Cavernes Monde Fragile

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 1 ISSKA SISKA Exposition sur le monde fascinant des grottes  Monde fragile Société Suisse de Spéléologie Commission du patrimoine spéléologique et karstique

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ISSKA

SISKA Exposition sur le mondefascinant des grottes

Monde fragile

Société Suisse de Spéléologie

Commission du patrimoine

spéléologique et karstique

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Lepuitsdel’OGHdans

laKöbelishöhle,Churfisten,photo:SuraBallmann

Table desmatièresIl était une fois… 3

Les influences extérieures 4

De l’importance des cavernes… 6

SSS – protectrice descavernes suisses 7

Conservation du patrimoinespéléologique et karstique suisse 8

La protection du milieu souterrain 9

Les sections de la SociétéSuisse de Spéléologie 10

Les chauves-souris: l’adaptationtotale au milieu obscur… 12

Géotopes spéléologiquesd’importance nationale 13

Entlebuch – Réserve dela Biosphère 14

Les grottes aménagées pour letourisme en Suisse 15

Editorial

Dans les années 80, un nombre croissantde personnes en quête de «liberté etd’aventure» se mirent à fréquenter lesgrottes et les cavernes, domaine aupara-vant réservé à l’exploration spéléologi-que. La Société Suisse de Spéléologie sepréoccupa de l’utilisation accrue de cemilieu fragile, en définissant un coded’éthique adopté par tous ses membres.La brochure que vous tenez entre les

mains se base sur ce code d’éthique. Elleest destinée aussi bien au spéléologuequ’au visiteur occasionnel des cavernes;puisse-t-elle les accompagner dans leurdécouverte – respectueuse – du milieusouterrain et contribuer à la protectionde ce monde unique et enchanteur.

Thomas Arbenz

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Il était une fois…

Poussé par la curiosité Voilà dix bonnes minutes que j’ai quitté lagalerie principale du «Trou des Chauves-souris» pour m’engager enfin dans ce pe-tit boyau latéral entrevu lors de nos pré-cédentes visites. L’aspect peu engageantdu diverticule, bas de plafond et glaiseux,m’avait chaque fois dissuadé de m’y en-gager.

Mais aujourd’hui, un petit «je ne sais

quoi» me pousse à m’enfoncer la tête lapremière dans le conduit. Je ne suis pro-bablement qu’à cinquante mètres de lagalerie principale où mes camarades at-tendent, mais j’ai l’impression d’être par-ti depuis des heures. Couché à plat ven-tre, je sens à chaque inspiration la voûtequi m’écrase le dos. A la lueur de malampe frontale, je vois devant moi lagalerie qui se poursuit aussi exiguë. Unpeu plus loin, il me semble apercevoir uncoude descendant. Alors que tout mon

corps reposait il y a quelques instants surun lit de galets, le fond du conduit de-vient plus glissant. Quelques gouttesd’eau tombent de la voûte au rythme ac-céléré des battements de mon cœur. Cesont ces quelques gouttes d’eau qui, ense mélangeant à la terre, rendent le solde la galerie si glissant.

Un abîme s’ouvre«J’y vais ou j’y vais pas?» «Où me mènera

ce toboggan infernal?» La présence dansla galerie principale des camarades quim’attendent en papotant me semble toutà coup bien lointaine. Mais la fièvre de ladécouverte me pousse à continuer plusavant. Après tout, devant moi s’ouvrel’inconnu, et il ne paraît pas si méchantque ça. Inconsciemment, je me suis re-tourné et c’est les pieds en avant que jepoursuis ma progression. Une petite fis-sure, juste avant le coude descendant,me permet de planter deux pitons et d’y

fixer ma corde. Pour parer à une glissadepossible, j’engage mes jambes dans le vi-rage et je tâte la suite du bout des pieds.Il me semble rencontrer une résistance.

«Serait-ce la fin?» Je pousse un peu et jesens que quelque chose se met en mou-vement sous moi. Une dernière ruade etun fracas de tonnerre m’emplit les oreil-les. Les cailloux que mes pieds ont pous-sés s’engouffrent dans le puits qui vientde s’ouvrir et tombent dans l’abîme enricochant contre ses parois. Un frissonglacé me parcourt l’échine, avivé encorepar le courant d’air, soudain présent, qui

siffle à mes oreilles. Ma main gauchegriffe le sol tandis que la droite s’agrippeà la corde d’assurance.

Vite, je fixe mon descendeur à la cor-de et, prudemment, centimètre par cen-timètre, je me laisse glisser en arrière. Çay est, je suis dans le puits, suspendu à lacorde. J’arrête ma descente. Tout en es-sayant de calmer les battements désor-donnés de mon cœur, je regarde à droite,à gauche, au-dessus, au-dessous.

Merveilles souterrainesMa lampe ouvre des espaces de lumièredans la nuit de cette caverne, peut-êtrepour la toute première fois. Et de ces en-droits éclairés jaillissent des images fan-tastiques. Je crois rêver. Je me trouve auplafond d’une salle qui me paraît aussigrande qu’une halle de gymnastique.Partout, des concrétions aux couleursmagnifiques déploient leurs formes. Ici,

j’aperçois des stalagmites d’une blan-

cheur éclatante. Là, ce sont des draperiesorangées. Au plafond enfin pendent descentaines de fistuleuses longues de prèsd’un mètre et aussi fines que des spa-

ghettis. A une dizaine de mètres sousmes pieds, dans le fond de la salle, malampe semble renvoyer des éclairs: unpetit lac à l’eau si pure que les cristauxqui en tapissent le fond brillent de millefeux, comme des diamants.

Avec précaution, afin de ne toucher àrien, je me laisse glisser sans bruit le longde la corde. Ça y est, mes pieds touchentle sol. Je lâche la corde et lentement, je

progresse à petits pas, m’emplissant lesyeux du spectacle incroyable qui caressemes yeux. Quelle féerie!

De l’autre côté du miroirSoudain, mon regard bute sur une paroide la salle, haute d’une quinzaine de mè-tres, noire et suintante, qui semble re-couverte d’une peau gluante. Une mau-vaise odeur heurte mes narines. Jem’approche, le nez en l’air, et me retrou-ve les deux bottes plantées dans une

mare dont l’eau exhale un parfum pesti-lentiel. Le charme est brutalement rom-pu. Le décor, dans ce coin, évoque plutôtl’enfer…

Mais déjà j’entrevois ce qui s’est pas-sé ici. Je me trouve probablement quel-ques dizaines de mètres sous la doline du«Creux-Poubelle», qui sert depuis plu-sieurs générations de dépotoir pour lesgens des alentours. On y a même tracéun petit chemin d’accès pour les véhicu-

les à moteur. Ainsi chacun peut, sansfrais, se débarrasser, qui du cadavre deson chien, qui de son vieux frigo, ceciavec le consentement passif des autori-tés communales.

Pollueur anonyme…Plus tard, l’analyse des échantillonsque j’ai ramenés à la surface révéleraqu’un mélange d’huile usée, de liquide derefroidissement et de charognes compo-saient la couverture de la paroi du fond

et le remplissage de la gouille. Bien quenous ayons porté plainte auprès desautorités de la commune, les pollueurscourent toujours… F

austloch,BernerOberl

and,photo:UrsWidmer

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Les influences extérieures

Photo:Pasca

lHuguenin

Photo:UrsWidmer

Photo:PascalHuguenin

Photo:UrsWidmer

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©1 Drainage©2 Lavage de voitures©3 Station d’épuration©4 Cimetière©5 Exploitation

forestière©6 Monoculture

©7 Industrie©8 Fromagerie©9 Salage des routes©10 Construction de

tunnel©11 Grotte touristique

©12 Tourisme spéléo©13 Trekking©14 Transport routier©15 Épandage©16 Comblement

de dolines©17 Décharge

©18 Carrière©19 Purin, engrais©20 Cadavres

d’animaux©21 Exploration

spéléologique

Photo:RémyWen

ger

Photo:PascalHuguenin

Photo:Pasca

lHuguenin

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Qu’est ce qui rend ces espaces vides di-gnes d’être protégés ? En premier lieu,bien entendu, les trésors minéraux uni-ques et souvent millénaires qu’ils renfer-ment. Mais d‘autres caractéristiques,moins visibles au premier abord, font denos cavernes de véritables objets d’étudescientifique. La température constanteet l’absence d’érosion garantissent laconservation de dépôts et sédiments, qui,

à la surface de la Terre, disparaissent plusou moins rapidement. Ces sédimentssont de précieux témoins du passé denotre planète.

Ainsi les archéologues trouvent ins-crits dans le sous-sol de nos cavernestous les chapitres de l’histoire de l’évolu-tion de l’homme préhistorique et con-temporain. Les paléontologues décou-vrent des ossements d’animaux anciens,tel l’ours des cavernes qui se réfugiait àl’abri des cavités pour passer l’hiver voici

plusieurs milliers d‘années. Les biologis-tes profitent des sites souterrains pourdécouvrir, à l’abri des influences exté-rieures, les secrets de l’évolution de la vieanimale. Les sédiments, soigneusementanalysés, ont livré des informations capi-tales concernant les conditions climati-ques et les formes de végétation qui re-couvraient notre planète il y a plusieursmilliers d’années.

Tous ces indices passent souvent ina-perçus aux yeux du profane et posentaux scientifiques des problèmes ardus.En ce sens, le danger est très grandqu’une fréquentation excessive de cer-tains sites souterrains efface complète-ment ces précieux vestiges du passé.

La plupart des cavernes ont été for-mées au gré des circulations de l’eau ausein d’un calcaire fissuré; cette roche esten effet soluble dans l’eau. Cette actionde dissolution élargit les fissures pour en

De l’importancedes cavernes…

faire les galeries, salles et puits qui com-posent une grotte. Aujourd’hui encore,ces conduits souterrains sont parcouruspar l’eau d’infiltration. Au contraire deseaux phréatiques qui sont lavées par lesgraviers qu’elles traversent lentement,les ruisseaux et rivières ne sont pas fil-trés en milieu calcaire, car ils coulent etentraînent avec eux jusqu’à leur sourceles différents matériaux qui ont été en-treposés dans les puits de surface, lesdolines, les crevasses calcaires ou les ga-leries des grottes. Dans le Jura commedans certaines régions des Alpes, la po-pulation tire souvent son eau de con-sommation de sources drainant des pla-teaux calcaires. Dans ces endroits-là, les

décharges, organisées ou sauvages, quel’on rencontre dans les dolines consti-tuent une menace qui pèse lourdementsur la qualité des eaux potables.

La provenance des eaux souterraines,comme d’ailleurs leur cheminement dansles entrailles de la Terre, sont souventmal connus. Les cavernes pénétrables parl’homme donnent aux hydrogéologues lapossibilité d’étudier et de découvrir lessecrets de la circulation souterraine deseaux dans les massifs calcaires.

Le Réseau de Covatannaz pendant une crue, Vaud, photo: Rémy Wenger

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SSS – protectrice descavernes suisses

Faustloch, Berner Oberland, photo: Urs Widmer

Grotte de la Cascade, Neuchâtel, photo: Rémy Wenger

Nidlenloch, Weissenstein, Soleure, photo: Urs Widmer

Titanengang, Hölloch, Schwytz, photo: Sura Ballmann & Urs Widmer

Membres individuels Plus de 40 sections danstoute la Suisse

Assemblée desDélégués

Comité Central

Commissions de la SSSSc ienti fique Bibl iothèque Documentation Pub lications

Formation Relations publiques Protection Cavernes Matériel

Secours Plongée Canyoning Trekking

ISSKA

Bureau de la SSS Président Trésorier

2 Vice-présidents 2 Secrétaires

2 Assesseurs

Société Suisse de SpéléologieEn Suisse, peu de grottes sont protégées par des arrêtés légaux. De plus, l’expériencedémontre que, même dans les sites protégés, une conservation efficace de ces joyauxnaturels n’est possible que si quelqu’un s’en occupe vraiment. Et qui donc est mieuxplacé pour le faire que les spéléologues qui, depuis plusieurs décennies, cherchent àpercer les secrets de ce monde souterrain fascinant?

La Suisse compte environ 1000 spéléologues répartis en une quarantaine de sec-tions. Ils sont les moteurs d’une importante activité souterraine, que ce soit dans ladécouverte, la topographie ou l’étude scientifique des nouveaux réseaux découverts,

quand il ne s’agit pas tout simplement de la protection du milieu souterrain. Les spé-léologues exercent ces activités durant leurs loisirs, sans aucune aide de l’Etat ni dusecteur privé.

La SSS, ou Société Suisse de Spéléologie, est l’organisation faîtière qui coordonnetoutes ces activités. Durant les six dernières décennies, un nombre important de com-missions et de groupes de travail ont été constitués au sein de la société afin de gérerau mieux ces activités. Ces organes de travail regroupent des membres issus de l’uneou l’autre des 41 sections locales de la SSS.

La Commission de protection des cavernes de la SSS est l’organe mandaté pours’occuper en priorité de la protection du milieu souterrain. Convaincue que la meilleu-re protection passe d’abord et surtout par l’information, la Commission de protectiondes cavernes se présente au grand public.

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Conservation du patrimoinespéléologique et karstique suisseAu même titre que les autres milieux naturels, les sites karstiques superficiels (lapiés,dolines, cluses, pertes, sources) et souterrains (grottes) de notre pays doivent êtrepréservés.

Mal connu du grand public, parce que discret et bien caché, discret, le milieu sou-terrain est demeuré généralement absent – par manque d’information et de connais-sances – des préoccupations des pouvoirs publics ainsi que des grandes organisations

concernées par la protection de l’environnement.Les spécialistes de ce milieu, c’est-à-dire les spéléologues, ont donc un rôle fon-

damental à jouer dans la protection à long terme des richesses karstiques suisses.C’est pour cette raison que la Société suisse de spéléologie et son institut, l’ISSKA*,ont élaboré un plan d’action destiné à assurer la surveillance et la conservation dukarst en général et des grottes en particulier.

La Commission du patrimoine spéléologique et karstique de la SSS est structuréeen 12 groupes régionaux dont les tâches sont de surveiller l’état des cavités, decollecter un certain nombre d’informations sur le milieu souterrain (faune, concré-tions, eau,…) et de mettre sur pied des opérations de nettoyage de cavités polluées.

Ce travail est soutenu et coordonné au niveau national par l’ISSKA. Ce derniercentralise les données recueillies par les groupes régionaux actifs sur le terrain, as-

sure l’échange d’informations avec les autorités, met sur pied des actions de préven-tion et établit, si nécessaire, des plans de protection de sites. L’ISSKA est également àmême de participer à des études d’impact liées à des projets susceptibles de toucherdes sites karstiques souterrains ou superficiels (aménagement de pistes de ski sur des

La protectiPlan d’actionde la SSS

* Institut Suisse de Spéléologie

et de KarstologieCase postale 818,La Chaux-de-Fonds,Tél. 032 913 35 33, Fax 032 913 35 55Email [email protected] • Internet: www.isska.ch

«Comment puis- je contribuer?»

Une caverne, avec ses fragiles concré-tions, constitue un milieu naturel trèsfermé, sensible aux plus petites varia-tions, climatiques ou autres. Sa régéné-ration est impossible ou très lente. C’estpour cette raison qu’une grotte doit être

considérée comme un tout et respectéedans son ensemble.

Lorsque tu entres dans une grotte,pense tout d’abord à elle, et laisse-la temontrer le chemin. Évite de progresseren groupe nombreux, de transporter unmatériel lourd et encombrant et de res-ter longtemps sous terre au même en-droit. De même, réfrène tes instinctsd’explorateur lorsque ta progressiondans un endroit de la caverne entraîne-rait des dommages irréparables. Si possi-

ble, vas-y en compagnie d‘un spécialisteet essaye de suivre les règles de compor-tement suivantes:

Ne pas toucher…Il n’y a pas que ce qui nous paraît beauqui est digne d’être protégé. Un simple

contact de la main peut interrompreun processus perpé-tué depuis des mil-liers d’années. Ap-prends à regarderavec les yeux et à nepas toucher. Laisse-

toi charmer par la splendeur des concré-tions et n’emporte jamais rien avec toi, sice n’est des souvenirs dans ta tête. Penseque les stalagmites et les stalactites,même cassées, ont leur place dans une

caverne plutôt que sur le rayon d’une bi-bliothèque où elles ne tarderaient pas àprendre la poussière et à perdre leuréclat.

lapiés par exemple). De plus, il contri-bue à la protection du patrimoinepaléontologique en fournissant un sou-tien aux spéléologues pour la détermi-nation des restes osseux et leur valori-sation scientifique.

Ce plan d’action bénéficie du sou-

tien de la Confédération et de plusieurscantons avec lesquels un partenariat estengagé afin de promouvoir un échangerégulier d’informations. Par ailleurs, descontacts réguliers existent avec les or-ganisations de protection de la nature(échanges d’informations, soutien sur leterrain, etc.).

—NE

—JU/JU

bernois

—VD

—FR

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—TI

—SO/AG/BL/BS

—UR/OW/NW

—BE/LU

—ZG/ZH/TG/SH

—GL/SZ/SG/AR/AI

—GR

Société Suisse de Spéléologie

Commission du Patrimoine spéléologique et karstique

Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω

Services cantonauxde protection de la nature

et de l’environnement

Groupes de travail régionaux

(surveillance, nettoyages, rapports)

ISSKAInstitut suisse de spéléologie

et de karstologie(coordination des activités au niveau national, RP, plans de protection, ...)

OFEFPOffice fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage

Associationsde protectionde la nature

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on du milieu souterrain

Évoluer avec précaution…Les photos sont un bon moyen de garderun souvenir concret de tes explorationsou visites. Mais, en photographiant, re-garde où tu t’appuies de façon à ne passouiller inutilement les concrétions et lesparois de la grotte. N’oublie pas de res-

sortir tous les dé-chets (piles, ampou-les flash). Un bon

conseil: avant d’ap-puyer sur le déclen-cheur, retiens ta res-

piration, sinon tu auras un gros nuage decondensation sur tes photos!

Meilleures salutations…Dans certaines cavités, tu trouveras unlivre d’or pour y inscrire ton nom et fairesavoir aux explorateurs ou visiteurs

suivants que tu esdéjà venu en ces

lieux. Mais n’écris jamais rien contreles parois d’une ca-verne, que ce soit au

crayon, au spray ou à la fumée de ta lam-pe à carbure et épargne ainsi aux autresvisiteurs de se mettre en colère à la vued’un site ravagé.

Attention, plafond…Les cavernes ne sont pas toujours taillées

à la grandeur et àla grosseur de notrecorps. Lors de ta pro-gression, prend gar-de de ne rien casser.Certaines concré-

tions, comme les fistuleuses qui pendentau plafond, sont particulièrement fragiles.Souvent, elles sont difficiles à voir et lepassage d’un seul spéléologue non avertisuffit à les détruire.

Une seule trace suffit…La visite d’une caverne ne peut pratique-ment pas s’effectuer sans dommage pourcelle-ci. Par un comportement approprié,

tu peux cependant limiter les dégâts:en marchant, en rampant, pense à suivre

les traces laisséespar tes prédéces-seurs. Un seul pas àcôté d’une voie déjàmarquée encourage-ra ceux qui te suivent

à élargir un chemin pourtant suffisant.

Quand vient la fatigue…Lorsque la fatigue se fait sentir, aprèsune longue exploration ou une visite,on constate souvent que tous les bonsprincipes disparaissent. Adapte toujourston itinéraire à la forme physique du

plus faible du grou-pe. Pense égalementqu’il faudra revenirsur tes pas, il estrare que l’on puissetraverser une grotte.

Dans une équipe, chacun doit pouvoirs’exprimer, rebrousser chemin à temps,voire même interrompre une exploration,avant d’arriver à la limite de sa conditionphysique.

Les déchets…Tout individu concerné par la protectionde notre environnement évite d’abandon-ner des déchets inutiles. Ceci est encoreplus important dans les cavernes, où

même les déchets biologiques, commeles matières fécales, ne se dégradent pra-tiquement pas. Chaque spéléologue ou

visiteur occasionneldoit donc absolu-ment s’en tenir àdeux règles impéra-tives:• Produire le moins

de déchets possibles: nourriture appro-priée, emballages faciles à ressortir, pen-ser à faire ses besoins avant de s’engouf-

frer sous terre, etc.• Ressortir de la caverne tout ce quenous y avons apporté, sous quelque for-me que ce soit.

Le carbure…Le carbure, après utilisation, contient desimpuretés de soufre et doit être considé-ré comme un déchet spécial. Cette pou-dre ne doit pas être répandue, ni sousterre, ni à l’entrée des cavités et encoremoins dans un ruisseau, qu’il soit sou-terrain ou de surface. Emporte avec toiun sac en plastique, ou une vieille cham-

bre à air, ferme-les

avec un élastique ettransporte ainsi tesrestes de carbure.Chez toi, tu pourras,en toute tranquillité,

trier ces restes et séparer les morceauxencore utilisables de la poudre, dont tupourras te débarrasser lors d’une récoltede déchets spéciaux.

Le règne animal…Bien que le monde souterrain paraisse

relativement inhospitalier, une multitudede petits organismes s’y sont dévelop-pés au cours des millénaires, souventd’une manière totalement indépendantede la surface. Certains sont si petitsqu’il est facile de les détruire sans s’enapercevoir.

Le moindre élément étranger, commeun reste de carbure, de la fumée, des ex-créments, peut détruire irrémédiable-ment un biotope souterrain.

Les cavernes servent souvent dequartiers d’hibernation pour certainsanimaux, comme les loirs et surtout leschauves-souris, qui deviennent d’ailleursde plus en plus rares. Il faut à tout prixéviter de déranger ces animaux dansleur sommeil hivernal, en s’abstenant deles toucher, de les éclairer, de faire du

bruit ou d’allumerdes feux à l’entréedes grottes. Une si-tuation de stress due

à de multiples dé-rangements durant

l’hiver peut faire fuir ces êtres vivants ouprovoquer leur mort.

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Les sections de la SociétéSuisse de Spéléologie (SSS)

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Pour celui qui désire sérieusements’adonner à la pratique de la découvertesouterraine, la meilleure voie est celle del’inscription à la Société Suisse de Spé-léologie (SSS). Au sein d’une de ses qua-rante et une sections, réparties sur tout

le territoire helvétique, tu pourras obte-nir une instruction adéquate, dispenséepar des spéléologues chevronnés.

La plupart des sections fournissent,pour les premiers pas sous terre, le maté-riel indispensable à une découverte con-fortable et sans danger. Il est fortementdéconseillé de s’aventurer seul sous terreou avec des copains qui «savent», mais

Où puis-je apprendre à évoluercorrectement sous terre?

qui ne sont pas des spéléologues avertis.Non seulement ce genre d’aventure estdangereux, pour toi comme pour la ca-verne, mais bien souvent elle risque de seterminer d’une manière tragique. Fais-toidonc entourer de gens compétents lors de

tes premières expériences sous terre!

Adresse de contact:

Société Suisse de Spéléologie (SGH/SSS)Case postale 1332CH-2300 La [email protected] de secours: REGA 1414«accident spéléo»

©1 SSS-Ticino (SSS T)©2 Société Spéléologique Genevoise

(SSS G)©3 Groupe Autonome Genevois de

Spéléologie (GAGS)©4 Spéléo-Club de Nyon (SCN)©5 Spéléo-Club de la Vallée de Joux

(SCVJ)©6 Groupe Spéléo Lausanne (GSL)©7 SSS-Naye (SSS N)©8 Spéléo-Club du Pays d’En-Haut

(SCPE)

©9 Groupe de Spéléologie St-Exupéry©10 Groupe Spéléo Rhodanien (GRS, Valais)©11 Spéléo-Club Cheseaux (SCC)©12 Spéléo-Club du Nord Vaudois, les

Trogl’hobbies (SCNV)©13 Groupe Spéléo Takarampé (Nord

vaudois)©14 Spéléo-Club des Préalpes Fribour-

geoises (SCPF)©15 Spéléo-Club du Vignoble

Neuchâtelois (SCVN-D)©16 Spéléo-Club du Val-de-Travers (SVT)

©17 Spéléo-Club Indépendant(SCI, La Chaux-de-Fonds)

©18 Spéléo-Club des MontagnesNeuchâteloises (SCMN)

©19 Groupe Spéléo Troglolog (Neuchâtel)©20 Groupe Spéléo la Neuveville (GSN)©21 Groupe Spéléo des Franches-

Montagnes (GSFM)©22 Groupe Spéléo Bienne (GSB)©23 Spéléo-Club Bienne-Boujean (SCBB)©24 Spéléo-Club Jura (SCJ)©25 Groupe Spéléo Porrentruy (GSP)©26 SGH-Bern (SGH B)©27 SGH-lnterlaken (SGH I)©28 Speleoclub Netopyr Thal (SNT)©29 Höhlengruppe Grenchen (HGG)

©30 Höhlen-Team Basel (HTB)©31 SGH-Basel (SGH BS)©32 Arbeitsgemeinschaft Liestal (AGS L)©33 SGH-Lenzburg (SGH L)©34 Arbeitsgemeinschaft Regensdorf

(AGS R)©35 Ostschweizerische Gesellschaft für

Höhlenforschung (OGH, Winterthur)©36 Arbeitsgemeinschaft Hölloch-

forschung (AGH)©37 Höhlengruppe Muotathal (HGM)©38 Höhlenforschergruppe BELG

©39 Höhlenclub Alpstein©40 Toggenburger Gesellschaft für

Höhlenforschung (TGH)©41 Höhlengruppe Ybrig (HGY)

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Dans un passé relativement proche, iln’était pas rare de pouvoir observer à lanuit tombante des chauves-souris entrain de chasser les insectes autour desréverbères. De nos jours, on en aperçoitpeu, particulièrement dans les régionsdensément peuplées, ou dans les en-droits où l’agriculture utilise de nom-breux pesticides. En Europe les popula-tions de chauves-souris n’arrêtent pas dedécroître.

En raison de leurs caractéristiques

particulières de vie, les chauves-sourisconstituent de précieux indicateurs desanté pour la vie sauvage d’une région.L’observation des espèces sédentaires

Les chauves-souris: l’adaptationtotale au milieu obscur…

donne une bonne idée de la qualité desécosystèmes.Durant les dernières décennies, on a

constaté une diminution inquiétante deces mammifères ailés, diminution allantde pair avec l’extension des techniquesagricoles modernes, l’augmentation de ladensité de la population en zone urbaineet campagnarde et le développement desmoyens de locomotion. D’autres facteursnaturels, comme les variations climati-ques, influencent également le mode de

vie des chauves-souris.En Europe, les chauves-souris sont

protégées par la loi. Cependant, malgrédes évidences telles la disparition et la

Adresse de contact:

Centre de coordination ouest pour la protec-tion des chauves-souris, Pascal Moeschler,Musée d’histoire naturelle, case postale 6434,CH-1211 Genève 6, Tél.: 022 418 63 47E-mail: [email protected]

Littérature:• Protéger les chauves-souris dans les bâti-

ments (en français, allemand et italien);• Le Rhinolophe, revue internationale de

chiroptérologie.

Grandmurin,Myotismyotis,photo:Hans-PeterB.Stutz

raréfaction de certaines espèces, le sou-tien de la population n’est malheureuse-ment pas toujours garanti, et les loisseules ne sont pas suffisantes. Il resteencore beaucoup à faire pour assurer lasurvie des espèces menacées d’extinc-tion. Le spéléologue ou le visiteur oc-casionnel des grottes peuvent, par uncomportement adapté, contribuer à laprotection de ces fascinants animaux.

Dans les cavernes et autres lieux sou-terrains, on ne rencontre en principe deschauves-souris que pendant la périodehivernale. Une grande partie des espècesqui peuplent nos régions passent la sai-son froide en hibernation, dans des en-droits protégés du gel et souvent assezhumides, où l’on peut également trouverdes papillons de nuit, des araignées, desmoustiques ou des amphibiens.

Dans ces «quartiers d’hiver», les chau-ves-souris doivent bénéficier, du mois

d’octobre au mois de mars, d’une tran-quillité absolue.

Le rythme de vie des animaux en hi-bernation est très ralenti, et s’ils sont dé-rangés par une chaleur soudaine, commecelle émanant des lampes à carbure, ouéclairés, ou tout simplement touchés, leprocessus de réveil peut se déclencher. Ceréveil brutal utilise énormément d’éner-gie vitale. Si ce phénomène se répète plu-sieurs fois durant un cycle d’hibernation,

les chauves-souris s’épuisent ou choisis-sent de changer de lieu d’hibernation, cequi, en pleine saison froide, équivaut leplus souvent à une mort certaine.

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Dolines en bordure d’un lapiaz alpin, Charetalp, Schwytz, photo: Pali Berg

Stalagmites de glace dans la glacière de Monlési, Neuchâtel, photo: Rémy Wenger

Pfundsgang, Hölloch, Schwytz, photo: Urs Widmer

Salle des aiguilles, grotte de Vallorbe, Vaud, photo: Gérald Favre

Depuis quelques années, l’utilisation dumot «géotope» est devenue de plus enplus courante en relation avec la protec-tion des cavernes et du karst. Qu’est-cequ’un géotope ? A quoi ce concept peut-il bien servir ?

Trois niveaux d’importance ont étéretenus:• national• régional• local

La SSS a établi la liste des géotopesspéléologiques d’importance nationale etparticipe à l’évaluation des géotopesd’importance régionale et locale.

Dans le cadre de la protection du pa-trimoine spéléologique et karstique, laSSS et son institut scientifique l’ISSKAmettent à disposition leurs connaissan-ces spécifiques des cavernes pour réali-ser ces inventaires de géotopes, qui per-

mettront à terme de garantir uneprotection à l’échelle nationale.

Géotopes spéléologiquesd’importance nationale

DéfinitionLes géotopes sont des portions de lagéosphère délimitées dans l’espace etd’une importance géologique, géo-morphologique ou géotectonique par-ticulière. Ils sont des témoins impor-tants de l’histoire de la Terre etdonnent un aperçu de l’évolution dupaysage et du climat.

Les géotopes sont à conserver pourla postérité. Ils sont à protéger desactions qui portent préjudice à leurcontenu, leur structure, leur forme ouleur future évolution naturelle.

Groupe de travail pour la protection desgéotopes en Suisse – Académie Suisse desSciences Naturelles

Adresse de contact:

ISSKAInstitut Suisse de Spéléologie et de KarstologieCase Postale 8182301 La [email protected]

Géotopes spéléologiques d’importance nationaleLimites des zones de travail des groupes régionaux«Patrimoine Spéléologique et Karstique»

© ISSKA-SISKA

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Entlebuch – réservede la biosphère

Le concept«réserve de la biosphère»L’idée des réserves de la biosphère appa-raît au début des années septante, lors-qu’on s’aperçoit que l’on ne peut pasprotéger les animaux, les plantes et leurmilieu naturel sans prendre en comptel’humain et ses besoins. C’est ainsi quedébute en 1974 le programme del’UNESCO pour les réserves de la bios-phère. Depuis lors, 391 réserves ont été

décrétées dans 91 pays.Les buts essentiels du programme del’UNESCO sont la conservation des ri-chesses naturelles et leur exploitation

dans le respect d’un développement du-rable. Le réseau de réserves sera étendu

jusqu’à ce que soient représentés tous lestypes de milieux. En 2001, l’Entlebuch(canton de Lucerne) devient la premièreréserve de la biosphère de Suisse, baséesur la protection des zones marécageuseset alluviales, ainsi que des paysages kars-tiques et des réseaux souterrains typi-quement préalpins.

Les zones d‘uneréserve de la biosphèreUne réserve de la biosphère est représen-tative des paysages naturels et rurauxd’une région. Elle est divisée en troiszones distinctes:1. La zone centrale a pour but premier

le développement optimal des éco-systèmes à l’état naturel. Elle estprotégée en tant que réserve na-turelle sur la base du droit de pro-priété.

2. La zone tampon permet la conser-vation et la promotion des milieuxsemi-naturels, par leur exploitationtraditionnelle.

3. A l‘intérieur de la zone de développe-

ment l‘activité économique est libre,mais s‘inscrit dans une logique dedurabilité. Cette zone est celle del’Homme et de son espace vital, lieude vie, d’exploitation et de loisirs.

Paysages karstiques etréseaux souterrainsdans la réserve de l’Entlebuch

La zone centrale de la réserve de l’Entle-buch est constituée de haut et bas ma-rais, de forêts humides, de zones d‘inter-diction de chasse et de la réservenaturelle du karst de la Schrattenfluh.

La zone centrale couvre 33 km2 (8 %de l’Entlebuch), dont la moitié appartientau karst de la Schrattenfluh. Avec 250cavités explorées et plus de 33 km de ga-leries actuellement connues, la Schrat-tenfluh est l’un des massifs karstiques lesplus marquants des Préalpes. Son nom a

d’ailleurs été attribué à un type de rochecalcaire, le Schrattenkalk .

Le «label» biosphèreUne réserve de la biosphère n’a pas ensoi un statut de protection juridique. Ils’agit d’une certification de l’UNESCO,comparable à un label. Par conséquent,cette marque de qualité est soumise àdes contrôles réguliers, sur la base decritères et d’exemples nationaux et in-

ternationaux, et approuvés par les habi-tants de l’Entlebuch. En matière de karst(paysages karstiques et réseaux souter-rains), les spéléologues de la SociétéSuisse de Spéléologie ont été associés auprocessus en tant que partenaires scien-tifiques.

Adresse de contact: Management régionalRéserve de la Biosphère de l‘Entlebuch

Chlosterbüel, Th. Schnider, marketing6170 SchüpfheimTéléphone: ++41 (0)41 485 88 55E-Mail: [email protected], www.soerenberg.ch

RéseaudesLagopèdes,L

ucerne,photo:YvoWeidmann

LapiazdelaSchrattenfluh,Lucerne,photo:UrsWidmer

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The Swiss Association for the maintenance of caves open to the public.

Die Vereinigung der Schweizer Höhlenbesitzer.

Association suisse des exploitants de cavernesaménagées pour le tourisme.

Découvrir lemonde souterrainSi tu as un réel intérêt pour l’univers fas-cinant des grottes ou si tu désires sim-plement aller voir sous terre ce qui s’ypasse, ne cours pas te jeter dans le pre-mier trou venu, car il n’est pas dit que tusois taillé pour cela.

Chacun réagit d’une manière très dif-férente aux sentiments qui le saisissentune fois franchi le porche de la grotte,lorsque la nuit des cavernes s’abat sur levisiteur.

Certains sont fascinés par le mondeétrange qui se dévoile à leurs yeux, avecses concrétions où jouent la lumière etl’ombre des lampes, d’autres se sententrapidement oppressés par le sentimentd’espace fermé qui pèse sur eux. La gor-ge sèche, la respiration courte, il leur

semble que tout est hostile dans ce mi-lieu, la peur apparaît et ils n’ont alorsplus qu’une seule idée en tête: sortir delà au plus vite…

Afin de savoir à quelle catégorie tuappartiens, nous te conseillons d’aller, entouriste, visiter quelques-unes des douzegrottes aménagées de notre pays. Leurdiversité offre une excellente image dumonde souterrain de la Suisse.

Les grottes aménagées pourle tourisme en Suisse

Adresse de contact:

Les Grottes Suisses: www.swissgrottes.ch

Les heures d‘ouverture des différentes grottesaménagées varient suivant la saison. Veuillezs‘il vous plaît, avant votre visite, vous rensei-gner par téléphone aux numéros indiqués.

Mine de cuivre de La Lée à ZinalRenseignements: Office dutourisme, 3961 Zinal,tél. 027/475 13 70,fax 027/475 29 77,E-mail: [email protected],www.zinal.ch.Ouvert: De juin à octobre.

Mines d’Asphalte,Site de la Presta à Travers

Renseignements: Site de laPresta, 2105 Travers,tél. 032/863 30 10,fax 032/863 19 25, E-mail:[email protected]: Du 1er avril au 20octobre. Groupes: Ouverttoute l’année sur réservation.

St. Beatus-HöhlenRenseignements: Beatus-höhlen-Genossenschaft,3800 Sundlauenen,tél. 0033/841 16 43 12,fax 0033/841 10 64, E-mail:

[email protected],www.beatushoehlen.ch.Ouvert: Tous les jours dudimanche des Rameaux àoctobre.

Höllgrotten BaarRenseignements: HöllgrottenBaar, tél. 041/761 83 70évent. 041/761 15 68,fax 041/760 36 20, E-mail:[email protected], tél. 041/761 66 05.Ouvert: Du 1er avril au31 octobre.

Hölloch im MuotatalRenseignements: TrekkingTeam AG, 6652 Tegna,tél. 0848 808 007,natel 079/420 77 77,E-mail: [email protected],www.trekking.ch.Ouvert: Toute l’année.

Kristall Höhle KobelwaldRenseignements: Gardien,tél. 071/761 19 77.Ouvert: De Pâques au 31octobre, les dimanches et

jours fér iés. Visites durant la semaine surréservations auprès dugardien.

Grottes de RéclèreRenseignements:

Hôtel-Restaurant «LesGrottes», Famille Gigandet,2912 Réclère,tél. 032/476 61 55,fax 032/476 62 33.E-mail: [email protected]: Du 29 mars au 1er déc.

Moulins souterrains duCol-des-Roches au Locle

Renseignements: Fondationdes Moulins souterrainsdu Col-des-Roches,2400 Le Locle,tél. 032/931 89 89,fax 032/931 89 15.Ouvert: Toute l’année.

Grottes de VallorbeRenseignements: Office dutourisme, 1337 Vallorbe,tél. 021/843 25 83, fax 22 62,E-mail: [email protected],www.vallorbetourisme.ch,

ou Exploitation des Grottes,tél. 021/843 22 74, fax 26 01.Ouvert: Du samedi desRameaux jusqu’à la Toussaint,ou sur demande.

Grotte aux fées à St. MauriceRenseignements:

Crittin Olivier et Sonia,tél. 024/485 10 45,fax 024/485 11 71,natel 076/345 10 45.Ouvert: Toute l’année.

Lac souterrain de St. LéonardRenseignements: PatrickNanchen, 1958 St. Léonard,tél. 027/203 22 66 ou 027/203 38 03, E-mail:[email protected]: Tous les jours du 15mars au 1er novembre.

Musée Suisse de spéléologieRenseignements:

Musée Suisse de Spéléologie,1955 Chamoson,tél. 027/306 35 81,E-mail: [email protected]: Toute l’année.

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Pour en savoir plus• Karst et grottes de Suisse

A. Wildberger, C. Preiswerk (1997),Speleo Projects

• «Safe Spéléo» , Pratiquer la spéléologie ensécurité, Commission des Secours etcommission Formation de la SSS (2000)Editeur: SSS/ISSKA

• Code d’honneur de la spéléologie suisse ,SSS/SGH-INFO 3/96, p. 23, Septembre 1996

• Inventaire spéléologique de la Suisse: Canton

du Jura , R. Gigon, R. Wenger (1986), Sociétéhelvétique des Sciences naturelles

• Baumes et gouffres neuchâtelois: Découverte

d’un monde fascinant , R. Hapka, R. Wenger(1997), Editions Gilles Attinger, Hauterive-NE

• La France des grottes et des gouffres , MichelSiffre (1999), Editions Privat, Toulouse

• Lechuguilla – La plus belle caverne du monde

U. Widmer (1991), Speleo Projects

Impressum

© Editeur

Société Suisse de Spéléologie (SSS-SGH)

Case postale 1332CH-2301 La Chaux-de-Fondswww.speleo.chTout soutien est bienvenu: CCP 10-17182-9

Auteurs

Thomas Arbenz, Thomas Bitterli†,avec la collaboration de Roman Hapka,Marie-Hélène Oppliger (ISSKA).Les noms des photographes sont mentionnéspour chaque image.

Photo de couverture

K2, Berner Oberland, photo: Jörg & Volker Bäuchle

Conception et layout

Speleo Projects – Til Ottlik, Urs Widmer

Lettenweg 118, CH-4123 [email protected],www.speleoprojects.com

Imprimeur

Birkhäuser+GBC AG, Reinach

Traduction

Michel Habersaat, Catherine Perret

Grâce au soutien financier de:

• Académie Suisse desSciences Naturelles (ASSN)

• ISSKA/SISKA• SGH Bern• Spéléo-Club Indépendant (SCI)• Arbeitsgruppe Nidlenloch (AGN)• Verwaltung Nidlenloch• Entlebuch – réserve de la biosphère• Association suisse des exploitants de

cavernes aménagées pour le tourisme• SPELAION – exposition sur le monde

fascinant des grottes, www.spelaion.chHölloch,Schwytz,photo

:U.Widmer