Catalogue 13e Note éditions

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« Qu’on pense aux millions de gens qui vivent ensemble à contrecœur, qui détestent leur boulot mais craignent de le perdre, pas étonnant qu’ils aient des tronches pareilles [...] Je n’aime pas ma propre tronche, je déteste les miroirs. On s’est égarés il y a très longtemps de ça et on ne retrouve plus notre chemin. Quelle merde, hein, mon frère, que notre merde ait meilleure mine que nous. » Charles bukowski, Shakespeare n’a jamais fait ça CATALOGUE 2012

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«Qu’on pense aux millions de gensqui vivent ensemble à contrecœur,

qui détestent leur boulotmais craignent de le perdre,pas étonnant qu’ils aient des

tronches pareilles [...] Je n’aime pasma propre tronche, je déteste lesmiroirs. On s’est égarés il y a trèslongtemps de ça et on ne retrouveplus notre chemin. Quelle merde,hein, mon frère, que notre merdeait meilleure mine que nous.»

Charles bukowski, Shakespeare n’a jamais fait ça

CATALOGUE 2012

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La « treizième note», c’est en jazz la musique suprême, idéale. Jazz, blues, rock,punk, fortes sont les affinités de ces musiques avec la littérature au pistolet pratiquéepar les auteurs de 13eNote Éditions.La maison a été créée en 2008 par Éric Vieljeux avec l’aide de Sandrine Belehradek,

éditrice. Les points clés de la ligne éditoriale ont été définis: littérature américaine au départmais ouverte sur le monde, beat, post-beat, autobiographie, autodestruction, sex, drugsand rock’n’roll, quête du sens dans l’ivresse des sens, lose, underground, down and out,street, road, aventure, marge, déglingue, rédemption, extase… Place aux auteurs vivantset saignants, étouffés par l’Internationale des momies ! Un distributeur (Flammarion)et divers collaborateurs sont choisis ; dès la fin de l’année, un minuscule bureau est louéà Paris, place Vendôme. Le siège actuel de la maison est dans le Haut-Marais (75003).Le programme est d’une quinzaine de titres par an. Tout ira très vite, du Régime sec

de Dan Fante (1eravril 2009) jusqu’au Livre des fêlures (31 histoires cousues de fil noir), vitrine

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de la maison parue le 20-10-2010. De quoi dresser l’état des lieux d’une certaine contreou para-culture, d’un courant de sensibilité, et de lui apporter en retour notre modestecontribution.

BeatsNos auteurs se réclament volontiers du non-conformisme individualiste et fiévreux de labeat generation. Notre anthologie-manifeste, Le Livre des fêlures, propose à titre indicatif deles classer en 1) néo-beats, 2)méta-réalistes, sans oublier les indépendants présentant plusou moins d’affinités avec ces deux courants. En troisième partie, l’ouvrage propose destextes «off-noir» (néo-beat ou méta-réalistes, mâtinés de polar) ; et, en quatrième partie,des textes de Prison et de Route, expériences extrêmes dans leur symétrie, toutes deux perti-nentes à notre ligne (à haute tension!).Héritiers du poète Walt Whitman, les beats (le mot évoque l’épuisement, mais aussi

le rythme et la béatitude) vomissaient le conformisme américain et sa nouvelle porte-parole, la télévision. Fascinés par les drogues, le mysticisme oriental, la musique noire,il leur importait de se définir comme auteurs post-Seconde Guerre mondiale par rapportà la génération précédente, post-Première Guerre, des Dos Passos, Faulkner, Heming-way, Fitzgerald… Thomas Wolfe et Henry Miller furent parmi les rares auteurs de cette« lost generation» à influencer les beats.En 1957, la parution de On the Road, roman autobiographique de Kerouac et impro-

bable best-seller rembobinant le mythe de la Quête autour du thème de la Route,portait le mouvement à la connaissance du public. Il allait influencer le lifestyle d’unefrange importante de la jeunesse américaine – puis mondiale.

Néo-beatsNous appelons «néo-beats» ceux qui, à six ou sept décennies de distance, tentent dereprendre le flambeau d’une écriture libérée de certaines contraintes formelles –notam-ment du «bon goût», à la frontière de l’éthique et de l’esthétique–, écriture liée à unmode de vie marginal et potentiellement autodestructeur dont elle rend compte avecun souci d’« authenticité» aussi respectable que problématique.Moins intellos, moins littéraires, plus pornos, plus sensationnalistes que les beats,

les néo-beats, dandies autodidactes et cosmopolites souvent arrivés à l’écriture aprèsmille tours et détours, n’en revendiquent pas moins leur héritage par-delà la généra-tion des baby-boomers. Punks (ou post-punks) déçus, trahis, abandonnés par leurs

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parents hippies (ces hédonistes égocentriques !), ils se tournent vers des grands-parentsbeats qu’ils idéalisent. Même s’ils ont d’autres héros isolés (Henry Miller, Hubert Selby,Charles Bukowski, Ken Kesey, Hunter Thompson, le Tom Wolfe période NouveauJournalisme…), leur référence de base demeure la trinité Jack Kerouac-WilliamBurroughs-Allen Ginsberg.Dans les années 1950 et 60, les magazines underground et micro-éditeurs inspirés par

la beat generation se chiffraient par centaines aux États-Unis. Enfants de la télé et frères del’ordinateur, les néo-beats, surtout les plus jeunes d’entre eux, ont tendance à surfer surles «réseaux sociaux» pour s’y retrouver en tribus constitutives d’une cyber-bohème; créa-teurs états-uniens, canadiens et britanniques diffusent ainsi leurs œuvres de concert. Parmices tribus, l’Offbeat Generation, qui se révolte contre une industrie éditoriale inféodée aumarketing et défend une écriture immédiate, dégagée des tabous moraux ou artistiques,relève explicitement d’un beat revival ; elle a engendré des ramifications tel le «bruta-lisme», créé en 2006 par Tony O’Neill, BenMyers et Adelle Stripe, trois écrivains d’un Nordde l’Angleterre broyé par le chômage, l’alcool, la drogue, le suicide. C’était sans doute lepremier mouvement littéraire lancé sur un réseau social, en l’occurrence MySpace.

Modernisme, postmodernisme, minimalismeDans la seconde moitié du XXe siècle, les beats étaient loin d’être seuls à caracoler surla scène littéraire américaine. Deux autres grandes écoles de fiction, le postmoder-nisme et leminimalisme, mettaient en question le récit linéaire hérité du réalismemaisaussi l’ambition et les prétentions dumodernisme éclos dès l’entre-deux-guerres en réac-tion contre ce même réalisme.Aujourd’hui démodé après avoir terrorisé les ateliers d’écriture, le postmodernisme,

art de l’ironie, de la citation, de la distanciation, de l’absurde est apparu aux États-Unisdans les années 1950; sa figure la plus significative fut peut-être Donald Barthelme, bril-lant nouvelliste marqué par Beckett. Plus proches de nous : Kurt Vonnegut, ThomasPynchon, Don DeLillo, Kathy Acker, Jerzy Kosinski...L’ esthétiqueminimaliste, en partie héritée du journalisme, détectable dès Heming-

way et les polars des années 40, a triomphé aux États-Unis entre 1975 et 1985 avec Ford,Dubus, Leavitt, Wolff – mais également des postmodernes tel Barthelme... Comptantpas mal de femmes, portée à son sommet par Raymond Carver, friande de héros prolé-taires et si possible abîmés, elle est caractérisée par son laconisme et son parti-pris dedistanciation émotionnelle.

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Mainstream, réalisme hystérique vs réalisme lyriqueHors paralittératures, l’actuel paysage littéraire anglo-saxon, et singulièrement nord-améri-cain, pourrait être quadrillé comme suit :1.d’une part, le mainstream, composé, selon leur relation au «réel » (mimesis) :a)d’un courant principal, le «réalisme lyrique» (ou traditionnel), «bourgeois réac»,

défendu par James Wood (The New Republic), sûr de ses moyens, lisible et lu, maisessoufflé, suspect de mauvaise foi ;b)d’un affluent majeur, le « réalisme hystérique» (moderniste ou postmoderne,

selon les définitions), intello, branché, «bourgeois bohème», défendu par Zadie Smith(The New York Review of Books), elle aussi anglaise émigrée aux États-Unis.2.d’autre part, off-mainstream, les deux courants principaux publiés par 13eNote,

réagissant différemment à la double dictature du mainstream (dictature marchande etmorale du «réalisme lyrique», dictature intellectuelle et politique du «réalisme hysté-rique») :a) les néo-beats, qui échappent aux mâchoires du réalisme bourgeois (réac ou branché)

par le bas, l’underground, l’autobiographie, le corps, la musique, la transgression ;b) les méta-réalistes qui, eux, essaient de concilier la chèvre du réalisme et le chou

de la «métafiction» postmoderne.Peut-être ce schéma pourrait-il s’appliquer à d’autres cultures et aires linguistiques.

Bien que nos auteurs soient très majoritairement originaires des États-Unis, et secon-dairement du Royaume-Uni, 13eNote s’ouvre le plus possible à des auteurs d’originesdifférentes mais à la sensibilité voisine.

Néos et métasEric Miles Williamson a proposé le terme de «méta-réalisme» («au-delà du réalisme»)pour désigner la littérature pratiquée par son «école». La clause «méta» (fleurant bonla côte est) garantit la sauvegarde des apports postmodernes et métafictionnels d’ironieet de préoccupation formelle, et la clause « réalisme» (liée à l’héritage de la Frontière)celle de l’attention immédiate portée au réel par le récit linéaire traditionnel.

Néos etmétas, tout en s’ignorant superbement entre eux, s’inscrivent dans la margede la littérature «officielle» contemporaine – dans l’offstream. Chacun sa marge, ou sarive. Non moins que les néo-beats, urbains autodidactes, les méta-réalistes, rurauxuniversitaires (pour faire très court) sont dézingueurs de réputations consensuelles etennemis enragés du courant dominant – le mainstream. Malgré leur goût pour la théorie,

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chez eux aussi la chair et la violence sont présentes ; mais ils s’enracinent dans unehistoire et une géographie ; leur culture est classique ; ils restent attachés à des normesintellectuelles et des exigences politiques, à une certaine respectabilité, à un code de l’hon-neur. Leur fléau est le déterminisme, tandis que celui des picaresques néo-beats seraitpresque inverse : celui de l’absence de limites.Très délibérément écrivains, attachés à créer une œuvre, doués d’une forte

conscience sociale, tenaillés par le christianisme, les méta-réalistes s’efforcent d’êtrepubliés par les presses universitaires. Pour les néo-beats, festivement sensibles au NewAge, branchés édition indie, humoristes parfois cyniques, à la fois plus consciemmentautodestructeurs et plus légers, plus narcissiques et androgynes, plus pornos et ados,moins machos, plus cool et frivoles, curieux de mode et de musique, leur œuvre, dansla tradition d’un Oscar Wilde, serait peut-être d’abord leur vie, dont éventuellementrendront compte livres, fanzines ou blogs mais aussi modes d’expression contre-culturels non spécifiquement littéraires. Le style, pour eux, est un cas particulier delifestyle. Loin d’hésiter à raconter leur vie, ils y voient le matériau privilégié d’une litté-rature authentique.

Histoires cousues de fil noirLa pertinence, l’actualité de tous ces auteurs, réfléchis ou instinctifs, engagés ou indé-pendants, c’est d’être en bonne partie irrécupérables. Irrécupérables parce qu’incon-solables. Ils ne dissimulent pas leur ombre, au contraire, ils se drapent dedans.Réservant leur rage de transgression au domaine des valeurs, ou des paresses paréesde ce prestige, néo-beats, méta-réalistes et Cie sont rarement tentés par une expéri-mentation formelle radicale. Finalement tous réalistes, leur réalisme est noir et rouge.Leurs corps enfiévrés illuminent la nuit de l’âme ; ils confient leurs galères de papierau courant d’une langue limpide.Pour notre plus grand bonheur de lecture.

Patrice Carrer

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L’ÉQUIPE

ÉricVieljeux,administrateur

Sandrine Belehradek, directriceéditoriale

PatriceCarrer, directeurd’ouvrages

AdelineRegnault,assistanteéditoriale

ChristianKirk-Jensen, directionartistique

ArnaudLabory,attachédepresse

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«Nous étions gossesDes puceaux.Des criminels

La phrase “J’ai ététraversé l’esprit.elle est morte.”en elle, mort.

Morte à l’extérieur.pour tant de raisons

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ensemble.Des fugueurs.et des amants.en elle” m’a soudain“Et maintenant,Cet espace,Morte à l’intérieur.Je voulais pleurerque je ne pouvaistoutes.»

Extrait de perv, une histoire d’amour de Jerry Stahl (2011)

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AnthologieLE LIVRE DES FÊLURES

31 HISTOIRES COUSUES DE FIL NOIR› Anthologie : 688 pages

› Traduction : collectif› Prix : 22,50 euros

› Parution : octobre 2010› ISBN: 978-84-936975-7-0

9 788493 697570

Voici 31 récits qui ne lâchent pas leur victime.Cette littérature ne cherche pas à divertir parce que,parlant de l’essentiel, elle nous toucheimmédiatement. Sexe, drogue, rock’n roll.Boissons fortes, amères amours, cul et coups.Transgression à gogo pas pour faire joli ni épater,mais pour voir ce qu’il y a de l’autre côté…Un jaillissement d’expériences, avec pour fil noirle mal de vivre, pour fil rouge la folie d’écrire.

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ANTHOLOGIE

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Nelson AlgrenUNMEUBLÉ DANS LA PÉNOMBRE

› Sélection de textes, Série Sélect : 416 pages› Traduction : Jeannine Hayat

› Prix : 19,50 euros› Parution : janvier 2011

› ISBN: 978-84-938027-2-1

9 788493 802721

Ce premier volume de notre collection Série Sélectpropose une sélection originale de récits, poèmes etreportages de Nelson Algren, parus dans des magazinesaméricains, jamais encore traduits en français – tousdatant de 1934 à 1981. On y trouvera des fragmentsinconnus du roman L’Homme au bras d’or (prix Pulitzer,1949), ainsi qu’un récit sombre, «Le piège», ou encoreun chef-d’œuvre de fiction inédit, «La chambre sanslumière». L’ensemble lève le voile sur les obsessions etl’existence d’un grand écrivain américain, politiquementde gauche, faisant de la violence sociale l’un de sesthèmes de prédilection et devenu aujourd’hui une sortede conscience de la démocratie américaine.

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Nelson Algren

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James BrownLES CARNETS DE L.A.

› Roman: env. 208 pages› Traduction : Jocelyne Bourbonnière

› Prix : 19,50 euros› Parution : septembre 2012› ISBN: 978-2-36374-038-0

9 782363 740380

Marqué par la folie de sa mère et le suicide de sesfrère et sœur, divorcé, ruiné, alcoolique, James Browns’est sûrement dit comme Dan Fante que le salutétait dans l’écriture, de préférence teintée d’humournoir. Brutal mais honnête, ce journal intimemagnifiquement écrit retrace les journées d’unhomme en bout de course qui trouve la force debalancer ses vieux démons par-dessus bord pourprendre la vie à bras le corps. Rêves d’amour etcoups du destin tourbillonnent sous le soleil de plombde Los Angeles.

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JAMES BROWN

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Charles BukowskiSHAKESPEARE N’A JAMAIS FAIT ÇA

› Récit : env. 208 pages› Traduction : Patrice Carrer et Alexandre Thiltges

› Prix : 19,50 euros› Parution : mars 2012

› ISBN: 978-2-36374-024-3

Tout le monde sait que Bukowski, le «vieuxdégueulasse», a un jour quitté Apostrophes,l’émission de Bernard Pivot, devant la France entière.C’était en 1978. Dans ce carnet de route inédit etintime, Buk fait bien plus que relater cet épisode ; ilvoyage entre la France et l’Allemagne pourpromouvoir son œuvre, revoir son vieil oncleHeinrich… et boire. Ces notes nerveuses sontaccompagnées de portraits pris par le photographeet ami de Bukowski, Michael Monfort.Un trésor pour tous les fans !

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CHARLES BUKOWSKI

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Richard BurginL’ÉCUME DES FLAMMES

› Sélection de textes, Série Sélect : 352 pages› Traduction : Guillaume Rebillon

› Prix : 19,50 euros› Parution : février 2011

› ISBN: 978-84-937595-3-7

9 788493 759537

Richard Burgin est un conteur né. Grâce à sa sciencedu «détail qui fait mouche», à une narration solide etsans fioritures, sans gymnastique avant-gardiste maisavec une grande finesse, Burgin est le chefd’orchestre sobre et magistral d’un opéra mettant enscène des personnages déçus et abîmés par la vie,en quête désespérée de sentiments réels. Suggérantdes abîmes de perversité, distillant une angoissed’autant plus intense que subtile, il sonde lesprofondeurs de la psyché américaine et nous révèlel’ampleur du désastre. Des récits sertis dans uneprose singulière et élégante, par l’un des meilleursstorytellers contemporains.

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Richard Burgin

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William Burroughs Jr.SPEED

› Roman: 176 pages› Traduction : Patrice Carrer

› Prix : 19,50 euros› Parution : octobre 2009

› ISBN: 978-84-936647-4-9

Speed est une errance vers un horizon noir,une odyssée dans le lacis des ruelles de l’East Villagede New York, dans les couloirs du pénitencier desTombs, dans les méandres filandreux de l’addiction.C’est une course effrayante mais tendue vers la pertetotale de soi, avec rivé au cœur l’espoir de se trouvervraiment. C’est surtout l’occasion de saisir à pleinesmains un joyau de littérature brute. Fils perdu du beatWilliam Burroughs et de l’Amérique violente, WilliamBurroughs Jr., dit Billy, disparaîtra en 1981, à 33 ans.Ne reste que la came. La vitesse. Et un grand livre.Speed.

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William Burroughs Jr.LA DERNIÈRE BALADE DE BILLY

› Roman: 208 pages› Traduction: Patrice Carrer et Guillaume Rebillon

› Prix : 19,50 euros› Parution : juin 2010

› ISBN: 978-84-936975-5-6

«À propos, qui suis-je? […] Né le 21 juillet 1947à Conroe, au Texas, à 4 heures 10 minutes du matin,sans qu’on m’ait demandé mon avis. Ma mère étaitsans doute une femme extraordinaire. Durant monexistence fœtale, la quantité de Benzédrine qu’elleconsommait tous les jours aurait suffi à tuer LesterMaddox du premier coup, tandis que Big Bill,mon père, ne voulant pas être en reste, carburaitdans son style végétato-contemplatif à troispiquouses d’héro par jour. »

W. Burroughs Jr.

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William Burroughs Jr.

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Jay Dobynsavec Nils Johnson-Shelton

NO ANGEL› Roman: 512 pages

› Traduction : Daniel Lemoine› Prix : 19,50 euros

› Parution : mars 2010› ISBN: 978-84-936975-1-8

Récit autobiographique, No Angel raconte deuxannées d’un voyage à hauts risques. Agent fédéralchargé d’infiltrer les Hell’s Angels de l’Arizona,avec pour objectif de prouver qu’ils se livrentau trafic d’armes et de drogue, Jay Dobyns perdpeu à peu de vue le but de sa mission. Tel le fameuxJoe Pistone, alias Donnie Brasco, infiltré dans laMafia new-yorkaise, Jay devient le violent «Bird»qui lentement se détache de sa famille, s’éloignede lui-même. No Angel fait vaciller la frontière entrele Bien et le Mal ; le suspense, lui, ne vacille pasun instant.

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JAY DOBYNS

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Mark Oliver EverettTAIS-TOI OU MEURS

› Roman: 224 pages› Traduction : Clémentine Goldszal

› Prix : 19,50 euros› Parution : mai 2011

› ISBN: 978-84-937595-6-8

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Le leader des Eels évoque ses tragédies familiales,sa jeunesse déboussolée en Virginie, la mort dessiens, la tentation du suicide, son départ soudainpour Los Angeles, où il ne connaissait personne,dans l’espoir fou d’y trouver la rédemption par lamusique. Témoignage à cœur ouvert d’un artistesensible et doué, ce livre, empreint d’une émotionmaîtrisée, parle aussi des coulisses de l’industriedu disque, des faux semblants du rock’n’roll devenuun business, et de l’art comme exutoire et moyende survie. La vie d’Everett a un but : combattre cevertige de la solitude auquel chacun doit un jourfaire face.

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Mark Oliver Everett

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Dan FanteDOMMAGES COLLATÉRAUXL’HÉRITAGE DE JOHN FANTE

› Mémoires : env. 512 pages› Traduction : Annie-France Mistral

› Prix : 19,50 euros› Parution : mars 2012

› ISBN: 978-2-36374-027-4

«Les démons sont tous partis – des échos, guèreplus, dans une pièce récemment repeinte. Nesubsiste que mon amour. » Parce qu’il sait ce qu’ildoit à ses racines, Dan Fante a décidé de regarderson passé dans les yeux et de nous raconterplusieurs générations de Fante dont la devise serésume en trois mots : «Écrire, boire, survivre». Deson grand-père Pietro Nicola à son père John, desAbruzzes ancestrales au soleil californien, Dan retracele parcours chaotique, brillant et torturé d’une famillede conteurs nés qui a offert au XXe siècle, avecl’auteur de Demande à la poussière, l’un de ses plusgrands écrivains.

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Dan fante

Dan FanteRÉGIME SEC› Roman: 144 pages› Traduction: Léon Mercadet› Prix : 19,50 euros› Parution : avril 2009› ISBN: 978-84-936647-1-8

Poète maudit, clochard céleste et suicidaire,romancier tardif, Dan Fante (fils du grandJohn Fante), perpétuellement sur le fil durasoir, revient sous nos latitudes avecRégime Sec (Short Dog en VO, du nom deces petites flasques pour alcools forts), huithistoires d’une honnêteté décapante, avecun chauffeur de taxi comme fil…conducteur. On y croise un macho battu parsa femme, un chien aussi minuscule queméchant, une masseuse nymphomane, unpython affamé et des tas de typesbizarres… Un portrait défait de L.A. sousJ&B. Du grand Fante.

Dan FanteBONS BAISERSDE LA GROSSEBARMAID› Poèmes: 224 pages› Traduction : Patrice Carrer› Prix : 15,50 euros› Parution : octobre 2009› ISBN: 978-84-936647-6-3

Poèmes d’amour et de mort, de haineet de mélancolie, de la ville et du désert,de l’espoir, de la folie, de la chair et du divin,d’orgueil et d’humilité… Poèmes d’alcoolet de manque d’alcool et de renonciationà l’alcool et de nostalgie de l’alcool…Dan Fante navigue entre pointillisme ethaïku. Après les années d’enfer, cespoèmes sont ceux de la lumière à la sortiedu tunnel. Ils se lisent d’une traite jusqu’àbout de souffle, composant des chroniquesintimes arrachées aux jours écroulés, auxnuits de solitude, de biture et d’amour.

Dan FanteLIMOUSINESBLANCHES ETBLONDES PLATINE› Roman: 272 pages› Traduction :Philippe Aronson› Prix : 19,50 euros› Parution : mai 2010› ISBN: 978-84-936975-8-7

«Il y a une scène dans mon roman où une fille,Portia, s’énerve contre Bruno, alors elle colleson sexe et ses testicules à sa jambe enutilisant de la Super Glue. En fait, elle met de laSuper Glue sur ses parties génitales pendantqu’il dort. J’ai utilisé cette scène, parce qu’uneamie à moi l’a fait. Elle s’est mariée deux foisavec le même homme. Il la trompait. Un soir, ilest rentré bourré à la maison, puant le sexe.Elle était ivre aussi. Elle a pris le tube de SuperGlue et lui a collé les parties à la jambe. Il a dûêtre opéré pendant quatre heures et… il n’aplus jamais été le même!»Interview de Dan Fante, Paris, septembre 2010 (www.13enote.com).

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Dan Fante

Dan FanteRIEN DANSLES POCHES› Roman: 240 pages› Traduction : LéonMercadet› Prix : 19,50 euros› Parution : octobre 2011› ISBN: 978-84-938027-6-9

9 788493 802769

Défonces au Mad-Dog 20-20 (vin rougesucré), accès de folie, tentatives de suicide,cures de sevrage à Saint-Joseph (New York),échecs amoureux, Dan Fante a jeté dans celivre toute la rage et la fureur accumuléesdurant quelque vingt années à tenter desurvivre. La survie ce sera l’écriture, la créationde son alter ego Bruno Dante et ce premierroman (en v.o. Chump Change), d’abord paruen France en 1996, qui commence par unefin, celle de son père, l’écrivain John Fante, cethomme haï et admiré. L’écriture est percutante,l’honnêteté totale et chaque mot frappe avecprécision. Fante fils a trouvé sa voix.

Dan FanteDE L’ALCOOL DUR ETDU GÉNIE› Poèmes: 192 pages› Traduction : LéonMercadet› Prix : 15,50 euros› Parution : septembre 2010› ISBN: 978-84-936975-9-4

9 788493 697594

«J’ai eu de la chance. La dernière fois quej’ai voulu me tuer, c’était environ trois ansaprès avoir arrêté de boire. La plupart desgens ne rencontrent Dieu qu’une foispassés de l’autre côté. Moi, je l’ai rencontréavant d’y passer. Je l’ai rencontré parce queje souffrais tellement sans alcool que j’aivoulu mourir. Alors Dieu m’a dit : “Salut Dan,bienvenue à la maison.” »Interview de Dan Fante, Paris, septembre 2010 (film

sur www.13enote.com).

«Je me suis souvenu d’un truc que m’avaitdit mon père des années plus tôt.Une règle de comportement.Quand on le présentait à quelqu’un,il commençait par insulter le type cinqminutes. Pour marquer son territoire.»DAN FANTE, rien dans les poches

Retrouvez Dan Fante dans notre collection « Pulse », voir page 62.

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«Il y a bien des annéesdans un rade crade de Hollywood j’airencontré un vieux poivrotédenté.Il me lorgnait depuis la glace derrièrele zincen se marrant.J’ai fini par lui demander:– Qu’est-ce qu’il y a de si drôle?– Toi. Mais tu saisis pas la blague, hein?– Ben, non. Qu’est-ce qu’il y a à saisir?– La guerre est finie, mon pote – etc’est toi qui l’as perdue! Voilàtout ce qu’il y a à saisir.Je me suis levé de mon tabouret, j’aiquitté les lieux et n’y suisjamais revenu.Il m’aura juste fallu un millierd’autres barspour donner raison au vieuxvingt ans plus tard.»

Dan fante, Los Angeles, Septembre 2011Portrait de Dan Fante par Jean-Luc Bertini, Paris, 2010.

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James FogleDRUGSTORE COWBOY

› Roman: 256 pages› Traduction : Karine Lalechère

› Prix : 19,50 euros› Parution : octobre 2011

› ISBN: 978-84-937595-5-1

9 788493 759551

Si Bonnie et Clyde ont inventé le braquagede banque, Bob et Diane, eux, sont à la recherchede drogues et se sont spécialisés dans le braquagedes pharmacies du nord de la côte ouest des USA.Roman autobiographique plein de rage contrel’autorité, mais aussi de rythme et d’humour,Drugstore Cowboy devait inspirer à Gus Van Sant,en 1989, son deuxième long métrage, avec KellyLynch, Matt Dillon – et William Burroughs Sr., dans lerôle d’un pasteur héroïnomane. Arrêté en 2010,à 73 ans, pour un nouveau braquage, James Fogleest actuellement en prison où il est soigné pour uncancer du poumon.

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Barry GiffordVERACRUZ SOUS LES ÉTOILES

› Récits : 208 pages› Traduction : Nathalie Mège

› Prix : 19,50 euros› Parution : juin 2011

› ISBN: 978-84-936975-2-5

9 788493 697525

C’est un danseur de corde, entraîné «depuis l’âge detrois ans», qui présente et conclut cette série derécits situés dans les pays les plus divers – Nouvelle-Zélande, USA, France, Argentine, Honduras, Cuba…Ils mettent en scène une femme à barbe ou ununijambiste malheureux en amour (incestueux) qui sesuicide : «Au lieu de danser sur la corde, il finit pardanser au bout de la corde. » Des esquissesnerveuses, d’une poésie et d’une puissanced’évocation singulières. La «corde», c’est la vie quel’on explore pas à pas. Un art tragi-comique qui a étécomparé à celui du classique humaniste, Le Pont duroi Saint Louis, par Thornton Wilder. Du pur Gifford.

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Barry Gifford

Page 28: Catalogue 13e Note éditions

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Barry GiffordAMERICAN FALLS› Récits : 240 pages› Traduction: Ariane Bataille› Prix : 19,50 euros› Parution : septembre 2009› ISBN: 978-84-936647-5-6

Les films Sailor et Lula et Lost Highway, deDavid Lynch, ont contribué à la renomméede Barry Gifford. Outre des scénarios, il estl’auteur de biographies et de récits traduitsen 28 langues. Dans American Falls, Giffordnous entraîne des années 1950 jusqu’à nosjours, du récit fantastique au conteromantique, de l’innocence à la révélation…Une traversée du temps, des modes et desmœurs, dont il dissèque le déclin et lafureur. Vingt-deux histoires où Gifforddéploie ses thèmes favoris : l’errance, lerefus des limites, la recherche de l’absolu et,omniprésente, la fascination de l’Autre.

Barry GiffordUNE ÉDUCATIONAMÉRICAINE› Roman: 336 pages› Traduction :Jeannine Hayat› Prix : 19,50 euros› Parution : septembre 2010› ISBN: 978-84-936975-6-3

Parcourant les quartiers déshérités etviolents du Chicago des années 1950/60, àpied, à vélo, en métro ou en voiture, Roy,orphelin de père, multiplie les rencontres lesplus étranges. Il pose des questions à sesproches, il veut comprendre pourquoi lemonde est régi selon des lois absurdes. Ilgrandit en s’interrogeant sur la politique, laMafia, la mort. Ici, Gifford nous conte ledestin de Roy, mais il nous livre aussi leportrait de Chicago, la ville de tous lespossibles, et celui d’une Amérique disparue,ce pays dont la nostalgie le dévore. Toutl’art de Gifford…

«En Amérique, on aime tuer les gens. […]Ça se passe ainsi: un homme estenfermé dans une pièce, et on luiannonce qu’il va être exécuté tel jour.Le moment venu, on le conduit dans uneautre salle, on le sangle et on le tuedevant témoins.» BARRY Graham

Barry Gifford

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Barry GrahamREGARDE LES HOMMES MOURIR

› Roman: 352 pages› Traduction : Dorothée Zumstein

› Prix : 19,50 euros› Parution : juin 2011

› ISBN: 978-84-937595-7-5

9 788493 759575

Enfant de Glasgow, boxeur professionnel, moinebouddhiste, Barry Graham écrit sur la mort, sur laprison, sur les rues de Phoenix jonchées d’armes àfeu, sur les désirs contrariés. Il parle de shérifssadiques et de détenus du couloir de la mort. Sesfictions sur les dealers mexico-américains sont siconvaincantes qu’on lui a demandé si son travail étaitautobiographique. Or il est écossais et ne deale pas…Graham a une magnifique écriture. Le blues de sesparoles rend la douleur et la joie plus poignantes. Iltransforme la souffrance privée en souffrance publique.De façon suprêmement délicate. [D’après l’introduction de

Larry Fondation à Regarde les hommes mourir]

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Barry Graham

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«Ce vieux DelRayest sorti comme un fouen agitantson cran d’arrêtBuddy l’a étendu raideavec un démonte-pneuc’est sa têteque tu vois là par terredans le bushles fourmis rougeslui ont boufféles yeux»

BARRY GIFFORD, VERACRUZ SOUS LES ÉTOILES

Barry Gifford photographié par Jean-Luc Bertini, Paris, 2009.

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Richard GrantUN GRINGO DANSLA SIERRA MADRE

› Récit : 400 pages› Traduction : Guillaume Rebillon

› Prix : 19,50 euros› Parution : février 2012

› ISBN: 978-84-938027-4-5

9 788493 802745

«Si vous grimpez dans ces montagnes, ce que vousallez trouver, c’est la mort. Beaucoup de morts. Ledernier endroit où vous devriez vous rendre, c’est lecœur de la Sierra Madre ; là-bas, on vous tireradessus sans se poser de questions. Et le type quivous tirera dessus affichera sûrement encore lesourire avec lequel il vous a dit bonjour. » Dans lesmontagnes mexicaines de la sierra Madre, là où lesAK-47 sont des objets fétiches, où lesnarcotrafiquants sont rois et où les grands-mèresvendent de la coke, nombreuses sont les façons demourir. Ce livre nous fait vivre en direct le voyagehalluciné de Richard Grant.

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Richard Grant

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Tom GrimesSUPERBAD

› Roman: 256 pages› Traduction :

Nadine Gassie et Guillaume Rebillon› Prix : 19,50 euros

› Parution : janvier 2010› ISBN: 978-84-936647-8-7

Tom Grimes, universitaire brillant et tourmenté, agrandi à New York. Il a vu sa ville dévastée par lesémeutes de 1968 opposant Noirs et Blancs, etviolence, racisme, oppression parcourent son œuvre.Superbad ne fait pas exception à cette règle de fer :New York, années 80 ; T, blanc, et Ivan, noir, tousdeux junkies, traînent leur mal-être en quête d’uneperspective d’avenir, dans le milieu violent de ladrogue et le monde artificiel de l’art. Superbad parleaussi d’espoir, de réconciliation, de guérison. T etIvan incarnent cet espoir et l’idée que «quelquechose de nouveau doit apparaître». Une belle utopiepour un roman fort.

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Tom Grimes

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Pedro Juan GutiérrezL’INSATIABLE HOMME-ARAIGNÉE

› Récits : env. 288 pages› Traduction : Olivier Malthet

› Prix : 19,50 euros› Parution : novembre 2012› ISBN: 978-2-36374-040-3

Pedro Juan Gutiérrez, le «Bukowski hispanique»,le «Miller des Caraïbes», est né en 1950. Il a fait tousles métiers ; sa prose parfumée au rhum et à la salsa,justement récompensée, rend compte de la descented’une sensibilité raffinée dans l’enfer des sens, ausein d’une Cuba déliquescente. «Je suis entré dansla chambre, mon verre à la main. Gloria dortprofondément, sur le ventre. Elle est belle. Elle aconservé en grande partie son cul de taureau. Elleme plaît comme ça. Elle m’a toujours semblécynique, avec un cœur de pierre. »

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PEDRO JUAN GUTIÉRrEZ

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J.R. HeltonAU TEXAS, TU SERAIS DÉJÀ MORT› Sélection de textes, Série Sélect : 304 pages

› Traduction : Nicolas Richard› Prix : 19,50 euros

› Parution : mars 2011› ISBN: 978-84-937595-1-3

9 788493 759513

Un père de famille voit ses rêves de pionnier et de viedans les bois s’effriter au cours d’un calamiteuxvoyage au cœur de l’Amérique ; un entrepreneurchrétien «born again» se croyant dur en affairesaccumule les échecs tout en exploitant plus pauvreque lui ; un professeur, qui s’évertue en vain à instruiredes classes désabusées, croise par hasard l’une deses élèves dans le «salon de massage» où elle officie,et elle lui explique la vie… En quelques nouvelles etrécits brefs, J.R. Helton, auteur de Drugs et ami deRobert Crumb, fait tranquillement voler en éclats lavitrine des mythes de l’Amérique.

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JOHN HELTON

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Laura HirdDERNIÈRES NOUVELLES D’ÉCOSSE

› Récits : env. 288 pages› Traduction : Alain Defossé

› Prix : 19,50 euros› Parution : août 2012

› ISBN: 978-2-36374-014-4

9 782363 740144

Le premier livre de fiction féminine publié par 13e

Note. L’Écossaise Laura Hird a joué un rôle de guideirremplaçable dans la littérature undergroundbritannique. Sa plume taillée au laser nous démasquesans relâche ; à la fin, au fond d’un tonneau de néanttremble une larme de tendresse.Ce qui fait dire à Martin, héros de la nouvelle Hope :«Les gens sont tellement cons. Ils font d’officeconfiance à la première personne qui s’intéresse unpeu à eux. C’est la solitude, j’imagine. Personne n’ajamais l’air à l’aise en sa propre compagnie,contrairement à moi. C’est carrément pathétique. »

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Laura Hird

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OLIVIER MARTINELLILA NUIT NE DURE PAS

› Roman: 272 pages› Traduction : Littérature française

› Prix : 19,50 euros› Parution : mars 2011

› ISBN: 978-84-938027-7-6

9 788493 802776

Une trilogie dont chaque partie, «Fanzine»,«Trafic » et « Tourner mal » est racontée à la premièrepersonne par chacun des trois frères qui composentles Kid Bombardos, groupe français existantréellement. Trois récits pour trois jeunes gens enquête d’eux-mêmes, la rage chevillée au corpset le rock’n’roll au bout des doigts. La photo au flashd’une jeunesse contemporaine tendre et sauvage,par le premier auteur français de 13e Note.Une histoire qui nous renvoie à nous-mêmes,et pose probablement la seule question qui vaille :«Et toi? Qu’as-tu fait de tes rêves?»

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OLIVIER MARTINELLI

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Tim O’BrienSI JE MEURS AU COMBAT

› Roman: 256 pages› Traduction : Alexandre Thiltgès

› Prix : 19,50 euros› Parution : janvier 2011

› ISBN: 978-84-937595-2-0

9 788493 759520

Relevant de la tradition des grandes œuvresaméricaines sur la guerre (Sécession, guerresmondiales, guerres de Corée, du Vietnam, d’Irak…),ce roman est aujourd’hui considéré aux États-Uniscomme un classique et comme l’un des meilleursouvrages sur le conflit américano-vietnamien.Traité pour la paix, plaidoyer contre la folie humaine,Si je meurs au combat est truffé d’explosionsde violence et de perles d’humour – cet humourinsoutenable du soldat confronté à ses angoisses,à sa propre mort. Un livre dont personne ne sortiraintact.

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TIM O’BRIEN

Page 39: Catalogue 13e Note éditions

«Son regard aveugle était fixé,droit devant lui,

sur les pieds du crétin de soldatqui lui avait fait ça.

Il a remué un peu la langue,essayant de lécher sa coupureet de goûter le sang et le lait.Personne n’a fait un geste

pour l’aider.Les enfants ne disaient pas unmot. Les yeux du vieil hommeont fait un truc bizarreet se sont mis a rouler,

comme s’ils allaient lui sortirde la tête et s’ envoler...»

Tim O’Brien, Si je meurs au combat

Page 40: Catalogue 13e Note éditions

Tony O’NeillSICK CITY

› Roman: 368 pages› Traduction : Daniel Lemoine

› Prix : 19,50 euros› Parution : août 2011

› ISBN: 978-84-937595-8-2

9 788493 759582

Une légendaire cassette pornographique montrant lesébats orgiaques de Sharon Tate, deux amants junkies,gay et néanmoins désespérés, qui se rencontrentdans un centre de desintoxication pour célébrités, ettrois millions de dollars… Bienvenue à Sick City, la villefétide, la «cité malade» qu’ausculte et charcute laprose « tonyque» du jeune et talentueux poète rock,Tony O’Neill. Voyage épique à travers la noiceurd’Hollywood, portrait au vitriol de L.A. et de la culturede la célébrité, Sick City est drôle, tordu, brutal. L’undes meilleurs O’Neill, qui se lance à corps perdu dansla fiction sans quitter le monde glauque et interlopeimmortalisé par ses récits autobiographiques.

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TONY O’NEILL

Page 41: Catalogue 13e Note éditions

«Tony O’Neill écrit comme s’ilavait la langue dans une priseélectrique et les orteils dansune flaque de sang. Putain,j’ai adoré ce bouquin.» Jerry Stahl

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TONY O’NEILL

Tony O’NeillNOTRE DAMEDU VIDE› Récits : 240 pages› Traduction : Patrice Carrer› Prix : 19,50 euros› Parution : juin 2009› ISBN: 978-84-936647-3-2

Tony O’Neill s’expose authentiquement,traque la réalité; puisant son inspiration auxsources vives du grotesque, il s’exprime dansune écriture d’une exceptionnelle sobriété. Saprose est maigre comme un steak de bison,maigre comme les toxicos qu’elle met enscène. Musicien, écrivain, O’Neill a le sens durythme et de l’humour. Chanson triste à lalisière d’Hollywood, overdoses, cœursdéfaits…Nos héros sont seuls en ville. Leurquête n’est pas noble, mais elle est vitale etmortelle à la fois. Ce n’est pas complaisant,c’est passionnant. L’ode sombre à l’addictionse révèle pure littérature.

Tony O’NeillDERNIÈREDESCENTE ÀMURDER MILE› Roman: 256 pages› Traduction: Daniel Lemoine› Prix : 19,50 euros› Parution : mai 2010› ISBN: 978-84-936975-3-2

«Maintenant que je suis un mari, un père etun écrivain, il y aura toujours quelque parten moi ce gamin de dix-neuf ans, paumé,en manque, qui attendait jadis son dealer àun coin de rue. Waiting, always waiting…»,a confessé Tony O’Neill qui raconte ici sadernière descente à Murder Mile, l’un desquartiers les plus crades de Londres, où iltrouve refuge avec sa femme. Addiction,désintox, rechutes se succèdent. En naîtrace roman à la prose aiguisée, un livredur…aussi dur qu’une descente aux enfers,et aussi vrai.

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Page 43: Catalogue 13e Note éditions

«Dans l’herbescintille

une ampoulede crack vide,écrabouillée

par les promeneurs –sentimentale poussière

d’étoiles.Je perds mes dentset je suis crevé.»TONY O’NEILL, notre dame du vide

Tony O’Neill photographié par Jean-Luc Bertini, Ivry-sur-Seine, 2011.

Page 44: Catalogue 13e Note éditions

Robert PirsigLILA

› Roman: 592 pages› Traduction : Nadine Gassie et Michel Proulx

› Prix : 22,50 euros› Parution : octobre 2010

› ISBN: 978-84-936975-4-9

9 788493 697549

En 1974 (1978 pour la France), le Traité du zenet de l’entretien des motocyclettes de Robert Pirsigcréait le choc : un long discours enflammé etgénéreux, doublé d’une longue quêteà travers l’Amérique. Quelque chose entre laconférence érudite et le prêche. Lila en est leprolongement, tout en s’affirmant comme une œuvreparfaitement distincte. Ce n’est plus Pirsig et son fils,mais Pirsig et Lila. Ce n’est plus une moto mais unbateau. Ce n’est plus la Californie, mais la côte est.Ce n’est plus l’été, mais l’automne. Demeure laréjouissante discussion philosophique. Unéblouissement.

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ROBERT PIRSIG

Page 45: Catalogue 13e Note éditions

Efraim Medina ReyesIL ÉTAIT UNE FOIS L’AMOUR

MAIS J’AI DÛ LE TUER› Roman: 208 pages

› Traduction : Jeanne Chevalier et Rémi Anicotte› Prix : 19,50 euros

› Parution : mars 2011› ISBN: 978-84-937595-9-9

9 788493 759599

Porté par une écriture électrique aux accents deguitare rock, où se mêlent musique, alcool, drogues etérotisme, pour céder d’un coup à des accentslyriques d’émotion pure, ce roman d’initiation met enscène Rep, qui, sous le soleil d’une Colombie rongéepar la férocité ordinaire, tente d’échapper à l’ennui deCartagena, sa Ville Immobile, et d’oublier une certainefille qui l’a abandonné. Entre séjours à Bogotá, amitiéspassionnelles, tentatives artistiques, Rep cherche àsculpter sa vie hors d’un réel d’où le rêve est absent.Un roman dingue au style vif, furieux et au tempovibrant. Le premier roman traduit de l’espagnol pour13e Note, un hublot fracassé sur l’Amérique latine.

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EFRAIM MEDINA REYES

Page 46: Catalogue 13e Note éditions

Rob RobergeLA TÊTE À L’ENVERS,LES PIEDS AU MUR

› Récits : env. 192 pages› Traduction : Nicolas Richard

› Prix : 19,50 euros› Parution : juin 2012

› ISBN: 978-2-36374-039-7

9 782363 740397

Qui mieux que Rob Roberge illustre le credo de13e Note : « la libération de l’illusion par latransgression»? Armé d’un style pouvant rappelerDenis Johnson, il présente dans les onze nouvellesde ce recueil une étonnante galerie de cœurs briséset de gueules cassées. «Ma pire crainte? Une image.Qu’un jour on soit vieux tous les deux, bien plus vieuxque maintenant, et qu’on n’ait strictement plus rien àse dire. Tandis que je verrai ses yeux dériver au loin,elle se dira que sa vie aurait pu être bien meilleure. »

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Rob Roberge

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Paul RuffinJÉSUS DANS LE BROUILLARD

› Sélection de textes, Série Sélect : 304 pages› Traduction : Jeannine Hayat

› Prix : 19,50 euros› Parution : janvier 2012

› ISBN: 978-84-938027-1-4

9 788493 802714

Ce cinquième volume de notre collection Série Sélectest composé de douze nouvelles incandescentesmarquées par l’éducation évangéliste de Paul Ruffin.Héritier d’un réalisme nuancé de «Southern Gothic»(éléments oniriques, fantastiques, grotesques…),l’auteur met en lumière la face obscure du Sud desÉtats-Unis. Ses thèmes ? Individualisme vsconformisme, Nature, violence, virilité, déclin desvaleurs traditionnelles... Paul Ruffin aurait pu deveniragriculteur ou pasteur, il a préféré être écrivain.Merci, Seigneur !

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Paul Ruffin

Page 48: Catalogue 13e Note éditions

«Nous mangions dessandwiches typiques du Sudpauvre: tout ce qui pouvaitêtre consommé entre deuxtranches de pain blanc,accompagné de mayonnaise[...] Sans oublier le fromage

au piment et les œufsau plat… Presque toutce qui est comestible

était susceptible d’entrerdans la compositiond’un sandwich.»

PAUL RUFFIN, jésus dans le brouillard

Paul Ruffin photographié par Jean-Luc Bertini, Willis (Texas), 2010.

Page 49: Catalogue 13e Note éditions
Page 50: Catalogue 13e Note éditions

Mark SaFrankoDIEU BÉNISSE L’AMÉRIQUE

› Roman: 432 pages› Traduction : Karine Lalechère

› Prix : 19,50 euros› Parution : février 2011

› ISBN: 978-84-937595-0-6

9 788493 759506

Ce livre raconte la rude enfance de Max Zajack(héros de Putain d’Olivia et de Confessions d’unloser, et alter ego de l’auteur) dans une enclaved’immigrés pauvres de Trenton (New Jersey).La vie des Zajack est une succession demésaventures, de faux départs, de projets vouésà l’échec. Au-delà, l’auteur pose un regardimpitoyable sur l’Amérique des années 1950/60.Son livre est un miroir tendu à une société sans âme,gangrénée par les valeurs matérielles, pervertie parla quête du luxe et de la réussite. Un roman drôle,absurde, tragique.

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MARK SAFRANKO

Page 51: Catalogue 13e Note éditions

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MARK SAFRANKO

Mark SaFrankoPUTAIN D’OLIVIA› Roman: 320 pages› Traduction : Nadine Gassie› Prix : 19,50 euros› Parution : avril 2009› ISBN: 978-84-936647-2-5

Bien plus qu’une histoire d’amour, unefascination destructrice. Ensemble, MaxZajack et la sulfureuse Olivia vont toutconnaître : le sexe, les jobs sans envergure,les espoirs déçus, au rythme d’unedégringolade tragique et burlesque, quis’achèvera en rupture brutale. Pour Max,l’apaisement sera au bout de ce voyagede lumière et de ténèbres mêlées. MarkSaFranko n’est plus un ovni littéraire queseuls quelques initiés savaient localiser.Sa prose nerveuse et racée, sa littératuredu corps à corps a trouvé son public.Un auteur est né.

Mark SaFrankoCONFESSIONSD’UN LOSER› Roman: 320 pages› Traduction : Nadine Gassie› Prix : 19,50 euros› Parution : février 2010› ISBN: 978-84-936975-0-1

Max Zajack is back ! Dans l’épisodeprécédent (Putain d’Olivia), sa copinevénéneuse et hystérique l’avait mis au fonddu trou. Après des mois d’abstinence, Maxse jette dans la déglingue : trop de femmes,trop de sexe, trop d’alcool… Écrivain raté,pris dans les mâchoires de l’Amérique des«vainqueurs», Max reste en marge, abonnéaux situations précaires et aux relationssans lendemain. Ces Confessions décriventle tourbillon infernal où se débat un losermagnifique. Pour l’anecdote : celui de nosauteurs le plus lu par les femmes.

«Une chose est sûre, d’entrée de jeu c’était malbarré. Ma mère – elle s’appelait Bash – m’a racontéqu’elle était censée accoucher en novembre, pourThanksgiving, mais que j’ai attendu l’avant-veille deNoël: j’ai déboulé un samedi soir, pile au milieu dusiècle, sous l’influence de Saturne, dieu de la mort,de la destruction et des calamités. “Le jour sansnom”, l’appelaient les druides.»MARK SAFRANKO, Dieu bénisse l’Amérique

Retrouvez Mark SaFranko dans notre collection « Pulse », voir page 67.

Page 52: Catalogue 13e Note éditions

Sam ShepardCHRONIQUES DES JOURS ENFUIS

› Récits : env. 336 pages› Traduction : Philippe Aronson

› Prix : 19,50 euros› Parution : août 2012

› ISBN: 978-2-36374-026-7

9 782363 740267

Ces Chroniques des jours enfuis, du grand acteur etdramaturge Sam Shepard, proposent desinstantanés de vie au cœur de l’Ouest américain.Dans une forte «mise en abyme», l’un de sesnarrateurs sans nom et sans but contemple desphotos aimantées sur un frigo – et le passé ressurgitpar bouffées. Sens cinématographique du détail,humour pince-sans-rire, on reconnaît la patte dumaître : «Quand on se tient la nuit au bord du GrandCanyon, l’éclat des étoiles est inférieur, paraît-il, àcelui que projettent les néons des casinos de LasVegas – à trois cents kilomètres de là. »

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Sam Shepard

Page 53: Catalogue 13e Note éditions

«Me revoicidans la lumièrecrue et blafarde

des deux néons encadrantle minable miroirdu vieux camping-carqui me sert de loge,garé sur le Paseo

de Peraltadans la ville même

où mon père est enterréet où ma filleest née.»

Sam Shepard, Chroniques des jours enfuis

Page 54: Catalogue 13e Note éditions

Jerry StahlPERV, UNE HISTOIRE D’AMOUR

› Roman: 368 pages› Traduction : Philippe Aronson

› Prix : 19,50 euros› Parution : août 2011

› ISBN: 978-84-938027-0-7

9 788493 802707

1970, Pennsylvanie, un an après Woodstock.Bobby Stark, 16 ans, perd sa virginité avec la filled’un coiffeur et l’aide de deux garçons plus âgés.Ivre, et pas seulement de rage, le père de la bellele surprend et le tatoue de force. Bobby retournealors vivre à Pittsburgh chez sa mère alcoolique.Expulsé du lycée, il retrouve son amour d’enfance,Michelle, recrutée par les Hare Krishna, et part enstop avec elle pour San Francisco. Le voyage ne serapas de tout repos – et l’humour noir, sarcastique,va basculer dans la violence et l’horreur. Jeunesgens, bienvenue dans le monde des adultes –Jerry Stahl sera votre maître des cérémonies ce soir.

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JERRY STAHL

Page 55: Catalogue 13e Note éditions

Jerry StahlMÉMOIRES DES TÉNÈBRES

› Roman: 464 pages› Traduction : Philippe Aronson

› Prix : 19,50 euros› Parution : mars 2010

› ISBN: 978-84-936647-9-4

Scénariste à succès, ex-junkie à plein temps,Jerry Stahl raconte ici l’histoire d’un exil dans lesténèbres de l’addiction à la coke, au crack, auDilaudid… Sa propre histoire ! Stahl se livre avechonnêteté et panache. Ni guide de sevrage, ni récitd’un repenti, ces Mémoires des ténèbres sont uneconfession poignante, sincère, vivante, avec laquelleStahl opère un subtil va-et-vient entre passé etprésent, entre réussite hollywoodienne et descentevertigineuse.Un livre bouleversant, outrancier souvent, et follementattachant.

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JERRY STAHL

Page 56: Catalogue 13e Note éditions

Jesse SublettUNE VIE EN NOIR

› Sélection de textes, Série Sélect : 448 pages› Traduction : Ariane Bataille

› Prix : 19,50 euros› Parution : mai 2011

› ISBN: 978-84-937595-4-4

9 788493 759544

Légendaire pionner de la mouvance punk texaneavec son groupe les Skunks, le bassiste, chanteur etsongwriter Jesse Sublett, jamais publié en France,est également un auteur de romans policiers respectépar Michael Connelly et James Ellroy. Une vie en noirsert un cocktail de ses talents on the rocks : polars,nouvelles et murder ballads. Last but not least, levolume est encadré par des extraits de sonautobiographie, Never the Same Again, dont leversant sombre évoque son cancer de la gorge etl’assassinat de Dianne, son amour de jeunesse. Ducauchemar à la catharsis, en passant par lerock’n’roll et l’écriture.

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JESSE SUBLETT

Page 57: Catalogue 13e Note éditions

Tommy TrantinoLOCK THE LOCK› Roman: 224 pages

› Traduction : collectif› Prix : 19,50 euros

› Parution : septembre 2009› ISBN: 978-84-936647-7-0

9 788493 664770

Condamné pour un meurtre sauvage et promisà la mort électrique, Tommy Trantino voit sa peinecommuée en perpétuité. Mais derrière les barreauxnaît un artiste, poète beat, dessinateur carcéral,révolutionnaire pacifique, épistolier compulsif.Salués par H. Miller, J. Lennon, A. Ginsberg, W. Allen,voilà que ses poèmes, ses lettres d’amour,ses nouvelles, ses dessins, qui composent l’anatomied’une âme tailladée, deviennent un livre.Un livre singulier où se mêlent colère, remords,pénitence, came, sexe, humour et fracas desculasses.

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TOMMY TRANTINO

Page 58: Catalogue 13e Note éditions

«cheyenne en automneest un roman américain

archétypal, unHuckleberry Finn pourla génération crystal-meth. Le portrait

triste, souvent brutalmais étrangement beau,d’une Amérique oubliée- oubliée seulementparce qu’on choisit dene pas se rappeler son

existence.»Extrait de THE INDEPENDeNT, Londres, 2010.

Portrait de Willy Vlautin par Jean-Luc Bertini, Scappoose (Oregon), 2010.

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Willy VlautinCHEYENNE EN AUTOMNE

› Roman: env. 320 pages› Traduction : Luc Baranger

› Prix : 19,50 euros› Parution : avril 2012

› ISBN: 978-2-36374-028-1

«Lire Willy Vlautin c’est comme sauter dans un lacclair et glacé au beau milieu de l’été. » (Hannah Tinti)

Écrit à la première personne, Cheyenne en automne,road novel tendre et désespéré, raconte l’erranced’un adolescent, Charley Thompson, et de soncheval, Lean on Pete, à travers trois États de l’Ouestaméricain : l’Oregon, l’Idaho et le Wyoming. Au coursd’un seul été, Charley va vivre plus d’aventures et demésaventures que beaucoup d’hommes dans touteleur vie. L’histoire bouleversante d’une jeunessebousculée.

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Willy Vlautin

Page 61: Catalogue 13e Note éditions

En mai 2012 ça vit, ça vibre, ça PULSE chez 13eNote !Comme le sang qui cogne dans les veines, comme une envied’inventer autre chose,nous lançons PULSE,notre nouvellecollection poche ouverte à toutes les tempêtes,habillée rock

dans la lignée de notre série «Deluxe» de référence.

PULSE,8 titres par an,prix public entre 6 et 10 euros, auteursd’abord nord-américains et latinos et l’envie de mettre entre vosmains et dans vos poches leurs œuvres souvent inédites, essais,

mémoires, récits courts ou longs mais toujours palpitants.

Avec la PULSE, l’Amérique n’est plus qu’à quelquesbattements de cœur !

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Dan FanteLA TÊTE HORS DE L’EAU

› Roman: 192 pages› Traduction : Jean-Pierre Aoustin

› Prix : 8 euros› Parution : octobre 2012

› ISBN: 978-2-36374-025-0

9 782363 740250

Voici la réédition d’un des tout meilleurs livres deDan Fante, sorti en 2001 chez Christian Bourgois.On retrouve à L.A. le héros de Rien dans lespoches, Bruno Dante, désintoxiqué maisdésormais accro aux Alcooliques Anonymes et àson nouveau job de fou dans le télémarketing. Unjour, Bruno tombe amoureux de Jimmi, sublimeMexico-iranienne qui va le faire replonger. Dansl’enfer de son quotidien, sa seule voie derédemption restera l’écriture, sous l’influencetutélaire d’Hubert Selby Jr. «Cher Dieu, s’il Te plaît,aide-moi à savoir que faire de ma putain de vie etcomment y parvenir. Bien sincèrement, Bruno.»

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Dan fante

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Barry GrahamLES NUITS BLANCHES

D’EDIMBOURG› Récits : env. 256 pages

› Traduction : Marie Chabin› Prix : 8 euros

› Parution : mai 2012› ISBN: 978-2-36374-013-7

La première nouvelle de ce recueil raconte l’histoired’une Française belle comme une actrice de cinéma.Sauf que la vie de Françoise n’a rien d’une comédieromantique et que sa mort sera bien réelle, même sicelui qui l’a aimée aura du mal à s’y faire. Et puis il ya les autres personnages : fêtards, gamins paumés,boxeurs camés, écrivains à la petite semaine, petitstruands, vieux fous largués… Toute une fauneracontée par la plume tranquille et grinçante de BarryGraham, boxeur, fossoyeur et journaliste écossaisexilé à Phoenix (Arizona) où il est devenu moinebouddhiste. Comme quoi une singularité assuméepeut bouleverser un large public.

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BARRY GRAHAM

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J.R. HeltonVOYAGE AU BOUT DE LA BLANCHE

› Roman: env. 320 pages› Traduction : Nicolas Richard

› Prix : 8 euros› Parution : octobre 2012

› ISBN: 978-84-938027-5-2

«Voyage au bout de la blanche est inspiré d’une vieentièrement passée à fuir le réel dans la drogue[cocaïne, héroïne, LSD, marijuana, champignonshallucinogènes, amphétamines, opiacés,antalgiques, etc.], comme font la plupart descitoyens de cette Amérique où la consommationmoyenne de stupéfiants par personne estsupérieure à ce qu’elle est dans n’importe quel autrepays du monde.» (J. R. Helton, Introduction d’AuTexas tu serais déjà mort). On songe à Alex Trocchiou Herbert Huncke... Sous le titre «Pat et Corky»,13e Note a publié un chapitre de ces Mémoires danssa grande anthologie, Le Livre des fêlures.

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J.R. HELTON

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Julián HerbertCOCAÏNE, MANUEL DE L’USAGER

› Roman: env. 96 pages› Traduction : Jeanne Chevalier

› Prix : 6 euros› Parution : mai 2012

› ISBN: 978-2-36374-012-0

9 782363 740120

Cocaïne, manuel de l’usager rassemble quinzerécits d’un des meilleurs auteurs mexicainscontemporains. Dans ce virtuose collage defragments reliés par le fil blanc de la coke, onreconnaît au détour d’une page une citationd’Arthur Conan Doyle ou de Lou Reed. Drôle etrageur, à mi-chemin entre un Irvine Welsh et unJulio Cortázar, Julián Herbert, expérimentateur èsdrogues et proses, évoque comme personne, dansson «manuel », l’inquiétante âpreté de l’existence.Des lignes qui vous feront voyager sans danger !

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Julian Herbert

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Sigrid NunezSEMPRE SUSAN

MÉMOIRES› Mémoires : env. 128 pages

› Traduction : Ariane Bataille› Prix : 8 euros

› Parution : mai 2012› ISBN: 978-2-36374-042-7

9 782363 740427

Sigrid Nunez était la petite amie du fils de l’essayisteet romancière Susan Sontag. Elle-même brillanteintellectuelle, son livre Sempre Susan, dans un jeud’ombres et de lumières, rend un hommage intime àcette femme qu’elle admirait, figure essentielle del’intelligentsia new-yorkaise.«– On a toujours intérêt à commencer partransgresser les règles.Pour Susan, arriver en retard était une règle. [...]Lorsque les gens se plaignaient d’avoir toujoursà l’attendre, elle refusait de s’excuser.– Tant pis s’ils ne sont pas assez futés pouremporter quelque chose à lire…»

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SIGRID NUNEZ

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Mark SaFrankoDIEU BÉNISSE L’AMÉRIQUE

› Roman: 400 pages› Traduction : Karine Lalechère

› Prix : 8 euros› Parution : mai 2012

› ISBN: 978-2-36374-044-1

9 782363 740441

«Le trajet de retour jusqu’à Oak Street est unsupplice. Comme c’est l’été, tous les voisins seprélassent sur leur véranda en maillot de corps. Ilsfument des Raleigh ou des Pall Mall, boivent labière au goulot et pelotent les miches polonaisesrebondies de leurs femmes. Ils ne lâchent pas desyeux la famille Zajack. Ces fouines puantesespèrent toujours du spectacle – et rien ne vautune bonne bagarre, qu’on se foute sur la gueule etqu’on s’empoigne par les cheveux. Eh bien, ilsvont être servis. » SaFranko, une des locomotivesde 13e Note – et le favori de nos lectrices.

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MARK SAFRANKO

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F.X. TooleDE SUEUR ET DE SANG

› Récits : env. 128 pages› Traduction: Emmanuelle et Philippe Aronson

› Prix : 6 euros› Parution : octobre 2012

› ISBN: 978-2-36374-041-0

9 782363 740410

L’Américain F. X. Toole (de son vrai nom JerryBoyd), entraîneur de boxe d’origine irlandaise, faitpartie des écrivains à qui la connaissance parfaite etpassionnée de ce sport confère une incomparableauthenticité. Entre leçons de boxe et leçons de vie,il nous fait comprendre qu’il n’y a pas de championsans un bon entraîneur, comme le rappelait ClintEastwood dans le film Million Dollar Baby, adaptéde deux nouvelles d’un autre recueil de Toole (LaBrûlure des cordes). De sueur et de sang estcomposé de trois textes inédits du maître disparuen 2002, à 72 ans. Avec une préface deFabrice Bénichou, notre champion national.

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FX TOOLE

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Joel WilliamsDU SANG DANS LES PLUMES

› Récits : env. 320 pages› Traduction : Natalie Beunat

› Prix : 8 euros› Parution : mai 2012

› ISBN: 978-84-938027-8-3

Du sang dans les plumes est un recueil de nouvellesréalistes mais teintées de folie, dont une bonnepartie se déroulant dans le monde carcéral. L’auteursous haute tension et sous haute surveillance estJoel Williams, métis d’Indien Shoshone-Paiute. À 21ans, dans un état second, il tuait d’une balle, enplein désert de Mojave, le géniteur qui l’avait battucomme plâtre pendant toute son enfance. Depuis, ilcroupit derrière les barreaux – actuellement, à 48ans, ceux de la prison d’État de Mule Creek, à Ione,au cœur du vignoble californien. Boxeur, guitaristefan de Django Reinhardt, Joel trompe ses démonsen écrivant.

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JOEL WILLIAMS

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NOS AUTEURS

LES AUTEURS 13E NOTE

Nelson AlgrenJames BrownCharles BukowskiRichard BurginWilliam Burroughs Jr.Jay DobynsMark Oliver EverettDan FanteJames FogleBarry GiffordBarry GrahamRichard GrantTom GrimesPedro Juan GutiérrezJ.R. HeltonJulián HerbertLaura HirdOlivier MartinelliSigrid NunezTim O’BrienTony O’Neill

Robert PirsigEfraim Medina ReyesRob RobergePaul RuffinMark SaFrankoSam ShepardJerry StahlJesse SublettF. X. TooleTommy TrantinoWilly VlautinJoel Williams

AUTEURS QUE NOUSPUBLIERONS EN 2013

Kent AndersonRy CooderMatthew FirthJake LaMottaGerald LocklinPatrick O’NeilJon Roberts & Evan Wright

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13e Note Éditions

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L’ équipeÉric Vieljeux, administrateur : [email protected]

Sandrine Belehradek, directrice éditoriale : [email protected] Regnault, assistante éditoriale : [email protected] Carrer, directeur d’ouvrages : [email protected]

Nos livresCollection «Deluxe» : format 140 x 180 mm, broché, avec ou sans rabats de 110mm.

Papier : couverture, Olin regular ivoire 250g / intérieur, Blizzard or 80gCollection poche «Pulse»: format 110 x 180 mm, broché.

Papier : couverture, Carta Solida 200g / intérieur, Solaris Book 57gE-Book : une partie de notre catalogue est disponible au format numérique via le portail EDEN.

www.edenlivres.fr.

La presseArnaud Labory : Tél. 06 22 56 05 98 / [email protected] / www.agence-labory.com

La direction artistiqueChristian Kirk-Jensen / Danish Pastry Design / [email protected]

www.danishpastrydesign.com

La diffusionFlammarion diffusion: Tél. 01 40 51 31 00 / Fax. 01 43 29 76 44

87, quai Panhard et Levassor, 75647 Paris Cedex 13U.D. Distribution: Tél. 01 41 80 20 20 / Fax. 01 41 80 20 63

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