Carnet d'echange 2012

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PROJET COMENIUS - ÉCHANGE 2012-2013 CARNET DE BORD

CARNET DE BORD POUR LES ÉLÈVES ESPAGNOLS

ANNÉE 2012-2013

LA ROCHELLE, du 29 novembre au 9 décembre

NOM :

PRÉNOM :

CLASSE :

PROJET COMENIUS - ÉCHANGE 2012-2013 CARNET DE BORD

SOMMAIRE

1. INFORMATION GÉNÉRALES

LE PROGRAMME DE L’ÉCHANGE

LES ÉLÈVES ESPAGNOLS PARTICIPANTS À L’ECHANGE

LES ÉLÈVES ESPAGNOLS ET LEURS PARTENAIRES

LE LYCÉE PARTENAIRE : LE LYCÉE POLIVALENT RÉGIONAL “RENÉ-JOSUÉ VALIN

LA VILLE PARTENAIRE : LA ROCHELLE

2. À LA DÉCOUVERTE DE LA RÉGION POITOU-CHARENTES ET D’AUTRES RÉGIONS

LIMITROPHES

LA RÉGION POITOU-CHARENTES : région d´étude du projet

BROUAGE

L’ÎLE D’AIX ET FOURAS

SAINTES

COGNAC

NANTES, UNE LIAISON AVEC LES ASTURIES, À DEUX HEURES DU POITOU-

CHARENTES

3. ACTIVITÉS DU PROJET À RÉALISER PENDANT LE SÉJOUR À LA ROCHELE

PROJET COMENIUS - ÉCHANGE 2012-2013 CARNET DE BORD

INDUSMO

DEPARTAMENTO DE FRANCÉS

INFORMATIONS GENERALES

PROJET COMENIUS - ÉCHANGE 2012-2013 CARNET DE BORD

LE PROGRAMME DE L’ÉCHANGE

INDUSMO

DEPARTAMENTO DE FRANCÉS

Jeudi 29 23h : Départ d’Oviedo vers La Rochelle.

Nuit en route.

Vendredi 30

9h aprox. : Arrivée au lycée : Accueil. Pot de bienvenue.

10h : Visite de la vieille ville: place Verdun, rue Chaudrière, le vieux port.

12h : Repas à la cantine.

14h : Visite du lycée : pour les nouveaux élèves.

14h : Travail en salle informatique : deux salles.

17h : Rentrée chez les corres.

Samedi 1 En famille.

Dimanche 2 En famille.

Lundi 3 8h : Excursion à Nantes: visite guidée de la ville.

Pic-nic.

19h30 : Rentrée à La Rochelle.

Mardi 4

8h : Visite du lycée ostréicole de Marennes.

Repas à la cantine du lycée.

13h : Visite de la citadelle de Brouage.

17h : Retour au lycée Valin.

Mercredi 5

8h : Travail en salle informatique : deux salles.

12h : Repas à la cantine.

13h : Après-midi en famille.

14h : Travail pour les profs au Café de la Paix.

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Jeudi 6

8h : Visite de l’Aquarium et / ou travail en salle informatique.

12h : Repas à la cantine.

13h30 : Promenade en bateau jusqu’à l’île d’Aix.

Balade dans la station balnéaire de Fouras.

17h : Retour au lycée Valin.

Vendredi 7

8h : Excursion à Cognac : visite des caves Hennessy.

12h : Repas de pic-nic.

13h : Visite de la ville de Saintes : sites romains et monuments romans.

17h : Retour au lycée Valin.

Samedi 8 En famille.

Dimanche 9 9h : Départ vers Oviedo.

21h. aprox. : Arrivée au Lycée Fleming (Oviedo).

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LES ÉLÈVES ESPAGNOLS PARTICIPANTS À L’ECHANGE

1.- Antuña Matilla, Cecilia

2.- Arce Poyal, Cristina

3.- Arias Blanco, Sara

4.- Blanco Nodal, Sergio

5.- Camblor Menéndez, Sara

6.- Camporro Correia, Carla

7.- Carrillo González, Laura

8.- Carrocera García-Pumarino, Rebeca

9.- Conde Fernández, Lucía

10.- Corrales Gómez, Marta

11.- Cuesta Alonso, Nuria

12.- Cuevas Rendueles, Noemí

13.- Díaz Merayo, Laura

14.- Díaz García, Lucía

15.- Díez Carlón, Andrés

16.- Farpón Barcina, Marta

17.- Fernández Bernardo, María

18.- Fernández Camporro, Marina

19.- Fernández González, Antía

20.- Fernández Losas, Ángela

21.- Fernández Riesgo, Claudia

22.- Fernández Rodríguez, Sara

23.- Fonseca Castellano, Graciela

24.- Fumanal Sejas, Sara

25.- García Álvarez-Cofiño, Enrique

26.- García Carballo, Claudia

27.- Hermida Pulgar, Belén

28.- Hermida Pulgar, Laura

29.- Lamas Suárez, Lucía

30.- Lueje Ripoll, Ricardo

31.- Marcos Madera, Rafael

32.- Martínez Cuesta, Clara

33.- Martínez González, Olaya

34.- Menéndez Pérez, Ana María

35.- Olivares Rubio, Miguel

36.- Onecha Camporro, Daría

37.- Otero García, Paula

38.- Palicio Palacio, Marcos

39.- Pombo Hernández, María

40.- Pozuelo Menéndez, Julia

41.- Rey Braga, Lucas

42.- Rionda Hernández, Ana

43.- Rodríguez Bueno, Ignacio

44.- Rodríguez Santander, Enrique

45.- Sáez Cabal, Elba

46.- Ugarte Roqueñí, Nieves

47.- Villarmea Sancho, Alba

Professeurs accompagnateurs

Pilar Pérez González

Joaquín Jove López

Pedro Luis García Rubín de Celis

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LES ELEVES ESPAGNOL ET LEURS PARTENAIRES FRANÇAIS

N° Apellido Nombre Curso Nom Prénom Classe

1 Cuevas Rendueles Noemí 4°B Ribeiro Da Silva Emeline 2de10 E

2 Fernández González Antía 4°B Chauveau Anaïs 2de3

3 Fernández Rodríguez Sara 4°B Tricot Sophie 1°ES 3

4 Menéndez Pérez Ana María 4°B Pacoux Thelma 2de3

5 Antuña Matilla Cecilia 4°C Chastaing Emma 2de10 E

6 Arias Blanco Sara 4°C Laigo Mathilde 2de10 E

7 Blanco Nadal Sergio 4°C Legrand Mewen 2de10

8 Carrocera Gª-Pumarino Rebeca 4°C Haumuller Léa 2de10 E

9 Conde Fernández Lucía 4°C Cabillic Sterenn 2de3

10 Díaz García Lucía 4°C Vanucci Alicia 2de10 E

11 Fernández Losas Angela 4°C Grosseau-Poussard Lucie 2de10 E

12 Fonseca Castellano Graciela 4°C Barbier Anaëlle 2de3

13 Fumanal Sejas Sara 4°C Verdon Elia 2de10 E

14 Onecha Camporro Daría 4°C Petersen Katiana 2de10 E

15 Otero García Paula 4°C Paumier Jeanne 2de10

16 Palicio Palacio Marcos 4°C Cuevas Loïs 2de10 E

17 Rey Braga Lucas 4°C Bourass Shems 1°S 3

18 Farpón Barcina Marta 4°D Pellereau Nina 2de3

19 Lueje Ripoll Ricardo 4°D Pouzin Martial 2de10

20 Marcos Madera Rafael 4°D Batard Florian 2de10 E

21 Martínez Cuesta Clara 4°D Rachmul Zélia 2de3

22 Olivares Rubio Miguel 4°D Scié Fabien 2de10

23 Camporro Correia Carla 4°A-B Parfait Emma 2de3

24 Fernández Bernardo María 4°A-B Beauchamps Camille 1°S 3

25 Hermida Pulgar Belén 4°A-B Genais Célia 1°ES 3

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26 Hermida Pulgar Laura 4°A-B Aubert Manon 1°ES 3

27 Martínez González Olaya 4°A-B Malbecq Emma 2de3

28 Pozuelo Menéndez Julia 4°A-B Thollé Pauline 2de3

29 Corrales Gómez Marta 1°Bto C Gerard Perrine 1°S 3

30 Fernández Riesgo Claudia 1°Bto C Amand Mathilde 1°S 3

31 Díaz Merayo Laura 1°Bto S Couturier Coline 1°ES 3

32 Camblor Menéndez Sara 1°Bto Guerry Julie 1°S 3

33 Díez Carlón Andrés 1°Bto Dremeau Léo 1°ES 3

34 Lamas Suárez Lucía * 1°Bto Berger * Raphaëlle 1°ES 3

35 Rodríguez Bueno Ignacio ** 1°Bto Bigot ** Thimothée 1°S 3

36 Ugarte Roqueñí Nieves 1°Bto Friedmann Clara 1°S 3

37 Fernández Camporro Marina 2°Bto Dupont Solène Term L

38 García Alvarez-Cofiño Enrique 2°Bto Guyon-Pegoroto Axel 2de3

39 Rodríguez Santander Enrique 2°Bto Laillet Etienne 2de3

40 Arce Poyal Cristina 2°Bto Lescalier Jenna Term L

41 García Carballo Claudia 2°Bto Durand Manon 2de10

42 Pombo Hernández María 2°Bto Supervie Armelle 1°S 3

43 Rionda Hernández Ana 2°Bto Queva Alexandre 2de10

44 Villarmea Sancho Alba 2°Bto Soldati Niva 1ºES 3

45 Carrillo González Laura *** 2ºBto Giraud *** Emma 1°S 3

46 Cuesta González Nuria 2ºBto Bret Marie 1ºES 3

47 Sáez Cabal Elba **** 2ºBto Flores Sarah

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LE LYCÉE PARTENAIRE

LE LYCÉE POLIVALENT RÉGIONAL “RENÉ-JOSUÉ VALIN

Le lycée se trouve situé près du Parc d’expositions de la Rochelle, dans la Rue Henri Barbusse.

HISTORIQUE DU LYCEE VALIN

Les origines

Au début des années 70, on détache les premiers cycles des lycées pour en faire des collèges et on généralise la mixité. Pour appliquer cette politique à La Rochelle, le lycée de garçons Fromentin devient collège et son second cycle est transféré dans un nouveau lycée mixte, établi sur un terrain de la commune de Périgny, le long de la voie de chemin de fer.

L’administration académique est séduite par une structure métallique, rapide à réaliser et moins coûteuse. Des innovations sont intéressantes : cloisons mobiles, grande salle vitrée polyvalente, transformation facile du réfectoire en salle de conférence...

Le lycée ouvre ses portes en 1974 : il est neuf, élèves et professeurs, peu nombreux, se

connaissent. Dès le début, des spécialités : biologie, sciences médico-sociales, grec, puis arts

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plastiques et expression dramatique sont offertes pour séduire une clientèle qu’un "lycée

de banlieue" peut rebuter.

Le nom du Lycée

Pendant des années, le lycée est appelé "de Périgny" ou de "Villeneuve". Enfin, après avoir évoqué le nom de Laclos, on se décide pour René-Josué Valin.

Descendant d’un marchand hollandais du nom de Van Lendt, émigré dans L’lle de Ré, René-Josué Valin né à la Rochelle en 1695, étudie le droit à Poitiers, s’installe comme avocat dans sa ville natale, puis achète la charge de procureur à l’Amirauté. Représentant l’Etat dans les affaires maritimes, il publie un Commentaire sur la coutume de La Rochelle et du Pays d’Aunis (1756) et un célèbre Commentaire sur l’Ordonnance de la Marine (1760), fruits de son expérience.Homme de bien, grand travailleur, père d’une nombreuse famille, il s’éteint dans sa maison de campagne de Lauzières en 1765.

Le Lycée au XXIe siècle

Depuis 1974, le nombre d’élèves a doublé. De nouvelles filières ont été créées : BTS biochimiste devenu « Bioanalyses et Contrôles », création de la Classe préparatoire Commerciale, option scientifique...

Les bâtiments d’origine, n’offrant pas la sécurité désirable, disparaissent, laissant place à des constructions neuves.

Depuis la rentrée 1996, de l’ancien lycée, il ne reste plus que des souvenirs.

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FORMATIONS

VOIES GÉNÉRALES

LITTÉRAIRE (L)

SCIENTIFIQUE (S)

ECONOMIQUE ET SOCIAL (ES)

VOIES TECHNOLOGIQUES

SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LA SANTÉ ET DU SOCIAL (ST2S)

SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LABORATOIRE (Biochimie Genie Biologique) (STL - BGB)

FORMATIONS POST-BAC

B.T.S. (BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR)

BIOANALYSES ET CONTROLES

Bacheliers STL – ST2S – S

C.P.G.E. (CLASSES PREPARATOIRES AUX GRANDES ECOLES)

Classe Préparatoire Economique et Commerciale (Option Scientifique)

Bacheliers S – ES Spé. Math.

F.C.I.L. (FORMATION COMPLEMENTAIRE D’INITIATIVE LOCALE)

Préparation au concours infirmier

LES SECTIONS EUROPEENNES

Il existe trois sections européennes en classe de seconde : Anglais, Espagnol & Allemand

S’ajoutent à l’horaire officiel de la classe de seconde :

Pour chaque section : 1h par semaine dans la langue vivante de la section

Pour la section anglais : 1h par semaine d’histoire & géographie en anglais

Pour la section allemand : 1h par semaine d’histoire & géographie en allemand

Pour la section espagnol : 1h en plus par semaine de mathématiques en espagnol

Les enseignements d’exploration

Les enseignements d’exploration sont introduits en classe de seconde depuis la rentrée de septembre 2010. Ils permettent aux élèves de vérifier leurs goûts et aptitudes, ils n’ont pas vocation à préfigurer une orientation vers une série particulière du baccalauréat.

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Tous les élèves suivent deux enseignements d’exploration à raison de deux fois une heure trente par semaine dans le cas général.

Premier enseignement d’exploration :

Sciences Economiques et Sociales (SES)

Second enseignement d’exploration :

Arts plastiques Arts du spectacle Santé et social Biotechnologies MPS Littérature et Société LV3 Italien Latin et Grec

1.3.ORGANIGRAMME

Proviseur : NERI Jean-Philippe

Proviseur-adjoint JABOUILLE Chantal

Chef de travaux du secteur technologique LUBBERS Emmanuel

Secteur technologique (laboratoire) - Stages en entreprise pour ces sections

Placement des élèves après le bac STL - Placement des élèves de BTS

Association des anciens élèves du secteur technologique

Gestionnaire DE CASIMACKER Suzanne

Le coordinateur du projet Comenius M.Cervera,Jean-Charles

(professeur de Mathématiques)

Les professeurs d’Espagnol

ANJARD Anaïs

BABA-MOUSSA Christine

CHEVALIER Philippe

LORENZO-MASURIER Sévérina

MARQUILLY Catherine

NIQUET Cynthia

REGRAFFE Armelle

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LA VILLE PARTENAIRE

La Rochelle, Santonum portus, Rupella, Rochella, est une ville portuaire de France, chef-lieu du département de la Charente-Maritime; 76 600 habitants. Elle se situe à 470 kilomètres au Sud-Ouest de Paris, sur l'Atlantique, au fond de la petite anse septentrionale formée par les pointes de Chef-de-Baie au Nord et des Minimes au Sud, à l'extrémité d'un pays de marais desséchés, face à l'île de Ré (pont de 2,9 km); tête du canal de La Rochelle à Marans.

Département de la CHARENTE MARITINE

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CLIMAT

Avec un taux d’ensoleillement exceptionnel (2 400 heures par an, soit autant que la Côte d’Azur) et la proximité des îles de Ré, Oléron, Aix et Madame, La Rochelle est un lieu de villégiature privilégié.

La Rochelle bénéficie essentiellement d’un climat océanique. La pluviométrie est élevée en automne et en hiver, les hivers sont doux, l'ensoleillement est le meilleur du littoral atlantique.

En moyenne annuelle, la pluviométrie est de 750 mm sur le littoral.

L'été, les températures sont tempérées par la brise de mer. Provoquée par le réchauffement rapide du sol en cours de journée, tandis que la température de la mer reste constante, cette brise de mer se traduit par un vent parfois soutenu qui souffle de la mer vers la terre l'après-midi.

Idéale pour la pratique de la voile, la brise se traduit également par des températures maximales agréables.

HISTOIRE : LES GRANDES DATES

1000 ans d’histoire

Village de pêcheurs, fondé au Xe siècle, La Rochelle devient dès le XIIe siècle un port important. Dotée de larges « libertés » par le Duc d’Aquitaine, Guillaume X, La Rochelle s’affranchit des tutelles féodales. En 1199, Guillaume de Montmirail devient le 1er maire de La Rochelle.

XIIIe siècle : le commerce

Le Moyen Age marque son apogée grâce au commerce du vin et du sel avec des marchands venus de plusieurs ports et villes du nord de l'Europe, que l'on appelle la Hanse. Bien que La Rochelle ne fut jamais une ville Hanséatique, elle restera le plus important comptoir français sur l’Atlantique jusqu’au 15e siècle et un allié protestant.

La Rochelle protestante

L’indépendance de la ville l'amène naturellement à accueillir les idées nouvelles de la Réforme. Les Rochelais optent pour la cause réformée lors du coup d’Etat protestant du 9 janvier 1568. La Rochelle conquiert un statut de ville libre et s’épanouit, de 1590 à 1620, tant dans le domaine économique que culturel.

1628 : le siège

Toutefois La Rochelle menace la politique d’unification de Richelieu. Et lorsque le maire fait tirer le canon, le 10 septembre 1627, sur les troupes royales, la répression ne se fait pas attendre. Louis XIII et Richelieu assiégent alors la ville. Après plus de 13 mois de siège, La Rochelle cède devant la famine. La mairie est supprimée et la ville se retrouve privée de ses privilèges.

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Le nouveau monde

Très vite pourtant, elle se relève grâce au commerce maritime. Entre 1630 et 1635, débutent des relations régulières avec la Nouvelle-France (Canada) et les Antilles. En 1694, le commerce s’épanouit (sucre des Antilles, commerce triangulaire, fourrures du Canada) tandis que la renaissance intellectuelle et le rayonnement artistique de La Rochelle s’intensifient.

XIXè siècle

Enfin, la Révolution et les guerres de l’Empire endorment la ville qui ne se réveille qu’à la création du port en eaux profondes de La Pallice, en 1890. Ses qualités nautiques inciteront les Allemands à y établir une base sous-marine au cours de la deuxième guerre mondiale. La Rochelle sera la dernière ville de France libérée en 1945 et n’aura, par chance, subi aucune destruction importante.

Plan de La Rochelle

LE PORT

Le port de La Rochelle, qui remonte au temps d'Aliénor d'Aquitaine, est placé au fond

d'une baie, qui a 2500 m de longueur sur 1300 m de largeur, et au milieu de laquelle est le

chenal (40 m de long). Par l'avant-port, quai de 36 m, on accède à gauche, entre les tours

Saint-Nicolas et de la Chaîne, au port d'échouage (3 hectares 29 ares de superficie et,

environ, 750 m de quai), à droite dans le bassin à flot extérieur. Viennent ensuite 3 bassins

à flot à écluses : le bassin intérieur ou vieux bassin s'ouvrant sur ce port d'échouage; le

bassin extérieur ou nouveau bassin; le bassin d'arrivée sur le canal de Marans,

communiquant, d'une part, avec le bassin extérieur et, d'autre part, avec le bassin de chasse

et ce canal. Le port de La Rochelle est complété, on l'a dit, par celui de La Pallice, riverain de

l'Océan, distant de 8 km de la ville. Il a été inauguré le 6 août 1890. Bâtit en eaux profondes,

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il peut accueillir des navires à toute marées. Sous l'occupation allemande, pendant la

Seconde guerre mondiale, une base de sous-marins y fut construite.

Le vieux port

LE PATRIMOINE ET D’AUTRES LIEUX À VISITER

Quoique relativement moderne, La Rochelle a conservé un aspect original et quelque peu sévère. Ses rues étroites, dont plusieurs sont bordées de galeries en arcades ou de porches, possèdent plusieurs maisons et hôtels de la Renaissance et un grand nombre d'édifices anciens, la plupart monuments historiques.

Ainsi par époque :

au XIIe siècle, les restes de la Commanderie du Temple et des détails de la tour Saint-Nicolas.

Au XIVe siècle, la tour de la Chaîne (1375) doit son nom à la chaîne qui y était attachée et qui fermait le chenal la nuit; un arc brisé la reliait, au-dessus du chenal, à la tour Saint-Nicolas. Elle est reliée, d'autre part, par une ancienne courtine, à une troisième tour du XVe siècle, celle de la Lanterne (1445-1476), dont le nom indique la destination; elle a 50 m de haut, sa flèche dentelée lui donne une apparence gothique. On l'appelle quelquefois la tour des Sergents de La Rochelle, car ils y furent enfermés.

De ce même siècle sont des maisons en bois et ardoises, dans diverses rues et places, l'enceinte de l'Hôtel de ville, et les clochers Saint-Sauveur, Saint-Barthélemy, la porte de l'Oratoire, etc.

Tour de la Chaîne et de Saint-Nicolas

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La tour de la Grosse-Horloge, qui était percée dans les remparts, date du XIVe ou du XVe siècle, moins les couronnements, qui sont de 1746.

Au XVIe siècle appartiennent : le pavillon Henri II à l'Hôtel de ville; la maison dite de Henri II ou de Diane de Poitiers (11 bis rue des Augustins), charmant hôtel de la Renaissance; d'autres maisons de cette époque, se distinguant par les sentences bibliques gravées sur leurs frises ou par leurs cheminées sculptées.

L'Hôtel de ville (monument historique), le monument le plus remarquable de La Rochelle, est du XVIIe siècle (restauration en 1877). Il est précédé sur deux de ses côtés d'un mur d'enceinte du XVe siècle, avec portes gothiques, mâchicoulis, créneaux et tour d'angle. Les bâtiments datent de 1595 à 1607, et sont d'un style Renaissance d'une originalité réelle. Les façades sur la cour montrent des colonnes doriques ou toscanes cannelées; sur un portique précédant le principal escalier,

un pavillon avec campanile porte une statue en faïence émaillée (par Deck) de Henri IV. Portes du Palais de justice; portes de ville; les fortifications, oeuvre de Vauban (1689), forment une enceinte continue de 5410 m, elles sont percées de sept portes; chapelle du collège; maisons diverses des XVe et XVIe siècles, rue des Merciers (n°3, maison de Jean Guiton; n°8, maison Lechêne).

Tour de la Grosse Horloge

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Au XVIIIe siècle se rapportent : la façade du Palais de justice; la Bourse (1760-1785); le clocher de l'Oratoire; Saint-Sauveur (1660-1718); la cathédrale de Saint-Louis (1742-1762), bâtie sur les plans de Jacques Gabriel, a pour clocher celui de l'ancienne église Saint-Barthélemy, assez belle tour du XVe siècle. La place d'Armes, devant la cathédrale, avec allées d'arbres, est fort grande; elle a porté jadis le nom de place du Château, à cause du château de Vauxclair que les Rochelais enlevèrent aux Anglais en 1372, et qu'ils démolirent pour conserver leur indépendance (La Guerre de Cent ans); les remparts, qui font presque entièrement le tour de la ville, sont plantés de deux rangées d'ormes. En dehors de l'enceinte, il est de superbes promenades : le Mail, grande avenue de 800 m de longueur, constituée par une vaste pelouse ombragée de quatre rangées d'ormes séculaires, mène à un établissement de bains et à un casino, et confine au parc Charruyer.

Cour de la Bourse

D’autres monuments à signaler : le Muséum Lafaille (sciences naturelles, ethnographie, dans

l'ancien hôtel de Tremblay), le Jardin des plantes, le musée d'Orbigny-Bernon (faïences et

histoire de La Rochelle), et le Musée des Beaux-Arts (1841), dans l'ancien palais épiscopal, avec

nombre de toiles de maîtres (Abel de Pujol, Gervex, Corot, Rousseau, Auguin de Rochefort,

Pinel de La Rochelle, Fromentin, Bouguereau, etc.).

LE MARCHÉ DE LA ROCHELLE

Ah, le marché de La Rochelle ! Tous les jours, hiver comme été, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse beau, le marché prend sa place et son temps... Le mercredi et le samedi, il prend

même ses aises investissant certaines rues voisines.

Ici une maison à colombages couverte d’ardoises, là une large façade Renaissance et une place aux proportions chaleureuses, c’est le décor de la Place du Marché… Une halle couverte du XIXème siècle : l’allée des fruits et légumes, des viandes, l’allée des poissons et crustacés… qui semblent grouiller d'agitation, il y a toujours du monde ! Sur les côtés extérieurs de la halle, des petits

commerces, bars et restaurants fonctionnent avec les horaires du marché... ambiance assurée !

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Ici les crevettes grises sont appelées des "boucs"… Une recette simple : faites revenir les boucs déjà cuits dans une poêle beurrée et flambez au cognac... Délicieux à l’apéritif : un pineau des Charentes, bien sur !

QUESTIONNAIRE Répondez aux questions employant des phrases complètes

1. Où est située la Rochelle ?

2. Faites un petit résumé de son histoire

3. Faites un schéma de son économie

4. Quels sont ses monuments les plus relevants. Lesquels avez-vous visité ?

5. Pourquoi le port de la Rochelle est si important ?

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INDUSMO

DEPARTAMENTO DE FRANCÉS

À LA DECOUVERTE DE LA REGION POITOU-CHARENTES

ET D’AUTRES REGIONS LIMITROPHES

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LA RÉGION POITOU-CHARENTES région d´étude du projet

Le Poitou-Charentes est l'une des 22 régions de la France métropolitaine. Elle regroupe quatre départements : Charente, ,Charente-Maritime, Deux-Sèvres et et Vienne.

Ses habitants sont les Picto-Charentais.

Elle a pour capitale régionale Poitiers qui est également la plus grande ville et la plus grande agglomération urbaine de la région.

Située dans le Grand Sud-Ouest français, elle regroupe une population d’environ1 760 575 habitants, répartie sur25 809 km2, soit une densité moyenne de 68 hab./km2.

Elle est bordée par les régions Centre et Pays de la Loire au nord, Limousin à l'est et enfin Aquitaine au sud. Sa façade ouest donne sur l'océan Atlantique.

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GÉOGRAPHIE PHYSIQUE

Pas moins de 450 kilomètres de côtes bordent le littoral de la région Poitou-Charentes. Ici, les marées basses découvrent les plages sur des kilomètres. Dans les terres, les champs de céréales font place aux vignes de Cognac. Et les villes regorgent de monuments historiques.

La région du Poitou-Charentes appelée aussi « pays du silence vert » en raison de son célèbre et imposant marais, repose sur quatre ensembles naturels différents. Elle englobe la partie sud-ouest du Bassin parisien et le nord du Bassin aquitain, encadrés par deux massifs cristallins, d’origine hercynienne : le piémont occidental du Massif central et l’extrémité méridionale du Massif armoricain. Cela a constitué un relief dont la plus grande partie est formé de plaines et de plateaux d’origine calcaire: plaines de cultures, plaines vallonnées ou plaines boisées. Le relief y est peu marqué: les altitudes maximales n'excèdent pas 370 mètres.

Le littoral, constitué de plaines souvent marécageuses (Aunis, Saintonge ou Marais poitevin) et d’îles basses, est le résultat d’un long processus d’érosion et d’accumulation. Il a été modifié aux périodes géologiques par les variations du niveau océanique, ainsi que par l’affaissement ou le soulèvement de la plate-forme continentale. De l'embouchure de la Sèvre , au nord, jusqu'à celle de la Seudre, au sud, se succèdent le Marais poitevin, le marais de Rochefort et le marais de Brouage.

CLIMAT

Grâce à son ouverture sur la façade atlantique, le Poitou-Charentes bénéficie d'un climat océanique. Les hivers y sont relativement doux et les étés tempérés avec un ciel assez variable. Toutefois, à l'intérieur des terres, les hivers sont plus rigoureux et les étés plus chauds. La neige ne dure jamais longtemps, et les gelées sont de courte durée.

VÉGÉTATION. ENVIRONNEMENT

Sur les sols les moins fertiles, forêts et prairies couvrent de grands espaces, souvent bocagers. À l'inverse, les labours dominent dans les plaines découvertes constituant les paysages d'openfield caractéristiques appelés « campagnes ».

De par sa position biogéographique, l'écopotentialité de la région est importante. Les zones humides d'importances se sont cependant dégradées depuis le début du XXe siècle.

PANORAMA ÉCONOMIQUE DE LA RÉGION POITOU-CHARENTES

La viticulture est fortement orientée vers la production de cognac; le pineau des Charentes est également un débouché important. Il rencontre un succès très appréciable, compte tenu de la proximité du bordelais.

La maïsiculture irriguée dominante est durement touchée par la sécheresse notamment dans les

départements de Deux-Sèvres et en Charente-Maritime. Cependant, l’agriculture qui a abandonnée la polyculture, continue à être importante dans la région : les exploitation

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agricoles de 30 à 50 ha se consacrent à la culture de deux ou trois produits : céréales (blé ou maïs), oléagineux (tournesol ou colza), tabac, vignes,etc…

Les élevages ovins et caprins, le plus souvent en plein air, fournissent agneaux et fromages de chèvre réputés (chabichou).

La production d'huîtres à Marennes-Oléron occupe une bonne partie du littoral maritime. L'ostréiculture occupe la première place en France. pour les quantités expédiées. La mytiliculture prospère sur le littoral d'Aunis. L'aquaculture, avec l'élevage d'autres coquillages et de poissons, en est encore à ses débuts.

Il faut signaler que cette région se situe aux premières places des producteurs français pour le lait de chèvre, le blé, le tournesol, le tabac et les graines de plantes fourragères.

Les industries extractives sont particulièrement bien représentées, la géologie y permettant une grande variété d'exploitations. Les Deux-sèvres, riches en roches dures de type diorite, fournissent les granulats pour la viabilité et le ballast des lignes à grande vitesse. Les roches sédimentaires (calcaire) que l'on trouve en Charente et Charente-Maritime sont exploitées pour en faire de la pierre de taille, des matériaux de terrassement, des charges minérales pour des applications industrielles ou agricoles, ou du ciment. On peut y ajouter l'extraction de sables alluvionnaires et de sables marins qui servent à la production de béton.

Les industries des matériaux de construction (briques, tuiles, produits réfractaires...), quelques branches de la chimie et surtout les industries mécaniques - allant de l'électrotechnique au matériel de transport (voitures de chemins de fer, TGV, pièces détachées pour automobiles, avions, bateaux de plaisance), en passant par des engins pour la défense nationale - complètent la gamme des activités régionales. La réussite de quelques firmes a intéressé des sociétés étrangères qui, d’abord, ont pris des participations dans leur capital, puis les ont totalement absorbées.

Le choix du tourisme est une alternative de compensation importante à la perte

d'emplois industriels.

Le tourisme régional est largement dominé par le littoral de la Charente-Maritime qui constitue la deuxième destination touristique de France. La façade atlantique a suscité dès le XIXe siècle le développement du tourisme balnéaire, qui est devenu familial au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, attirant à chaque

période estivale les habitants des villes du Centre-Ouest et même de toute la France septentrionale. Le domaine insulaire charentais (îles de Ré, d'Oléron et d'Aix) est devenu particulièrement attractif ainsi que les stations balnéaires agréablement aménagées de Royan, Fouras et Châtelaillon-Plage, sans oublier La Rochelle.

FOURAS

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La région a aussi fait de gros efforts pour le développement du tourisme culturel, qu'il soit urbain ou rural. À l'intérieur des terres notamment, la région a mis en valeur des monuments historiques prestigieux, sinon dignes d'intérêt (châteaux et

manoirs, églises romanes et abbayes, musées et écomusées...) et des Dites géographiques remarquables (vallée de la Charente, Marais poitevin, grottes de l'Angoumois...) qu'il est possible de découvrir le long d'itinéraires touristiques balisés.

De même, les villes de l'intérieur de la région comme Poitiers, Rochefort, Saintes, Cognac ou Angoulême essaient de retenir ces mêmes touristes grâce à l'excellence de leur patrimoine urbain et historique ou par l'organisation de manifestations culturelles fort originales que sont les nombreux festivals.

Le développement du tourisme est une direction visiblement choisie par les administrations locales, avec le soutien au développement de parc à thèmes comme le Parc du Futuroscope près de Poitiers, ainsi que le Zoo de La Palmyre près de Royan ou l'Ile aux serpents et la Vallée des singes.

LES TRANSPORTS ET VOIES DE COMMUNICATION

Poitou-Charentes est une région de transit sur l'axe Paris-Bordeaux et Centre-Europe Atlantique, mais également une destination touristique (Royan, marais poitevin, etc.). Son rôle de région de transit l'implique notamment dans le développement de la liaison TGV Paris-Bordeaux-Espagne-Toulouse. Son rôle de région touristique la pousse à développer les infrastructures routières « terminales » : mise à deux voies de la liaison Autoroute-Royan, autoroute de La Rochelle, contournement de Royan.

MARAIS POITEVIN

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QUESTIONNAIRE

Répondez aux questions en employant des phrases complètes

1.Où est située la région Poitou-Charentes ?

2. Elle a combien de départements ? Comment s’appellent-ils ?

3. Quelles sont les villes les plus importantes de cette région?

4. Quels sont les traits les plus relevants de sa géographie ?

5. Faites le schéma de l’économie de cette région.

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BROUAGE

Bordée par l'Océan Atlantique, la commune de Brouage, unie au village de Hiers depuis sous le nom de Hiers-Brouage fait partie du Pays Marennes-Oléron. Elle est située dans le département de la Charente-Maritime. Ses habitants sont appelés les Hiersois ou Brouageais et les Hiersoises ou Brouageaises .

Elle s'étend sur plus de 3 000 hectares, dont la majeure partie est couverte par un marais qui offre une incroyable diversité de faune et de flore. On peut y rencontrer hérons, des canards et des limicoles comme le chevalier arlequin ou le vanneau huppé, mais également des cigognes blanches qui fréquentent le site depuis la fin des années 1970.

Les deux villages qui composent la commune sont riches d'histoires.

A l'origine, Hiers était l'une des nombreuses îles du golfe de Saintonge. Au fil du temps, le golfe s'est comblé, et Hiers est désormais un village paisible qui veille sur le marais.

Au XVI° siècle, le seigneur de Hiers décide la construction d'un nouveau port pour le commerce du sel. C'est la création de Brouage, qui sera bientôt fortifiée par les meilleurs ingénieurs du royaume de France : Pierre de Conti d'Argencourt puis Vauban et Ferry.

Aujourd'hui, la mer s'est retirée, mais Brouage a réussi sa reconversion. Avec son rempart long de deux kilomètres, son port ostréicole, ses boutiques de créateurs et d'artisans d'art et ses nombreux édifices chargés d'histoire transformés en lieux d'expositions, elle reste une destination de promenade idéale pour toute la famille.

UN PEU D’HISTOIRE

A l'époque gallo-romaine, le site de Brouage se trouvait sous le niveau de la mer, en plein cœur du golfe de Saintonge. Au fil du temps, la mer s'est retirée et les hommes ont peu à peu façonné ce paysage marécageux jusqu'à en faire au Moyen-Age le grenier à sel du royaume de France, et même de toute l'Europe du Nord.

En 1555, Jacques de Pons, seigneur de la châtellenie d'Hiers, ordonne la construction de Jacopolis sur Brouage sur un dépôt de pierres de lest, afin de faciliter le commerce du sel.

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Théâtre d'un conflit incessant entre catholiques et protestants, cette place de commerce se transforme bientôt en une place forte réputée imprenable. En 1578, elle est annexée au domaine royal. Cette année-là, Jacopolis devient Brouage.

Tout au long des XVIè et XVIIè siècle, elle va accueillir bon nombre de personnes illustres, telles que le Cardinal de Richelieu, Marie Mancini ou le roi Louis XIV. Elle verra naître le fondateur de la ville de Québec, Samuel Champlain.

De nombreux édifices témoignent de cette glorieuse époque : forges, halle aux vivres, ports souterrains, poudrières...

Samuel Champlain

De nos jours, les claires ostréicoles ont remplacé les marais salants autour des fortifications, et à l'intérieur du village, les échoppes des marchands ont laissé place aux boutiques d'artisans et aux ateliers d'art.

A deux kilomètres de la place forte aujourd'hui perdue dans les marais, se trouve Hiers, joli village aux rues sinueuses qui surplombe Brouage et offre un panorama exceptionnel sur les remparts de cette place forte classée Grand Site National.

PATRIMOINE ET LIEUX À VISITER

À HIERS

Église Saint-Hilaire : Fondée au XIIème siècle, l'église Saint-Hilaire est le plus ancien monument de la commune. Construite sur l'ancienne île de Hiers, elle est une église prieurale avant de devenir paroissiale.

La Fontaine Fortifiée : qui alimentait en eau douce la ville de Brouage grâce à un tuyau de plomb de 2km. Elle a été classée en 1999.

À BROUAGE

La Halle aux vivres : construite en 1631 à la demande du Cardinal de Richelieu, elle accueille aujourd'hui une salle d'expositions temporaires, ainsi que le Centre Européen d'Architecture Militaire.

La Tonnellerie : transformé en tonnellerie au début du XIXè siècle, ce bâtiment magnifiquement restauré en salle d'exposition était à l'origine le premier magasin aux vivres et aux armes de Brouage.

Les latrines d'époques : conçues par Pierre d'Argencourt, dont celles côté courtine

Est ont été revues par Ferry (directeur des fortifications pour l'Aunis et la Saintonge sous Louis XIV). Ces lieux d'aisance sont typiques de cette époque et toujours originaux à visiter.

La Glacière : Comble du luxe au XVIIe siècle, la Glacière de Brouage permettait aux

Gouverneurs d'offrir à leurs invités de marque des entremets et des sorbets. Même si elle n'est plus en service, la visite de la glacière par forte chaleur permet d'apprécier encore aujourd'hui la fraicheur dégagée par sa structure. L'originale a été construite en 1688. Après sa démolition en 1994, il faudra six années de

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documentation et de reconstruction pour redonner au bâtiment son allure d'antan. Elle a été remise en service en avril 2001.

L'église de Brouage et ses vitraux offerts par les provinces canadiennes, en l'honneur de la naissance de Samuel Champlain à Brouage en 1574.

Les remparts, d'une longueur de plus de 2 km, offrent une vue imprenable sur les marais, les villages avoisinants et sur l'île d'Oléron. Ils sont l'oeuvre de Pierre d'Argencourt en 1628.

LE MARAIS DE BROUAGE

Couvrant 15.990 hectares répartis sur une dizaine de communes, les marais de Brouage, en Charente Maritime, sont formés d’un ensemble de canaux courant au milieu des prés salés. Véritable paradis des hérons, aigrettes, cigognes et d’une centaine d’autres espèces d’oiseaux, les marais ont conservé à peu de choses près leur aspect hérité de l’exploitation salicole, qui a définitivement disparu depuis les années 1950.

Ces prairies naturelles du Golfe de Saintonge, appartiennent aux « marais de l’Ouest », vaste ensemble de marais arrière-littoraux, situés entre l’estuaire de la Loire et de la Gironde.

Le site est issu de l’envasement de la baie située entre la Tour de Broue et la place forte de Brouage. Constitué pour l’essentiel d’anciens marais salants aménagés entre le XI et XVI siècle, ils furent abandonnés pendant plus de 200 ans et reconvertis en pâturage à partir du XIX siècle.

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Les pratiques d’élevage traditionnelles ont permis le maintien d’une mosaïque de milieux : prairies naturelles, dépressions inondées plus ou moins longuement, roselières de rives des fossés en eau ou dans les « jas* », haies de bordure de coteaux, pré-salés le long des chenaux…

Cette diversité d’habitats est propice à l’accueil d’une faune et d’une flore riche et variée : Loutre d’Europe, Vison d’Europe, Cigogne blanche, Busard des roseaux, Echasse blanche, Héron pourpré, Cistude d’Europe, Renoncule à feuille d’ophioglosse, Grande Aunée… Les anatidés ne sont pas en reste avec les innombrables Canards colverts, Pilets, Souchets, Chipeaux, Sarcelles d’hiver qui hivernent ou migrent dans les réserves notamment à la Réserve Naturelle de Moëze.

Les mares et les prairies inondables abritent bon nombre d’amphibiens en reproduction comme le Pélodyte ponctué, le Triton marbré ou la Rainette méridionale.

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QUESTIONNAIRE

Répondez aux questions en employant des phrases complètes

1. Où se trouve Brouage ?

2. C’est une grande ou petite ville ? Elle mesure combien ?

3. Faites le répertoire du patrimoine d’Hiers et Brouage.

4. Nommez un personnage relevant né à Brouage en le justifiant.

5. Explique en quelques mots « le marais de Brouage »

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ÎLE D’AIX / FOURAS

ÎLE D’AIX

On ira visiter l’île d’Aix en bateau au départ de Fouras. Cette petite île , dessinée en forme de croissant qui regarde le continent (et la ville de Marennes, célèbre pour ses huîtres), Aix est la plus méridionale des îles de la Charente -Maritime. Son climat étonnamment doux et ensoleillé, sa végétation de pins, de chênes verts et de tamaris, ses maisons basses aux toits roses, lui donnent d'ailleurs un visage méditerranéen, comme toutes ces îles de la côte atlantique. Longue de 3 km sur 700 m de large (au plus), l'île se parcourt en moins de deux heures à pied. Le traffic routier , à quelques exceptions, est interdit dans cette île.

Cette petite île se déploie au cœur du pertuis d'Antioche, entre l'île d'Oléron et Fouras, à l'extrémité nord-ouest de la vaste embouchure de la

Charente.

Impeccablement soignée, elle ressemble à un vaste jardin fleuri. Après le village, au sud, le hameau de Bois-Joli précède un bois. Les côtes font alterner les rochers, au nord et à l'ouest, la vase et le sable, face au continent, et les plages de sable fin entre Le Tridoux et Le Jamblet.

L'ostréiculture est une des activités essentielles de l'île d'Aix, comme dans les trois autres îles charentaises qui forment un archipel (Ré, Oléron et Madame).

L'autre particularité est que l'île d'Aix possède le record national d'avoir deux musées nationaux sur son si petit espace insulaire : le Musée napoléonien et le Musée africain. Ces deux musées, qui ont fait l'objet de réaménagements intérieurs récents, sont pourvus de collections fort originales. Ils ont acquis une très grande notoriété nationale et contribuent à accroître la renommée de l'île d'Aix, que la proximité de Fort Boyard ne fait qu'amplifier. On peut également trouver sur cette île la Maison de la Nacre, musée privé qui nous apprend tout l'art du travail de ce matériau raffiné.

L’île d’Aix est un lieu chargée d’histoire. Avec son village fortifié et ses forts, Fort de la Rade et Fort Liédot, l’île d’Aix est une véritable forteresse. Elle protégeait autrefois l’arsenal de Rochefort. Elle abrita également Napoléon pendant ses dernières heures de liberté avant son départ en exil pour Sainte-Hélène. C’est pour cela que l’île lui a consacré un musée.

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FOURAS

Située à l'embouchure de la Charente, la presqu'île de Fouras-les-bains étend sur 4 kilomètres ses cinq plages de sable fin, ainsi que ses trois ports, protégés des fortes houles par les îles d'Aix, Oléron et Ré.

Plantée de chênes verts et de pins et station balnéaire depuis 1850, la vogue des bains de mer du XIXe siècle a contribué à faire de Fouras-les-bains, un important centre touristique en Charente Maritime.

Depuis fort longtemps, la presqu'île de Fouras est entièrement liée à l'ostréiculture et à la mytiliculture. A côté de l'huître, parure des repas de fête, la région offre aussi la moule de bouchot.

QUESTIONNAIRE

Répondez aux questions en employant des phrases complètes

1. Où est située l’île d’Aix ? Et Fouras ?

2. Pourquoi cette île est si réputée du point de vue touristique ?

3. Pourquoi y-a-t-il un musée à propos de Napoléon à l’île d’Aix ?

4. Faites le schéma de l’économie de l’île d’Aix et de Fouras ?

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SAINTES

La ville de Saintes se situe dans le centre-est du département de la Charente-Maritime, en région Poitou-Charentes, dans l'ancienne province de Saintonge, dont elle est la capitale historique. Ses habitants sont appelés les Saintais et les Saintaises.

Deuxième ville du département derrière La Rochelle, Saintes a une population de 26 470 habitants est à la tête d'une unité urbaine de 30 086 habitants et d'une aire urbaine de 60 975 habitants (2008).

Important carrefour de communications routières, autoroutières et ferroviaires, Saintes est également

le principal pôle économique du centre du département. Si l'industrie est faiblement représentée (industrie électronique, réparation ferroviaire, construction d'appareils de levage), la ville s'affirme avant tout comme un centre tertiaire dynamique (fonctions administratives d'État, Cour d'assises et activités judiciaires, banques et mutuelles, établissements d'enseignement, centre hospitalier) et un pôle commercial de dimension régionale (siège d'un des plus grands groupements épiciers de France avec Coop Atlantique).

Saintes doit son nom de Mediolanum Santonum au peuple gaulois des Santons qui occupait ce territoire au moment de la conquête romaine. Au fil des années, la ville de Saintes s’est enrichie d’un remarquable patrimoine archéologique et monumental, de l’Antiquité jusqu’au XIXesiècle, qui ponctue aujourd’hui un ensemble urbain exceptionnel, affiliée au réseau national des villes et pays d'art et d'histoire depuis 1990. Ville touristique, la culture n'est pas en reste, Saintes étant dotée de plusieurs musées, d'un théâtre, de cinémas, de nombreux festivals et d'un centre européen de recherche et de pratique musicales implanté au cœur de l'abbaye aux Dames.

PATRIMOINE ET LIEUX À VISITER

SAINTES, CITÉ GALLO-ROMAINE

A l’époque gauloise, Saintes était un territoire sur lequel vivait un peuple gaulois appelé Santons et sur lequel se développa Mediolanum. La cité érigée sur les bords de la Charente et à l’aboutissement de la voie Agrippa qui reliait Lyon à l’Aquitania devint un centre administratif important. L’antiqueMediolanum fut alors dotée d’un ensemble monumental digne d’une grande capitale. Il atteste de la volonté romaine de marquer son emprise sur la cité. Le développement de la ville témoigne aussi de l’échange de modes de vie entre Gaulois et Romains.

Mediolanum est la première capitale historique de la Gaule Aquitaine, une des trois grandes régions de la Gaule conquises par César.

Certains édifices encore préservés –l’Amphithéâtre, l’arc de Germanicus, notamment– comptent parmi les principaux témoins de l’antiquité gallo-romaine dans la France de l’ouest.

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Les fragments d’autres monuments, essentiellement des séries remarquables de blocs appartenant à des monuments publics ou funéraires du 1er siècle, réutilisées dans la construction du rempart au 3ème siècle, sont présentés au musée archéologique de Saintes.

L’AMPHITHEATRE

Il est l’un des plus grands et des plus anciens amphithéâtres de la Gaule chevelue. L’un des mieux conservés également !

Édifié vers 40 après J-C, dans un petit vallon naturel dont les flancs soutenaient les gradins, il pouvait accueillir plusieurs milliers de personnes. L’arène mesure plus de 66 mètres de long pour 39 mètres de large. Les deux grandes portes est et ouest de l’amphithéâtre

permettaient de communiquer avec l’extérieur. Par la porteSanavivaria, ou porte des vivants, entrait la pompa(défilé solennel) et ressortaient les gladiateurs vainqueurs. Par la porte Libitinensis, ou porte des morts (du nom de la déesse des funérailles) sortaient les dépouilles des gladiateurs et animaux mis à mort.

Aujourd’hui, si les superstructures ont disparu et si la verdure a remplacé les gradins, l’édifice actuel permet d’apprécier le beau plan d’ensemble, le mode de construction et la complexité des systèmes de circulation. Il est l’un des grands témoins de la romanisation du Pays Santon.

L’ARC DE GERMANICUS

Arc routier, il commémorait l’achèvement de la grande route transversale des Gaules (la voie Agrippa).

Il marquait également l’entrée principale de la ville romaine et ouvrait sur un pont. Construit en 18 - 19 ap J-C, il fut offert à la ville par un notable santon romanisé (Caius Julius Rufus). Les inscriptions du fronton indiquent qu’il est dédié à l’Empereur Tibère et à ses successeurs Drusus et Germanicus. Au cours du Moyen Âge, l’élargissement du lit du fleuve entraîna le prolongement du pont vers l’est. L’arc finit par se retrouver les pieds dans l’eau.

En 1843 lors de la démolition du pont romain qui menaçait ruine, l’arc fut déposé pierre par pierre et remonté à quelques mètres de son emplacement originel. Prosper Mérimée, alors inspecteur des Monuments Historiques, fut l’initiateur de cette mesure de

sauvegarde.

L’arc Germanicus à double arcade, arc votif et non de triomphe, est décoré de façon sobre avec de simples colonnes et pilastres cannelés coiffés de chapiteaux corinthiens. L’arc est aussi un support épigraphique. Caius Julius Rufus, le donateur, a fait graver sur l’arc ses titres et sa généalogie d’origine gauloise.

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LE MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE

Créé en 1815, il rassemble de façon spectaculaire des éléments significatifs d’édifices (temples, basilique, mausolées...) de la ville gallo-romaine.

La salle consacrée à la vie quotidienne gallo-romaine contient des objets mobiliers retrouvés lors de nombreuses fouilles et qui nous éclairent sur la vie des Santons : verreries, céramiques, éléments de parure...

Une allée rythmée par des colonnes doriques conduit au musée lapidaire. À l’intérieur, on peut admirer une formidable et riche collection de colonnes, chapiteaux, bas-reliefs, sculptures ornementales, religieuses, funéraires.

Ces éléments proviennent de la fouille de l’ancienne enceinte de la ville. Construit aux alentours de 300 ap. J.C., pour protéger la ville mais également pour céder à la nouvelle mode de construction liée au prestige et à l’apparat, ce rempart fut édifié avec les blocs de grands édifices gallo-romains du 1er siècle.

LES THERMES DE SAINT-SALOINE

Les thermes construits dans une deuxième phase d’extension de la ville (seconde moitié du 1er siècle) en sont une illustration. Un aqueduc alimentait la ville et l’établissement thermal en eau potable. Les vestiges dégagés permettent de découvrir des niches de soutènement et le caldarium (bain chaud).

Sur le site, on peut voir aussi les sarcophages de la nécropole paléochrétienne établie sur le site au Ve siècle, la belle vue sur les toits de tuile rose de la ville.

ABBAYE AUX DAMES

Fondée par Agnès de Bourgogne et son époux Geoffroy Martel, comte d’Anjou, l’abbaye aux Dames est le premier monastère féminin de la Saintonge.

L’abbesse qui dirigeait l’abbaye avait le titre de "Madame de Saintes". Ici étaient éduquées les jeunes filles nobles et celles que l’on voulait écarter des héritages.

Consacrée en 1047, l’abbaye, vouée à la règle de Saint-Benoit, est richement dotée en marais salants notamment. Elle rayonne sur la Saintonge pendant huit siècles et compte jusqu’à cent religieuses. La guerre de Cent Ans engendre la destruction d’une partie du cloître. Au XVIe siècle, les Huguenots détruisent le fronton mais ce sont deux incendies successifs en 1608 et 1648 qui causent de graves dommages. Les bâtiments conventuels sont reconstruits sous l’autorité d’une des grandes

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abbesses, Françoise de Foix. Transformée en prison à la Révolution, puis en caserne sous l’Empire, l’abbaye est rendue au culte en 1939. Aujourd’hui restaurée, elle est le théâtre d’une vie culturelle intense : conservatoire de musique, Jeune Orchestre Atlantique et le célèbre festival de musique de Saintes qui se déroule tous les ans au mois de juillet. L’ÉGLISE NOTRE-DAME

Cette église abbatiale est l’un des grands édifices romans de la Saintonge. La façade est dotée d’un programme sculpté de grand intérêt. Le portail aux voussures richement décorées délivre un message d’espoir pour les moniales. On y retrouve de grands symboles chrétiens, la main de Dieu bénissant ceux qui entrent dans l’église, l’agneau crucifère, le massacre des innocents et les vieillards de l’apocalypse. Les quatre voussures sont séparées par des tores

richement ciselés. Sur les chapiteaux alternent des scènes de lutte entre les hommes, des oiseaux et des lions, selon une composition très traditionnelle en Saintonge. À l’intérieur, l’édifice est construit sur un plan basilical. Il présente un chœur peu profond et une nef unique qui fut probablement couverte de deux vastes coupoles. Le clocher qui s’élève à la croisée du transept est particulièrement remarquable. Il se compose de deux niveaux couronnés d’une flèche conique couverte d’écailles de pierre.

LES BÂTIMENTS CONVENTUELS

Ce long corps de logis reconstruit après un incendie au XVIIe siècle se développe au sud de l’église abbatiale. La sobriété des lignes est accentuée par la blancheur du calcaire saintongeais. La visite des ces bâtiments permet de découvrir les anciennes cellules des moniales, la salle capitulaire et une exposition sur l’histoire de l’abbaye. Elle donne accès au clocher afin d’admirer les beaux chapiteaux romans et un panorama unique sur la ville et son patrimoine.

EGLISE SAINT-EUTROPE

Classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco au titre des "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle", l’église Saint-Eutrope est notamment célèbre pour sa crypte, avec ses piliers trapus surmontés de chapiteaux aux motifs végétaux et floraux.

Elle est dédiée à Saint-Eutrope, premier évêque de Saintes, dont le sarcophage se trouve dans la crypte. Elle a été consacrée par le pape Urbain II en 1096. Construite par des moines clunisiens, elle devint rapidement un lieu de pèlerinage sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle et un grand foyer de vie religieuse et de création artistique. Son architecture à deux chœurs superposés permettait de ne pas troubler la quiétude des moines et de répondre à l’afflux des pèlerins, chacun pouvait ainsi mener sa vie... En 1803, le préfet de l’époque, constatant le mauvais état de la voûte plutôt que de faire des réparations ordonna la démolition de la nef.

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Aujourd’hui, l’église haute conserve uniquement un chœur roman prolongé à l’époque gothique et le transept décoré de beaux chapiteaux historiés : Daniel dans la fosse aux lions, la pesée des âmes.

La crypte dégage une impression saisissante. Elle est formée d’un chœur à déambulatoire et de trois absidioles. Les nombreux chapiteaux à motifs floraux sont composés de larges feuilles d’eau terminées par un bouton ou une volute. Au centre de l’édifice, le sarcophage de Saint-Eutrope porte une simple inscription "Evtropivs".

QUESTIONNAIRE

Répondez aux questions en employant des phrases complètes

1. Où se trouve la ville de Saintes ?

2. Combien d’habitants a cette ville ?

3. Faites un schéma de l’économie de la ville ?

4. Faites le répertoire de ses monuments les plus importants en le justifiant.

5. Quels sont les monuments de l’époque gallo-romaine ?

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COGNAC, UNE VILLE, UN PRODUIT

Célèbre pour son eau-de-vie dans le monde entier, Cognac, cité natale du roi François 1er , est également connue pour sa vieille ville, ses rues étroites et tortueuses et ses anciennes maisons dont

les pierres sont le plus souvent recouvertes d'un velours noir, résultat de l'action d'un champignon microscopique se nourrissant des vapeurs d'alcool, le Torula Compniacencis.

Mais le cognac ne saurait être la seule clé de lecture de la cité, riche d’une histoire et d’un patrimoine qui dépassent le cadre du spiritueux.

UN PEU D’HISTOIRE

Si le territoire cognaçais compte de nombreux vestiges des époques préhistorique (dolmen de Séchebec, 4e millénaire avant J. - C.) et gallo-romaine (ensemble de la Haute-Sarrazine, 2e et 3e siècle après J. - C.), la véritable histoire de la ville débute au Moyen Age avec le

commerce du sel.

Pour apporter le sel de la côte aux populations de « l’intérieur », les hommes remontent le fleuve Charente. A partir du milieu du 10e siècle, ils se fixent sur le site même de Cognac et créent le port saunier qui va prospérer durant 5 siècles. Ce port marque le point de départ de l’organisation de la future cité. Il constitue également une première étape dans l’affirmation de Cognac comme cité marchande avant que le

commerce des vins mais surtout des eaux-de-vie ne donne à la ville sa renommée internationale.

Schématiquement, Cognac s’est constituée en deux grandes étapes séparées de plusieurs siècles. La ville se développe d’abord au Moyen Age, entre le 11e et le 13e siècle, à partir du fleuve et autour de trois quartiers : le port saunier, le quartier du château et le quartier Saint-Léger. Au 13esiècle, une enceinte protège l’ensemble de la cité dont il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges à l’image de la porte Saint-Jacques (construite à la fin 15e siècle). Pendant cette période, la guerre de Cent Ans représente un épisode désastreux pour la ville qui passe successivement entre les mains des Anglais et des Français.

A la fin du 15e et au 16e siècle, Cognac connaît une période faste sous la souveraineté de Jean et Charles d’Angoulême, l’administration de Louise de Savoie ainsi que lors des nombreux séjours de son fils, François 1er né le 12 septembre 1494 à Cognac. La ville et ses monuments se reconstruisent et s’embellissent tandis que le château est le siège d’une vie culturelle brillante où s’épanouissent les idées de la Renaissance.

Cognac a beaucoup souffert des guerres de religions qui opposèrent les catholiques et les protestants. Les impacts des tirs de mousquet sur l'Eglise Saint Léger en attestent. En 1570 la paix de Saint Germain est signée et le roi Charles IX octroie 4 villes aux protestants : La Rochelle,

Cognac, Montauban et La Charité sur Loire.

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Durant la Fronde la ville de Cognac résiste au siège du Grand Condé en 1651. Reconnaissant, Louis XIV lui accorde d'importants privilèges : pas d'impôts pendant 20 ans, droit à 4 foires annuelles de 3 jours chacunes et les maires successifs sont anoblis.

Une vie économique active s'installe à Cognac à la fin du XVIIe siècle. Le commerce des eaux-de-vie apparu un siècle plus tôt, prend une extension extraordinaire dès la seconde moitié du XVIIIe siècle. Des négociants dont certains venus d'Angleterre et d'Irlande fondent et créent des maisons de vente d'eau-de-vie. Certains de ces premiers "comptoirs" existent encore. L'exportation vers les pays nordiques, l'Amérique du Nord, les Antilles, les îles de l'océan Indi en se développe progressivement. Vers 1860 Cognac connait une prospérité enviable et son nom est connu dans les principales parties du monde.

Le 19e siècle constitue une grande étape de construction de la ville : sous l’impulsion du commerce du cognac, la cité change de dimension : sa taille est multipliée par 6, on annexe des communes limitrophes et des quartiers entiers sont créés, sa population passe de 3 000 à 18 000 habitants en 70 ans. Malgré cette explosion urbaine, des zones naturelles sont préservées et des espaces verts sont créés : le Bois du Portail, le parc François 1er ou encore le jardin public de l’Hôtel de Ville. Il faudra attendre les années 1960 pour voir la ville s’agrandir de nouveau avec la construction de nouveaux quartiers d’habitats collectifs et pavillonnaires (Crouin, La Chaudronne, l’Hôpital).

DEUX GRANDS HOMMES NÉS À COGNAC

FRANÇOIS IER

Fils de Charles, comte d’Angoulême et de Louise de Savoie, il est né le 12.09.1494 au Château de Cognac, alors lieu de séjour favori des Valois. Devenu roi de France en 1515, il fut protecteur des Arts et des Lettres, réformateur de l’administration.

N’oubliant pas sa ville natale, il y revint à plusieurs reprises, lui accordant de nombreux privilèges. Cognac était pour lui le refuge des temps difficiles. Les guerres d’Italie apportèr ent un renouveau de l’expression artistique. Ce furent malheureusement

ces mêmes guerres qui lui valurent sa captivité après la bataille de Pavie en 1525. François Ier est décédé durant l’année 1547.

JEAN MONNET

L’un des pères de l’Europe naquit à Cognac le 9 novembre 1888, d’une famille de négociants. Après avoir voyagé, les circonstances du temps firent qu’il s’impliqua directement dans la coopération inter -alliée durant la première guerre mondiale et fut Secrétaire Général de la S.D.N. jusqu’en 1923. A la fin de la seconde guerre mondiale, il devint Ministre du Commerce du Gouvernement provisoire.

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Commissaire au plan, il fut après 1951 Président de la Haute Autorité de la toute jeune Europe. Il mit en place le Marché Commun et Euratom et fut fait « Citoyen d’Honneur de l’Europe ». Jean Monnet disparut le 16 mars 1979.

PATRIMOINE ET LIEUX À VISITER

CIRCUIT RENAISSANCE

Le château de François 1er

Attesté dès le 11e siècle, rebâti au 15e siècle par le Comte Jean de Valois, ce château vit naître le futur roi François Ier en 1494. A l'heure actuelle il est le siège de la Maison de Négoce Otard.

Face au fleuve Charente, la rampe du Château

La fenêtre dite "le Balcon du Roi" ornée de médaillons et de deux salamandres, emblème du roi François Ier. Au pied de la Rampe, se trouve le "Creux de Charlotte" qui était le réservoir du Château. Au 18e siècle il devint un lavoir

public.

Les tours

Face à la Charente deux tours à courtine et mâchicoulis trilobés sont datées des années 1499 et 1500. Elles demeurent pratiquement les seuls vestiges de la ville fortifiée.

La Fontaine dite « Fontaine François Ier »

Après être passé sous les tours en remontant de 40m vers la vieille ville et on trouve à gauche la fontaine dite "Fontaine François Ier”. Elle a été élevée au début du 19e siècle par l'architecte Pineau. Elle est de style néo -classique et porte un décor naturaliste.

Rue Grande

C'est l'axe principal de la ville de Cognac au Moyen-Age jusqu'au 19e siècle. Cette rue pavée est bordée de maisons à pan de bois. La plus célèbre d'entre elles est la Maison de la Lieutenance en haut de la rue Grande sur la droite.

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La Maison de la Lieutenance

Située 7, rue Grande elle abritait un commerce à son rez de chaussée tandis que l'étage servait de logement. L'étage à pan de bois comporte des pièces sculptées du 15e siècle. Elle doit son nom au lieutenant général de la Sénéchaussée de Cognac qui l'habitait au 16e siècle.

Hôtel Rabayne

Au n°14 de la rue Magdeleine, se situe l'Hôtel de Rabayne sur lequel se trouve une salamandre sculptée, emblème du roi François Ier. La corniche porte l'inscription suivante : "Cito ne credas, ne male dicas inicum evita" (N'aies pas confiance promptement, ne médis pas, évites l'ennemi).

Place du Canton

Située à proximité de la rue Grande et de la rue de l'Isle d'Or se trouve une petite borne de pierre sur laquelle est sculptée une salamandre , le symbole de François Ier.

Statue François Ier

Œuvre d'Antoine Etex (1808-1888), cette statue de bronze repose sur un piédestal de marbre dont les bas-reliefs évoquent huit des principaux épisodes de la vie de François Ier. Erigée en 1864 cette statue équestre représente le Roi-Chevalier vainqueur de la bataille de Marignan.

Boulevard Denfert-Rochereau

Ce boulevard est établi sur le tracé des anciens remparts de la ville et des fossés démolis dans les années 1840.

D’AUTRES LIEUX À VISITER

L’Hôtel de ville et le jardin public

D’une superficie de 7 hectares, ce jardin est le résultat de l’achat de deux propriétés : l’hôtel Otard de la grange et l’hôtel Dupuy d’Angeac par la ville de Cognac pour en faire l’Hôtel de Ville et le Musée d’Art et d’Histoire.

Situé au cœur de la ville, dans le jardin public, l’Hôtel de Ville, est un ancien hôtel particulier de négociant construit vers 1840.

Le jardin a été dessiné à la fin du 19e siècle par l’architecte paysagiste Édouard André.

L’Hôtel particulier a été transformé en Hôtel de Ville en 1892. Pour affirmer la nouvelle fonction du bâtiment, la façade principale est agrémentée d’un campanile et d’un escalier monumental tandis que le mur clôturant le parc est remplacé par une grille.

En 1922, la Ville fait l’acquisition de l’hôtel voisin (actuel Musée d’art et d’histoire) et la réunion des jardins des deux hôtels donne un vaste parc, le jardin public.

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Le Couvent des Récollets

Situé en plein centre-ville, le bâtiment abrite aujourd’hui des services municipaux, ainsi qu’une salle d’exposition et des salles de réunion.

Fondé en 1612 au cours de la Réforme catholique, le couvent des récollets s’installe dans le quartier de Saint-Léger. D’abord cantonnés dans de modestes maisons, les moines construisent un vaste couvent plus en rapport avec l’importance prise par la communauté. Progressivement, le couvent décline et les bâtiments deviennent hors de proportion avec le nombre de moines qui y vivent.

Fortement transformé au 19e siècle pour accueillir la sous-préfecture, il ne reste aujourd’hui du couvent que quelques vestiges : le bas-côté droit de la chapelle, le puits ainsi qu’un escalier du 18e siècle.

Musée d’Art et d’Histoire

C’est en 1925 que les collections municipales de Cognac intègrent l’élégant bâtiment de l’actuel musée d’art et d’histoire, un ancien hôtel particulier construit en 1838 pour la famille Dupuy d’Angeac. Le monument est classé en 1943.

Musée des Arts du Cognac

Inauguré en juin 2004, le musée associe une architecture classique - réhabilitation de l’hôtel Perrin de Boussac, rue Saulnier, dont la façade est classée Monument Historique - et une intervention contemporaine qui s’adosse au rempart du 17e siècle sur une parcelle où subsistaient quelques chais désaffectés et en partie ruinés. Pendant le chantier du musée, le mur d’enceinte qui enserrait la Ville au 17e siècle a pu être dégagé ainsi que les vestiges de la tour de Lusignan dont plusieurs documents d’archives laissaient supposer l’emplacement.

Parc François Ier

A quelques pas du centre ville, le parc François 1er occupe la partie Nord de la ville et vient buter sur les rives du fleuve Charente qui fait à cet endroit un méandre.

A l’origine il existait deux parcs : Le Grand Parc et le Petit Parc. Le Grand Parc sur la rive droite de la Charente était un lieu où l’on privilégiait la chasse et s’étendait de Saint-Jacques à Boutiers St-Trojan jusqu’à Cherves-Richemont sur une surface d’environ 500 hectares. Le parc actuel était appelé Petit Parc. Il s’agissait d’une dépendance du château des Valois et un lieu de promenade très apprécié de ses habitants.

Ce parc fut acheté à l’ État, par la ville de Cognac, en 1819. Le site est classé en 1943.

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En 1980, le parc fait l’objet d’un aménagement forestier d’une durée de 20 ans avant d’être doté d’un nouveau plan en 1990. Suite à l’ouragan « Martin » qui a ravagé le Sud-Ouest de la France en 1999, un nouveau plan d’aménagement a été mis en place en 2004 sur 15 ans car le parc avait perdu plus de deux tiers de ses arbres.

ÉCONOMIE DE COGNAC

Cognac c’est bien sûr le cognac, son exceptionnel produit, apprécié dans le monde entier et exporté à plus de 95%.

Mais Cognac, ce n’est pas seulement le cognac.

Autour du cognac s’est d’abord développée une importante industrie dérivée :

emballage et packaging dont Cognac abrite un pôle d’excellence (Atlanpack)

verre (Saint Gobain),

tonnellerie (Taransaud, Seguin-Moreau, Vicard),

imprimerie

ou même du matériel agricole : Cognac abrite la société Grégoire, leader mondial des machines à vendanger qui produit aussi des machines à récolter les olives ou les grains de café !

Et Cognac s’intéresse à de multiples autres secteurs sans aucun lien avec son produit-phare :

l’aéronautique (Aerazur),

les matériaux de construction (Placoplâtre),

la fabrication de canoes-kayaks (Boréal),etc…

Ouvert à la gastronomie et au monde, Cognac compte également plusieurs belles entreprises dans le secteur des plats exotiques.

LES CAVES HENNESY

La célèbre maison de cognac a été fondée par Richard Hennessy en 1765. Ce fils de Lord irlandais est venu s'établir à Cognac, en Charente, ou il monte sa société de négoce en eau-de-vie. L'affaire est reprise et propulsée par son fil Jean, qui fut un homme politique de la IIIe République. Le cognac Hennessy est aujourd'hui le plus vendu dans le monde. La visite de la cave dévoile une impressionnante réserve d'eaux-de-vie, certaines âgées de plus de 200 ans.

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QUESTIONNAIRE

1. Pourquoi est célèbre la ville de Cognac ?

2. Faites les répertoire de ses monuments les plus relevant .

3. Nommez des personnages célèbres nés à Cognac.

4. Faites le résumé de l’histoire de la ville de Cognac.

5. Faites le schéma de l’économie de cette ville

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NANTES, UNE LIASION AVEC LES ASTURIES

À DEUX HEURES DU POITOU-CHARENTES

Nantes est une ville, située à l'Ouest de la France, qui s'étend sur les rives de la Loire, à 50 km de l'océan Atlantique. Chef-lieu du département de la Loire-Atlantique et préfecture de la région des Pays de la Loire, Elle est la sixième ville de France en termes de population ; après Paris, Marseille, Lyon, Toulouse et Nice. Elle est au cœur d'une aire urbaine de près de 800 000 habitants car, associée à l’agglomération de Saint-Nazaire, son avant-port sur l'estuaire de la Loire, celle-ci constitue aujourd'hui la métropole du Grand Ouest français. Labellisée ville d'art et d'histoire, Nantes est la première commune, en termes d'habitants, tant de la région Pays de la Loire que de l'Ouest.

Fluviale et océane, la ville s'élève à l'endroit même où les eaux de la Loire et de ses affluents que sont l'Erdre, la Sèvre... se mêlent à celles de l'Atlantique. D'une superficie de 6600 hectares, la commune de Nantes dispose de 1100 hectares d'espaces verts et jardins publics.

Ancienne capitale de la Bretagne, Nantes est une ville tournée vers l'avenir. La cité des ducs de Bretagne et la Communauté urbaine de Nantes se sont orientées résolument vers les nouvelles technologies et la recherche qui font la fierté de l'université et d'une agglomération en plein essor démographique.

Nantes au passé séduisant, constitue aussi un pôle industriel d'enseignement Atlanpole, a pour mission de favoriser le développement de la haute technologie "Made in Nantes". L'essor économique et l'attractivité du territoire pour les entreprises et les salariés l'ont imposé comme le premier pôle économique du Grand Ouest.

Ville de l'estuaire de la Loire, point de passage entre la Bretagne, la Vendée et le Poitou , prédestinée aux échanges et aux dialogues, Nantes et ses quartiers bénéficient aujourd'hui d'un large réseau de transports et de communication performant : aéroport international, liaisons TGV... C'est la ville française qui, la première, a réhabilité le tramway pour en faire un outil moderne au service du public: 80 millions de voyageurs par an.

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Dans le domaine des sports, Nantes représente une ville de référence, notamment par ses écoles de formation de football et de sports nautiques (voile, aviron...).

GÉOGRAPHIE PHYSIQUE

Caractérisé par la présence de la Loire, le relief de la région nantaise présente des espaces vallonnés et de bocage : prairies et champs bordés de lignes d'arbres, de haies vives. Le site de l'agglomération nantaise se compose principalement :

D'une ligne de collines nord-ouest / sud-est, dite du Sillon de Bretagne, que la vallée de la Loire, au confluent de l'Erdre et de la Sèvre nantaise, traverse à l'aplomb de la roche Sainte-Anne. Du lit majeur du fleuve qui, en amont du rocher de Sainte-Anne, s'étale entre de nombreuses îles.

Du lit de la Loire Maritime, en aval, lequel est parsemé d'îles rocheuses et de marais.

D'une succession de plateaux séparés par les vallées de l'Erdre, La Chézine, Le Gesvres, la Sèvre, La Maine...

Elément majeur du réseau hydrographique, la Loire présente deux parties aux caractères différents avec la Loire fluviale en amont, et la Loire maritime en aval.

Au nord, les influences du vieux massif hercynien dominent avec une succession de plateaux formant des sillons ou abrupts de failles dont le plus élevé à 100 mètres est le sillon de Bretagne qui se jette au-dessus de la roche de Sainte-Anne.

Au sud, se trouvent les plateaux du Pays de Retz ne dépassant guère les 30 mètres.

CLIMAT ET VEGETATION

Sur un relief relativement doux, le climat tempéré océanique, fortement influencé par la proximité de la côte, ne marque pas de grandes différences d'un lieu à un autre. Les éléments climatiques à retenir sont :

La présence de brumes matinales dans le fonds de vallée et l'insolation favorable des pentes au sud et au sud-ouest.

Nantes est sous les vents de dominante ouest liés aux dépressions cyclonales de l'Atlantique. La présence de vents de nord, de nord-ouest et d'ouest est fréquente. La direction des vents de sud-ouest et nord-est à est-nord est plutôt rare.

Les hivers sont doux et pluvieux (environ 5° en moyenne) et les étés sont chauds sans excès (18,5° en moyenne). Ces particularités s'expliquent par la présence de l'océan tout proche. L'influence de ce climat océanique est favorable sur la végétation et sur les parcs et jardins nantais. Le tapis végétal nantais résulte de la polyculture sur de vastes zones, dans un paysage de semi-bocage. D'importantes superficies sont utilisées pour la culture de la vigne et le maraîchage.

PETITE HISTOIRE DE NANTES

Le développement urbain de Nantes, depuis ses origines, est conditionné par un site naturel favorable aux échanges entre les hommes, lieu de convergence des voies terrestres et maritimes.

La ville remonte à l'époque gauloise (Condevicnum) et est la ville principale du peuple des Namnètes, conquis par César en 56 av. J.-C.

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Sous l'Empire romain, elle est appelée Portus Namnetum et est le chef-lieu de la cité des Namnètes. A cette époque, la ville de Ratiatum (Rezé), qui appartient à la cité des Pictons, est probablement aussi importante que Nantes.

La christianisation de Nantes se fait au IIIème siècle : Saint Clair, premier évêque de Nantes en 275, entreprend la conversion des armoricains (Donatien et Rogatien, deux jeunes chrétiens de Nantes sont exécutés par les hommes de Dioclétien en 290). Nantes est fortifié en l'an 276, juste avant les invasions et les pillages des Francs et des Saxons vers l'an 285. Longue de 1 665 mètres environ, l'enceinte protégeait une superficie de 16 hectares. Après l'adhésion au christianisme de l'empereur Constantin en 325, un premier temple est consacré au Dieu des chrétiens, sur le coteau Saint-Similien.

A l'origine ville bretonne, Nantes est acquise par les Français à la fin du VIIe siècle. Charles le Chauve redonne son indépendance à la Bretagne au IXe siècle et Nantes redevient bretonne. Au Xe siècle, Conan le Tort lance la construction du château du Bouffay. Au XIIIe siècle sont bâties des fortifications par les ducs bretons.

Au XVe siècle, menacé par le royaume de France, François II décide de faire construire le château des ducs de Bretagne. A son décès en 1488, sa fille - Anne de Bretagne - prend le relais.

Pour apaiser les convoitises, elle épouse un souverain français, Charles VIII, en 1491. Ce dernier meurt accidentellement en 1498. Mais la Bretagne est toujours indépendante et Anne de Bretagne est de nouveau contrainte d'épouser un roi de France, Louis XII, en 1499.

Anne de Bretagne meurt en 1514 et sa fille, Claude, hérite du duché. Plus intéressée par la religion que par la politique, la nouvelle duchesse est mariée à François Ier et ne s'oppose pas au rapprochement du duché de Bretagne au royaume de France. Le 13 août 1532, est signé le traité de rattachement de la Bretagne à la France.

La fin du XVIe siècle est marquée par la création de la mairie de Nantes en 1560 et surtout par la signature de l'Edit de Nantes par Henry IV au château des Ducs de Bretagne en 1598.

CHÂTEAU DES DUCS DE BRETAGNE

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Le XVIIIe siècle est le siècle d'or de Nantes. Les armateurs amassent des sommes colossales et se payent le luxe de renflouer une île sablonneuse - l'île Feydeau - pour y construire de grands immeubles.

Pour fêter le siècle des Lumières, la municipalité entame la construction d'une « ville nouvelle » et d'un grand théâtre, le quartier Graslin. Ce quartier Renaissance sera relié au quartier médiéval par la Place Royale. La politique urbaniste s'étend, les fortifications et les maisons anciennes sont détruites au profit de nouvelles constructions.

Au cours de la Révolution française, Nantes se range du côté des Républicains et de nombreux combats ont lieu contre les royalistes lors des guerres de Vendée. En 1790, le comté de Nantes devient le département de Loire-inférieure.

La prospérité de Nantes continue au XIXe siècle et l'abolition de l'esclavage par décret le 27 avril 1848 n'y change rien. Nantes est devenu un pôle industriel dynamique. La grue Titan témoigne de l'ère des premiers chantiers navals. La tour LU est également un symbole de l'industrie nantaise.

La Première Guerre mondiale affecte son économie. Pendant l'entre-deux-guerres, les terribles inondations et la fragilité des fondations dans le centre ville obligent la municipalité à ensabler le bras de Loire qui passent en ville et à détourner l'Erdre. Des travaux colossaux qui s'achèvent en 1940 et signent la fin de la « Venise de l'Ouest ».

Durant la Seconde Guerre mondiale, Nantes est occupée par les troupes allemandes et les bombardements alliés endommagent de nombreux quartiers. L'épisode du cours des 50 otages marque également la ville.

Après-guerre, il y a beaucoup de chose à reconstruire et la municipalité va faire preuve d'audace. En 1987, sonne le glas des chantiers navals de Nantes. Le modèle économique de la ville s'oriente peu à peu vers le secteur tertiaire, notamment informatique.

Les réflexions sur l'urbanisme, la mise en place du tramway moderne, les jardins publics, les architectures contemporaines comme celle de Jean Nouvel avec le nouveau palais de justice, tout cela augure du renouveau de Nantes.

Aujourd'hui Nantes est l'une des villes les plus dynamiques de France, et aussi l'une des plus appréciées par ses habitants.

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QUELQUES PERSONNALITES NANTAISES

Parmi d’autres, on peut nommer :

JULES VERNE

Né à Nantes le 8 février 1828, Jules Verne est l'auteur français le plus traduit dans le monde.

Son père souhaite en faire un juriste qui prendra sa succession, mais à la fin de ses études de droit Jules Verne préfère le recueillement des bibliothèques. Il les fréquente avec assiduité, dévorant les ouvrages d'explorateurs et ceux qui abordent les innovations scientifiques.

Il écrit ses premières nouvelles à partir de 1850. Le succès vient en 1862 avec la publication de "Cinq semaines en ballon". Jules Verne s'installe à Amiens, la ville de son épouse, à partir de 1872 et il en deviendra conseiller municipal en 1888. Les livres se succèdent, reprenant les inventions de l'époque ou à venir, mises au service de nobles causes portées par des personnages aussi originaux qu'attachants, comme Phileas Fogg (Le tour du monde en quatre-vingts jours), le capitaine Nemo (Vingt mille lieux sous les mers) ou Michel Strogoff. Certains sont inspirés des connaissances de Jules Verne, comme le photographe et aéronaute Nadar qui sert de modèle pour créer le rôle de Michel Ardan ("De la Terre à la Lune" et "Autour de la Lune").

Le voilier qu'il achète en 1870 devient son cabinet de travail et lui permet de naviguer une quinzaine d'années dans l'Atlantique et la Méditerranée. Jules Verne est un visionnaire, qui imagine bien avant l'heure les voyages spatiaux et sous-marins. Pendant quarante ans il rédigera 64 volumes de ses Voyages extraordinaires qui ont fait à ce jour l'objet de plus de 4000 traductions dans le monde entier.

Le succès lui vaut aussi quelques soucis : son neveu Gaston venu lui réclamer de l'argent lui tire dessus au pistolet en 1886, le rendant définitivement boiteux. Atteint de cataracte et de diabète, Jules Verne meurt le 24 mars 1905 à Amiens.

La Ville de Nantes possède depuis 1981 plusieurs manuscrits du célèbre auteur, dont certains inédits, achetés avec l'aide de la région des Pays de la Loire, du département de Loire-Atlantique et de la Fondation Jules-Verne.

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ARISTIDE BRIAND

Aristide Briand est né le 28 mars 1862 à Nantes. Briand est, avec Jean Jaurès, le co-fondateur en 1901 du parti socialiste français. En 1905, il est le rapporteur de la Loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat.

A partir de 1906, il sera vingt-quatre fois ministre et onze fois président du conseil. Partisan d'une politique de réconciliation avec l'Allemagne, il reçoit le prix Nobel de la Paix en 1926 et lance, en 1929, l'idée des " Etats-Unis d'Europe ". Son idée fut contredite par la

montée du nazisme. Il meurt en 1932.

JACQUES DEMY

Jacques Demy, né le 5 juin 1931 à Pontchâteau (Loire-Atlantique), mort le 27 octobre 1990 à Paris est un cinéaste français, principalement connu comme réalisateur, mais également scénariste, dialoguiste, parolier, producteur et acteur.

En tant que réalisateur, Demy est proche de la Nouvelle Vague. On lui doit notamment les films Lola et Peau d'Âne, les films musicaux Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort et Une chambre en ville.

NANTES, VILLE D’ART ET D’HISTOIRE

Nantes appartient au réseau national des Villes et Pays d'art et d'histoire.

Ce label est décerné aux villes soucieuses de préserver et de promouvoir leur patrimoine.

Outre son patrimoine architectural, la ville accueille de nombreux musées dont celui dédié à Jules Verne.

PATRIMOINE ARCHITECTURAL

Si Nantes a su s'orienter vers la modernité, notamment pour les questions d'urbanisme, la ville n'en est pas moins fière de son passé, un passé que l'on retrouve à chaque coin de rue. Le centre de Nantes est en réalité un savant mélange où s'articule l'ancien quartier médiéval de Bouffay, le quartier «Renaissance » de Graslin et le quartier moderne à l'image du nouveau palais de justice aux allures futuristes, sans oublier évidemment l’Île Feydeau.

La grande diversité de ce patrimoine architectural a justifié la création, en 1972, d'un secteur sauvegardé considéré comme l'un des plus importants de France.

LE QUARTIER MEDIEVAL est peut-être le plus beau quartier de la ville. Il est marqué par Le Château des ducs de Bretagne, immense forteresse, bâtie au XIIIe. Siècle. D'abord simple tour, le château de Nantes n'a pas toujours été tel qu'il se montre

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aujourd'hui à nos yeux. Chaque période de son histoire y a mis sa pierre et chaque pierre évoque un souvenir.

Le château des ducs de Bretagne, dans sa partie la plus ancienne, date du XIIIe siècle. Mais c'est au XVe siècle, sous l'égide de François II, dernier duc de la Bretagne indépendante, qu'il a été transformé pour devenir le lieu de résidence de la cour bretonne, à la fois palais

résidentiel et forteresse militaire défensive.

Au XVIe siècle, avec le rattachement de la Bretagne à la France (1532), il devient une demeure des rois de France. Au début du XVIIe siècle, le château est transformé en caserne. La Ville de Nantes, devenue propriétaire en 1915, le destine à devenir un musée municipal.

Le château abrite aujourd'hui un musée qui, comme le bâtiment, appartient à la Ville de Nantes. Les collections de ce musée évoquent à la fois l'histoire de la ville mais aussi les arts et traditions de la région nantaise et de toute la Bretagne historique.

De l’autre côté du boulevard, on peut admirer la TOUR LU.

En 1846, Monsieur Lefèvre et Mademoiselle Utile créent à Nantes une pâtisserie qui s'impose par la qualité de ses produits. Sa renommée s'étend à tel point que le fils du fondateur, Louis, transforme la petite entreprise familiale en une véritable industrie en créant en 1886 le "Petit-Beurre LU". A partir de 1905, il fait édifier son usine de fabrication sur les bords de Loire, face au Château des ducs de Bretagne. Flanquée de deux tours dessinées par l'architecte Bluyssen, l'usine devient le symbole de la marque. De ces constructions monumentales, il ne reste aujourd'hui qu'un grand arc de cercle le long du canal Saint-Félix et une tour, orpheline de sa jumelle, décapitée à la fin des années 1960.

Rénovée en 1997/98 par l'architecte Jean-Marie Lépinay avec l’objectif de mettre le dôme à neuf à partir d'archives et de photos anciennes, les couleurs bleu, rouge et or sont réapparus . En outre l'ancienne friche industrielle est devenue le Lieu Unique qui accueille le Centre de Recherche pour le Développement Culturel et son laboratoire de la culture ouvert à tous et à toutes les formes d'art (danse, sculpture, musique...).

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A quelques centaines de mètres au nord de la forteresse, la CATHEDRALE ST PIERRE ET ST PAUL

Érigée au point haut de l'ancienne cité, la Cathédrale est le résultat d'une longue et complexe histoire qui s'étale pour l'installation, sur plusieurs siècles, et pour la construction, sur 457 années: sa nef flamboyante du XVe siècle, son transept sud du XVIIe siècle, son transept nord, son choeur et son abside de la seconde moitié du XIXe siècle.

La construction de l'édifice actuel (cinquième monument à occuper le site) commence véritablement en 1434, sous l'impulsion de Jean V, duc de Bretagne. De style gothique tardif. Achevée seulement en 1891.

La première cathédrale date du second quart du VIème siècle mais elle fut incendiée par les Normands. La cathédrale actuelle - hormis la crypte romane qui date du XIème siècle - a été

entreprise au XVème siècle. Au fil des siècles, la cathédrale a été l'objet de multiples transformations jusqu'en 1972 où un terrible incendie détruisit toute la charpente.

Le portail, monté entre 1430 et 1480, est situé devant le porche de la nef romane. Sa composition, entre deux hautes tours, annonce la nef centrale et deux collatéraux. La façade a perdu de son décor sculpté. Les voussures des portails - sommés d'un gable - sont : au centre dédiée au Jugement dernier, celle de gauche à Saint-Pierre, celle de droite à Saint-Paul. Les portes latérales du nord au Enfants nantais, celles du sud à Saint-Yves Hélory.

La nef, précédée d'un porche et flanquée de bas-côtés simples que bordent des chapelles, se compose de cinq travées de sorte que le transept occupe le centre de l'édifice. Cette nef impressionne par ses 37m de hauteur, plus haute que celle de Notre-Dame de Paris ! La hauteur des piliers qui reposent sur sur un socle octogonal de granit bleu, renforce également cette élégance avec une touche de puissance en plus.Un choeur, profond de trois travées, encadré de chapelles latérales se poursuit par une abside en pentagone, entourée d'un déambulatoire et de cinq chapelles rayonnantes. La nef, l'abside et le choeur présentent par travée trois étages.

La pureté du style gothique est magnifique. Cette absence de fioritures architecturales donne un aspect moderne à l'édifice, à l'image des abbayes cisterciennes qui prônait le dépouillement et la simplicité des formes pour mieux se concentrer sur la méditation. Il faut noter les immenses verrières qui renforcent la luminosité de la cathédrale, elles font partie des plus grandes de France.

En plus de sa superbe architecture, l'intérieur de la cathédrale s'avère intéressant par la présence d'éléments remarquables :

Le tombeau de François II

A l'intérieur de la cathédrale se trouve le fameux tombeau de François II, dernier duc de la Bretagne indépendante, et de Marguerite de Foix, sa seconde épouse. Ce sont les parents de la célèbre Anne de Bretagne qui fut deux fois reine de France grâce à ses mariages

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successifs avec Charles VIII et Louis XII. Son cœur fut d'ailleurs déposé dans ce tombeau à sa mort.

Le tombeau est vraiment magnifique, réalisé par Jean Perréal et Michel Colombe, ce dernier étant l'un des plus grands sculpteurs de son temps. Au premier coup d'œil, ce sont les statues d'angle que l'on remarque. Elles symbolisent quatre vertus : le Prudence, la Tempérance, la Force Morale et la Justice.

Le cénotaphe de La Moricière

Le Cénotaphe1 du général Juchault de la Moricière est situé dans l'aile gauche de la cathédrale. En 1878, ce monument fut construit pour rendre hommage à ce général né à Nantes.

Le grand orgue

L’orgue commandé en 1619, fut augmenté et restauré par le facteur Lépine en 1768, puis par Cliquot en 1789. Les orgues du choeur datent de 1897. La haute fenêtre du bras sud du transept (l'aile de la croisée) montre une interprétation du fenestrage gothique par les architectes du XVIIe siècle.

La statue aux deux visages

Une statue très intéressante est visible à l'intérieur de la cathédrale. Elle comporte deux visages, celui de face représente une jeune femme et celui de dos un vieillard.

LE QUARTIER BOUFFAY constitue le quartier historique de la ville car c'est ici que la cité vit le jour, avec l'arrivée de la tribu gauloise des Namnètes au Ier siècle avant

notre ère. Bénéficiant de la protection de la Loire au sud et de l'Erdre à l'ouest et au nord, l'emplacement est idéal et la cité se développe jusqu'à l'actuel cours St André, à l'est. Les fortifications sont édifiées au IIIe siècle.

Le Moyen-Age commence et les limites de la ville n'évoluent que très peu. En 990, Conan le Tort lance la construction du château du Bouffay

pour abriter les Ducs de Bretagne puisque Nantes est devenu la capitale du duché. Au XIIIe siècle, la construction du nouveau château des Ducs est lancée et les bâtiments du château de Bouffay sont alors utilisés pour la municipalité, le palais de justice et la prison avant d'être rasés au XIXe siècle. Le quartier de Bouffay constituera la majeure partie de la ville jusqu'à que celle-ci s'agrandisse, aux environs du XVIe siècle.

Aujourd'hui, l'architecture de Bouffay garde les traces de cette histoire. Le dédalle de ruelles étroites et sinueuses, les pavés, les façades des quelques maisons à colombage du XVe siècle ayant survécu, tout cela donne à ce quartier plein de charme un côté

1 .Un cénotaphe est un monument honorifique qui ressemble à un tombeau mais dans lequel le corps du

défunt ne repose pas.

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pittoresque. Le Bouffay est l'un des quartiers les plus animés de la ville avec ses nombreux restaurants et bars

LE QUARTIER GRASLIN

Toute la réussite industrielle et financière de la ville a façonné cet élégant quartier. Bien qu’éprouvé par les bombardements du dernier conflit mondial, il demeure, par son unité de style, l’un des plus beaux exemples d’urbanisme des XVIIIe et XIXe siècles. Baptisé du nom de son promoteur, Graslin, il fut développé par les architectes Ceineray et Crucy.

La place Graslin est en forme d'un rectangle accolé à un hémicycle dont l'arrondi est orienté vers le Sud. Elle est desservie par huit rues : la rue Crébillon qui conduit à la place Royale, la rue Racine dans laquelle prend la rue Franklin qui mène à laplace Delorme et au boulevard Gabriel-Guist'hau, la rue Jean-Jacques-Rousseau qui descend vers le quai de la Fosse, et les rues Piron, Régnard, Molière, Corneille et Voltaire.

Sur son côté nord se trouve le théâtre Graslin à l'est duquel se trouve l'hôtel de France ; au sud de la place se situe la brasserie la Cigale.

Le théâtre Graslin a été construit en 1788, sur les plans de Mathurin Crucy. bâti dans un style « Renaissance » en hommage au siècle des lumières, le théâtre Graslin s'inspire des temples de la Grèce antique. Ses dimensions sont basées sur le nombre d'Or afin de donner au bâtiment une certaine harmonie appelée la "divine proportion". Une série de larges marches permet d'accéder depuis la place jusqu'à l'imposant portique qui marque l'entrée du théâtre. Huit co lonnes impressionnantes corinthiennes supportent le fronton Ravagé par un incendie en 1796, le théâtre est reconstruit à partir de 1811 par Dominique Molknecht, suite à la visite de l’Empereur Napoléon. C’est de cette époque que datent les huit muses de style antique surplombant chaque colonne, œuvres de l'architecte, ainsi que des statues de Molière et Racine donnant sur l’escalier d’honneur.

Aujourd'hui, le principal occupant du théâtre Graslin est l'opéra de Nantes qui propose chaque saison plusieurs nouvelles productions.

LA CIGALE, faisant face au théâtre, se trouve cette célèbre brasserie « Art Nouveau », inaugurée le 1er avril 1895. Elle est l’œuvre de l'architecte céramiste nantais Émile Libaudière .

COURS CAMBRONNE

Juste en face du théâtre, de l'autre côté de la place, se dressent d'imposantes grilles en fer forgé. Non, il ne s'agit pas d'une prison mais d'un petit espace publique à la fois jardin et lieu de passage ! Considéré comme l'une des réussites de

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l'architecture nantaise, le cours Cambronne fut construit à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle par Mathurin Crucy.

Alors que cet espace n'était qu'un enclos boisé du couvent des Capucins, Crucy décida de repenser l'espace. Il s'inspira des ensembles urbains anglais et fit construire une série de bâtiments parfaitement alignés. ce cours doit son nom à la présence, en son milieu, de la statue du Général Cambronne, un général fidèle à Napoléon.

LE PASSAGE POMMERAYE

Inauguré en 1843, ce lieu de commerce et de promenade est un des plus beaux passages couverts du XIXème siècle. Deux plaques apposés aux entrées du passage Pommeraye, rues Santeuil et de la Fosse, présentent l'oeuvre du notaire Louis Pommeraye. En 1840,ce notaire décida de relier la rue Crébillon et le quartier Graslin à la rue de la Fosse et la place du commerce. Les 9,40m de dénivelés ne le découragèrent pas.

Conçu comme un espace commerçant, mais également comme un lieu de promenade et de galanterie, ce lieu fut, dès son ouverture, très fréquenté par la bourgeoisie nantaise, attirée par les nombreuses boutiques et cafés à la mode.

Couronné par une élégante verrière, le passage Pommeraye est constitué de trois galeries, reliées par des volées de marche en bois. En bas, la galerie de la Fosse est la moins chargée. Elle permet, néanmoins, d'apprécier la perspective de l'immense escalier depuis son pied.

En empruntant l'escalier, on pénètre dans la galerie des Statues ou galerie de l'Horloge.C'est la partie la plus décorée avec ses 16 statues allégoriques de De Bay, chacune étant surmontée d'un éclairage. Un peu plus haut, l'horloge est encadrée par deux statues symbolisant le jour et la nuit.

Enfin, la galerie Santeuil est ornée de nombreux médaillons représentant des célébrités nantaises.Le passage Pommeraye combine donc un style néoclassique et une somptueuse décoration faite d'arcades de stuc,

de médaillons, de bustes et de statues. L'immense escalier est lui aussi une œuvre à part entière avec, notamment, sa superbe rampe en ferronnerie. Mais plus qu'un monument historique, le passage Pommeraye est avant tout un lieu de vie avec ses passants et ses jolies boutiques aux devantures anciennes.

Il est classé monument historique depuis le 26 décembre 1976

L’ILE FEYDEAU

À deux pas de la place du Commerce, l'île Feydeau est une ancienne île marécageuse autrefois située au milieu du bras de la Loire qui traversait le centre de Nantes. Concédée à la ville par le roi en 1723, sa situation face au port attire les convoitises de nombreux notables.

A cette époque, Nantes est le port le plus important de France grâce à sa position dans le triangle d'or qui favorise le commerce avec l'Afrique et la traite des esclaves. Une vingtaine

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de riches négociants et armateurs investit donc l'île de Feydeau pour y construire un nouveau quartier.

Devenue le fief des armateurs, l'île Feydeau voit de nombreux hôtels particuliers sortir de terre. Pour montrer leur richesse, les propriétaires choisissent comme matériau de superbes pierres blanches de tuffeau et du granit. Ils n'hésitent pas à commander des fenêtres ouvragées, des portes magnifiques en bois précieux, des balcons forgés ainsi que de nombreux macarons qui ornent les fenêtres de la plupart des maisons. Aujourd'hui encore on retrouve ces macarons faisant référence à la mer et au commerce dans la rue Kervégan. De l’autre côté se trouve l’allée Turenne compte de superbes demeures en pierres blanches l'aspect « penché » des bâtiments n'est pas une illusion. Le sol sablonneux sur lequel s'appuient les fondations en est la véritable cause. L'ensemble de ce petit quartier constitue un exemple exceptionnel d'architecture civile du XVIIIe siècle.

LE QUARTIER MODERNE : Île de Nantes

Le nouveau Nantes se construit autour de l’île de Nantes, ancien territoire des chantiers navals qui connaît depuis plus de dix ans une véritable transformation, une véritable renaissance qui mêle logements, services et commerces, aires propices à la flânerie, patrimoine maritime et portuaire, passé ouvrier et architecture contemporaine. Un quartier ouvert à la culture et à la création au sens large du terme.

Longue de cinq kilomètres, large d’un kilomètre, enlacée par les bras de la Loire, l’Île de Nantes est le lien entre le nord et le sud de l’agglomération. Elles est reliée au reste de la ville par 13 ponts

Parmi le nouveau services, il faut citer le PALAIS DE JUSTICE ,œuvre de Jean Nouvel. Cet édifice contemporain a été réalisé en 2000. Sa masse noire s'impose dans le paysage de l'île de Nantes, face à la Loire.

Sur le quai François-Mitterrand, un parvis minéral de 50 mètres de profondeur, débouche sur de fines colonnes d'acier supportant un auvent. Passé ce seuil, une façade de verre de 113 mètres de large donne accès à une vaste salle des pas perdus de 80 mètres de profondeur, abondamment éclairée par la lumière du jour. Dans ce majestueux volume de 14 mètres de haut, s'inscrit, au centre, la cours d'assises, qu'un puits de lumière éclaire naturellement.

Les Machines de l’île sont un espace d'exposition et d'animation créé par François Delarozière et Pierre Orefice ; il est situé sur l'Île de Nantes, en France, à l'emplacement d'anciens chantiers navals désaffectés.

Leur création est décidée par le conseil de la communauté urbaine Nantes Métropole en 2004 ; elles sont inaugurées en 2007 et sont gérées par Nantes culture & patrimoine par délégation de service public de Nantes Métropole.

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Les Machines de l'île sont situées à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes.

Les Machines de l'île comprennent le Grand Éléphant, l’Arbre aux Hérons, le Carrousel des Mondes Marins ainsi qu'un manège pour enfants : le manège d'Andréa.

PATRIMOINE DES JARDINS

La douceur du climat et la qualité des sols ont permis à Nantes de devenir au siècle des Lumières l'un des principaux lieux d'acclimatation des plantes exotiques. Ce qui a donné naissance à une tradition botanique et à un patrimoine vert d'une exceptionnelle richesse.

On peut cite, parmi d’autres : le Jardin des Plantes, le château de la Gaudinière et son parc, l'île Versailles, le jardin de 5 sens,le par de la Beaujoire,etc

QUESTIONNAIRE

1.Où se trouve Nantes ? Combien d’habitant a cette ville ? Et son agglomération ?

2. Faites le schéma de ses grandes dates historiques.

3. Citez deux ou trois personnages relevants

4. Faites le résumé de son économie.

5. Faites le répertoire du patrimoine natais

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INDUSMO

DEPARTAMENTO DE FRANCÉS

ACTIVITÉ DU PROJET À RÉALISER PENDANT LE SÉJOUR À LA ROCHELLE

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Pendant note séjour à la Rochelle et en salle d’informatique, outre les questionnaires de ce carnet , les élèves qui participent dans cette échange doivent réaliser des activités de recherche et d’information car elle font partie du projet. Pour la plupart, il s’agît de faire des Présentation Powerpoint en rapport avec les visites qu’on va effectuer. On essayera d’employer, si possible des documents authentiques obtenus lors de visites.

Toutes ces activités constituent les actions préalables pour parvenir à faire le produit final du projet dont un catalogue informatif sur les deux régions partenaires

MODE DE TRAVAIL

Travail en groupes de 4 ou 5 personnes et par tranches d’âges.

CONSIGNES POUR LA REALISATIONS DES ACTIVITES

1. Travail d’information et de recherche.

2. Elaboration d’un schéma. Ce schéma sera surveillé par les professeurs.

3. Indications des professeurs sur la façon de faire la Présentation Powerpoint.

4. Toutes les activités doivent être faites en français.

LES ACTIVITÉS ET LES GROUPES

THÈME 1 La région du Poitou Charentes

GROUPE

1 Conde Fernández, Lucía

2 Fernández Losas, Ángela

3 Fonseca Castellano, Graciela

4 Arias Blanco, Sara

THÈME 2 Départament de la Charente -Maritine

GROUPE

5 Antuña Matilla, Cecilia

6 Fumanal Sejas, Sara

7 Blanco Nodal, Sergio

8 Olivares Rubio, Miguel

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THÈME 3 Départament de la Charente

GROUPE

9 Noemí Cuevas Rendueles

10 Ana Mª Menéndez Pérez

11 Rebaca Carrocera García-Pumarino

12 Lucía Díaz García

THÈME 4 Départament de la Vienne

GROUPE

13 Farpón Barcina, Marta

14 Martínez Cuesta, Clara

15 Fernández González, Antía

16 Fernández Rodríguez, Sara

THÈME 5 Départament des Deux-Sèvres

GROUPE

17 Camporro Correai, Carla

18 Fernández Bernardo, María

19 Hermida Pulgar, Belén

20 Hermida Pulgar, Laura

THÈME 6 Les voies de comunications avec le reste du pays

GROUPE

21 Martínez González, Olaya

22 Pozuelo Menéndez, Julia

23 Onecha Camporro, Daría

24 Otero García, Paula

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THÈME 7 Les voies de comunications avec l’Espagne

GROUPE

25 Palicio Palacio, Marcos

26 Rey Braga, Lucas

27 Lueje Ripoll, Ricardo

28 Marcos Madera, Rafael

THÈME 8 L’ostréiculture

GROUPE

29 Camblor Menéndez, Sara

30 Lamas Suárez, Lucía

31 Rodríguez Bueno, Ignacio

32 Díez Carlón, Andrés

33 Ugarte Roqueñí, Nieves

THÈME 9 Le Cognac et le Pineau

GROUPE

34 Corrales Gómez, Marta

35 Fernández Riesgo, Claudia

36 Díaz Merayo, Laura

37 Cuesta Alonso, Nuria

THÈME 10 Le Poitou-Charentes, région touristique

GROUPE

38 Carrillo González, Laura

39 Pombo Hernández, María

40 Rionda Hernández, Ana

41 Rodríguez Santander, Enrique

42 García Álvarez-Cofiño, Enrique

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THÈME 11 LE POITOU-CHARENTE: environnement et nature Comparaison avec les ASTURIES

GROUPE

43 Arce Poyal, Cristina

44 García Carballo, Claudia

45 Sáez Cabal, Elba

46 Villarmea Sancho, Alba

47 Fernández Camporro, Marina

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