Catalogo-Ecole-Loisirs-Narrativa-Primavera-2012

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Mouche Neuf Mille bulles théâtre Nouveautés printemps 2012

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Nouveautés printemps 2012

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Delphine Bournay, Grignotin et Mentalo, animaux sauvages 5

Jean-François Chabas, Le brigand à quatre mains 6

Sophie Chérer, La nuit des angelots 7

Agnès Desarthe et Claude Ponti, Petit Prince Pouf 8

Colas Gutman, La princesse aux petits doigts 9

Jean Leroy et Matthieu Maudet, Le panier 10

Arnold Lobel, Hulul 11

Fabienne Mounier et Daniel Hénon, La vie trépidante des Bolkodaz 12

Céline Sorin, Dicodorus Anastasius 13

Catharina Valckx, Carlo 14

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Christine Avel, Le creux des maths 16

Georgia Bragg, L’affaire Matisse 17

Yann Coridian, Mon père, l’étoile et moi 18

Chris Donner, Tempête au haras 19

Marie-Louise Gay et David Homel, Voyages avec mes parents 20

Jérôme Lambert, Mardi maudit 21

Siobhàn Parkinson, Le bleu du vendredi 22

Yvan Pommaux, Thésée 23

Nastasia Rugani, Quand un dinosaure déménage 24

Hélèna Villovitch, Les nouveaux micropouvoirs de Ferdinand 25

Contes arméniens 26

Médium 27

Jakuta Alikavazovic, Ir ina vs Irina 28

Gisèle Bienne, La vie cachée des poupées 29

Julia Billet, La guerre de Catherine 30-31

Shaïne Cassim, Jolene 32

Jean-François Chabas, La Terre de l’Impiété 33

Fanny Chiarello, Holden, mon frère 34

Christian Garcin, Les papillons de la Lena 35

Jean-Jacques Greif, Le fil à recoudre les âmes 36

Christophe Léon, La balade de Lucie et Jordan 37

Thomas Lavachery, Bjorn aux armées II : Les mille bannières 38-39

Éric Pessan, Plus haut que les oiseaux 40

Françoise Robert, Ma 41

Isabelle Rossignol, Elle est si gentille 42

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chut ! les livres lus de l’école des loisirs 43

Agnès Desarthe, La femme du bouc-émissaire, lu par Benoît Marchand 45

Colas Gutman, Rex, ma tortue, lu par Céline Milliat 45

Marie NDiaye, La diablesse et son enfant, lu par Dominique Reymond 46

Xavier-Laurent Petit, Mon petit cœur imbécile, lu par Alice Butaud 46

Milles bulles 47

Chauvel et Simon, L’Île au trésor de Robert Louis Stevenson 48

Brab, Falzar et Zidrou, Sac à puces : Chauds les marrons ! 49

Bruno Heitz, Louisette la taupe : Mouton Circus 50

Brigitte Luciani et Ève Tharlet, Monsieur Blaireau et Madame Renarde : Jamais tranquille ! 51

Matthieu Bonhomme et Gwen de Bonneval, Messire Guillaume : Les contrées lointaines 52

Dominique Joly et Bruno Heitz, L’histoire de France en BD (de la préhistoire à la Gaule celtique) 53

Mazan (d’après les frères Grimm), Apprendre à frissonner 54

Yoann et Éric Omond, Toto l’ornithorynque : Toto l’ornithorynque et le maître des brumes 55

théâtre 56

Jacques Descorde, Maman dans le vent 57

Philippe Dorin, 2084 58

Nathalie Papin, Un, Deux, Rois 59

Catherine Zambon, Mon frère, ma princesse 60

Classiques 61

Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant 62

Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal 63

Kenneth Grahame, Le Vent dans les saules 64

Victor Hugo, Mille francs de récompense 65

Médium documents 66

Jane Goodall, Ma vie avec les chimpanzés 67

Homer H. Hickam, Jr., Rocket boys 68

William Kamkwamba et Bryan Mealer, Le vent électrique 69

Steven Levy, L’éthique des hackers 70

www.ecoledesloisrs.fr : tous nos sites

Parutions hiver 2012

Parutions automne 2011

Le dernier mot de Chris Donner par Sophie Chérer

No pasarán et Bjorn le Morphir en BD

Une bouteille dans la mer de Gaza au cinéma

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Grignotin et Mentalo sont inquiets. Voilà un moment qu’ilssont penchés sur la carte du monde, et ils ont beau chercher partout, ils ne trouvent pas leur forêt. Est-il possible qu’elle n’y soit pas ? Est-ce un oubli ?

Sanglier vient les aider… mais en reniflant la carte detrop près, il en mange un morceau.

Évidemment, il est incapable de dire quel pays il amangé.

Mentalo propose de lui ouvrir le ventre, mais Sangliern’est pas d’accord. Que faire ?

Delphine Bournay est néeen 1974, et a grandi à Vierzon. Ce livre est le cinquième tome des aventuresde Grignotin et Mentalo.Comme dans les épisodes précédents, on y ressent le plaisir qu’elle éprouve à suivreses personnages, à les laisserdécider des péripéties dechaque histoire au gré de leursdisputes et réconciliations quotidiennes.Dans la même série :Grignotin des Bois et Mentalo deLa Vega ; Grignotin et Mentaloprésentent…

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Jean-François Chabas a exercé trente-six métiers, etécrit plus de soixante romansadultes et jeunesse, contes et albums. Ses romans, ses contesparcourent la Terre entière, des forêts d’Asie à la savaneafricaine, du Pays Basque à la Haute-Savoie, de l’Arizonaà la Sibérie.Dans la même collection : Contes des très grandes plaines

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Il se passe des choses insolites dans la forêt de Kuatcha.Les voyageurs qui la traversent se font dérober leurs biensles plus précieux, sans même s’en apercevoir.

Qui sont ces mystérieux voleurs qui agissent sansarmes et dans le plus grand silence ? Les rumeurs disentque ce ne sont pas des êtres humains, mais des géniesmalfaisants.

Sur ordre du Sultan, un groupe de soldats est chargéde fouiller la forêt.

Cinquante hommes en armure pénètrent au milieudes arbres immenses, et leur cœur se serre d’inquiétude.Ne dit-on pas aussi que la forêt de Kuatcha possède uncharme étrange engourdissant ceux qui y séjournent troplongtemps ?

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En Lorraine, il existe une fête qui ressemble à Halloweenet s’appelle la Nuit des sorcières. Ce soir-là, les enfantssortent pour jouer des (mauvais) tours et faire des (sales)blagues à leurs familles, proches et voisins.

Cette année, Mathilde et sa bande sont inscrits au catéchisme pour préparer leur première communion avecCathy la catho, une dame spéciale, marrante et enthousiaste. Elle leur lit la Bible, belle comme unpoème. Elle les emmène en forêt parler aux arbres plutôtqu’à la messe.

Et surtout, elle leur enseigne que toutes les religions,toutes les croyances ont une devise en commun : « Ne faispas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’il te fasse. »

Alors, la Nuit des sorcières et ce conseil sont-ils compatibles ?

Non.Il va falloir trouver une

solution…

Sophie Chérer s’était lancéun défi : écrire trois aventures deMathilde sur trois sujets tabous,« l’amour, l’argent et la religion ».C’est ainsi que Mathilde a connuson premier chagrin d’amourdans Aime comme Mathilde,qu’elle a fait vaciller l’ordre monétaire international dans Mathilde met son grain de sel etqu’elle tente aujourd’hui de mettreen pratique les enseignementsde Cathy la catho, la drôle dedame du caté… qui a quelquespoints communs avec l’auteure.Dans la même série : Aime comme Mathilde ; Liberté,égalité… Mathilde !…

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Le roi et la reine cherchaient un professeur pour leur fils,le prince Pouf. De nombreuses têtes couronnées leurayant recommandé un certain Monsieur Ku, ils le firentvenir au château, contre l’avis de leur chambellan.

Au soir de la première leçon, quand ils surent ce quePetit Prince Pouf avait appris, ils furent un peu inquiets.

Au soir de la deuxième leçon, quand ils surent ce que Petit Prince Pouf avait appris, ils furent encoreplus inquiets.

La troisième leçon les horrifia.Et pourtant, ces trois leçons allaient suffire à Petit

Prince Pouf pour devenir un grand roi. Elles allaient aussi faire le bonheur de ses parents. Et le malheur du chambellan.

Agnès DesarthePetit Prince Pouf est la seule histoire,parmi toutes celles que j'ai écrites,que j'aie commencé par raconter àmes enfants. Au départ, elle avaitfonction de calmant : dès qu'ils chahutaient en voiture, ou qu'ilsn'avaient pas le moral, je leurracontais les aventures du PetitPrince Pouf. Au début, cela n'avaitni queue ni tête, et puis à force, leconte s'est structuré, s'est enrichi,grâce à eux, à leurs crises de nerfs,à leurs états d'âme. Ce n'est qu'aubout d'un ou deux ans que je mesuis décidée à en faire un livre.

Claude PontiJ'ai bien connu les deux enfantsaînés d'Agnès. Cela a été un longtravail, à nous trois, d'inventer lePetit Prince Pouf (P.P.P.) en manipu-lant leur mère par l’intermédiaire decrises de nerfs, de larmes, fous rires,états d'âme subtils et regardsappuyés. Elle avait tendance à toutdéformer jusqu’à ce que ça n'ait nitête ni queue. Une galère de deuxans. Comme elle était persuadéed’avoir créé le P.P.P. elle-même etqu’elle voulait des dessins de moi, etque je trouvais que j’en avais assezfait, nous avons décidé, ses enfantset moi de l’hypnotiser et de la fairedessiner elle-même. Ce fut fait. Pourne pas l’embrouiller, j’ai signé sesdessins, et elle a signé notre texte.Voilà la vérité. Le P.P.P. est une escroquerie autorale.

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« Je préfère Tex Avery à Shrek »,dit Colas Gutman, pour expliquer qu’il se méfie des parodies truffées de références,dont on peine à savoir si leurspremiers destinataires sont lesenfants ou les adultes. Dans Laprincesse aux petits doigts, sonseptième livre dans la collectionMouche, il y a juste ce qu’il fautde références, mais surtout unelogique absurde, opiniâtre, irrévérencieuse et absolumentdélirante. You know what ?…Dans la même collection : L’enfant ; La vie avant moi…

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Que faire quand on est une princesse avec des petitsdoigts affreusement boudinés ? Renoncer à se marier etpleurer dans son château ou aller chiper les doigts de laBelle aux super doigts dans la forêt voisine ?

Accompagnée de son fidèle Mon Chien, un serviteurzélé, la princesse s’enfonce dans la forêt des contes perdus, peuplée de personnages de seconde zone. Arrivera-t-elle à transformer son petit doigt Chipolataen auriculaire princier ? Réussira-t-elle les épreuves de stupidité, de débilité et de crétinerie ultime ? Rien n’estmoins sûr, car pour y parvenir elle devra laisser son intelligence de côté, et la princesse est aussi intelligenteque ses doigts sont boudinés.

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C’est une vieille sorcière, laide et méchante, qui n’aimerien ni personne, et ne sort guère de chez elle que pouraller ramasser des champignons empoisonnés.

Un jour, au détour d’un sentier, elle découvre un panier. Dans ce panier, il y a un bébé. Effrayé par le nezcrochu de la sorcière, le bébé se met à hurler. Effrayée parles cris du bébé, la sorcière s’enfuit jusque chez elle.

Mais quel drôle de pouvoir possèdent donc les pleursde ce bébé, pour qu’une sorcière qui n’aime rien ni personne décide soudain de retourner sur ses pas ?

Matthieu Maudet est né àNantes et a passé ses annéesd’école à dessiner dans lesmarges de ses cahiers. Jean Leroy, né à Valenciennes, rêvait dès l’écoleprimaire d’écrire des histoires.

C’est sur le site Ricochet, spécialisé dans les publicationspour la jeunesse, que le seconda découvert les illustrations dupremier. Un tandem était né –cinq albums parus à ce jourdans la collection Loulou & Cie.Ils sont également l’un auteur etl’autre illustrateur de bandes dessinées. Le panier est leur premier livre dans la collectionMouche.

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Hulul est un hibou solitaire, à la fois sage et naïf.Il se pose des questions sur tout etses aventures sont poétiques. Le voilà qui s’étonne d’êtresuivi par la lune jusque chez lui,de ne pouvoir être en haut eten bas de l’escalier en mêmetemps… Mais ce qu’il réussit le mieux, c’est le thé aux larmes…

Arnold Lobel est né en 1933et a commencé à illustrer des livres pour enfants à la fin desannées 1950. Il est devenu célèbre aux États-Unis avec Porculus et la série Ranelot et Bufolet, et s’est spécialisé dansla mise en images de comptines(nursery rhymes) traditionnellesou inventées. Il est l’auteur de livres très émouvants commeOncle Éléphant et Hulul. Morten 1987, il est considérécomme l’un des maîtres de la littérature pour les petits.Dans la même collection : Sept histoires de souris ; Ranelotet Bufolet…

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Bienvenue sous le grand chapiteau de Monsieur et Madame Bolkodaz ! Découvrez sa ménagerie et sontroupeau de bêtes sauvages. Tremblez de peur face à laterreur de la jungle, la terrible panthère Tralala ! Rêvezd’enfourcher le cheval qui parle, admirez les oiseaux perchés sur des baleines… de parapluie.

Dans ce cirque-là, vous verrez des acrobates faire despirouettes autour d’une girouette et un dompteur lilliputien se laisser guider par un drôle de Petit Poucet.

Fabienne Mounier, auteurde théâtre et de romans, a reposé à jamais sa plume à l’été2011. C’est avec une grandetendresse que son mari, DanielHénon, a mis en dessin les dernières histoires de Monsieuret Madame Bolkodaz, un couple de petits vieux facétieux,à la recherche des petitsbonheurs simples, incapables dese fâcher, à l’image des auteurs. Dans la même série : Le grand livre des Bolkodaz ; Le miroir mou des Bolkodaz

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Quand elle était orthophoniste,Céline Sorin avait toujours uncrocodile dans son sac : c’étaitle mot idéal pour faire travailler les enfants un peu cassés de l’intérieur. Quatre ansaprès avoir embrassé la carrièred’auteure et d’illustratrice, ellemet en scène un croco tirailléentre ses instincts et son besoin d’amitié. Une nouvelle paraboleanimalière pour celle qui se verrait bien dans la peau d’uneloutre sociable et joueuse.

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Dicodorus le crocodile est la terreur des animaux quiveulent traverser la rivière.

La rivière, c’est sa soupe.De la soupe au zèbre le lundi, au gnou le mardi,

régime le mercredi, à l’antilope le jeudi, à la gazelle le vendredi, et à l’autruche le samedi et le dimanche.

Dicodorus, le crocodile à l’épaisse carapace, va pourtant se faire un ami… et changer de menu.

« Le gnou se laisse tomber à terre, bras en croix.– Mange-moi ! ça me fait plaisir ! De toute façon, je n’irai pas

loin… un gnou aveugle est un gnou mort dans cette savaneaux dents longues… J’aime autant que ce soittoi qui me manges finalement… maisdis-moi ton nom avant de mecroquer ! Moi, c’est Ambroise…

– Relevez-vous Ambroise… Allons,je ne peux plus vous manger…maintenant que je connais votrenom… moi c’est Dico !»

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Imaginez qu’un jour vous vous retrouviez brusquementle héros d’une histoire. Que feriez-vous pour que cettehistoire soit réussie ?

C’est ce que se demande, perplexe, Carlo le canard,qui vient d’apprendre son tout nouveau statut de personnage principal.

– Attention, a dit Gnouf le cochon, à partir de maintenant, tout ce que tu feras sera dans l’histoire.

– Et si je sortais ma collection de coquillages ? se ditCarlo.

– Non, répond Gnouf, cela ennuierait le lecteur. Il faut de l’action, des rencontres et de l’émotion.

Carlo est-il prêt à faire vivre tout cela au lecteur ? Oui, car c’est un canard plein de ressources et de bonne volonté. Et avec le concours inattendu de Lottie, la grenouille obstinée, et de Jacquette, la chèvre mélancolique, cette histoire seraune grande réussite.

Catharina Valckx a publiéun grand nombre d’albums etde livres dans la collectionMouche. Elle est née aux Pays-Bas, a grandi en France, et vitaujourd’hui à Amsterdam. Elle écrit, en français et en néerlandais, des histoires auxpéripéties fantasques et absolument logiques, et ne cessed’inventer des personnages absolument sincères, pleins decharme et de finesse.Dans la même collection : Waldo et la mystérieuse cousine ;Docteur Fred et Coco Dubuffet…

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Abel vient d’avoir onze ans. Il vit dans une famille qui ala bosse des maths depuis des générations. Lui, quand ilvoit des chiffres, tout se brouille. C’est comme si son cerveau se mettait à geler. Il devient idiot, ça a toujoursété comme ça.

Ce matin, au courrier, une invitation ! Abel espéraitune invitation à rejoindre une école de sorcellerie où onlui découvrirait enfin un don bien à lui. Quelle déception ! Cette lettre annonce qu’il a gagné une semaine en Finlande avec Elias Chomsson, un génie des mathématiques. On a dû se tromper quelque part !

Mais après tout, c’est son nom sur l’invitation. Abel, qui a toujours rêvé de voyager, partira au pays des aurores boréales où l’attend un drôle de professeur…

Christine Avel est née en1968, sans aucun sens del’orientation. Elle prolonge sesétudes, s’égare dans la finance,part cap au sud pour uneONG, et retrouve le nord enécrivant. Après plusieurs annéespassées un peu partout dansle monde, elle vit dans le sudde la France à titre provisoire.Elle a publié deux livres aux éditions Le Dilettante : un roman,Double foyer, et un recueil denouvelles, L’Apocalypse sanspeine. Elle écrit à présent desromans jeunesse, pour enfin raconter des histoires qui finissent bien.

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Matisse adore la peinture. Chaque jour, après l’école, il se rend au musée où sa mère est responsable de la sécurité pour s’entraîner à copier les chefs-d’œuvre accrochés au mur.

Un soir, en pleins préparatifs d’une exposition consacréeà Henri Matisse, le nouveau système de sécurité dumusée tombe en panne. Matisse se retrouve seul dans la salle des tableaux du maître à qui il doit son prénom, sans caméras, ni gardiens.

Il vient de terminer une reproduction parfaite du Portrait de Pierre Matisse. Il sait que c’est stupide et dangereux, mais il ne résiste pas et remplace le tableauoriginal par sa copie, juste pour voir ce que ça fait d’êtreexposé dans un musée. Quand l’alarme se remet à fonctionner, Matisse n’a pas le temps de remettre à saplace l’original.

Et maintenant, comment va-t-il faire pour échangerles tableaux ?

Georgia Bragg vit à Los Angeles avec son mari, sesdeux enfants et ses deux chats.Elle a été peintre et a travaillé pour le cinéma avantde devenir écrivain. Son père,sa mère et son frère sont tous artistes. Elle présente ainsi safamille : « Mes parents parlaientd’art sept jours sur sept. Il yavait toujours quelqu’un quimontrait sa dernière créationavant le dîner, si bien que j’aiappris l’art par osmose. J’ai misdes années à comprendre quec’était une chance unique. »

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Dîner, se coucher tôt, n’ouvrir à personne. Voilà ce queMartin est censé faire, ce dimanche soir où son père estabsent. Mais depuis tout à l’heure quelqu’un tambourineà la porte. Une femme. Elle dit qu’elle s’appelle Marie-Agnès, elle dit qu’elle connaît très bien le papa de Martin. Et cela semble vrai, sinon comment saurait-elle,par exemple, qu’il a trente-six ans et qu’il ne peut résisterà un paquet de cacahuètes ?

Ce qui semble vrai, aussi, c’est qu’elle a besoin d’aide.C’est ainsi que Martin ouvre la porte, et qu’une

femme un peu étrange et très grande s’endort sur le canapé du salon ce soir-là.

Qui est-elle ? Pourquoi la boulangère manque-t-ellede s’évanouir en la voyant, et lui fait-elle cadeau d’unhot-dog ? Combien de temps va-t-elle rester ?

Pourquoi le papa de Martin dit-il : « Nous avons uneétoile à la maison » ? Une étoile ? Quelqu’un qui met de la musique si fort et qui a tant de mal à ne pas dire de gros mots ?

Le mystère Marie-Agnès s’épaissit, jusqu’au jour oùMartin se retrouve avec elle dans une salle de répétitionde l’Opéra de Paris.

Yann Coridian a quittél’école à l’âge de 16 ans pourtravailler dans le cinéma. Il a étédirecteur de casting pendantplusieurs années, puis a écrit uncourt métrage, très remarqué, Le Baiser, qu’il a réalisé en 2008.C’est à peu près à l’époque oùil terminait le scénario de sonpremier long métrage(actuellement en tournage) qu’ila commencé à écrire des livrespour enfants.Dans la même collection :Mon idiot de beau-père ; Abel etla bête…

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Tous ces poulains, j’ai assisté à leur naissance, c’était magrande passion. Et aujourd’hui encore, malgré tout ce quim’est arrivé, c’est ce qui m’intéresse le plus : le prochainpoulain à naître. Le voir se lever, hésitant, trébucher, secoller à sa mère, téter, tout ça, et puis courir, et grandir, etbientôt gagner une course, avant de donner naissance àd’autres poulains, et ainsi de suite.

Certains chevaux deviennent des cracks, il suffit de lesfaire courir, ils vont plus vite que les autres. Pourquoi ?C’est un mystère. Du moins c’est ce que prétendent quiont un crack : « Mystère et boule de gomme.»

Mais faut-il les croire ? N’ont-ils pas, en vérité, trouvéla potion magique ?

Écrivain, journaliste, cinéaste,critique littéraire… mais aussichroniqueur hippique, Chris Donner est l’auteurd’une œuvre multiple. Après Le cheval qui sourit, devenu unclassique de la littératurejeunesse, il entraîne de nouveauses jeunes lecteurs dans lemonde du cheval, plus précisé-ment celui des courses. Tempêteau haras est arrivé dans la foulée d’un ouvrage publié chezLa Martinière, Le Fabuleux ou laVie d’un pur-sang.Dans la même collection : Emilio ou la petite leçon de littérature ; African Prince…

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Ils ont de drôles d’idées, mes parents. Ce qui les intéresse, c’estde partir à l’aventure dans des coins perdus. Chaque fois quenous prenons des vacances, mon frère et moi devons les suivre au bout du monde, dans des trous où personne d’autre ne va. Plus c’est reculé, plus c’est désert, et plus ils sont contents.

Ils appellent ça « sortir des sentiers battus ». Pas d’attrape-touristes ni de file d’attente, disent-ils. Pas étonnant ! Personne n’a envie d’y aller !

La moitié du temps, c’est moi qui dois les sortir du pétrin,eux ou bien mon frère, ou encore tous les trois – les sauver desalligators, des marées montantes ou des tempêtes de sable. Et, vous savez, ce n’est pas toujours un jeu d’enfant !

Avoir des parents bizarres a au moins un avantage. On a toujours quelque chose à raconter quand arrive l’inévitable rédaction de la rentrée : « Qu’avez-vous faitdurant vos vacances d’été ? »

Marie-Louise Gay est néeen 1952 à Québec et DavidHomel, son compagnon, estné la même année à Chicago.Aujourd’hui, le couple vit àMontréal. Marie-Louise Gay estauteure et illustratrice pour la jeunesse. David Homel estromancier, il traduit égalementen anglais les œuvres de DanyLaferrière. Marie-Louise Gay etDavid Homel se sont inspirés deleurs propres souvenirs de vacances avec leurs enfantspour écrire à quatre mainsVoyages avec mes parents.

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Lucien n’aime pas grand-chose, dans la vie, à deux exceptions près : son amoureuse Fatou et son ami Croûton.

En tête de la longue liste des choses qu’il n’aime pas,il y a le lundi. Et le lundi risque bien d’être détrôné parle mardi. Car ce matin où la vie de Lucien bascule, cematin apparemment comme tous les autres dont Lucienaurait pourtant dû se méfier, est précisément un mardi.Un vrai mardi maudit.

Tout d’abord, Fatou que Lucien aime tant, et dont il se croyait tant aimé, prononce sept mots terribles. Des mots qui vont tout changer. Ensuite, sa Mamie, qui a soixante-neuf ans, annonce qu’elle va se marier. Il n’estpas exclu qu’elle soit devenue folle.

La conséquence de tout cela, c’est que Lucien va se brouiller avec Croûton, oui Croûton, son ami de toujours, le seul garçon de quatrième qui puisse parler de ses peluches sans être ridicule.

Le mariage de Mamie est prévu pour mardi prochain.La séparation avec Fatou aussi. Croûton est aux abonnésabsents.

Courage, Lucien, il te reste cinq jours pour vaincrecette malédiction.

Jérôme Lambert est né àNantes en 1975 et vit aujourd’hui à Paris, où il travailledans l’édition. Tout en lisantbeaucoup, il traduit des auteursqu’il aime, comme Chaim Potok,Jerry Spinelli et Nick McDonell.Il a publié deux romans aux éditions de l’Olivier : La mémoireneuve, en 2003, et Finn Prescott,en 2007. À l’école des loisirs, il a publié cinq romans, dontJ’aime pas le lundi, où apparaîtpour la première fois le personnage de Lucien.Dans la même série :J’aime pas le lundi

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Hal a l’air bête. Je sais qu’il n’est pas bête en réalité, il a latête ailleurs, c’est tout. N’empêche, parfois, on pourraits’y tromper. Quand je lui ai fait remarquer que ce n’étaitpas la meilleure idée de peindre son cerf-volant en bleuciel ; il m’a simplement répondu – tenez-vous bien –qu’il fallait qu’il soit bleu. Bleu comme le vendredi. Non,mais on rêve ! Il a ajouté que dans sa tête le vendredic’était bleu, avec un petit goût de sorbet citron. L’intérieur de sa tête doit être un endroit drôlement bizarre, non ?

Même si parfois je fais d’énormes efforts pour le comprendre, Hal et moi on est amis depuis le jardind’enfance. Je suis de son côté. Quoi qu’il arrive.

Quand il m’a avoué qu’il avait un plan pour se débarrasser d’Alec, son futur beau-père, j’étais plutôt curieuse. Ce que Hal avait inventé risquait d’être un trucassez dingue…

Siobhàn Parkinson vit etécrit à Dublin. Elle a édité plusieurs magazines, notammentBookbird, une revue spécialiséedans l’actualité internationale dela littérature jeunesse. Ses romans pour enfants et pouradolescents ont remporté denombreux prix en Irlande – certains ont même été traduitsen gaélique irlandais, ce dontelle se dit très fière.Et pour bien prononcer leprénom de Mrs Parkinson, il fautdire « Shône », en insistant surle « o ».Dans la même collection :Le rire de Stella ; Les trois premières notes

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Parce que de jeunes plongeurs ont remonté de l’épaved’un navire grec un splendide vase qui représente le combat de Thésée contre le Minotaure, l’archéologuequi dirige l’expédition va passer la nuit à leur raconter, à la belle étoile, l’histoire de ce roi d’Athènes qui fut l’inventeur de la démocratie et le héros de tant de légendes et d’œuvres d’art.

Avec précision, clarté, luxe de détails et… beaucoupd’humour, Yvan Pommaux nous offre sa version de cegrand mythe.

Adolescent, Yvan Pommauxa reçu en cadeau une énormeEncyclopédie de la mythologiedans laquelle il s’est plongéavec délices. Bien des annéesplus tard, il a eu envie de donner sa version, non édulcorée, d’une histoire célèbremais mal connue dans laquelleles dieux sont nombreux, fraientavec les humains et, surtouts’amusent.Dans la même collection : Avant la télé

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Mes parents ont décidé de quitter Paris pour aller vivre àla campagne. Génial ! Je dois laisser mes amis de toujourset changer de vie.

Ce matin, dans les rangs de ma nouvelle école, il n’y aplus de garçon de libre. Donc je me mets à côté d’unefille, le pull plein de taches et les yeux cannelle.

– Tu ne peux pas rester là, le nouveau, dit-elle méchamment.

La journée commence à peine et j’ai déjà une ennemie. Elle s’appelle Charlie et elle est à la tête de labande des garçons, les Crasseux. L’autre bande, c’est celledes filles, les Couettes, avec Cléo comme chef.

À la récré, on me demande si je veux jouer à la balleau prisonnier.

– Choisis ton camp, défie Charlie.– Ouais, choisis ton camp, ajoute Cléo.C’est le piège de l’année. Qui choisir pour ne pas me

tromper ?

Nastasia Rugani est néedans la petite ville de Pont-à-Mousson en 1987 et vitaujourd’hui à Paris. Petite, elleaimait les gros romans et lesgros insectes. Plus tard, elle avoulu être neurologue, pour effacer les cauchemars avant dedécouvrir qu’on pouvait vivreavec en les déposant sur lepapier. Elle s’est alors dirigéevers des études de lettres à laSorbonne en nourrissant l’espoirde devenir un jour écrivaine, cequ’elle est aujourd’hui.

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Où Ferdinand pourrait-il trouver un lit pour la nuit ?Pourquoi pas chez Babouche, son copain bourré

de tics sonores ? Un peu trop bruyant !Alors chez Stéphanie, la fiancée de son grand-père ?

Le problème, c’est qu’elle est en froid avec le fringantpapy.

Et chez Gaufrette ? Son amie muette lui fait un peu la tête, jalouse de Zibeline, la fille époustouflante qui faitbattre le cœur de Ferdinand.

À moins qu’il ne finisse par dormir dans la rue, livré àlui-même.

Ferdinand aura bien besoin de ses micropouvoirs pour trouver un refuge et déjouer les plans d’inquiétantspyromanes.

À 20 ans, Hélèna Villovitchdévorait les romans de science-fiction et désespérait d’en écrireun elle-même, estimant ne pasêtre assez scientifique. En dotantson héros Ferdinand de micro-pouvoirs, cette artiste aux nombreux talents – peintre, cinéaste, écrivaine – laisse enfinlibre cours à sa passion de jeunesse. Le fantastique investitsereinement le quotidien, desfantaisies inspirées d’anecdoteset de personnages bien réels.Dans la même collection :Ferdinand et ses micropouvoirs ;À la fraise

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Longtemps l’Arménie fut un très grand royaume que dominait le mont Ararat.

C’est au pied de cette montagne vénérée depuis laBible que le folkloriste Tigrane Navarissian collecta lescontes de ce recueil, au XIXe siècle, et les fixa à l’écrit.

Puis un génocide mit fin à la société qui, depuis dessiècles, créait et transmettait ces récits magnifiques et lemont Ararat et sa province devinrent turcs.

Mais L’oiseau d’émeraude, Le poisson d’or, Les pommes del’Immortalité et tant d’autres histoirescontinuèrent à êtreracontées dans la petite république arménienne des rescapés. Elles perpétuèrent l’humour, la vaillance deshéros et des rois d’autrefois. Et aussi, comme il se doit, la cruauté des dragons et la beauté des princesses.

Aujourd’hui, Léon Ketcheyan, spécialiste de la cultureorale arménienne, les fait vivre en français pour la plusgrande joie des amateurs de contes, petits ou grands.

Dans la même collection : Contes de la mer Caspienne ;Contes géorgiens…

Contes géorgiensNatsarkékia

Contes choisis, traduits et adaptéspar Kéthévane Davrichewy

Neuf de l’école des loisirs

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Avec ses grands yeux clairs et ses longs cheveux blonds,Irina incarne à la perfection Irina, petite princesse crééede toutes pièces par son écrivain de père. Mais à force,cette Irina de roman est devenue encombrante…

Depuis que ses parents sont morts et qu’il vit seul avec son frère aîné, Bernard a cessé de fréquenter l’école.La nuit, il danse comme une rock star. Le jour, il cultiveson côté mystérieux, d’où les lunettes de soleil qu’il nequitte pas.

Alors, quand Irina emménage dans l’immeuble enface de chez Bernard, il se produit comme une étincelle.

Drôle de fille, s’est dit Bernard en apercevant pour lapremière fois cette blonde.

Ce garçon est fou ou épileptique, a pensé Irina, avantde chercher à capter l’attention de son voisin.

C’est à ce moment-là qu’il s’est passé quelque chosed’étrange…

Jakuta Alikavazovic est née à Paris en 1979. En 2004,elle a publié deux romans àl’école des loisirs qu’elle considère comme des adieuxfaits à sa propre adolescence.Elle a ensuite écrit plusieurs textespour adultes parus aux éditionsde l’Olivier. Agrégée d’anglais,Jakuta Alikavazovic a enseigné àl’université et est également traductrice. Depuis septembre2011, elle s’est mise en disponibilité pour se consacrer àl’écriture et aux voyages.Dans la même collection :Holmes et moi ; Leçon d’équilibrisme n°1

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Les aventurières, les mal-aimées, les délaissées, Ingrid lesrepère au premier regard.

Leurs visages lui parlent. Leur attitude l’appelle. Leursolitude lui serre le cœur.

En un clin d’œil, Ingrid sait. Elle comprend qu’ellesne sont pas heureuses là où elles sont. Alors elle agit. Tantôt elle patiente, mûrit son coup ; tantôt elle saisitl’occasion immédiatement. Ses préférées, ce sont lesjoueuses et les cabossées de la vie. Elle les prend. Les enlève. Les emporte avec elle. Ensuite, bien sûr, elle est obligée de les cacher.

Si ses parents savaient… Ils auraient honte d’elle. Ou peur. Leur enfant, une menteuse, une voleuse, une kidnappeuse ? Impossible pour ce couple modèle de nepas avoir une fille parfaite.

Certes, il ne s’agit que de poupées, mais pour Ingridelles sont des personnes, des personnes muettes et belles,vivantes. Les voler ? Pas du tout, elle les sauve, de l’oubliet de la négligence. Mentir ? Mais d’abord, qui a commencé à mentir, dans cette histoire ?

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Gisèle Bienne écrit aussipour les adultes : après LaFerme de Navarin (Gallimard),elle vient de publier KatherineMansfield dans la lumière duSud (Actes Sud).Comme Ingrid,son héroïne, Gisèle Bienne aimait les poupées. Sa favorite,Ribni, montait la garde à la fenêtre quand elle s’absentait,parée de toilettes merveilleuses,différentes selon la saison,confectionnées par l’écrivaine,avec la même ferveur qu’ellemet dans ses textes.Dans la même collection : On n’est pas des oiseaux ; Tatiana sous les toits…

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« Je passe par-dessus ce petit mur et m’approche de l’eau. Cela meramène à la journée terrible où j’ai pourtant pris tant de plaisir avecles petits. Tout me revient, l’émerveillement des enfants devant lestêtards, les dessins de métamorphose des crapauds en princes char-mants, la marche sur le chemin, le silence dans la cour du château.Je m’assieds sur une pierre, au bord de l’eau et je laisse remonter lessouvenirs. Je retrouve la sensation de la main d’Alice dans mamain.[…]

En retrouvant le chemin, je m’aperçois que la pluie a laisséquelques flaques que je n’avais pourtant pas remarquées jusqu’alors.C’est comme si mes yeux se remettaient à voir. Je me penche et découvre encore des bouts de ciel, des arbres à l’envers, des branches-miroir. Je ne vois pas le temps passer, trop occupée à me réconcilieravec le monde et c’est à la brune, quand la lumière se voile douce-ment tout en offrant une acuité particulièrement vive aux couleurs,juste avant de s’éteindre pour laisser place à l’obscurité, que je faismon plus beau plan, j’en suis convaincue : dans une flaque d’eau, j’aiattrapé mon visage et j’ai cliqué sur le déclencheur. Autoportraitentre chien et loup, me suis-je dit à l’instant même où l’image s’estfixée sur le film.

Moi qui pensais ne jamais pouvoir refaire de portrait, je me suisphotographiée, en passant par le filtre de l’eau, à l’envers.

Je pense à cette soudaine renaissance et il me semble que jecomprends : pour l’instant, j’ai besoin de transformer les images, defaire avec leur reflet, comme j’ai pu le faire avec les ombres. C’estsans doute la seule façon qui me reste pour aborder la guerre, maguerre. Happée par ce nouvel élan, je redescends en courant sur lechemin de la ferme, dans le tourbillon de mes cheveux qui volentau-dessus de ma tête, tout à coup légère, légère. Je suis toujours pho-tographe, j’ai eu si peur d’avoir tout perdu de ce feu, je suis toujoursphotographe et c’est dans les reflets que je vais retrouver mon chemin,dans le double des choses, dans cette douceur feutrée de l’entre-deux.Je le sais, je le sens. »

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Rachel Cohen s’appelle désormais Catherine Colin. Elledoit oublier son ancien nom et celui de ses parents. Maisaussi sa vie d’avant, quand il n’y avait pas la guerre et queles Juifs ne devaient pas se cacher.

Et puis il faut partir. Dans sa fuite, Catherine emporteson Rolleiflex et des films. Pour tenir, pour résister, ellefait des photos.

« Je sors mon appareil et prends une photo d’Hélène, au moment où elle me fait un signe de main. Je devine que j’aisaisi chez ma compagne de route un mouvement infime, entretristesse pesante et force que donne la nécessité d’agir. Ce simplegeste de femme qui soulève sa valise est la première image quime restera de mon long périple dans la guerre. »

Julia Billet«Cette histoire s’inspire donc defaits du réel, de personnagesayant existé et à qui je souhaiterendre hommage. […] mais La guerre de Catherine resteavant tout un roman, un romanqui s’inscrit dans une période del’histoire et vient rappeler que,même quand les loups hurlent àla mort, des femmes et deshommes savent rester fidèles àleur humanité. »Dans la même collection : De silences et de glace ; La salledes pas perdus

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« Elle me fait un clin d’œil, je rigole, on se comprend, on seconnaît depuis des siècles. On attendait juste de se croiser unsoir. Elle pose la main sur mon cou, se mord la lèvre inférieurequand je caresse du pouce les contours de son visage. Mon ventrebat la chamade tellement j’ai envie de l’embrasser. Plus qu’uncentimètre avant d’atteindre sa bouche mais tout s’arrête, elles’écarte. Elle me pousse contre le mur, retire son chapeau et medit dans un souffle :

– Non, le cow-boy, c’est moi.Et c’est elle qui m’embrasse.»

Pendant un concert de Ray LaMontagne, Aurélienrencontre Jolene. À part la musique, tout les oppose. Leur relation est explosive. Mais Aurélien s’en moque :avant Jolene, sa vie n’avait pas de sens.

Shaïne Cassim est née àMadagascar en 1966. Éditricejeunesse, elle est l’auteure denombreux romans pour adolescents. Comme son personnage Aurélien, elle a uneadoration pour le blues et cherchait depuis longtemps àécrire un roman sur la musique.Le déclic lui est venu après unconcert de Ray LaMontagne.Elle a alors imaginé son héroïne, Jolene, dont le prénomest aussi le titre d’une chansonde Dolly Parton.Dans la même collection :Je ne suis pas Eugénie Grandet

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Rachel est en route, sac au dos. Elle est petite, seule, maiselle a confiance, marchant vers le sommet de la montagne,là où l’ont appelée les signes et les apparitions qu’ellenomme ses « Magies », rares mais inoubliables : des fleursen lévitation, des myriades d’oiseaux silencieux, un chevalier surgi du passé. Aujourd’hui, elle veut redoubler d’efforts, par gratitude, par curiosité.

Jusqu’à présent, Rachel n’a croisé sur sa route que desadultes obtus, un monde malade, obsédé par l’argent etles fausses valeurs.

Il y a pourtant quelqu’un qui pourrait la comprendre,mais elle ne le connaît pas. C’est Abdelhamid, un vieilAlgérien, un ancien harki. Il a tout perdu : sa famille,massacrée ; ses illusions, piétinées. Toute foi l’a quitté,il y a cinquante ans. Il lui semble depuis vivre sur la Terrede l’Impiété. Abdelhamid passe des journées mutiques encompagnie de son seul ami, son ancien lieutenant. Il observe la montagne à la jumelle.

L’homme et l’enfant, sans le savoir, ont rendez-vous.

Des lectures, des réflexions, desrencontres l’y incitaient. Depuislongtemps, Jean-FrançoisChabas voulait parler des harkis, ces combattants algériensqui, pour avoir pris le parti desFrançais pendant la guerre d’Algérie, se sont retrouvésabandonnés, détestés par lesdeux camps et aujourd’hui encore calomniés. Avec le personnage d’Abdelhamid, il leurrend un hommage inoubliable.Dans la même collection :Les cinq bonheurs de la chauve-souris ; La femme-nuage…

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Lorsqu’il pousse la porte de la bibliothèque municipalepour la première fois, Kévin Pouchin espère y trouver unpeu de chaleur. Il ne demande rien d’autre. Et surtout pasun livre qui le ferait passer aux yeux de son père et despetites frappes du collège pour une chochotte ou un traître à sa famille !

Mais il est déjà trop tard. Kévin Pouchin vient de changer de trajectoire et de basculer dans le camphonni des binoclards. À la bibliothèque, il croise Laurie, la première de la classe de troisième D, ainsi qu’Irène, une mamie volcanique bien décidée à œuvrer pour « l’élévation spirituelle » de son nouveau protégé.Grâce à ses singulières alliées, Kévin va lire en cachettele premier vrai livre de sa vie : L’Attrape-cœurs. Le romann’est pas aussi nunuche que son titre le laisse penser etson héros, Holden, lui ressemble comme un frère…

Fanny Chiarello est née à Béthune en 1974 et vit prèsde Lille. Elle se consacre à l’écriture, à la musique, avecson groupe Toysession, et animerégulièrement des ateliers d’écriture pour adultes et enfants. Son dernier roman,L’éternité n’est pas si longue,est paru aux éditions de l’Olivieren 2010.

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Sur des milliers de kilomètres, le puissant fleuve Lenacharrie parfois des choses curieuses, comme ce bout debois tordu et noir, à la forme un peu bizarre…

Les deux papillons Anastasia Fanfreluche et Sonia Baboutchka y voient une plate-forme pour se poser et papoter. Lorsqu’elles s’envolent, les trois louveteaux Arkhangelsk se servent du morceau de bois comme d’unjouet à mordiller. Le jeu s’arrête lorsque l’aigle Lelio Lodoli s’en empare, croyant saisir un lapin mort et unpeu sec dont il ferait bien son dîner. Plus tard, c’est en levoyant flotter que l’écureuil Mitrofane Stakhanov apprend enfin à différencier la droite de la gauche.Quant à l’éphémère Mimolette Perséphone, elle est bien heureuse de s’y reposer, à mi-parcours de sa brève existence.

Jusqu’où le curieux morceau de bois va-t-il dériver ?Jusqu’à l’embouchure du fleuve, là où, paraît-il, viventdes bœufs musqués ? Seule Goritsa, la divinité de la Lena,peut le dire…

Auteur aux multiple facettes etvoyageur au long cours, Christian Garcin a descendule fleuve Lena jusqu’à son embouchure dans l’océan Arctique. Il en a tiré un récit animalier, dans la même veine,pleine de fraîcheur et de poésie,que Aux bords du lac Baïkal. Decette expédition, est égalementné, en collaboration avec l’écrivain Éric Faye, En descendant les fleuves – Carnets de l’Extrême-Orient russepublié à l’automne 2011aux éditions Stock.Dans la même collection : Aux bords du lac Baïkal

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Kenichiro croyait être un Américain comme les autres.Mais le 7 décembre 1941, lorsque les Japonais déclenchentla guerre en attaquant Pearl Harbor, l’adolescent né à Los Angeles devient brusquement un « Jap », un étranger ennemi, comme tous les Japonais installés aux États-Unisdepuis plusieurs décennies. Les voilà devenus des espionspotentiels qu’il faut éloigner des côtes.

Kenichiro, sa mère, sa petite sœur et plusieurs milliersd’autres Japs se retrouvent au milieu du désert, dans un « centre de réinstallation » cerné par les barbelés. Officiellement, ils ne sont pas prisonniers, mais résidents.Les gardes armés ne sont pas des gardiens mais desconseillers de sécurité.

Kenichiro préfère en rire dans les lettres qu’il envoierégulièrement à Mrs Moore, son ancien professeur d’anglais. Un jour, il lui annonce une « nouvelle incroyable ». Alors que la guerre fait rage, sa famille a accepté de quitter les États-Unis pour retourner vivre auJapon… non loin d’Hiroshima.

Jean-Jacques Greif a 12 anslorsqu’il découvre l’horreur d’Hiroshima. La projection dufilm Ce jour-là, le 6 août 1945organisée par le parti communiste le marque pour lavie. Plus tard, plusieurs séjoursau Japon et des rencontresexceptionnelles lui donnent envied’écrire l’histoire de Kenichiro etd’aborder l’épisode peu connude l’internement dans descamps américains de milliers deJaponais installés aux États-Unis.Dans la même collection :Le ring de la mort ; Nine Eleven…

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UPI, qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Nous allonsvous présenter les uns aux autres… Unité pédagogique d’intégration, je crois, ou un truc dans ce genre. En vérité, une voie de garage où sont parqués les gosses endifficulté ou en retard…

Je sursaute. Il y a un élève en face de moi. Il me dépasse de deux têtes. Plutôt mince, il a gardé les bras lelong du corps, les mains ouvertes. Sa respiration est rapideet sa cage thoracique se soulève à chaque inspiration.

– Voici Jordan, dit le principal adjoint, et il se tournevers moi. Et voici Lucie, continue-t-il en me désignant.

Mais pourquoi me suis-je donc portée volontairepour parrainer un de ces élèves ?

Né en 1959 à Alger, Christophe Léona passé son enfance sous le soleil tropézien. Adulte, il seratour à tour prof de tennis, appareilleur orthopédiste et artiste peintre avant d’être écrivain. Le thème de la fuite (etjusqu’au bout) présent tout aulong de son roman le toucheparticulièrement car il correspond parfaitement à l’adolescent qu’il était.

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Bjorn, un puissant jarlal ? À le voir errer à moitié nu, sansescorte et sans épée, sale et épuisé, on pourrait en douter.Après sa défaite au bois d’Hallorn contre les mercenairesdu roi Karl, le morphir a tout perdu. Mais il a retrouvéson frère, Gunnar.

Les deux fils d’Erik ne se sont pas revus depuis troisans, et pendant tout ce temps la jalousie de Gunnar n’acessé de grandir. Mais la rivalité est-elle encore de misequand le Fizzland est aux mains de l’ennemi ? Bjorn lejarlal a besoin d’aide. Il lui faut rejoindre les steppes del’Est, trouver Tchortchi, un grand chef toundour dont ilespère obtenir l’appui. Bjorn et Gunnar ne seront pastrop de deux pour traverser les territoires des Tyburides,des Belles-Personnes, des Gvars, des Zarques… des peuples aux coutumes étranges, aux intentions parfoisbelliqueuses.

Il leur faudra d’abord s’enfoncer dans la forêt des Bannis, réputée pour ses pièges. Vite, le temps presse !Cette odeur salée, cette odeur d’algues… Hafkell lemort-vivant est à leurs trousses !

Bouger, toujours, ne jamais s'installer, c'est la règle que s'estfixée Thomas Lavachery. Le romancier a une nouvelle foisrebattu les cartes de son récit aulong cours. Le premier tome deBjorn aux armées s'intéressaitaux intrigues de cour, aux stratégies militaires, aux grandesbatailles. Ce deuxième volet faitla part belle aux voyages et auxnouvelles rencontres. « En cela,je reviens aux fondamentaux duroman d'aventures. Modèle absolu : Enlevé ! de Stevenson. »

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Ce mercredi 21 avril, nous étions trois.Mes deux amis et moi sur la terrasse de mon

immeuble, la seule tour de la cité.L’accès était strictement interdit.Pourtant, on montait souvent tout là-haut. C’était

magnifique, la ville n’était plus la même, le monde devenait gigantesque.

Ce jour-là, si j’avais été seul, je n’aurais pas fait lamême chose. À une demi-seconde près, il ne se seraitrien passé.

J’y pense sans cesse. À ce qui est arrivé. J’aimerais meconfier à quelqu’un, tout raconter.

Mais qui pourra comprendre sans juger ?

Éric Pessan, né en 1970 àBordeaux, vit dans le vignoblenantais. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages : des romans, des pièces de théâtre et des textes un peu difficiles à classer, des chosesqui pourraient se nommer desproses poétiques. Il aime bienaussi entrer dans les ateliers desartistes, les chambres noires desphotographes, et imaginer deshistoires liées aux œuvres qu’ildécouvre. Un jour, ses enfantslui ont demandé pourquoi iln’écrivait pas pour la jeunesse.Et il leur a répondu : « Ah oui,tiens, pourquoi pas ? »

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« Vous le saviez oui ou non ? Je me rends compte que je criepresque malgré ma voix qui s’étouffe d’émotion. Qu’est-ce quevous saviez sur moi ? Je respire vite, j’attends. Odette bafouille.Qu’est-ce que tu veux qu’on sache qu’on aurait à te direde plus que tu ne sais déjà mon pauvre. La colère me monted’un coup violente et me jette sur mes pieds. Je ne suis paston pauvre. Vous saviez, vous m’avez menti, vous m’avez toutcaché comme si j’étais idiot, un jouet dans un magasin.La rage me brûle les yeux, j’attrape mon manteau, je sors en claquant la porte. »

Françoise Robert est une artiste française. Après avoirlongtemps vécu en province,elle est revenue habiter à Paris,où elle est née il y a une cinquantaine d’années.Elle est passionnée d’art, depeinture, mais aussi de théâtre,qui l’a amenée à l’écriture et àla mise en scène.Son écriture très visuelle l’aconduite au cinéma, à la production de scénarios et à laréalisation de courts métrages.Elle a travaillé durant plus de dixans en pédopsychiatrie avecdes enfants hospitalisés à la Salpêtrière, à Paris. Elle y aidait notamment des ados àpublier leur propre journal.Elle a commencé à écrire trèsjeune. Elle a déjà publié auxéditions de l’Aube et chezMotus. Ma est son premier texteà l’école des loisirs.

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Clarisse voudrait tout simplement être une autre. Depuisque sa mère a quitté la maison, elle vit avec son père.Mais toutes les larmes qu’elle a versées n’ont pas réussià effacer les souvenirs des jours heureux. Son père abeau se réfugier dans le travail et multiplier les rencontres pour se sentir moins seul, elle voit bien qu’ilest triste. Tout comme elle. Et ça fait mal.

Heureusement, c’est la rentrée en première et Clarisseretrouve Elsa, sa meilleure amie. Elsa, la confidente, cellequi l’a soutenue pendant les moments difficiles, vient derepérer un nouveau au lycée et n’a pas l’intention de lelaisser filer. Le bel inconnu s’appelle Julien, et adore lapoésie et le jazz. Sauf qu’en croisant son regard bleuémeraude, Clarisse se sent bouleversée comme jamais.Mais a-t-elle le droit d’aimer et d’être aimée, sans trahirson amie ?

Isabelle Rossignolécrit comme si elle regardait unfilm : les images défilent sousses yeux au moment où l’histoirese crée. Elle est si gentille est néde son envie d’explorer lethème de la jalousie. Aprèsavoir publié plusieurs romanspour adultes, Isabelle Rossignola choisi de se consacrer à la littérature jeunesse. Elle animeégalement des ateliers d’écriturepour enfants et pour adultes.Dans la même collection :Moi sauvage ; Il faut rester tranquille…

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chut !

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« Pour cette série de quatre enregistre-ments, le plaisir a envahi l’espace, laissantpeu de place au doute ou à une quel-conque tension. Je crois pouvoir direque nos options de départ portent leursfruits de façon très marquante désor-mais :

• Le fait d’enregistrer la musique enmême temps que le texte, pour la plu-part des ouvrages ;

• Le fait d’être tous présents dans lamême pièce, moi y compris, alors queleshabitudes des studios vont vers l’iso-lement dans des cabines séparées ;

• Le fait de ne pas reprendre les comé-diens au moindre petit défaut, mais defaire plusieurs prises pour choisir tran-quillement plus tard.

Tout cela laisse effectivement la place àl’instant, et donc à la magie :

• Dominique Reymond qui arrive enséance en s’excusant d’avoir la voix unpeu abîmée par un rhume, et qui nousoffre une lecture tout en retenue, avecune voix et une interprétation qui dévoilent magnifiquement le texte ;

• Alice Butaud qui sans aucune répéti-tion, sans même savoir ce que les musi-ciens vont jouer, nous improvisequelques secondes de chant africaincomme si elle était née là-bas.

Et notre trio de musiciens, SylvainKassap, Éric Groleau et moi-même, quiaprès avoir écouté la voix de Domi-nique Reymond partons en improvisa-tion musicale libre, sans le texte, puisdécouvrons sur l’ordinateur à quel pointnos sons se mélangent magnifiquementà l’histoire, presque sans montage…

Ce qui est sûr, c’est que toutes les comédiennes, tous les comédiens, tousles musiciens, qui ont participé depuis ledébut de cette aventure à nos enregistre-ments, terminent les journées de prise,ravis, enthousiastes, prêts à revenir dèsque l’on aura besoin d’eux.

Avec Sylvain Kassap et Eric Groleau,qui m’accompagnent dans la musique etles choix artistiques depuis le début,nous terminons toujours ces séries deprises en nous disant que nous avonsbeaucoup de chance. »

Chaque enregistrement d’un livre de la collection Chut ! est une nouvelle aventure. Un comédien et des musiciens se retrouvent autour d’un livre dans un studio de la banlieueparisienne. Le comédien lit, les musiciens improvisent, chacun jouant librement une parti-tion intime qui peu à peu devient collective. L’alchimie se crée, la magie opère. La dernièrevague d’enregistrement des quatre derniers titres de la collection a ainsi connu quelquesmoments de grâce… Comme en témoigne, Thierry Balasse, ingénieur, musicien et direc-teur artistique de la Compagnie Inouïe.

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La femme du bouc émissaire, Agnès Desarthelu par Benoît MarchandMusique de Sylvain Kassap (clarinettes)et Éric Groleau (percussions)

(1 CD – 11,50 €)

Maître Shkaf, l’instituteur, est du genre tolérant. Il veutbien que les enfants chahutent parfois en classe. Ilcomprend parfaitement qu’on n’ait pas envie de travailleren plein mois de juin. Mais il y a une chose que MaîtreShkaf ne supporte pas, c’est de voir une bande d’enfantsse liguer pour en terroriser un seul. Lorsqu’il découvrele petit Michael ligoté sur une chaise et persécuté par lesautres élèves, il tonne, menace et voit rouge. Lorsqu’il secalme enfin, c’est pour leur raconter une histoire,l’histoire de la femme du bouc émissaire…

Rex, ma tortue, Colas Gutmanlu par Céline MilliatMusique de Sylvain Kassap (clarinettes),Éric Groleau (percussions) et Pascal Benech(trombone)(1 CD – 11,50 €)

Pour mon anniversaire, j’avais demandé un chien. Quandj’ai ouvert mon paquet j’ai été très déçu, parce qu’à laplace il y avait une tortue. Alors je l’ai appelée Rex.Je lui ai collé des bouts de moquette sur la carapacepour la faire ressembler à un caniche. Rex était trèschouette comme ça, mais elle n’était toujours pas unchien ! Et là, un miracle s’est produit…

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Il court, il court, Benoît Marchand !On l’a vu au cinéma, à la télévision,on l’a entendu à la radio, dans les dra-matiques de France Culture, mais cequi le fait courir toujours plus loin, c’estle théâtre, pour y jouer Molière, Genet,Gombrowicz et tant d’autres.

Céline Milliat est une actrice dethéâtre, de cinéma, qui interprète àl’occasion des pièces radiophoniquessur France Culture. Dernièrement, elles’est dévoilée sur scène dans l’une deses créations, le spectacle Striptease.

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La diablesse et son enfant, Marie NDiayelu par Dominique ReymondMusique de Sylvain Kassap (chalumeau),Éric Groleau (percussions) et Thierry Balasse(traitements et synthétiseur Moog)

(1 CD – 11,70 €)

Tip-tap, tip-tap… Quel est ce bruit dans la nuit ? C’estla diablesse qui va de maison en maison, à la recherchede son enfant perdu. À la vue de ses petits sabots noirs,les gens lui claquent la porte au nez, éteignent leslumières jusqu’à ce qu’elle se soit éloignée. Tip-tap, tip-tap… La diablesse cherche sans se lasser. Elle se souvientqu’autrefois elle avait un enfant, une maison avec de lalumière et aussi des pieds fins de femme ordinaire.Comment a-t-elle tout perdu ? Elle ne sait plus…

Mon petit cœur imbécile, Xavier-Laurent Petitlu par Alice ButaudMusique de Éric Groleau (percussions) et Loy Elrlich (chora, hajouj, n’goni)

(2 CD – 15,80 €)

Mon petit cœur imbécile… c’est ainsi que la petiteSisanda surnomme son cœur malade lorsqu’elle lui parlepour l’encourager. À cause de lui et de sa maladie idiote,elle ne peut ni courir, ni sauter, ni jouer avec les autres.Et l’opération qui permettrait de le guérir coûte beaucouptrop cher pour une famille de paysans africains commela sienne. Mais l’espoir renaît lorsque Maswala, la mèrede la petite fille, tombe par hasard sur un article dejournal relatant les exploits des coureuses du marathonde Kamjuni.Il faut dire que Maswala a une particularité : elle courtplus vite qu’une antilope…

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D’abord comédienne de théâtre,Alice Butaud a démarré sa car-rière au cinéma avec le rôle d’Alicedans le film de Christophe Honoré,Dans Paris. Une collaboration qui perdure. Depuis, on l’a retrouvée augénérique de la plupart des films duréalisateur.

Dominique Reymond, derrièrele nom, se cache une voix reconnais-sable entre toutes, grave et élégante.La comédienne, ancienne élèved’Antoine Vitez, a fréquenté les met-teurs en scène, Lassalle, Grüber ouencore Sobel. Au cinéma, les spec-tateurs l’ont découverte dans Y aura-t-il de la neige à Noël ? Et continuentde l‘apprécier dans les films de Sandrine Veysset, Olivier Assayas ou encore de Christopher Thomson.

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Il ne passe pas grand monde à l’auberge de l’Amiral Benbow. Elle est très isolée et à l’écart des routes fréquentées. Alors, le jour où un vieux marin qui se faitappeler « le Capitaine » débarque avec sa malle en posantune poignée de pièces d’or sur le comptoir, c’est une aubaine.

C’est du moins ce que pensent les parents de JimHawkins, le fils de la maison.

Mais voilà… Le Capitaine a de curieuses manières et de drôles d’amis qui ne lui veulent pas que du bien !Qu’il s’agisse de Chien Noir ou de Pew l’aveugle, ils ne reculent devant rien et semblent prêts à tout pour récupérer la malle du marin.

Même à tuer.Que peut-elle bien contenir ?Ce que Jim y découvrira le soir même de la mort du

Capitaine va l’entraîner sur les mers, dans des aventuresplus lointaines et plus risquées que tout ce qu’il aurait pu imaginer.

Science-fiction, polar, adaptation,David Chauvel et FredSimon travaillent ensemble depuis toujours… ou presque.Le premier est titulaire d’un BTSde commerce mais a rapide-ment abandonné le costume-cravate pour le scénario. Quantau second, il a suivi un parcoursBD plus « classique » en sortantde l’école des arts plastiques deRennes.

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Voilà plus d’un siècle que le grand marronnier trône aubeau milieu de la cour de l’école… du Grand Marronnier.Il en est le symbole. Les enfants du quartier jouent à sonpied comme le faisaient leurs parents, et la vieille madame Risette, qui sera bientôt centenaire, y a gravéson nom.

Et pourtant…Le jour où une énorme branche tombe en manquant

de peu un enseignant, les experts sont formels : l’arbre estmalade, rongé par des champignons qui le fragilisent. Il faut l’abattre.

La mobilisation des enfants et des parents n’y changera rien : sécurité d’abord ! La mort dans l’âme, tous assistent à la fin du grand marronnier, abattu par un élagueur.

La fin ?… Pas sûr ! « Lorsque tout semble perdu, il reste encore

quelque chose à faire », assure madame Risette. Le grandmarronnier pourrait-il connaître une seconde vie ?

Il fallait bien s’y mettre à troispour se lancer dans les aventures de la famille ultra-nombreuse et ultra-chaleureusede Margot !

Au dessin, Carine de Brabqui se souvient avoir lu « destonnes » d’albums avec ses troissœurs, toutes fanas de BD.Au scénario, Falzar (qui a unedouble formation d’instituteur etde… criminologue !)

et Benoît Drousie, dit Zidrou.Dans la même collection :Super Maman

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Louisette la taupe lit à ses amis lapins l’histoire d’Ulyssequi, après avoir crevé l’œil du cyclope Polyphème, s’enfuit, agrippé au ventre d’un bélier.

Mais voilà qu’en plein récit, Louisette s’enrhume.Le médecin est formel : seul un séjour à la montagne

la guérira. Mais comment y aller ?Les lapins ont une idée. Le berger d’à côté doit

bientôt emmener ses moutons en transhumance. Il suffiraà Louisette de se glisser, comme Ulysse, sous le ventred’un mouton et de se laisser porter jusqu’en pleinemontagne.

Aussitôt dit, aussitôt fait.Les lapins fixent un hamac sous le bélier, Louisette s’y

glisse discrètement… et éternue au moment du départ.« Le bélier semble malade, remarque le berger, il va falloirle laisser à la bergerie. »

« Non, non ! répond Louisette qui tient à partir, cen’est qu’un petit rhume… »

« Mon bélier parle ! » s’écrie le berger… Ça, il n’avaitjamais vu ! Qui sait s’il n’y aurait pas de l’argent à faireavec ce phénomène…

Dessinateur, photographe, linograveur… Bruno Heitz est officiellement auteur-illustrateur,mais chut ! Il n’aime pas le diredans ce sens-là ! Pour lui, c’estexactement le contraire : c’estparce qu’il aime dessiner qu’ilraconte des histoires bourrées d’humour, de rebondissements et de person-nages aussi drôles et inattendusque Louisette la taupe.Dans la série Louisette la taupe : Rapidissimo ; Sardine Express

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Famille reconstituée à la mode animalière, les enfants de Monsieur Blaireau et Roussette, la fille délurée de Madame Renarde, cohabitent plutôt bien. Mais voicique l’hiver approche et, avec les premiers froids, lerythme des uns ne va plus du tout s’accorder au rythmedes autres. Les petits blaireaux grossissent, s’arrondissent,et accumulent des graisses pour leur hibernation prochaine, alors que si la petite Roussette semble « beaucoup plus grosse qu’auparavant », c’est que son poils’épaissit pour résister au froid.

La première neige arrive, les blaireaux dorment à poings fermés et Roussette se sent bien seule dans sonterrier.

« Ce n’est pas drôle, l’hiver », se plaint-elle.C’est pourtant le moment que Madame Renarde va

choisir pour lui apprendre à chasser…

Ce quatrième tome, à la fois hivernal et chaleureux,vient clore le cycle des aventures de Monsieur Blaireau et Madame Renarde.

Née d’une mère allemande etd’un père hongrois, grandevoyageuse, Brigitte Luciania étudié la littérature à Munich.Elle est auteure de romans (en allemand) et de scénarios de BD.Ève Tharlet est issue del’école des Arts déco de Strasbourg. Illustratrice, elle travaille également pour lapresse jeunesse. La série Monsieur Blaireau etMadame Renarde a été traduiteen une dizaine de langues.Dans la même collection :La rencontre ; Remue-ménage ;Quelle équipe !

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Quelque part dans le Royaume de France, en pleinMoyen Âge… Le comte Bertrand de Saunhac vient demourir. Sa femme, pour assurer son propre avenir et celuide Guillaume et Hélis, ses enfants, n’a d’autre choixque de se remarier avec messire Brifaut, un hommemanipulateur et peu scrupuleux…

Mais le comte de Saunhac est-il réellement mort ?…Sa fille, la jeune Hélis, est persuadée du contraire : « Je sais qu’il est quelque part et je dois partir le retrouver »,annonce-t-elle à son frère quelques jours avant de disparaître.

Les hommes de Brifaut se lancent immédiatement àsa recherche, mais tiennent-ils tant que cela à la ramenervivante ?… Rien n’est moins sûr.

Guillaume décide donc de se lancer seul sur les tracesde sa sœur.

En chemin, il rencontrera le chevalier de Brabançonet Ysane, une mystérieuse femme qui lui annonce queson père « se trouve dans les contrées lointaines… »

La quête de messire Guillaume ne fait que commencer !

Gwen de Bonneval etMatthieu Bonhommetravaillent au sein de « l’Atelier ducoin » qu’ils ont créé ensemble.Tout à la fois dessinateur et scénariste, Gwen de Bonneval(scénario) est un self-made mande la BD, auteur de plusieurs séries à succès dont Basile Bonjour et… Messire Guillaume.Quant à Matthieu Bonhomme(dessin), son album L’âge de raison lui a valu le Prix du premier album à Angoulême en 2003.

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Les jumeaux doivent passer leurs vacances chez leurgrand-père. Au programme : jeux vidéo et constructiond’une cabane dans le jardin. Mais à peine sont-ils arrivésqu’ils découvrent qu’ils ont oublié leur console à la maison, sans parler de l’orage qui les empêche de jouerdehors. Les vacances commencent mal ! Que faire ?…Heureusement, le grand-père a plus d’un tour dans sonsac. Non seulement, il semble tout connaître de l’histoirede France, mais en plus, il a un vrai talent de conteur.

De l’homme de Tautavel à la grotte de Lascaux, et desalignements de Carnac au vase de Vix en passant par labataille d’Alesia, Papi est intarissable… Et d’autant pluspassionnant qu’il assaisonne ses histoires d’anecdotes savoureuses et de bons petits plats, toujours en relationavec ce qu’il raconte, bien sûr !

Cet album est le premier d’une série de six qui couvrira l’ensemble de l’histoire de France jusqu’ànos jours.

Dessinateur, photographe, linograveur… Bruno Heitzest avant tout un conteur horspair qui sait comme nul autremêler humour et sérieux.

Dominique Joly a été professeur d’histoire en collège et en lycée avant d’enseigner en fac. Parallèle-ment, elle est l’auteure de près de soixante-dix livres et documentaires historiques destinés aux jeunes, aux enfants… et aux autres.

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Il était une fois un garçon qui n’avait peur de rien, maisalors de rien du tout ! Claquer des dents, frémir, trembler… Tout cela ne signifiait rien pour lui qui ne rêvait que d’une chose : «Apprendre à frissonner.»Mais comment faire ?

Qu’il rencontre des fantômes ou qu’il passe la nuitdans un cimetière, rien ne semblait l’inquiéter… Jusqu’aujour où il entendit parler d’un château si terriblementhanté que nul n’osait y entrer. Le roi avait promis la mainde sa fille à qui y passerait trois nuits d’affilée, mais, malgré la beauté de la jeune princesse, les candidats ne se bousculaient pas.

– Sire, dit le jeune homme, si vous m’y autorisez, j’aimerais veiller trois nuits au château…

– Te voilà bien sûr de toi, répondit le roi, et pourtantmille dangers t’attendent. Personne n’est encore revenudu château vivant !

– Merveilleux ! s’écria le garçon.Peut-être allait-il enfin « apprendre à frissonner »…

Scénariste et illustrateur,Mazan est l’un des fondateursde l’atelier Sanzot, à Angoulême,qui regroupe de nombreux auteurs de BD. Plusieurs fois nominé au festival d’Angoulêmeet récompensé par le Prix Tournesol en 2001, il travailleégalement pour la publicité.Après Le vaillant petit tailleur,Apprendre à frissonner est sadeuxième adaptation d’un contede Grimm.Dans la même collection :Le vaillant petit tailleur

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La journée s’annonce belle au cœur de la forêt australienne.

Comme d’habitude, Toto l’ornithorynque et ses copains attendent que la jolie Fafa, une séduisante écureuil volant, ait terminé sa toilette pour partir faireensemble leurs provisions lorsque… un terrible cri dedouleur les fige sur place. Ils battent les buissons et finissent par découvrir un gentil « bandicoot » qui vient de se casser la patte.

Or tous le savent, un animal blessé ne survit pas longtemps en pleine forêt.

Une seule solution : prévenir d’urgence le seul médecin de la forêt, un gros lézard plutôt bizarre. Toto et ses copains n’en mènent pas large lorsqu’ils arriventdans la grotte du médecin. Mais quand celui-ci leurannonce qu’il lui faut absolument deux cheveux de « bunyip » pour préparer un remède, l’expédition devientterrifiante.

La réputation du bunyip n’est plus à faire : cet horrible monstre dévore tout ce qui passe à sa portée !

Yoann et Éric Omond sesont rencontrés aux Beaux-Artsd’Angers. L’un est devenu dessinateur, vidéaste et photographe, l’autre est scéna-riste et enseignant (aux Beaux-Arts d’Angers, bien sûr !), et ilsn’ont jamais cessé de travaillerensemble (Phil Kaos, La voleusedu père-fauteuil…). La série Totol’ornithorynque est née de lapassion d’Éric Omond, le scénariste, pour les mythologiesaborigènes et des superbes couleurs de Yoann, le dessinateur.Dans la même collection : Toto l’ornithorynque et l’arbremagique

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À la suite du décès de sa mère, une petite fille part envoyage avec son père, au bord de la mer. Très vite, ellecomprend que le chagrin de son père est au moins aussigrand que le sien. Elle devra inventer bien des ruses ettrouver beaucoup d’amour pour que, l’un et l’autre, retrouvent enfin le chemin d’un retour à la vie.

LA FILLE : Papa ?LE PÈRE : Hum ?LA FILLE : Pourquoi on est là ?LE PÈRE : Tu le sais très bien.LA FILLE : Non. Je veux dire pourquoi on est toujours là ?

Pourquoi on ne repart pas à la maison ? Et pourquoi tu pleures jamais ?

LE PÈRE : Il y a des millions de façons de pleurer. Chacun lasienne. Il y a des gens qui…

LA FILLE (l’interrompant) : Et c’est quoi ta façon ?

Cofondateur, en 1989, de lacompagnie et du Théâtre desDocks à Boulogne-sur-Mer,Jacques Descorde crée et met en scène différents spectacles qui tournent dans la région Nord-Pas-de-Calais, à Paris (Guichet Montparnasse,Théâtre du Rond-Point), en Avignon. Comédien et metteuren scène, J’ai 17 pour toujoursest sa première pièce.Dans la même collection : J’ai 17 pour toujours

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En 2084, vous ne pourrez jamais être seul même si vousvoulez juste vous balader, tranquille. En 2084, des robotscommenteront un match de foot à la télé en buvant unpastis. En 2084, des créatures étranges pourront vous décapiter en deux temps trois mouvements. En 2084, legrand Mozart se verra dépouillé de son art. En 2084,même les manipulateurs des clones que vous êtes devenus seront congédiés, car vous serez contrôlés par despuces électroniques. Vous révolter ? N’y songez pas. En 2084, vous vivrez dans un monde idéal.

NUMÉRO 11 : Je vous ai dit que j’aimerais bien être seul.NUMÉROS 3 ET 5 : Ouais ! Mais nous, on aimerait bien être trois.NUMÉRO 11 : Je vous ai pas demandé votre avis.NUMÉROS 3 ET 5 : Eh ben nous, on te le donne.NUMÉRO 11 : Je vois pas pourquoi j’aurais pas le droit d’être tout

seul, moi.NUMÉROS 3 ET 5 : Parce que nous, on est deux !NUMÉRO 11 : Et alors ?NUMÉROS 3 ET 5 : C’est la majorité qui décide, Numéro 11.NUMÉRO 3 : Qui veut être seul ?

Philippe Dorin est né en1956 et est l’auteur de nom-breuses pièces pour la jeunesse,telle que Villa Esseling Monde,et de récits publiés, dont Cœurde pierre pour la collection Souris Noire chez Syros.Il écrit également des histoiresqui ne tiennent pas dans les livres, à partir de boulettes depapier et de petits cailloux. Il a reçu le Molière 2008 duspectacle jeune public pour L’hiver, quatre chiens mordentmes pieds et mes mains.Dans la même collection : Abeilles, habillez-moi de vous ;L’hiver, quatre chiens mordentmes pieds et mes mains

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Dans un pays composé d’une multitude de royaumes, un futur roi s’entraîne. Il est interrompu par le faiseur de couronnes qui lui remet la sienne. Or, elle est en toc.Qu’importe, l’essentiel est d’être roi, il sera donc le roiToc. Il est aussi dérangé par un jeune garçon qui chercheson grand-père, un roi lui aussi, mais qui demeure introuvable. Normal, c’était le roi de Rien.

Au pays des Rois, un futur roi s’entraîne à être roi.Il est devant une immense maquette. Il y enlève, jette ou rajoute

des éléments.Au début, je ferai des gens.Et dans les gens, je mettrai des murs, des murs très hauts. Et dans

les murs je mettrai beaucoup de portes et dans les portes, je mettraides serrures, et dans les serures, je mettrai des clefs.

Je mettrai les clefs dans mes poches et ils seront bouclés !Non, je recommence.

Nathalie Papinse consacre aujourd’hui à l’écriture. Pendant plusieurs années, elle a été comédienneet metteur en scène. Elle aanimé des ateliers-théâtre pourenfants et adultes, puis a successivement été chargée demission pour le jeune public auCarré Magique (théâtre de Lannion) et responsable de la programmation théâtre dansles Côtes-d’Armor.Dans la même collection : La morsure de l’âne ; Qui rira,verra

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Alyan est un petit garçon. Pourtant il préférerait être une princesse ou une fée, avoir des cheveux longs et desvêtements roses. Sa mère s’inquiète, son père ne voit rien.À l’école, on se moque de lui, on l’insulte, on le frappe. Il essaie de s’échapper en faisant de la magie, mais ça nemarche pas toujours. Seule sa sœur Nina est conscientede son chagrin. Elle est décidée à le défendre envers etcontre tous. Jusqu’où ira-t-elle pour protéger son frère ?

ALYAN : Pourquoi t’es une fille ?NINA : Je ne sais pas.ALYAN : Pourquoi tu sais pas ? Qui choisit alors ?NINA : Moi. C’est moi qui ai choisi.ALYAN : T’as eu le droit de choisir, toi ?NINA : Je me suis concentrée, j’ai fait l’imagination et

ça a marché.ALYAN : C’est quoi la magination ?

Catherine Zambonest née à Villefranche-sur Saônede parents italiens en 1957.Après des études au conservatoire de la région deLille, elle pousuit une carrièred’actrice, de metteur en scène etd’écrivain. Elle dirige des ateliersd’écriture pour différents publics.Parmi ses nombreuses pièces,on peut citer Le Jardin d’agrément,Catarinetto,La Héronnière, et, plus récemment,La Mauvaise.Dans la même collection : Dans la maison de l’Ogre Monsieur ; Les Rousses...

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C’est dans l’estomac d’un requin que commence l’un des plus extraordinaires voyages relatés par Jules Verne. En effet, le squale aavalé une bouteille contenant un message qui, une fois partiellement déchiffré, révèle le naufrage d’un navire, le Britannia,et de son capitaine, le valeureux Harry Grant. Seule certitude surla localisation du naufragé, il se trouve sur le 37e parallèle.

Un courageux lord écossais, sa charmante jeune femme, unmajor impassible, un géographe français distrait et les deux enfantsdu capitaine Grant vont donc suivre ce 37e parallèle, franchir lesAndes et leurs incessants séismes, traverser la Patagonie, survivre àun ouragan et poursuivre leurs recherches… en Australie. Là, ilsretrouveront l’ancien quartier-maître du Britannia, un dénomméAyrton, qui les trahira pour livrer leur navire aux pirates, puis ilséchoueront sur les côtes de la Nouvelle-Zélande où ils tomberontaux mains des cannibales…

Bouteille à la mer, tour du monde, pirates, cannibales, naufrages : tous les ingrédients sont réunis pour « mettre en scènedes rêves de petit garçon » – la définition du roman d’aventurespar le maître du genre : Robert Louis Stevenson.

Les Enfants du capitaine Grant constituent le premier voletd’une trilogie romanesque que complètent Vingt Mille Lieues sous les mers et L’Île mystérieuse.

Les Instructions officielles de l’Éducation nationale recommandent l’étude d’un roman de Jules Verne en classe de cinquième.

La géographie de JulesVerne « est une géographiehantée. Si nous sommes aux antipodes de la littérature intimiste, il n’en reste pas moinsque le cœur n’est pas absent dumonde vernien. Le cœur y est,oui, mais c’est dans une planète, sur un îlot rocheux,dans les abysses de la mer ouau fond d’une mine qu’il bat. Iln’est que d’y aller. Chez Verne,il faut admettre que c’est le paysage tout entier qui esthanté. Nemo hante l’océan, Silfax hante les mines desIndes noires, Vasling hante les glaces polaires, etc. Et ces personnages fantomatiques sonten possession d’un double trésorqui s’appelle bonheur etconnaissance. C’est à la quêtede ce Graal et de cette Toisond’or que nous invitent les romansde Verne. »

Michel Tournier, Jules Verne ou leBonheur enfoui, 1991.

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Perceval ou le Conte du Graal met en scène un jeune homme élevépar sa mère à l’écart du monde. Ayant perdu son mari et deux de sesfils, elle voudrait que son dernier enfant échappe à la chevalerie.

Un jour, au cœur de la Forêt Déserte, le jeune homme croisedes êtres merveilleusement beaux qu’il prend pour des anges : ce sont des chevaliers en armure. Au désespoir de sa mère, il décide alors de se rendre à la cour du roi Arthur pour se fairearmer chevalier.

Tout au long de ce roman d’éducation, Perceval, enfant rustre,naïf, ignorant jusqu’à son nom, accumulant les maladresses etmanquant à tous les usages, se révèle néanmoins peu à peu un excellent chevalier. Au fil des épreuves, son extraordinaire vaillance surpasse celle de Gauvain, l’autre héros du livre. Et c’est parvenu au château du Roi Pêcheur qu’il voit passer devant lui le mystérieux cortège du Graal…

Ce dernier roman (inachevé) de Chrétien de Troyes, composévers 1180 à la demande de son protecteur, Philippe d’Alsace,comte de Flandre, est la première œuvre qui mentionne ce vaseextraordinaire. Il a donné lieu à bien des continuations qui ontabouti au grand roman de La Quête du Graal, l’un des plus célèbresmythes de la littérature.

Les Instructions officielles de l’Éducation nationale recommandent l’étude de Perceval en classe de cinquième.

Chrétien de TroyesDe sa vie, on ne sait rien oupresque, sinon que l’auteurd’Yvain, le Chevalier au Lion,d’Érec et Énide et du Chevalierde la charrette sut, mieux quetout autre, se faire le peintre del’amour courtois et que son nomest indissociable du cycle desgrands romans arthuriens.Dans la même collection : Éric et Énide ; Le Chevalier de lacharette…

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Quand Taupe décide de quitter sa maison, il ne se doute pas uninstant de ce qui l’attend dehors. Et, surtout, il ignore à quel pointcette décision va bouleverser sa vie. Il fait d’abord la connaissancede Rat, puis de Crapaud, et, enfin, de Blaireau. Tous trois deviennent bientôt ses amis et, grâce à eux, Taupe découvre la rivière, parcourt les routes, explore la forêt… Dans tous ces endroits, nouveaux pour lui, il vit des moments de bonheur intense, mais il affronte aussi l’inquiétude et la peur.

Le Vent dans les saules est paru pour la première fois en 1908 enGrande-Bretagne. Avant de devenir des héros de livre, Taupe, Rat,Blaireau et Crapaud ont d’abord existé dans les lettres que l’auteur, Kenneth Grahame, adressait à son jeune fils, Alastair,quand ce dernier passait les vacances d’été loin de son père.

Cette fantaisie animalière écrite dans une langue enchanteressenous ravit et nous divertit. Cependant, derrière une apparence de légèreté, elle nous parle de nous : de notre besoin de rencontreset de découvertes, mais aussi de notre peur de l’autre et de la nouveauté – et ce, quel que soit notre âge. C’est ce qui fait duVent dans les saules un livre pour toute la vie.

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Entré dans la banque par nécessité plus que par vocation,Kenneth Grahame y faitpourtant une belle carrière, à laquelle il met un terme vers l’âgede 50 ans. Il se consacre alors àsa passion, l’écriture. Deux ro-mans autobiographiques et desessais lui ont déjà assuré une cer-taine notoriété. Mais c’est Le Ventdans les saules, qui réunit les his-toires racontées à son fils unique, Alastair, lorsqu’il était enfant, qui restera son véritable chef-d’œuvre.Alan Alexander Milne, l’auteurdu célébrissime Winnie l’Ourson, adapta Le Vent dansles saules pour le théâtre : « À vous, je dirai juste ceci : LeVent dans les saules est ce quej’appelle un livre familial. Parlivre familial, j’entends un livreque tout le monde dans la maisonaime et cite sans arrêt… Quandvous l’ouvrirez, ne vous donnezpas le ridicule de croire que vousallez juger de mon bon goût, encore moins du génie de Kenneth Grahame. Vous allezjuste vous juger vous-même. »

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Prenez Jean Valjean et Gavroche. Mêlez les deux, joignant à l’héroïsme de l’un la verve fantaisiste de l’autre, vous obtenez Glapieu. L’auteur des Misérables lui a donné le premier rôle dansl’une des pièces les plus inspirées de son Théâtre en liberté. Cettepièce fut longtemps inédite, et c’est dommage, car ce Glapieu estextraordinaire et méritait d’être connu plus tôt.

Qui est-ce ? Un voleur vertueux qui veut changer de métierpour vivre dans l’honnêteté : « La première bonne action que jetrouve à faire, je me jette dessus, je la fais. Ça mettra le bon Dieudans son tort. »

Tandis que Paris fête Carnaval, se déguise et s’amuse, on vientsaisir les meubles d’une famille endettée ; Rousseline, un hommed’affaires odieux, tient les malheureux entre ses griffes. Glapieujure de les sauver. Tâche ardue, quand on est soi-même aux abois,traqué par la police, et qu’on grelotte sous la neige, le ventre vide !

Glapieu observe, écoute, devine, agit. Il marche sur les toits,nage dans la Seine, attaque un coffre-fort… Admirable autant quemodeste, il traverse en équilibriste les quatre actes du drame, s’immisce dans chaque décor, et éclaire chaque situation au feupétillant de ses apartés.

Les Instructions officielles de l’Éducation nationale recommandent l’étude d’une pièce du Théâtre en liberté en classe de quatrième.

À Guernesey où il vit en exil,Victor Hugo revient au genredramatique qu’il a délaissé depuis vingt ans. Quoique éloigné de Paris et de ses théâtres, il jette sur le papier une dizaine d’œuvres nouvelles,drames ou comédies, qu’il envisage de publier sous un titre général : Théâtre en liberté.Cela se fera un an après samort, en 1886, mais Mille francsde récompense est alors écarté ;cette pièce écrite en 1866 nesera imprimée qu’en 1934, etreprésentée seulement en1961…Dans la même collection : Les Misérables ; Notre-Damede Paris

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Depuis l’enfance, Jane Goodall ne désire qu’une chose : passer sa vie àobserver et décrire le comportement des animaux. Mais commentcommencer ? Comment en vivre ?

Le bac en poche, sa mère lui conseille d’entrer dans une école desecrétariat. Elle lui assure qu’une bonne secrétaire peut toujours trouverdu travail, et partout dans le monde. Jane enchaîne les petits boulots àLondres. Certains sont mêmes plutôt très amusants. Mais la jeune filleles considère comme une étape. Elle guette sa chance.

La chance se présentera une première fois un mercredi matin sous laforme d’une lettre d’une ancienne camarade de classe l’invitant à passerdes vacances au Kenya. Jane doit beaucoup travailler et faire de terribleséconomies pour s’offrir le billet. Ses efforts et son obstination payeront.Sur place, un anthropologue et paléontologue a besoin d’une secrétaire.En vérité, il est très impressionné par les vastes connaissances de la jeunefille sur la faune et la flore africaine.

C’est ainsi qu’a commencé l’histoire de Jane Goodall, celle d’unejeune fille qui s’est donnée les moyens d’une vie passionnante. Elle ra-conte dans ce livre son parcours depuis Bournemouth jusqu’à la réservede Gombe et sa rencontre avec les chimpanzés.

Jane Goodall est docteur enéthologie, la science qui étudieles animaux. Son parcours horsdu commun est aussi le parcoursd’une jeune femme libre partie,dans les années soixante, vivreseule en Afrique avec les animaux sauvages. Grâce à sesrecherches, nous savons que leschimpanzés sont biologiquementtrès proches de nous, qu’ils ont de grandes capacitésintellectuelles et qu’ils créent

entre eux des liens forts et durables, des tribus.

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Depuis l’enfance, Jane Goodall ne désire qu’une chose : comprendre les animaux. Mais comment commencer ? Comment en vivre ?

Une fois le bac en poche, sa mère lui conseille d’entrer dans uneécole de secrétariat. Elle lui assure qu’une bonne secrétaire peut toujours trouver du travail, et partout dans le monde. Jane enchaîne les petits boulots à Londres. Certains sont même plutôt très amusants.Mais la jeune fille les considère comme une étape. Elle guette sachance.

La chance se présentera une première fois un mercredi matin sous laforme d’une lettre d’une ancienne camarade de classe l’invitant à passerdes vacances au Kenya. Jane doit beaucoup travailler et faire de terribleséconomies pour s’offrir le billet. Ses efforts et son obstination paieront.Sur place, un anthropologue et paléontologue a besoin d’une secrétaire.En vérité, il est très impressionné par les vastes connaissances de la jeunefille sur la faune et la flore africaines.

C’est ainsi qu’a commencé l’histoire de Jane Goodall, celle d’unejeune fille qui s’est donné les moyens d’une vie passionnante. Elle raconte dans ce livre son parcours depuis Bournemouth jusqu’à la réserve de Gombe et sa rencontre avec les chimpanzés.

Jane Goodall est docteur enéthologie, la science qui étudieles animaux. Son parcours horsdu commun est aussi le parcoursd’une jeune femme libre, partie,dans les années 1960, vivreseule en Afrique avec les animaux sauvages. Grâce à sesrecherches, nous savons que leschimpanzés sont biologiquementtrès proches de nous, qu’ils ontde grandes capacités intellectuelles et qu’ils créententre eux des liens forts et durables, des tribus.

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En 1957, Homer Hickam a quatorze ans. Il vit à Coalwood, une villeminière des États-Unis en Virginie-Occidentale. À Coalwood, on est mineur de père en fils. Lui aussi, sans doute, travaillera pour la compagnie qui exploite la mine, emploie, loge, soigne et éduque les deux mille habitants.

Seulement, un matin d’octobre, le 5 précisément, sa mère le réveillepour écouter la radio : Beeep-beeep-beeep. Homer sait très bien dequoi il s’agit. Tous les livres de science-fiction en parlent. C’est un satellite. Seulement, cette fois, c’est un vrai. Et ce sont les Soviétiquesqui l’ont propulsé dans l’espace. Autant dire que le père d’Homer, républicain convaincu, est furieux : la course aux étoiles vient de commencer et les Russes ont battu de vitesse l’Amérique. Homer et sa bande de copains pensent à l’avenir. Il faut rattraper les Russes etles dépasser. Ce qui compte désormais, c’est de fabriquer des fusées miniatures et de les lancer avec des explosifs maison, le plus haut possible. Comme tous les débuts, ils furent difficiles. Les fusées avaientfurieusement tendance à s’écraser dans les jardins ouvriers aux alentours. Mais, à force d’insister, ils parviendront à les lancer de plus en plus haut. Homer ne quittera plus la trajectoire ascendante etdeviendra ingénieur à la NASA.

Son livre est devenu un classique de la littérature pour jeunesadultes, étudié dans les écoles américaines. Une superbe aventure humaine et familiale sur fond de guerre froide et de conquête spatiale.

Homer H. Hickam, Jr. est donc devenu ingénieur à la NASA, mais il l’admet, soncerveau est toujours celui del’adolescent qui rêvait d’envoyerdes fusées de plus en plus haut.Aujourd’hui, lorsqu’il n’est pasdans son bureau de la NASA, ilcontinue de rêver. Pas de fuséesni de satellites, mais de bonneshistoires…

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William Kamkwamba rêvait d’aller à l’école. Son père, agriculteur, l’y abien envoyé. Seulement William est né en Afrique, au Malawi, l’un despays les plus pauvres du monde. Lorsque la famine s’abat sur le pays, le choix entre acheter à manger pour la famille ou payer le mois descolarité est douloureux mais vite fait.

William aide son père aux champs. Sans eau, il n’y a bientôt plusrien à cultiver. L’école lui manque terriblement, au moins elle pourraitpeut-être l’aider à tromper sa faim. Mais au Malawi, sans argent pasd’école. Il découvre alors une petite bibliothèque dans le bourg. Unebibliothèque ? C’est un bien grand mot pour désigner la petite piècesombre où sont entreposés des livres sur trois étagères. Une dame trèsgentille, la bibliothécaire, lui explique les règles d’emprunt. Il peut choisir et emporter les livres qu’il veut. William les lira tous. Surtout le manuel de sciences pour collégiens. Celui qui lui donnera les clefs pour « fabriquer » de l’électricité avec du vent. Son éolienne ne paie pasde mine. Mais elle apportera de l’électricité, puis de l’eau à son village.

L’ingéniosité dont a fait preuve William pour aider son village lui a permis d’entrer dans un collège scientifique en Afrique du Sud, maisaussi de voyager, de rencontrer des inventeurs et des scientifiques, toustrès admiratifs de son travail, et surtout d’aider son pays.

L’histoire de William Kamkwamba est un bel exemple de courageet de ténacité doublé d’un beau reportage sur un pays que nousconnaissons mal.

William Kamkwamba participe maintenant à denombreuses conférences pouraider les pays en développementà investir dans les énergies propres. Il a été accepté à l’African Leadership Academy(ALA), un lycée panafricain deJohannesburg, en Afrique duSud, ayant pour mission de former la prochaine générationde dirigeants africains. La plupartdes élèves sont des inventeursou des entrepreneurs qui,comme William, ont surmontédes obstacles pour améliorerleur quotidien.

Bryan Mealer a été correspondant de guerre pourAssociated Press, l’agence depresse mondiale. Ses reportages ont été publiés dans de nombreux journauxaméricains.

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À quoi pensez-vous lorsque l’on vous parle des hackers ? Aux piratesinformatiques pénétrant le système des entreprises ? À une nouvelle espèce de voyous technologiques, généralement issus des pays de l’Est,brisant le code des cartes bleues pour vider les comptes bancaires ?Peut-être pensez-vous tout simplement à votre oncle qui a téléchargégratuitement de la musique sur internet le week-end dernier.À l’origine, pourtant, le terme « hacker » ne signifie pas du tout « pirateinformatique », il signifie « bricoleur de code ». Les hackers sont doncdes sortes de super-mécanos qui, au lieu de mobylettes, se plongentdans les entrailles des ordinateurs.

Ces types s’appellent Bill Gates, Steve Jobs, Steve Wozniak, pour lesplus connus. Mais la plupart ne paient pas de mine. Ils n’en sont pasmoins des aventuriers, des casse-cou, des visionnaires surtout.Ces gens partagent tous une même philosophie, une idée simple et élégante comme la logique qui gouverne l’informatique : l’ouverture, le partage, le refus de l’autorité et la nécessité d’agir par soi-même, quoiqu’il en coûte, pour changer le monde. C’est ce que Steven Levy appelle l’éthique des hackers, une morale qui n’a pas produit de pesantmanifeste mais que les hackers authentiques se sont contentés de mettreen pratique dans leur vie quotidienne. Ce sont eux qui ont œuvré dansl’obscurité à la mise en marche de la révolution informatique que nousvivons tous. Depuis les laboratoires d’intelligence artificielle du MITdans les années 1950 jusqu’aux gamers des années 1980 et en passantpar les chambres de bonne des jeunes surdoués qui réinventent l’informatique, Steven Levy les a presque tous rencontrés. Voilà leur histoire.

Steven Levy a découvert l’informatique au tout début desannées 1980. C’est à cetteépoque qu’il a entrepris d’enrencontrer les pionniers. Son enquête est devenue un livreculte. Depuis, le thème de latechnologie et ses impacts sur lasociété est devenu son sujet deprédilection. Après avoir collaboré au magazineaméricain Newsweek, il est devenu l’un des rédacteurs enchef du mensuel Wired.

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ecoledesloisirs.frLe site pour découvrir

tous nos livres et leurs auteurs.

ecoledesmax.comChaque mois, des dosssiers pédagogiques,

des vidéos sur les auteurset les illustrateurs de notre maison.

ecoledeslettres.frLe site pour les professeurs

de français du collège au lycée.

chut.ecoledesloisirs.comLe site des livres lus de l’école des loisirs pour écouter des extraits,

découvrir nos accompagnements pédagogiques, jouer…

millebulles.comUn site tout entier dédié à la bande dessinée pouraccompagner les titres de la collection Mille bulles.

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Illustrations d’Alan Mets80 pages – 8,50 €

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Illustrations d’Alan Mets80 pages – 8,50 €

-:HSMCLB=WU]U[W:266 pages – 11,00 €

238 pages – 11,50 €

-:HSMCLB=WUY[^^: -:HSMCLB=WUX\^V:420 pages – 12,50 €

-:HSMCLB=WUZ[]^:196 pages – 10,00 €

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Mercredi 26 octobre 2011, 18 heures. Christophe Donner, de retour chez lui, boit du thé endigérant son repas pantagruélique, amical et festif de midi dans un trois-étoiles parisien. « Je suis obligé de dire les mots ? Mais c’est très intime ! » s’exclame-t-il en redécouvrant larègle du jeu. Aussi préfère-t-il écrire d’abord les mots de la première colonne, sans en direun seul à haute voix. Puis, très vite, il se lance, tout en précisant qu’il ajoute volontiers des Saux mots.

Le dernier mot de Christophe Donner par Sophie Chérer

La règle du jeuPour jouer au dernier mot, c’est très simple. Vous prenez les seize premiers mots qui vous passent par la tête. Vous lesécrivez en colonne. Ensuite, sans trop réfléchir (mais un peu quand même), vous les associez deux par deux dans l’ordre, et vous en tirez un nouveau, auquel vous ont fait penser les deux précédents. Vous obtenez une deuxième colonne,de huit mots cette fois. Et ainsi de suite, jusqu’à ne plus obtenir qu’un dernier mot, très significatif de vos obsessions inavouées, de votre être profond, de l’étendue de votre vocabulaire, ou, tout simplement, de votre humeur dumoment. Il ne vous reste plus qu’à commenter vos choix.

NavetDélicieux

Petit verre

Bukowski

Laurent Stocker

Paris Turf

Arménie

Quartier juif

Doigt

Dégueulasse

Partants

Cimetière

Endroits

Dates

Sucre

Ivre

Porto

Chien

Gain

Fumée

Acteur

Métro

Menteur

Viande

Rose

Papier

Parfum

Marrakech

Tripes

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NAVET, SUCRE et DÉLICIEUX parce que aujourd’hui j’ai déjeunéchez Passard, dans son restaurant L’Arpège, où il cuisineessentiellement les légumes de ses différents potagers. Lasaison des tomates, des fèves, de beaucoup de légumes, estfinie. Là il y avait surtout des NAVETs, de toutes sortes. Tantmieux, j’adore ! J’ai pris une dégustation d’une dizaine depetits plats de NAVETs, souvent SUCREs. Quand j’étais enfant,le NAVET, c’était atroce. Il représente une conquête, unevictoire sur l’enfance, un symbole du goût. On redevientenfant en le dégustant, mais non plus puni mais heureux, carc’est DÉLICIEUX.

L’IVREsse est venue au fur et à mesure au cours de ce repas,et en dessert j’ai bu un PETIT VERRE de PORTO vieilli enbouteille. Le bouchon a totalement pourri donc le sommeliera fait geler le goulot avant d’y passer un fer chaud pour qu’ilcasse et de filtrer le PORTO dans un entonnoir. Ça m’a rappeléun souvenir. J’étais avec un très vieil ami de quarante ans etau début de notre amitié nous avions un ami commun, ungrand mec maigre nommé Ulysse qui vivait près de la Bastilledans un bel appartement, qui nous avait fait goûter un PORTOrarissime d’un siècle d’âge. J’ai longtemps recherché ce goût,et là, on n’en était pas loin.

BUKOWSKI, c’est lié à l’alcool, et on a parlé de lui. GAIN,c’est aux courses, CHIEN c’est un mauvais cheval aux courses.Au dessert, le sommelier nous a proposé un choix de vins,j’ai pris le PORTO et mon ami a pris un blanc de Touraine,mais élevé d’une façon très particulière en pinçant la tige dela grappe. Il a eu un grand verre et moi seulement un PETITVERRE de PORTO, d’où une insatisfaction.

FUMÉE, je ne sais pas pourquoi, ACTEUR et LAURENTSTOCKER, c’est marrant, toujours à ce déjeuner est arrivé à latable d’à côté un type que j’ai pris pour LAURENT STOCKER,un excellent comédien de la Comédie-Française. Je savaisque Muriel Mayette veut associer de grands cuisiniers, degrands sommeliers et de grands ACTEURs pour monter desspectacles. J’ai raconté ça en frimant à mon ami, c’estGuillaume Gallienne qui sera associé à Passard et LAURENTSTOCKER sera associé à Philippe Faure-Brac, mais il se trouveque ce n’était pas LAURENT STOCKER assis à la table d’à côté,mais un sosie.

PARIS TURF parce que ce repas m’a été offert par mon amiqui venait de gagner le tiercé au Prix de l’Arc de Triomphe.Nous avons parlé du mensonge, qui est inhérent aux courses.MÉTRO, MENTEURS, PARIS TURF, PARTANTS… Je ne lis plus PARISTURF mais mon ami, oui, et il m’a recommandé l’article d’unentraîneur râleur victime des institutions, qui pour une fois ala parole dans ce journal institutionnel ! Il se trouve que lessociétés de courses et le PMU viennent de lancer unconcurrent, donc PARIS TURF, le journal-godillot, fait sa révoltedepuis trois semaines. J’ai lu cet article dans le MÉTRO enrentrant. Le premier mot, c’était : « Ce sont tous desMENTEURs ! » Pour moi, ce sont plutôt des maîtres chanteurs.

PETIT CARNET ROSE c’est un carnet Moleskine de couleur quej’avais offert à ma femme qui me l’a rendu, encore vierge,parce que j’en avais besoin pour noter quelque chose, maisfinalement j’en ai pris un autre. Il est là, sur la table. D’unROSE qui rappelle un peu la VIANDE, le petit cochon. PAPIER

est lié à ce PETIT CARNET. PARFUM est lié à ce que je voulaisécrire dans ce PETIT CARNET, sur Serge Lutens, le parfumeur,que j’ai rencontré à MARRAKECH. À MARRAKECH aussi j’airetrouvé les TRIPES sur les étals des bouchers, en allant auCIMETIÈRE dans le QUARTIER JUIF. C’est vertigineux, tous cespetits tumulus, les uns rectangulaires, les autres arrondis, enpleine ville, dans la médina, à côté du CIMETIÈRE musulman.Le gardien musulman du CIMETIÈRE juif nous a expliqué queles tombes étaient mal positionnées. Il y a un problème depositionnement à Marrakech, les premières mosquées étaientmal orientées. Au fur et à mesure, les suivantes se sont un peumieux calées, mais tous les quartiers de la ville ont étéconstruits comme ça, dissymétriques et de guingois, à tel pointque sur la Koutoubia, le plus grand minaret, il y a une sortede potence pour signaler la bonne direction de La Mecque.Les TRIPES de mouton m’ont rappelé mon premier voyage àMARRAKECH, il y a vingt-six ans. Ça sentait beaucoup plus fortà l’époque, mais je suis content de voir que la ville est « restéepauvre », n’est pas entièrement refaite pour les touristes.PARFUM, ARMÉNIE, QUARTIER JUIF… c’est l’Orient, tout ça !

Les PARTANTS, ce sont tous des morts. On dit ça aussi deschevaux de course, qui sont des PARTANTS, mais quideviennent des morts quand ils n’arrivent pas, ne gagnentpas. « C’est un mmmort ! » prononcé sur un ton de profondmépris.

Les DATES, c’est vrai, le CIMETIÈRE c’est une accumulation deDATES. Les DATES c’est l’écriture, c’est la littérature desCIMETIÈREs, ce qui parle le plus.

ENDROITS, DOIGT, DÉLICIEUX, PETIT VERRE, ce sont des trucsenfantins qui mènent tout doucement à la sexualité, au goûtprimitif, au désir d’enfoncer son DOIGT dans des ENDROITSDÉGUEULASSEs mais en fait DÉLICIEUX. DÉGUEULASSE est un mottrès amusant, assez mensonger. Il a un côté charmant,séduisant, un peu coquin, pas comme il faut. Et on en revientà BUKOWSKI et ses Mémoires d’un vieux DÉGUEULASSE.Laurent Stocker, au contraire, n’est pas quelqu’un deDÉGUEULASSE du tout, il est le contrepoint parfait à BUKOWSKI.

Les ENDROITS, c’est un terme générique qui pourrait être letitre d’un roman. Un mot bizarre qui signifie « les lieux ». Maispourquoi on appelle ça comme ça ? Je prends mondictionnaire étymologique. Tiens, c’est un adverbe à l’origine,et autant un adverbe de lieu (auprès de) que de temps (aumoment où). Il peut désigner l’apparence aussi : l’endroit dudécor…

ICI, le dernier mot, nous ramène au NAVET, au PETIT VERRE,à BUKOWSKI. Je ne peux pas terminer autrement qu’en étantlà, ici, à ma table, aujourd’hui, après ce repas. Je ne peuxarriver qu’ICI avec mon PETIT CARNET. La DATE, c’estmaintenant, mais la formule « Ici et maintenant » est tropcommune et prête à confusion. ICI, comme ENDROITS, désignele temps et le lieu, c’est-à-dire la présence. C’est une éthiqued’écriture et de vie, être présent. ICI, c’est l’ENDROIT d’où jeparle.

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Bjorn le Morphir, aussi en BD chez Castermann

No pasarán, aussi en BD chez Castermann

En librairie le 25 avril

En librairie le 25 janvier

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Valérie Zenatti Une bouteille dans la mer de Gaza

Médium

« En achevant d’écrire ce livre il y a quelques années, je n’avais qu’une envie : qu’ons’attache à mes héros comme je m’y étais attachée. J’ai reçu plusieurs témoignages delecteurs qui allaient en ce sens. Un de ces lecteurs fut Thierry Binisti, jeune réalisateurénergique, généreux et talentueux. Il m’a proposé de mettre des images sur cette his-toire. Nous avons travaillé ensemble à l’écriture d’Une bouteille à la mer et aujourd’hui,mes héros ont un visage dont je suis très fière.»

Valérie Zenatti

En couverture : Affiche du film Une bouteille à la mer produit par Ts Productions. Un film deThierry Binisti avec Agathe Bonitzer, Mahmoud Shalaby, Hiam Abbass. Scénario Thierry Binisti etValérie Zenatti d’après Une bouteille dans la mer de Gaza. © Affiche : Nuit de Chine,2011 d’après photo Ts Productions.

Une bouteille dans la mer de Gaza,au cinéma, le 8 février

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