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Paul RAGUIN, Président du Directoire P. 3/ Comprendre : éolane se prépare et se met en ordre de marche pour relever les défis de demain Centraliser les Achats pour favoriser l’accroissement de notre compétitivité P. 5/ Découvrir : N-Lab : un concentré d’innovation 100 % éolane P. 8/ Interview : Mustapha EL BARKAOUI, Responsable de l’introduction des nouveaux produits à éolane BERRECHID “L’introduction de nouveaux produits, notre challenge 2015”. Carnets d’ N° 46 - SEPTEMBRE 2015 Le seul petit journal au monde qui ne parle que de nous Pour notre plaisir, les abeilles produisent du miel alors que les frelons chassent les abeilles de leurs nids pour s’en nourrir. Les premières sont subtiles et produisent un nectar alors que les autres sont un peu des betas parasites ! Cette allégorie a été reprise au cours des siècles récents par divers auteurs qui l’ont transposée dans le monde économique. Les abeilles représenteraient la population indus- trieuse, celle qui travaille, peine et produit. Les frelons seraient assimilés aux profiteurs du système, aux rentiers ou aux spéculateurs de tout poil. Il y a, en effet, sous-jacente à cette fable, une critique de l’organisation de notre monde selon laquelle ceux qui dominent seraient inutiles alors que ceux qui sont dominés seraient les seuls vrais contributeurs au bien- être collectif. La solution est évidente : inversons les pouvoirs et tout ira mieux ! Pas si simple ! Et on n’en demande pas tant ! Proposons plutôt aux abeilles les meilleures conditions possibles pour exercer leurs talents. Leurs potentialités sont immenses et ne demandent qu’à se révéler. Evacuons les complexités inutiles, les entraves, menaces et pesanteurs de toutes sortes pour donner leur chance à ceux qui se risquent à construire et entreprendre. Les abeilles ne prendront peut-être pas pour autant le dessus des frelons. Elles auront au moins la satisfaction de faire leur miel, de donner le meilleur de ce dont elles sont capables. Paul RAGUIN, Président du Directoire La querelle des abeilles et des frelons ! La querelle des abeilles et des frelons ! Les voix sont unanimes : la reprise est là ! Enfin ! Il semble bien, en effet, que la reprise soit là dans de nombreux secteurs de l’économie. Ce n’est pas l’envolée spectaculaire dont nous rêvions tous. C’est + 1,5 % ! C’est déjà çà. Autant qu’on puisse l’apprécier, dans notre secteur, celui de la construction d’appareils électroniques, les choses ne sont pas encore aussi roses. Nous faisons partie des 3 ou 4 secteurs qui restent en recul, de l’ordre de -2,5 %. Ce n’est pas beaucoup mais c’est symptomatique. Nous étions habitués à des croissances à deux chiffres. Aujourd’hui, sauf exception, elles existent encore mais pas en France. Il faut aller les chercher aux antipodes de notre planète. Ce que nous faisons. De tous les indicateurs de tendances de conjoncture, ceux auxquels nous accordons le plus de crédibilité sont ceux produits par la Banque de France. Ses collaborateurs interrogent chaque mois des milliers d’entreprises et ils en restituent le résultat au 15 du mois suivant. Or, pour la première fois depuis septembre 2013, les deux courbes “carnets de commandes” et “stocks” se rejoignent légèrement au-dessus de la base zéro, ce qui laisse espérer une convergence favorable à venir. L’avenir n’est écrit nulle part. A nous de le créer, modestement, dans nos bureaux d’études et nos ateliers.

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Paul RAGUIN, Président du Directoire

P. 3/ Comprendre :éolane se prépare et se met en ordre de marche pour relever les défis de demain

Centraliser les Achats pour favoriser l’accroissement de notre compétitivité

P. 5/ Découvrir :N-Lab : un concentré d’innovation 100 % éolane

P. 8/ Interview :Mustapha EL BARKAOUI, Responsable de l’introductiondes nouveaux produitsà éolane BERRECHID

“L’introduction de nouveauxproduits, notre challenge2015”.

Carnets d’N° 46 - SEPTEMBRE 2015 Le seul pet i t journal au monde qui ne parle que de nous

Pour notre plaisir, les abeilles produisent du miel alors que les frelons chassent les abeilles de leurs nids pour s’en nourrir. Les premières sont subtiles et produisent unnectar alors que les autres sont un peu des betas parasites !

Cette allégorie a été reprise au cours des siècles récentspar divers auteurs qui l’ont transposée dans le mondeéconomique.

Les abeilles représenteraient la population indus-trieuse, celle qui travaille, peine et produit. Les frelonsseraient assimilés aux profiteurs du système, aux rentiers ou aux spéculateurs de tout poil.

Il y a, en effet, sous-jacente à cette fable, une critiquede l’organisation de notre monde selon laquelle ceuxqui dominent seraient inutiles alors que ceux qui sontdominés seraient les seuls vrais contributeurs au bien-être collectif.

La solution est évidente : inversons les pouvoirs et toutira mieux !

Pas si simple ! Et on n’en demande pas tant !

Proposons plutôt aux abeilles les meilleures conditionspossibles pour exercer leurs talents. Leurs potentialitéssont immenses et ne demandent qu’à se révéler.

Evacuons les complexités inutiles, les entraves, menaceset pesanteurs de toutes sortes pour donner leur chanceà ceux qui se risquent à construire et entreprendre.

Les abeilles ne prendront peut-être pas pour autant ledessus des frelons. Elles auront au moins la satisfactionde faire leur miel, de donner le meilleur de ce dont ellessont capables.

Paul RAGUIN, Président du Directoire

La querelle des abeilles et des frelons !La querelle des abeilles et des frelons !

Les voix sont unanimes : la reprise est

là ! Enfin !

Il semble bien, en effet, que la reprise

soit là dans de nombreux secteurs de

l’économie. Ce n’est pas l’envolée

spectaculaire dont nous rêvions tous.

C’est + 1,5 % ! C’est déjà çà.

Autant qu’on puisse l’apprécier, dans

notre secteur, celui de la construction

d’appareils électroniques, les choses

ne sont pas encore aussi roses. Nous

faisons partie des 3 ou 4 secteurs qui

restent en recul, de l’ordre de -2,5 %.

Ce n’est pas beaucoup mais c’est

symptomatique. Nous étions

habitués à des croissances à deux

chiffres. Aujourd’hui, sauf exception,

elles existent encore mais pas en

France. Il faut aller les chercher aux

antipodes de notre planète. Ce que

nous faisons.

De tous les indicateurs de tendances

de conjoncture, ceux auxquels nous

accordons le plus de crédibilité sont

ceux produits par la Banque de

France. Ses collaborateurs interrogent

chaque mois des milliers

d’entreprises et ils en restituent le

résultat au 15 du mois suivant.

Or, pour la première fois depuis

septembre 2013, les deux courbes

“carnets de commandes” et “stocks”

se rejoignent légèrement au-dessus

de la base zéro, ce qui laisse espérer

une convergence favorable à venir.

L’avenir n’est écrit nulle part. A nous

de le créer, modestement, dans nos

bureaux d’études et nos ateliers.

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éolane, leader du marché françaisde la vidéoprotection embarquéepour les bus, autocars, tramways etmétros, dispose aussi d’une offre devidéoprotection pour le segment duferroviaire embarqué.

Le “SCENE 4”, enregistreur audio et vidéo

hybride (capable de traiter simultanément

des caméras analogiques et IP), vendu déjà

à plus de trois mille exemplaires en deux

ans, est conçu bien sûr pour supporter les

environnements ferroviaires (EN50155/

EN50121-3-2/EN61373).

De même, la caméra IP embarquée “EOL-

CAM”, récemment commercialisée et déjà

vendue à plus de mille exemplaires, a deux

grandes qualités pour le marché ferroviaire :

• Produit intégralement conçu et fabriqué

en France, sous maîtrise totale d’éolane.

C’est nouveau dans ce type de marché

essentiellement dominé par les entreprises

asiatiques,

• “Intelligente et évolutive” : c’est le véritable

“plus” de la caméra. En effet, des algo-

rithmes bien identifiés tels que la détection

de présence pourront être implémentés

dans cette caméra en fonction des besoins

exprimés. D’ailleurs de grands groupes de

transport ont déjà identifié cette caméra

comme ayant un potentiel d’évolution des

usages important dans leur métier.

Ces deux produits sont les briques de base

de solutions sur mesure de vidéoprotection

embarquée pour les compagnies ferro-

viaires, les constructeurs ou les intégrateurs.

Un bon exemple est le Système Vidéo Em-

barqué (SVE), en cours de développement

pour équiper les rames d'une ligne de

métro. Le logiciel du SCENE 4 est intégré

dans un tiroir ferroviaire basé sur la techno-

logie i.MX6 d’éolane alors que la caméra

EOLCAM est adaptée mécaniquement aux

contraintes du projet.

Dominique ROBIN, Directeur

2/ Carnets d’éolane N° 46

Acte 1 - Axe industriel Une usine 4.0 au cœur de la région Rhône-Alpes-Auvergne

Solutions de vidéoprotection pour le marché ferroviaire

Il s’agit de la transformation de notremodèle, de notre organisation, de nosmodes de conception et de commer-cialisation, dans un monde où les ou-tils numériques font tomber lacloison entre industrie et services.

L’innovation est depuis longtemps au cœur

de notre stratégie. Nous voulons une usine

plus écologique, plus intelligente, avec des

méthodes toujours plus adaptées à des pro-

ductions personnalisées ou en petites séries.

En voici quelques illustrations :

• Poursuite du chantier d’automatisation et

robotisation, avec l’intégration d’un Co-

Robot logistique.

• Informatisation réussie autour de notre

ERP et de ses outils aujourd’hui reconnue

et enviée (module d’ordonnancement dyna-

mique avec synthèse graphique en temps

réel…). 90 % des postes de production sont

informatisés : gestion documentaire en

ligne avec accès à l’ensemble des données

à partir d’un numéro d’OF (dossiers, outil-

lages, gammes…).

• Traçabilité totale des opérations de process

pour chaque produit avec divers niveaux de

traçabilité matière possibles pour répondre

à tous les besoins (de la ligne de commande

à la carte unitaire).

• Poursuite du vaste chantier de refonte des

flux qui mixe “flux métier” et “flux produit”.

• Elargissement de notre offre de service

avec l’impression additive (3D).

• Volonté de réduire notre impact environ-

nemental en participant au projet “Terri-

toire à Energie Positive” porté par la

Communauté de communes Val’Eyrieux.

Voilà quelques-unes de nos actions engagées

pour préparer l’avenir avec une direction :

robotisation, digitalisation, efficacité énergé-

tique et performance environnementale !

A suivre Acte 2…

Frédéric FAURE, Directeur

Stéphane BACHER, Responsable technique

S’INFORMER

Pour une start-up, une TPE ou unePME innovante, le développe-ment d’un nouveau produit mono-polise des ressources humaines etfinancières.

La vocation d’éolane est d’apporter ses

compétences pour le développement

hardware et software de leur produit,

l’industrialisation, l’obtention des cer-

tifications nécessaires et, à terme, la fa-

brication et la logistique associée.

Mais les coûts et les délais sont généra-

lement conséquents, ils font parfois

douter les porteurs de projets de l’adé-

quation de leur produit à leur marché.

Pour un budget de 5 à 10 % de celui du

développement complet, Bengale, en

parfaite synergie avec les autres unités

d’éolane, propose le développement

d’une maquette de présentation du

concept très proche du produit final

sans contraintes documentaires ou nor-

matives excessives.

Bengale se positionne comme le tra-

ducteur et le tracker de vos besoins

auprès des unités industrielles structu-

rées d’éolane.

Les délais et les coûts sont réduits de

manière drastique. Nos clients sont

alors aptes à présenter physiquement

leur concept très rapidement à leurs

propres clients pour valider ou infléchir

leur stratégie, leur business-plan et

étayer leur besoin en financement.

Ils acquièrent par ce biais toutes les in-

formations nécessaires à la validation

du cahier des charges de leur produit

et engagent, si nécessaire, l’étude réelle

avec la certitude au bout du compte de

répondre aux besoins de leur marché.

Un projet de développement d’un dis-

positif de pousse seringue médical est

actuellement traité en tenant compte

de cette démarche.

Le démonstrateur commandé sera livré

en moins de 10 semaines pour en vali-

der les fonctions spécifiques.

Alain LAFON, Directeur

Agilité collaborative

2015-2017, un projet straté-gique pour 3 ans en 3 actes,que vous découvrirez aucours des prochains numé-ros des Carnets d’éolane :

Axe industriel,

Axe commercial,

Axe humain.

LES ULIS

SAINT-AGRÈVE

BENGALE

Connexion entre leclient et l’entreprise

Connexion entrel’opérateur et les méthodes

Connexion entre leproduit et le S.I.

Connexion entrel’opérateur et la machine

Connexion entre laplanification et la

production

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N° 46 Carnets d’éolane /3

Evolution des achats éolaneDécentralisation, centralisation des achats : le curseur se déplace chez éolane

COMPRENDRE

éolane se prépare et se met en ordre de marche pour relever les défis de demain

Comme tout être vivant, une entreprise évolue, gran-dit et se forme au contact de son environnementcomme des expériences vécues au cours de son exis-tence. Rien n’est figé. Tout est mouvement. L’immo-bilisme sclérose et autodétruit finalement.

Les acteurs de l’écosystème dans lequel évolue éolane

(Clients, fournisseurs, concurrents) n’échappent pas à

cette règle. Afin de garder nos avantages différenciateurs

et notre compétitivité, il faut épouser les nouvelles

formes que nous impose le contexte changeant.

Le challenge permanent est de transformer l’entreprise de

manière à ce que chaque évolution génère une améliora-

tion notable de notre efficacité et de notre compétitivité.

Poursuivant cet objectif, nous avons décidé de centraliser la

fonction Achats et de renforcer les synergies entre filiales

évoluant dans des environnements de marchés similaires.

La centralisation des Achats favorisera l’accroissement de

notre compétitivité tout en optimisant les ressources né-

cessaires à l’obtention de meilleures performances. Ca-

therine Flouriot, Directrice des Achats, en donne un

éclairage plus détaillé ci-dessous.

Quatre filiales sont en cours de mise au point d’un nouveau

modèle de collaboration entre elles. Il vise, tout en optimi-

sant les structures managériales et les moyens industriels, à

mutualiser des ressources communes afin d’augmenter le

niveau d’efficience et de performance industrielle.

éolane ANGERS et éolane RONCQ, pour une majeure par-

tie de leur activité, travaillent historiquement pour des

clients communs dont les particularités métiers sont simi-

laires – fabrication en petites séries dans des environne-

ments sévères. Ces deux filiales associeront leurs talents

pour en faire LE champion français de la fabrication

d’électronique pour la Défense et l’Aéronautique.

Nos deux filiales marocaines situées à Berrechid et à

Témara vont également rapprocher leurs forces et leurs

compétences pour construire une offre unique sur le mar-

ché marocain afin de répondre au marché local qui, en

raison de l’implantation industrielle de grands donneurs

d’ordres français, présente de plus en plus d’opportunités.

Nos clients bénéficieront ainsi au Maroc d’un guichet

unique où ils trouveront la fabrication de cartes électro-

niques, le câblage de faisceaux et les intégrations simples

ou très complexes.

Que ce soit pour Angers/Roncq ou Berrechid/Témara, le

projet de transformation sera terminé en fin d’année. Il

sera opérationnel pour attaquer l’année 2016 avec de

nouveaux atouts de compétitivité.

Marc PASQUIER, Directeur général

Jusqu’à ce jour, les Achats d’éolane étaient décentralisés.

Chaque filiale disposait de son propre service et bénéfi-

ciait d’un service Achats corporate de coordination pour

faire jouer les synergies. Nous avons choisi de changer de

modèle pour gagner en efficience, être plus compétitifs et

renforcer nos compétences achats.

La nouvelle organisation s’articulera autour de deux pôles régio-

naux : un à Angers pour le Nord-Ouest, le second à La Tour de Sal-

vagny, à proximité de Lyon pour le Sud-Est ; et des acheteurs

rattachés à chaque filiale.

• Le pôle régional du Sud-Est et le pôle Nord-Ouest seront consti-

tués chacun d’une équipe d’acheteurs clients répartis suivant les

8 segments de marché d’éolane.

Nous souhaitons conserver la vision client, les spécificités liées

aux secteurs d’activités au sein des achats. Ces deux pôles appor-

teront leur support aux équipes supply-chain, aux chargés d’af-

faires, et aux AQF (assurance qualité fournisseurs) dans les filiales.

A Angers, deux autres services s’ajouteront :

• Un service devis stratégique.

Ce service s’axera sur la conquête commerciale. Il aura pour

objectif la réalisation de devis compétitifs tout en étant force

de proposition.

• Un service d’achats famille constitué d’experts dans les do-

maines : composants électroniques (passifs, semi-conducteurs,

modules, connectique), PCB et pièces sur plan (tôlerie, usinage,

plasturgie…).

Orientés marché fournisseurs, responsables du sourcing, et des

négociations annuelles de leur famille, ils seront support des

services devis stratégiques, des acheteurs clients marchés, et des

services R&D des filiales.

Les acheteurs rattachés aux filiales prendront en charge les

achats réactifs, les prototypes et les achats hors production de

leur filiale.

Cette nouvelle organisation devrait être opérationnelle début

2016.

Catherine FLOURIOT, Directrice Achats

Marc PASQUIER

Catherine FLOURIOT

BRÈVE

• éolane RONCQ

Deux personnes d’éolane RONCQ

ont été formées afin d’être

instructeurs certifiés à l’IPC :

Christophe LEVEUGLE pour la norme

IPC-A-610 relative au contrôle des

assemblages électroniques (classe 1,

2 et 3) sur la base de l'indice E.

et Dominique ANTUNES pour la

Norme IPC/WHMA-A-620 relative au

contrôle des assemblages de câbles

et de harnais (classe 1, 2 et 3) sur la

base de l'indice B.

Dominique, seul instructeur IPC 620

certifié au sein d’éolane, vient

d’ailleurs de former et certifier sur

Roncq, 12 personnes (dont

2 personnes d’éolane NEUILLY).

A l’issue de cette formation, les

participants sont capables

d’identifier les exigences et les

critères d’acceptation des normes

IPC dans une logique de pouvoir

faire “bon du premier coup”.

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éolane DOUARNENEZobtient la certification EN9100

Courant 2013, éolane DOUARNE-NEZ a pris la décision de lancer unedémarche de certification EN9100.L’objectif premier était de monteren compétence et robustesse pourse diversifier dans les secteurs dé-fense et aéronautique.

Début 2014, une analyse des écarts a été

réalisée entre notre pratique actuelle de

la norme ISO9001 et celle à venir de

l’EN9100.

Aussi, une cinquantaine de personnes

d’horizons métiers et processus différents

a été formée. Chacun a ainsi pris

conscience des changements à opérer au

quotidien afin d’être en mesure d’aborder

l’audit officiel de 2015 dans de bonnes

conditions.

Nous avons sélectionné un périmètre mé-

tier / produit où nous avons pu déployer

les préétablis et les pratiques nécessaires

pour aborder cet audit. Ceci débouchant

sur la réalisation d’un plan d’actions glo-

bal pour la mise en conformité de notre

système de management de la Qualité.

Certes, le périmètre EN9100 certifié ex-

clut pour l’instant la fabrication des cartes

et la R&D. Cependant, nous avons pour

ambition d’inclure ces métiers dans le pé-

rimètre en 2016. Des chantiers dédiés

sont d’ores et déjà ouverts pour réussir ce

challenge.

Aujourd’hui, éolane DOUARNENEZ est ré-

férencée dans la base IAQG / OASIS (OIN

– 6141443821). Les détails de la certifi-

cation sont disponibles sur le site web :

https://www.sae.org/?PORTAL_CODE=IAQG

Au-delà de l’aspect normatif, aidée par un

bon esprit d’équipe, cette démarche vers

la qualification EN9100 a ajusté nos pro-

cessus majeurs et nos préétablis. Surtout,

celle-ci va dans le sens de l’amélioration

du service dédié aux clients. Ces derniers

exigent de leurs partenaires la maîtrise de

procédés robustes, l’analyse des risques, la

gestion de projets et de la traçabilité.

Michel BERTHELOT, Qualité et SAV

4/ Carnets d’éolane N° 46

C’est au travers des multiples ré-flexions engagées pour déployer lelean manufacturing dans l’atelier d’intégration que le modèle de “latournée du laitier” a abouti. Le prin-cipe adopté est de cadencer l’appro-visionnement de l’atelier selon unrythme préétabli en fonction des ob-jectifs de sortie des produits.

Nous avons démarré ce système sur deux

îlots de production moyenne série. Une

analyse pré-chantier a défini les tailles de

lots de réapprovisionnement adaptées à

chaque article et la fréquence de réapprovi-

sionnement de l’îlot.

Pour rendre la gestion plus visuelle, nous

avons retenu la méthode du double bac.

Lorsque le premier bac est vide, il est re-

tourné au remplissage, la contenance du se-

cond bac devant couvrir le délai de

remplissage et de retour du premier bac. En

complément, chaque bac a été équipé d’un

marqueur de couleur pour que le magasi-

nier repère rapidement l’emplacement du

bac dans l’îlot.

Après quelques mois de fonctionnement,

les gains obtenus sont multiples :

• suppression des ruptures d’approvisionne-

ment,

• désencombrement des îlots par réduction

des en-cours matière au poste,

• division par 2 du temps consacré au réap-

provisionnement des îlots,

• lissage de la charge de travail des magasi-

niers.

Ces résultats sont donc très encourageants

et continuent de progresser grâce à une ges-

tion quotidienne de la performance.

Mais le mieux est encore d’entendre l’avis

d’un homme du terrain : “Cette nouvelle mé-

thode m’apporte fluidité et efficacité dans

mon travail, grâce à une réduction du risque

d’erreur et à la facilité de repérage des em-

placements, ce que j’apprécie grandement”,

Jean-Jacques BIRAULT, magasinier.

Jordan MOULLARD, Responsable logistique

Quand “appro visionnement”rime avec “cadencement”…

Journée portes ouvertes à BerlinLe 25 juin, éolane BERLIN et SysComElectronics ont reçu leurs clients et partenaires lors d’une journée“portes ouvertes” sur le site com-mun de Wattstraße.

L’événement, dont le slogan était “Tout

sous un seul toit” s’est déroulé entre

12 h 00 et 17 h 00. Les visiteurs se sont

fait une idée plus précise du large éven-

tail de services proposés par éolane.

Plus de 75 personnes, dont certaines

étaient même venues d’autres pays, ont

répondu à l’invitation et ont visité les es-

paces de production, de logistique ainsi

que les bureaux. Les flux des marchan-

dises entre SysCom et éolane BERLIN

sont fluidifiés depuis le regroupement

des deux filiales sur le même site.

Les groupes étaient limités à 10 partici-

pants pour suivre plus facilement les ex-

plications durant la visite et pour laisser

plus de temps aux questions. Les activités

complémentaires des deux entreprises

ont été présentées : assemblage de com-

posants, techniques de soudure (refusion,

soudure à la vague, soudure sélective, à

phase vapeur ou encore manuelle), ins-

pection optique automatique (AOI),

coating automatique, contrôle électrique

des composants, intégration d’appareils

et de systèmes, tests environnemental,

climatique et fonctionnel des installa-

tions complexes, support après-vente et

logistique.

L’expertise d’éolane dans le domaine de

la recherche et du développement a été

décrite globalement puis de manière plus

précise au travers d’une présentation de

nos briques technologiques : module

i.MX6, box télématique, nouvelle techno-

logie LoRaWAN et Smart Clothing ont été

abordés. Le nombre important de ques-

tions à la fin de cette présentation a

confirmé l’intérêt de tous par rapport à

l’activité.

Enfin, un barbecue a clôturé la journée.

Les participants ont ainsi pu continuer à

discuter et échanger tout en profitant du

beau temps !

Thomas KRABALLE, Directeur Général SysCom Electronics

Gregor LÖPER, Directeur Général éolane BERLIN

En mars 2015, éolane DOUARNENEZ a obtenu la certification EN9100

DOUARNENEZVALENCE

BERLIN

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N-Lab : un concentréd’innovation 100 % éolane

Nanolane, spécialisée dans l’analyse optique à l’échelle nanométrique, profite de la

13e Rencontre Partenaires organisée par éolane le 17 septembre aux salons de l’Hôtel des

Arts et Métiers (Paris), pour lancer son tout nouvel équipement de caractérisation : N-Lab.

La station N-Lab, basée sur la technique brevetée SEEC, est un équipement destiné aux laboratoires

publics et privés de recherche spécialisés dans le domaine des nanotechnologies. Il fait figure

d’équipement de rupture dans le secteur de l’analyse sans marquage grâce à sa sensibilité nano-

métrique, sa capacité à fournir des données quantitatives mais surtout grâce à ses fonctionnalités

inédites. Cet instrument offre en effet en regard des techniques actuelles de caractérisation sans

marquage, le suivi quantitatif d’interactions moléculaires, la visualisation directe et l’analyse to-

pographique complète (mesure d’épaisseurs, de rugosité, cartographie 3D…). La gamme d’échan-

tillons analysés est encore plus large grâce aux capacités d’imagerie. Couches, nanostructures ou

encore nano-objets sont ainsi caractérisés à sec, en milieu liquide ou même en milieu gazeux grâce

au développement d’un module d’analyse fluidique sécurisé (“Place and Seal” system).

Intégré à l’équipement N-Lab, le logiciel LabSoft, per-

met à l’utilisateur de planifier simplement et rapide-

ment sa séquence d’analyse en paramétrant

température, nature et débit des solutions, zones

d’analyse et mode d’acquisition (images, vidéos…).

Les données (images optiques, topographiques,

courbes d’adsorption/désorption) sont affichées en

temps réel sous une interface unique, pour un suivi

et une analyse précise des échantillons étudiés.

Cet équipement ouvre de nouvelles perspectives de

développement de diagnostic dans le secteur médi-

cal, de formulation de principes actifs dans le secteur

pharmaceutique ou encore d’analyses qualité dans le

secteur alimentaire.

Ce tout nouveau système SEEC est le résultat de près

de dix-huit mois de développement avec l’appui d’un

consortium de 9 entités industrielles et académiques

spécialisées dans les secteurs de l’optique, la flui-

dique, la mécanique, l’électronique et les nano -

technologies.

Dans ce projet, éolane COMBRÉE apporte son expé-

rience en gestion de projet complexe avec son réfé-

rentiel basé sur les pratiques du CMMI niveau 2, ainsi

que ses compétences en :

• analyse normative par rapport au type de machine ;

• mécanique de précision (déplacement à ± 50nm) ;

• modélisation et simulation fluidique et thermique ;

• intégration de fonctions fluidiques et thermiques ;

• conception de pièces esthétiques en polymère ;

• analyse industrielle pour garantir la fabrication

en série ;

• design à coût objectif.

éolane CARQUEFOU, en charge de la partie “logicielPC de pilotage” LabSoft, apporte quant à elle son expertise pour :

• la spécification fonctionnelle de l’application et sonarchitecture ;

• le développement de l’IHM et des “custom controls”spécifiques au design de l’application ;

• l’intégration des librairies et algorithmes de contrôleet d’analyse des images ;

• le développement de divers protocoles de commu-nication entre les différents organes du produit (motorisation, système fluidique, régulation de tem-pérature, caméra HD…).

éolane CARQUEFOU travaille sur ce projet en collabora-

tion avec son partenaire au Vietnam, EMSA Technology.

Un “N-Lab Tour” est d’ores et déjà planifié début

2016 avec des démonstrations de l’équipement dans

des différents centres de recherche en France, en

Allemagne, au Royaume-Uni ainsi qu’aux Etats-Unis.

Pour en savoir plus sur N-Lab :

http://nlab.nano-lane.com/

Nicolas MÉDARD, C.O.O. NANOLANE

Pascal ROLAND, Responsable RDI éolane COMBRÉE

Elise AMIEL, Responsable Projet éolane CARQUEFOU

N° 46 Carnets d’éolane /5

DÉCOUVRIR

N-Lab, un produit 100 % éolane Outre l’équipe de Nanolane pour la conception optique, le dé-

veloppement a fait intervenir les équipes d’éolane COMBRÉE

sur les parties électronique, hardware et mécanique ainsi que

l’équipe d’éolane CARQUEFOU sur la partie software.

Ouverture du laboratoire d'ingénierie qualité

L'objectif d'éolane TECHNOLOGY est d’améliorer sans

cesse ses capacités en ingénierie qualité ainsi que ses

performances processus/produit tout en garantissant

un niveau élevé de satisfaction du client. Pour cela,

l’entreprise a mis en place un poste dédié à l'analyse

des défaillances (FA) ainsi qu'un laboratoire d'essais

pour l'amélioration globale des capacités FA.

En avril dernier, Colin Wang a rejoint l'équipe en tant que

Directeur FA afin de diriger ces activités et la mise en place

du laboratoire d'essais. Fort d'une expérience profession-

nelle de 10 ans dans les domaines de l'ingénierie et de la

qualité, ainsi qu’en laboratoires, il bénéficie également de

connaissances approfondies en matière d'analyse et d'éva-

luation des défaillances en électronique.

Depuis le mois de mai, notre laboratoire, le QE LAB (Quality

Engineering Lab) est entré en activité. Des essais sont

menés en interne et des collaborations sont tissées avec

des laboratoires externes afin d'offrir un service qualité clé

en main.

Actuellement, nos équipements pour ces essais incluent mi-

croscope, analyseur ROHS, rayons X 2D, testeur de propreté

ionique, analyseur de contraintes.

Une feuille de route de trois ans a été récemment dressée

afin de préciser l’intégration de nouveaux équipements al-

lant du niveau de base au niveau avancé. À court et moyen

terme, nous introduirons un système d'analyse de coupes

transversales, un système d'essais Dye&Pry, un oscillographe

et un système de décapsulation. À long terme, nous envisa-

geons d'étendre les capacités nécessaires en microanalyse.

Nous sommes convaincus que le QE LAB sera d'un grand

soutien pour éolane TECHNOLOGY en termes de réalisation

de produits/processus et de satisfaction des besoins des

clients. Un grand pas vers l'excellence dans le domaine de

la qualité vient d’être franchi !

Colin WANG, Directeur FA

SUZHOU

NANOLANE

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éolane récompensée pour le Trophée “Management de l’innovation”

Le 27 mai 2015 éolane a reçu le Prixpour le Management de l’Innovation,catégorie “Big and small is beauti-ful”, pour son projet Smartsensing(vêtements connectés). Sont impli-qués des acteurs “BIG” (éolane COMBRÉE et éolane LES ULIS), etdes acteurs “SMALL” dont CityzenSciences.

éolane s’est démarquée en particulier par :

• un projet de partenariat de rupture entreun industriel et une start-up dans l’uni-vers des objets connectés,

• une relation de management originale,

• un projet avec un véritablepotentiel de développementindustriel à l’international.

Trois autres lauréats presti-gieux ont été récompensésdans d’autres catégories : La-farge, Airbus et le Ministèrede la Défense.

Félicitations aux équipes duprojet !

Les Trophées du Manage-ment de l'Innovation ont été

créés par BearingPoint avec deux parte-naires fondateurs depuis 2006 : L'Ecole desPonts ParisTech, et les Rédactions de L'Ex-pansion.

Réunissant entreprises, chercheurs, consul-tants et journalistes, les Trophées du Ma-nagement de l'Innovation visent à assurerune veille et à créer un cadre de réflexionautour des enjeux et des bonnes pratiquesdu management de l'innovation. Ils consti-tuent une plate-forme d'échanges inéditesur l'innovation avec les décideurs métiersdes entreprises : Directions Générales, Mar-keting, Innovation, R&D et Stratégie, au

sein des grands groupes implantés enFrance et en Belgique.

Au fil des ans, ces trophées sont devenus unvéritable baromètre du management del'innovation car ils donnent l'évolution dece concept et les pratiques développées. Ilsmettent en lumière des approches origi-nales et performantes qui peuvent guiderles entreprises encore frileuses dans leur ré-flexion autour de la co-création avec despartenaires, le partage des données, l'éla-boration de projets pilotes, labs...

Jérôme COLIN, Directeur technique

6/ Carnets d’éolane N° 46

Objets connectés : gestion de projet industrialisation sur des projets transverseséolane MONTCEAU est actuellementen cours d’industrialisation d’un objetconnecté pour un grand donneur d’or-dre français. L’enjeu de ce projet estla coordination multi-sites, en anglaisle “concurrent engineering / tasking”.Sa spécificité est le TTM (Time-To-Market) : la rapidité avec laquellesont mis sur le marché les objetsconnectés fait largement partie deleurs réussites commerciales.

La gestion de projet d’industrialisation se

complique dès que le site de R&D ne se

trouve pas sur le site de production. Com-

prendre les contraintes liées à l’industriali-

sation du produit pour les équipes R&D

d’une part, et celles requises par les équipes

R&D pour les équipes d‘industrialisation

d’autre part, est fondamental.

Des prérequis deviennent obligatoires pour

obtenir le résultat attendu par le client. La

priorité reste, comme toujours chez éolane,

la satisfaction client.

L’absence de R&D à proximité de la produc-

tion nécessite d’avoir une bonne compré-

hension du produits à fabriquer : points

clefs techniques, fiabilité attendue, identi-

fication des points d’attention lors de l’in-

dustrialisation et en production en lien

avec les points précédents.

Les boucles de réaction doivent être

réduites à leur maximum : debug plus rapide

en production, test des produits, négocia-

tion achats, approvisionnements, contrôles

qualité...

Une communication de qualité et en temps

réel devient un passage obligatoire sur le

projet. Pour ce faire, il est nécessaire d’or-

ganiser des points hebdomadaires avec nos

collègues des autres filiales mais aussi avec

nos fournisseurs tels que les plasturgistes,

fabricants de bancs de test et de lignes de

production automatisée. Ces points hebdo

ont pour but de bien coordonner les ac-

tions en cours, les budgets et les problèmes

rencontrés par chacun. Pour bien gérer la

convergence des actions des différents ac-

teurs, une formalisation claire et efficace à

travers des documents standardisés (plan-

ning, compte-rendu de réunion, plan d’ac-

tion, budget, etc.) de partage entre tous les

acteurs est une des clefs de réussite. Le rôle

du chef de projet local est alors primordial.

C’est lui qui a la vue sur le contexte global,

garde en tête les objectifs-clefs du projet,

manage les équipes au plus près pour s’as-

surer du bon avancement des tâches. Sa

communication vers les équipes est essen-

tielle : présentation du domaine d’activité,

de la gamme produit à fabriquer. La com-

munication vers les opérateurs de produc-

tion est également très importante : toute

l’usine est impliquée et assure, au final, la

réussite du projet pour éolane… mais sur-

tout celle de notre client !

Maxime EUVRARD, Chargé d’Affaires

Devant la pression de la concur-rence, des coûts, des exigences ouattentes des donneurs d’ordres,nos clients ont besoin de solutionscomplètes, efficaces et livrées enun temps record.

C’est pour cela que nous avons décidé

d’améliorer le processus d’introduction

des nouveaux produits et de l’exécuter

avec plus d’efficacité.

L’introduction d’un nouveau produit

peut être résumée en trois étapes clés :

cadrage du projet, conduite des activi-

tés industrielles et logistiques, et clô-

ture du projet à la livraison aux divers

partenaires, d’un processus industriel

qualifié pour le produit.

Au-delà du travail de coordination entre

les différents métiers qui vise à concré-

tiser les objectifs de coûts, de qualité et

de conformité, le rôle du chef de projet

consiste à insuffler l'esprit client à

l'équipe projet.

De par sa position dans l’organisation,

ce processus charnière entre la de-

mande du client et la fabrication répond

aux exigences et aux attentes du cahier

des charges d’une part et participe à

l’innovation dans les procédés de fabri-

cation d’autre part.

Nos experts prennent en compte au

plus tôt les contraintes de fabrication et

les risques associés pour atteindre plus

sûrement les objectifs fixés.

Les projets sont ainsi instruits dans un

esprit collaboratif avec les clients et la

mise sur le marché de nouveaux pro-

duits s’en trouve accélérée.

Sémira El Qarib, Responsable Amélioration continue

Yannick Bourdin, Directeur

Introduction des nouveauxproduits, uneétape clé de la réussite industrielle d'un produit

MONTCEAU

ANGERS

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Dans le cadre de sa stratégie de diver-sification, éolane BANGALORE a lancé4 nouveaux projets clients au cours du1er semestre 2015.

Ces projets, qui concernent les secteurs in-

dustriels et télécommunications, représen-

tent un fort potentiel commercial pour les

années à venir : contrôle des performances

des équipements du réseau électrique,

contrôleurs pour citernes à lait, système de

contrôle du dosage pour l'industrie du ci-

ment et modules Wi-Fi miniatures pour sys-

tèmes audiovisuels.

Afin de garantir à ces

nouveaux clients un

service efficace lors

des phases NPI et de

pré-production, nous

avons constitué un

groupe de travail. Réu-

nissant 6 membres de divers métiers tels

que l'ingénierie, la réalisation des essais, la

fabrication, la gestion de la qualité ou des

matériaux, cette équipe assure la fluidité de

la mise au point et du lancement des nou-

veaux projets.

éolane BANGALORE adapte ainsi ses sys-

tèmes, processus et infrastructures aux be-

soins de ces nouveaux projets et prospects.

Sukhvinder KUMAR,

Président Directeur Général

BRÈVES

• L’enrichissement de notreoffre éolane TEMARA (Maroc)

Un cap essentiel vient d’être franchi

dans la course vers l’excellence au

niveau des compétences indus-

trielles et du professionnalisme de

nos collaborateurs. 2015 est une

année de transition avec le démar-

rage de nouveaux projets dans

différents domaines d’activité.

Notre cœur de métier est la réalisa-

tion de faisceaux complexes intégrés

dans des systèmes mécaniques pour

une utilisation finale en ferroviaire

et en aéronautique. Toutefois, depuis

le début d’année, de nouvelles

affaires élargissent notre champ

d’expertise. Les domaines tels que

médical, défense, énergie font désor-

mais partie intégrante de notre

périmètre d’activité. Chaque

domaine a ses particularités. Pour

y répondre, de nouveaux collabora-

teurs ont rejoint l’équipe et les

autres ont reçu des formations spé-

cifiques pour être opérationnels.

• éolane CAEN : MicroSOM i.MX6

éolane va proposer à partir de Q4

2015 un micro module basé sur

l’i.MX6 de Freescale, dérivé de la

famille System On Module (SOM)

actuellement commercialisée.

Il aura un facteur de forme réduit

(inférieur à 50 x 50 mm) tout en

conservant les fonctionnalités et

interfaces essentielles de l’offre

actuelle. De plus, son prix sera

optimisé.

Retrouvez plus d'informations sur

notre site web :

http://www.eolane-imx6.fr/

éolane COMBRÉE s’engage dans le Prototypage Grande Vitesse

éolane COMBRÉE propose en 2015une nouvelle offre de service proto-type, dont l’architecture repose surune équipe pluridisciplinaire et desmoyens dédiés.

Les objectifs sont doubles :

1 - Améliorer le pilotage des prototypes.

2 - Répondre à des demandes de prototy-

page rapide (livré à partir de 5 jours ouvrés).

Sur la base de l'équipe existante et sous le

pilotage de Fabrice Lebeau, nous avons

constitué une équipe resserrée, autonome

et pluridisciplinaire.

En complément des compétences tech-

niques (CMS, brasage, contrôle), nous avons

intégré à la cellule les achats réactifs, la réa-

lisation de dossier, la planification et la rela-

tion des clients.

Nous travaillons également sur notre capa-

cité à répondre à un devis de prototypage

rapide, en moins de 24 heures.

Un atelier prototype constitue physique-

ment la cellule. Ceci est un élément indis-

pensable à la cohésion et à la réactivité de

l’équipe en facilitant le passage d’informa-

tions.

La cellule prototype s’appuie sur les moyens

industriels du site de Combrée avec notam-

ment une ligne CMS dédiée.

La tenue des engagements et la satisfaction

de nos clients sont deux des indicateurs de

suivi de la performance de la cellule.

En intégrant la réalisation de prototypages

rapides, le site d’éolane COMBRÉE complète

son offre de service auprès de ses clients ac-

tuels et futurs.

Régis BLOINO, Responsable de Production

N° 46 Carnets d’éolane /7

éolane BANGALORE poursuit sa diversification

De gauche à droite Fabrice Lebeau, Julie Petit, Nadine Gaugain, Gael Derrien, Emmanuelle Vigneron,Abdel Chira, Hamid Benmansour (absent de la photo)

Le déploiement du Lean Management éolane NEUILLY-EN-THELLE a démarréfin mars 2015 le déploiement d’unprojet de Lean management. Il a pourambition d’acter, d’ajuster et de faireévoluer la culture industrielle du site.La dynamique du changement impul-sée par tout l’encadrement soutientdurablement la vitalité du projet encours de déploiement.

Ainsi, trois chantiers 5S concernent la partie

électronique et l’électromécanique. L’impli-

cation de la direction dans la valorisation du

projet et dans la mise en place de la dé-

marche favorise la participation active des

opérateurs sur le terrain.

La motivation des personnes est palpable et

très attendue par tous pour une réussite

collaborative. Cet attrait est sans doute lié

à la place privilégiée que prend l’acteur ate-

lier et/ou bureaux dans le Lean manage-

ment. L’écoute de chacun est privilégiée.

Les outils qui améliorent le quotidien sont

implémentés.

Les premiers retours de visiteurs et de

clients sont positifs : ils comparent l’avant et

l’après, ils encouragent la poursuite et la

montée en puissance de ce changement.

L’esprit participatif est tel que ces acteurs

apportent eux-mêmes une contribution ac-

tive à la démarche par leur expertise. Celle-

ci devient collective, au-delà de nos propres

murs. Elle vise l’excellence opérationnelle

conjointe !

Frédéric Lhermitte, Responsable LEAN/Maintenance

NEUILLY-EN-THELLE

Boris TSAMO KOUANGA a rejoint

l’équipe achat de Tallinn en tant

que VIE (Volontaire International

en Entreprise). Il a commencé sa

mission le 1er juin à la FDO avec

Catherine FLOURIOT et Cécile

SOLER pour 2 mois puis est arrivé

à Tallinn le 1er août.

Le renforcement des relations

entre les équipes achats locales et

centrales améliore d’ores et déjà la

performance de notre processus

Achat à Tallinn. C’est aussi l’occa-

sion de développer les échanges

culturels entre l’Estonie et la France

et d’accélérer le déploiement de la

culture et de l’organisation en réseau.

• éolane TALLINN

BANGALORE

COMBRÉE

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Journal d’ - La Fresnay - 49123 Le Fresne-sur-Loire • Tirage 12065 exemplaires en Français, 1710 exemplaires en Anglais • Impression sur papier recyclé • Directeur de publication : Paul Raguin • Réalisation : Agence 1906 - Segré • Parution : janvier - mai - septembre

Tous les ans, éolane BERRECHID relèvede nombreux challenges. Pour 2015, quelest le plus notable ?

Incontestablement, celui d’améliorer son processus

d’introduction des nouveaux produits.

C’est l’arrivée de nouveaux clients et l’augmentation

de transfert de produits de la part de nos collègues

français qui nous ont poussés dans cette voie.

Quels sont les facteurs qui vous ont aidéà y parvenir ?

L’évolution de l’organisation avec un pilote confirmé,

une équipe projet de plus en plus mature, et surtout

plus de 10 projets lancés par an depuis 3 ans !

Nous apportons à nos clients une réponse technique

et qualitative dans un délai maîtrisé pour démarrer

leurs nouveaux projets. D’ailleurs, éolane BERRECHID

s’implique le plus en amont possible dans le projet

du client, dès la phase de conception, afin d’optimiser

la phase d’industrialisation des produits.

Chaque projet a ses spécificités. Cependant, notre

processus est suffisamment flexible pour s’adapter

aux différents types de projets/transferts, quelle que

soit leur complexité.

Comment répondez-vous aux spécificitésqu’exige cette étape cruciale d’introduc-tion de nouveaux produits ?

Notre processus interne de lancement d’un nouveau

produit est composé de 7 étapes :

• Revue préliminaire

• Phase de jalonnement

• Revue initiale

• Déploiement

• Lancement de la présérie

• Revue de validation avant série

• Lancement en fabrication

La communication externe avec le client et interne

avec l’équipe est l’élément essentiel pour la réussite

des projets. Un standard relationnel a été défini avec

l’échange de nos matrices de communication, des

audios hebdomadaires, des rencontres avec les

clients au Maroc pour valider les premiers produits

fabriqués.

Le retour d’expériences et l’accompagnement de nos

clients participent également au développement de

nos compétences. Ils font avancer notre vision du

business. Celle-ci est le socle d’un futur prometteur

pour éolane BERRECHID.

Mustapha EL BARKAOUI, Responsable NPI, éolane BERRECHID

INTERVIEW

Le réseau éolaneAngers - Bangalore - Berlin - Berrechid - Caen - Carquefou - Combrée - Douarnenez - Épierre - La Tour de Salvagny

Le Fresne-sur-Loire - Le Mans - Les Ulis - Montbonnot - Montceau - Neuilly-en-Thelle - Roncq - St Agrève - Ste Savine - St-Sylvain-d’Anjou

Suzhou - Tallinn - Temara - Vailhauquès - Valence - SysCom Electronic - Bengale Electronique

L’humain placé au cœur de l’activité test et intégration

Afin d’éviter de potentielles anomalies fonction-nelles, nous avons lancé un projet de réimplanta-tion de l’îlot Test, Vernis et Intégration.

Un groupe de travail a donc démarré depuis janvier 2015

avec pour but d’analyser les différentes problématiques.

Ce groupe, constitué d’un référent par secteur pour fluidi-

fier l’information montante et descendante, a travaillé sur

l’analyse de notre carnet d’OFs (chainage des flux, taux de

rotation des produits…) et de notre mode de fonctionne-

ment afin de gagner en efficacité, flexibilité.

Basées sur la méthode APTE d’analyse des interactions

entre les opérations et sur la méthode ISHIKAWA de

recherche des causes, ces réunions très constructives ont

mis le focus sur l’item “Milieu” pour croiser les informa-

tions inter-secteurs dans le but d’harmoniser et de

simplifier les flux.

Le projet a été découpé en 3 phases afin de ne pas gênerla production en cours :

• Phase 1 : secteur intégration et kitting

• Phase 2 : secteur dépanélisation, test et contrôle

• Phase 3 : secteur masquage et vernis.

A ce jour, les phases 1 et 2 sont terminées et ont abouti àune réimplantation complète des secteurs concernés.

Les gains observés sont les suivants :

• L’humain est maintenant placé au cœur de l’activité.

• Notre surface de production a été optimisée.

• Les déplacements parasites ont été considérablementréduits.

• Les flux apparaissent plus clairement.

Merci à l’ensemble de l’équipe sans laquelle ce projetn’aurait pas pu aboutir.

David FOGOLA, Responsable Test & Intégration

8/ Carnets d’éolane N° 46

Mustapha EL BARKAOUI

Quelle est cette nouvelle

stratégie ?

Etre en paix avec les frelons pour qu’ils

apprécient notre production !

ÉPIERRE

De gauche à droite : Patrick LEBRETON Responsable technique, Mustapha ELBARKAOUI Responsable NPI, Mohammed BOUYANZERResponsable Développement commercial, Mohammed NAITAISS Responsable de fabrication, Adil ACHALOUNE superviseur qualité, Chadia IDRISSI Technicienne GDT, Abderrazzak ELGUEDDARI Responsable qualité, Abdelhadi MIZMIZI Responsable chiffrage

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