CATANE

Ville de l’Etna, du feu et de l’eau

• Son nom dérive du village siculien de Katane (= rape, hachoir, couteau à écorcher donc: lieu apre, territoire tranchant et raboteux en relation à la lave qui couvre cette zone de la Sicile).

• Les noms arabes sont Balad-al-Fil (le village de l’éléphant), Madinat-al-Fil (la cité de l’éléphant) ou Wadi Musa (la rivière de Moïse ou Simète), Qataniya (plante légumeuse qui était présente avant l’arrivée des Arabes et des agrumes); ce dernier toponyme fera naitre le nom actuel

U Liotru

• L’Eléphant est appelé ainsi par les Catanais et il est le symbole de la ville.

• Ce symbole est du à la fontaine qui se trouve sur la grand’place de la ville qui représente un éléphant.

• C’est une statue de 3,61 mètres de haut. Elle provient probablement de l’Egypte antique et a sur ses flancs des hiérogliphes qui se réfèrent à un culte d’origine égyptienne qui était pratiqué pendant la période greco-romaine à Catane.

Piazza Duomo

• C’est le cœur de la ville avec au centre son monument symbole. Sur cette place, on peut admirer la cathédrale de Sainte Aghate, l’Hotel de ville et la rue principale de la ville: la « Via Etnea »

La cathédrale

• Elle fut édifiée au XII° siècle, mais elle fut entièrement reconstruite au XVII° siècle après l’éruption de l’Etna et le terrible tremblement de terre qui avaient détruit complètement la ville. De l’église normande, il ne reste que l’absyde. A l’intéreur on trouve la chapelle de sainte Agathe et le tombeau du compositeur catanais Vincenzo Bellini .

Le théâtre grec et l’Odéon

Le château Ursino

• C’est le seul monument médiéval qui a survécut à la lave de l’Etna de 1669 et au tremblement de terre de 1693.

Il fut construit vers 1240 pour protéger la ville des invasions venant de la mer, quand la lave fit changer la physionomie de la ville et que le château ne se trouva plus sur la mer, il fut employé comme résidence royale et prison. Aujourd’hui il est devenu le musée civique de la ville.