Cap sur nos aînés

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Décembre 2014 Le journal de l'école Curé-A.-Petit en collaboration avec l'école St-Léon CAP AÎNÉS SUR NOS Merci de prendre soin de cette revue. Conservez-la ! Histoire des centres de personnes âgées de Cowansville par Michel Racicot Page 3 Biographies de nos aînés par les élèves Page 8

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Le journal (2014) de l'école Curé-A.-Petit en collaboration avec l'école St-Léon. Cowansville, Qc.

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Décembre 2014

Le journal de l'école Curé-A.-Petiten collaboration avec l'école St-Léon

CAP AÎNÉSSURNOS

Merci de prendresoin de cette revue.

Conservez-la !

Histoire des centres de personnes âgéesde Cowansville par Michel Racicot

Page 3

Biographies de nos aînés par les élèvesPage 8

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Quarante-six rencontres, autant d'histoires, voici le contenu de ce journal biographique écrit par trente-huit élèves de l'école alternative Curé-A.-Petit et huit élèves de l'école St-Léon de Cowansville. La moitié des entretiens s'est déroulé à la « Résidence Principale » de Cowansville, les autres élèves ont choisi d'interviewer un grand-parent. Les jeunes, tout comme les aînés, ont adoré cet échange enri-chissant qui a permis de construire un pont entre les générations, le temps d'un journal.

En tout, 300 copies ont été imprimées et distribuées dans tous les lieux publics de Cowansville: restaurants, dentistes, salons de coiffure, cliniques, biblio-thèque, etc. Par ailleurs, une édition 2.0 est lancée sur le web via les réseaux sociaux. Le but étant d'écrire pour vrai, d'avoir un impact dans la collectivité et de partager les trésors enfouis dans les mémoires de nos aînés.

Ce projet est le fruit d'une impor-tante collaboration entre plusieurs intervenants. C'est pourquoi nous

tenons à souligner et à remercier Mme Christ ine Logan, responsable de l'animation à la « Résidence Principale » pour la planification des entrevues. Merci aussi à Mme Josiane Savioz, orthopédagogue à l'école alternative Curé-A.-Petit pour la correction finale des textes. Merci à M. Michel Racicot, président de la société d'histoire de Cowansville pour sa recherche, ses photos et son texte sur l'histoire des résidences pour aînés de notre muni-cipalité. Merci aux parents qui ont aidé leur enfant à réaliser les entrevues avec leurs grands-parents. Et finalement, un IMMENSE MERCI à Mme Josianne Fortier, maman de Philippe Galipeau (Curé-A.-Petit), pour la mise en page et l'infographie de notre magnifique journal. Sans elle, ce projet ne serait pas entre vos mains.

En espérant que vous aurez autant de plaisir à le lire que nous en avons eu à l'écrire. Bonne lecture à tous!

Éditorial

Etienne Benoit Ruth Robitaille Catherine Larouche Pierre Boucher

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Les résidences pour personnes âgées

à Cowansville

À Cowansville au XIX� siècle, les personnes âgées, même celles en perte d’autonomie, demeurent pour la plupart chez des parents. En consultant les différents recensements, il est facile de constater que très peu de gens demeurent seuls dans leur résidence. À l’époque, il n’y a pas d’édifices multi-logements à Cowansville. Les personnes seules demeurent soit en chambre et pension dans des familles ou bien à l’hôtel. Toutefois, certaines personnes âgées plus lourdement atteintes sont souvent placées dans des centres plus spécialisés à Montréal car il n’y avait pas de tels centres dans la région.

Ce n’est que dans les années 1890, qu’une maison de retraite ouvre ses portes à Sweetsburg, la résidence Belmont. (Sweetsburg a été annexé à Cowansville en 1964). Construite en 1880, cette très grande maison de trois étages connue sous le nom de Belmont était la résidence de l’avocat Frederick T. Hall. En 1885, Mme Hall transforme une partie de la maison en une école privée pour jeunes filles. Quand l’avocat Hall décède en 1892, la maison Belmont est vendue à J. Robertson de Montréal. Le

nouveau propriétaire décide de louer des chambres à des personnes âgées, la p re m i è re m a i s o n d e re t ra i te à Cowansville. Le plus célèbre résident de

la maison Belmont est Henry Fry de Montréal. Né en Angleterre, Fry avait été un courtier maritime et propriétaire de navires en plus d’être l’auteur d’ouvrages maritimes. Il décède le 27 février 1896 à la maison Belmont. C’est pendant son séjour à cet endroit, que Fry a écrit son dernier ouvrage The history of North Atlantic steam navigation with some accounts of early ships and shipowners paru l’année de son décès. Ce livre de référence est toujours utilisé de nos jours par les historiens maritimes. Quelques années plus tard, la maison Belmont

Maison Belmont

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redevient une école, cette fois-ci une école privée pour jeunes garçons. À partir de 1922 et pendant près de 25 ans, la maison Belmont abritera une école de réforme pour jeunes filles et depuis la fin des années 1940, l’ancienne maison de l’avocat Hall est devenue l’hôtel Yamaska.

Ce n’est qu’après la Deuxième Guerre mondiale que de nouvelles résidences pour aînés feront leur apparition à Cowansville. En 1950, un dentiste mon-tréalais, Dr B.W. Brock achète une vieille maison de trois chambres à coucher à Sweetsburg. Il l’agrandit et la convertit en une maison de soins pour personnes âgées nommée Brock Haven. En 1952, la maison est gérée par Mme Beattie et 8 personnes âgées y demeurent. En 1960, cette résidence située sur la rue Brock était toujours la propriété du dentiste de Montréal.

Toujours dans les années 1950, une maison historique de prestige est convertie en maison de retraite, la Résidence anglicane Nesbitt. En 1869, le meunier George Knight Nesbitt achète à Cowansville le moulin à grain situé près du pont de la rue du Sud, moulin construit en 1837 par Andrew Cowan, le frère du premier maître de poste Peter Cowan, celui qui a donné son nom à

Cowansville. Commerçant très prospère, Nesbitt décide de se construire en 1881 une très belle résidence de style Second Empire, à l’époque une des maisons les plus attrayantes de la région. Cette maison fut habitée par la famille Nesbitt jusqu’en 1956, année du décès de Nina, la fille de George Knight Nesbitt. Dans son testament, elle lègue la maison familiale au Diocèse anglican de Montréal qui la transforme en une résidence de 26 chambres pour per-sonnes âgées autonomes. Les premiers résidents sont accueillis le 26 novembre 1957. Cette maison de retraite a fermé ses portes en 1989 et depuis 1992, elle abrite une clinique médicale. La maison Nesbitt a été classée monument histo-rique en 1991.

Les résidences pour personnes âgéesà Cowansville (suite)

Résidence Nesbitt (en 1990)

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En 1962, un groupe d’enseignants protestants retraités se constitue en une association appelée l’Association pro-vinciale du personnel d’enseignement retraité du Québec. Cette association, ouverte à tous les enseignants, adminis-trateurs, conseillers, bibliothécaires et techniciens qui ont travaillé pour une commission scolaire anglaise au Québec et qui sont maintenant retraités, fait l’achat en 1964, d’une maison patrimo-niale sur la rue Principale à Cowansville. Construite par l’avocat George C.V. Buchanan vers 1870, cette maison avait été la propriété de Fanny Vilas Robinson jusqu’à son décès en 1964. L’association transforme la maison de madame Robinson en une maison de retraite pour ses membres autonomes, offrant des chambres privées confortables avec salle de bain, des repas familiaux, un per-sonnel disponible 24 heures par jour et

un médecin sur appel. Depuis 2011, la Résidence Robinson a des nouveaux propriétaires et un nouveau nom, le Domaine du Lac Davignon. Cette maison de retraite accueille toujours des personnes âgées autonomes.

Dans les années 1950 et 1960, nous trouvons aussi quelques maisons pour des aînés non autonomes, ceux qui ont besoin de soins infirmiers. Les plus connues furent Regal Nursing Home sur la rue Principale à Sweetsburg qui offrait des chambres privées et des chambres communes et Pine Gable Nursing Home sur la rue Bell, tout près du pont couvert Freeport.

Vers la fin des années 1970, le besoin pour des maisons de retraite se fait de plus en plus sentir à Cowansville. Au même moment, l’hôtel Maurice situé sur la rue Principale ferme ses portes et les nouveaux propriétaires convertissent l’immeuble en une résidence pour

Les résidences pour personnes âgéesà Cowansville (suite)

Regal Nursing Home

Ancien Pine Gable (en 2004)

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personnes âgées autonomes appelée le Château. Plus tard, cette résidence change de nom pour Manoir Cowan. Puis en 2005, l’immeuble est transformé en un centre pour personnes en perte d’autonomie cognitive, la Maison Melior. Depuis 2012, des nouveaux proprié-taires, les Résidences Cowansville CRP, accueillent maintenant des personnes âgées autonomes, semi-autonomes et en perte d’autonomie.

La résidence pour personnes âgées Manoir Beaumont est inaugurée en novembre 1977 dans l ’ancienne résidence des Frères de l’Instruction

chrétienne sur la rue Beaumont. Plus tard cette résidence deviendra le Manoir Cowansville.

En 1985, pour la première fois à Cowansvil le, une résidence pour personnes âgées est construite sur la rue Principale, la Résidence Charbonneau. Auparavant toutes les maisons de retraite avaient été ouvertes dans des bâtiments existants dont on avait changé la vocation. Située sur la rue Principale, cette résidence neuve offrait trente chambres pour les aînés et fournissait de l’emploi à sept personnes. La cons-truction de ce bâtiment avait débuté en mai et avait accueilli ses premiers résidents à l’automne. Dans les années suivantes, la Résidence Charbonneau sera agrandie à plusieurs reprises et changera de nom pour Résidence Principale. Aujourd’hui, cette résidence

Les résidences pour personnes âgéesà Cowansville (suite)

Manoir Beaumont

Le Château (1980)

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pour retraités autonomes et semi-a u t o n o m e s n o m m é e C h a r t w e l l Résidence Principale et située au 339 rue Principale, offre 205 unités de logement.

En 1991, le Panier Fleuri, une rési-dence de 39 chambres pour personnes âgées autonomes sis au 419 rue Principale, ouvre ses portes le 1�� sep-tembre. Cette maison de retraite sera agrandie en 1999 et offre maintenant 46 unités de logement.

Toutes ces maisons de retraite sont des résidences collectives destinées aux personnes âgées. Elles offrent une foule de service, de soins et de divertissement. Ces résidences aident les aînés à main-tenir un maximum d’autonomie, à rendre plus agréable leur quotidien et à apporter du bien-être pour leurs vieux jours.

Michel RacicotSociété d’histoire de Cowansville

28 septembre 2014

Les résidences pour personnes âgéesà Cowansville (suite)

Le Panier Fleuri (1991)

Résidence Principale (2004)

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Madame Yolande Léonard

Biographie

Quand je suis arrivé, elle avait l’air bien contente de voir quelqu’un. Après on s’est assis et j’ai commencé à lui poser des questions.

Elle est née en 1926, le 25 août, à Montréal. C’est-à-dire qu’elle a 88 ans. Elle m’a dit qu’ils étaient 8 enfants et qu’elle était la 4�. Elle a arrêté d’aller à l’école après la 9� année. Elle m’a dit que, dans son temps, ça fonctionnait comme ça.

Son métier était chapelière pour les dames: elle fabriquait des chapeaux. À chaque année, elle va au Rhodes Island

aux États-Unis voir sa sœur. Son voyage préféré est lorsqu’elle est allée en Jamaïque.

Elle m’a raconté une de ses anec-dotes comiques. C’est quand elle s’est déguisée en gars et que sa mère ne l’a pas reconnue. Elle m’a dit que sa passion était la lecture et que le livre qu’elle a le plus aimé lire est un de Danielle Steel.

Elle a eu un garçon, il s’appelle Robert. Elle m’a dit que ça faisait 2 ans et demi qu’elle était à la résidence. Elle m’a confié qu’elle aime beaucoup ça et qu’il y a beaucoup d’activités. Elle s’est fait beaucoup d’amis. Elle joue souvent aux quilles virtuelles.

Par Zachary Édoin

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Madame Yolande Laguë-Lefebvre

Biographie

Mme Yolande est née le 26 mars 1930 à Dunham. Elle a maintenant 84 ans.

Elle est la plus jeune des douze enfants. Ils étaient 6 garçons et 6 filles.

Le plus vieux de ses frères a 16 ans de différence avec elle.

Aujourd’hui, malheureusement, 5 de ses frères sont morts et 2 de ses sœurs sont mortes. Mme Laguë-Lefebvre est beaucoup impliquée dans les projets de la Résidence. Elle suit des cours de peinture et s’occupe de la bibliothèque qui est à côté de son appartement. Ses livres préférés sont ceux des auteurs québécois.

Ses parents sont natifs de Ste-Brigide-d’Iberville. Ils se sont mariés là-bas et ils sont venus s’établir à Dunham sur une ferme. Tous les enfants sont nés à Dunham.

Elle a fait ses études au secondaire et à l’université en tant que professeur. Yolande a enseigné la 3�, la 5� et la 6� année du primaire. Elle a enseigné pendant 33 ans. Sa matière préférée est le français. Elle a fini sa carrière l’année de la mort de son mari. Elle a eu une fille, qui a eu un garçon, qui a maintenant 27 ans et il habite à Dunham.

Mme Laguë-Lefebvre m’a raconté une histoire très drôle, la voici : son frère joue beaucoup de blagues alors, il a mis un chat dans la boîte à malle du voisin. Quand le voisin l’a ouverte, le chat lui a sauté dessus. Yolande est sur le bord de faire du diabète et elle a mal au dos. Finalement, un des plus beaux voyages de Yolande était d’aller visiter l’Ouest canadien. Sur l’île Victoria, elle est allée visiter un immense jardin de fleurs avec des fleurs de tous les pays.

Par Thomas Gendreau

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Madame Denise Bernard

Biographie

Madame Denise Bernard est née le 27 février 1925 (89 ans).

Son lieu de naissance est Montréal.

Elle était la deuxième d’une famille de 5 enfants plus les deux parents.

Elle est allée à l’école commerciale pour apprendre à être sténographe secrétaire ce qu’elle a fait pendant 4 ans. Par la suite, elle est retournée chez elle parce que sa mère était malade.

Elle est allée en voyage avec son mari et ses deux enfants à l’Île-du-Prince-Édouard. Il y avait une place pour les touristes où il y avait un homme en kilt qui voulait se faire prendre en photo avec les enfants. Il y avait aussi un endroit où on montrait des choses anciennes. Il y

avait un pilori qui, dans le temps, était un instrument de torture. Les gens tortu-raient la personne qui était dedans. Les personnes qui visitaient cette place pouvaient mettre leurs bras et leur tête dans les trous et pouvaient se faire prendre en photo.

Un jour, son garçon était allé la voir et lui a demandé :

- J’ai faim, je veux manger.

- Non il ne faut pas manger, ça pourrait te couper l’appétit.

Ensuite son garçon est retourné jouer. Après quelques minutes, il revient la voir. Il avait l’air très inquiet, il lui dit :

- C’est quoi une « pétit » ?, parce que, pour lui, c’était deux mots.

Denise trouvait ça très drôle et elle va toujours se rappeler de cette anecdote.

J’ai beaucoup aimé participer à cette activité et j’ai appris des choses sur Denise. Elle avait beaucoup mis de détails, ce qui rendait sa biographie très intéressante !

Par Coralie Gariépy

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Mme Marie-Anne Boutin

Biographie

Je suis allée interroger Mme Marie-

Anne Boutin qui demeure à la Résidence

Principale. Elle a 98 ans. Elle est née le

2 septembre 1916 à Trois-Pistoles. Elle

faisait partie d’une famille de 18 enfants.

Elle a arrêté l'école à neuf ans pour aider

ses parents en allant travailler. Elle était

femme de ménage. Son plus beau

voyage était lorsqu’elle est allée en

Louisiane. Elle habitait sur une ferme.

Elle a adopté une fille à l’âge de 11 mois.

Elle avait un mari qui est décédé à cause

d'un cancer.

J'ai bien aimé aller interroger Mme

Marie-Anne Boutin parce qu'elle était

très gentille. J'aimerais y retourner.

Par Marianne Lanteigne

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Liliane Maynard

Biographie

Bonjour! Moi, j’ai interviewé ma grand-mère. Elle est née le 13 janvier 1934, elle a 80 ans et elle s’appelle Liliane Maynard.

Sa famille

Elle avait 3 demi-frères et 3 demi-sœurs.

Son école

Elle est allée à l’école Sainte-Marthe. Elle a fait son pensionnat à Roxton Falls durant 3 ans. Elle est revenue à l`école en 8� année.

Pas de boulot

Ma grand-mère n’avait pas vraiment de travail parce que dans son temps, les femmes se préparaient à se marier et elles restaient à la maison.

Un voyage

Son plus beau voyage était à Équipa au Pérou.

Une anecdote rigolote

Un soir, mes grands-parents sont allés danser. Pendant que ma grand-mère dansait, sa crinoline est tombée sur le plancher de danse, alors elle a crié : « Toutes les femmes qui ont chaud, enlevez vos crinoline ! ». Quand elle est revenue à sa table, sa crinoline était sur sa chaise.

Par Kyaume Zinn

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M. Pierre Sauriol

Biographie

Date, lieu de naissance et famillePierre Sauriol est né le 25 septembre

1946. Son père s’appelait Ovila et il était cultivateur. Sa mère s’appelait Adriana Breton et ses sœurs et frères Marjolaine, Daniel et sa sœur jumelle Pierrette. Les parents de monsieur Sauriol ont eu un restaurant pendant 10 ans.

Étude et métier Ce sexagénaire n’a fait que 7 ans

d’étude, il a arrêté à 14 ans. Il a donc commencé l’école à 7 ans. Son premier métier était dans une entreprise d’huile à chauffage.

C’est NoëlÀ Noël et au jour de l’an, M. Sauriol et

sa famille allaient chez son grand-père,

juste de l’autre côté de la rue et ils mangeaient tous ensemble. Ensuite, les vieux jouaient aux cartes et les plus jeunes dansaient. À Noël, son grand-père leur donnait presque tout ce qu’ils voulaient. « Mais les autres jours, il était beaucoup plus sévère », dit M. Sauriol.

Ses OccupationsPrésentement, le sport favori de mon

grand-père est le golf, mais avant c’était le hockey avec ses amis et la moto.

Son plus beau voyageLe plus beau voyage de Pierre Sauriol

est la fois où ils sont allés en Alaska avec son motorisé. Ils sont partis de Bromont au Canada et ils ont traversé le Canada. Ils sont passés par les Rocheuses et sont allés au Yukon. Arrivés en Alaska, ils sont allés à la pêche aux saumons et ils en ont pêchés beaucoup. Ils ont vu des glaciers et des grizzlis. Ils sont revenus par Vancouver et ils sont passés par l’état de Washington et en Orégon où ils sont restés un mois. Après ça, ils sont revenus à Bromont.

Par Louis Sauriol

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Biographie

Mme Luci l le Lata i l le est née le 13 décembre 1931 à Frelishburg dans la paroisse de St-François-d’Assise. Elle a 83 ans.

Sa familleSon père, Joseph Bessette et sa mère,

Ida Leroux, furent cultivateurs. Ils ont acheté une ferme à Mansonville lorsque Mme Lucille n’avait que 5 ans. Elle avait 4 sœurs et un frère. Cette octogénaire a vécu chez ses parents jusqu’à l’âge de 17 ans.

Ses étudesLucille est allée dans une petite école de

campagne à Mansonville jusqu’à sa 6� année. Elle a ensuite fait ses 7�, 8� et 9� années dans un couvent à Mansonville. Elle a aussi fait des cours en cuisine professionnelle et ensuite, 2 semaines de cours à la polyvalente pour l’hygiène et l’aseptisation dans le cadre de son travail.

Son travailElle a eu 4 enfants et elle est restée à la

maison. Lorsque la plus jeune a eu 12 ans, Lucille va travailler 21 ans dans un centre pour handicapés mentalement. Elle était surveillante de nuit, elle a eu un poste à la couture et un poste à la cuisine.

Son plus beau voyageSon plus beau voyage a été à Cape Cod

au Massachusetts aux États-Unis. Elle a fait ce voyage avec une de ses filles, deux belles-sœurs, leurs deux filles et son beau-frère. « Ces jours très agréables avec le soleil et la mer nous ont permis de relaxer et de nous amuser comme des fous », a dit Lucille.

Une petite anecdoteUne de ses petites filles était enceinte et

va passer des échographies. Elle téléphone à Lucille pour lui donner des nouvelles et elle lui dit d’essayer de deviner si c’était un garçon ou une fille. Lucille dit :

- C’est une fille ?- Non, dit sa fille.- Alors, c’est un garçon !- Non, dit sa fille.- Alors, qu’est-ce que c’est d’abord ? dit

Mme Lucille. - Ce n’est pas un garçon, c’est deux

garçons !!!

Par Mathias Larose

Mme Lucille Lataille

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Mme Nicole Levesque

Biographie

Mme Nicolle est née à Trois-Pistoles, le 8 août 1945.

Elle avait 4 sœurs et 4 frères. Une de ses sœurs est morte et deux de ses frères sont morts, dont un à 4 ans. Nicole aimait beaucoup l’école. Elle a étudié pendant 19 ans et elle étudiait en travail de bureau. Elle a travaillé dans des manufactures : IBM pour 15 ans et chez Tupperware pour 18 ans.

Son plus beau voyage a été de trois heures pour arriver au Manoir Richelieu. Elle a vu beaucoup d’art et elle est allée à un casino.

Anecdote

Nicole s’est mariée à un cultivateur. La première journée et la première fois qu’elle allait traire une vache, elle prit un petit banc et un saut et elle s’installa pour traire la vache. Avant qu’elle s’assoit, elle entendit un cri de mort de son mari : « Sors de là, c’est le bœuf ! »

Par Maya Martin

Page 16: Cap sur nos aînés

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Biographie

Mme Claire Ferland-Harnois est née le 6 juillet en 1929 aux États-Unis à New-Bedford.

Elle a 9 enfants, 18 petits-enfants et 17 arrières petits-enfants.

Elle a arrêté ses études en 5� et 6� année parce que sa mère était malade. Elle est allée au pensionnat pendant 6 mois pour apprendre l’anglais.

Elle a travaillé dans une usine de tabac à Granby et elle prenait les présences. Elle a commencé à 14 ans et fini à 20 ans, c’est-à-dire pendant 6 ans.

Elle est allée en Israël en 1994. Le thème était « Pas de Jésus ». Elle est restée 21 jours.

Le dimanche soir, elle et sa famille faisaient des mimes et se couchaient sur le sol. Son père lui faisait un télescope avec une manche de manteau de pluie et il versait de l’eau dans la manche et elle adorait ça.

Mme Harnois a 85 ans, elle s’est mariée en 1949 à 20 ans. Elle a fêté ses 50 ans de mariage en 1999.

Elle a 4 frères et 2 sœurs. Claire est l’avant-dernière, elle n’a pas connu ses frères et sœurs à part une d’entre eux.

Ses livres préférés sont la Bible et les Psaumes. Le psaume est un poème régulier.

Ses passe-temps sont le tricot, les mots-croisés, les poches, les exercices et parler aux personnes.

Par Maëly Jacques

Mme Claire Ferland-Harnois

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Biographie

Monsieur Philippe Grenier est né le

21 août 1923, il a donc 91 ans.

Dans sa famille, il y a 10 frères et

6 sœurs, son père s’appelait Alphonse

Grenier et sa mère s’appelait Léonie

Bédard. Il a eu deux filles. La première

s’appelle Juslande et la seconde c’est

Gaétane.

Il a débuté en agriculture. Ensuite, il a

été ouvrier dans une usine de textile jusqu’à

sa retraite. Son plus beau voyage, c’était

dans le sud à Cuba.

Son anecdote

Sa plus grande anecdote, c’est à Cuba.

Quelqu’un avait perdu son argent de poche

et monsieur Grenier l’a retrouvé, mais il ne

lui a pas dit. Alors, la personne n’a pas payé

son voyage.

Par Nao-Mée Jobin, 10 ans

M. Philippe Grenier

Page 18: Cap sur nos aînés

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Biographie

C e t t e n o n a g é n a i r e e s t n é e l e 8 septembre 1924 à Chicoutimi.

Elle avait une grande famille. Elle avait 5 frères et 6 sœurs. Ils étaient 14 en tout. Sa mère est morte quand elle avait 12 ans. Ils étaient trop d’enfants, alors son père a envoyé ses 3 garçons et ses 3 filles à l’orphelinat. Il allait les voir tous les dimanches pendant 2 ans. Après, ils sont revenus à la maison. Maintenant, ils sont tous morts sauf Patricia qui a 82 ans et Estore qui a 83 ans.

Ses études

Elle a étudié jusqu’en 4� année. Elle sait lire, écrire et compter. Elle avait arrêté l’école pour prendre soin des plus jeunes. Elle a 3 enfants : Roger qui a 70 ans,

Adrienne qui a 67 ans et Diane qui a 63 ans et qui a été adoptée.

Son plus beau voyage

Son plus beau voyage fut à Niagara Falls. C’était un voyage organisé en autobus avec son mari. Ça a duré 4 jours.

Son anecdote

Au chalet, ils avaient posé le prélart et il fallait passer le rouleau. Comme ils n’avaient pas de rouleau, son mari a tiré Mme Tremblay et il l’a roulée à la grandeur de la pièce. Elle a trouvé ça bien drôle.

Par Nelson Plourde

Mme Mariette Tremblay

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Biographie

Madame Ledoux est née le 2 octobre 1919 à Montréal et elle a déménagé à Outremont. Elle a donc 95 ans.

Cette dame a 4 frères et 3 sœurs qui sont malheureusement tous décédés.

Son père était directeur général du service national et elle a eu une belle jeunesse.

Elle aimait lire et écouter de la musique classique.

Elle est allée à l’école primaire jusqu’à la douzième année.

Elle étudiait à Notre-Dame-du-Bon-Secours.

Elle a enseigné l’entretien ménager pendant 1 an et la couture à 19 ans.

Elle avait le plus beau métier au monde : maman au foyer.

Elle a 4 enfants : Louise, André, Hélène et Robert.

Elle a habité très longtemps à Waterloo.

Cette si merveilleuse femme a fait un beau voyage en Europe chez sa nièce.

Son anecdote

Elle a fait reculer un train de Montréal à Drummondville !

Elle a dit qu’elle dormait et il fallait la réveiller, mais ils ne l’ont pas fait !

Alors, elle s’est réveillée et elle a fait reculer le train !

Par Olivier Charbonneau

Mme Jeanne Trudeau-Ledoux

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Biographie

Sa famille et l’école

Mme Blanchette est née à Saint-Michel-du-Squatecen en 1945. Elle a donc 69 ans.

Ils étaient trois filles et un garçon. Son père était cultivateur et bûcheron.

Elle a fait toutes ses études, elle est restée 12 ans à l’école. Elle a appris la comptabilité par les soirs.

Sa vie

À 15 ans, elle vient s’installer à Granby. Q u e l q u e s a n n é e s p l u s ta rd , M m e Blanchette se marie et part de Granby pour aller s’installer à Bromont avec son mari. Elle et lui ont eu 5 enfants. Plusieurs années plus tard, son mari décède. Mme Blanchette part de

B ro m o n t e t v i e n t s ’ i n s t a l l e r à Cowansville où elle rencontre un autre homme : M. Dubé.

Ça fait 8 ans qu’elle est à Cowansville et 7 ans qu’elle est à la résidence principale avec son 2� mari.

Le beau voyage

Son plus beau voyage est au parc Belmont à Montréal avec son 1�� mari et ses enfants.

La grande anecdote

Sa plus grande anecdote était : un soir, son mari avait un portefeuille et l’a laissé par terre.

Le lendemain matin, il se réveille et croit voir une souris et il commence à sauter dessus.

Mais en fait, c’était son portefeuille, alors il sautait sur son portefeuille.

Par Philippe Galipeau

Mme Annette Blanchette

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Biographie

Monsieur Blondin Dubé a 77 ans. Il est né le 16 juin 1937 à la ville de Biencourt.

Ça fait 50 ans que Blondin habite Cowansville et 6 ans qu’il est à la résidence Principale.

La famille

Dans la famille de monsieur Dubé, il y avait ses parents et 14 frères et sœurs.

Son père était cultivateur, il avait 10 belles grosses vaches.

À cette époque, 10 vaches c’était beaucoup, mais de nos jours, 100 vaches ce n’est pas beaucoup. À cette époque, l’électricité n’existait pas, dans la maison il chauffait au bois.

Les études de monsieur Blondin

À l’époque où monsieur Dubé allait à l’école, les études n’étaient pas très impor-tantes.

Il est allé à l’école jusqu’à 13 ans, c’est-à-dire jusqu’à la 7� année.

Après, il a été bucheron et ensuite camionneur.

En 1963, monsieur Blondin a pris sa retraite.

Le plus beau voyage de monsieur Dubé

Le plus beau voyage de monsieur Blondin, c’est quand il a pris l’autobus pour aller aux Îles-de-la-Madeleine. Là-bas, monsieur Dubé est allé visiter des musées.

La plus grande anecdote de monsieur Blondin Dubé

Quand monsieur Blondin était petit, il s’est déguisé en femme. Il a mis des talons hauts et une robe. Lui et ses amis couraient devant les voitures dans le stationnement de l’épicerie. Une autre fois, monsieur Blondin s’est déguisé en sœur religieuse et il est rentré dans l’épicerie et il courait dans les allées de nourriture. Tout à coup, il a croisé monsieur le curé et il est parti en courant sans dire bonjour.

Par Philémon Gauthier Couillard

L’histoire de Monsieur Blondin Dubé

Page 22: Cap sur nos aînés

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Biographie

Mme Étiennette Blier-Beaudoin est née

à Tourville le 20 février 1927. Tourville, c’est

près de Québec. Tourville a un très grand

centre de voies ferrées. Les Anglais

l’appelaient Tourville Monk.

Mme Blier était la 4� enfant dans une

famille de 9 enfants. Avec leurs parents, ils

étaient onze. Onze personnes, c’est beau-

coup pour une famille. La famille recyclait

beaucoup et ils étaient ni riches ni pauvres.

Cette octogénaire a fait son primaire,

son secondaire et seulement quelques

jours au Cégep parce que sa famille l’avait

appelée pour qu’elle vienne s’occuper de

ses frères et sœurs.

Son plus beau voyage, c’est en Europe,

plus précisément en Italie. Ils ont regardé le

pape faire une prière. Ils ont aussi regardé

les soldats avec de grands chapeaux de

peau d’ours du Canada.

Étiennette habitait sur une ferme et il y

avait des vaches. Quand elle avait 12 ans,

une vache a pris son frère en rentrant ses

cornes sous les épaules de celui-ci et la

vache a lancé le garçon dans les airs. Il a

atterri assis sur le dos de la vache :

ha !ha !ha !

J ’espère que vous avez a imé la

biographie de Madame Étiennette Blier.

Par Raphaël Hardy

Mme Étiennette Blier-Beaudoin

Page 23: Cap sur nos aînés

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Biographie

Mme Françoise Duhamel est née à Dunham, le 29 août en 1931 et elle est octogénaire.

Mme Françoise Duhamel a 5 enfants : Normand, Francine, Danielle, Yves et Anne-Marie. Sa mère s’appelle Diana et son père Claude.

À 8 ans, elle a changé d’école. La première journée, elle s’est enlignée vers le rang et elle s’est retournée et elle était embarrée dehors.

Elle a travaillé un an et demi à la Consoltex et elle fabriquait du tissu.

Elle a voyagé trois fois en France et avec Maurice en Normandie en 1988. Elle est aussi allée une fois en Italie. C’était un voyage organisé avec Maurice et ils sont allés à Rome et à Venise en 1992.

Sa passion est le théâtre.

Son repas préféré est le bœuf.

Par Vivia Nickner Lépine

Mme Françoise Duhamel

Page 24: Cap sur nos aînés

Biographie

Elle est née le 27 mai 1931 sur une ferme

de West Brome. Cette octogénaire a deux

frères et une sœur. Elle a 84 ans et elle a une

fille qui s’appelle Johanne. À 7 ans, Juliette

marchait 3 km le matin et le soir avec son

frère pour aller à l’école de Brome. Elle a

sauté sa 3� année à l’école de Knowlton.

Juliette a travaillé comme enseignante ède 1 �� année à Farnham et elle a travaillé

chez Bell téléphone jour et nuit. Mais, Bell a

congédié ses employés pour des machines

et ils l’ont transférée à Dunham aux pages

jaunes. Le plus beau voyage de cette octo-

génaire fut à Walt Disney!!!

L’anecdote de Juliette : elle et sa sœur

Yolande ont décidé de se marier en même

temps. Par contre, le prêtre a oublié de dire

à Yolande : « Voulez-vous prendre pour

époux… ». Alors, les invités n’arrêtaient pas

de dire : « Ils ne sont pas mariés ! ».

Résultat : Yolande a dû célébrer un autre

mariage à l’hôtel Maurice de Cowansville.

Par Emy Daviau

Mme Juliette Frégault

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Page 25: Cap sur nos aînés

Biographie

Madame Réjeanne Vinet est née le 14 mai 1921 dans la ville de Montréal, elle a 93 ans.

Sa famille :

Cette nonagénaire n’a pas eu la chance d`avoir des enfants et elle n’a pas eu de mari, mais elle a un frère qui s’appelle Guy.

Études :

Réjeanne a étudié en science à l’uni-versité de Montréal et elle est allée à l’école primaire et secondaire.

Livre préféré :

Elle aime les livres populaires, les revues « cool », elle y est abonnée. Elle aime

beaucoup les romans, les petits comme les grands.

Animal préféré :

Son animal préféré, c`est les chatons. Elle aime les calendriers de chats et elle voudrait en avoir un.

« Mais, ça fait trop de poils », dit madame Réjeanne.

Voyage :

Cette dernière est allée faire un magnifique voyage en France.

Repas préféré :

Réjeanne n’a pas de repas préféré, mais je sais ce qu’elle n’aime pas : le poulet ! Tout ce qui contient des plumes et des œufs, elle n’aime pas ça parce qu’elle y est allergique.

J’espère que vous avez aimé mon article sur Mme Réjeanne.

Par Florence Pivin

Madame Réjeanne Vinet

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Page 26: Cap sur nos aînés

Biographie

M. Jacques Tougas est né à Pike River, le 20 juillet 1939. Il a 75 ans.

Sa famille

Il a une grande famille. Lui, c’est le plus vieux. Il a 5 frères et 2 sœurs.

Il a passé sa jeunesse à Pike River. À 18 ans, il se dirige vers un travail et il s’est marié le 28 mai 1960. Il a eu 4 enfants : 1 garçon et 3 filles, mais la dernière est décédée à la naissance. Il a aussi 10 petits enfants et 5 arrières petits enfants.

Son travail

M. Tougas a travail lé 12 ans en comptabilité générale et il a un diplôme en comptabilité (CGA). Il a eu un travail à Montréal où il a passé 30 ans en compta-bilité et vérification. Ensuite, il a travaillé à la maison comme comptable. Ses plus belles vacances étaient au Nouveau-Brunswick et aux Îles-de-la-Madeleine.

Sa plus grande anecdote

Lui et son frère étaient partis chercher du lait à la laiterie. En chemin, ils se sont amusés à lancer des pétards sur les autos. Un automobiliste les a vus, alors il a freiné et il est rentré dans la laiterie. Jacques Tougas s’est enfui, mais il a foncé dans une clôture et son pantalon s’est tout déchiré. Depuis ce temps, mes frères et mes sœurs me taquinent et me disent : « Fais attention aux clôtures ! ».

Par Kevin Marois

M. Jacques Tougas

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Page 27: Cap sur nos aînés

Biographie

Mme Gisèle Robitail le est née à Montréal le 27 août 1924.

Elle a un frère plus vieux qu’elle et il s’appelle Gaëtan. Puis, elle a une sœur plus jeune qu’elle. Elle s’appelle Huguette.

Elle a été 2 ans au pensionnat Mont-Royal. Puis, elle a déménagé au couvent d’Outremont 2 ans. Elle est allée à l’école normale et à l’école Bon-Secours 2 ans. Après, elle est allée au pensionnat Notre-Dame-des-Anges. Elle y est restée 4 ans. Elle aimait vraiment ça. Mais finalement, elle est allée à l’école commerciale bilingue. Ensuite, sa mère voulait qu’elle prenne des cours de couture, des cours de cuisine et des cours de tricotage. Elle ne travaillait pas, c’était une femme à la maison.

Le plus beau voyage de cette dame a été de faire le tour du monde en bateau. Elle dit qu’elle a vu beaucoup de pauvreté. Mais en voyage, elle ne pouvait pas parler aux résidents parce qu’ils n’avaient pas le même langage. Gisèle dit aussi qu’en Grèce, il y a des ruines du passé. Les ruines du passé sont la cause de la guerre. Mme Robitaille a aussi parlé de ce qu’elle a trouvé de beau. C’est l’océan Pacifique et toutes les îles comme Hawaii et l’Australie.

Par Kelly Ann Bernier Robichaud

Mme Gisèle Robitaille

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Page 28: Cap sur nos aînés

Biographie

Marcel O’Donoughue est né à Montréal, le 7 février 1924. Il vivait dans une grande famille de 10 personnes avec ses 7 frères et sa sœur : le plus vieux Pierre, le second Gérald, le troisième Normand, le 4� Arthur, lui Marcel, Georges, Robert et puis sa sœur Aliette. Ses parents sont Arthur et Léodie. Ils étaient très pauvres.

Ses études

Il a fait tout son primaire à l’école Saint-Jean-Baptiste et ensuite, il est allé au collège Jean-De-Brébeuf pendant 8 ans et puis 3 ans aux hautes études commerciales (HEC) à l’université de Montréal. Il a payé ses études en travaillant puisque ses parents étaient très pauvres. Il s’est marié à 26 ans et a fini ses études en même temps.

Ses métiers

M. O’Donoughue a été trésorier d’une compagnie de 1948 à 1963 et ensuite il a travaillé à Hydro-Québec de 1963 à 1983 et c’est à ce moment qu’il a pris sa retraite à Sutton. Ses frères, eux, étaient: Pierre, technicien, Gérald, ingénieur, Normand, traducteur, Georges prêtre et Robert a été médecin et directeur de l’hôpital B.M.P.

Sa plus grande anecdote

Quand il était aux études, il travaillait dans un bateau passager qui allait de Montréal à Chicoutimi. À la moitié du chemin (à La Malbaie), il a perdu son bateau et en a pris un autre en sens contraire pour Chicoutimi où il a dormi. Le lendemain matin, il a pris l’avion pour Montréal et s’est rendu à l’aéroport de Montréal. Il est arrivé en même temps que son bateau.

Son plus beau voyage

Il a fait plusieurs voyages, mais son plus beau voyage était quand il a fait une croisière de Californie à Rome en bateau.

Son repas préféré

Il est très gourmand, mais son repas préféré est le poisson.

Par Isaac Beauvais, 6� année

M. Marcel O’Donoughue

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Page 29: Cap sur nos aînés

Biographie

Monsieur Michel Robinson est né le 1�� août 1947 à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Le père de mon grand-père s’appelle René, sa mère Rita, ses sœurs Ginette, Line et Carole.

Il a vécu sa jeunesse à Farnham.

Il a fait son primaire à l’école Saint-Romuald, son cours d’infirmier à Montréal et son baccalauréat à l’université de Montréal.

Son métier était infirmier. Il a travaillé à Montréal, à St-Jérôme et à l’hôpital BMP de Cowansville.

Son plus beau voyage était quand il a visité Paris en France et Strasbourg.

Son anecdote : quand il travaillait de nuit, il est tombé dans le caca liquide et son assistant a tellement ri qu’il a uriné dans son pantalon.

Par Isaak Robinson

Monsieur Michel Robinson

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Page 30: Cap sur nos aînés

Biographie

Je vous présente ma grand-maman Suzanne.

Née à St-Pie-de-Bagot le 26 août 1952 d’une famille de 3 enfants, Michel étant le plus vieux et son autre frère Alain le plus jeune. Sa maman Lucille est décédée très jeune, à 46 ans et l’année d’après, elle perdait malheureusement ses deux frères d’un gros accident de voiture et son père, très malade, a dû être placé pour qu’il ait les soins appropriés.

Elle a étudié dans une petite école au milieu du village jusqu’à la douzième année. Elle est partie de l’école pour aller travailler à St-Hyacinthe.

Aujourd’hui encore, ma mamie travaille toujours à St-Hyacinthe dans une épicerie (Maxi), elle y travaille depuis 25 ans. Dans le département de la viande, elle dit qu’il fait très froid par moment.

Son anecdote, Suzanne et ses deux frères s’amusaient à sauter dans la chaloupe à partir du quai. À un moment donné, au moment de sauter, elle tomba à l’eau car la chaloupe s’était tassée et elle ne l’avait pas remarqué. Suzanne ne savait et ne sait toujours pas nager ! Sa mère a couru et l’a sortie de l’eau par les cheveux en lui disant en riant : « Que fais-tu là ma toutoune »?

Par Gabriel Cossette

Mme Suzanne Bousquet

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Page 31: Cap sur nos aînés

Biographie

Mme Monique Capron est née le 1�� avril 1934 à Bolbec en France, elle a 80 ans. Son père s’appelle M. Capron et sa mère Mme Doutement. Ses 3 filles se nomment Fabienne, Sylvie, Isabelle et sa sœur Christine. Elle est allée à l’école jusqu’à 14 ans. Elle a appris la couture et elle a fait 51 ans de travail.

Le voyage le plus « cool » qu’elle a fait de sa vie, c’est à Yellowknife aux Territoires du Nord-Ouest dans le nord du Canada. Mais, elle est aussi allée en Italie et au Portugal.

Ses plus grandes anecdotes : elle est déjà restée prise dans un ascenseur au 22� étage et quand elle est allée à Yellowknife, elle ne connaissait pas la langue anglaise et c’était difficile de comprendre les autres.

Elle aime beaucoup regarder la télé-vision comme la course automobile et le soccer. Il y avait une piste de course près Bolbec en France. Ça fait 46 ans qu’elle vit au Canada.

Par Gabriel Fortin-Drolet

Mme Monique Capron

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Page 32: Cap sur nos aînés

Biographie

Madame Hélène Frigon est née à St-Simon-de-Bagot le 6 avril 1922. Ils étaient 10 dans leur famille : 8 filles et 2 garçons.

Dès l'âge de 9 ans, elle devait traire les vaches à sa ferme. À 14 ans, elle travaillait déjà dans les maisons privées afin d'aider les femmes enceintes. Pour faire ce travail, elle gagnait 3 dollars par semaine.

En 1955, elle s’est mariée à Cowansville et avec son mari, i ls ont construit « Ameublement Roger » (maintenant « Ameublement Frigon ») où elle y a travaillé là pendant 30 ans, sans recevoir un salaire. Quand elle est arrivée à Cowansville, en 1949, elle a habité sur le boulevard McClure pendant 64 ans.

Le nom de sa mère était Rosanna Baril. Quand elle était jeune, dans son ancienne

maison, elle n'avait pas d’électricité alors, elle devait s'éclairer avec une lampe à l'huile. Quand Madame Frigon a eu le téléphone, tout le rang était sur la même ligne. Madame Frigon a eu sa première télévision en 1952 et elle a vu le premier avion devant chez elle en 1930.

Son mari a été refusé pour la deuxième guerre mondiale.

Elle a 4 générations de petits-enfants, ce qui signifie qu'elle est arrière-arrière-arrière-grand-mère ! Ses passe-temps sont la courtepointe et le tricot.

Par Boris Ballivy

Madame Hélène Frigon

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Page 33: Cap sur nos aînés

Biographie

Monsieur St-Jean naît le 8 décembre 1932 à Rivière-Trois-Pistoles dans une famille de 14 enfants.

èIl fera ses études jusqu’à la 5� �� année, car il aimait mieux travailler au lieu d’étudier.

Comme premier travail, il alla trier les bouteilles chez « Pepsi Cola ». Par la suite, il se mit à vendre tout ce qui lui passait par la main.

Il a été livreur pour une boucherie de son village et ensuite bûcheron pour son père pendant deux jours en Abitibi. Son voyage en Abitibi ne se termina pas là car il devint un des cuisiniers pour son père. À ce chantier, il attrapa une pleurésie et il dut se rendre à Mont-Joli pour des soins.

Une fois de retour dans sa ville natale, M. St-Jean repartit vers Cowansville, car l’une de ses sœurs l’avait appelé pour travailler pour « Sport café ».

Malgré sa vie de travailleur, il rencontra une dame qu’il aima de tout son cœur. Ils se marièrent et eurent quatre enfants.

Il a travaillé pour Monsieur Bonnette, au « Ripstore », sur la rue Principale à Cowans-ville et a ensuite occupé un emploi pour 3 ans à la « Brock ». Pendant ces années, il s’était ouvert un petit magasin de montres et de bagues.

Il a été concierge à l’hôpital avant que Monsieur Rioux lui offre un emploi pour tra-vailler au Centre d’accueil de Cowansville.

Il a survécu à une crise de cœur qui l’avait forcé à arrêter de travailler.

Monsieur St-Jean a travaillé fort toute sa vie et même encore, pour passer le temps, il cueille des bleuets, des framboises, des tomates et des fraises qu’il revend à ces colocataires.

Par Julien McDuff

Monsieur Gérard St-Jean

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Page 34: Cap sur nos aînés

Biographie

Elle est née le 15 juillet 1924 à Saint-Méthode.

Elle a fait son cours primaire à Hearst, en Ontario et a terminé son secondaire au Québec.

Elle s’occupait de ses 11 frères et sœurs. Elle n'a pas vraiment eu le temps de s'amuser parce qu'elle était parmi les plus vieilles de la famille, c’était la deuxième plus vieille.

Elle a eu 12 enfants et 3 sont morts. Il y en a un qui enseigne au CEGEP.

Elle était couturière et a trop cousu alors, elle ne voit plus bien les couleurs. Elle coud encore aujourd’hui. Au tout début, elle a commencé par faire des robes à ses sœurs. C’était sa passion, mais elle a dû arrêter, même avec ses nouvelles lunettes.

Elle a travaillé à la « Tupperware » et ensuite elle a commencé à faire des costumes d'Halloween. Presque tout le

monde la connaît parce qu'elle louait des costumes ou elle les vendait pour payer les voyages en Europe, en Alberta, en Colombie-Britannique et à Disney Land.

Elle a fait des costumes et quand ses petits enfants venaient, ils étaient contents de pouvoir se déguiser avec les dégui-sements.

Elle était en bonne santé, car elle faisait beaucoup d'exercices quand elle était plus jeune. Depuis quelque temps, elle a maigri cependant. Elle a aimé son existence et a toujours été heureuse. Sa vie a toujours été remplie.

Elle s’est mariée à 19 ans. Son mari a été 8 ans au Centre d'accueil parce qu'il faisait de l’Alzheimer. Elle allait le voir tous les jours.

Elle aime bien rire et elle a encore son côté enfant. Elle les adore. Elle avait 55 ans et elle avait des amis de 17 ans. Elle a encore de ses anciens amis qui lui rendent visite souvent et ils l'appellent. Un de ceux-ci vient se balancer avec elle pour jaser.

Quand son mari était au Centre d'accueil, elle ne dormait pas parce qu'elle était peureuse et elle l’est encore aujour-d'hui. C'est pourquoi elle est au centre de personnes âgées de Cowansville depuis 12 ans. Elle y est bien et veut y rester pour le reste de sa vie.

Par Gabriel Nadeau

Madame Germaine Hamman

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Page 35: Cap sur nos aînés

Biographie

Madame Denise Verdun est née le 5 août 1921, elle a donc 93 ans.

Dans sa famille, ils étaient 4 enfants; deux garçons et deux filles. Elle a fait son cours classique dans un pensionnat. Elle a suivi des cours d’anglais au « Royal Business College ». Elle a pris trois ans de cours du soir pour apprendre l’espagnol et aussi faire des cours d`administration.

Son cours de peinture a été suivi à l’école de peinture du Québec. Elle a eu son baccalauréat. Elle voulait faire pharma-cienne mais, dans ce temps, s’il y avait un monsieur qui voulait aussi, on le prenait plutôt que de prendre la fille. Alors, elle est devenue commerçante et a ouvert trois magasins.

Son plus beau voyage est d’être allé en voilier à Niagara Falls.

Sa plus belle anecdote est qu’elle, son mari et un couple sont allés à New York voir un spectacle. Pendant que son mari et l’autre monsieur regardaient le spectacle,

el le et l ’autre madame sont al lées magasiner sur la 5e avenue. Elle avait vu des beaux souliers alors, le propriétaire a dit : « Français, Paris ? ». Elle a répondu : « Non, Canada, Québec ».

Le propriétaire lui dit : « Chante la vie en rose et je vous donne une paire de chaussures gratuite ! ». Elle chanta deux fois et par la suite, le propriétaire lui donna une paire de chaussures de son choix.

Elle n’est pas allée à la guerre mais, son fiancé oui.

Elle aime toutes les sortes de friandises. D’ailleurs, le dimanche, après la messe, son père et sa mère faisaient des friandises pour les enfants. Quand elle était plus jeune, elle se rappelle que sa famille avait adopté un itinérant qui venait manger tous les jeudis. Un jeudi où il venait manger, devant leur maison, ce dernier s’est fait frapper par une voiture.

Son père, pendant le krach de la bourse de New-York, prenait des piques de para-pluie pour faire du tricot.

Ces animaux de compagnie étaient un chien, un chat et un canari.

Un jour, grâce à une promotion à son travail, elle a réalisé un voyage à Boston.

Ses instruments préférés sont le piano et le violon. Son père lui demandait de lui jouer de la musique avant de se coucher.

Elle eut quelques automobiles, d’abord une petite voiture anglaise, une Honda, une Plymouth, une Chrysler, une Lincoln et finalement, une Cadillac.

Madame Denise Béland-Verdun

Par Samuel Cartier-Rivard

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Page 36: Cap sur nos aînés

Biographie

M m e R i ta L éve s q u e e st n é e l e 23 novembre 1928 à St-Éleuthere de Kamouraska. Dans sa famille, il y avait 13 enfants. Elle est restée à Biencourt de Rimouski pendant 46 ans. Elle aurait bien aimé être infirmière, mais elle a eu des enfants : 2 garçons et 3 filles et elle est restée à la maison.

Ses études

Elle a commencé l’école à 5 ans jusqu’en 7� année. À l’école, Rita aimait beaucoup le français et la géographie. Quelques années plus tard, cette dernière prend des cours du soir pour les adultes pour terminer son secondaire.

L’arrivée à Cowansville

Mme Lévesque est arrivée à Cowans-ville en 1964 et elle a fait tout pour être amicale avec tout le monde. Elle disait bonjour aux personnes même s’ils parlaient anglais. À la longue, elle s’est habituée et elle est devenue l’amie de tout le monde.

Ce qu’elle aime faire

Le plus bel endroit où elle est allée, c’est à Port-Cartier sur la Côte-Nord. Une de ses filles vivait là-bas. Rita fait partie du comité du centre des aînés. Elle a un journal et chaque matin, elle se souhaite bonne journée et chaque soir, elle écrit tout ce qu’elle a fait dans la journée. Madame Lévesque aime beaucoup lire. Elle écoute souvent de la musique. Rita aime beaucoup la visite. Elle aime aussi faire du tricot et de la courtepointe.

Par Florence Perreault

Madame Rita Nadeau-Lévesque

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Page 37: Cap sur nos aînés

Biographie

Son nom est Germain Larouche. Il est né en 1936 au Canada, dans la ville de Sutton. Il a 3 frères et 7 sœurs. Lorsqu’il était jeune, la religion était importante. Aujourd’hui, elle l’est encore mais d’une autre façon. Il parle le français et un peu l’anglais.

Scolarité et loisirs :

Monsieur Larouche est allé dans une école de rang où il a fait de sa première à sa 7� année. Le vendredi après-midi, ils faisaient du dessin. Il allait à l’école à pied, malgré la température. Il marchait 1 km et demi pour aller et revenir de l’école. Sa famille et lui faisaient de la musique et surtout du chant. Aujourd’hui, il fait du bénévolat, de la lecture, du piano, du chant, du jardinage et il écoute de la musique.

Avant, il utilisait des lampes à l’huile et des chandelles.

Vie professionnelle:

Germain a été livreur et commis dans une boucherie. Il a aussi été agent d’assurance-vie et agriculteur.

Voyage :

Germain a voyagé en Europe, dans les Îles Britanniques, en Grèce, en Égypte et à Cuba. Son voyage préféré est son voyage en Suisse.

Moments malheureux et moments heureux

Germain doit porter des appareils auditifs pour bien entendre, car il est sourd depuis qu’il est tout petit.

Son mariage, la naissance et le mariage de ses enfants et son voyage en Suisse ont été pour lui des moments de grand bonheur.

L’artiste préféré de Monsieur Larouche est Félix Leclerc.

Par Antoine Charbonneau

M. Germain Larouche

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Page 38: Cap sur nos aînés

Biographie

Solange Racine est née à Roxton Falls, le 30 avril 1917. Sa naissance fut sans problème. Petite, elle dormait dans une boîte à chaussures remplie de ouate, car elle était un bébé très fragile. Elle a fait son primaire à Roxton Falls et son secondaire dans la région. Elle a travaillé à la ferme toute sa vie.

Durant toute son enfance, elle a été malade. Elle a donc été faible toute sa jeunesse. Elle a eu sept enfants. Les plus beaux moments de sa vie ont été la naissance de ses sept enfants. Sa pire crainte était la mort d’un d'entre eux. Aucun n’est mort jeune, mais en 2011, l’un de ses enfants est décédé.

Dans son temps, tous les hommes voulaient se marier le plus vite possible pour ne pas aller à la guerre. Alors, elle a trouvé un mari facilement. Elle et son mari, Raymond Choinière, avaient une ferme. Il n’est donc pas allé à la guerre.

Solange a voyagé deux fois en Floride et une fois à Schefferville.

Par Anthony Choinière

Mme Solange Racine

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Page 39: Cap sur nos aînés

Biographie

Enfance

Jacques Morin est né le 1�� août 1941 à St-Anselme. Il pratiquait la religion catholique et parlait le français. Sa vedette préférée était Jean Béliveau, un joueur de hockey. Il a fait son école primaire, de la maternelle à la 8e année, à St-Anselme. Il trouvait ça ardu et difficile. Après, il a fait l’école commerciale à Lévis pendant une année et c’était correct. Ensuite, il a été à Church Point en Nouvelle-Écosse et c’est là qu’il a appris l’anglais. Finalement, il a été à l’université de Sherbrooke à Sherbrooke où il a suivi des cours du soir pendant 5 ans. C’était difficile, mais il a réussi!

Famille

Il a six frères et 5 sœurs. Il était le 8e enfant. C’était une famille très unie qui s’entendait entre frères et sœurs. Ses parents étaient très généreux. Il a eu deux enfants avec sa première épouse, Jacqueline Lemieux. Lorsque cette dernière est décédée, il s’est remarié avec Nicole Lévesque. C’était aussi le 2� mariage de Nicole. Il a 2 petits-enfants, 1 garçon et 1 fille.

Informations générales

La couleur préférée de M. Morin est le bleu et ses yeux sont bruns. Il pratique la religion catholique et parle l’anglais et le français. Il est en bonne santé, mais il a eu 3 pontages qui se sont tous bien passés. Il n’a pas vécu la guerre et ne connait personne qui a vécu la guerre. Sa vedette sportive préférée c’est Wayne Gretzky (une vedette de hockey) et son actrice préférée c’est Guylaine Tremblay.

Vie professionnelle

Il a travaillé comme comptable au Québec de 1961 à 1963. Après, il a travaillé dans la comptabilité dans une compagnie qui s’appelle « Dominion Store » de 1963 à 1966. Puis fina-lement, il a été comptable de 1966 jusqu’à aujourd’hui pour une industrie, mais il a fait de la comptabilité à son compte aussi.

Événements heureux

À la fin de ses études, il s’est marié à 30 ans avec Jacqueline. Il a adopté 2 enfants avec elle. Il s’est remarié avec Nicole à 65 ans et Nicole avait 59 ans. Il a toujours eu la chance d’avoir un emploi.

Événements malheureux et marquants

Le décès de sa première femme a été un événement très malheureux pour lui. Plus tard, il a perdu son emploi, mais il a été capable de démarrer son entreprise et de gagner sa vie.

Voyages

Il a passé 20 ans aux États-Unis à Myrtle Beach de 1982 à 2002 et il fait du camping depuis 2004.

Par Mavryk Martin

M. Jacques Morin

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Page 40: Cap sur nos aînés

Biographie

Robert Beaulne est né en 1928 à Montréal, au Québec. Sa sœur et son père sont maintenant décédés. Lorsqu’il était jeune, la religion était très importante. Il pratiquait la religion catholique. Pour lui, la religion est aussi importante aujourd’hui que lorsqu’il était jeune.

M. Beaulne est bilingue. Il parle l’anglais et le français.

Lorsqu’il était petit, il allait à l’école St-François-Xavier à Brockville, en Ontario. L’école commençait à 8 h 30 le matin et finissait à 16 h. À cette époque, il n’y avait pas d’objets électroniques à l’école. Par exemple, il n’y avait pas d’imprimante.

Lorsqu’il avait 15 ans, son passe-temps était d’aider sa famille. Maintenant, il aime faire des activités tranquilles.

M. Beaulne n’était pas attiré par les objets électroniques parce qu’il n'y en avait pas, mais quand la radio est sortie il a commencé à l’écouter.

Par Nicolas Domenicano

M. Robert Beaulne

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Page 41: Cap sur nos aînés

Biographie

Elle s’appelle Denyse Labrecque. Elle est née le 16 janvier 1953, à Brigham, au Canada. Elle avait une très grande famille unie. Elle avait 5 frères et 6 sœurs. Maintenant, elle a 4 frères, 5 sœurs, 2 enfants et 4 petits-enfants.

Dans le temps, il y avait un professeur pour toutes les matières. Au primaire, elle a fréquenté l’école Ste-Marie de Brigham et les écoles Ste-Thérèse et St-Léon de Cowansville. Au secondaire, elle a fréquenté l’école Notre-Dame-des-Érables de Brigham et l’école Massey-Vanier de Cowansville. Les costumes étaient obligatoires. Maintenant, il n’y en a presque plus. Avant, il y avait des punitions très, très sévères à l’école.

Les passe-temps préférés de Madame Labrecque étaient la corde à sauter, le ballon-chasseur, la lecture et jouer à cache-cache. Maintenant, ses passe-temps sont le bingo, faire des casse-têtes et jouer avec ses petits-enfants.

Lorsqu’elle était petite, elle était catholique. Maintenant, elle est catholique non pratiquante. Elle parle seulement le français.

Sa vie avant les appareils électroniques était calme. Elle avait un mélangeur et une radio. Maintenant, elle a l’essentiel.

Elle a travaillé à l’usine Bruck pendant 10 ans. Après, elle a travaillé à l’hôpital pour les services alimentaires, la buanderie et l’entretien ménager pendant 20 ans. Maintenant, elle est une famille d’accueil pour des personnes ayant un handicap physique et mental.

Elle a fait une croisière dans les îles du Pacifique. Elle a visité les îles Antigua, Ste-Lucie, Barbados, Aruba et Bonaire.

Selon Denyse, les évènements les plus heureux de sa vie sont la naissance de ses enfants et de ses petits-enfants, son mariage et les activités en famille. Les évènements malheureux sont la perte de son frère, la perte de sa sœur la plus proche et la perte de ses parents.

Elle a une santé de fer, aucune fracture, aucune maladie et aucun cancer.

Quand le premier homme a marché sur la lune, elle se sentait les pieds sur terre. La vedette qu’elle préférait était Bruce Huard dans le groupe des Sultans, parce qu’elle le trouvait beau et qu’il chantait bien.

Par William Therrien

Mme Denyse Labrecque

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Page 42: Cap sur nos aînés

Biographie

Ma grand-mère est née en 1936 à Ollioules (sud de la France). Elle a grandi et vécu longtemps à Poissy près de Paris, puis en banlieue parisienne (Bois-d’Arcy) et dans l’ouest de la France (Bretagne et Nantes). Je la laisse vous raconter sa vie.

La vie quotidienne pendant la guerre

À cette époque, j'avais entre 3 et 9 ans et la vie était difficile. Les produits de base en alimentation étaient rationnés, on ne les obtenait qu'avec des tickets et il fallait souvent faire de longues queues d'attente pour les obtenir. Mais, je n'ai jamais souffert de la faim grâce aux efforts de ma grand-mère pour cultiver son jardin, pourtant loin de son domicile. Il y avait également des arbres fruitiers et je pense que c'est de là que je garde une vraie gourmandise frugivore !

Il y avait le son puissant des sirènes qui nous alertaient d'un bombardement proche : il fallait alors, toutes affaires cessantes, se réfugier à la cave où l'on retrouvait des voisins et où s'organisait une sorte de veillée. L'alerte pouvait retentir en pleine nuit. C'est pourquoi nous dormions à moitié habillés de manière à être prêts à descendre. Nous avons survécu... et peu à peu oublié cette période avec la paix revenue, du moins pour nous.

Comment se déplaçait-on lorsque vous étiez enfant ?

Autant que possible, nous nous déplacions à pied, en vélo, en train. Il n'y avait que très peu de voitures individuelles, trop coûteuses.

Quels métiers avez-vous exercés ?

Après mon secondaire, j'ai tout d'abord travaillé pour une compagnie d'assurances à Paris où, après diverses promotions, j'ai terminé comme rédactrice. Puis, j'ai repris des études, dans un tout autre secteur que ma formation commerciale initiale, pour préparer le diplôme d'éducatrice spécia-lisée. C'est ce métier que j'ai exercé le plus longtemps. Puis, nouvelle reprise d'études.

Mme Simone Vogt

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Page 43: Cap sur nos aînés

Biographie

J’ai fait une maîtrise en sciences sociales qui m'a permis de travailler comme chargée d'études en sociologie. Voilà, tu sais tout !

Quels artistes admiriez-vous ?

Voici qui devient plus léger : nous allons parler d'artistes les plus connus. J'impro-vise ! Les plus anciens et plus célèbres dont je me souviens : Charles Trenet, Maurice Chevalier, Édith Piaf. Ensuite, Gérard Philippe, Belmondo, Louis de Funès. Le chanteur canadien Félix Leclerc, Brassens, Léo Ferré, Barbara. Les musiciens Stéphane Grappelli, Django Reinhardt et l'inoubliable violoniste Yehudi Menuhin. Sidney Bechet était très célèbre aussi.

Ci-contre : quelques-uns de ses artistes préférés : Sidney Bechet, Yehudi Menhuin, Grappelli, Django, Barbara, Édith Piaf, Gérard Philippe, Léo Ferré.

Par Olwen Jones

Mme Simone Vogt (suite)

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Page 44: Cap sur nos aînés

Biographie

Ma grand-mère s’appelle Francine Benoît-Larouche. Elle est née en 1947. Elle est née au Canada, à Dunham. Elle avait un papa qui s’appelle Albert, une maman qui s’appelle Thérèse, une sœur qui s’appelle Micheline et deux frères, Robert et François. Ma grand-mère est catholique. Tous les dimanches, Francine va à l’église. Elle est encore catholique. Ma grand-mère ne parle que le français. Elle a fréquenté une école de filles, une école de campagne et l’école Ste-Thérèse. L’école était diffé-

rente. Il n’y avait pas beaucoup d’écoles mixtes, mais on y apprenait les mêmes choses. Les passe-temps de ma grand-mère, quand elle était jeune, étaient la lecture, le patinage, le vélo et d’autres jeux. Aujourd’hui, elle aime jouer aux quilles et la lecture. Il n’y avait pas d’Ipod et d’Ipad lorsqu’elle était petite. Il y avait la télévision en noir et blanc. Il y avait de gros téléphones accrochés sur le mur. Le téléphone était pour plusieurs maisons. Il y avait de la glace livrée par un livreur. Ma grand-mère a enseigné la dactylo et a été agente immobilière. Francine a voyagé en Floride, à Walt Disney et un peu au Canada. Elle a aimé tous ses voyages. Ma grand-mère n’a pas vécu la guerre. L’événement le plus malheureux de sa vie est la mort de son père. Ma grand-mère est en pleine santé.

Quand le premier homme a marché sur la lune, à l’école, ils ont arrêté les cours et ils ont suivi l'événement à la télévision. La vedette préférée de ma grand-mère est Elvis Presley.

Par Joanie Larouche

Mme Francine Benoît-Larouche

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Page 45: Cap sur nos aînés

Biographie

Francine et sa famille

Elle s’appelle Francine Leblanc. Elle est née en 1952, à Napierville.

Sa mère s’appelle Noiera Nela et son père, Bruno Leblanc.

Francine a sept frères et sœurs ; Murielle Barrière, Carmen, Claude, Claudie, Claudette, Linda et Daniel Leblanc.

Ville

Quand elle était enfant et adolescente, elle vivait à Napierville et aujourd’hui, elle habite à St-Jean-Baptiste.

École

Lorsqu’elle allait à l’école, c’était sévère. Elle a fréquenté l’académie Daiguau. Une des différences entre l’école d’aujourd’hui et l’école que fréquentait Francine, c’est qu’à l’époque, les classes n’étaient pas mixtes.

Passe-temps préféré

Francine, quand elle était jeune, adorait lire et maintenant, elle aime magasiner. Avant l’arrivée des appareils électroniques, il y avait la télévision en noir et blanc et le grille-pain. Lorsque les gens voulaient se parler, ils s’invitaient.

Vie professionnelle

Durant sa vie, Francine a été couturière et maintenant elle prend soin des porcs sur la ferme.

Voyage

Le voyage préféré qu’elle a fait est aux chutes Niagara. Elle a tellement aimé ça qu’elle y est allée deux fois.

Moments malheureux et heureux

Les moments qu’elle a trouvés les plus malheureux sont les décès. Les moments de sa vie où elle a été le plus heureuse sont lorsqu’elle a eu ses enfants.

Vie

La santé de Francine est très bonne, mais à trois ans, elle a eu une rougeole très grave et elle en est presque morte.

Vedette préférée

La vedette préférée de Francine est John Travolta parce qu’il était beau et que c’était un très bon acteur.

Par Kassandre Fournier

Mme Francine Leblanc

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Page 46: Cap sur nos aînés

Biographie

Françoise Bérubé est née à Montréal, Québec, en 1940. Ils étaient trois enfants dans leur maison. Le plus vieux se nomme Jacques. Il l’agaçait souvent. Le plus jeune, c’est Pierre. Elle le trouvait tout doux.

Religion

Lorsqu’elle était jeune, elle allait à la messe tous les dimanches. Maintenant, elle n’y va plus du tout.

Langues

Françoise parle le français, l’anglais et quelques mots d’allemand. Elle sait dire « Guten Tag » qui veut dire : Bonjour. Elle sait dire aussi : « Wie geht’s ? » qui veut dire : Comment allez-vous ? Et, le tout premier mot qu’elle a appris, c’est : « Mit Sahne » qui veut dire : Avec de la crème.

Écoles

À son école, il y avait seulement des filles et des religieuses leur enseignaient. Son école s’appelait : Notre-Dame-De-Bonsecours et au secondaire, son école s’appelait : Les Hirondelles. Les professeurs étaient laïques, ce qui veut dire qu’ils n’étaient pas religieux.

Différent d’aujourd’hui

Lorsqu’elle était jeune, la télévision était en noir et blanc. Elle a eu sa première télé à douze ans. Les téléphones étaient très différents. Il n’y avait pas de métro et les patins à roulettes étaient différents aussi.

Passe-temps

En hiver, ses passe-temps étaient le traîneau, le ski et le patin à glace. En été, Françoise aimait le vélo et faisait beaucoup de voile. Maintenant, elle fait de la marche et de la natation.

Avant les appareils électroniques

Lorsqu’elle n’avait pas d’appareils électroniques, Françoise jouait dehors et jouait avec des amis. Parfois, elle jouait à des jeux de société.

Mme Françoise Bérubé

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Page 47: Cap sur nos aînés

BiographieMme FrançoiseBérubé (suite)

Vie professionnelle

Elle a travaillé toute sa vie comme secrétaire dans des bureaux.

Évènements heureux

Ses plus grands évènements heureux sont la naissance de ses enfants et ses formidables voyages. Lors de ses voyages, elle est demeurée trois ans en Allemagne et elle est partie en Russie. Son coup de cœur a été la France.

Maladies

À sept ans, elle a eu une appendi-cectomie et s’est fait enlever les amygdales.

Le premier homme sur la lune

Quand le premier homme marcha sur la lune, elle était dans le sous-sol avec ses deux fils. Elle était enceinte de ma mère.

Acteur préféré

Sa vedette préférée s’appelait Bob Wagner. Quand elle était adolescente, sa chambre était tapissée de vedettes.

Par Hans Villeneuve

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Sylvie Miron est née en 1952 à Montréal au Canada.

Elle avait une sœur. Elle a grandi dans un couvent. Elle vivait avec des religieuses.

La religion était très importante dans ce temps-là.

Elle parle le français et l’anglais.

Le nom de son école était : « Le jardin de l’enfance».

Ses passe-temps préférés étaient de jouer dehors et d’attraper des grenouilles. Elle aimait aussi jouer à la cachette.

Sylvie trouve que tout était plus long et plus compliqué lorsqu’elle était petite.

Lorsqu’elle a commencé à travailler, elle était serveuse. Ensuite, elle est devenue réceptionniste.

Les meilleurs moments de la vie de Sylvie furent la naissance de ses enfants.

Jusqu’à 40 ans, elle était en bonne santé.

Lorsqu’elle était jeune, elle aimait beaucoup les Beatles.

Par Xavier Miron

Mme Sylvie Miron

Page 48: Cap sur nos aînés

Biographie

Elle s’appelle Johanne Lemieux. Elle est née le 15 février 1951. Elle est née à Cowansville, au Québec, dans le Canada. Elle a 2 sœurs et 3 frères. Elle a aussi un père et une mère comme tout le monde. Lorsqu’elle était petite, elle allait à la messe tous les dimanches, mais la religion n’était pas si pratiquée dans sa famille. Elle va très rarement à la messe de nos jours.

Johanne parle 2 langues : le français et l’anglais.

Mme Lemieux trouve que l’école était plus sévère lorsqu’elle était petite. Il n’y avait pas de classe mixte et il y avait les chambres de religieuse à l’étage. Elle

fréquentait l’école Ste-Thérèse. Ses passe-temps étaient de sauter à la corde, de jouer à la cachette et de jouer à « la tag ». Aujourd’hui, elle aime la lecture et jouer avec sa tablette électronique.

Elle trouve que la vie avant les appareils électroniques était plus énergique.

Elle a été commis-comptable tout au long de sa vie.

Johanne a voyagé 5 fois. Elle a visité Old Orchard, la France, la République Domini-caine, la Géorgie et l’Île-du-Prince-Édouard. Ce furent des événements heureux dans sa vie. La mort de son chien a été un moment très malheureux pour elle.

Lorsque le premier homme a marché sur la lune, elle n’y a pas trop porté d’intérêt. Pour finir, la vedette préférée de madame Lemieux est Elvis Presley parce qu’il était tellement beau et parce qu’elle aimait beaucoup ses films.

Par Antoine Loiselle

Johanne Lemieux

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Page 49: Cap sur nos aînés

Biographie

Le nom de mon grand-père est Luc Brais. Luc est né à St-Ignace de Stanbridge, le 18 février 1954. Il a donc 60 ans aujour-d’hui. Dans sa famille, il a 2 sœurs. Ses sœurs se nomment Denise et Francine. André Brais est son père, il est toujours vivant. Il a maintenant 92 ans. Suzanne Brais est sa mère. Elle est morte du cancer du foie.

Les écoles fréquentéesèreDe la 1 année du primaire à la

ère1 année du secondaire, il est allé à l’école St-Joseph. Pour sa 2� année du secondaire, il a été au Collège de Farnham. En 3� année du secondaire, il a fréquenté le Collège de Bedford. De la 4� à la 5� année du secon-daire, il est allé à l’école Jean-Jacques-Bertrand à Farnham. Ensuite, il a fréquenté le Cégep de St-Jean. Pour poursuivre la

tradition familiale, il a décidé d’être fermier pour le reste de sa vie.

Luc parle le français et l’anglais.

La guerre

Luc a connu une personne qui a fait la guerre. Il s’appelle Robert Cummings et il est mon arrière-grand-père adoptif. Lorsque Luc a vu le premier homme mar-cher sur la lune, il a trouvé cet évènement peu intéressant. Il en avait trop entendu parler avant.

Autres informations

Les passe-temps de Luc étaient de jouer au baseball l’été et durant l’hiver, il aimait le hockey sur glace. Maintenant, ses passe-temps sont de regarder la télé à la chaîne des sports. Son menu préféré est le steak. Luc a toujours été en bonne santé. Mais, Luc n’a pas de chance parce qu’il a subi 3 incendies de ferme. Le dernier incendie était le 3 juillet 2007. L’incendie s’est produit parce qu’une balle de foin mouillé était sur la chaufferie et le feu a pris. La ferme a brûlé au complet.

Luc est catholique. Il s’est marié à 20 ans avec Marion Cummings et ils ont eu 3 enfants et 7 petits-enfants et peut-être que d’autres sont à venir…

M. Luc Brais

Par Sarah St-Jean

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Page 50: Cap sur nos aînés

Biographie

Monique Lacroix a 62 ans. Elle est née dans la ville de Chomedey en 1951, le 22 novembre, à l'hôpital St-Denis à Montréal. Monique est une femme qui voyage beaucoup, mais elle parle juste le français.

Sa jeunesseMonique avait 6 frères et 2 sœurs, un

père et une mère. La technologie a beaucoup changé depuis qu’elle est petite. Aujourd’hui, il y a des tableaux numériques alors qu’avant, on utilisait des tableaux noirs.

La messePour Monique la messe était très

importante à tel point que si elle n’allait pas à la messe le dimanche, elle se faisait chicaner. Elle dut aller à la messe jusqu'à l'âge de 14 ou 15 ans.

Ses écolesAu primaire, Monique a fréquenté deux

écoles. La première est l’école St-Norbert et la seconde est l’école Ste-Marie-de-la-Croix. Ensuite, le secondaire est venu, puis elle est allée dans deux établissements. Le premier est le Centre Ste-Marie-de-la-Croix et le deuxième est le campus Pont-Viau.

Ses activités et passe-tempsLorsque Monique était jeune, elle était

en très bonne santé. Ses passe-temps préférés étaient de jouer au ballon, à l’élastique et de jouer sur le bord de l'eau.

Maintenant, son passe-temps préféré est le vélo et le ski de fond. Le seul sport

extrême que Monique a pratiqué est la course en chiens de traîneau.

Événements qui ont rendu Monique heureuse

La rencontre de Denis son mari a rendu Monique très heureuse. Son mariage et la naissance de ses 3 enfants l’ont aussi rendue très heureuse. La mort de sa mère a été difficile pour elle, mais aujourd’hui elle s’en est remise.

Des événements fantastiquesLa première fois qu’elle a pris l’avion,

elle avait 20 ans. C’était extravagant. Ensuite, il y a eu quand le premier homme a marché sur la lune. Elle avait 17 ans. Son père et elle étaient absorbés par la télévision en juillet 1964.

Son métierMonique a toujours été adjointe admi-

nistrative.Ses voyages

Monique a fait beaucoup de voyages. Plus précisément, elle en a fait six. Ses voyages préférés ont été l’Italie et la Provence en France. Elle a fait tous ses voyages avec mon grand-père.

Ses vedettesLes vedettes qui étaient populaires dans

son temps étaient Sophia Loren, Elvis Presley et les Beatles. Maintenant, elle préfère les Cowboys fringants.

Par Anaëlle Gagnon

Mme Monique Lacroix

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Page 51: Cap sur nos aînés

Biographie

Nicole McLaughlin est née en 1943 au Canada dans la ville de Cowansville.

Sa famille a été éprouvée par la perte de son père qui avait 32 ans. Sa mère se retrouva seule avec 7 enfants de 14 mois à 12 ans. Ma grand-mère avait 3 ans à l’époque. Avant de mourir, son père travaillait au magasin général de son père. Il était aussi pompier. Elle avait une sœur qui travaillait chez Bell Canada comme téléphoniste. Ses autres sœurs et elle ont travaillé dans des manufactures. Elles ont toutes bien gagné leur vie. Sa famille dégage beaucoup d’amour et d’entraide entre les membres.

La religion a toujours occupé une place importante dans la vie de ma grand-mère et sa famille. C ’est toujours pareil aujourd’hui.

Ma grand-mère est bilingue. Elle parle facilement le français et l’anglais.

Les écoles qu’elle a fréquentées sont l’école Rivier et l’école Ste-Thérèse de Cowansville. Il y avait beaucoup plus de discipline qu’aujourd’hui. Elle avait beaucoup moins de congés que nous et elle n’avait pas de voyage scolaire. Les ensei-gnantes étaient toutes des religieuses.

Par Charles-Antoine Boutin

Mme NicoleMcLaughlin

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Laurence Pinsonnault est née en 1945, au Canada, dans la ville d’Adamsville. Dans sa famille, ils étaient onze enfants. Sa mère était très stricte. Son père ne parlait pas beaucoup et il travaillait beaucoup. Les enfants, eux étaient très coopératifs.

Lorsqu’elle était jeune, elle était très catholique. Elle allait à la messe tous les samedis matins. Mais, elle n’y va plus maintenant.

Elle allait dans une petite école où ils étaient tous dans la même classe de la première à la 4� année.

Laurence était née lorsque le premier homme a marché sur la lune. Elle s’est sentie impressionnée et elle a trouvé cela extraordinaire.

Sa vedette préférée était Elvis Presley parce qu’elle aimait danser sur ses chansons et il était très populaire.

Par Samuel-Shan Pinsonnault

Mme LaurencePinsonnault

Page 52: Cap sur nos aînés

Biographie

NaissancePierre-André Gadbois, surnommé

Pierre, est né le 30 novembre 1940 sur la rue St-Charles à Granby, dans un centre de maternité. Le jour de sa naissance, il y avait une grosse tempête de neige qui a empêché son père de venir le voir tout de suite. Les rues étaient bloquées.

FamilleDans la famille de M. Gadbois, il y avait 4

enfants. La plus vieille avait 2 ans et demi quand Pierre est né. Un peu plus tard, quand il eut 10 ans, sa mère adopta une fille et quand il eut 12 ans une seconde fillette arriva dans la jolie famille.

ReligionComme pour presque toutes les autres

familles de l’époque, la religion était très importante chez eux. Encore aujourd’hui, mon grand-père dit que la religion est encore importante dans sa vie.

Parcours scolaireèreDe sa 1 à sa 10e année, il est allé à

l’école St-Léon à Cowansville. Ensuite, il est allé à l’école des métiers commerciaux à Montréal. Finalement, il a fait un B.A.C en enseignement professionnel à l’Université de Sherbrooke.

ÉvolutionLe père de M. Gadbois a acheté une

télévision un mois après son apparition dans les magasins en 1952. Il avait 12 ans. Puisqu’il n’y avait pas beaucoup de gens qui avaient des télévisions, les voisins venaient écouter le hockey chez eux. Juste avant le hockey, il y avait une émission qui s’appelait « The Jackie Gleason show ».

Pierre avait 16 ans lorsque son père a acheté sa première automobile.

Vie professionnelleDepuis toujours, il travaille en cuisine.

Son premier travail fut celui d’aide-cuisinier au camp militaire de Farnham, à 16 ans. Ensuite, il a travaillé dans le casse-croûte « Bill’s diner ». Après, il a travaillé dans de nombreux restaurants de la chaîne CP hôtel dont : L’Empress hôtel, l’hôtel Maurice à Cowansville (où il rencontra ma grand-mère), l’hôtel Saskatchewan, l’auberge Sutton et plusieurs autres.

Finalement, le 4 septembre 1970, il devint professeur de cuisine à Massey-Vanier. Il le restera pendant 31 ans. Il prit sa retraite le 30 novembre 2000.

M. Pierre-André Gadbois

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Page 53: Cap sur nos aînés

M. Pierre-André Gadbois (suite)

Biographie

VoyagesPierre a fait plusieurs voyages, mais

voici les plus importants à ses yeux.En 1973, il traverse le Canada en

8 semaines avec sa fille Isabelle (2 ans), son fils François (7 ans) et sa femme Jacqueline. Le coup de cœur de ce voyage : les montagnes Rocheuses. Ensuite, en 1986, sa femme et lui se rendent à l’expo de Vancouver. Ils prirent deux bateaux. Le premier bateau de Seattle à Victoria et le deuxième bateau de Victoria à Vancouver.

En 1991, il va dans l’ouest Canadien pour voir sa fille qui travaille au Lac Louise. En 1993, la destination fut Terre-Neuve. En 2003, il retourne dans l’ouest Canadien et se rend jusqu'en Californie. Le voyage dure 54 jours. L’arrêt qu’il a fait au Grand Canyon fut son coup de cœur.

En 2003, son épouse et lui ont visité les Îles-de-la-Madeleine pour célébrer le 10� anniversaire du club Westfalia qui regroupe 400 Westfalia. Ils y ont parti-culièrement apprécié les plages.

Les événements les plus heureux :)Pour Pierre, les événements les plus

heureux de sa vie sont quand il a rencontré son épouse Jacqueline Plouffe, la naissance de ses deux enfants, le mariage de ses enfants et la naissance de ses quatre petits-enfants. Les événements les plus tristes furent pour lui la mort de ses parents et de ses proches.

Première guerre mondialeLa mère de Pierre est née durant la

première guerre mondiale (1914-1918). Deux de ses oncles sont allés à la première guerre. L’un d’entre eux est revenu, mais malheureusement, l’autre est mort. Alors, Raymonde, la mère de Pierre, n’a jamais connu son frère.

Charles-Émile, le père de Pierre, était trop jeune pour aller à la première guerre et trop vieux pour participer à la deuxième.

SantéEn 2006, Pierre a fait un infarctus. Pour

le guérir, il a subi une angioplastie pour soigner son cœur.

ShowbizLorsque Pierre était jeune, le chanteur

le plus populaire était Elvis Presley. Les émissions de télévision de l’époque étaient « Les belles histoires des Pays-d’en-Haut », « le survenant », « La famille Plouffe » et «Cré-Basile». Maintenant, ses artistes préférés sont Dom Roberge, un joueur d’orgue et Claude Léveillée, un chan-sonnier. Son émission de télévision préférée aujourd’hui est « Survivor ».

C’était la palpitante vie de Pierre-André Gadbois. J’admire beaucoup mon grand-papa et j’espère qu’il admirera autant mon texte !

Par Mathilde Picard

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Page 54: Cap sur nos aînés

Biographie

Je vais vous parler de ma grand-mère Linda Roy.

Elle est née à Squatec le 4 avril 1957. Elle a six frères et sœurs. Elle est catholique et elle parle français. Elle a fait son primaire à Frelighsburg et son secondaire à Cowans-ville. Ses passe-temps préférés étaient de jouer dehors. L’été, avec sa famille, elle allait à Rivière-du-Loup pour aller voir la famille Roy et la famille Caron.

Aujourd’hui, elle aime beaucoup lire. Elle avait cinq ans lorsque ses parents ont acheté leur première télévision.

Elle a travaillé pour la compagnie Missisquoi de 1974 à 1989. Ensuite, elle a ouvert sa garderie.

Son mariage et ses petits-enfants l’ont rendue très heureuse.

Par Mathis Morin

Mme Linda Roy

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Page 55: Cap sur nos aînés

Nos auteurs élèves

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Journal des élèves de la classe d’Étienne300 copies imprimées à la CSVDC et distribuées

dans les salles d’attentes, restaurants, bibliothèque, musée et écoles de Cowansville

Responsable du projet : Étienne BenoitÉcole Curé-A.-Petit

229 rue Breault, Cowansville, J2K 2T3450 263-7533 · [email protected]

Infographie : Josianne Fortier450 263-9013 · [email protected]

Merci de prendresoin de cette revue.

Conservez-la !

Page 56: Cap sur nos aînés

Merci à nos généreuxdonateurs

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