 23% choisiraient unepersonne au bénéfice d’un an d’ex-périence à l’étranger tandis que 5%seulement choisiraient un porteurde doctorat, alors que 27% netémoignent d’aucune préférence.Ce résultat est en ligne avec ce qued’autres études ont pu montrer* : lanature même du tissu économiquegenevois, notamment du fait de laprésence de nombreuses entreprisesmultinationales, requiert la connais-sance d’autres marchés et cultures.

En contrepoint à ce constat, il esttoutefois à noter que certains sec-teurs, tels celui du bâtiment et de laconstruction, emploieraient volon-tiers davantage de personnes aubénéfice d’une formation supérieure– études doctorales ou HES – maisn’en trouvent pas suffisamment surle marché de l’emploi.�

A la faveur d’une invitation de l’Université de Genève à participer à une table ronde sur l’em-ployabilité des titulaires de doctorats, la CCIG a voulu savoir si ses membres en engageaientvolontiers. Le résultat du sondage est pour le moins mitigé.

Du 24 au 28 novembre dernier, une douzaine d’entrepreneursgenevois se sont rendus au Japon dans le cadre d’une déléga-tion organisée par la CCIG, l’Office de Promotion des Industrieset des Technologies (OPI), le Service de la Promotion écono-mique de l’Etat de Genève et avec le soutien du SwitzerlandGlobal Enterprises et du Japan External Trade Organization(JETRO). La délégation avait pour objectif de favoriser, pour lesentreprises genevoises, la création d’opportunités d’affairesavec des partenaires économiques japonais et ce grâce à la pré-sence du conseiller d’Etat Pierre Maudet, dont le déplacements’inscrivait également dans le cadre de la célébration des 150ans d’amitié nippo-helvétique.

Les entreprises ont-elles besoinde porteurs de doctorats ?

Compte rendu de ladélégation économiqueau Japon

Pour commencer, à Osaka, pôleéconomique important, deux repré-sentants du Swiss Business HubJapon ont présenté les spécificitésde la conduite des affaires dans latroisième puissance économiquemondiale.

Au Japon, une entreprise observeun ordre de priorités bien particulier.La satisfaction de ses clients passeavant tout. Vient ensuite une atten-tion marquée pour ses employés.Puis, la relation avec les autorités. Etenfin, les actionnaires, lesquels sonttrès souvent enclins à réinvestir dansl’entreprise avec une vision de déve-loppement à long terme.

L’importance du rôle social joué parl’entreprise au sein de la commu-nauté japonaise revêt ainsi unegrande importance et les relationscommerciales, elles aussi, doivents’inscrire dans le long terme. Dans cecadre, il n’est pas non plus anodin derappeler que l’impôt sur les bénéficesest, au Japon, de l’ordre de 40%.

Grâce au JETRO et à la Chambre decommerce du Kansai, les partici-

pants ont pu rencontrer des repré-sentants de sociétés suisses établiesau Japon : notamment, Carand’Ache, Pictet Asset Management,Chopard et l’Etude Python et Peter.

Dans la ville de Tsu, située prèsd’Osaka, la délégation genevoise avisité un site utilisant la technologied’une société genevoise «SRBEnergy», laquelle a développé despanneaux solaires thermiques platssous vide.

Les rencontres qui se sont dérouléesdans la capitale ont notamment étémarquées par une réunion entre lesdirigeants de JT (Japan TobaccoGroup of Companies) et PierreMaudet et ses collaborateurs, EricBiesel, membre de la Direction de laCCIG, et Fabrice Eggly, DirectorCorporate Affairs HQ de JTI, filialegenevoise de JT et partenaire impor-tant de la place économique gene-voise.

Enfin, un repas à l’ambassade suisseà Tokyo a permis à la délégation derencontrer plusieurs entrepreneurssuisses installés au Japon.�

Photo officielle de la délégation prise lors de la visite de l’usine Panasonic à Tsu.

En partenariat avec :

*L’étude «Les artisans de l’économie genevoise», CCIG, BCGE avec l’OCSTAT, novembre 2014, peut être téléchargéedepuis le site de la CCIG, www.ccig.ch, rubrique «Toutes les publications».

MANAGEMENT COMMERCE INTERNATIONAL

NOMBRE DE TITULAIRES DE DOCTORATS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ

Autre(associations, ONG)

Conseild’entreprise

Industrie Bâtiment etconstruction

60

50

40

30

20

10

0

52

10

1 12

Activitéspécialisée,

scientifique ettechniquedont activitéjuridique etcomptable,

R&D

0

10

20

30

40

50

60

55

45

35

25

15

5

%

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600 650 700 750 800

NOMBRE DE COLLABORATEURS DANS L’ENTREPRISE

PROPO

RTION D

E TITU

LAIR

ES D

E DOCTO

RAT

Plus des deux tiers des titulaires de doctorats travaillent dansle secteur privé. Sans surprise, la taille de l’entreprise n’est pasdéterminante pour leur employabilité.

Page 6: CCIGinfo no 1 – Janvier 2015

6Janvier2015 No1

De g. à dr. : Marc-Antoine Glauser, Alec Allan & Associés ; Corinne Micheletto, Bavitech Systems ;Sen Catala, Vitalis Events; Julie Besson, TimeForYou Services S.à r.l. ; Delphine Hug, Otherwise 9 SA;Jean-François Saint-Pierre, Evolusys SA ; Dominique Falque, Fiduciaire IDFIS.

2014Co-sponsorsSponsors

Accueil des nouveaux membresLe 4 décembre dernier ont été accueillis, lors d’un petit déjeuner, les nouveauxmembres suivants :

HERTZLocation de véhiculeswww.hertz.ch

IG BANK SABanque - www.ig.com

INTELLECTUAL PROPERTYAVENUE S.à r.l. Conseil en marqueswww.ip-avenue.com

ITECOR SUISSE SAConsulting IT - www.itecor.com

KALIS S.à r.l.Fleuriste - www.kalis.com

MERCY SHIPSHumanitairewww.mercyships.ch

NAVIGEST SAGestion et services dansle domaine maritime

NEMACO SUISSE SADéveloppement et investissementdans l’immobilier commercialwww.nemaco.ch

PROFIDUCIA CONSEILS SAFiduciaire - www.profiducia.ch

PRONAVAL SAChantier navalwww.pronaval.ch

R.FRAGNIERE SAMenuiserie – Ebénisteriewww.r-fragniere.ch

S2RAccompagnement de PMEwww.s2r.ch

SONEPAR INTERNATIONAL SERVICESDistribution de matériel électriquewww.sonepar.com

TENNIS-CLUB DES SERVICESINDUSTRIELS DE GENEVESport - www.tcsi.ch

UGS FCAssociation sportivewww.ugsfc.ch

UMDASCH SHOPFITTINGAgencement de magasinswww.umdasch-shopfitting.com

ANTHEOR CONSEILSConseils et recrutement - www.antheor.ch

ARIAS AVOCATSDroit et fiscalité - www.odage.ch

AXXYS SERVICE SAComptabilité, Service RH - www.axxys.ch

BERNASCONI ENTREPRISEGENERALE SAEntreprise généralewww.bernasconi-eg.ch

BLOSSOM Strategy, press relationsand visual communicationwww.blossom-com.ch

BRUELLAN SAGestion de fortune - www.bruellan.com

CAP CONSEIL EN AFFAIRESPUBLIQUESCommunication - www.capconseil.ch

CARIGEST SAPhilanthropie - www.carigest.ch

GOLF CLUB DE GENEVESport - www.golfgeneve.ch

Comment concilier les différentesexigences et établir les priorités ? Lademande et les besoins en aména-gement du territoire évoluent sensi-blement alors que le territoire à dis-position n’est pas extensible. Dèslors, les acteurs économiques et lasociété civile ont tout intérêt à ren-forcer leur dialogue, pour dégagerensemble des pistes de réflexion.

Qu’est-ce que Nextsuisse?En septembre 2014, economiesuisse,épaulé par le think tank NextNetwork, a lancé le projetNextsuisse. Celui-ci vise à engagerun dialogue direct avec la populationsur les thématiques d’aménagementdu territoire et à récolter des infor-mations concernant ses préférencesdans ce domaine. La discussion s’en-gage par le biais d’une plateformeinternet trilingue (www.nextsuisse.ch)à partir de laquelle la population estinvitée à participer aux quatre phasesde Nextsuisse.

Dégager des grandes tendancesLa première phase, débutée en sep-tembre, est un sondage en ligne surle thème de l’habitat. Tout un cha-cun peut ainsi noter son lieu d’habi-tation à travers une série de ques-tions portant sur la qualité de vie oules infrastructures à disposition. Lesrésultats permettront ainsi d’établirun baromètre de satisfaction quiindiquera où les habitants sont par-ticulièrement satisfaits et où le bâtblesse. Environ 14000 personnesont déjà répondu à ce sondage etcelui-ci est toujours ouvert.

La deuxième phase du projet est unjeu en ligne : les participants sontinvités à faire évoluer leur lieu d’habi-tation, en construisant des bâti-ments, en rénovant des infrastruc-tures ou en développant lescommerces et zones industrielles. Ilsse trouvent confrontés, en miniature,

aux questions que doivent résoudreles autorités ou les aménagistes. Cefaisant, ils donnent forme à leurvision de la Suisse du futur.

À la rencontre des acteursdu terrainDès la mi-janvier, l’équipe deNextsuisse partira à la rencontre dupublic ; c’est la troisième phase.Cette tournée, avec un stand d’in-formation, permettra de rassemblerde bons exemples d’urbanisation etde proposer une version papier dujeu de construction en ligne. Cesera également l’occasion de pré-senter plus largement les enseigne-ments des deux premières phases.

La quatrième et dernière phase estun atelier grandeur nature, qui sedéroulera au printemps 2015, dansla localité recensant le plus grandnombre de participants à l’enquêteNextsuisse. Les réponses collectées aucours de la phase de dialogue serontappliquées à un quartier type. Lesconclusions de l’atelier déboucherontsur un concept d’urbanisation concretqui pourrait éventuellement servir demodèle à d’autres lieux. Cet exerciceinteractif permettra de formuler despropositions ou des principes direc-teurs en matière d’urbanisation. Lesinformations ainsi collectées serontréunies dans un premier volume del’«Atlas du futur Nextsuisse» et pré-sentées officiellement courant 2015.

Une participation active:la clé du succèsLa participation de tous, notammentcelle des entrepreneurs et des milieuxéconomiques, compte. Ces dernierssont donc encouragés à rejoindre leprojet Nextsuisse et à partager leurvision de l’aménagement du territoiresur le site www.nextsuisse.ch. Celuicontient des informations sur desrencontres de terrain et permet des’inscrire à la newsletter.�

Fondé en 1999 à Genève par deuxprofessionnelles du recrutement,Alec Allan & Associés SA proposedes solutions de recrutement parmétier et par fonction grâce à uneéquipe de consultants spécialisés.Depuis 2013, le cabinet a élargi sesservices en proposant du coaching,de l’outplacement, de la formationet de la médiation par le biais de sasociété sœur, Otherwise 9 SA.www.alecallan.com

Entreprendre demande toujours plusde rapidité, de mobilité, d’échanges,le tout en totale sécurité. BavitechSystems accompagne ses clientsdans cette performance en leurapportant les technologies les plusavancées en télécommunications,réseaux et sécurité. Quelle que soitleur activité, il met à leur disposition

toute son expertise, de la définitiondes besoins à l’installation et lamaintenance des équipements.www.bavitech.ch

Créée en 2006, Evolusys SA estune société de consulting et de services spécialisée dans lesdomaines de la business intelligenceet de la gestion de la connaissance.Ses domaines d’intervention cou-vrent la gouvernance, l’automatisa-tion, la gestion de la connaissancedes entreprises.www.evolusys.ch

La Fiduciaire IDFIS propose, dansles cantons de Vaud et Genève, unaccompagnement complet du créateur d’entreprise ou porteur deprojet : création d’entreprises àvocation internationale, comptabi-

lité, fiscalité et paie de PME et organisations, développement à l’international, préparation à latransmission / reprise de PME, conseilen placement financier dans l’éco-nomie réelle et responsable.www.idfi.ch

Fondée en 2007, TimeForYouServices propose aux entreprises unconcept innovant de conciergerieprivée afin d’améliorer le bien-êtreet la qualité de vie de leurs collabo-rateurs au travail. Pressing, courses,garde d’enfants, services voiture,massages, etc., elle met à disposi-tion des salariés un large bouquetde services directement sur le lieude travail et une assistance personnelle au quotidien.www.timeforyou.org

Depuis 12 ans, Vitalis Events metau service de ses clients une équipeimpliquée, polyglotte et passionnée,à l’affût permanent de tout ce quiémerge, se crée et se métamor-phose. Forte de son expérience encommunication opérationnelle, stra-tégie événementielle et logistique,elle se tient à l’écoute des besoinsdes entreprises, des plus originauxaux plus conceptuels, à Genève oudans le monde entier.www.vitalis-events.com

Nextsuisse : imaginer ensemble la Suisse de demain

Midi de la Chambre du 11 décembre 2014

Logement, développement d’infrastructures, protection de l’en-vironnement : l’aménagement du territoire n’est pas le domaineréservé de quelques spécialistes. Il concerne l’ensemble de lapopulation. Bien conçu, l’aménagement du territoire est unatout important pour l’avenir de la place économique suisse.Pour les entreprises, c’est également un enjeu majeur et dans cedomaine, elles ont besoin de clarté et de sécurité.

CCIG AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRECOMPTE RENDU

Page 7: CCIGinfo no 1 – Janvier 2015

Des solutions éco-responsablesAfin d’apporter une réponse adap-tée à l’impact environnemental denotre industrie, nous proposons ànos clients des solutions éco-respon-sables, basées sur une charte réali-sée en interne. Ces solutions vouspermettent ainsi de réduire l’em-preinte carbone de vos évènementset de renforcer l’impact CSR devotre entreprise, tout en bénéficiantd’une technologie de pointe.Ensemble, nous pouvons protégeret préserver la qualité de vie dont

nous profitons aujourd’hui pour lesgénérations futures.

Un réseau de partenaires solidesNos différents réseaux profession-nels sont un levier de création devaleur pour notre entreprise. Noussommes fiers d’être un membrereconnu de :

MPI (Meeting Professional Interna -tional) : la communauté globale laplus reconnue dans l’industrie évé-nementielle. Elle aide ses membres àtrouver les bons partenaires locauxen cas de besoin et à accéder aux

dernières informations disponiblessur notre secteur d’activité.

AV Alliance : l’union des spécia-listes en production audiovisuellequi s’engagent à délivrer les serviceset produits les plus qualitatifs et per-formants possibles.

CRN (Congress Rental Network) :le réseau mondial des prestatairesoffrant le dernier cri en matière delocation d’équipement de congrèsde la marque Bosch.�Une approche personnalisée

En fonction du type d’évènement,du message à véhiculer, de l’au-dience à toucher et des multiplesimpératifs (nombre de participants,lieu, logistique, calendrier, budget,etc.), nous proposons à nos clientsune offre optimale intégrée et déve-loppée sur mesure afin de répondreà leurs besoins.

En vue de garantir le succès dechaque manifestation, un seul interlo-cuteur orchestre toutes les étapes devotre projet. De la conception à la

production, en passant par larecherche de lieux, l’identification etla mise en place d’une équipe de spé-cialistes, la gestion du planning et dubudget, nous vous offrons un servicecomplet. Le tout est accompagnéd’un service de conseil permanent.

Une présence internationaleet une connaissancedu marché localAfin de développer des relations deproximité avec nos clients basés endehors de la Suisse et d’exporter lesavoir-faire Dorier, tout en offrantune connaissance locale du marché,nous avons étendu notre présence.Nous sommes actifs en Asie avecdes bureaux à Bangkok, Beijing,Hong-Kong, Séoul, Singapour,Shanghai et Tokyo ainsi qu’enAmérique latine avec un nouveaubureau à Buenos Aires. En Suisse,nous restons toujours présents àGenève (quartiers généraux), maisaussi à Montreux et à Bienne.

Une harmonie entre la tech-nique, la perception et les sensNotre valeur ajoutée repose surl’élaboration de concepts novateursà forte dimension émotionnelle. Nosdifférents départements collaborent

étroitement afin de donner uneréelle identité à votre projet. Nousvous pourvoyons de thèmes percu-tants, de scénographies surpre-nantes et de décors innovants etvous proposons des supports effi-caces pour captiver votre audience.

Un large éventailde compétences Nous veillons continuellement àl’amélioration de nos prestations etinvestissons régulièrement dans lesdernières technologies afin d’offrirdes solutions toujours plus efficacesà nos clients en termes de :

Aménagement d’espace• Son, éclairage et effets spéciaux• Construction de décors etd’ambiance

• Mapping 3D, projection surtout type d’écran

• Interprétation simultanée• Création de contenu• Gestion de contenu et webcasts• Solutions IT intégrées

Cette stratégie nous a d’ailleurs per-mis d’obtenir la certification ISO9001, une référence internationaleen matière de management de qua-lité, preuve de notre engagement.

7No1 Janvier2015

Créateur de concepts à fortevaleur émotionnelleSpécialiste de l’audio-visuel depuis plus de 35 ans, Dorier SA sublime vos évènements en concevant et implémentant des concepts techniques uniques que nousdélivrons dans le monde entier afin de maximiser l’impact de votre message.

Pour savoir comment Dorier peutvous aider à maximiser le messagede votre prochain évènement,contactez Emilie : 022 309 06 [email protected]

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SPONSOR

Page 8: CCIGinfo no 1 – Janvier 2015

8Janvier2015 No1

2014Sponsors Co-sponsors

Midis de la ChambreEn 2015, ils auront lieu les jeudis suivants :

22 janvier • 19 février • 12 mars • 16 avril • 11 juin • 2 juillet

27 août • 17 septembre • 8 octobre • 12 novembre • 3 décembre

Jeudi 19 février 2015 de 12h30 à 14h à la CCIG (accueil dès 12h) Venez assister à la présentation des entreprises suivantes :

Opportunités d’affairespour les entreprisessuisses en Italie

Une impression climatiquement neutreDepuis ce numéro, le CCIGinfo seraimprimé avec le label myclimate,programme qui promet des produitsclimatiquement neutres. Que recou-vre cette appellation? Elle permetde compenser les émissions de CO2générées par une entreprise. Dans lecadre de l’impression, il s’agit desémissions inévitables liées à l’activitéde l’imprimerie, de l’acquisition desmatières premières à la livraison.L'imprimeur du CCIGinfo a choisi decompenser ces émissions en finan-çant, d'une part, la construction et le

fonctionnement de deux installationsagricoles de production de biogazsituées dans les cantons de Lucerneet d’Argovie et, d’autre part, par unprojet développé dans la région brési-lienne de l’Amazonie où myclimatesoutient le remplacement de la géné-ration d’électricité au diesel par desplaquettes de déchets de bois FSC. �

� INFORMATION

www.myclimate.org

Le réseautage productif :comment rencontrer l’autre

Cette nouvelle manifestation estproposée aux membres de la CCIG,afin que les rencontres qu’ils réali-sent lors de manifestations tellesque les Midis de la Chambre soientle plus efficaces possible.

D’une durée de deux heures etanimé par M. Rudolf Klaus, ce pre-

mier atelier permettra, au traversd’exercices pratiques, d’approcherdes contacts, nouveaux ou connus,de manière à construire et mainte-nir des relations d’échange etentraide mutuels.�

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS

www.ccig.ch (Agenda des événements)

Organisé par la CCIG en collabo-ration avec la Chambre de com-merce Italienne pour la Suisse,ce séminaire se tiendra en deuxparties.

Présentation introductive autourde quatre thèmes :• Remboursement de la TVA ita-lienne : elle s’élève à 22% désor-mais et risque de devenir un poidsinsoutenable pour les entreprisesqui travaillent avec l’Italie.• Recherche de partenaires com-merciaux afin d’identifier dans lesmarchés de niche italiens desopportunités d’affaires pour lesentreprises suisses.• Accès aux financements euro-péens pour les entreprises suisses.

• Accès au système d’appel d’offresen Italie, qui constituent un marchés’élevant à 90 milliards d’euros.

Rendez-vous «One-to-One»Cette partie sera consacrée auxrendez-vous individuels des partici-pants avec trois experts dans lesdomaines susmentionnés :Me Roberto Damonte, Me MarcoBersi, M. Giampiero de la Feld etMme Marianna Valle.�

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS

www.ccig.ch (Agenda des événements)

IMPRESSUM

Bulletin d’information de la CCIG.Paraît 11 fois par an, 3500 exemplaires

Responsable d’édition:Alexandra Rys

Rédaction:Eric Biesel, Fabienne Delachaux,Marc Rädler, Alexandra Rys,Priscilla Steiner

Publicité:Promoguide SA - Tél. 022 809 94 92

Informations: [email protected]

Conception: ROSS graphic design

Impression:Atar Roto Presse SA, Satigny

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11

Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

ww

w.v

ache

ron-

cons

tant

in.c

om

Q U A N T I È M E P E R P É T U E L

Boutiques Vacheron Constantin à Genève :

Quai de l’Île 7 - Tél. 022 316 17 20 • Place de Longemalle 1 - Tél. 022 316 17 40

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch (Agenda des événements)

LOSINGER MARAZZI SA

PROCARE SYSTEMS

EVERIAL

FONDATION PARLOCA GENÈVE

TELONO SA

YUCCA CONSEIL S.à r.l.

neutralImprim�

XXXXXXmyclimate.org

PERFORMANCE

AGENDA

NOUVEAU

SÉMINAIRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Mercredi 18 février 2015, de 8h à 11hCCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Vendredi 20 février, de 8h à 10hCCIG, bd du Théâtre 4, Genève

neutralImprim�

PERFORMANCE

SÉMINAIRES D’ENTREPRISE

Mettez en valeur votre savoir-faire

Vous souhaitez élargir votre clientèle, développer vos affaires, mettre envaleur vos produits et services et gagner en visibilité ?Alors utilisez les compétences de la CCIG en organisant un séminaired’entreprise !

Pour tout renseignement, contactez M. Sonam Bernhardtél. 022 819 91 24, [email protected]

Et pour retrouver et partager l’actualité politique et économique,

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