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Catéchèse préparatoire aux sacrements

LE SACREMENT DU PARDON I: Le sacrement de pénitence, sacrement de guérison

Le peuple d'Israël est libéré d'Égypte et

Dieu fait avec lui une alliance dans le désert. Il sera son peuple, un peuple sacerdotal et lui sera son Dieu. Le peuple aura une mission: témoigner de l'existence du Dieu vivant et vrai devant les nations et il aura une destinée, la vie éternelle, dont la vie dans la terre promise sera une image et une préparation. Pour atteindre cette destinée, Dieu lui donne un chemin, celui des dix commandements qui sont une promesse et une formule de bonheur sur la terre comme au ciel.

Mais le peuple n’a pas été fidèle à Dieu: par l'idolâtrie, il a manqué à sa mission et aussi s'est éloigné de sa destinée (l'idolâtrie est le premier désordre que le décalogue interdit). Dieu lui pardonnera, mais le peuple ne fera que tomber et retomber dans le même péché et les autres, que le décalogue interdit.

Par les prophètes Dieu "formera son peuple dans l'espérance du salut" (Prière Eucharistique 4) ce salut annoncé à Adam et Ève.

Jésus viendra et donnera l'exemple de la fidélité absolue à Dieu contre l'idolâtrie: au malin qui lui propose de se prosterner devant lui, il répondra en citant le premier commandement (Mt 4, 11). Mais surtout, il nous donnera par sa mort et sa résurrection, une anticipation de vie éternelle, appelée à grandir, alimentée par les sacrements.

Dans le Catéchisme de l’Église Catholique, les sacrements sont divisés en trois groupes: les sacrements de l’initiation chrétienne, sacrements de guérison et

sacrements du service de la communion (C.É.C. 1211).

Les premiers qu’on pourrait appeler aussi sacrements de construction, (Baptême, Confirmation et Eucharistie) nous donnent le germe de vie éternelle qui nous fait entrer dans le nouveau peuple de Dieu. Le deuxième groupe de sacrements, qu’on pourrait aussi appeler sacrements d'entretien (ordre et mariage) font grandir ce peuple sacerdotal et fournissent des ministres qui se mettent à son service pour entretenir et faire grandir en lui la vie de Dieu. Les sacrements de guérison (sacrement du pardon et onction des malades) viennent peu à peu guérir la blessure du péché originel qui nous fait tendre à la rébellion contre Dieu (être comme Dieu).

Le sacrement du pardon est le sacrement de guérison par excellence (le sacrement d'onction des malades n'est là que pour certains moments de crise où la faiblesse du corps vient s'ajouter à celle de l'âme et incliner au péché). C'est lui qui, à travers l'expérience de notre péché et du pardon de Dieu, vient guérir en nous l'orgueil et la révolte contre Dieu.

En effet, le sacrement du pardon, comme l'indique son nom, est le moyen que Dieu nous a donné à travers Jésus pour recevoir le pardon de nos péchés commis après le baptême. Mais il est aussi et peut-être surtout, un moyen de guérison de la blessure du péché originel qui nous fait douter de Dieu et vouloir prendre sa place.

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Cela se fait à travers l'expérience de notre

péché et du pardon de Dieu. La parabole de l'enfant prodigue est l'image de ce chemin d'éloignement de Dieu et de retour vers lui. Rappelons-nous la brièvement.

Un homme avait deux fils. Un jour le plus jeune des deux dit à son père, « Père, donne-moi ma part de tout l’argent que tu as l’intention de nous donner quand tu va mourir ».

Le père divisa donc sa fortune entre eux.

Aussitôt le plus jeune des fils fit ses bagages et partit pour un pays lointain. Une fois rendu là-bas, il mena une mauvaise vie et gaspilla tout son argent.

Quand il n’eut plus d’argent, une famine se déclara dans le pays et il commença à

avoir très faim. Il réussit à se faire engager pour garder des cochons. Il était même prêt à manger ce que mangeaient les cochons, mais personne ne lui donnait rien.

Un jour, il se rendit compte de sa folie. « Tous les serviteurs de mon père mangent à leur faim. Je ne suis plus digne d’être appelé son fils, mais au moins je pourrais être son serviteur ». Il partit donc et retourna chez lui.

Il n’avait même pas l’intention de demander pardon à son père. Il sous-estimait son amour. Mais il allait avoir des surprises.

Alors qu’il était encore loin de la maison, son père le vit venir et il eut pitié de lui. Il courût à sa rencontre, se jeta à son cou et l’embrassa de toutes ses forces. Alors le fils lui dit en pleurant : « Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton Fils. »

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Seigneur tu sais tout, tu

sais que je t’aime. (Saint Pierre à Jésus après son péché)

Immédiatement, le père ordonna à ses serviteurs d’apporter la plus belle robe et de l’en revêtir et de lui mettre une bague au doigt et des sandales aux pieds. Puis il dit, « Apporter le veau gras que nous gardons pour les grandes occasions et tuez-le. Mangeons et célébrons parce que mon fils était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé. »

Et l'on imagine la suite de l'histoire comme une nouvelle vie du fils repentant sous le signe de la confiance en son père.

Le sacrement de la Pénitence C’est l’histoire de notre âme. Jésus par

cette parabole, veut nous faire comprendre ce qui arrive lorsque nous avons péché et que nous revenons vers Dieu pour lui demander pardon. Ce que nous arrive est assez semblable quoique différent.

La différence avec le personnage de la parabole, c'est que dans notre cas, le chemin de retour vers Dieu, nous pouvons l'emprunter des centaines de fois. En effet, en instituant le sacrement du pardon, Dieu nous fait comprendre qu’il est toujours là, prêt à nous pardonner.

C’est comme si Jésus nous voyant venir pour nous confesser, courait au devant de nous pour pouvoir nous

guérir et nous donner la grâce dont nous avons besoin pour faire le bien –il veut tellement nous aider.

Dieu est prêt à nous pardonner plusieurs fois parce que ce qui l’intéresse c’est que nous nous corrigions, que nous guérissions du péché et c’est pour cela qu’il nous pardonne autant de fois que c’est nécessaire.

Et une fois guéris, nous continuons de chercher le pardon de Dieu parce que nous ne sommes jamais à 100% guéris et aussi comme la petite sainte Thérèse, qui s’empressait d’aller avouer ses espiègleries à son père parce qu’elle aimait que son père lui pardonne, nous avons appris à apprécier le pardon de Dieu.

Mais pour être prêt à rencontrer Jésus dans le sacrement du pardon, il y a certaines choses que nous devons faire. Nous allons en parler dans la leçon suivante.

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Nom :______________________________

Y as-tu pensé? Voici des pensées qui peuvent traverser l’esprit d’un pécheur ou quelque chose qui peut lui arriver. Peuvent-elles s’appliquer à l’enfant prodigue, à un catholique par rapport au sacrement du pardon, à aucun des deux. Mets un crochet dans une ou deux colonnes.

PENSÉE ENFANT

PRODIGUE CATHOLIQUE AUCUN DES

DEUX Revenir à la maison (ou à Dieu) parce qu’on est malheureux

Ne pas oser demander pardon

Recevoir le pardon sans le demander

Récupérer son héritage après l’avoir dépensé

Savoir qu’on peut demander le pardon autant de fois qu’on regrette ce qu’on a fait, et qu’on le recevra

Retomber dans le péché parce qu’on sait qu’on pourra être pardonné

Décider de changer de vie et de ne plus jamais mal agir à cause du pardon reçu

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Catéchèse préparatoire aux sacrements

LE SACREMENT DU PARDON II: Comment se confesser?

Examen de conscience Tout d’abord, tu dois examiner ta

conscience. Souviens-toi que ta conscience juge si tes actes sont bons ou mauvais. Maintenant que tu connais les dix commandements, tu peux te baser sur eux pour faire ce jugement. Quand tu examines ta conscience, tu fais un retour sur tes pensées, paroles, actions et omissions depuis ta dernière confession. Est-ce qu’il t’est arrivé d’enfreindre l’un ou l’autre des dix commandements? Si tu as de la difficulté à te rappeler tes péchés, demande au Saint Esprit, et il t’aidera.

Douleur de tes péchés Une fois que tu as découvert tes péchés,

tu dois les regretter. Il n’est pas nécessaire de sentir de la douleur pour tes péchés parce qu’on ne peut pas commander ses sentiments. Regretter ses péchés c’est se rendre compte qu’ils offensent Dieu et méritent une punition. Cette pensée va t’aider à voir comment tes péchés sont un obstacle qui t’empêche d’aimer Dieu de tout ton cœur. Ferme propos de ne plus recommencer

Regretter ses péchés veut dire ne plus vouloir offenser Dieu. Cela veut dire que tu dois te décider à ne plus commettre ces péchés et aussi que tu vas essayer de t’éloigner de tout ce qui pourrait t’amener à commettre ces mêmes péchés. C’est ce qu’on appelle éviter les occasions prochaines de péché. Une occasion de péché est une personne, un endroit ou une

chose qui pourrait t’inciter au péché. Par exemple, si tu sais que chaque fois que tu t’assois avec tel ou tel ami, tu te comportes mal en classe, tu pourras décider de ne t’asseoir ailleurs.

Confession Après que tu as examiné ta conscience

et pris la décision de ne plus commettre ces péchés, tu est prêt à rencontrer Jésus dans le sacrement de la pénitence. Tu entres dans le confessionnal, tu fais le signe de la croix et tu dis au prêtre que tu veux te confesser. Tu dis tes péchés en disant : « Je m’accuse de… » . Rappelle-toi que c’est vraiment Jésus qui t’écoute. Le prêtre représente Jésus.

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peux la faire tout de suite et peut-être dans l’église, devant Jésus qui est dans le tabernacle et si c’est une action, le plus vite possible et peut-être le jour même pour ne pas l’oublier.

Jésus est toujours prêt à te recevoir en confession. Aussi, même si nous ne sommes obligés de nous confesser qu’une fois l’an et cela si nous avons commis quelque péché mortel, Jésus ne veut pas que nous nous contentions de faire le moins possible, il veut que tu te rapproches de lui. Pour cette raison, l’Église désire que tu te fixes un moment pour recevoir ce sacrement. Par exemple tu pourrais décider de te confesser tous les mois.

Ta pénitence Après que le prêtre a écouté tes péchés,

il se peut qu’il te donne quelques conseils pour t’aider à t’améliorer. Ensuite il te donnera une pénitence qui a pour but de réparer le mal que tu as fait. Cette pénitence peut être une prière à dire ou une bonne action à réaliser. Ta pénitence t’aidera à corriger ce qui ne va pas dans ton âme et, comme tout péché entraîne une certaine punition, ta pénitence t’aidera à éviter une partie de cette punition.

Absolution Le prêtre va te demander de dire une

prière de contrition ou de douleur de tes péchés. C’est ce qu’on appelle un acte de contrition. Tu peux utiliser une formule toute faite, mais tu peux dire dans tes mots que tu regrettes ce que tu as fait, que tu ne veux plus le faire et que tu demandes l’aide de Dieu. Ensuite le prêtre te donne l’absolution. Comme tous les autres prêtres, le prêtre a reçu du Christ le pouvoir de pardonner les péchés. C’est vraiment le Christ qui te pardonne à travers lui. Et c’est pour cela qu’il dit, « Je te pardonne tes péchés au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Une fois que le prêtre t’a pardonné tes péchés, tes péchés sont pardonnés.

En sortant du confessionnal tu dois faire ta pénitence. Si c’est une prière, tu

Mots à retenir

pénitence confession réconciliation occasion de péché absolution

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Q. 1 Qu’est-ce que le sacrement de Pénitence ?

Le sacrement de Pénitence a été institué par Jésus-Christ pour pardonner les péchés commis après le baptême. Ce sacrement est aussi appelé confession ou Réconciliation (C.É.C. 1422, 1428).

Q. 2 Combien de choses sont requises pour faire une bonne Confession ? Pour faire une bonne confession cinq choses sont requises : 1) examen de conscience, 2) douleur de nos péchés, 3) intention de ne plus les commettre à l’avenir, 4) accusation de nos péchés, 5) satisfaction ou pénitence (C.É.C. 1450).

Q. 3 Comment examinons-nous notre conscience? Nous examinons notre conscience en essayant de nous rappeler des péchés que nous avons commis par pensée, parole, action ou omission contre les commandements de Dieu, depuis notre dernière bonne confession (C.É.C. 1454).

Q. 4 Qu’est-ce que la douleur ? La douleur est le repentir et le déplaisir des péchés que nous avons commis, qui nous amène à formuler l’intention de ne plus pécher à l’avenir. (C.É.C. 1451).

Q. 5 Qu’est-ce que l’absolution? L’absolution est le jugement par lequel le prêtre au nom de Jésus-Christ, pardonne au pénitent ses péchés en disant : « Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, je te pardonne tes péchés. Amen » (C.É.C. 1449).

Q. 6 Qu’est-ce que la pénitence qu’on reçoit dans le sacrement de Pénitence? La pénitence est une bonne action prescrite par le confesseur pour la punition et la correction du pécheur et pour enlever une partie de la peine temporelle due pour nos péchés (C.É.C. 1459).

Q. 7 Qu’est-ce qu’une occasion de péché? Une occasion de péché est une personne, un lieu ou une chose qui nous met en danger de pécher (I Jn 2, 15-17)).

Q. 8 Est-ce que nous sommes obligés d’éviter les occasions de péché? Oui, nous sommes obligés d’éviter les occasions de péché parce que nous sommes obligés d’éviter le péché lui-même? (I Tim 5, 14).

"Ainsi, je vous le dis, il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. "

(Luc 15, 10)

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Nom :______________________________

Mots cachés

Trouve les mots suivants dans le carré. Il est à noter que les mots peuvent être écrits verticalement, horizontalement, en diagonale, de droite à gauche et de bas en haut. ACTUEL ARGENT BLASPHÈME CONFESSION CONSCIENCE

DOULEUR EXAMEN FLATTERIE GRACE HAINE

IDOLES MORTEL PATIENCE PENITENCE PÉCHÉ

RECONCILIATION SACREMENT VENIEL ABSOLUTION

I J C R E C N E I C S N O C I Z L H U M G A S H R H O I H B D K U X E H V S T I O I N V E G P E C H E A R D D C T D K K W M T K P L D I Z O M A O W X M V N V S Z O S N L U I F S Z D R E C A R G F F E E L K C A O P G F L C E A W S A I E W Y K D R C B S T F W T G C N U O W C A B S O L U T I O N G E R P A T I E N C E E U U O U A V Z Z O E M O R T E L B C K E N Q N P E N I T E N C E E G I C E X A M E N T N E M E R C A S X Q U I U T J B O P S M Z O I

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Dieu pardonne Réponds aux questions suivantes avec des phrases complètes. 1. Est-ce que Dieu est toujours prêt à nous pardonner ? 2. Y a-t-il des péchés trop gros pour être pardonnés par Jésus ? 3. Quel cadeau Jésus nous a-t-il donné pour que nos péchés soient pardonnés ? 4. Peux-tu donner quelques uns des noms qu’on donne à ce cadeau ? 5. Quels sont les trois étapes de préparation pour la confession ? Explique ces trois étapes : Examen de conscience :

Douleur de nos péchés : Ferme propos de ne plus pécher :

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Le chemin de l’enfant prodigue Coche à mesure que tu complètes chaque étape.

1. Examen de conscience. Pense aux Dix commandements et demande-toi si tu en as enfreint un ou plusieurs ?

2. Dis à Jésus que tu regrettes les péchés que tu as commis. Demande-lui de te faire les regretter vraiment et demande sa grâce pour ne plus les commettre.

3. Décide-toi à ne plus commettre ces péchés à l’avenir.

4. Entre dans le confessionnal. Dis au prêtre tes péchés. Écoute ses conseils pour devenir meilleur. Aussi prends note de la pénitence qu’il te donnera. Dis un acte de contrition. Par exemple :

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, prends pitié de moi pécheur.

5. Fais la pénitence qui t’a été imposée par le prêtre.

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Catéchèse préparatoire aux sacrements

LE SACREMENT DU PARDON III: Pourquoi se confesser?

Nous pouvons essayer d’imaginer la

suite de la parabole de l’enfant prodigue. Nous espérons tous que le jeune homme après son escapade et l’accueil que lui a réservé son père, aura changé son attitude et commencé une nouvelle vie sous le signe de la reconnaissance envers l’amour que lui a manifesté son père.

Mais cela est loin d’être garanti si on se fie sur ce que la parabole nous révèle sur le frère ainé. Ce que nous dit le Seigneur dans la parabole (Lc 15, 25-32), c’est qu’il n’a pas donné le bon exemple à son petit frère. Il ne lui a pas enseigné à respecter son père et à apprécier son amour ni à travailler avec joie et reconnaissance. Quand son petit frère s’en va, il reste bien tranquille chez lui et ne va pas le chercher. Il ne défend pas son frère devant son père. Au contraire il parle mal de lui. Quand son frère revient et que son père lui pardonne et le traite de nouveau comme son fils, il se fâche et il est jaloux.

C’est sûrement cet esprit critique du grand frère vis à vis son père qui a causé la fugue de son jeune frère. Et, une fois son cadet revenu, est-ce que le frère ainé ne finira pas par influencer encore une fois le plus jeune.

Notre attitude par rapport à Dieu est parfois un peu semblable à celui de l’enfant prodigue vis à vis son père.

Mais imaginons que le plus jeune frère au lieu d’avoir un frère grincheux et ingrat, a un grand frère qui apprécie l’amour de son père et qui lui donne l’exemple de confiance et reconnaissance

envers lui. Est-ce que l’histoire ne sera pas différente? la

À propos de la confession, il y a peut-être des questions qui te viennent à l’esprit : Pourquoi certaines choses que nous faisons offensent Dieu (Est-ce que Dieu n’est pas à l’abri de nos offenses)? Si Dieu sait tout, pourquoi dois-je lui dire mes péchés pour qu’il me pardonne? Pourquoi dois-je dire mes péchés à un prêtre pour que Dieu me pardonne? Pourquoi convient-il de se confesser avant de communier (par exemple avant de communier pour la première fois)?

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Une façon de répondre à ces questions,

c’est d’imaginer ce qui peut se passer dans une famille.

Par rapport à tes parents tu sais qu’il y a des choses que tu fais qui vont les offenser. Et ce n’est pas parce que tu leur fais du mal, mais parce que tu te fais du mal à toi-même (en ne faisant pas tes devoirs par exemple). Parce qu’ils t’aiment, ils souffrent lorsque tu te fais du mal à toi-même.

Ensuite, tes parents respectent ta liberté. Parfois lorsque tu as fait quelque chose de mal, ils le savent, mais ils attendent que tu viennes leur avouer ta faute parce qu’alors, ils pourront te pardonner.

Il peut arriver que tu aies très honte de ce que tu as fait et que tu n’oses pas venir le dire à tes parents. Mais peut-être que tu as un grand frère en qui tu as une grande confiance et en qui tu sais que tes parents ont aussi confiance, alors tu iras peut-être lui avouer ce que tu as fait

pour qu’il en parle à tes parents et obtienne pour toi le pardon.

En plus, si c’est une chose qui va affecter les autres membres de la famille (par exemple, d’avoir mis le feu au magasin de ton père) en parlant avec ton frère, tu peux obtenir son pardon et celui de tes autres frères et sœurs et ensuite ce sera plus facile d’obtenir le pardon de tes parents.

Une fois que tu auras fait cela, tu pourras réintégrer la famille et participer de nouveau au repas familial.

La même chose se passe dans cette famille qu’est l’Église. Nous avons un grand frère (Jésus) en qui nous avons une grande confiance et Dieu aussi. A travers lui (en nous confessant au prêtre qui le représente) nous obtenons le pardon de Dieu et celui de tous nos frères dans la foi (parce que le prêtre représente aussi tous nos frères chrétiens du monde entier) . Ainsi nous pouvons revenir participer au repas de famille (l’Eucharistie).

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Entre les lignes Trouve dans l’histoire du frère ainé de l’enfant prodigue (Lc 15, 25-32), des passages qui montrent comment ce grand frère : 1. ne donne pas le bon exemple à son petit frère. Il ne lui enseigne pas à respecter son père, à apprécier son amour et à travailler avec joie et reconnaissance. 2. ne va pas chercher son petit frère quand il s’est sauvé de la maison, mais reste bien tranquille chez lui. 3. ne défend pas son frère devant son père. Au contraire il parle mal de lui. 4. se fâche et est jaloux parce que son père pardonne à son petit frère et le traite de nouveau comme son fils.

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Deux grands frères Montre comment Jésus a été un meilleur grand frère pour nous que le grand frère de l’enfant prodigue l’a été pour son jeune frère.

LE FRÈRE DE L’ENFANT PRODIGUE

JÉSUS

Il ne donne pas le bon exemple à son petit frère. Il ne lui enseigne pas à respecter son père, à apprécier son amour et à travailler avec joie et reconnaissance.

Quand son petit frère s’en va, il reste bien tranquille chez lui et ne va pas le chercher

Il ne défend pas son frère devant son père. Au contraire il parle mal de lui.

Il se fâche et il est jaloux parce que son père pardonne à son petit frère et le traite de nouveau comme son fils