Carnet d'inspiration mu

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FEvrier 2014

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Inventer, c’est penser à coté

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preambule

Ce carnet d’inspiration a été construit de manière totalement subjective. Il ne constitue pas un re-cueil des bonnes pratiques ou d’innovations dont l’intérêt financier et social a été prouvé. Il reprend simplement des applications et technologies pouvant inspirer la création de mobilier et jeux urbains et permettant une sensibilisation positive et fun à l’énergie.Il est destiné à tous les participants du workshop du 12 février 2014 chez Technistub.

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sommaire

1. L’énergie dans le mollet Page 6

2. Vent ou soleil ? Page 20

3. Des sources d’énergie peu habituelles ! Page 26

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L’energie dans le mollet...

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Ainsi, un homme absorbant 2000 calories en une journée pourra restituer jusqu’à 2,3 kWh.Répartie sur les 24 heures de la journée, cette capacité donne une “puis- sance installée” de l’homme de l’ordre de 100 Watts. Cette hypothèse est surévaluée puisque toute l’énergie absorbée ne peut être restituée pour de laproduction d’énergie et que la production d’énergie par le sport (en pédalantpar exemple) a un rendement inférieur à 100%. Un MWh en France a une valeur d'environ 50 euros sur le marché de gros. Cela valorise les 100 Watt-heures produits par un cycliste en une heure à undemi-centime d'euro. Même sur le marché de détail, et toutes taxes com- prises, l'économie d'électricité générée par la production d'une personne n'excéderait pas un centime d'euro par heure. Il n'est donc pas rentable deproduire de l'électricité à partir de l'énergie humaine, mais des projets fleuris- sent néanmoins en Europe. A titre indicatif, le prix de l'électricité en Franceavoisine les 10 centtimes d'euros par kWh. Source : fournisseurs-electricite.com

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A chaque fois qu’un piéton marche sur une dalle Pavegen, celle-ci collecte de l’énergie cinétique puis la trans-forme en électricité stockable dans une batterie intégrée ou utilisable immédiatement.Les utilisations de l’électricité ainsi produite sont nombreuses : éclairage, système de guidage et de signalétique ou encore recharge d’appareils électriques (téléphones portables, lecteurs MP3 etc.)Pavegen propose d’inclure une ampoule qui s’éclaire à chaque pas sur la dalle afin d’inciter les piétons à utiliser la technologie. Cette ampoule ne consomme que 5% de la production d’électricité.Ce revêtement s’installe dans des endroits très fréquentés pour assurer la plus grande rentabilité possible. Etanches, elles peuvent être positionnées à l’intérieur comme à l’extérieur.Ces dalles peuvent envoyer des informations via une technologie sans fil afin de surveiller la production quotidienne et s’intègrent comme technologie clé pour les villes intelligentes.Avantages : Etanches et résistantes au climat - Aident à réduire la consommation électrique - Peuvent remplacer des dalles déjà existantes - Produites à partir de matériaux recyclés - Production de 92 kWh en milieu fréquenté - Très ludiques, permettent de promouvoir un évènement - Leur durée de vie est un peu courte (5ans) pour un investisse-ment élevé mais elles s’intègrent parfaitement dans une logique de bâtiment énergiquement indépendant.

Pavegen : des pavés pour produire de l’électricité avec les piétons

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A Rotterdam, un night-club qui se veut écologiquement correct a installé une piste de danse à récupération d’énergie. Plus on s’agite plus on produit... Au Watt, night-club bien nommé, on danse écolo. Les toilettes sont alimentées avec de l’eau de pluie et on boit dans des gobelets en plastique recyclable. D’après les responsables, la consommation de la salle serait réduite de 30% pour l’eau et de 50% pour l’énergie par rapport à un night-club classique.L’innovation technique se trouve sous la piste de danse, mise point par Sustainable Dance Club, une entreprise néerlan-daise. Des vérins bougent au rythme des mouvements du sol lorsqu’il est secoué par la population dansante et l’énergie récupérée est convertie en électricité.D’une surface d’environ quatre mètres sur onze, cette piste atteindrait une puissance d’une dizaine de watts. L’électricité produite ne permet que d’éclairer les dalles lumineuses de la piste, qui se bariolent de couleurs changeantes selon la vi-vacité (et le poids) des danseurs. Avec des surfaces plus importantes, les responsables du Watt espèrent produire, grâce aux 1.400 danseurs, entre 10 et 15% de l’énergie électrique consommée par l’établissement.SDC propose un modèle miniature pour quelques danseurs seulement, haut de 2,60 mètres...

Une piste de danse qui produit de l’énergie

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Dans la capitale danoise, qui a accueilli le dernier som-met sur le climat, l’hotel Crowne Plaza propose à ses hôtes de participer à la production d’électricité du bâtiment à la sueur de leur front. Des vélos d’appartement reliés à un générateur sont installés dans le hall et les clients qui le souhaitent peuvent produire de l’électricité en échange d’un repas. L’innovation particulière est la possibilité de suivre la quantité d’électricité produite sur un écran en watt heures (Wh) et non plus seulement en calories comme c’est le cas habituellement. Les utilisateurs peuvent ainsi prendre conscience de la consommation d’une simple am-poule s’il fallait pédaler pour l’alimenter.

Les vélos d’appartement du Crowne Plaza

Les détenus de la ville de Santa Rita do Sapucaí au Brésil ont la possibilité de réduire leurs peines tout en par-ticipant à une activité durable. Ils pédalent pour générer de l’énergie électrique et peuvent ainsi participer à l’éclairage de la région. Une énergie qui peut allumer six lampesIl y a seulement deux vélos en fonctionnement. Les dé-tenus pédalent pendant toute la journée. Ils peuvent ainsi produire une énergie suffisante pour allumer six lampes et éclairer une des places de la ville.Pour l’instant, les vélos se trouvent dans le patio. Un appareil situé sur le guidon indique la fin de l’exercice. L’idée du projet est d’arriver à dix vélos minimum dans la prison .et de générer suffisam-ment d’énergie pour éclairer toute une avenue.

Les prisonniers pédalent pour éclairer la ville

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Guy et Freddy expliquent comment ils ont déjà passé le cap de la transition énergétique. Pas besoin d’imaginer des scénario pour 2050. Il faut juste pédaler et ça marche! De la musique, de la lumière, une machine à café ou une imprim-ante, tout est possible.Leur garage peut se transformer en discothèque où l’ambiance est garantie. Plus besoin de se restreindre sur la consom-mation électrique. Faites monter le son!Une électricité à pédales pour…- créer une ambiance drôle et participative où le public devient acteur de l’événement auquel il assiste- sensibiliser de manière ludique aux enjeux énergétiques auxquels est confrontée notre société- Diffuser un film pour une soirée cinéma en plein air

Les vélos-dynamos les vélos-dynamos se déplacent de lieu en lieu et invitent à couvrir collectivement la consommation en énergie d’un événement et peuvent se décliner sous plusieurs formules à inventer ensemble

Des soirées animées à la force du mollet !

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Le SolarSoundSystem est né d’une volonté pédagogique. «En faisant la fête ensemble,on immerge tous ses sens dans un dispositif qui permet de produire l’énergie qu’on utilise» explique Cédric. Le SolarSoundSystem s’appuie aussi sur l’énergie des participants qui prennent le relai des panneaux solaires en pédalant. «On utilise un trépied sur lequel on peut brancher n’importe quel vélo» précise le designer. Il ne s’agit pas seulement de pouvoir mixer et danser n’importe où : pistes de ski, plages, parcs… Le dispositif donne corps à l’énergie, la rend concrète et enthousiasme à la fois le public et les djs.A Paris, après avoir participé à l’inauguration des berges de la Seine SolarSoundSystem devrait s’installer de manière pérenne (mais toujours nomade) : un nouveau module vient d’être financé surUlule. Il s’agit d’un tripor-teur à assistance électrique toujours alimenté par des panneaux et les mollets des cyclistes venus en renfort !Mais le succès est planétaire. Des projets sont en cours au Liban, au Japon, aux Philippines, enInde, au Brésil… Cet été Cédric a présenté son SolarSoundSystem dans le sud est asiatique, au Vietnam, au Cambodge ainsi qu’à Hong-Kong et Taiwan. Dans les zones où le réseau est défaillant le système est une alternative fonction-nelle, et dans les mégapoles, une invitation à la sobriété énergétique.

SolarSoundSystem

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Une jeune entreprise baptisée Siva Cycle a récemment proposé sur Kickstarter un générateur vous permettant de recharger vos devices. Nommé Atom et rapidement monté sur le cadre d’un vélo, celui-ci comprend une batterie amovi-ble 1300mAh, un port USB et est doté d’un rotor magnétique vous permettant de générer de l’électricité sans pour autant causer un frein supplémentaire (comme pourrait le faire une dynamo classique). Grâce à celui-ci, il deviendra quasiment impossible que le GPS de votre téléphone tombe en rade au milieu d’une promenade, faute de courant. Pour vous donner une idée de ses capacités, ses créateurs affirment qu’il sera en mesure d’ajouter un pourcent de batterie à votre iPhone toutes les deux minutes en pédalant sans trop forcer. Ce qui devrait être suffisant pour maintenir une jauge convenable au cours de vos escapades.

Recharger son mobile en pédalant

Rechargez vos portables en pédalant! We-Bike débarque dans les gares en proposant un service gratuit et original aux voyageurs qui attendent leur train. Cette machine, installée dans le hall de la gare, permet de recharger son téléphone portable, son ordinateur ou sa tablette tactile à la force des mollets. Un dépannage parfois fort utile.Cette borne de rechargement, composée de trois vélos d’ap-partements avec un bureau, sera expérimentée pendant six mois. Le principe est simple : une fois installé, il suffit de brancher son appareil sur la prise électrique «standard», et pédaler afin de produire de l’énergie jusqu’à 220 volts, grâce à un générateur. Un compteur lumineux indique la vitesse idéale.L’objet, mis au point par la société belge Wewatt.be

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En 2008 deux étudiantes d’Harvard, Jessica O. Matthews et Julia Silvermandes, mettaient au point un ballon capable de stocker l’énergie cinétique pour la restituer ensuite sous forme d’électricité en alimentant une petite lampe…Depuis, les deux amies ont montée leur société, UnchartedPlay, et ont réussi à donner vie à leur idée. Aujourd’hui elles ont déjà distribué Soccket, leur ballon capable de fournir trois heures d’éclairage après trente minutes de foot entre amis, à des familles défavorisées du Bronx à New York, mais aussi à des enfants de Johannesburg en Afrique du Sud ou de Puebla au Mexique.Récupérer l’énergie des jeux d’enfants voilà une idée lumineuse ! Parmi les projets en cours d’UnchartedPlay, l’éclairage à la corde à sauter ou au skateboard… Le plus beau dans l’histoire ? C’est désormais en jouant que les enfants pourront faire leurs devoirs !

S’éclairer grâce au football

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Elle s’appelle Murakami chair. Créée il y a 2 ans par le designer Rochus Jacob, elle pourrait bienchanger les mentalités et notre façon de consommer de l’énergie. Un principe : générer de l’énergie avec nos activités quotidiennes.Car avec elle, il ne suffit pas d’appuyer sur l’interrupteur pour éclairer la liseuse (avec toutes les répercutions d’un tel geste sur la planète…). Il faut aussi produire son électricité. Pas de panique ! Il ne s’agit pas de courir des heures dans une im-mense roue à hamster… Cette chaise est en réalité un rocking-chair, c’est son balancement qui crée l’énergie. Remarquez, ça ne doit pas être bien fatiguant ! Des nano-dynamos intégrées dans les pantins sont actionnées avec le mouvement que nous provoquons et produisent ainsi l’énergie nécessaire pour allumer la lampe intégrée à la chaise. Rassurez-vous, nul besoin de se balancer sans cesse, la chaise est munie d’une batterie, qui se recharge donc grâce au mouvement de ce rocking-chair.

Un rocking chair électrique

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Ce manège est en lien avec notre époque, pas d’alimentation électrique, pas de moteur, il se déplace grâce à vous !Et oui, il faut pédaler pour le faire tourner ! Le manège éco-citoyen est à motricité… musculaire !

Par set de 40mn – Mister Green invite petits et grands à découvrir son drôle de manège, mais pour monter à bord ou pédal-er il faut gagner sa place en répondant à de petites questions liées à l’écologie, au tri des déchets, aux énergies renouvela-bles ou encore à la gestion de l’eau. Voilà une façon surprenante de sensibiliser le public tout en s’amusant.

Un manège qui créé du lien

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Surplombant le toit de l’abri qui protège la balançoire, des panneaux solaires, chargés d’alimenter en électricité la lampe qu’ils surmontent. Et au cas où les panneaux solaires ne suffiraient pas, l’énergie cinétique produite par le mouve-ment de balancier du banc est récupérée par un mécanisme, et vient elle aussi alimenter le dispositif lumineux qui fonc-tionnent avec des LEDs, évidemment. Quant à l’allure générale de la structure, si elle vous fait penser à une girafe, ses concepteurs l’ont aussi remarqué, et l’ont même baptisée “Giraffe Street Lamp”.Le genre d’endroit qui, s’il voit le jour ailleurs que sur un écran d’ordinateur, sera sans doute couru de tous les amoureux du monde.

Une balançoire qui éclaire la rue

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Vent ou soleil ?

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Vent ou soleil ?

The Parasolar concept, a neat little umbrella gadget con-cept, is one of the notable entries in the Greener Gadgets De-sign Competition 2008. It provides shade as well as power. Designed by Oded Shorer, the Parasolar captures solar en-ergy with it’s photovoltaic laminated panels, integrated in the synthetic umbrella cloth, and then transfers power to a charger in the handle to recharge gadgets (digital camera, cell phone, etc.). The Parasolar supports one-12volts-output and two USB sockets.The cover stabilizes the Parasolar to the ground and the charger/battery and the energy transformer are at the base of the Parasolar. In addition the parasol product comes in an easily transportable carry-on case making it ideal to carry on camping trips, vacation, college living, etc.

Parasolar Shades and Powers

This solar-power digital frame provides user a whole new photo browsing experience. With the unique interac-tive scheme, the tree shows in the TFT-LCD panel will grow responsively right after user input their photos to the ME-MOAKS. This interacting function will promote user’s inten-tion to put more photos and memories they cherish of into MEMOAKS. While browsing the photos, the tree and the views outside the window together will remind user to think and care more about our environment. Strong magnet sets are used to attach this product on the window.Technology used:-TFT-LCD panel The tree shown by the TFT-LCD panel pro-vides a semi-transparent outlook. If user browses or inputs their photos frequently, the tree will grow rapidly. The silhou-ette of the TFT-LCD panel is a dome-top shape like green

MEMOAKS

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The GoingNowhere Global Attaché is a mass-producable laptop carrycase with a pedal-powered generator/exercisor built into it’s base. It enables a human to generate power for a laptop, cellphone and other devices, even an LED light array with leg power while freeing-up the upper torso. What makes it ergonomically unique is it’s under-desk design which allows anyone sitting anywhere - at school, office, desert or jungle to generate power by moving your feet forwards and back without raising the knees. Its fold-out pedals and separateble base, solar attache panels and dockable pedal-body drawer system means anyone using a laptop and other appliances, never need plug into the power-grid again!

The GoingNowhere/iGoNowhere Human Powered Global Attaché

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Et si on remplaçait les éoliennes par des forêts de poils géants ? Les idées pour améliorer les éoliennes et trouver des moyens de capter les énergies renouvelables ne manquent pas…Mais comment produire de l’énergie propre avec le vent en limitant le bruit et le risque qu’une éolienne s’emballe, explose ou brûle ?Le concept Windstalk est une forêt de longues tiges sans pales conçu par la société de design new-yorkaise Atelier DNA. Windstalk est prévu pour servir à la fois comme moyen de production d’énergie propre et renouvelable, mais aussi comme un attraction éco-touristique pour la ville écologique de Masdar City dans l’émirat d’Abou Dabi.La forêt imaginée serait constitué de :• 1.203 poteaux de résine en fibre de carbone renforcée• 55 mètres de hauteur pour chaque poteau• une base de béton avec un diamètre allant de 10 à 20 mètresAu sein de chaque poteau creux, des disques en céramique piézoélectrique (polarisés électriquement sous l’action d’une contrainte mécanique) sont empilés. Des électrodes sont placées entre chaque disque en céramique . Quand le vent fait se balancer les poteaux, la pile de disques piézoélectriques est soumise à une contrainte mécanique de compression, ce qui génère un courant dans les électrodes.

Des éoliennes silencieuses

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Au Texas, une équipe de chercheurs a mis au point des micro-éoliennes, si petites qu’un grain de riz peut en contenir une dizaine. D’après l’un des chercheurs, une coque de smartphone dotée d’une centaine de micro-éoliennes permettrait de rallumer un téléphone dépourvu de batterie en seulement quelques minutes en exposant le smartphone au vent. La société taïwanaise WinMEMS s’est chargée de commercialiser ce nouveau concept qui pourrait notamment être utilisé dans le développement de micro-robots chirurgicaux.

Des micro-éoliennes pour recharger son smartphone

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Des sources d’NRj peu habituelles...

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Des sources d’NRj peu habituelles...

Streetkleen Bio, une entreprise britannique tente un pari osé. Transformer des déjections canines en énergie pour alimenter des foyers. Si l’expérience est concluante, le concept sera développé comme test à grande échelle dans une ville de Grande-Bretagne encore gardée secrète. Faire de l’énergie avec des crottes de chien, ce n’est finalement pas si étonnant. C’est de la matière organique et transformer cette matière en énergie, c’est le principe bien connu de la méth-anisation. Ce qui est plus étonnant c’est de trouver assez de matières fécales canines pour alimenter tout un processus industriel. D’après le journal The Independant, il y a à Londres plus de 800.000 chiens qui coûtent cher à la cité londoni-enne, soit l’équivalent de 9,5 millions de £. De son côté, le gouvernement britannique dépense quant à lui 72,5 millions de £ pour envoyer l’ensemble des crottes de chien en décharge.

Les crottes de chien, une énergie écologique et économique

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une idée « lumineuse » qui a germé dans la tête de 3 designers, Li Qiong, Qin Duyin et Peng Junjie : la lampe à lucioles. L’idée est d’attirer les vers luisants dans une sphère ouverte à l’aide de nourriture à lucioles et de profiter de la lumière émise par leurs tournoiements dans cette sphère. Les images parlent d’elles-mêmes.Belle idée non ? Malheureusement, les lucioles se font de plus en plus rare dans les zones urbains et les zones d’agricul-ture intensive…. Peut-être que ce concept de lampe pourrait aider à les préserver.

La lanterne à lucioles

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Eclairer les rues grâce à nos piles usagées, c’est ce que propose l’Energy Seed mis au point par les designers Sung Woo Park et Sunhee Kim. Collecte des déchets et optimisation énergétique, leur nouveau concept de luminaire urbain fait coup double.

L’Energy Seed est un concept de lampadaire qui permet non seulement la collecte des piles usagées mais aussi l’utili-sation de l’énergie électrique résiduelle qu’elles contiennent au moment où nous les jetons. Le socle du luminaire est en effet muni de trous correspondant aux diamètres de la plupart des piles du marché. Le passant n’a qu’à y insérer ses batteries usagées pour s’en débarrasser. L’appareil se chargera ensuite de combiner l’ensemble des énergies résiduelles ainsi mises à disposition pour alimenter les leds de l’anneau lumineux qui le surmonte.

Un lampadaire alimenté par des piles usagées

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Véritable jeu de construction, la voiture Thunderbird permet aux enfants et aux adultes de se familiariser avec une nouvelle source d’énergie capable de faire tourner le moteur de la voiture : l’eau salée !

Voiture à eau salée tout terrain

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C’est dans une optique purement environnementale et plus concrètement en facilitant les gestes de tri des déchets dans le lieu même de leur production, à savoir la cuisine, que le projet expérimental Ekokook a vu le jour au sein du stu-dio de design nantais Faltazi. Partant du constat que le lieu principal de la production des déchets domestiques était la cuisine, le projet se fonde sur 4 piliers : la gestion des déchets, la cuisine saine, la réduction de la consommation énergé-tique et le stockage intelligent, le tout articulé autour de trois « micro-usines ». Découverte d’un projet pensé éco-design de A à Z par les designers Victor Massip et Laurent Lebot. Enjoy !« Pour être efficace, le tri doit s’effectuer au moment même où l’on produit le déchet. Par exemple, le geste d’épluchage des carottes doit pouvoir se terminer par la dépose de ces épluchures dans le lombricomposteur, et ce directement depu-is le plan de travail. Lorsqu’on lave une salade, il est possible de choisir de conserver l’eau pour l’arrosage des plantes de la maison. Tous ces gestes doivent être encouragés et facilités par le dispositif proposé. »

Ekokook

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