CARNET DE VOYAGE La Traversée du grand sud...

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leur est visiblement familier et notre présence va leur permettre d’épancher leur soif. Sullivan et Anne-Sophie jettent aussitôt l’outre avec sa corde au fond du puits et font l’appoint à tour de rôle. Une fois le groupe des camélidés désaltéré, Belgacem fait baraquer le blanc, puis Sullivan monte à cru sur son dos. La suite du parcours s’engage dans cette forêt providentielle en slalomant entre les plus grosses touffes de végétation. La piste retrouvée longe l’erg Chegaga où la verdure s’estompe. Les traces contournent les dunes par une longue courbe vers le nord. Je coupe au cap dans les zones de moindre dénivelé, puis soudain, les vagues de sable disparaissent en entrant comme par le plus inattendu hasard dans le lac asséché d’Iriki. La grandeur d’une telle surface uniformément plate diffuse à l’horizon ses incontournables mirages. J’arrête le Land DES MIRAGES SUR L’IRIKI Cinq kilomètres plus loin, les deux puits d’Hassi Sima situés en bordure d’une forêt de torhas (calotropis procera aux larges feuilles de 8 à 15 cm gorgées d’un latex blanc) tombent à pic pour établir dans la végétation le bivouac du jour. Cette profusion de bois dans le sable est un luxe rare. Belgacem, fin connaisseur du désert devant l’Éternel en a naturellement conscience. Sitôt arrivé, il fait systématiquement du feu et nous prépare du thé. A la tombée du jour, un chamelier vient abreuver ses dromadaires au second puits. Le lendemain matin, nous profitons des deux points d’eau de proximité pour notre toilette. Anne-Sophie se lave les cheveux avec l’aide de Jean- Charles qui lui verse une outre d’eau sur la tête. Il s’asperge à son tour devant l’auge des camélidés lorsque les dromadaires arrivent sans chamelier. Ce point d’eau peu après le panneau «Coca Friche» au milieu du lac. Jean-Charles torse-nu mime un auto-stoppeur. Nous décidons aussi à cet instant de changer d’itinéraire. Plutôt que de rejoindre la piste médiatique du Paris-Dakar avec ses contrôles militaires, nous préférons rejoindre au cap la route qui mène à Tata pour gagner du temps. TEMPÊTE DU DÉSERT Après Tata, les pistes parallèles à la route au sud étant souvent contrôlées par les militaires depuis le renforcement de la surveillance proche de la frontière avec l’Algérie, nous choisissons là aussi de gagner du temps en empruntant le goudron. Heureusement, car le vent se met soudainement à souffler. De violentes bourrasques m’obligent bientôt à cramponner le volant. L’arrivée de sombres nuées flavescentes altère la visibilité, parfois jusqu’à devenir nulle, alors qu’il est sensé faire encore jour. Le pire se produit sur les radiers qui traversent les oueds. Les vents utilisent ces couloirs conducteurs pour se renforcer, soulevant le sable et la poussière en grosse quantité, à tel point que n’y voyant strictement rien, je suis obligé de m’arrêter. Notre chance dans la tourmente, c’est de s’y trouver confrontés « P our rejoindre Tata, il existe plusieurs itinéraires. Nous avons choisi le plus sableux, celui qui passe par l’erg Lihoudi (les premières dunettes depuis Mhamid), puis par les dunettes de l’oued Atach avant d’atteindre les dunes de l’erg Chegaga. Nous y trouvons plusieurs campements d’hôtels, vides à cette période, qui montrent néanmoins la vocation du second erg le plus en vue du Maroc après le Chebbi. CARNET DE VOYAGE z Dans l’erg Chegaga 33 33 33 4x4 Mondial N°131 z Les oasis constituent généralement de bons emplacements pour bivouaquer z Pas toujours faciles à négocier les dévers. La Traversée du grand sud (2) ou le Sahara par la VALLÉE DU DRÂA L a seconde partie de cette grande traversée du sud marocain débute à Mhamid, longe le lit de l’oued Drâa jusqu’à son embouchure, près de Tan-Tan, emprunte la Plage Blanche pour s’achever à Mirleft. Par Antoine Sigogneau 32 4x4 Mondial N°131 32

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leur est visiblement familier et notre présence va leur permettre d’épancher leur soif. Sullivan et Anne-Sophie jettent aussitôt l’outre avec sa corde au fond du puits et font l’appoint à tour de rôle. Une fois le groupe des camélidés désaltéré, Belgacem fait baraquer le blanc, puis Sullivan monte à cru sur son dos. La suite du parcours s’engage dans cette forêt providentielle en slalomant entre les plus grosses touffes de végétation. La piste retrouvée longe l’erg Chegaga où la verdure s’estompe. Les traces contournent les dunes par une longue courbe vers le nord. Je coupe au cap dans les zones de moindre dénivelé, puis soudain, les vagues de sable disparaissent en entrant comme par le plus inattendu hasard dans le lac asséché d’Iriki. La grandeur d’une telle surface uniformément plate diffuse à l’horizon ses incontournables mirages. J’arrête le Land

DES MIRAGES SUR L’IRIKICinq kilomètres plus loin, les deux puits d’Hassi Sima situés en bordure d’une forêt de torhas (calotropis procera aux larges feuilles de 8 à 15 cm gorgées d’un latex blanc) tombent à pic pour établir dans la végétation le bivouac du jour. Cette profusion de bois dans le sable est un luxe rare. Belgacem, fin connaisseur du désert devant l’Éternel en a naturellement conscience. Sitôt arrivé, il fait systématiquement du feu et nous prépare du thé. A la tombée du jour, un chamelier vient abreuver ses dromadaires au second puits. Le lendemain matin, nous profitons des deux points d’eau de proximité pour notre toilette. Anne-Sophie se lave les cheveux avec l’aide de Jean-Charles qui lui verse une outre d’eau sur la tête. Il s’asperge à son tour devant l’auge des camélidés lorsque les dromadaires arrivent sans chamelier. Ce point d’eau

peu après le panneau «Coca Friche» au milieu du lac. Jean-Charles torse-nu mime un auto-stoppeur. Nous décidons aussi à cet instant de changer d’itinéraire. Plutôt que de rejoindre la piste médiatique du Paris-Dakar avec ses contrôles militaires, nous préférons rejoindre au cap la route qui mène à Tata pour gagner du temps.

TEMPÊTE DU DÉSERTAprès Tata, les pistes parallèles à la route au sud étant souvent contrôlées par les militaires depuis le renforcement de la surveillance proche de la frontière avec l’Algérie, nous choisissons là aussi de gagner du temps en empruntant le goudron. Heureusement, car le vent se met soudainement à souffler. De violentes bourrasques m’obligent bientôt à cramponner le volant. L’arrivée de sombres nuées flavescentes altère la visibilité, parfois jusqu’à devenir nulle, alors qu’il est sensé faire encore jour. Le pire se produit sur les radiers qui traversent les oueds. Les vents utilisent ces couloirs conducteurs pour se renforcer, soulevant le sable et la poussière en grosse quantité, à tel point que n’y voyant strictement rien, je suis obligé de m’arrêter. Notre chance dans la tourmente, c’est de s’y trouver confrontés

«Pour rejoindre Tata, il existe plusieurs itinéraires. Nous avons choisi le plus sableux, celui qui passe par l’erg Lihoudi

(les premières dunettes depuis Mhamid), puis par les dunettes de l’oued Atach avant d’atteindre les dunes de l’erg Chegaga. Nous y trouvons plusieurs campements d’hôtels, vides à cette période, qui montrent néanmoins la vocation du second erg le plus en vue du Maroc après le Chebbi.

CARNET DE VOYAGE

z Dans l’erg Chegaga

3333334x4 Mondial N°131

z Les oasis constituent généralement de bons

emplacements pour bivouaquer

z Pas toujours faciles à

négocier les dévers.

La Traversée du grand sud (2)

ou le Sahara par la VALLÉE DU DRÂA

L a seconde partie de cette grande traversée du sud marocain débute à Mhamid, longe le lit de l’oued Drâa jusqu’à son embouchure, près de Tan-Tan, emprunte la

Plage Blanche pour s’achever à Mirleft. Par Antoine Sigogneau

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sur l’asphalte qui reste malgré tout un fil conducteur. Le goudron finit toujours par réapparaître puis nous permet d’avancer. Or, si la tempête nous avait surpris sur une piste, nous serions restés coincés à l’intérieur du Land avec interdiction de s’en éloigner en attendant qu’elle passe. Sur la route, nous avons finalement pu la traverser à moindre mal. En arrivant à Assa, elle a beaucoup perdu de sa consistance, l’équipe en profite pour s’offrir le dîner au restaurant.

«GRISES MINES»Nous quittons Assa de nuit sur la route d’Aouinet jusqu’à la bifurcation d’une piste vers le sud. Le bivouac s’effectue ce soir dans un affluent du Drâa protégé par quelques acacias. Belgacem allume un feu malgré l’heure tardive et nous propose de boire du thé. Des nuages menacent au firmament, mais il ne tombe pas une goutte et le vent s’estompe totalement durant la nuit. Au réveil, le soleil se lève dans un ciel dégagé. L’équipe retrouve le Drâa près d’un monument préislamique relativement fréquent sur chaque rive de l’artère fluviale. Nous le longeons d’abord par la rive nord sur une piste éprouvante et plutôt monotone, avant de se décider à le traverser, non sans difficulté, en franchissant de profondes rigoles toujours humides. La rive sud paraît plus agréable avec parfois de petites dunes, dont une avec des tamaris et de gros acacias. Les campements nomades se font rares, nous n’en voyons qu’un sur le parcours. Néanmoins, lors d’une pause déjeuner, un 109 Santana espagnol s’arrête en bordure de piste et quatre passagers viennent nous saluer. Ce sont des jeunes coqs curieux qui décident de s’intéresser à notre condition. Nous leur offrons des

sardines aux piments. Le chauffeur propose de nous accompagner jusqu’à leur maison près d’un puits. Ils nous indiquent ensuite la piste en direction de Tan-Tan. Nous l’empruntons, toujours dans l’espoir de gagner du temps, mais elle s’engage trop au sud, alors je la quitte préférant naviguer au cap. Nous cherchons une route lorsqu’un homme se montre, descendant une colline. Je dirige aussitôt le Land droit sur lui pour me renseigner, mais celui-ci court aussi vers nous en criant. Ce n’est qu’à sa hauteur que nous comprenons : nous sommes sur un champ de mines anti-char. L’annonce laisse le groupe sans voix. J’arrive malgré tout à lui demander où se trouve la route, puis j’enclenche la marche arrière et recule doucement sur mes traces jusqu’à quitter la zone. Aucun panneau n’indique le danger. Je ne pouvais pas deviner. J’en

oublie sur le coup l’enregistrement du point GPS afin de le signaler. Il se trouve approximativement à 3 ou 4 km de la route P 1600 au nord du village de Tilemsen. Le goudron nous conduit effectivement à Tan-Tan où le soleil se couche. Notre Defender retrouve la piste après avoir traversé une dernière fois le Drâa. Des flaques d’eau éparses et un sable humide indiquent qu’il a plu la veille. Nous allons prendre une douche chaude au relais 4x4 Tafnidilt et reprenons la piste de nuit

jusqu’à de petites dunettes favorables à l’installation du bivouac. Le lendemain, l’embouchure du Drâa ne se trouve qu’à 25 km. Nous l’atteignons vers 11 heures par un point de vue panoramique. Son lit dans sa phase terminale retrouve de l’eau se heurtant aux vagues de l’océan, il évoque pour nous, qui lui sommes désormais familiers, un accomplissement proche de la béatitude.

VOILA L’OCÉANUne autre vue panoramique de l’estuaire se situe sur les ruines de l’ancienne tour de signalisation. Pour descendre sur la plage, une piste permet d’y accéder un peu plus loin. Belgacem et Jean-Charles descendent au niveau d’une cabane de pêcheurs, la seule de l’embouchure. Anne-Sophie et Sullivan m’accompagnent dans le Land sur la plage. Mais le sable humide encore imbibé de la pluie de la veille n’est pas porteur, les pneus s’enfoncent vite et je dois faire usage de toute la puissance du moteur pour éviter l’ensablement. Je grimpe néanmoins le nez du Land sur la touffe de végétation la plus proche

des vagues en guise de salut à l’océan. De retour sur la piste, nous suivons le bord de mer vers le nord le long de hautes falaises où s’est implanté un peu plus loin un village de pêcheurs. Un militaire nous arrête, nous allons entrer sur un champ de tir de l’aviation marocaine, des pilotes sont actuellement en exercice, nous devons attendre la fin des opérations. Le groupe utilise ce laps de temps pour observer à pied les falaises. Belgacem et moi entrons dans la cabane d’un pêcheur qui propose de partager son plat de tajine sur le feu. Nous commençons juste à le goûter lorsque le militaire nous invite à repartir me demandant de l’emmener jusqu’à la tour de contrôle. Nous le déposons en bordure de piste près de ses collègues, puis quittons la zone sensible en arrivant en vue d’un grand fort français du protectorat. Je conduis le Land à l’intérieur visant l’ombre d’une tour d’enceinte encore debout. A proximité du fort, un hameau de pêcheurs domine l’embouchure de l’oued Aoreora,

le sud de la Plage Blanche et le massif de dunes de Zouiouya. La vue de la cabane la mieux exposée embrasse l’ensemble. Nous y achetons deux gros bars préparés par les pêcheurs (écaillage, vidage, grillé sur la braise) et servis sur notre table au soleil à l’emplacement du panorama le plus époustouflant.

LES PIÈGES DE LA PLAGE BLANCHEBien rassasiés par les deux succulents poissons, nous quittons les pêcheurs pour partir sur la plage. Il faut passer devant le fort et longer le plateau, puis prendre la faille qui descend dans l’oued toujours à sec. Un groupe d’Européens en 4x4 s’est installé dans le couloir fluvial dos aux dunes. Ils doivent nous prendre pour des cinglés car la marée monte, l’après-midi est déjà bien avancé, le vent s’accentue, le sable mou ne porte pas et surtout, nous devons parcourir les 40 km continus avec notre seul véhicule copieusement

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Traversées maritimes par www.euromer.net tel : 04 67 65 67 30Le Tome II de J. Gandini fournit tous les points essentiels de cette grande traversée. Le titre de ce périple lui revient aussi. J’ai utilisé dans l’ordre et en partie les itinéraires du GT1, L6, GT2, J8, J1, GT3, GT5, A2a, A1a.

Informations pratiques

z Arrivée dans le lit de l’oued Drâa au sud d’Assa.

z Se poser sur une crête est relativement fréquent même

pour les meilleurs.

z Pause dans le fort d’Aoreora. z Prospection dans un erg. En

cherchant bien, on trouve toujours

quelque chose d’intéressant.

z Repas devant la Plage Blanche.

z Sortie d’une forêt de torhas.

z L’erg Chegaga est nettement moins fréquenté que le Chebbi.

Le DRAA, un fleuve temporaire«Le Drâa est

le plus long fleuve du Maroc avec

1100 km. Il se forme sur le flanc oriental de Ouarzazate par la réunion de la rivière Dadès venant du nord-est et la rivière Imini (ou oued Ouarzazate) venant du nord-ouest. En 1972, le barrage d’El Mansour Eddabhi a été construit juste après cette confluence afin de stopper ses crues. Depuis cette date, le lit s’assèche régulièrement sur son parcours désertique, le fleuve éprouve de plus en plus de mal à atteindre l’océan.L’écoulement se divise en trois sections.1/ Le Haut Drâa est constitué de l’ensemble les affluents qui prennent tous leurs sources proche des points culminants du Haut-Atlas.

2/ Le Drâa Moyen commence après le barrage. Il traverse le sol dur de l’Anti-Atlas en creusant des gorges. Puis, à partir de Agdz, une succession de palmeraies et de jardins désignent la superbe «vallée du Drâa». Cette section s’arrête à Mhamid, ancienne étape du commerce transsaharien située à proximité d’une grande plaine où vivaient jadis de nombreuses gazelles.3/ Le bas Drâa, déjà éloigné des cîmes enneigées du Haut-Atlas, est la partie la plus longue et la plus aride. Son cours se dirige désormais vers l’ouest et à partir de Mhamid, le lit du fleuve fait office de frontière avec l’Algérie sur plus de 300 km. Son écoulement dépend des perturbations climatiques avec un débit toujours nul en été. Ce n’est que lors des 50 derniers km du parcours qu’il retrouve de l’eau jusqu’à son embouchure dans l’océan Atlantique parfois obstruée par des dunes.

chargé. J’entre sur la plage en deuxième longue avec les pneus dégonflés à 1,2 kg. Ils s’enfoncent encore plus que je pensais générant de profonds sillons. J’essaie de m’approcher des vagues sur le sable mouillé, mais l’inclinaison des derniers mètres à conquérir par la marée montante n’améliore pas l’adhérence et la proximité immédiate de l’eau pourrait s’avérer dramatique en cas de plantage. Mon choix de trajectoire se situe donc sur le sable sec et plat entre les dunes et le haut de plage. Le moteur du Land doit fournir toute sa puissance pour prendre un maximum de vitesse. J’enclenche la troisième et m’y maintiens pied au plancher durant 28 km jusqu’au franchissement d’un oued qui m’oblige à lever le pied. En retournant sur la plage de l’autre côté, une hésitation fait descendre le régime moteur et le Land s’ensable jusqu’au châssis. Je descends la pression des pneus à 850 g, mais seul l’usage des plaques permet de sortir en marche arrière. Il repasse au premier

essai le passage mou avec de l’élan et continue sans faiblir sa cadence en troisième jusqu’à Ras Takoumba, la sortie finale de la plage où je peux enfin lever le pied. Nous n’avons pas vu l’ombre d’un pêcheur ni aucune trace récente d’un véhicule sur toute la longueur de la Plage Blanche. Il nous reste à gravir une piste assez raide qui monte sur la corniche où un pêcheur s’est installé dans une vieille caravane. Le soleil décline. Nous installons le bivouac derrière la colline dans une petite crique accessible. Dès les tentes montées, Sullivan, Anne-Sophie et Jean-Charles vont regarder l’océan se voiler dans la nuit. Belgacem et moi partons voir le pêcheur dans la caravane. Nous lui achetons trois poissons et lui demandons de venir les cuisiner en tajine avec nos légumes sous la grande tente du bivouac. La journée s’avère ainsi marquée par une alimentation très poissonneuse. Le lendemain, nous prenons une piste qui sillonne les falaises surplombant la mer jusqu’à retrouver le goudron qui mène à Sidi Ifni. Notre odyssée se termine par la plage de Legzira où nous allons nous promener sous de splendides arches naturelles.» z

z Avant l’achat et la cuisson des bars, il y a la traditionnelle cérémonie du thé à la menthe.

z Premier puits d’Assi Sima.

z Les deux arches de Legzira.

z Le lit du Drâa. Dans des temps pas si lointains, en aval de

Mhamid, le fleuve devait avoir un débit important.

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