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GALERIE

MM. PEREIRE

CATALOGUE

J' /'/(/.s -t g ?

s*.

GALERIE

MM. PEREIRE

CONDITIONS DE LA VENTE

Elle sera laite au comptant.

•judicataircs payeront cinq pour cent en sus des en-

chères.

P»H.. - Typ. Pâmai. *!•«, S. ro« dr. Gr.nd.- Auju.tm.

Notre savant et regretté critique, W. Biirger, dans les

articles remarquables qu'il publiait, en 1864, dans la

Galette des Beaux-Arts, sur la Galerie de MM. Pereire,

s'exprimait ainsi :

« Leur riche collection de tableaux de toutes les écoles,

a depuis les Italiens primitifs, jusqu'aux peintres contem-

« porains, MM. Pereire l'ont formée successivement, sans

' prétention et presque sans intention, en achetant dans

« les ventes fameuses, telles que les ventes du baron

dde Mecklemburg, de MM. Patureau, Rhoné, Piérard

,

« du prince Demidoff, de lord Northwich, du comte de

« Pembroke, etc.; quelquefois, par ces occasions qu'amè-

1 nent la fortune et les relations du monde; par l'acqui-

« sition d'une galerie étrangère recueillie, en Espagne, à

« la suite des bouleversements politiques, et en Angle-

<( terre , aux ventes de la collection Coesvelt , et de

a l'ancien Musée espagnol, appartenant au roi Louis-

« Philippe. A. ce fond s'est ajouté un certain nombre de

« tableaux, cherchés et choisis un à un chez les amateurs

« ou les spéculateurs de la France et de l'étranger

« Kn terminant, le célèbre critique élisait

• Il n'y a pas beaucoup de OoUeCtioOl particulières où

. l'on trouve reunis, comme dans la (îaleric de MM Pc-

rcirc. parmi les modernes Arv Schctlcr. Paul Dclaroche,

\. MM Ingres, Meinooicr, Roaeaeau

DÛS; parmi les anciens (daude et Poussin. I.ancrct.

Pater. Boucher, Fragonard et Gréons ; BoticceUi tu I

Goya; Pubcns et Tanière,

Krans Hais et Albert Ctttjp, Terburg et Ostadc. I<u>

et Hobbema. les San de Velde. Pieter de Hooch. Vjh

cier Meer de Délit et Rembrandt. »

Dans le courant de CC Catalogue, nous aurons souvent

. :>n Remprunter des citations aux articles du cé-

lèbre critique.

Disons seulement que la galerie se compose aujourd'hui

de 1 8 1 tableaux, qui se repartissent ainsi

Ecole moderne 55, école trançaisc du xvm' siècle 20, école

espagnole 1 5 . école italienne 10. école allemande 5. et

entin écoles tlamandc et hollandaise 76. Presque tous

tableaux de moyenne dimension, tableaux de chevalet pour

la plupart.

De la galerie achetée en Espagne, la galerie Urzaïs de

Madrid, composée principalement de toiles de grandes

dimensions, MM. Perçue ne conservèrent que les tableaux

les plus importants. 1^ tableaux de sainteté et d'histoire

turent don;^ KS OU a des établissements publics

de province; les moins intéressants turent l'objet de ventes

publie] ris.

.e . public en dehors de notre Catalogue

ordinaire, est illustré de 48 à 5o caux-fortes, faites d'après

• ibleani qui nous ont paru les plus intéressants, et

exécutées par MM. Hédouin, Flameng, Veyrassat, Gau-

cherel, Rajon, Courtry, Braquemond, Laguilliermie, Lerat,

Delaunay et Deblois; ces eaux-iortes, sans avoir la pré-

tention de reproduire les tableaux dans leur plus scru-

puleuse exactitude, donnent au moins une idée de la

composition et de l'importance du tableau. Ce Catalogue

illustré est, comme celui de San Donato, vendu au protit

des pauvres.

Nous avons fait reconstruire, boulevard des Italiens

,

n° 26 , une salle dans laquelle les tableaux pourront être

exposés, tous à la fois, plusieurs jours avant la vente, qui

aura lieu, les 6, 7, 8 et 9 mars prochain.

La vacation du 6 comprendra les tableaux de l'école

moderne; celle du 7 comprendra les tableaux de l'école

française ainsi que ceux des écoles espagnole , italienne et

allemande, et enfin les vacations des 8 et 9, les tableaux des

écoles flamande et hollandaise.

FRANCIS PETIT.

TABLEAUX

L'ÉCOLE MODERNE

BELLEL

1 — Une rue de Constantine. . ^ ,

C'est le quartier du bazar; la me est bordée de

constructions pjMoresquea et animée par de nom-

breuses figures de promeneurs, de marchands, de

amsidene. etc.

Toile. Haut., Ou cent.; lary., 80 rent.

i

V-

BÉNOUVILLE

•_• — Raphaël et la Fornarina.

admiration devant la Pornarina,

qu'il aperçoit, debout . sur la porte de sa bouli

BIDA

— Pèlerins revenant de la Mecque.

d importante. Grand et beau &

BRASCASSAT

Pâturage.

Tutit an jirrmior plut, uno hoftp vache rouase ta-

ac ; ploa loin, deux v.ir!.

: trône d'un —>•

BRETON(JUL

Les Glaneuses.

La moisson est faite ; la plaine est livrée aux glaneuses

qui viennent chercher les épis oubliés; c'est le soir,

le soleil éclaire de ses reflets dorés toutes ces figures

de poses si diverses et de costumes si variés.

Au loin, dans la plaine, le clocher de l'église domi-

nant les toits des maisons du village.

Tableau grassement peint et d'un effet superbe.

Daté 185».

Tuile. Haut., 93 cent.; larg., 131 cent.

CABAT

Le Cabaret de Montsouris.

Au milieu d'un bouquet d'arbres, une chaumière

servanl de cabaret; deux personnages sont attablés

sous une tonnelle; d'autres figures et des animaux

égayant le pa;

Daté 1831.

Toile. Hâta.. 50 cent.; larfj., 33 cent.

S<?T?&&

**/*

I —

CASTIGLIONE

CERMACK(jABOfl

7 — Jeune paysanne croate et son enfant.

Debout, ;tu BoleO, mmh un beroeao garai «l<- fouillas,

la jciwii' Gemme, revêtue de no fiégaoJ oootame

national, tient dl î.iut « t l.inbrasse.

CHASSÉRIAU

(théodore)

8 — Après la bataille. ^f £J

Le terrain est jonché de morts; un chef arabe et des

cavaliers viennent enlever les corps de leurs frères

d'armes; chaque cavalier en prend un sur la selle de

son cheval.

Composition capitale.

Daté 1850. Toile. Haut., HO a-ut.; larg-.j 250 cent.

COMTE

Catherine de Médicis au château de Chau-mont.

Enggieri lui fait voir, dans le miroir magique, que

fils mourront -ans postérité, et qu'Henri de Bourbonleur succédera sur le trône.

Tableau plein de caractère et d une grande exactitude

de détails.

i e. ii

_ r,

DECAMPS

— La Fuite en Egypte.

i : onange

nduisant, par la bride, l'âne sur lequel

est montée la sainte Vierge I i

i ; il- vodI franchir un t..: i

i iflqoe de lignée

DELACROIX

1 1 — Les Miracles de saint Benoit.

i ijue tableau de H ni •

mUm

\

1 . lia

DELACROIX

(eugène)

12 — Henri IV confiant la régence à Marie deMédicis. *

Copie fragment, d'après le tableau de Rubans, du

musée du Louvre, n" \ M.

Vente d*Eag. Delacroix, b° 169 du catalogue.

Toile. Haut., 87 cent.; larg., U

DELACROIX

ène)

13 — Portrait d'un jeune homme.

Copie, d'après un portrait de Raphaël, du musée di

Louvre.

Vente d'Eug. Delacroix, q« ISi du catalogue.

'S.

— H

DELAROCHE

U — La Madeleine chez Simon le Pharisien.

i' • de composition pour ladéooratioa «'«- 1<» Mi

deteine.

Vente P

I l:

DELAROCHE

i — Marie-Antoinette après sa condamnation.

Première pensée, peint i ' 8

\ in-, u 24 du catalogue.

— 9

DELAROCHE(PAUL)

10 — Le Retour de la moisson.

Jeune femme napolitaine portant, sur sa tète, son

enfant dans un berceau.

Bois, Haut., 18 cent.; larg., 11 cent. Forme cintrée.

"s

DELAROCHE(paul)

17 — Une Mendiante.

Une pauvre femme romaine eal attise à la;

d'une église ; elle tienl an jeu infant bot ses genoux ;

mi autre est debout près d'elle.

Peint <'ii 1845.

Vente Paul Delaroche, n ' 25 du catalogue.

i: i indc 14 cent, di

_ III —

DIAZ

IH — Vénus et les Amours.

\ mit un tertreabritéde grandi ai

entourée d'amours quiattendenl aea ordres. He refuse

de rendre à l'un d*eui la Bêche qu'elle lui ;i enlevée.

D

i . il iut., 61 cent;

DIAZ

19 — Nymphes et Amours.

Au milieu d'un bocage, des nymphes jouent avec des

amour».

Composition avec de oorabn

ii

GÉROME

20 — ?ifferari à Rome.

'S'

'

Deux pifferari Bout arrêtés devant une madone, dans

une rue de Home et jouent de leurs instruments; un

petit garçon l'ait aussi sa partie dans le concert.

Daté 1859.

Bois. Haut., 38 cent;; larg., 20 cent.

GIRARDET

(karl)

l\ — Entrée de la vallée de Lauterbrunnen.

Au premier plan, une grande mare où des troupeaux

viennent s'abreuver; plus loin les moissonneurs et le

char qui enlève la moisson, l.a seéiie B6 passe au pied

des hautes montagnes qui dominent la vallée de Lau-

terbrunnen.

Toile. Haut., 53 cent.: larg.. 91 cent.

GUDIN

— Marine, coup de vent

m.. ii premier plan.

Tableau capital.

i

GUDIN

i ; — Plage à marée basse, effet de soleil.

I: les barqui -

mu petit bois ; bot 11

qurlqi

— 13 —

GUDIN

Hï — Marine, les Pêcheurs.

Des bateaux pêcheurs, aux approches de la tempête,

amènent leurs voiles.

Toile. Haut., 36 a

HEUYEL(th.

Le Colin-maillard.

Dans an intérieur hollandais, rempli do mille détails

de ménage, une joyeuse troupe d'enfants joue à Colin-

Maillard; un bonhomme el une jeune femme les en-

couragent el les excitent dan- leur jeu.

ï .11 Si

Il —

INGRES

Œdipe et le Sphinx.

Répétition, .n<v variantes, <lu tahl^an qui t.ii-aii

e de la collection du doc d'Orléans, « i peinte par

II, Ingres pour h P

i duf

. 1 1 1— grand intérêt.

.

âw

(',/y

INGRES

27 — Saint-Symphorien.

Magnifique dessin du célèbre tableau appartenant à

la cathédrale d'Autun.

Il ,ut.. 18 eent.; larg-., :i9 cent.

JACQUE

28 — Le Poulailler.

Dana un coin de basse cour, sur de la paille et du

fumier, un coq au plumage doré Be pavane au milieu

de poules de toutes les couleurs.

Dans une cage, une couveuse.

Un tonneau, un panier, un balai et quelques objets

de ménage.

Vente Rhoné, n° 10'i du catalogue.

.. 2\> cent., larg.

? SJS

/7o<2Y

KOEKKOEK

gg _ Paysage.

.m bord d'une

• rinère <|m visa ohÉV

l'Miilmt.

In h-

dnisenl par la i

(lin; r, don-

in-iit l'anii: me lootet lee

qualité! do peintre.

'

La nef de lai><

•i i t »

- église >>[ pleine ; des femme I

en prière, les unes agenouillées, les antres debout,

toutes vêtues du costume simple e! pittoresque des

Pyrénées.

Réduction du tableau exposé en 1857.

i . H

a

LAMI

(EUGÈNE

)

.{0 — Louis XIV et les ambassadeurs d'Es-

pagne.

Louis XIV, entouré de sa cour, reçu! l'ambassade

chargée de lui offrir la couronne d'Espagne pour Bon

petit-fils le duc d'Anjou.

A<|iuiïjllucipitMe. BMt., i. .-<ï!it.

LANDELLE

.'{i — La Messe du dimanche, à Beost (Basses-Pyrénées).

IYIEISSONIER

Le Joueur de flûte.

e noir, debout, devaul un pupitre, un jeune

homme, en costume <ln tempe de l. » XVI, joue <!<• la

Outc. Il marque lit mesure ;i\r<- son pied.

I : l !

v I V t 1 t $ U l (.' I

t

/t

19

MEISSONIER

.'{.'{ — Après déjeuner.

Un jeune cavalier, en costume Louis XIII, est assis

devant une table sur laquelle on voit les restes d'un

jambon, un verre et un flacon. 11 tient ^a pipe à la

main et sourit à ses pensera.

Daté 18G:j.

B -. Haut. 21 cent.: lai*., 16

MÉLIN

(JOSEPH )

M — Couple de chiens.

Daté 1853.

-y

S»,

MÉLÏN

38 — Chien qui se réclame.

n»u |

. l*rg. 96

PICOU

36 — Le Miroir.

l'iu mare timt un miroir «lun- leqpd njniwnnnfinl

>..i.iii en n regardant.

i . i .

PICOU

:n — L'Album.jl

Trois jeunes femmes regardent dans un album qi

l'une d'elles tient ouvert devant elles.

t., C9 cent.; 1;m-

LÉOPOLD ROBERT

'.iH — Pifferari devant la Madone.

Au coin d'un carrefour, deux pifferari donnent une

aubade a la madone.

lin- jeune fille assise but une marche et une autre <l<-

bout contre la muraille, écoutent 1rs musiciens.

Tableau plein de caractère et d'une très-belle exé-

cution.

DtU :

i h ,-

-»-'

LÉOPOLD ROBERT

18 — Jeunes pécheurs napolitains.

Sur dm tei ruse, auprè d'une fontaine, .ivre la mer

pour horizon, un jeune pécheur 1 •« • â t à la cruche qu'une

jeune hUe tient rar n tête : elle s'eut agenouillée pour

i« l.ii"«-i boire.

i plein de charme et d'une coloration trèa-

briQante.

i II • s", .t.: .,.

\

N

ROBERT FLEURY

M — Charles-Quint au monastère de Saint-Just.

Le Roi assis sur une chaise à porteurs, au milieu

d'une vaste salle du monastère, reçoit Don Ruy Gomez

de Sylva, comte de Melilo, qui vient de la pari de Bon

fils Philippe II. le supplier de quitter la solitude de

St-Just et réclamer dé lui des conseils dans la compli-

cation critique des affaires d'Espagne, en 1557.

Tableau très-capital du maître.

i ii •

S*

— 34 —

ROBERT FLEURY

H — Michel Ange soignant son serviteur ma-lade.

. um auprès eu lit de son k

suil idie.

îllcfl el il'1

.- li. n- ; M fond

au-dessut du li(. un tableau religiei oarerte.

Vente Demtdoff, lfc«;3. n p1 1 du

isu.

ROUSSEAU

- Paysage, après la pluie.

) J i Je soleil après la ji

!

uî«- ; un terrain nian

« ! 1 11

- l'ombra < t partie dana la Lumière; quelques

;i rboriion.

est d'une gn mt arré-

toucl -i t-'i oie •: j-

i

•

ROUSSEAU(théodore)

Y.i — Les Bords de l'Oise.

De beaux arbres, placés au bord d'une rivière, se

détachent sur un ciel clair el fin de ton; leur silhouette

se répète dans l'eau au milieu des reflets argentés du

ciel.

Ce petit tableau Bfil un vrai bijou.

Bois. Haut., 18 cent.; \ug., J

ROUX| LOUIS

41 — Bernard Palizzy faisant un cours de Géo-logie.

En 1575, ce célèbre artiste posa les bases de la

logie et donna, le premier, la théorie des sources, des

dépota de fossiles et de la génération des minéraux;

Bes coins publics furent suivis avec empressement pai

toutes les classes de la Bociété.

Toile. Haut., >9 cenl;

Il |

— 1

SAINT-JEAN

Fleurs à terre.

lu énorme bouqtu

piroines, <!«• renoncub Beurs,

est posé .1 terre, au bord «!<• l'eau, prêt d'une v" 1" 1'

ombragée d'aï bustes.

rinn.

Il

SAINT-JEAN

Fleurs et fruits.

H' - roses, des loUp* s,•'

I mille antre

But une tabl< , pied du

'

27

SAINT-JEAN

— Fleurs et fruits.

Tofle. liant., Si cent.; li

*SBouquet de roses, de giroflées, de pivoines au milieu

d'autres fleurs, dans un vase, sur une table où sont des

raisins, des pêches, des framboises ei des prunes..

SCHEFFER

M — Marguerite à la fontaine.

ri.m : Autrefois, quand une pauvre Qlleavail

i failli, je ne pouvais l'accabli r assez duretneaf ; .j«' ne

pouvais trouve] assez <]<• paroles pour les péchés des

antres ! Gomme oela me semblail noir] Ki jela noireta-

ore, et cela u'étah jamais assez pour moi, et

. loriflais, <•! ]<• me trouvais m grande ! Kt main-

tenant je >iii- tout simplement le péché mène. P

tant tout ce quj m*j ;i pooaaé, mon Dieu '. était ai beau,

- : était si charmant '.

Ftm$t, tragédie de qoru .

Debout de grandeur naturelle, eOe \<»n-

lement. La rêveuse, die (ail rév«

.

C'est peut-être l'image la plus accomplie qu'Ary

ffer iiit réalû

P Ifi B .;eu avant la mort «lu maître, '•!!'•

tosée 'ii 1850 au boulevard des ItahV

w . Bi ici a.

I M

fcJknJftvt Ctiy]

f>r/n///,r//r à // ^r&ru

— 29

SCHEFFER

(ary)

il) — La Mère convalescente.

Une jeune femme pâle et enveloppée d'une manie

noire, soutenue par ses deux enfants, gravi! pénible]

meni les marches d'une église.

Toile. Haut., il '-eut.; larg., 33 cent.

VAN SCHENDEL

Le Nouveau marché à Amsterdam.

Les lumières de chaque boutique éclairent, de mille

façons diverses, les figures de promeneurs, d'acheteurs

et de marchands; la lune, cachée par le fronton de

l'hôtel-de-ville d'Amsterdam, répand -;i lumière ar-

gentée snrle ciel.

Toile. M

t//a

VAN SCHENDEL

.1 — Une Kermesso. le soir.

archandi md4 nombreux, les promeneurs

aussi : au premierpHm, md marchand <1<' |>ain- 1

•. uitfl ri dea objets de to . Comme

diM la tablain précédent, la lumière <1«- la lune con-

traste avec l'ôclairapt' d<.- boutique-*-.

TISSOT

fan -

— La Promenade aux remparts

Un jeune homme et une jeune Femme se promènent,

j>«r ! une route élevée, plantée d'arbres,

f qui domine une aile.

VERBOECKHOVEN'eugène)

:î — Paysage et animaux. yf

Au premier plan, un pâtre joue avec son chien en

...H liant son troupeau. A gauche, un bélier 6'abrcuve à

nue mare, près d'une petitecabane ombragée d'un vieux

saule : plus loin, dan* la plaine, des moulons.

VVnte Rhoné, n« 139 da catalogue.

Daté 18.9.

Bois. Haut.. 70 cent.: lare., 60

WALDMULLER

La Fête de Noël.

Les enfants sont en liesse. Petit Noël esl venu pen-

dant leur sommeil. Il a déposé dans leurs souliers

des pommes cl des bonbons. Seul, un grand dadais

pleure en trouvant son Boulier vide. Les parents sou-

rienl malicieusement.

D 1851.

i .i

VERVEER

Vue prise en Hollande.

lu large canal bordé à droite el à gaaebe par dea

babitattona ou i'ii dea arbres, el animé pardea bateaux

marchanda el des barques à roiles; an f '< • r > < 1 one rille.

i

ÉCOLE FRANÇAISEANCIENNE

BOUCHER

|FRA\>

1704-1770

Vénus et l'Amour.S f & &

&

La déesse, légèrement vêtue de gaze et de draperies

roses, les cheveux ornés d'uti ruban bleu, un bracelet ./£?,**.de perles au bras, e-l a-sise BUT des nuages près de

son char, attelé de colombes. (/Amour, agenouillé près

d'elle, la supplie de lui rendre son carquois et ses

Bèohi s.

Vente du comte de Pembroke, n« i du catalogue. s s*/

Toile, liant., IXÏ o-nt.; bug., IM 080*.

5

BOUCHER

Kl;w<

1770

— Le Mouton chéri ou le messager.

Gravée bous le litre U Mouton efttfri, cette charmante

l>«-tnim «• devraH plutôt s'appeler U M n

An iiiiliru d'un paysage ;iu\ couleurs teodn

jeun rêtues l'une de rasa, l'antre <!« bleu,

-•ont assises devant une grande fontaine surmontée d'nn

lion. EUea B'emprcsscnl de détacher <ln rmi ci t\i-

l'aile d'une Eofrwnbo, Is lettre <jui y est suspendue.

Près d'elles, !<• sionlssj chéri <•( on panier <l<' Beors

renvi i be, le chien gardien du honpc—

avec l'indication : PI U la marquise <k

i m.

Haut P. Bon her, 1730.

i'

iu-I.H' x tyxaMq&iô i

38 —

BOUCHER(FRANÇOIS;

1704-1770

5H — Le Bouton de rose et l'oiseau envolé.

Au milieu d'un frais bocage, un jeune berger sollicite

sa bergère d'accepter un bouton de rose. Deboal et

appuyée sur une cage ouverte, d'où l'oiseau s'est en-

volé, elle lui répond tenant à la main droite une rose

épanouie.

Autour d'eux, mille accessoires champêtres, *'t près

du berger, son chien.

Signé I'. Boucher.

Gravé.

Toile. Haut.. !>0 cent.;

**/<

DE MARNE(JEAN-I M

18 — Le Retour du marché.

/ . montés sur une charrette, vont travei -

-'i un raÎMMn; il- -"ut accostée parm csvafierqoi

vient de paner le gué, portant un petit chien in croupe

idiiisaut dea vachei el à( - m*>ut< m^.

A droite, ane Gemme al aon <-lii<'i) peneent l'eu mi

une planche.

llinl., ICccnt.; larp., :.

37 —

FRAGONARD(JEAX-HONORÉ)

1732-1806

00 — La Main chaude. <-^v< <- £ ^Sur lu terrasse d'un bcuu parc, orné de statues, une

société d'hommes et de femmes joue à la main chaude;

un couple devise à l'écart, asaû sur on banc.

Galerie 8opo.

Sillon uv Jeun; Colon.

Tuile. Haut., ll.'i OBBU; laf>, a ut.

FRAGONARD-

Le Cheval fondu.

jrsDan- l'allée d'an parc, toul près d'une pièi

de- entants jouenl an cheval !< mclu. Unjeune homme <-i

nue jaune femme oanai grands

arbres «|iii bordent l'allée.

('..• tableau ei son pendant, la Vota i hau

• de la première manière da maître, où de \\\-

i tementsdans le- olaira ••! de légers frottai danalec

i fonda, rappeUenl Wattean. Il a'j en a paa de plus

liane-, de pin* pni>, (le plUB délicieux. W. Bl

Hopc.

- in de Jenin Colon.

-., 88ct-nl.

:'' laa.'im vu i'K'iu'-h'

fi t '

— .'{0 —

GELÉE DIT LE LORRAIN

(claude)

IGO0-I6S2

1)2 — Paysage italien, effet de soleil.

L'n largo fleuve, faisant mille détours, traverse un

beau paysage borné à l'horizon- par des monta-

gnes. Au premier plan, à gaucho, de grands arbres et

plus loin la tour d'un vieux château; sur le devant, un

berger joue de la flûte en gardant des chèvres et des

saches.

Collection Rhône.

Toile. Haut., 75 cent.: larg.. 100 cent.

GREUZE

— Tête de petite ûlle.

'auCheveux blond*, dnai lengnefa peau un Nfcftnblen;

IVpaule mu', lu eh—îm retenue pu bim petite teiiitnro

. dea \cn\ eleiai de ekanpe.

tête gracieuse cet du ton ferme <•( Henri qui

reeptendh en eertainefl peintures de 6reoe, par

exemple dans la jeune fillr «l^ Iji eollectioi l

eexe. W. Bm

Vente Pitnreea, a" :;:; da eatalegae.

H

Sa //,///• ///#

11 —

LAGRENÉE(L0UIS-JEÀN-FRÀNÇ0I8 DIT l'AINÉ)

1724- 1803

64 — Pygmalion et Galathée.

Vénus, avec son cortège d'amours, vienl <l<i donner

la vio à l'œuvre de Pygmalion; la Btatue s'anime, 1 1

l'artiste B'agenouille en extase.

Signé !.. Logrenée, 1 ttt.

Toile Haut., loi cent.; larg.

J J

LANCRET

63 — Portrait de la Camargo.

Dana un jardin, bous do grands arbn I

entourée de musiciens, essaie un nouveau

costume blanc est tout garni de bouqui

c.

1> bannante toile et son pendant uni appartenu su

nrand Frédéric; il lea rail .'( son château de Rneinsbcrg,

alors qu'il était prince royal, et loi donna plua tard .'i son

ii.' i.-. le prince tuants** de Pi usae, qui, en '

I

Elles passèrrnl depuis on vente publique H rarenl acbelée?

Haut., 42

— iy

LANCRET(NICOLAS)

1690-1743

66 — Portrait de la Salle.

Elle danse, et derrière elle, trois femmes enlacées

l'accompagnent avec des passes gracieuses, au son des

instruments de quatre petits musiciens.

Gravé par Larmessm.

Toile, liant., u cent; laifM 54 cent.

VAN LOO

n

61 — Portrait d'homme.

I m grand seigneur, les cheveu poudrée, \<'-iu d<

retours bien, gflel <( babil brodéa d'or, la maie droûV

-m la poitrine. Il s'enveloppe dans lea plia d'an ampli

IIUlIlt.MII.

A m bontonnière nu ordre étranger.

Galii

i

MIGNARDEtRE

1610-14 •

88 — La Madeleine.

i La Madeleine désolée, bcs blonds onéreux épar»

-m le- épanlea, -"M* être nu portrait, oelai de

M ' de Lavallière, a «•<• qn'oo «lit : la tète (!<• la ten-

dresse, les main- -.ni délicates «i distingv

\\ . !;,

i II 130 i

— 45

PATER(jEAN-BAl'TISTKj

61) — Plaisirs champêtres.

Près d'une élégante fontaine est assise une femme

vêtue de blanc, le corsage orné d'une guirlande (!«•

fleurs. Elle reçoit un nid d'oiseaux que lui offre un

jeune homme; une jeune femme les regarde attenti-

vement. Prèa d'elle., une dame en costume (!<• satin

orange repousse on cavalier gui cherche a l'embrasser.

Une autre 1rs regarde <'n riant.

Au premier plan, à gauche, deux dames e1 on cava-

lier font une ample moisson de fleurs. A droite, deux

jeunes gens tressent des guirlandes. Plus loin, quelques

personnages assis au bord <le l'eau.

Venta du comte de Pembroke, n" U «lu catalogue.

T<«ile. Haut., 55 OOOt.; larg., 00 cent.

^

- \i. —

PATER

Le Repos dans le parc.

Une jeune dame, rêtae d'une robe lili

blanc, nne plume dan- lea cheveux, un bouquet an

-t a<>isc aupn ifier qu'elle ••

deatraelioa. Une <l' elle,

le soude appuyé au lea genoux, aoi fral-

ataol

Une dame «'t un jeune seigneur Boni debout devant

lUDC.

An premier plan, une femme en robe deeaiin !•

les épaules couvertes d'un manteau de soie orangi

,i terre cl t'entretient arecun oaTaGer. I

trois enfantsjouent.

Au loin la plaine, avec des personnages groupt

Vente du oomte de Pombroke, n* 22 dn catalogue.

1Sx

^%

47 —

PATER(jEAN-BÀPI :

1096-17.1(1

Les Vivandières de Brest.

Au milieu d'im camp, dont Les tentes s'étendent à

gauche et à droite, «ne femme, vêtue de blanc el de

rose, esl assise au milieu d'une nombreuse société; elle

ticul un verre à la main. Un officier, étendu à ses pieds,

lui porte un toast. Des femmes, des enfante, i\<< sol-

dats, dans toutes Bortes d'attitudes, animent cette Bcène

joyeuse pleine <lc fantaisie.

Gravé par Le lia-.

Toile. Haut., 11 oaoL| Urg., <i0 ont.

/a <o o o

PATER(JEAN-BAI

1 — La Halte à l'auberge.

Une nombreuse troupe de voyageurs, de chasseurs

•i de soldatsj t. lit batte prèa d'une auberge, au la porte

de laquelle appareil l'hôl -.

An premierplan,àgaoche, unedame,vêtue de couleur

aurore, descend de obérai, soutenue par an oaralier.

A droite, un valet débarrasse un cheval des b

cju'il porte. An centre, une femme tenant .-m- sm bras

-on nourrisson, flHMM>mpfgnée d'un second nafant, est

entourée il'' voyageurs. An fond, un chariot arrive

tramé par deux chevaux. Des chasseurs B'éloignent, le

luafl en bandoulière.

Qrande animation partout.

Signé Pater. — Gravé pu I

OoOeetioB de lord Shreswsbarj d'Alton 1

Collection ran Caj k.

19

POUSSIN

(nicolas)

\ 594-1 6Go

La Jeunesse de Bacchus. S.J

«Ce tableau enthousiasme lee artistes; c'est une

« simple petite ébauche dont le maître a probablement

(i peiut aussi la grande composition. Trois Ûgures : Bac-

« chus enfant; derrière lui, un l'aune au torse nu; en

« avant, une femme accroupie. A droite, une panthère

« couchée. Le fond du paysage <--\ Grotte d'une lu h—,

((chaleureuse. Le torse du l'a • e>t touché comme« par la main d'un statuaire.

W. BUBGBI.

Toile. Ihnii.. ,;u mit.; la .

<"• ,,. • ,,/ .' 7

VERNETCLAUDS-J08EPH

i : 1 1•

l

~\ — La Visite au port.

lue reste l>iii«' entourés de montagne». A ssmohe, au

second plan, une \illa. un iiavire à l'ancre; an antre

navire arrive an mouillage, pooaaé pai la lui-»'.

Sm le premier plan, une nombreuse m ciété m pro-

mène an bord il'1 l'eau; les damea m garentiaienl «lu

-ni.il. -.i! avec l'éventail, >< >it avec l'omhrette; un

homme marehande 'In poisson à des pêcheurs : h

gauche, des domestiques préparent undéjeuni

les arbres; a droite, l'animatàon da port.

Tableau très-bien oom] smiassB.

i sept \Vi m t. i ::.:..

Vente Demidoff, 18*3, n° 13 au estalogue.

Toile. I' '"• r«nt

ANCIENNE ÉCOLE FRANÇAISE

:.'» — Portrait de Jeanne d'Arc.

Elle est revêtue d'une cuirasse, la main posée sui le

e il.- son êpée, 1'"- cheveux blonds légèrement

bouclés.

i poitrail «lu plu grand intérêt. Peinture Une,

m i rée d'exécution <t d'an grand cars

H -. Il -.-.. .';! .-m,!.

ÉCOLE ESPAGNOLE

ARELLANO(JL'AN DE)

Santoreas, 1614-1676

70 — Couronne de fleurs avec oiseaux et pa-

pillons.

Une couronne des fleurs les plus variées, au milieu de

laquelle voltigeai des ni-. 'aux ai des papillons.

Toile. Haut, n»o eenU; laif., H cent.

— :.j —

ESPINOSA

Cii.li!

77 — Couronne de fleurs et médaillon religieux

ifiiiit, tenant sa croix,apparaît au milieu d'uni

couronne de Qenrs,

GOYA

\ ! n |] - .

Pnendetodea (Aragon) I* I

Portrait de la duchesse d'Albe.

La duchesse esl vêtue d'une robe verte, la poitrine

couverte d'un fichu blanc, les cbev< it pou-

drés et surmontés d'uni

Poitrail en buste, trèa-barmonieus de km et d'une

1i

M '

EL GRECO

(tHÈOTOCOPULI DOMINIQUE, DIT")

lui Grèce, 1548-1628

Portrait d Alonzo de Herrera.

Vêtu de noir, la tète entourée d'une grande collerette,

aseifl devant une table sur laquelle est un grand livre

ouvert; la main droite relevée sur la poitrine, l'autre

. ppnyée sur on livre.

Peinture bien étrange e1 bien magistrale.

W. B0R6EB.

Galerie I Irai 11-.

JOcent.j larg., m oent

:.t —

GOYA; CIENTB8 :

Fneod

80 — Portrait d'enfant.

Ilirii n'est jilus cliiirin.-inî et plllfl original qtM M pe-

tit bonhomme h la Qgnre étonnée des »ooa qu'il fait té-

looner, en [mmniirt se* doigta bot une guitare.

L'exécution eef iVuuc franchiae extraordinaire.

- Vt t 'f//v/// ,/

(

(

///,/ n/

MIRANDA(JUAN DE)

*l — Fleurs autour d'un buste de femme.

Guirlandes de roses et d'autres fleurs autour d'une

sculpture représentant un buste de femme.

Toile. Haut., 110 cant; larg., M

MOYA(PEDRO DA)

Grenade, 1610-1666

82 — Christ en croix.

« Le Christ semble jaillir du chaos. 11 incline don-

a loureusement, sur la poitrine, sa tête aux veux

<( éteints. Le torse, les jambes, les extrémités sont mo-'( delés superbement, et le dessin général de la Bgure

h a une grandeur fière qui rappelle les Florentins. .

W. liuu.ni.

I II. ut.. U .', ,,t.; Itrg.," ".

^ a o

IYIURILLO

i; I

Savoie, têts

Vision de sainte Rosalie.

i lainte, <•!! robe blanche el manteau no

nmouillée, présentant uneroeeanpetil

I'-

ml mi. BSSÏ9 BUT :,ri diiip l.l.n,

.11. En avant, qu^., on livre famé. A

droite, dca boiaaona i grandi arbn

« fragments d'architeotara d an foad de <-i<'!. I

• . une traînée lumineuse descend de l'infini el ir-

radie roi;

\\ . Itl Ri.) R.

Collection Standisb

Galerie !

( 'IMKIII,

1 /,!/<<// </ âam/c

— 57 —

MURILLO

(BARTHELEMY KSTEBAN)

Séville. 1618-1682

Sainte Rose. '//L'enfant Jésus lui apparaît dans Ba gloire, avec son

cortège do chérubins, an mUiea d'un bouquet de roses

qu'elle tient d'une main. L'autre main sur la poi-

trine et les yeux levés vers le ciel, la Bainte semble être

en extase.

La lumière divine éclaire toute la figure de Bainte

Rose que l'on ni' voit qu'à mi-corps.

Collection Rhoné, 18o7.

Tuile Haut., 91 ..••nt.:

PÉREZ

BARTOLOMÉ)

1634-1603

85 — Fleurs dans un vase. /* >

Iris, tulipes, roses ol autres fleuri dans un rate.

Il .'il.. i,ii .'.-ni.; krg., .

v

K

/ J

VÉLAZQUEZ

S.'\ill<\ I

,S(, _ L'Infante Marguerite-Thérèse.

i Deboat, de grandcor naturelle cl tournée de troi*

a quarts vers la gauche, la petite princesse, <'n robe d<

un gris argentin, éclate sur un fond neutre,

». avivé dan* le liaui. ;i droite, par on !"'" àt

trc.

- chevelure blondine tombe mollement an 1»<>u

aux épaulette?

« et ;m\ poignets, quelques oceuds de rubans, oouleui

o camélia. Ses petites mains pales, à peine eoTermil-

i tonnées, tiennent, de chaque côté, uni

• 1 ï il>

o qui -'• ballonne galamment.

< Le tout enfantine, frai!»

< de modelé, lin de t<>n. avec d'adorables nuances

W. I:

Toile. Il

\ t'ia-wiiu'

///////// // t ,t//,/;///<

!/—

ÉCOLE ESPAGNOLE

87 — Fleurs et fruits.

-

Une jeune femme et un enfant an milieu de fleurs <(

de fruits, dans les jardins d'un palais.

Toile. Huit., 7S cent; larg., luu oenL

ÉCOLE ESPAGNOLE

HH — L'Infante Marie-Thérèse.

Portrait en buste.

_ IQ -

ÉCOLE ESPAGNOLE

h;» — Isabelle de Bourbon, femme de Philippe IV.

P< >r ti ait ni bMt&

:»r(r., CJ cent.

ÉCOLE ESPAGNOLE

M - Philippe IV.

Portrait m boite.

I

ÉCOLE ITALIENNE

BOTICCELLI

(PIERRK-FRANÇOIS)

(?) XVI e SIÈCLE

91 — Madone.

La Vierge est reprtgontée à mi-corps, fétua de la

robe rouge et du manteau bien et tenant devant elle

l'enfant Jésus, qui, nu et debout, lui prêtante I»- pé-

jiins d'une grenade.

Galerie UnaJ .

B . Haut. (j5 cent.; larg., 19 cent.

— M —

CAFFI

IIAB0AR1

Fleurs dans un vase et entourant unecolonne.

Magnifique bouquet aux mille Qeura dans a vase

orné d tchanl sur un fond d'arehitee-

turc : dea bn . le piédeetal, d'au-

tre-- entonrenl one colonne.

SlLII.'-.

CAFFI

.KJ — Fleurs dans la vasque d'une fontaine.

Cne élégante ronfaine, dont la vasque eaifleinede

Mcui debout au milieu de- ruines d'un j.a-

laia; dea plantes, des fteun entourant las oolonnei

brisées ri tombéei a terre,

T . I.

03 —

CARPACCIO OU SCARPACCIA

victor)

Venise, XY° et XVJ' SIÈCLES

\)'i — La Madone et l'Enfant Jésus.

L* "Vierge, de profil, contemple, les mains jointes,

son bambin assis but on coussin vert e\ tenant un li\ re. a rEntre l'Enfant ei la Vierge, le petil Bainl Jean.

(( Ce travail est un chef-d'œuvre de couleur non

« moins que de style.

» 11 porte une signature parfaitement originale,

« Victoi is Cai-putio Vnieti ojms. La maître Bignail le

« plus souvenl en latin : il a la gravité des maîtres

« primitifs, et comme coloriste il est aussi forl dans

(( le ton local <|ne Giorgione lui-même, i

W. lu aci b.

B n.nii.. 89 cent.; larg., r.:> a ut.

— M —

DIZIANI

L8PARD)

BdlQM, ITt.7

H — Venise, l'Ile Saint Georges majeur.

t

1..1 vin- <-a prira du grand nhL

FARELLI

LE CHEVALIER JACQUES

II8M7M

M — Moine mendiant.

Veto d'une robe dCheimite, il tienl h la mnin — bâton

-m leand il 'appaieet un<- pancarte arae l'inscription :

Ckmritm.

— m —

FIESOLE

(fba angelico da)

Prta du bourg de Vicchio, 1387-1 Uj

97 — Calvaire. -*.J t

Le Christ esl en croix. La Vierge, les saintes fem-

mes et les apôtres sont an pied du calvaire.

Peinture sur fond d'or.

Bois. Haut., 132 cent.; larg., 31

LUINI

(ijernard)

Bourg de l.uimi. i jOO

— Portrait de Léonore d'Esté.

Bile est représentée en buste, lescheveiu enveloppés

(Tune résille d'or, la taille entourée pu uc ceinture

sur laquelle sont brodés des sujets de chasse; eUeeeJ

vêtue d'uni' robe blanche orné . an coi lage, d'une cou-

ronne héraldiaue. A son cou est Buspenda an médail-

lon.

Vente de M. B, de M., 1864, a! 6 da cal ri

Toile. But., N

/JU

TINTORET

in, IACQ1

Veni

M — La reine de Saba au pied du trône de Sa-

lomon.

sj~ç_ Ce tableau d'une très-belle ordonnance, <<n l'on re-

troure Indmirable laeturc du maître, appartenu I

Tunn des prineipaka galeries d'Italie. Il o beaucoup

Sert.

ÉCOLE ITALIENNE

100 — Portrait d'homme.

Vêtu de unir, debout, il regarde le spectateur. La

mataganebe à la ceinture, il s'appuie <!-• la d

ii ti • table <|ui port • un manuscrit.

I

n. -. u

ÉCOLE ALLEMANDE

AMBERGERChristophe)

Nurenberg, 1490-1563

l — Portrait dune vieille femme.

Elle est vêtue de noirci a la tète couverte d'une coiffe

blanche. L'expression est pleine de bonhomie si de

caractère. ESn haut,'.à gauche, on lit : Anaetatù74,

anno Dni 1538. »

Cette peinture, pleine de qualités, Gui penser à un

nom plna illustre.

S4

V., Il

DIETRICH OU DIÉTRICY

•

KL' — David devant Saùl.

David, oouronnéde lauriers, déposi aux pied

la tète <t lefl aune- de (mlialli.

Composition pleine de fantaisie et stoc beaucoup de

personne

Bois. Haut.,'

ELZHE1MER

\M

Francfort-sor-Meii]

IQI — Le Bon Samaritain.

i' harmonieux, poétique si d'un .-:

tin» \\. Bi

i d'exécution.

— G9 —

MENGS(anïoink-kapiiael)

Aussi- (Bohême), 1728-1779

\ùi — Portrait de Charles III, roi d'Espagne.

Vêtu d'un habit de velours grenat, le grand cordon

rouge en sautoir, le roi est assis devant une table char-

gée de papiers. Il tient de la main gauche une lettre;

le geste de la main droite indique qu'il donne un

ordre.

Galerie Urzaîs.

; cent.; lai -

PLAZER(joiiaxn-victok)

Mais, 1704-1767

106 — Bacchanale.

Bacchua encore jeune est assis sur un W sur-

<24 ^

r* si?monté d'un tonneau, sur Lequel il B'appuie; autour

de lui des (aunes el des nymphes dansenl oo boivent

En L'air, vhI.miI des amours [mitant des guirlandes

,!c raisins al de fleurs. Des aoeeesoirec de Louti Bortec

jonchenl !<• boL

Cuivre. Baul

ECOLES

FLAMANDE ET HOLLANDAISE

VAN ABTSHOYEN

odor)

Auto

«06 — La Tour de Babel.

I. miim ii-.- r<m-tnirti<in s'élève. l'no foule de tra-

vaiBean mettent la main à l'œuvre giganteeqae.

Vf., 31 c?nt.

— 71 —

BABUREN(théodor)

l.'lrecht, 1570-1824

107 -i- Portrait de vieillard.*S<>

« Th. Baburen, maître très-rare, presque inconnu au-

jourd'hui, mais tivs-savant. »

W. Ul'RCER.

Signé el daté.

Toile. Haut., G2ceut.: larg., 50 Mal

VAN BASSEN(j.-Barthélémy)

1624

108 — Intérieur d'église , la Présentation autemple.

L'église est superbe d'architecture et construite en

S*

marbres de diverses couleurs, lu jubé Burmonté d'un

grand orgue traverse la nefda milien,

An premier plan, i\v<, Qgures peintes par Fiançois

Franck le jeune, représentent saint Joseph appoitan!

l'enfant Jésus au temple.

B i :

7.'

BEERSTRAATEN

109 — Marine, le sauvetage.

s* , ttuiieun bateau pécheurs, pounuini puIcIIIJiS. \irlllirnt M lnuilrr ;iu\ paUSBadefl (]lli défen-

dent lei dunea contre !<•- attaquai de la mer.

Des habitant i al à leur Beooon : le féal

louffle, la ploie tombe à torrent : dee pronu

dana le lointain, pressent le pas.

I I cent.

— 73

BERCHEM(NICOLAS)

Baarlem. 1624-1683

410 — Animaux sur le bord d'un canal.

Un canal traverse le paysage ; ses eaux limpides re-

flètent toute une ville, que l'on aperçoit sur la rive

opposée, avec sa tour crénelée, son église et les arbres

des jardins.

Au premier plan, sur un tertre qui borde Le canal,

une femme trait une vache sur le dos de laquelle s'ap-

puie un paysan; des vache-, des montons el des chè-

vres paissent aux alentours.

Le ciel est magnifique, a Berohem n'a pas souvent

« fait de peinture aussi harmonieuse el aussi bien

sentie. »

W. Ltl UGKIt.

Signé Berehem. F.

Vente du baron de Mecklembouzg, i^j», b* i de a

laiogae. /fûoo '.

Toile. Haut., 02ccut.; larç., 1 1 I

10

— 7» —

BERCHEIYI

tartan. :

111 — La Rencontre.

On pâtre tu tl» (!• mooton en dolman,

t bemine bu on cheval blanc il 'arrête pou,

une (émme qui descend la mate, on paquet kmm k bras,

et BoÎTie de

• Tableau clair al fin, tri

W. I ;

; ..m,', ir :t do eetalogae.

''

BERCHEIYI

(NIOO

Le Passage de la montagne.

A bravera aneeoatrée an sol Bradante, aV

et unr bergère montée box on âne condoieaol bbmb ra-

/ aoet un tronpeao de mont

A droit*', DO pont, et au delà, sur une hauteur, dee

laluiqucâ.

In BOleâl d'été <vlaiir- H

Veata itiioin\ n° ;> du eanUogiM. ffco

SS*

VAN BERCK(j.-M.)

(?)

113 — Vase entouré de fleurs.

Un grand vase de pierre, posé sur un piédestal, est

orné de fleurs variées; les branches sont enlacées dans

les sculptures.

Sur le piédestal, un petit cochon dinde broute une

des branches tombées.

Signé J.-M. Van Berck. F.

Toile. Haut., '<I : . cent.

BOTH(dit d^talie)

Utrecbt, 14HM850

l II — Paysage italien, effet de soleil.

A gauche, s'élève an monticule traversé par on che-

min couvert d'arbres etque suivent des voyageurs et

des bestiaux. A droite, un gros arbre au pied duquel

passa no muletier conduisant ses mules chargées. Dans

le lointain, une rivière avec un pont antique. Plus loin

encore deux plans de montagni .

Tableau inondé île lumière.

Signé a. Both. çCoOeetion Kalbrenner (1880). frrfi

Vriiir Piérard de Valenciennes, aa do catalogue.

Haut, :t7cenl.; larg., 48 cenl.

— 76

CUIJP

lalbbbt)

Dordreeht, M I

115 — Animaux dans un paysage.

Dm . Monda et brunes,

eouohées parmi les bantas barbet, il.m- un aaj

radiant

Ce tableau porte la signature entière de Battre;

quisemble le classer dans une période poetérienn .

intermédiaire, sans doute, entre la première pjwnière

it la manière décidément personnelle, qu'Aalbert

i p adopta dana m maturité <-i jusqu'à si fin.

ci il eal comparable auxehefs-d'œuYre qu'on rencon-

tre dans plusieurs galeries d'Angleterre al an grand

u paysage du Louvre of 104, avec I i trou-

« peau, i

w . 1:

Bigaé a. Cadjp.

i . i

N

i

CUIJPi'aalbert)

Dordrecht, ! 600-1 667

116 — Le Départ pour la chasse.

Devant une habitation ombragée de beaux arbres,

passe un gentilhomme à cheval, il donne un ordre à un

valet tenant en laisse deux grands lévriers.

A gauche, la campagne est découverte, le ciel esl

d'une coloration très-brillante.

Signé A. Cuyp.

Bois. Haut., j2 cent.; larg., 62

CUIJP(aai.i.

Dordrecht, 1805-160:

in — Portrait de femme.

« De grandeur naturelle, vue jusqu'aux genoux; la

« tête fine et spirituelle, le costume austère mail ri-

<< chc; ane robe de soie nuire ouvragée de guipures;

collerette, manchettes relevées, une chaîne d'or,

.( des bracelets et quelques bijoux. »

\\. Boien.

Elle tien! à la main son éventail.

. ». 1680.

Bc . Haut. 101 cent.: I*rg., ~n rent.

DUBBELS

118 — Marine, mer agitée.

. quoique très-agitée, reflet les ton

du ciel ; les bateau w psoehenl sons les effiorti de

la vague : des na\ ires, toutes voiles dehoi

d'un poH qu'on aperçoit h l'horizon.

;

\ a n "7. •• i'uiI.miu'

— 7'J —

VAN DYCK(ANTOINE i

Anvers, 1599-1441

119 — Henriette de Bourbon, reine d'Angleterre.

«Lu reine est debout, vue jusqu'aux genouxrlournée

<i vers la gauche, les deux mains croisées contre la

- taille. Une riche guipure dentelée couvre presque

h tout le corsage de sa robe d'épaisse étoffé de Boie

h jaune citron. Cette étoffe est superbement peinte,

« surtout dans les manches à larges plis. Pour ceinture

" un ruban uoir.

o A gauche, sur une table, la couronne royale, ornée

de perles et de pierreries.

« La tète est sérieuse el mélancolique. »

W. Iti lo. il:.

Galerie Urzals.

Toile. Haut . ion ,,„i.; luf.,8Sfli &

FLINCK

190 — Portrait d'un jeune homme.

Velu de noir, les ebeveu blooda bouclés. Qgnre ox

pro«si\c-.

I •. II. .;.. M -•;,;.. larp., il cent.

81 —

HALS(frans)

Malines, 1584-16

121 — Portrait de femme.

<( De grandeur naturelle, vue jusqu'aux genoux et

« tournée vers la gauche. Elle porte un costume noir;

« sur la tête, une cornette blanche. Les deux mains,

«doigts entrelacés, sont abandonnées sur le devant de

« la taille. Point d'accessoires inutiles. Un bijou seule-

(i ment au corsage. La tète se modèle grassement sur

« uu fond neutre. »

W. Ul'RGER.

Collection l'ôrignon.

Galerie Urzuis.

Toile. Haut., iOOceul.; lai-jc., Sl'cenl.

VAN HELLEIYIONT

Brou

199 — Une Kermesse.

O O

l'nr immense laMe <-i dressée ilovant un prnnri l»à-

timenl de ferme; la société . ohaoaa rit,

boil it mange. D'aotn >nf tor-

de qualité arrivent à la

fête; les ménétriers accordent leurs instrumenta.

An premier plan, a droite, un cuisinier en plein veut

surveille les marmites el donne des ordres à n

vante; dans le fond, une ville don! on ap< rçoil i

chers.

Le chef-d'œuvre de l'artiati

\\ . Bi

S

r

— 83

VAN DER HEIJDEN(jEA\)

Gorcum, 1637-1712

123 — Entrée d'un château-fort.

Un pont do deux arches, en briques, jeté sur un tor-

rent, conduit à gauche à un château-fort, avec lequel

il communique par un pont-levis. A droite, des ter-

rain- boisés.

Au deuxième plan, dans le lointain, des chutes d'ean,

des rochers, an village.

Les 0g ures sont d'Eglon Van dor Necr. a Très-vigOU-

reux de ton.

»

W. IU 161 il

Signé Y. Berjden.

Collection Delessert,

trente Piérard, 1S(»0, a°26do Catalogne.

i: Haut., ISMDUj larg., 00 cent.

H0BBE1YIA

\in~l.r.i..ni . I(.:i8 (?)

1 24 — Maison de campagne hollandaise.

in jardin bardé d'utaaea, en avant d'uni' babita-

» tinni.MiM. . \ raeba, une ronfla qui m oon-

niir ni !<• treoMT plan. Le long de la roui»- quel-

quee Bgnrinee de Datai»

.aux.

Iuliim fait oublier I insignifiance du su-

t, La couleur ont bite «t juste, la perspeethre bien

a graduée, Le oie! profond el d'une belle tonalité, On

attribue tes Bgurei a Nio>ia~ de Nell Stol

W. I!:

nohbaau

né daua Smith, d«

C.llc,:. 1 ifQft; i- ird, 1832; Tarfiai

Moniv et l'i.i.ud.

Toile. But., O'ciit.; l.irg., i..

— 83 —

HOBBEMA(meindert)

Amsterdam , 103 8 (? )

|2.-i — L'Entrée de la forêt.

</>

Du fond d'une forêt sort une route qui, tournant au-

tour d'une chaumière avec son enclos garni de palis-

sades, va se perdre dans la campagne.

Sur cette roule, un cavalier chemine escorté de ses

chiens; il est suivi à distance par une cariole conduite

par un paysan.

Superbe tableau.

Galerie Dope,

Bigal M. Ildl.tji in.i.

I!"!-. Haut., i.-' ut.; lâTfl .

v

HOBBEMA

\msterdam, I

- Le Moulin à eau.

J <J 3 3 &siU <t presque même composition, que ce-

lui de l.-i gal<

i >-cmiI pas les •

t surtout il. iii-

l'effet. La Inmière est distribuer

i autrement, avec moins d\ clat, mais non avec moins

i dejusfc

i aoulin plaisait àHobbema, qui l'a répétémême> une troisième : lis, ave- d'antres variantes, dans on

tableau de la magnifique galerie de lord o •

I , I;étitions no Mint ;

l'œuvre de Hobbema; Smith, dans son calai

i gnale plnsieura i1 xioi.

\v. l;

— Hï

HOOCH

(PIETÈR DE)

1635-7

127 — Un Intérieur hollandais.

Une femme, assise dans l'angle de la pièce, tient un

enfant sur ses genoux et lui montre une petite fille,

debout devant elle, avec un chien dans ses bras.

L'intérieur est d'une grande simplicité et éclairé sén-

at par une fenêtre que l'on aperçoit dans une

seconde pièce au fond ; l'air circule et une douce lu-

mière enveloppe tout le tableau.

Signé P I) II, 1608.

Vente du baron do Mecklembonrg (Paris, 1854), ri" l du

catalogoe. \/*4~0

Collection Van Cuyck (Ifi

I :i

.:

— SH

VAN HUIJSUMkan)

Alll-t.T.l.UI.

- Bouquet de fleurs, avec un nid.

d'autres fleurs réuniea «mi bou-

quet, dans un grand vei n me table d<

marbre près d'un nid. i «i .i<^ panfllonf

voltigent autour du fleurs.

i Btte peinture est une des oeuvra Im plu i

et tel plus prodigieuses »lu maltn. »

w. 1;

Signé J.m Van llti\ ~uin.

Collection Vranekea de Lokeran : ''vJ

CoOecuon Gaedoffda Gend, Bra

Vente P *>./o &

Déeril u eatalogne raiioDné de Soaitb, «74.

Mb, Haut., il ccul.; larg., 34 ecol.

— 89 —

JANSSENS(CORNEILLE, DIT JANSSENS VAN CEULEN LE VIEUX)

Amsterdam, 1590-1665

129 — Portrait du professeur Emilius.

<( Chairs et coloris naturels, fou transparent, fini,

<( précieux. Les portraits de Jansens, presque toujours

» drapés de noir, eurent une grande vogue en Angle-

terre. »

\Y. BUBGEB.

.. 110 cent.j larg., 88 cent.

LINGELBACH(jEANj

Francfort-sui-le-M

190 — La Chasse au faucon.

Au milieu (l'une|

ivrent au

plaisir de la chasse. Au premier plan à gauche, le l'au-

, onnier avec ses oiseaux sur Leurs perchoirs.

De nombreux personnages, dans des attitudes spiri-

tuellement étudiées, complètenl ce charmant tableau.

Signé Lingclbach.

Collection Van Corel .

-*s**

: ni.

:hi —

LIS

Uoon

131 — Portrait de femme.7 O

Elle est vêtue d'une robe noire décolletée, à mâchée; élevés au front tom-

bent en bouclée bot !«• ooo.

Portrait bel-intéressant d'exécution.

ni

/

91

VAN DER MEER(ni VKR MEER DE DELFT)

Delft, (?) 1032 (?)

132 — Le Géographe.

Debout devant une table chargée de cartes et d<

/Y« papiers, il se penche pour étudier un détail qui l'in-

(( téresse ou mesurer une distance. De la main droite

« il tient un compas, de l'autre il s'appuie sur un livre

fermé. Il est vêtu d'une robe de chambre bleue, dou-

<i blce d'une étoffe orangée. Des instrumente de tra-

it vail forment presque tout le mobilier. Au l'ond est

<( une bibliothèque surmontée d'une sphère, Une douce

« lumière pénètre dans la chambre par une croisée à

i petite carreaux et éclaire avec une vérité merveil-

leuse cet intérieur, etc. »

I'ail .Ma.njy, Gaaetteéea Btœo-Arts, toma \iil.

Venir du célèbre cabinet de Jan Danser Nyman, Amster-

dam, 17t)7, n» 108 du catalogue.

Collection de M. A. Dament, de Cambrai.

Gravé dans l'Histoire <ki Peintre» (École hollandaise).

i . Haut., SI <• ut.; larg., 11 .',i,i.

H ai r

VAN DER IYIEER

:. DB DEL1

33 — L'Astrologue.

sujet cim- 1"' [irécvdent, mais traité diflcn mment.)

i i devanl une laide couverte d'un la-

i, f.i- oriental <•( bot laquelle bod! one sphère, nm-

( équerre, un compa . auche est

i posée bot cette Bpbère. La maîo droite tient un livre

a ouvert. La tête, <1«' profil à di idée d'un

(i ample bonnet, bous lequel desceQdenl de longs che-

i veux blonds. La robe très-large esl d

i Dana lea demi-teintes, une bibliothèque, une cari

. raphique, no pan de rideau, <•

\\ . Bi

Vrilla du célèbre cabinet de J.m li

dam, 1797, a ' 167 da catalogue.

Collection de lord'

— 93 —

MIÉRIS(wii.lem)

Leyde, 1662-1747

134 — Portrait de l'amiral Tromp.

L'amiral est vu à mi-corps, vêtu d'un habit marron:

une cravate de dentelle Ininoanl sur la poitrine; il c-t

debout, le bras gauche appuyé sur un piédestal recou-

vert d'un tapis; de la main droite il tient son épée.

Signé W. Van Mieris. Fecfl an id88.

Vente Patnreau, 181)7, n<> 7 du catalogue.

Collection Van Cuyck, I8S8.

Bois, Forme cintrée par le haut. Baut., j:; cent.; larg., ls cent

MIÉRIS(willem)

Leyde, 1682-1747

135 — Son portrait.

S/ t7<2

y^<

En buste, vêtu d'une robe de chambre brune, Im

cheveux longs <( bouclés, cravate blanche.

Ou lit au coin à droite : CBttU. *).'!.

Itoig. l'.ni raie. Haut., 15 cent; larg., il cent.

*.4

— N —

MIÉRIS

190 — La Séduction.

t'n vieillard, an fronl dénadé, offre de l'or fc omfemme qui : un po-

lit clii.-ii cniil Bprèi «-lie <-n ;iltn\;int.

Le fond représente le jardin d'un pi

Vente Khoné, I S

- 1 cent.

PETER NEEFS

Anv. :

137 — Intérieur d église.

La nef est d une grande étendue ; a droite, une pc-

Bte chapelle cai inehe one série d

ehapellea, dont a plusieurs marche»; qml-

qnef Bguree.

95

NEER

(arxould ou arext van der)

1616-1080

138 — Paysage, effet de nuit. / 4

« Le paysage est doucement éclairé par la lune, qui

« argenté de ses reflète la surface des canaux et jette

« des tons de perle BUT le- terrains. Des filets de pê-

« cheurs sont étendus sur des perches au bord de

«i l'eau. » \Y. I!.

Des pêcheurs, dans une banque, jettent leur filet. A

l'horizon une ville.

Signé du rnonogramnir A \ h Y enlacés.

Vente Rhône, ii" il du Catalogne; ûj~(?

Tuile. Haut., j1 cent.; larg., 11 Mût.

NEER.\K\tii i D OU \ki:m \ w DU

ISO — Un Clair de lune.

)0

La lune éclaire magnifiquement 1«' ciel al

d'un large canal, couvert d'embarcations qui fini voile

de tout cotés. Les i premien plans son(

animés de pècbeors qni posent leors filets, on m diri-

gent dans des barques vers les habitations du tirage. A

ganohe s'élève une tour en minet

A l'horizon plusieurs clochers et la mai

.

'«--iii important, plein d'effet et d

I rail Vi.inlot 1861.

lirp., 85 eenl.

— 97

VAN DER NEER(eglon)

Amsterdam, 1643-1703

140 — Une Grande dame.

Elle descend un escalier de deux marches, ayant à

sa droite son chien et regardant à sa gauche un singe

enchaîné sur un pilastre où se trouve jeté an tapi-.

Elle est vêtue d'une jupe en satin cerise brodée d'or,

et d'un corsage avec seconde jupe en salin blanc à cre-

satin cerise.

Sur le palier de l'escalier, on voit plusieurs figures ; à

gauche, nu domestique assis à une table au-dessus <lo

laquelle pend an grand miroir au cadre armorié.

Les tableaux de ce maître Boni très-rares.

Signé, daté 1665, E. Van der Neer, /bc

Collection Étiei Le \\<'\.

Collection Rhoné.

s Vente Piérard de Valenciennes, n° 52 du catalogue.

H tut., 64 cent.; larg., '.; oent

13

/

NETSCHER

i i il .... 1670 '

Ul — Portrait d'une princesse d'Orange.

Debout, vêtue d'ui 1 1 brodée

!<•- l)i,i- Qua bous de larg< - manches blanches,

efle ôte de un manteau de v<

d'hermine.

h une tante.

On perçoit an fond, les allées d'un parc orn<

bus.

— 99 —

VAN OSTADE

(adriaax)

Lubeck, 10IO-168o

U2 — La Partie.

Cinq personnages sont groupés dans différentes atti-

tudes, autour d'une table. L'un d'eux se verse à boire,

tout en causant avec une femme ; il a un homme de-

bout derrière lui. Un autre, vu de dos, se penche pour

parler à son voisin.

Au fond, un jeune garçon fait boire une fillette.

Bois. Haut.. 37 cent.; terg., 44 cent.

— fini —

VAN OSTADE

149 — Le Cabaret.

l'n buveur <•( un ftamear sonl iittaMfri dam un ral».i-

rrt. Tandis <|m- l'on m disposée verser i 1m mit, l'antre

aDome n pip<-.

Tableau très aobre de ton <i très-hannonieuL

\. i ittade.

B II

cïoM âolal* Ûfrd*

xt L ///// * /

Wlll

in /•//.

101 -

VAN OSTADE(adriaan)

Lubeck, 1 610-1 68.'i

144 — Un Buveur.

Coiffe d'un chapeau, assis près d'une table sur la-

quelle sont posés un pot d'étain et une pipe, il tient un

verre à la main et sourit au bonheur de boire.

« Le même bonhomme que van Ostade a peint plu-

o sieurs fois, notamment dans un tableau du musée de

« Rotterdam, et qui posa aussi pour Jean Steen, dans

ci un tableau du même mu-

\Y. BuiGBB.

Signé A. Ostade. 1851.

Cabinet Goli d'Amsterdam.

Vente du baron ***. Avril [837, n» 10 du catalogue.

B -. Haut.. Béent.; lug., M moJ

T^J s

•

102

VAN OSTADE(ai»i.

f'.') — Joueurs de cartes dans un cabaret.

l'n groupe de trois joueurs; deui bouI assis ^ur un

banc qui leur sert enmême temps de table, l'n fumeur

debout regarde la partie.

L'intérieur est d'une grande rusticité.

Collection Demidoff.

RAVESTEIN

I iIm

! M — Portrait de femme.

Km in; grande ooDerette eo gripam dam-

. un nœud rouge an coi

cheveux blonds, ornés d'un rang dep

!'l cm!

— io;j

REMBRANDT(VAN RY.x)

\.ru\r. iC07-incit

147 — Portrait de Just Lipse.

« Il y a de superbes Rembrandt dans Les collection*

« particulières do Paris, il n'y en a pas qui soit de plu

« par Smith, n° 349, comme représentant Juste Lipse.

<( le célèbre philologue et philosophe, né eu 1347,

« mort en 1001». A la vente du cardinal Fcsch, Rome.

" IH'i.'i, ta même dénomination fut conservée à ce per-

« sonnage, dans le cataloj par M. George.

« Mais cependant, le portrait étant peint d'après na-

ît turc, sans aucun doute; il ne représente donc point

« Justus Lipsius, mort trenfc-liuil ans avant la date

« qui accompagne la signature du tableau : — Itiîï.

« De grandeur naturelle, vu jusqu'à ini-jaiiilir-. :

d corps un peu tQUHfté vers la droite, la tète presque

a da lace, l'homme est assis sur on fauteuil de cuir à

« clous dorés. De la main gauche il feuillette un in-fol.

« ouvert sur une table, où se Inmvent d'autre- livres

a ri ans éuitoàe; au onces tin rasa aounftitM : Inttitu-

» lions de Culini. lie la main droits, abandonnée

« sur la ftniana, il tient dm tunet&sa. lia têts énergique

i térUée esl eouronaée d'une pstitsealotte

« au sommet. Uns plusse, munis ans t^anore, esl

« posée entre, l'oreille et la tempe, oomms au oran

« belle qualité que celui-ci. C"est le portrait cataloguér

un

d'une paiera. Le modèle était donc certainement un

:i. un philoaophe, une espèce de reformatât!] '.'

raita anguleux, son t<-int basané, son œil pro-

fond trahisaenl les fatigues dn travail intellectuel.

Due large limarre garnie de I tnrvre !<•

costume toul noir. Seulement, une fraise pli

miic autour tin COU un demi e< !• i lequel

s'enlève le visage. La lumière, menai

les accessoires, ne frappe que là, surce iront médi-

tatif Bt SUT la main qui touche le lin*.

La tète qui pense, la main <jui agit, c'est tout

l'homme que Rembrandt, par nn artifice Bingulière-

h ment • enter. Rembrandt est

comme cela : il peint l< . l'âme!

I» autres portraitistes, Van Dyck, lui-même, b

i vent, ii uii- parexemple Rigaud, presque toujo

gnent les étoffes, les velours, dentelles et falb

enTeloppent la personnalité de leur modèle. — L'ha-

bit ne tait pas l'homme.

I l pourrait dire d'une

i brandi affectionnait trou leur, qui

iportenf aux trois périodes de a envre, l>i'-n

i que ces dominantes variées s'entre-croisent

i dans ses peinturesde toute .D'abord, il est

Burtoul daii et argentin, dan- -a première manière,

jusque vers 1640. Puis de 1640 à 1650, il tourne aux

• tons dorés 11 fauves, comme la couleur de la peau

<( de lion et de la peau i\<- tigre. Puis l'or se fonce »-i

i brunit dans destons plus roux. Laii la Hondc dr nuit, i présentant Basa bien

ois modiflcations, quant à la couleur.

i liait de Juste Lipse appartient

<( manière, à la qualité fauve, lGiV, deux ans après la

« Ronde de nuit. C'est le moment de la toute-puissance

<( de Rembrandt, n

W. Blrger, Gazette des Beaux-Arts, 1864, t. XVI,

p. 237 et suivantes.

Vente du cardinal Fesch. r** /?4f

Catalogué dans Smith, n» 341).

Gravé à l'eau-forte par Flaineng.

Daté 1044.

Toile. Haut., 128 cent.; lar^., 104 cent.

— 106

RUBENS(piirbe-paul)

Cologne p

148 — Apollon et Midas.

y & Qguree cnii. tcs. i'i peu prêt dans la proportion

dea figurée de la Fuite <!> Lot h «lu Louvre,

• ompoaitiona avec il'- petites figurée mmtI tito-

rareedana L'œuvre de Rnbeo* «( trèa-rechei

en té si, nt (ai teuU* qu'il <nt peinte» dé m mék\.

loi Rubena loi-même se reconnaît è l'incomparable

qualité «l'un'' couleur fleurie, an charme dea figures

de femmes assise; a gauche, à l'amplcui «lu pi

laae la Boèna, auxacoenta lumineux répaodna

partout.

i. Lpollon, deboul au milieu, <•-! la même, I peu'i prèe, que l'Apollon d'un tir- tableaux de la galerie de

Mi dicis. I. fi mmeaaool des portraita,et l'une d'elles

parait être le poitrail d'une dea femmes <!<• Hu-

bena.

ibleau a on éclat eztraordiaaire, <i f.tii pâlir

t «m t son entoura

\Y. lii

Galerie de lo

CoUeetiOfj OttQ Mmi.ll.T. |

. . / £ / _

.***

.......\».

— 10"

RUISDAEL(JACOB VAN)

Haarlem, 1625-1881

149 — Paysage, le château.

Un élégant petit château .s'élève au milieu d'un parc

boisé, bordé en avant par une rivière. Au premier

plan, les eaux «'échappant par une ouverture du rocher

descendent, en bouillonnant, au milieu des pierres et

des arbres brisés. Le ciel est très-clair.

Ce tableau est d'une exécution très-serrée.

Signé J. Rnisdael.

Collection lthoné.

Toile, llaul., "1 ccnl.; larg., 55 coût.

RU1SDAEL

(van jacob)

rien < • - : - f 6 8

1

450 — Paysage, la chute d eau.

Dm riviète pvaaaml eoarea I gaanhe, dana une

rli.iinr d«- BMaftagMe, OMMtM !< tenta ilu

raii\ | mé de

rochers et «• p.-rd.nt dUN un ravin.

Au premier plan d hrnnnwillfm

ta-deaena de le cascade, nn pool rustique .-ur lequel

passe un ï •;. sgeur, et qui condoil *ur la rive opp»

un coteau couvert de l)di> touflns. Pua loin, sur ane

eolline, dea maiaona : le renl esussenl de

gria sur la campagne encore humide dea dernières

avr:

Signé J. Ruisdael.

Vt nir baron de Meeklemboarg, 1854, ir 1: «lu eatalogne.

« cent.

s, 's.

X-

g

— 109 —

RUISDAEL(JACOB VAN) ' / gfX

Haarlem, 1 25-1681

loi — La Blanchisserie d'Overveen , près de

Haarlem.

« Campagne plate, que le maitre a peinte souvent,

« avec les prés sur lesquels sontétendues des pièces de

« toile à blanchir, a

W. BOBGEH.

Le ciel, qui a une grande importance dans ce tableau,

est très-fin de ton.

Signé J. Ruisdael.

Vente Hhon<'\ n" .'il dll catalogue. / //^ ~ff

ll.iut., 34 ccnl.; laryr., 66 cent.

RUISDAEL(jACOB VAN)

Haarlem, 1655-1681

152 — Mare dans un bois.

/« Le ciel, orageux et sombre, laisse tomber en cer-

u tains endroits des rayons égarés qui découpent en

u clair la cime des arbres, pendant que, sur des plant

ti plus rapprochés, toul asl enveloppé d'ombre. Les

dessons de bois sonl pleins de mystère. Tonte la

[lorsic iiii!.iiiciili(|ni' d'un clt-- phi". m>h

<ln Nord se révèle déjà dani cette petite peintura d<-

ta jeunesse. Elle do

W. Bi

Sitm<' < 1 < i iiioiiour.iiimi*' J. It.

. iScenl.

RUISDAEL«* IACOB v\\

II. ,,

158 — Torrent formant cascade.

Dm fond ilu paysage 1<- plu* pittoreaqoa at la plus

accidenté, on torreul -<• précipita en boiuHonnant. Il

f entraîna sur sou paaaa ' troncs d'arbres.

Le ciel esl eouverl de gros nos

Signé J. RoisàeaL

i oUecttOI] \ i.mlcil. 18j6.

I renu

— 111 —

SCHALKEN(oodefroid)

Dordrecht, 1643-170G

(54 — La Veille de la bataille.

Dans une vaste salle, servant de corps de garde, un

officier portant l'écharpe bleue en sautoir est assis de-

vant un tambour sur lequel sont étendus des plans ; un

compas à la main, il mesure les distances, i'u autre offi-

cier, à demi étendu BUT un banc en l'ace de lui, écoute

ses observations.

Sur le premier plan, àgauche, un jeune liumme de-

bout, un verre à la main, semble vouloir s'enivrer; une

jeune femme assise près de lui le retient par Le bras.

Le soldat gui vient de Lui verser à boire Le regarde avec

dédain. Dans le fond de la '-aile, d'antres figure* de sol-

dats et de femmes.

Cette scène semble tirée île l'histoire d'Angle-

terre.

Signé Schalken.

Bois. Haut., ISI

^£ 0& &

11J

SCHALKEN

i t,.i ,ii-.-. h

Un Vieil hermite.

Vrtu d'une grande robe de moine, a la lueju d'une

y lampe fameuse <•( aidé de sea lunettes, il lit dan an

livre.

Devant lai, ane table ra >i anc tête de

bmbL

.

SCHMIDT

IM — Les Approches de la tempête

Le ciel es! noir et, au lea eani qui commeoeent I - .1

gîter, an navire et an bateau pécbenxfbieat la tem

rotte, la plage el dea dnnee; .1 l'horizon, le

ville de Docdraobt

1 .11 l

---.>>; «»'•

— in

SCHOEVAERDTS(mathieu)

Bruxelles, vru* siècle

Des fleurs, arrangées en guirlandes, ornant la bor-

dure de pierres qui enoadre un médaillon représentant

des enfants jouant à Colin-Maillard.

Toile. But., m- ont.; laif.i 100 Mrt.

18

157 — Bassin d'un port de Hollande.

La vue est prise de l'intérieur du port ; à droite et à

gauche du bassin, les mats des navires et de grandes

constructions dominées par une église ; au premier

plan, une grande quantité de barques, de figures, de

chevaux, de voitures, etc.

Toile. Haut., 81 eenUj larg., 4t cent.

SEGHERS(daniel)

Anvers, 1590-1661

158 — Fleurs ornant un médaillon.

:i;

SEGHERS

IM — Fleurs ornant un médaillon

le même d«j i . qui fail

pendant un précédent. Le médaillon représente îles

entente bacchante.

SLINGELAND

1691

100 — La Leçon de musique.

s 1i en jeguette bleue cl robe <!<• satin

blanc est assise de fin'*-, près d'une table de marbre,

raverte en partie dNm tapis de velours rougi

i la main droite elle tient m petit epagnetd; de la

main gauche un cahier do musique. Le maître de

<< musique, de son violon en

l d'architecture.

Ce tableau est assurémenl le chef-d'œuvre île l*ha-

« hil. W. !!; nu p..

: ,'.: p, \. Hsi kssi, I

Vente Rhoné. S7û£>0

: cent.; larg., i'

— lis —

VAN SPAENDONCK

(gérard)

Tilburg, 1716-1822

1G1 — Fleurs et fruits.

DansaneeerbeiHe posée snr une table, des roses,

des tulipes, des iris et des giroflées. Sur le marbre de

la table trois pêches, une prune et une grappe dr gro-

lailles.

Signé.

Colloclion Rhoné, \HM.

Toile. Haut., 38 cent.; I.vs., 40 ont.

/OC*

II.. -

TÉNIERS

l>\\ il». LE JE1

Vin.,-. l..|.

161 — La Tentation de saint Antoine.

dllé dans sa grotte, lesainl est obsédé par des

êtres Fantastiques.

Une vieille à la tète cornée loi présente è boire; un

dé n lien! dans sa main un grand balai surmonte'

(l'une chandelle, un autre démon lit un grimoire, un

autre fume.

A droite, un être fantastique, avec tète de serf dé-

charnée, tient un rosaire entre

Au-dessus du saint roltigenl des hiboux, A*

tnandres et toutes sortes d'oèseam de nuit.

Signé ii. Téniers, t.. ! riu aranogramme Tsar ts

-.nul.

Vents Pâturera, ir:n; du estalogas. f° J

I

•

117

TÉN1ERS

(DAVID, le jeune)

IGIO-JC&U

IC'J — La Partie de trictrac.

Dans une vaste salle, sur une table recouverte d'un

tapis vert, deux jeunes gens font nue partie de tric-

trac. L'un debout, appuyé sur la table, coiffé d'un

chapeau orné d'une plume de coq, tienl les dés dans

sa main fermée et regarde Le coup que lui t'ai! son ad-

versaire; celui-ci est assis; a figure exprime l'attention

qu'il porte à son jeu. Une femme, près de la table,

B'intéresse à la partie ainsi qu'un autre personnage

placé derrière les joueurs.

Un boniine, le dos à la cheminée, cause avec une

femme assise près de Lui. A terre, de nombreux acces-

soires.

Signé I). Ténier», l.

Collection iiin.nr. \i , ,.

Boit. Mini.. . . ,58 cent.

1I> -

TÉNIERS

(l>A\l..

Ain.

id\ — Les Joueurs de boules

Une partie de boul< devant on oabarel

on imvcm- et buveuse» sont atfa

An fond, ;i gauche, un cortège de dan

d'un ménétrier.

S [né D. Tèniers,

Collection Rhoné, 18

. I

— ll'J

TÉN1ERS

(DAVID, LE

Anvers 1640-1689

165 — Tabagie.

Assis sur un baquet renversé, devant une table, un

joyeux compagnon, tenant sa pipe à la main, élève son

verre en chantant.

l'ivs de lui, une Femme écoute le gai refrain.

Au fond, deux personnages se chauffent à une che-

minée.

A une petite lucarne apparaît une tête de ourieux.

Collection Rhoné.

Uois. Haut., Il a

<5? •

— ia«> —

TERBURG

[oint

166 — Portrait d'homme,

ni. presque de Bue, ooetome tout tu

pean à larges bords. Figure entière bute d'environ

oentûnètree.

« On dirai! an Vêlasses degraadewnalùsJle, tant

« il y .1 de oaraetère dans le tournure <'t <!<• \i>- dans

• l'expression. Les noirs prof la de costume m mo-

dèlent sur un fond neutre d'un ton iaupp

i nie.

Ce portrait (ail penser nui plus grandi :

» non-eeulemenl à Vélasquex, mais .1 Hamlmmll, à

\ Dyc

\Y. II.

ancienne collection d'An ScheOer.

: - Il .1., 69 cent.; larg., 51 cent.

l'c llMlWl

//\ rlreu/

— 1:21 —

UCHTERYELT(JACQUES)

167 — Portrait de Guillaume II de Nassau, prince

d'Orange et de sa famille.

La princesse, habillé*: de saiin blanc esl assise a

gauche, près d'une table couverte d'un riche tapis; elle

tient une orange à la main.

Sa fille, portant une mite à traîne, joue avec un petit

chien qui jappe aprèi

Au fond, le prince est debout, la tête tournée vers le

spectateur et la main posée sur le dossier d'une chaise.

VALKENBURG(THIERRY)

Amsterdam, 1675-1721

108 — Coq, poule et canards.

Un coq, une poule, des canards et leurs petits, dans

an enclos couvert d'arbres; au fond, les bâtiments de

la ferme.

H .

10

VAN DE VELDE

(W!!'

I

100 — Marine

<r La l>ii>r, sur une mer calme, tait avancer one Botte

portant le pavillon hollandais. L'horizon i

S*& et le eiel très-lumineux. An premier plan, 1 draifa

une estocade, deux figurines; à gauche, on canotmonté

par deux hommes.

\\. \. \. ],!,|

M

{ZoM dt V VtW (êujSiaUMU :

/ (</.-///,

— [23

VAN DE VELDE

(willkm)

Amsterdam, IG33-1707

- Marine, bâtiments en rade.

La mer est calme, le ciel est clair et brillant. Toute

une flotte est au mouillage; des embarcations Bans

nombre sillonnent la rade. Les pavillons des navires

Bottent au vent; sur la gauche, des ouvriers radoubent

un bâtiment.

(bande et belle composition.

Signé du monogramme W. V. V.

Vente de Mecklembourg, n» 27 du catalogue, :

-

i m :"Scenl.

VAN DE VELDE.1 w

A m

17! — La Métairie.

Yw b iché pu - (!<• too troup

femme oocapée à traire une vache est an miliea «in

groupe.

«< (fou ae ci"

Catalogué BattaVn, de classer ce tablean ta premiei

comme comj' .ut poinl en qualité au numéro 31 !<• la vente

a du due de Berri, au auméro 13 Ai-

« au numéro •'!* de la venl P

Vante Baadin

Collection Kalbroni

Venir IUi'"i ! 91

VAN DE VELDE

(adrian)

Amsterdam, 1639-1672

172 — Paysage, vue de Hollande.

L'horizon est très-étendu, une rivière serpenteau

loin au milieu du paysage. Le ciel est clair, légèn

ment noageux.

Au premier plan. Boni de charmantes Ogures : un

cavalier suivi de deux chiens cause avec un petil ber-

ger <|ui garde ses moutons.

c Peinture exquise pleine de vérité et de sentiment, a

\v. !;

Collection Mieuwenbuys.

Vente Rhoné, n« 67 du catalogue, /,,/lct t

Toile, liant.. I !

VERSCHUUR

Rotterdam, 1680

173 — Marine, vue de Hollande.

l'n vent frais agite la surface <l«- l'eau; des ambai

Liera circulent dans différente* direc \

/ navires, leurs voiles premier plan, des

marin- 1 1 1 1 1 • > î « -1 1 1 des chaloupi .

bateau de \< u bas

de laquelle un chasseur, monté dans une barque,

de tirer but un oiseau.

Dans le i l. sui le bord de la un t. un village <!<• Hol-

lande. Au ciel, de légers ans

Tableau superbe de qualité.

iimu.

Vente baron '!<• Hecklembourg, I

f

VONCK

xvn« siècle

17 î — Fruits et fleurs sur une table.

B . H M cent.

VAN DER WERFF

Kralinger-Ambacht, l 659- l 722

175 — La Sortie du bain.

Une femme, sortant du bain, arrange ses cheveux.

Elle est assise sur un tapis de velours rouge an bord

d'une grotte ornée de (leurs.

Signé I.. L. Van dei

Vente Rhoné, a" 7Î <1« cal il

Toile. H

Des pêches, des raisins, des grenades, mêlés à de?-

leurs, -"ut groupés sur une table de marbre.

W1TTE

176 — Paysage avec architecture.

•V

d'un lac que l'un VOÏI

I

ut .m premii

i aines.

Devanl le palaû une rouit hcraux,

des mco I sur 1<' lac >

I

M'.i —

WOUWERMAN(PHILIPS)

Haartem, Hi20-lw;K

177 — Le Marché aux chevaux.

« Composition riche et animée avec groupes à pied

« et à cheval; des maquignons, des paysans, une belle

« rangée de chevaux à vendre. »

W. Burger.

A droite, des baraques sous de grands arbres; au

fond, des tentes pavoisees.

Tableau d'une belle coloration.

Collection Rhône, 185*.

Toile, liant., G0c<:ut.; Iirg., 1

n

WOUWERMAN

H.l.lll.lM. I' -'•

I7H — La Curée.

Au milieu d'un riehe pa le BoleiJ

Mâchant, dea cavalien el dea damea reveaanl <l<- la

cihnnm Boni deacendna de leurs eheram el aaaàatantà la

. niée, an milieu dea 1

1

i ;«Ii-t-. <t dea eu-

iii-u\. n'uni- pour ce Bpectaclc.

Signé iiu aaonogramnie I'. is

. ^

.

Galeria Unala.

Bob. H

^

f

- 131

WOUWERMAN(PHILIPS)

il. .ni. in. 1620-1668

- La Halte.

Sur la cime élevée d'une montagne, des voyageurs

se sont arrêtés. Les femmes se reposenl : l'une d'elles

lient Bon enfoui dan- Bes genoux. Les hommes débar-

rassent les bâtes de Bomn u fonl boire leurs chevaux.

Plus haut rue. ne, dans la montagne, une femme près

d'un troupeau de moutons.

Tableau très-fin d'exécution.

Collection Rhoné.

Boit. Ilani.. 33 Mut.; larg., .1 ml.

>i

i.ii

WYNANTSLU

II. ..ni. In ISOO-ttl

180 Le Lavoir

An centre du tableau, nu lavoù tu boni d'uM

source; puis une route qui tourne et semble oondoire I

un petit l"ii-. Le paysage qae l'on voM ae loin, eu

contre-bai de la route, est bo

On paysan, la botte an dos, et ane femme tenant s<m

(niant par la main, animent ce tableau.

Collection Bhoni

h Johannes WyruuiU et do moaogram J. W.

H - il . .! Il »nt.

ZEEMANfflBB noom on

AasslBRlm

18t — L'Entrée du port d'Amsterdam.

Doua grandi raiaaeéux sont à raneredana la port;

d'antres navires arrivent, leurs voil< sur la

droite, dea ouvrier! radoubent des listeaux. Sur la

jetée, des personnages, ouvriers et piounaiomi.

Composition pleine de mouvement '-t dlmiSMnie.

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