bimestriel • Janvier/Février • 4 e

de nos valléesarillonCmagazine des paroisses Sainte-Fauste-du-Fezensac et Saint-Pierre-de-Barran-Jégun

n° 104

PARABOLES 32Quel budget pour des temps difficiles?

pages II -III

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AVEC LES JEUNES

Préservonsnotre bien commun

ÉditoLa fête des fêtes

Tout d’abord, ayons une pensée et aidons, dans la mesure du possible, les personnes sans domicile fixe ou sans abri, victimes des températures polaires frappant en ce moment notre pays. Souhaitons aussi que les pouvoirs publics puissent leur offrir un lieu d’hébergement ou un accompagnement social afin de les aider à sortir de la précarité.N’oublions pas non plus les éleveurs-conserveurs de canards victimes de l’apparition récente d’une nouvelle épizootie de grippe aviaire alors que celle de 2016 n’a pas encore été soldée. Souhaitons que sa durée soit des plus courtes afin de ne pas voir des cas de désespoir se multiplier.Il est juste que nous mettions notre énergie et aussi toute notre attention à préparer la « fête des fêtes » selon saint François d’Assise.Un seul Carillon – le suivant sera diffusé quelques jours après Pâques – couvre cette année la période de Carême et Pâques. Nous devons nous rappeler que le Carême a été institué par l’Église pour nous préparer à commémorer l’évènement fondateur de la foi chrétienne : la Résurrection du Christ.• Quarante jours au désert à jeûner et prier a été le temps qu’il a fallu à Jésus, après son baptême pour se préparer à sa mission.• Quarante jours de prières est aussi le temps qu’il nous faut pour fêter notre foi.Ajoutons à cela le partage que nous pouvons pratiquer en donnant ou en participant à des œuvres caritatives.Le Carillon de nos vallées vous souhaite un bon Carême et de joyeuses fêtes de Pâques.

J. A.

En équipe

« Notre bien commun » en question...

Nous sommes un groupe de dix personnes de la paroisse de Vic-Fezensac qui avons choisi il y a

deux ans de nous réunir une fois par mois pour échanger sur notre position de chrétiens face aux grands sujets de l’actualité. L’abbé Pascal Amadio accompagne notre groupe.Après avoir abordé : la violence, l’islam, les migrants, le contenu et l’expres-sion personnelle de notre foi au Dieu de Jésus Christ, nous avons décou-vert l’ouvrage « Notre bien commun», tome I (voir bibliographie). Nous avons échangé sur chaque thème avec beau-coup d’intérêt.Dans ce groupe, riche de sensibilités

différentes, chacun peut s’exprimer en toute liberté. Cela nous permet d’élargir nos connaissances et d’approfondir des sujets qu’on n’aborde pas dans d’autres lieux de la paroisse. Ces sujets étudiés nous font découvrir la pensée sociale de l’Église, sa place dans la société. Ils nous incitent à en prendre conscience dans tous les actes de notre vie en tant que citoyens chrétiens et à essayer de mettre en pratique les ouvertures proposées.Nous allons poursuivre avec le tome II tout en restant ouverts à toute ques-tion d’actualité que nous souhaiterions aborder dans l’avenir.

Le groupe

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bFrançois Ducasse, notre curé, nous a fait connaître « Notre bien commun »,ouvrage de la Conférence des évêques de France sur la pensée sociale de l’Église.

Carillon de nos vallées • n°104 - janvier- février 2017

2 • RÉFLEXION

Pour aller plus loin...BIBLIOGRAPHIE SUR LE THÈME DE « NOTRE BIEN COMMUN »

Photo de couverture :Rassemblement provincial des collégiens à Lourdes en avril 2016 sur le thème « Mission plus de vie ».

Carillon de nos vallées Bimestriel – Rédaction : 14, rue du Foirail - 32190 Vic-Fezensac - Tél. 05 62 64 40 12 - Directeur de la rédaction : François DucasseConception et réalisation : Bayard Service Édition Grand Sud-Ouest - 160, rue de la Sur - 31700 Beauzelle - Tél. 05 62 74 78 20 - bse-sud-ouest@bayard-service.com - www.bayard-service.comCréation graphique : Virginie Troader - Régie publicitaire : Tél. 05 62 74 78 20 Imprimerie : AMCL - 31 Toulouse - ISSN : 1165-6484 - dépôt légal à parutionAbonnement annuel : 15 euros - abonnement de soutien : 20 euros

DOCAT :What can I do ? Que faire ?C’est à cette question que veut répondre le Docat, dernierné de la série Youcat.La fondation Youcat présente la doctrine sociale de l’Église : autrement dit, le textequi soutient et incite l’actiondes chrétiens dans le domaine social.On y retrouve une riche iconographie en couleur,des questions-réponses,des citations du pape François, des saints, des témoignagesde jeunes, des penséesde philosophes, d’écrivains,de leaders.

Bayard Éditions, 2016

Notre bien communPour faire connaître à un large public la pensée sociale de l’Église catholique, la Conférencedes évêques de France publieun parcours pédagogique avecdes conseils pour la mettreen pratique. Comment travaillerà briser la spirale de la « mondialisation de l’indifférence » si souvent fustigée par le pape François ? Lu seul ou mieuxen groupe, le parcours proposeen effet de traiter chaque thème en trois temps : une discussion prenant appui sur de brefs témoignages vidéos ; un enseignement construit sous forme d’interview vidéo et d’un texte ; des pistes pour une discussion et une action commune.

Éditions de l’Atelier, 2016

Parcours ZachéeLe «Parcours Zachée» est un programme d’enseignements, d’exercices et de partages d’expérience, destiné à mettre la Doctrine sociale de l’Église en pratique dans la vie quotidienne afin de faire l’unité entre foi, travail et vie familiale et sociale. Le parcours est divisé en huit thèmes : acteur de la Création ; pour servir le bien commun ; l’usage juste de notre propriété ; une option préférentielle pour les pauvres ; exercer l’autorité, etc.À utiliser en équipe, accessible aux jeunes.

Éditions de l’Emmanuel

n°104- janvier- février 2017 • Carillon de nos vallées

3VIES DES PAROISSES •

1er mars,mercredi des CendresJoie de donner et de recevoir !

Ce jour-là, les enfants et leurs parents sont invités à participer à une rencontre avant la messe de 18 heures afin de découvrir ou de redécouvrir le ritede l’imposition des cendreset le sens du Carême.Tous vivent ensuite la célébration dans l’église et en Égliseavec la communauté paroissiale.

UN ENGAGEMENTDE SOLIDARITÉCette année les enfants seront amenés à choisir en familledes vêtements, des jouets,des livres qu’ils souhaitent offrir aux Compagnons d’Emmaûs. Ils remettront eux-mêmes la collecte à un responsable invité lors d’une rencontre de catéchèse.

LE POT DE CONFITUREDE CARÊMELes enfants préparent des bandelettes de papier coloré sur lesquelles sont écrites des intentions ou des actions à faire. Ils déposent ces bandelettes dans un joli pot de confiture vide et bien propre et remettent le couvercle. Chaque matin, lors du petit-déjeuner, ce pot est mis sur la table. Chaque enfant retire une bandelette, puis lit l’action proposée qu’il vit dans la journée. Par exemple : « Je fais plaisir à quelqu’un de ma famille » ou bien : « Je vais vers les camarades qui sont souvent seuls ».Prière, partage, jeûne voilà un joli programme à vivre dans la joie de donner et de recevoir, le Carême pour mieux préparer à accueillir le christ ressuscité à Pâques !

Martine Boubée

Association Synergies pour un enfant

Une belle œuvrehumanitaire

Tout a commencé par la rencontre de Jean-Claude Hamon avec une petite fille, Grâce, qui rampait par

terre et qui le regardait avec de grands yeux. C’était sa seule façon de se déplacer car elle n’avait qu’une jambe et un bras. Il était tellement bouleversé qu’il s’est promis de la remettre debout.Maintenant, Grâce à 19 ans et, toute heureuse, elle marche avec une prothèse qu’il faut adapter de temps en temps en grandissant.L’association Synergies était née et depuis beaucoup d’enfants handicapés sont aidés.Des enfants avec des pieds bots, qu’il faut opérer avant de fabriquer des chaussures orthopédiques ; des IMC (Infirmité motrice cérébrale) qui ont besoin de chaises adap-tées ; des malformations de naissance qui ont besoin d’attelles, de prothèses et de déambulateurs.Sur place, une équipe Franco-Gabonaise, très soudée et motivée, des kinés, des

agents de santé et des responsables de l’atelier d’appareillage – qui fabriquent eux-mêmes l’appareillage en bois qu’il faut adapter à chaque enfant – mettent tout en œuvre pour donner une vie meil-leure à ces enfants, pour développer leur autonomie et de soulager la famille. Souvent les parents sont eux-mêmes dans le besoin et ne peuvent rien faire.Dans beaucoup de pays le handicap d’un enfant est souvent vécu comme une malédiction pour la famille.Depuis 2006, ils soutiennent aussi plu-sieurs associations au Cameroun.Notre paroisse Saint-Fauste soutient cette œuvre depuis trois ans.Mais tout ceci n’est possible que par les parrainages de personnes de bonne volonté.Merci aux parrains, marraines, donateurs et sympathisants, sans qui, toutes ces belles réussites ne pourraient pas se faire.

Anita

bL’action coordonnée de plusieurs personnes paraît être appréciée.

Avant de s’installer à Vic-Fezensac, notre diacre Jean-JacquesFontan a vécu au Gabon (Afrique). Là-bas, il a fait la connaissance de Jean-Claude, créateur de cette belle œuvre humanitaire.

> Contact : Synergies pour un enfant, Blandine et Jean-Claude HamonTél. : (33) 06 64 51 43 35 - Email : synergiesenfant@aol.com - Site : www.synergiesenfant.org

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Carillon de nos vallées • n°104 - janvier- février 2017

4 • VIE DE PAROISSES

ÉGLISE DU GERS EN MOUVEMENT • I

Né à Auch il y a 32 ans, Laurent n’a guère quitté « sa ville » que pour des études à l’université à Toulouse, étudiant en licence et

maîtrise d’histoire de l’art.En 2012, grâce à sa passion et beaucoup de travail, il obtient le diplôme de guide conférencier et intègre le service d’ani-mation du patrimoine au Pays d’art et d’histoire du grand Auch, en lien avec l’office de tourisme.Sa passion est comblée en tant que conservateur délégué des antiquités et objet d’arts du département. Il aime dé-couvrir et faire découvrir les endroits in-solites et souvent ignorés de tous.Bien que vacataire à la mairie d’Auch, il fait avec plaisir une part de bénévolat. Titulaire d’une carte nationale de confé-rencier, il peut faire visiter tous les sites du Gers et de partout ailleurs en France.Les visites guidées, physiquement exi-geantes, il les fait sans papier ce qui le conforte dans sa confiance en lui. Ceci demande bien sûr une part importante de travail personnel mais Laurent veut, sans être prisonnier de fiches, garder une part des visites au contact direct avec les personnes. Ces échanges autour de questions spontanées sont mutuelle-ment enrichissants, émaillés souvent de

pointe d’humour et de détails hors revues officielles.Très pris par son travail-passion, il trouve encore le temps de faire partie d’une cho-rale et d’associations.

Colette Sabathé

Rédacteurs et diffuseurs des journaux paroissiaux, nous avons récemment es-sayé de mieux comprendre qui sont nos lecteurs. Référence a été faite à la para-bole évangélique de la brebis perdue. Elle nous redit l’amour inouï de Dieu pour chacun. À l’image de ce berger, le Seigneur Jésus cherche inlassablement celui qui s’est éloigné de lui. Mais les acteurs de la presse locale chrétienne que nous

sommes sont aussi appelés à entrer dans ce mouvement d’amour. La brebis, c’est peut-être cette femme, cet homme qui trouve un journal paroissial dans sa boîte aux lettres et qu’un article, une photo, une prière va venir bousculer, interro-ger… Cette conviction doit habiter toute équipe de rédaction. Les sujets, les mots, le style employés doivent ainsi pouvoir toucher, interroger, peut-être même réconforter les lecteurs. Les diffuseurs

aussi sont appelés à cette même attitude « pastorale ». Sillonner sa rue, son quar-tier, aller à la rencontre de voisins connus ou inconnus, tenter patiemment de pé-nétrer des immeubles malgré les codes… Et sans cesse se redire que le journal peut transformer une vie. Mettons nos pas dans ceux de ce berger si désireux de dire à la brebis égarée : « Oui, Dieu t’aime et il y aura de la joie dans le Ciel si tu trouves son chemin ».

DÉJÀ 500 ANS !Comme vous le savez ou bien vous l’apprenez, nous fêtons cette an-née 2017, le 500e anniversaire de Luther. Beaucoup de célébra-tions vont se dérouler un peu partout dans le monde, surtout grâce à l’accent tonique donné à l’élan œcuménique par le concile Vatican II.De quoi s’agit-il ? Au temps de Luther, l’Église avait bien besoin de conversion et de renouveau. Luther s’est posé beaucoup de questions sur le salut de l’homme. Certes, l’homme ne peut pas acheter son salut, mais quelle peut être sa place ? Luther a ra-conté lui-même l’expérience spi-rituelle qu’il a vécue entre 1513 et 1517, expérience qui l’éclairera dans son action réformatrice : à la lecture de la lettre de saint Paul aux Romains il a fait la « décou-verte » de la justification par la foi. L’Église avait peut-être trop oublié que Dieu est amour et miséricorde et que l’homme juste, l’homme sauvé, est celui qui se remet à Dieu comme un enfant entre les mains de son Père qui l’aime et l’attend. On sait toutes les tensions, voire les violences, que cela a engendré. Ce temps est dépassé et le concile Vatican II a bien remis les choses en place.Un élan œcuménique s’est déve-loppé après 1965, même si, bien avant, des personnes avaient déjà engagé cette aventure passion-nante. Cette année nous serons donc invités, plus que jamais, à ne pas nous exclure, mais à travailler ensemble pour le bien de Dieu et de notre humanité, à commencer par les rencontres de prière pour l’Unité, de cette période.

+ Maurice Gardès,archevêque d’Auch,

le 20 décembre 2016

bAllô ! Monseigneur

LA BREBIS PERDUE

Laurent Marsol est guide conférencier et conservateur délégué des antiquités et objets d’art du Gers.

Portrait : Laurent Marsol, guide conférencier

Suivez le guide !

bLaurent Marsol fait aussi partie de la Société archéologique du Gers.

bBillet Sylvie Bégasse, présidente de Sud Presse locale chrétienne

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II • ÉGLISE DU GERS DANS LA SOCIÉTÉ

Communes rurales

Quel budget pour des temps difficiles ? Comment permettre à un petit village de se développer quand les finances sont trop justes ?Cette question, qui a toujours été celle des maires ruraux, est devenue plus pressante depuis que l’État,crise oblige, a diminué les dotations allouées aux communes.

Le problème actuel du budget se pose dans toutes les communes. « On ne peut pas assumer à la fois la baisse des dotations et la hausse des

dépenses et des charges qui nous sont imposées par l’État : normes, rythmes scolaires, acces-sibilité etc. » dit Philippe Laurent, secré-taire général de l’association des maires de France. À coté de cette association et en lien

avec elle, il existe aussi l’Association des maires ruraux de France (près de 10 000 maires) et, chez nous, l’associa-tion des maires ruraux du Gers (AMR 32) créée le 18 juin dernier et présidée par Joël Mignano, maire de Castin, qui était déjà le délégué de l’association nationale.Ces différentes instances portent le pro-blème au plan politique et conseillent localement les maires qui leur font appel.

Reste à gérer le quotidien, et là, les com-munes, recourent, les unes au bénévo-lat, d’autres à des associations, d’autres enfin s’en tiennent à un budget plus ser-ré. Nous avons rencontré les maires de quatre d’entre elles. Leur souci commun : mieux vivre ensemble et renforcer la co-hésion sociale et culturelle du village.

Jacques Fauré

bTermes d'Armagnac compte beaucoup sur les animations médiévales.

Termes d’ArmagnacLA TOUR S’AUTOFINANCE

Termes d'Armagnac, avec sa fameuse tour, vestige d'un ancien château, est un petit village dominant la vallée de l'Adour. Il doit faire face finan-cièrement à de nombreuses charges. Certes, l'animation du site historique est assurée par une association qui arrive à boucler son budget grâce aux 700 entrées journalières de la pleine saison et à ses différentes activités et spectacles. Ont même été créés quelques emplois (trois plein-temps, deux contrats aidés et deux services civiques). Mais qu'en est-il de la commune ?Madame Renaudin, maire, est fière de ce site auquel la commune ap-porte une contribution sous forme de subvention. Assurant l’entretien des bâtiments, leur mise aux normes, la commune doit aussi supporter les frais engendrés par la création de la communauté de communes et, plus encore, la diminution progressive des dotations de l’État. L’aide de la

DDT (Direction départementale du territoire) a disparu et la mairie a dû faire appel à des architectes pour les plans d'un futur bâtiment d'accueil des visiteurs. Il faut donc recourir aux demandes de subventions parfois re-tardées, au niveau de la communauté des communes, par l'opposition de

communes qui ne croient pas à l'ap-port du tourisme. Pourtant celui-ci anime le village et a des retombées qui permettent la survie de la conser-verie du village, ainsi que celle des chambres d’hôtes.

Bernadette Armangaud

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ÉGLISE DU GERS DANS LA SOCIÉTÉ • III

Communes rurales

Quel budget pour des temps difficiles ? Lamazère UNE GESTION RIGOUREUSE

Pour équilibrer leur frais de fonctionne-ment, les communes, du fait des baisses des dotations de l’État, sont amenées à réduire la quantité et la qualité des services à la population, considérant l’augmentation progressive de la pres-sion fiscale nationale. Le maire de la commune de Lamazère (135 habitants) tient une gestion rigoureuse des deniers de la commune, vigilant, avec l’aide des membres du Conseil municipal et du bénévolat pour certaines tâches d’entre-tien. Le recours au financement bancaire peut être dangereux, un emprunt en entraînant un autre. Les responsables de la commune sont attentifs à tout projet qui pourrait émerger. Le bénévolat et l’entraide élargis à d’autres tâches seraient de nature à créer un lien social entre habitants, la solidarité et la prise de conscience des projets d’investissements.La municipalité a le souci d’un meilleur accueil possible de la population, de maintenir et d’améliorer la sécurité dans les bâtiments publics et la voirie.

Nicole Supiot

bLamazère, 135 habitants, budget serré.

Toujouse UNE TRADITION DE BÉNÉVOLAT C’est une longue tradition, on dirait même la marque de fabrique de Toujouse : s’appuyer sur le bénévolat pour faire avancer des projets qui vont permettre le développement. Premier exemple emblématique, à la fin des années soixante-dix, la construction de la salle des fêtes (foyer rural). À l’instar de plusieurs petits villages ayant des arènes, la municipalité souhai-tait la construction en dur d’arènes ou théâtre de plein air. Entre 1999 et 2001, environ 150 personnes de la commune ou des environs ont effectué des « ma-nœuvrées » (version moderne des antiques « journées de prestations ») rame-nant à 15 000 euros le débours de la commune pour un budget global évalué à 400 000 euros, subventions départementales et régionales incluses. La com-mune fait fréquemment appel au bénévolat pour des projets structurants qui ont pour effet de rendre la commune attractive pour une population nouvelle et de plus en plus jeune (55 % a moins de 40 ans).

Joseph Bec

Dossier réalisé par Bernadette Armengaud, Joseph Bec, Jacques Fauré et Nicole Supiot.

bDes bénévoles reconstruisent une maison ancienne pour le musée de Toujouse.

Témoignage de madame le maire de Panjas POUR UN MIEUX VIVRE-ENSEMBLEEn 2014, la nouvelle municipalité de Panjas a fait appel aux bénévoles pour rénover les peintures des arènes et de la piscine. Ces journées ont per-mis de remobiliser chacun pour la vie et le devenir de la commune. D’autres opérations ont été prises en charge par les associations dans le cadre de

leur collaboration avec la municipa-lité. Ce fut le cas avec l’association de sauvegarde du patrimoine qui a par-ticipé, financièrement, à la restaura-tion récente de la rosace de l’église. De même, le club de rugby a participé activement à l’extension des locaux vestiaires et buvette en fournissant la

main d’œuvre. Dans le même ordre d’idées, des chantiers jeunes de l’été financés par la communauté de com-munes, permettent ici ou là des opéra-tions d’entretien de bâtiments ou équi-pements communaux.

Propos recueillis par Joseph Bec

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IV • ÉGLISE DU GERS DANS SON TEMPS

NominationsPar décision de Mgr Maurice Gardès, archevêque d’Auch, l’abbé Marc Derrey est nommé vicaire épiscopal pour la pastorale liturgique et sacramentelle. Avec René Descamps, il coordon-nera l’action des trois commissions diocésaines de pastorale liturgique et sacramentelle, d’art sacré et de musique liturgique.

Valérie Gallato est nommé responsable pour trois ans de la commission diocésaine de musique liturgique.

Jacques Lapart est nommé archiviste diocésain. Il succède à Monsieur Hans Braun qui demeure dans l’équipe des archives historiques du diocèse.

Agenda • Dimanche 5 févrierMesse de la fête des peuples, avec Mgr Gardès, à la cathédrale d’Auch à 10h30.

• Du 5 au 12 févrierPèlerinage des lycéens à Taizé.

• Dimanche 12 février Dimanche de la Santé.

• Jeudi 23 et vendredi 24 février Conseil presbytéral, à Auch.

• Mercredi 1er marsMercredi des Cendres.

• Vendredi 10 mars Soirée au Mouzon (Auch) : « Les migrants, un dangerou une chance »

• Du mercredi 15 mars au vendredi 24Pèlerinage en Terre sainte.

Site internet du diocèse : http://auch.catholique.fr

L’esprit désigne, dans un élément, ce qui le constitue et le fait vivre.

La Bible utilise des images pour en parler : le souffle, « ruah », c’est le vent qui plane sur les eaux lors de la création (Genèse 1, 3). Tantôt

violent, tantôt discret comme un mur-mure. Il est aussi « respiration », fragile mais signe de vie en l’homme. Lors de la création, Dieu « insuffle en l’homme une haleine de vie » (Genèse 2,17) ; quand il meurt, il remet son souffle.« Dieu est Esprit, ce qui naît de Dieu naît de l’Esprit » (évangile de Jean 3, 6).L’Esprit de Dieu ne peut se séparer du Père et du Fils, il se révèle avec eux en Jésus-Christ. Du Fils et du Père nous pouvons nous faire une représentation, mais l’Esprit n’a point de visage ni de nom susceptible de désigner une figure humaine. Son nom est emprunté aux phénomènes naturels du vent et de la respiration. « Tu envoies ton souffle et ils sont créés, tu renouvelles la face de la terre » (Psaume 104, 30). C’est une force insai-sissable, comme le vent, « Tu entends sa voix, mais tu ne sais d’où il vient ni où il

va » (Jean 3, 8). Le souffle et le vent qui appartiennent au monde de la nature et ne comportent pas de figure distincte, évoquent surtout l’envahissement d’une présence, toujours en profondeur. L’Esprit prend l’homme dans son souffle pour lui révéler le Fils et le conduire vers le Père. « Quand viendra l’Esprit de vérité, il vous fera accéder à la vérité tout entière » (Jean 12, 13).

Claude Baudé

Les mots de la foi

L’Esprit saint

Soho solo, cette expression n’est pas étrangère aux Gersois. Solo fait penser à « agir en solo » et le sigle « soho » est fait des initiales de l’anglais « Small Office Home Office » ou « petit bureau, bureau à la maison ». Il s’agit de travail à domicile, à condition de disposer d’une bonne connexion Internet. Cela intéresse des entrepreneurs mais aussi des sala-riés : photographes, consultants, traduc-teurs, journalistes, experts. La structure Soho Solo Gers a offert à ces nouveaux venus en Gascogne, une réponse à leur besoin de travailler hors du stress de la ville. Au printemps dernier, ils étaient 322 adhérents, totalisant avec leurs familles près de 600 nouveaux Gersois. La Chambre de commerce et d’industrie du Gers est à l’origine de toutes ces ac-tions, et les soutient notamment par des sessions de formation qui sont aussi des moyens d’échanges. Sont aussi partie prenante plus de cinquante communes du département, qui ont tout intérêt à voir arriver de nouveaux habitants.

SOHO SOLO GERS

bDécouverte Bernadette Armengaud et Jacques Fauré

bLes plus petits villages font connaître Soho Solo.

bAu baptême de Jésus, l’Esprit saint apparaît comme une colombe (église de Montaut-les-Créneaux).

bBrèves diocésaines

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Cette fois notre évêque monsei-gneur Gardes et le chapelain angli-can, le révérend Antony Lomas

de Bordeaux sont venus nous rejoindre pour cette veillée œcuménique.Autour de l’autel, de belles bougies décorées formaient une route lumi-neuse vers la crèche. Entre les extraits de la Bible, les chants de Noël en français, anglais et gascon, l’orgue et les prières universelles, les bougies étaient allu-mées simultanément et l’encens activé. Ensemble, l’évêque et le chapelain, ont allumé la dernière bougie devant

la crèche, signe de paix et de fraternité pour nous tous.Cette atmosphère nous a tous mis dans une merveilleuse ambiance de Noël.Après, nous nous sommes retrouvés au foyer paroissial autour d’un délicieux vin chaud et de succulentes pâtisseries, sans oublier les très attendus « mince pies de Noël », préparés par les dames anglaises.Merci à vous tous d’avoir participé à ce moment de grâce divine.

Anita

IV • ÉGLISE DU GERS DANS SON TEMPS

NominationsPar décision de Mgr Maurice Gardès, archevêque d’Auch, l’abbé Marc Derrey est nommé vicaire épiscopal pour la pastorale liturgique et sacramentelle. Avec René Descamps, il coordon-nera l’action des trois commissions diocésaines de pastorale liturgique et sacramentelle, d’art sacré et de musique liturgique.

Valérie Gallato est nommé responsable pour trois ans de la commission diocésaine de musique liturgique.

Jacques Lapart est nommé archiviste diocésain. Il succède à Monsieur Hans Braun qui demeure dans l’équipe des archives historiques du diocèse.

Agenda • Dimanche 5 févrierMesse de la fête des peuples, avec Mgr Gardès, à la cathédrale d’Auch à 10h30.

• Du 5 au 12 févrierPèlerinage des lycéens à Taizé.

• Dimanche 12 février Dimanche de la Santé.

• Jeudi 23 et vendredi 24 février Conseil presbytéral, à Auch.

• Mercredi 1er marsMercredi des Cendres.

• Vendredi 10 mars Soirée au Mouzon (Auch) : « Les migrants, un dangerou une chance »

• Du mercredi 15 mars au vendredi 24Pèlerinage en Terre sainte.

Site internet du diocèse : http://auch.catholique.fr

L’esprit désigne, dans un élément, ce qui le constitue et le fait vivre.

La Bible utilise des images pour en parler : le souffle, « ruah », c’est le vent qui plane sur les eaux lors de la création (Genèse 1, 3). Tantôt

violent, tantôt discret comme un mur-mure. Il est aussi « respiration », fragile mais signe de vie en l’homme. Lors de la création, Dieu « insuffle en l’homme une haleine de vie » (Genèse 2,17) ; quand il meurt, il remet son souffle.« Dieu est Esprit, ce qui naît de Dieu naît de l’Esprit » (évangile de Jean 3, 6).L’Esprit de Dieu ne peut se séparer du Père et du Fils, il se révèle avec eux en Jésus-Christ. Du Fils et du Père nous pouvons nous faire une représentation, mais l’Esprit n’a point de visage ni de nom susceptible de désigner une figure humaine. Son nom est emprunté aux phénomènes naturels du vent et de la respiration. « Tu envoies ton souffle et ils sont créés, tu renouvelles la face de la terre » (Psaume 104, 30). C’est une force insai-sissable, comme le vent, « Tu entends sa voix, mais tu ne sais d’où il vient ni où il

va » (Jean 3, 8). Le souffle et le vent qui appartiennent au monde de la nature et ne comportent pas de figure distincte, évoquent surtout l’envahissement d’une présence, toujours en profondeur. L’Esprit prend l’homme dans son souffle pour lui révéler le Fils et le conduire vers le Père. « Quand viendra l’Esprit de vérité, il vous fera accéder à la vérité tout entière » (Jean 12, 13).

Claude Baudé

Les mots de la foi

L’Esprit saint

Soho solo, cette expression n’est pas étrangère aux Gersois. Solo fait penser à « agir en solo » et le sigle « soho » est fait des initiales de l’anglais « Small Office Home Office » ou « petit bureau, bureau à la maison ». Il s’agit de travail à domicile, à condition de disposer d’une bonne connexion Internet. Cela intéresse des entrepreneurs mais aussi des sala-riés : photographes, consultants, traduc-teurs, journalistes, experts. La structure Soho Solo Gers a offert à ces nouveaux venus en Gascogne, une réponse à leur besoin de travailler hors du stress de la ville. Au printemps dernier, ils étaient 322 adhérents, totalisant avec leurs familles près de 600 nouveaux Gersois. La Chambre de commerce et d’industrie du Gers est à l’origine de toutes ces ac-tions, et les soutient notamment par des sessions de formation qui sont aussi des moyens d’échanges. Sont aussi partie prenante plus de cinquante communes du département, qui ont tout intérêt à voir arriver de nouveaux habitants.

SOHO SOLO GERS

bDécouverte Bernadette Armengaud et Jacques Fauré

bLes plus petits villages font connaître Soho Solo.

bAu baptême de Jésus, l’Esprit saint apparaît comme une colombe (église de Montaut-les-Créneaux).

bBrèves diocésaines

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À Vic-Fezensac

Christmas Carols à l’église

bMonseigneur Gardes, le révérend Lomas et le diacre J.-J. Fontan, lors de la veillée œucuménique.

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Le 17 décembre 2016, dans une église bien chauffée, nous avons accueilli beaucoup de monde enthousiaste aussi bien des Français que des anglophones qui venaient parfois de très loin.

Église Saint-Mametde Peyrusse-GrandeDes travauxde restaurationVous connaissez sûrement tous cette grande bâtisse, ancien prieuré Clunisien avec son église Romane du XIe siècle, remaniéau XVIe siècle. C’était à l’époque où l’abbaye de Cluny organisait les chemins de pèlerinages vers saint Jacques-de Compostelle.Son patron, saint Mamet a évangélisé l’Auvergne et est mort en martyr. Depuis quelque temps des travaux de restauration ont commencé et avancent très bien. La chapelle Nord, dédiée à la Vierge est déjà terminée. Une partie de la voûte a été reconstruite, replâtrée et complètement repeinte.De même que le chœur qui a retrouvé toute sa splendeur d’antan en enlevant la couleur bleue un peu trop envahissante ce qui donne un aspect plus large. Les colonnes avec leurs chapiteaux à motifs géométriques ressortent mieux en couleur pierre naturelle.Maintenant, les ouvriers reconsolident les voûtes de la nef et replâtrent minutieusement tous les trous et les parties défectueuses. Tous ces travaux ont été possible grâce à la ténacité du maire et les élus de Peyrusse-Grande.Tous ses travaux sont financés par la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) et le DETR (Dotation équipement des territoires Ruraux).Bientôt nous pourrons redécouvrir une église resplendissante.

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n°104- janvier- février 2017 • Carillon de nos vallées

9VIE DES PAROISSES •

Chacune vient apprendre ou par-faire les techniques du patchwork et bénéficie de l’appui et des

conseils des unes ou des autres.Ouvrages très variés, selon le goût, le choix de chacune. Ouvrages aux tech-niques multiples : assemblé, appliqué, crazy, logcabin, etc, agrémenté de biais, de paillettes, de dentelles...Ouvrages personnels, mais aussi, chaque année, ouvrage collectif auquel chacune va participer, selon ses compé-tences, créant entre toutes convivialité, solidarité, émulation et partage.Les réalisations vont varier en fonc-tion de la personnalité, de l’imagina-

tion, de la sensibilité de chacune : repré-sentations abstraites, symboliques, profanes ou religieuses toujours dans le respect du choix de chacune.Enfin, des moments de convivialité ponctuent les rencontres, goûters ou repas parfois pris en commun. Une bien belle histoire de tissus et de chif-fons, mais qui va bien au-delà des apparences.

En résumé , bonne humeur, tendresse, accueil, convivialité, créativité voilà ce que sont ces « drôles de dames de Biran »En 2017, elles exposeront leurs œuvres à Biran (juin ou septembre selon les tra-vaux devant être effectués dans le vil-lage). Elles comptent sur votre curiosité à découvrir leur production.

Anne

Une crèche dans une barque, voilà qui pouvait surprendre dans l’église de Barran, en cette messe de la nuit de Noël. Les enfants venus nombreux, au milieu d’une belle assemblée, l’avaient décorée avec des coquillages, avaient parsemé des poissons sur le filet et des étoiles multicolores sur la grande voile blanche. Et ils ont mis tout leur cœur à jouer le conte de la Nativité : les tuniques de Raïcha.Au fil du récit, en brandissant des

banderoles aux couleurs vives, ils ont fait vivre cette crèche avec des objets de leur quotidien, la lumière de leur cierge et leurs chants pour dire la joie de la Bonne Nouvelle de la naissance de Jésus. Et, loin du mercantilisme ambiant, nous avons replongé dans la simplicité du vrai message de Noël. Merci aux enfants pour leur belle participation.

Madeleine

Patchwork et convivialité

Ces drôles de dames de Biran

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Depuis plusieurs années, dans le cadre des AVB (Amis du Vieux-Biran), une quinzaine de personnes, issues de Biran ou des villages environnants, se réunissent tous les jeudis après-midi, dans un local prêté gracieusement par la mairie.

bLes participantes lors d’une exposition.

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bLa crêche-bateau avec les enfants l'ayant réalisée.

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Carillon de nos vallées • n°104 - janvier- février 2017

1 0 • VIE DES PAROISSES

Audrey Bourrust a grandi à Castéra-Verduzan, dans la ferme familiale au lieu-dit La Bidache.

Pendant les vacances scolaires, elle a tou-jours aidé ses parents, éleveurs de bovins, depuis plusieurs générations. Benoît, son mari, depuis juin 2016, a tout d’abord fait une carrière de joueur de rugby. Tous deux, ont été tout d’abord élèves à l’Ora-toire Sainte-Marie avant de se retrouver, il a six ans, sur une valeur commune, celle de se marier ! C’est à ce moment-là qu’a germé en eux l’idée de reprendre la ferme familiale des parents d’Audrey.Ils voulaient créer leur propre structure, soucieux de trouver une filière qui ne concurrencerait pas un éleveur local. Le porc noir gascon fut une découverte et Audrey a suivi la formation néces-saire aux connaissances et aux diverses normes liées à cet élevage.En juin 2014, le projet est lancé. Benoît revient en France à La Rochelle et Audrey, seule à la ferme au début, découvre les mises bas, l’élevage des porcelets et leurs premiers jours à l’extérieur. À partir de juin 2015, ils ont travaillé sans relâche pour faire les parcs, assister nuit et jour les truies lors des mises bas.Soucieux de produire de l’excellence, ils tiennent à ce que leurs porcs naissent chez eux. Ils possèdent à ce jour quinze-reproducteurs. Ce qui fait en moyenne, sur une année, environ cent-cinquante

porcs qui gambadent sur les vingt hectares de prairies et de bosquets de chênes. Ils transforment eux-mêmes leurs porcs : ainsi vous avez la possibi-lité de commander votre viande fraîche toute l’année. Elle est disponible à la ferme le vendredi. Leur boutique, au cœur de la ferme, regorge aussi de succulentes conserves et salaisons. La ferme peut se visiter toute l’année, du mardi au samedi de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 18 heures Vous pouvez ainsi découvrir la mater-nité, les extérieurs et être au plus près de cette race ancestrale produisant les meilleures viandes du monde.

J.-A.

> Renseignements complémentaires :Tél. 06 32 43 21 77www.lafermedebidache.fr

Un élevage de porcs noirs gascons à Castéra-Verduzan

Une race ancestraleLa race porcine gasconne représente le type de porc, rustiqueet vigoureux, le plus ancien connu dans notre pays.

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b Audrey et Benoît et leur élevage dans leur environnement quotidien.

Le caté des enfantsà VicComme il n’y a plusde catéchistes « pro »,les parents des enfants catéchisés de 7 à 9 ansse sont pris par la main !Ils assurent eux-mêmesles séances de caté le samedi matin ; ils s’y préparent avec Michèle ou Sœur Alexandra en se formant sur les thèmes proposés chaque trimestre.Ce trimestre, c’est : « Parle-moi de Dieu »,ou comment découvrir l’amour de Dieu et sa miséricordequi vient nous libérer du malet du péché.

Pèlerinage des collègiensPrenons la route avec Jésus !Le pèlerinage des collégiens du diocèse d’Auch se prépare :au programme, découvertede l’abbayede Conqueset des chemins de Saint-Jacques en Aveyron, mais aussi des tempsde jeux et de prière.Il aura lieu du 3 au 6 avril 2017 à Conques.

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n°104- janvier- février 2017 • Carillon de nos vallées

1 1VIE DES PAROISSES •

MarsMercredi 1er mars• 18 hVic-Fezensac (Cendres)Samedi 4 mars• 17 h CaillavetDimanche 5 mars• 9 h Peyrusse-Grande• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 11 mars• 17 h RoquebruneDimanche 12 mars• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 18 mars• 17 h MourèdeDimanche 19 mars• 9 h Belmont• 10 h 30 Vic-Fezensac (FNACA)

Samedi 25 mars• 17 h RiguepeuDimanche 26 mars• 10 h 30 Vic-Fezensac(3e étape Com.)

AvrilSamedi 1er avril• 18 h BazianDimanche 2 avril• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 8 avril• 18 h PréneronDimanche 9 avril• 10 h 30 Vic-Fezensac (Rameaux)Mardi 11 avril• 18 h 30 cathédrale Auch

Messe chrismale Jeudi 13 avril• 19 h Vic-Fezensac (Cène)Vendredi 14 avril• 19 h Vic-Fezensac (Croix)Samedi 15 avril• 21 h Vic-Fezensac (Veillée pascale)Dimanche 16 avril• 10 h 30 Vic-Fezensac (Pâques)Dimanche 23 avril• 9 h Castillon-Desbats• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 29 avril• 18 h JustianDimanche 30 avril• 10 h 30 Vic-Fezensac

Paroisse Sainte-Fauste

MarsMercredi 1er mars• 18 h Jégun (Cendres)Samedi 4 mars• 11 h Cézan (FNACA)Dimanche 5 mars• 10 h 30 Le BrouilhDimanche 12 mars• 10 h 30 Jégun (3e étape Com.)Dimanche 19 mars• 10 h 30 Saint Jean PoutgeDimanche 26 mars• 9 h Larroque• 10 h 30 Castéra-Verduzan

AvrilDimanche 2 avril10 h 30 Lavardens

Dimanche 9 avril9 h Barran (Rameaux)10 h 30 Castéra-Verduzan (Rameaux)Mardi 11 avril18 h 30 Cathédrale AuchMesse ChrismaleJeudi 13 avril19 h Saint Jean Poutge (Cène)Vendredi 14 avril19 h Bonas (Croix)Samedi 15 avril21h Barran (Veillée Pascale)Dimanche 16 avril10 h 30 Jégun (Pâques)Dimanche 23 avril10 h 30 Le BrouilhDimanche 30 avril9 h Saint Paul de Baïse10 h 30 Saint-Lary

Paroisse Saint-Pierre- de-Barran-Jégun

Sur vos agendas...

HORAIRES DES MESSES

• Du 17 janvier au 26 février à Barran, expositionsur les clochers Torsproposée par l’association« Arts en flèche »

• samedi 22 avril, journée des enfants du catéet de leurs parentsdes cinq paroissesdu secteur Auch-Fezensac « sur les pas de sainte Germaine de Pibrac ».

• Samedi 22 avril, concertde l’orchestre de chambrede Toulouse à l’églisede Barran à 20h30.

• Samedi 29 avril, récollection des enfantsdes deux paroissesqui se préparent à la première des communions

Nos joies et peines

Saint-FausteSépulturesVic-Fezensac• Bernard Zanettin, 58 ans• Marguerite Corneille, 90 ans• Yvette Lalanne, 74 ans• Léon Sillieres, 90 ans• Robert Massey, 86 ans• Claude Lalanne, 73 ans• Bruno Bertolutti, 88 ans• Jeannette Lannelongue, 86 ans• Germaine Laffitte, 89 ans• Jean Airoldi, 84 ans• Yvonne Springinsfeld, 93 ans• Valentine Drigo, 91 ans• Jeannine Carannante, 94 ans• Lucette Mothe, 85 ansPeyrusse-Grande• Gilles Lascombes, 77 ans

Roques• Gerhardus Bomers, 88 ans• Denis Lazzaro, 61 ansCastillon-Debats• Évelyne Pandellé, 85 ansMarambat• Colette Pezzo, 75 ansRiguepeu• Laure Cantal, 88 ans

Saint-Pierre- de-Barran-JégunBaptêmesJegun• Liséa et Milia Lespine

Saint-Jean-Poutge (Pléhaut)• Appoline Dalla Barba

SépulturesBarran• Marius Lustri, 96 ans• Gabrielle Sarraute, 103 ansBiran• Gisèle Cortade, 67 ansCastera-Verduzan• Ida Cominotti, 87 ans• Paulette Philip, 89 ansCezan• Jean, Dominique Marigo, 80 ans Jégun• Germaine Castay, 85 ans• Sylvette Vigouroux, 82 ansOrdan-Larroque• Fernande Marseilhan, 88 ans

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Carillon de nos vallées • n°104 - janvier- février 2017

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