Cas STAR FINANCE corrigé

Dans un premier temps, l’analyse du pôle « Gestion collective » (OPCVM) qui génère le plus gros chiffre d’affaires semble prioritaire. Pour cela, on vous livre un ensemble de documents en annexe 1 accompagné d’explications concernant ce domaine.

En vue de compléter le modèle conceptuel des données de l’annexe 7 :

1.1 Établir un dictionnaire des données sous forme de tableau à 3 colonnes corres-pondant à : code donnée, signification et type (numérique, alphabétique, etc ). NB : on négligera tous les aspects relatifs à la gestion des parts d’OPCVM et des comptes espèces ainsi que les données calculées.

Les données se trouvent dans la description du domaine de la gestion collective de l'annexe 1. Nous les soulignons et mettons entre parenthèses le nom de la donnée élémentaire telle qu'elle apparaîtra dans le dictionnaire des données, et cela seulement pour les données qui ne sont pas dans le MCD proposé. Les règles de gestion sont notées RGi. Nous commençons par les documents.

RG1: Pour un numéro OPCVM on a une famille d'OPCVM. Pour une famille d'OPCVM on a plusieurs OPCVM: association hiérarchique APPARTENIR entre OPCVM et FAMILLEOPCVM. RG2: Pour un numéro OPCVM on a un gestionnaire. Un gestionnaire suit plusieurs OPCVM: association hiérarchique GÉRER entre OPCVM et GESTIONNAIRE.

Dossier 1. Modélisation des données

Valorisation au 13/02/2009 (1)

N°OPCVM : 013 (2) Libellé : Star Obligation (3) Famille : 01 (4) Obligataire(5) Date création : 30/03/2005(6) Gestionnaire : 010(7) Nom : Floch(8)

Code Titre Quantité en portefeuille(9) Cours en €(10) Total

CDN00010120 30 000 000 1 30 000 000 FR0010171975 50 000 000 1.00 50 000 000 FR0010112052 20 000 000 1.0601 21 202 000 FR0000571150 15 000 000 1.228 18 420 000 FR0010369413 8000 88.2 7 056 000 DE0001135283 20 000 000 1.0263 20 526 000

TOTAL VALEUR OPCVM 147 204 000 NOMBRE DE PARTS 613 350 VALEUR DE LA PART 240 €

RG3: Chaque cellule de la colonne Quantité en portefeuille désigne le nombre de titres en portefeuille pour l'OPCVM 13 à la date de valorisation 13/02/2009. Donc pour trouver cette quantité il faut donner : NuméroOPCVM + CodeTitre + DateValorisation: association multivaluée "PORTEF OPCVM TITRE" porteuse de la donnée QuantitéPortefeuille. RG4: Chaque cellule de la colonne Cours désigne le cours d'un titre à la date de valorisation 13/02/2009. Donc pour trouver ce cours il faut donner : CodeTitre + DateValorisation: association multivaluée COTER porteuse de la donnée Cours. RG5: Pour une opération on a une contrepartie. Pour une contrepartie on a plusieurs opérations: association hiérarchique ENGAGER entre OPÉRATION et CONTREPARTIE. RG6: Une opération ( à une date donnée) concerne un titre. Un titre peut être concerné par plusieurs opérations: association hiérarchique APPARTENIRCATEG entre TITRE et CATÉGORIE. RG7: Pour trouver la quantité affectée il faut donner le numéro d'opération et le numéro OPCVM: association multivaluée AFFECTER entre OPÉRATION et OPCVM.

TICKET D’OPERATION

N°Opération : 1367890 Date d’Opération : 12/02/2009 Date de Valeur : 15/02/2009 Sens : Achat Code Contrepartie (11) : 0028 Libellé (12) : Banque Alpha Code Titre : FR0010112052 Catégorie : 02 (13) Obligation(14) Quantité Négociée : 50 000 000 Montant Total négocié : 53 000 000 € Cours : 1,06

TICKET D’AFFECTATION

N°Opération : 1367890 Quantité Négociée : 50 000 000 Cours : 1,06 € N° OPCVM Quantité-Affectée(15) 013 10 000 000 025 10 000 000 036 10 000 000 037 10 000 000 098 10 000 000

"STAR FINANCE GESTION offre à sa clientèle une large gamme d’OPCVM de différentes familles (code famille, libellé famille)(Monétaires, Obligataires, Actions, Mixtes, Garantis…). Chaque OPCVM est confié à un seul gestionnaire qui en assure la gestion avec l’objectif de réaliser une performance au-delà de l’indice de référence mentionné dans la notice d’information commerciale. Les OPCVM sont des portefeuilles qui peuvent être investis dans des titres ou valeurs appartenant à différentes catégories (16)(Actions, Obligations, obligations convertibles, titres participatifs, instruments monétaires, Parts d’OPCVM…..). Accessibles au public quotidiennement, les OPCVM sont valorisés tous les jours pour en déterminer la valeur. A cet effet, le cours des différentes titres est relevé quotidiennement (un seul cours quotidien par titre, celui de l’ouverture) ainsi que la quantité de titres (en portefeuille) de chaque OPCVM. Par ailleurs, STAR FINANCE dispose d’un fichier Titres (Code titre, Libellé, Nominal, Date d’émission, Date d’échéance) répertoriant tous les titres, qu’ils soient cotés ou non sur un marché. Au niveau de la gestion quotidienne, les gestionnaires s’informent sur les tendances du marché et négocient les opérations en fonction de leurs besoins, de leur stratégie et de leurs convictions. Pour diminuer les commissions et autres frais, ces derniers négocient, quand c’est possible, une seule opération par valeur pour plusieurs OPCVM et établissent un seul ticket d’opération (document obligatoire servant pour l’enregistrement de l’opération, la confirmation et le règlement). Une répar-tition entre les différents OPCVM concernés de la quantité totale négociée est ensuite opérée. Pour maîtriser les risques liés aux opérations de marché, la banque STAR FINANCE a établi une liste de contreparties agréées. Pour chaque contrepartie la société a défini un montant maximum d'engagement (17) que les gestionnaires doivent impérativement respecter." RG8: Un titre appartient à une catégorie et dans une catégorie on a plusieurs titres: association hiérarchique "APPARTENIRCATEG" entre CATÉGORIE et TITRE. Dictionnaire des données

Code donnée Signification Type

1 DateValorisation Date de valorisation de titres d'un OPCVM : identifiant

Date

2 NumOPCVM Numéro OPCVM: identifiant Texte (car "013")

3 LibelléOPCVM Libellé Texte

4 Code Famille Code d'une famille d'OPCVM: identifiant Texte (car "01")

5 LibelléFamille Libellé d'une famille d' OPCVM Texte

6 DateCréationOPCVM Date de la création de l'OPCVM Date

7 Numgestionnaire Numéro identifiant un gestionnaire Texte (car "010")

8 Nomgestionnaire Texte

[CodeTitre] Code identifiant un titre

[LibelléTitre]

[NominaleTitre] Valeur à l'émission du titre

[DateEmissionTitre]

[DateÉchéanceTitre]

CotationTitre(o/n)

9 QuantitéPortefeuille Quantité en portefeuille de titres détenus par OPCVM à une certaine date

Numérique entier

10 Cours Cours d'un titre à une date de valorisation Numérique réel

[NumOpération]

[DateOpération]

[DateValeurOpération]

[SensOpération]

11 CodeContrepartie Code identifiant la contrepartie agréée Texte (car "0028")

12 LibelléContrepartie Libellé de cette contrepartie Texte

13 Code Catégorie Code identifiant une catégorie de titres Texte (car "02")

14 Libellé catégorie Libellé catégorie de titres Texte

15 QtéAffectéeOPCVMOpération

Quantité d'un titre affecté à une OPCVM pour une opération donnée

Numérique entier

CodeCatégorie Code de la catégorie d'un titre : identifiant d'un libellé

Texte ou numérique

16 LibelléCatégorie texte

17 MontantMaxEngagement Montant de l'engagement autorisé pour une contrepartie

Numérique réel

1.2 Sur l’annexe, compléter le modèle conceptuel des données.

CONTREPARTIE

PK CodeContrePartie

LibelléContrePartie MontantEngagement

OPÉRATION

PK N°Opération

DateOpération DateValeurOpération SensOpération QuantitéNégociée CoursNégocié

DATE

PK Date

FAMILLE OPCVM

PK CodeFamille

LibelléFamilleGESTIONNAIRE

PK Codegestionnaire

NomGestionnaire

OPCVM

PK CodeOPCVM

LibelléOPCVM DateCréationOPCVM

TITRE

PK CodeTitre

LibelléTitre NominalTitre DateÉmiTitre DateÉchéance

CATEGORIE

PK N°Catégorie

LibCatégorie

POSSÉDER

1,11,n

ENGAGER

1,n

APPARTENIRCATEG

1,n

PORTEF OPCVM TITRE

Quantité portefeuille

0,n

0,n

COTER

Cours

0,n

GÉRER

1,1

1,n

APPARTENIR

1,1

1,n

0,n

0,n

1,11,1

AFFECTER

1,n

0,n

Dans la perspective de la refonte du SI, l’étude des autres composantes du système d’information actuel en vue de leur unification est une étape indispensable. Après le domaine de la gestion collec-tive, on s’intéresse à l’activité « Gestion privée » de STAR FINANCE. On vous présente en annexe 2 un extrait du schéma conceptuel des données propre à ce pôle.

2.1 Traduire le modèle conceptuel de données en modèle relationnel.

COMPTE (N°Compte, Date-Création, Type-Extrait, Fiscalité, #N°client, #N°catégorie)

Dossier 2. Modèle relationnel et requêtes SQL

OPERATION (N°Opération, DateOpération, SensOpération, QuantitéNégociée, Coursnégocié, #CodeValeur) CLIENT (N°client, Nom, Prénom, Ad-Rue, Ad-CodeP, Ad-Ville) CATEGORIE (N°Catégorie, LibCatégorie) VALEUR (Code-Valeur, Libellé-Valeur, Nominal-valeur, Date-émission, Date-échéance) AFFECTER (#N°Compte, #N°Opération , Quantité-Aff)

2.2 Rédiger les requêtes suivantes en langage SQL :

2.2.1 Nom et prénom des clients possédant un compte titre de la catégorie «risque modéré».

Démarche d’analyse de la requête : Quels sont les champs affichés ? Nom et Prénom. Quels sont les critères de restriction ?Libcatégorie. [Quels sont les critères de tri ?]:aucun. Bilan des relations nécessaires : CLIENT,COMPTE et CATEGORIE. Les relations sont désignées dans la requête avec des alias, respectivement : C,CO,CA. Y a-t-il un risque de lignes identiques dans le résultat de la requête affiché sous forme de tableau? Non, on affiche tous les clients et même s'ils ont les mêmes noms et prénoms, ils n'ont pas les mêmes identifiants et font l'objet de deux lignes différentes. SELECT Nom,Prénom FROM CLIENT C,COMPTE CO, CATEGORIE CA WHERE C.N°Client=CO.N°Client AND CO.N°Catégorie=CA.N°Catégorie AND Libcatégorie="risque modéré";

2.2.2 Nombre d’opérations par compte.

Démarche d’analyse de la requête : Quels sont les champs affichés ? le numéro du compte et le nombre d'opérations par compte. Ce nombre est défini grâce à la fonction COUNT dont l'argument est soit une clé primaire (COUNT ne compte pas les lignes de la table si son argument n'est pas rempli), soit * : caractère joker signifiant "n'importe quel champ". Quand la requête met en jeu une fonction statistique il faut s'interroger aussi sur le nombre de lignes obtenues: autant que de numéro de compte. On utilise donc un GROUP BY N°Compte. [Quels sont les critères de restriction ?]: aucun. [Quels sont les critères de tri ?]:aucun. Bilan des relations nécessaires : AFFECTER. Y a-t-il un risque de lignes identiques dans le résultat de la requête affiché sous forme de tableau? Non, le GROUP BY fait un tri par N°compte et affiche autant de lignes que de comptes. SELECT N°Compte, COUNT(N°Opération) AS [NB opérations par compte] FROM AFFECTER GROUP BY N°Compte;

Ou

SELECT N°Compte, COUNT(*) AS [NB opérations par compte] FROM AFFECTER GROUP BY N°Compte;

2.2.3 Numéro et nom des clients ne possédant pas de compte de la catégorie « risque élevé ».

Un client, GUIMET par exemple, peut avoir un compte de la catégorie "risque élevé" et un autre de la catégorie "risque modéré". La jointure donnera 2 lignes 1 pour risque élevé et 1 pour risque modéré. Si on fait catégorie <> "risque élevé", le client apparaitra du fait de la ligne "risque modéré".

Il faut donc faire une requête qui affiche tous les clients ayant des comptes et parmi eux, seulement ceux dont la catégorie est "risque élevé".

Démarche d’analyse de la requête : Quels sont les champs affichés ? N°Client et Nom. Bilan des relations nécessaires : si on pense qu'un client peut ne pas avoir de compte, il faut afficher seulement ceux qui en ont et donc faire une jointure entre CLIENT et COMPTE. Y a-t-il un risque de lignes identiques dans le résultat de la requête affiché sous forme de tableau? Non, on affiche les identifiants des clients. Requête imbriquée: On ne veut que les clients dont le numéro n'est pas dans une liste des clients à risque élevé. Cette liste est obtenue grâce à la requête imbriquée qui retourne des numéros de clients sous forme d'un "tableau" exploitable dans le NOT IN. Quels sont les critères de restriction ? Libcatégorie. Bilan des relations nécessaires: COMPTE et CATÉGORIE.

SELECT CLIENT.N°Client,Nom FROM CLIENT,COMPTE WHERE CLIENT.N°Client=COMPTE.N°Client AND CLIENT.N°Client NOT IN( SELECT CLIENT .N°Client FROM COMPTE, CATEGORIE WHERE COMPTE.N°Catégorie=CATEGORIE.N°Catégorie AND Libcatégorie="risque élevé");

2.2.4 Total des montants des opérations par compte.

Démarche d’analyse de la requête : Quels sont les champs affichés ? le numéro du compte et le total des montants des opérations par compte. Ce total est calculé grâce à la fonction SUM dont l'argument est l'expression calculée Quantité affectée * Cours négocié. Quand la requête met en jeu une fonction statistique il faut s'interroger aussi sur le nombre de lignes obtenues: autant que de numéro de compte. On utilise donc un GROUP BY N°Compte. [Quels sont les critères de restriction ?]: aucun. Bilan des relations nécessaires : AFFECTER pour N°Compte et quantité-aff et OPERATION pour cours négocié. Y a-t-il un risque de lignes identiques dans le résultat de la requête affiché sous forme de tableau? Non, le GROUP BY fait un tri par N°compte et affiche autant de lignes que de comptes.

Clients comptes modéré DUPRAT

Clients comptes élevé Clients les 2 GUIMET BRODIER

SELECT N°Compte, SUM(Quantité-aff*CoursNégocié) AS [Total montant opérations par compte] FROM AFFECTER A,OPERATION O WHERE O.N°Opération=A.N°Opération GROUP BY N°Compte;

2.3 Dans le but d’archiver les opérations anciennes, l’administrateur de la base de données a créé une table ARCH-OPE ayant la même structure que la table OPERATION. Rédiger les requêtes suivantes en langage SQL :

2.3.1 Insérer dans la table ARCH-OPE les opérations antérieures à une date saisie au clavier lors de l’exécution de la requête.

Une insertion d'enregistrements se fait avec une requête INSERT INTO nom de la table suivi entre parenthèses par les champs qu'on souhaite renseigné. Ici ce sont tous les champs puisqu'il s'agit d'une archive, on n'est donc pas obligé de les donner. Syntaxe: Cas 1: on insère un enregistrement et on donne les valeurs aux champs: INSERT INTO table *(champ1, champ2,…)+ VALUES (val1, val2,…) ; Cas 2: on insère des enregistrements provenant du résultat d'une requête: INSERT INTO table *(champ1, champ2,…)+ Requête Nous sommes dans le deuxième cas. Cette requête doit sélectionner toutes les opérations dont la date est inférieure à une valeur saisie en paramètre. Un paramètre est donné comme un champ, entre crochets s'il y a des espaces. Le SGBD ne connaissant pas ce champ demande une saisie au travers d'une boîte de saisie.

INSERT INTO ARCH-OPÉ (N°Opération, Date-Opération, Sens-opération, QuantitéNégociée, Coursnégocié) SELECT N°Opération,Date-Opération,Sens-opération,QuantitéNégociée,Coursnégocié FROM OPERATION WHERE DateOpération<[Saisir une date limite archivage];

Ou

INSERT INTO ARCH-OPÉ SELECT * FROM OPERATION WHERE DateOpération<[Saisir une date limite archivage];

2.3.2 Supprimer de la table ARCH-OPE les enregistrements archivés dont l’année est inférieure ou égale à 2000. On peut utiliser la fonction YEAR.

Une suppression d'enregistrements se fait avec une requête de type : DELETE FROM TABLE WHERE Prédicat ;

DELETE FROM ARCH-OPÉ WHERE YEAR(DateOpération)<=2000;

Ou

DELETE FROM ARCH-OPÉ WHERE DateOpération <= #01/01/2000#

Dans le cadre de sa politique de gestion des ressources humaines, STAR FINANCE a institué un système de bonus annuels récompensant les gestionnaires les plus performants. Ce bonus est calculé par OPCVM. Le système calcule deux primes : une prime de performance et une prime de régularité.

La première se base sur la performance de l’OPCVM constatée en fin d’année par rapport à la per-formance de son indice de référence. Une prime de 5000 € est accordée au gestionnaire si l’écart de performance (différence entre la performance constatée et la performance de l’indice de référence) est inférieur à 0,05. Un surplus de performance situé entre 0,05 et 0,1 exclu donne lieu à une prime de 8000 €. Pour un surplus de 0,1 et plus, une prime de 10 000 € est accordée.

Quant à la prime de régularité, elle récompense les gestionnaires qui ont réalisé de bonnes perfor-mances durant toute l’année civile. STAR FINANCE utilise comme indicateur l’augmentation an-nuelle de l’actif de l’OPCVM (appelée la collecte). Ainsi, jusqu’à 10 M € collectés, la prime est de 0,05% de ce montant. Une prime additionnelle de 0,03% est accordée pour une collecte située entre 10 M € et 50 M € de collecte appliquée sur la tranche excédant 10 M €. Au-delà, la prime supplé-mentaire est de 0,025% sans pouvoir dépasser 50 000 €. En effet, la collecte moyenne annuelle par OPCVM peut atteindre facilement les 200 Millions d’euros.

3.1 Algorithme permettant de calculer la prime de performance, la prime de régularité et la prime globale générées par un OPCVM donné :

3.1.1 Établir la liste des variables utilisées avec leur signification.

Liste des variables utilisées pour un numéro d'OPCVM donné: Collecte : Montant de la collecte annuelle ; PerfindiceRéférence: Performance de l’indice de référence ; PerfConstatée : Performance constatée de l’OPCVM PrimePerformance: Prime de performance : calculée en fonction da la différence entre la performance constatée et la performance de l'indice de référence PrimeRégularité: Prime de régularité: calculée en fonction de la collecte PrimeGlobale: Prime totale = PrimePerformance +PrimeRégularité

3.1.2 Rédiger l’algorithme correspondant.

Le résultat à obtenir est la prime globale calculée à partie de la prime de performance et la prime de régularité. Ces deux variables sont le résultat de deux traitements indépendants. Les conditions relatives à la prime de performance sont énoncées dans le texte suivant. " Une prime de 5000 € est accordée au gestionnaire si l’écart de performance (différence entre la performance constatée et la performance de l’indice de référence) est inférieur à 0,05. Un surplus de performance situé entre 0,05 et 0,1 exclu donne lieu à une prime de 8000 €. Pour un surplus de 0,1 et plus, une prime de 10 000 € est accordée." Les conditions relatives au calcul de la prime de régularité sont énoncées ensuite. " Quant à la prime de régularité, elle récompense les gestionnaires qui ont réalisé de bonnes perfor-mances durant toute l’année civile. STAR FINANCE utilise comme indicateur l’augmentation an-nuelle de l’actif de l’OPCVM (appelée la collecte). Ainsi, jusqu’à 10 M € collectés, la prime est de 0,05% de ce montant. Une prime additionnelle de 0,03% est accordée pour une collecte située entre 10 M € et 50 M € de collecte appliquée sur la tranche excédant 10 M €. Au-delà, la prime supplémentaire est de 0,025% sans pouvoir dépasser 50 000 €. En effet, la collecte moyenne annuelle par OPCVM peut atteindre facilement les 200 Millions d’euros. "

Dossier 3. Suivi de performances sur tableur

ALGO Prime VAR primePerformance, primeRégularité, primeGlobale,collecte, primeSupplémentaire : monétaire perfConstatée, perfindiceRéférence : réel DÉBUT perfConstatée=SAISIR("Saisir performance constatée") perfindiceRéférence= SAISIR("Saisir performance de l'indice de référence") collecte=SAISIR("Saisir le montant de la collecte") SI perfConstatée- perfindiceRéférence<0.05 ALORS primePerformance 5000 SINON SI perfConstatée- perfindiceRéférence<0.1 ALORS primePerformance 8000 SINON primePerformance 10000 FINSI FINSI SI collecte <10000000 ALORS primeRégularité 0.05%*collecte SINON SI collecte <50000000 ALORS primeRégularité 0.05%*10000000 + 0.03%*(collecte-10000000) SINON primeSupplémentaire0.025%*(collecte-50000000) SI primeSupplémentaire>=50000 ALORS primeSupplémentaire 50000 FINSI primeRégularité 0.05%*10000000 + 0.03%*500000000 + primeSupplémentaire FINSI FINSI primeGlobale primePerformance +primeRégularité AFFICHER("prime globale= " & primeGlobale)

3.2 Travail sur tableur

3.2.1 Présenter un tableau contenant les écarts de performance, qui permettrait de calculer la prime de performance des gestionnaires grâce à une fonction RECHERCHEV (non demandée). Ce tableau doit être facile à comprendre pour un nouvel utilisateur. Délimiter clairement la table-matrice correspondant au 2e argument de la fonction RECHERCHEV, soit en la hachurant ou en la coloriant, soit en renforçant nettement son contour.

Intervalles Écart Prime

0<=Écart <0,05 0,00 5 000,00 €

0,05<=Écart <0,1 0,05 8 000,00 €

Écart >=0,1 0,10 10 000,00 €

La valeur d'écart cherchée se trouve dans la colonne Écart. La matrice de recherche est constituée des deux colonnes Écart et Prime et la prime à obtenir en résultat de la fonction RECHERCHEV est dans la 2ème colonne.

3.2.2 Le 4ème argument de la fonction RECHERCHEV peut prendre la valeur VRAI (ou omis) ou FAUX. Expliquer comment déterminer le choix de cette valeur, au regard de la table-matrice (on ne demande pas la signification de ces valeurs).

La prime de 5000€ est attribuée pour un écart compris entre 0 et 0,05. Pour cette raison, le quatrième argument de la fonction RECHERCHEV doit être à VRAI : valeur la plus proche inférieure à la valeur supérieure dans la colonne de recherche Écart.

Par ailleurs, le service comptable de STAR FINANCE utilise une suite de progiciels de gestion comprenant, entre autres, un progiciel de comptabilité et un progiciel de paie.

4.1 Décrire de façon détaillée tout ce qui devra être fait entre l'achat d'un progiciel de comptabilité et la saisie de la première écriture comptable à l'aide de ce logiciel. Prendre en compte les aspects techniques, organisationnels et humains.

Aspects envisagés Tâches à effectuer

Techniques S'il n'existe pas encore, acquisition du matériel informatique en LOA ou

achat : Serveur, postes de travail, équipements réseau

Si le progiciel fonctionne en mode client-serveur: installation sur le serveur

de la partie serveur du progiciel et sur les postes clients du logiciel client

Création des groupes, des utilisateurs et des droits d’accès

Paramétrage du progiciel :

o paramétrage des caractéristiques de la société o création de l'exercice comptable o création du plan des comptes à partir de modèles existants o création des journaux o création de taux de taxes o création du plan des tiers … o création des écritures types et libellés types o création des modèles d'états

Saisie ou importation de balance d’ouverture.

Organisationnels Les procédures de déploiement du progiciel sont clairement définies.

Les procédures de sauvegardes sont définies à l'avance.

Une période de chevauchement est prévue pour comparer les résultats et en cas de problème avec le nouveau progiciel.

Humains Les utilisateurs ont participé au cahier des charges ou au choix du progiciel.

Ils ont été informés des objectifs du changement.

Ils ont suivi une formation avant l'installation du progiciel.

Dossier 4. Progiciels de gestion

Ils disposent d'une assistance au démarrage.

4.2 Quelle est l'utilité d'un modèle de saisie lorsque l'on utilise un progiciel de comptabilité ?

Il apporte une solution simple à la partie la plus fastidieuse de la comptabilité, la saisie. Par un simple rappel de lignes pré enregistrées, dans lesquelles le curseur se positionne automatiquement aux endroits adéquats, les modèles permettent de composer des brouillards de saisie adaptés.

Utilité :

Paramétrer et automatiser toutes les saisies les plus courantes en réduisant au strict minimum l’enregistrement des écritures les plus courantes. Seules les informations variables sont saisies.

Faire moins d'erreurs de saisie ou confier cette tâche à un personnel moins qualifié.

Accélérer la saisie des écritures, d'où un gain de temps à consacrer à d'autres tâches plus orientées métier.

4.3 Qu'appelle-t-on transfert des écritures de paie ?

Le transfert des écritures de paye (charges sociales, patronales, retraites, Assedic, Acomptes…) vers le logiciel de comptabilité permet d’éviter les ressaisies inutiles et les risques d’erreur résultant des interventions manuelles.

Outre l’optimisation du temps, le transfert automatique des données sociales élimine donc les risques d’inexactitude.

Pour la refonte de son système d’information, STAR FINANCE souhaite disposer d’une analyse succincte des différentes solutions qui lui sont offertes pour l’inscription de ce projet dans le plan informatique annuel. Pour vous aider dans cette tâche, elle met à votre disposition les annexes 3 à 6.

5.1 Synthétiser dans un tableau les points forts et les points faibles du système d’information actuel de STAR FINANCE.

Nous reprenons la description du système d’information de STAR FINANCE et nous repérons les points forts par des caractères gras et les points faibles soulignés ou les deux si l'argument présente à la fois un point fort et un point faible: "Le système d’information actuel est à l’image de l’évolution de la société dans le groupe. Dans les années quatre vingt, STAR FINANCE constituait un simple service au sein de la direction Financière. Son rôle se limitait à passer les ordres des clients et à assumer la gestion administrative, comptable et fiscale des comptes titres. Le groupe ne disposait pas d’applications propres. A l’époque, le groupe a fait appel au service d’une grande banque internationale pour louer l’utilisation à distance d’un ensemble d’applications spécialisées dans le domaine concerné et ce, en contrepartie du paiement d’une cotisation forfaitaire annuelle.

La libéralisation des marchés financiers dans les années quatre vingt dix et leur démocratisation ont amené la direction générale du groupe à filialiser cette activité et à la doter de moyens informatiques

Dossier 5. Évolution du système d'information

dédiés, notamment la création, au sein de la direction du système d’information du groupe, d’un département « informatique-finance». Toutes les applications actuelles ont été réalisées en interne avec l’appui de quelques SSII. Elles ont été empilées au gré des évolutions réglementaires, techniques et stratégiques.

Sur le plan organisationnel, après le transfert dans les années quatre vingt dix de l’activité dans une nouvelle entité bénéficiant du statut de banque (BSF : BANQUE STAR FINANCE), la branche vouée à la gestion des OPCVM a été filialisée dans une nouvelle société spécialisée dans la gestion collective (STAR FINANCE GESTION). Récemment, les deux sociétés (BANQUE STAR FI-NANCE et STAR FINANCE GESTION) ont été regroupées dans une même et unique société STAR FINANCE.

Notre système d’information, entièrement géré par l’informatique de notre maison mère, ne répond plus à nos exigences de développement. Fruit de transformations, souvent opérées dans l’urgence, il est devenu chaotique, difficile à maintenir et à faire évoluer. Heureusement, l’équipe informatique en charge de la gestion de notre système d’information maîtrise parfaitement l’architecture tech-nique et fonctionnelle. Nous avons connu très peu d’incidents en plusieurs années d’exploitation. Enfin, nous disposons, dans le cadre du plan de secours élaboré par notre groupe, d’un plan de con-tinuation de l’activité propre qui nous permet de poursuivre notre activité en cas d’incident grave. Toutefois, après la fusion de la banque et de la société de gestion, notre système gère deux référen-tiels (deux fichiers valeurs, deux fichiers clients…)! Il en résulte des coûts de communication entre applications élevés, des délais de développement trop longs et une complexité croissante qui nous oblige à limiter nos demandes d’évolution au strict minimum (généralement limitées aux aspects réglementaires). Nous sommes aussi préoccupés par le coût (souvent opaque) très élevé que nous facture notre société-mère pour la maintenance, l’hébergement, la sécurisation et le développement de notre système d’information. A vrai dire, nous ne maîtrisons pas nos coûts informatiques ni leur évolution dans le temps. Enfin, notre système reste fermé à nos partenaires (prescripteurs). Notre extranet est limité à quelques fonctions de consultation de nos produits. Notre stratégie de développement se trouve ainsi freinée. "

Système actuel STAR FINANCE

Critères Points forts Points faibles

Organisation du SI

Applications empilées au fur et à

mesure des besoins – chaotique

Suite à la fusion 2 systèmes

d'information parallèles

Maîtrise interne Bonne au niveau technique par les

techniciens qui connaissent bien

les applications au niveau

technique et fonctionnel

Mauvais au niveau stratégique: les

choix sont faits par la maison mère

Maintenance Difficile à maintenir et à faire

évoluer

Délai de développement trop long

Sécurité Plan de continuation de l'activité

en cas d'incident grave (solution

de backup)

Coûts Paiement d’une cotisation forfaitaire annuelle: les coûts sont lissés.

Coûts (souvent opaques) très

élevés facturés par la maison mère

Coûts de communication entre

applications

Coûts de maintenance,

d'hébergement, de sécurisation et

de développement mal justifiés

Évolution des coûts inconnue

Ouverture du SI via extranet aux prescripteurs

Limitée à quelques fonctions de

consultation

Stratégie de développement entreprise vis-à-vis des clients

Freinée à cause du SI actuel

Dans un tableau synthétique :

Énumérer les différentes solutions offertes à STAR FINANCE pour la refonte de son système d’information ;

Relever les avantages et les inconvénients de chaque solution.

Solutions offertes et avantages/inconvénients:

Solutions Avantages Inconvénients

1- ERP sous licence Solution prête à l'emploi et sans surprise en termes de bogues et de fonctions

Évolutions rapides effectuées par l'éditeur

Coût du progiciel connu à l'avance

Perte du savoir faire

2- Acquisition des sources d'un

progiciel et adaptation

personnalisée

Solution prête à l'emploi et sans surprise en termes de bogues et de fonctions

Évolutions maîtrisées pour la partie spécifique

Coût du progiciel connu à l'avance avec une partie sur mesure à évaluer

Manque de maitrise des fonctionnalités de la partie progiciel et de leurs évolutions

La partie spécifique doit être suffisamment indépendante de la partie progiciel pour que les évolutions de version proposées par l'éditeur soient applicables

3- Application hébergée chez

un prestataire externe

Solution prête à l'emploi et sans surprise en termes de bogues et de fonctions

Évolutions rapides effectuées par le prestataire hébergeur

Coûts prédéfinis

Perte du savoir faire

Manque de maitrise des évolutions

Pas de soucis d'exploitation, de mise à jour de versions logicielles, de sauvegardes

4- Développement en interne Solution répondant parfaitement au cahier des charges de l'entreprise

Maîtrise complète du système d'information et de ses évolutions

Coûts au niveau de l'exploitation : matériels, personnel,,..

Coûts de développement très lourds pour des besoins fluctuants entre périodes de développement et de maintenance