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Symposium international sur le développement durable du tourisme Centre des congrès de Québec — 17, 18 et 19 mars 2009 Canevas de compterendu de session Template for session summary Page 1 sur 3 Session : La reconnaissance de l’industrie touristique dans l’économie locale et régionale Date : 18 mars 2009 Heure (time) : 8 h 10 Modérateur de la session : Pierre Delorme Session moderator: Secrétaire technique : Yves Lefrançois Technical secretary: Secrétaire technique associé : Jocelyn Perrault Associate technical secretary: Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session Aucun. Présentation du conférencier et commentateur Faits saillants de la 1 re présentation — nom du conférencier : Robert Sauvé Highlights of the first presentation—name of speaker: Présentation structurée autour de trois thèmes : L’importance de l’industrie touristique pour les territoires locaux et régionaux; Le tourisme, levier de diversification de l’économie locale et catalyseur d’intégration avec d’autres secteurs d’activité économique; Le soutien au développement du tourisme dans les territoires en situation économique difficile. Thème 1 : L’importance de l’industrie touristique pour les territoires locaux et régionaux Quatre observations permettent d’illustrer cette importance : 1. Le tourisme a un impact économique en permettant de diversifier les activités économiques dans des territoires qui reposent sur des secteurs en crise ou en déclin et de maintenir la structure des services de proximité et la structure commerciale; 2. Le tourisme génère des emplois accessibles et flexibles. Il représente au moins 3 % de l’emploi dans 12 régions québécoises (ex. : Laurentides : 5,1 %); 3. Le tourisme est lié au développement durable en obligeant le territoire à conserver son attraction et à maintenir l’intérêt que les autres lui portent par un développement harmonieux; 4. Le tourisme stimule la fierté locale et régionale favorisant ainsi le positionnement et le développement du caractère distinctif d’un territoire. Thème 2 : Le tourisme, facteur de diversification de l’économie locale et catalyseur d’intégration avec d’autres secteurs Encore une fois, le conférencier se sert de quatre observations pour illustrer ce phénomène : 1. Le tourisme stimule l’activité culturelle en permettant de développer les attraits, les produits d’appel, les équipements culturels, les événements et les activités culturelles pour les touristes et l’enrichissement culturel de la population locale et régionale. Il assure des revenus aux artisans et à des artistes, permet la valorisation du

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Symposium international sur le développement durable du tourisme Centre des congrès de Québec — 17, 18 et 19 mars 2009

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Session : La reconnaissance de l’industrie touristique dans l’économie locale et régionale  

Date : 18 mars 2009  Heure (time) : 8 h 10 

Modérateur de la session : Pierre Delorme Session moderator: Secrétaire technique : Yves Lefrançois Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : Jocelyn Perrault Associate technical secretary:  

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session Aucun. Présentation du conférencier et commentateur  

 Faits saillants de la 1re  présentation — nom du conférencier : Robert Sauvé   Highlights of the first presentation—name of speaker:                                             Présentation structurée autour de trois thèmes : 

• L’importance de l’industrie touristique pour les territoires locaux et régionaux; • Le tourisme, levier de diversification de l’économie locale et catalyseur d’intégration avec d’autres secteurs 

d’activité économique; • Le soutien au développement du tourisme dans les territoires en situation économique difficile. 

  

Thème 1 : L’importance de l’industrie touristique pour les territoires locaux et régionaux  Quatre observations permettent d’illustrer cette importance :  

1. Le tourisme a un impact économique en permettant de diversifier les activités économiques dans des territoires qui reposent sur des secteurs en crise ou en déclin et de maintenir la structure des services de proximité et la structure commerciale;  

2.  Le tourisme génère des emplois accessibles et flexibles. Il représente au moins 3 % de l’emploi dans 12 régions québécoises (ex. : Laurentides : 5,1 %); 

3. Le tourisme est lié au développement durable en obligeant le territoire à conserver son attraction et à maintenir l’intérêt que les autres lui portent par un développement harmonieux; 

4. Le tourisme stimule la fierté locale et régionale favorisant ainsi le positionnement et le développement du caractère distinctif d’un territoire. 

  

Thème 2 : Le tourisme, facteur de diversification de l’économie locale et catalyseur d’intégration avec d’autres secteurs 

 Encore une fois, le conférencier se sert de quatre observations pour illustrer ce phénomène :  

1. Le tourisme stimule l’activité culturelle en permettant de développer les attraits, les produits d’appel, les équipements culturels, les événements et les activités culturelles pour les touristes et l’enrichissement culturel de la population locale et régionale. Il assure des revenus aux artisans et à des artistes, permet la valorisation du 

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patrimoine matériel et immatériel du territoire ainsi que la reconnaissance du territoire; 2. Le tourisme contribue au développement du secteur agroalimentaire en stimulant l’émergence de produits de 

spécialité qui deviennent une partie intégrante de l’image de marque d’un territoire; 3. Le tourisme stimule la diversification de régions agroforestières valorisant l’utilisation récréative des forêts et la 

création de produits non ligneux (ex. : petits fruits, champignons, etc.). On doit reconnaître et retenir qu’un arbre debout présente, tout comme l’arbre couché, un potentiel économique intéressant; 

4. Le tourisme peut valoriser le patrimoine industriel des régions minières. Plusieurs exemples illustrent ce potentiel : La Cité de l’or à Val‐d’Or, le Centre d’interprétation du cuivre à Murdochville, le Musée minéralogique de l’Abitibi‐Témiscamingue à Malartic et le Musée minéralogique et minier de Thetford Mines. 

  

Thème 3 : Le soutien au développement du tourisme dans les territoires en situation économique difficile   Quatre piliers de l’intervention et du soutien :  

1. Le positionnement local et régional qui repose sur la reconnaissance du caractère distinct d’un territoire et sur la présence d’un leader, d’un rêveur, d’un visionnaire, bref d’un porteur capable de faire converger les forces vives d’un milieu; 

2. La concertation nécessaire des acteurs dans le développement des produits, dans le réseautage des acteurs et dans la mise en marché du produit touristique régional [(ex. : les associations touristiques régionales (ATR)]; 

3. Les régions du Québec disposent de plusieurs politiques et programmes de soutien qui interviennent de façon importante dans le secteur touristique. À titre d’exemple, les programmes d’aide au développement touristique au Québec soutiennent : les études d’opportunité, de faisabilité et de marché, le développement des infrastructures d’accueil, des attraits, des équipements, la mise en marché et la commercialisation des produits; 

4. Les régions du Québec comptent aussi sur un nombre important d’intervenants qui agissent sur le plan local, régional et québécois. 

 Le conférencier conclut la présentation en insistant sur :  

• Le développement touristique, c’est simple, mais il faut quelques éléments : des personnes (entrepreneurs accueillants), un territoire (un environnement, un milieu), un thème (patrimoine, attrait naturel, festival);  

• Le tourisme est bon pour le moral des territoires et des populations locales et régionales; • Le tourisme peut être très structurant, surtout s’il intègre d’autres secteurs; • Le tourisme, c’est un producteur d’activité économique dans un territoire, mais il peut être aussi un 

catalyseur de développement.   

 Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier : Charles Massicotte                                                                                  Highights of the second presentation—name of speaker:      Charles Massicotte commente la présentation de M. Robert Sauvé. Il insiste sur l’importance du positionnement dans le développement touristique local et sur la nécessité de se doter d’une vision élargie. Le positionnement implique une prise de conscience, la nécessité de sortir de la zone de confort et des activités d’étalonnage.  Contrairement à ce qu’affirme M. Sauvé, pour M. Massicotte, le tourisme n’est pas simple. Il doit être organisé, renouvelé, et il nécessite la concertation de toutes les instances d’une région. 

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 Le Plan de développement durable de Tremblant s’appuie sur ce type d’approche. Il comporte 13 priorités et 52 tactiques qui favorisent, entre autres, le renforcement du positionnement touristique et son arrimage régional. Il prend en compte la cohabitation des résidents de la région et des touristes et mise sur la concertation et la mise en commun des efforts en matière de marketing et de projets de développement.  Le financement des activités de marketing est assuré par des redevances sur l’hébergement (3 %) et l’activité commerciale (2 %).  Le commentateur insiste aussi sur la nécessité de voir grand avec les partenaires et sur l’importance du soutien et de l’accompagnement des intervenants touristiques dans l’amélioration des infrastructures et des activités de marketing.  

 Faits saillants des échanges Highlights of the discussions Six questions ont été posées et un commentaire a été formulé :  

1. Quelle importance joue le tourisme dans le développement des localités?  2. Nécessité de prendre conscience des conflits d’usages. 3. Les festivals et événements sont‐ils suffisamment présents sur la scène municipale? 4. Paradoxe Concertation régionale ⇔ Compétition régionale. 5. Quels sont les avantages pour le Québec d’investir dans les régions moins avancées? 6. Comment définit‐on l’industrie touristique? 7. Témoignage d’une résidente sur la revitalisation de Murdochville.  

  

 Principales conclusions de la session Main conclusions of the session Aucune  

 

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Session : Stratégies d’implantation pour les entreprises B : Gestion : hébergement  Louis Lessard et Cedric Lemesle 

Date : 18 mars 2009  Heure (time) : 9 h 20 à 10 h 20 

Modératrice de la session : Danielle Chayer Session moderator: Secrétaire technique : Jean Lamarre Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : Christiane Orengo Associate technical secretary:  

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session Directeur général du Baluchon, Louis Lessard  Directeur du contrôle de la qualité au sein du groupe Accor, Amérique du Nord, Cédric Lemesle nous entretient des actions posées par le groupe, en faveur du développement durable, dans le secteur de l’hôtellerie et des services. 

 Faits saillants de la 1re présentation —nom du conférencier : Louis Lessard                                          Highlights of the first presentation—name of speaker:                                            

Auberge Le Baluchon Gastronomie • Spa • Plein air & Culture 

Le Baluchon, c’est :   

• Un centre de villégiature, depuis 1990, situé à Saint‐Paulin en Mauricie; • Un établissement d’hébergement de 90 chambres réparties dans 4 auberges; • Un relais gastronomique 4 fourchettes; • Un relais santé/Spa détente; • Un relais d’affaires;  • Un relais de produits du terroir; • Un relais de plein air et de culture; • Un parcours des randonneurs été/hiver (sur 22 km); • Un chiffre d’affaires d’environ 14 M$, dont la clientèle est intérieure à 96 %; • Tout près de 7 M$ de dépenses en région et 2,5 M$ de revenus en taxes pour les trois paliers de gouvernement; • Le Baluchon a été le récipiendaire de plus de 35 prix et distinctions aux niveaux régional, provincial et national. 

 Il y a beaucoup d’achalandage malgré le ralentissement économique, car on y trouve une variété de services et, donc, de clientèles.   Le Baluchon, c’est aussi :  

• Un conseil d’administration et un comité de direction axés sur l’appartenance; • Une table de gestionnaires axée sur la satisfaction de la clientèle, le savoir‐être et le savoir‐faire (gestion 

participative); • Une gestion des ressources humaines non traditionnelle basée sur une philosophie de plaisir responsable, de 

créativité, d’entraide et, surtout, sur 210 employés.  À l’origine du Baluchon :  

• Une philosophie d’écodéveloppement partagée par un groupe de sept universitaires dans le but de faire grandir 

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« L’art de la nature » et le patrimoine; de mettre en évidence la générosité à partager notre village, notre voisinage d’enfance. 

 Ce qui distingue le Baluchon :  

• Un séjour à l’enseigne du tourisme rural et de l’écotourisme. Le Baluchon affiche son identité locale et offre un contact privilégié avec la nature. 

 La mission poursuivie :  

• Surprendre les invités; • Concevoir des ambiances d’apaisement, d’inspiration et d’évocation en harmonie avec la nature environnante; • Se distinguer par un accueil personnalisé et chaleureux; • Transmettre aux invités l’attachement et le respect pour la nature dans une optique de développement durable. 

 Les principales valeurs qui animent le personnel du Baluchon sont le respect, l’engagement, la créativité et la responsabilité proactive en matière d’environnement.  La culture du développement durable  

• Déjà en 1982, le nom de la société indique cette orientation : « Centre Éco Plein Air Le Baluchon »;  

• En 1986, le premier plan directeur proposait des secteurs de développement, des orientations et des principes d’aménagement; 

 • L’engagement au fil des années a été de poser des actions concrètes au quotidien dans leurs activités courantes; 

 • Pour l’avenir : un engagement renouvelé pour le développement durable par la mise en œuvre d’une philosophie 

et d’une démarche suivant les principes du développement durable.  Définition du « Tourisme durable » par Le Baluchon :   « L’usage, la mise en valeur et la valorisation des ressources touristiques dans le respect de la qualité de la vie humaine, des valeurs culturelles et patrimoniales et de la pérennité des écosystèmes ».  Leur philosophie, relative au développement durable, repose sur trois orientations :  L’environnement 

 • Se reflète dans l’ensemble des activités et des façons de faire. Par exemple, ils ont investi 1,25 M$ pour l’épuration 

des eaux usées des cuisines et autres. Les eaux sont traitées naturellement dans un champ d’épuration, prenant la forme d’un jardin de roseaux. L’eau est d’une qualité telle, une fois épurée, qu’elle retourne à la rivière.  

 Le développement social  • Coopérer avec les organismes et groupes liés à la protection de l’environnement; • Influencer les autres entreprises touristiques en ce qui a trait au développement durable. 

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L’économie  • Reconnaissance d’un « virage vert » comme un investissement à long terme essentiel; • Collaborations avec leurs partenaires afin d’offrir des produits et des services plus écologiques. L’entreprise a 

actuellement signé 32 contrats d’approvisionnement avec les artisans du voisinage, que ce soit pour la plantation d’arbres, l’aménagement forestier ou la fourniture de produits de nettoyage biodégradables, ce qui constitue, par la même occasion, une garantie pour les producteurs.  

 Leur plan directeur en cours s’harmonise avec leur mission, leurs valeurs et leur philosophie. Sa mise en œuvre doit s’intégrer progressivement à leurs opérations courantes.  Les interventions et actions du Baluchon portent sur l’ensemble du processus : de l’aménagement du territoire jusqu’à la gestion et l’administration. 

 Les projets porteurs 

 Le Baluchon souhaite être un précurseur et un chef de file en recherche et développement du tourisme durable.  Ces projets visent autant à mettre en valeur les paysages ruraux et bucoliques, à incorporer certaines technologies vertes dans leurs bâtiments, à favoriser la biodiversité, stimuler l’approvisionnement local qu’à promouvoir certains comportements écoresponsables auprès de sa clientèle.  Conclusion  Les projets porteurs du Baluchon, vers un tourisme durable, découlent d’une volonté de faire mieux, de leur mission, de leurs philosophies et des valeurs qui les animent. La rentabilité est un objectif central, mais cette philosophie de développement durable ne nous oriente pas vers le profit à tout prix.   

 Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier : Cedric Lemesle                                          Highlights of the second presentation—name of speaker:                                             

Cédric Lemesle Le développement durable chez Accord, Amérique du Nord  

 Le groupe hôtelier Accor s’est doté d’un programme en faveur du développement durable : le programme Earth Guest. Ce programme, reflétant les responsabilités sociétales et environnementales du groupe, compte huit priorités, réparties au sein de deux gros chantiers :   

• EGO : le développement local, la lutte contre les épidémies, l’alimentation équilibrée et la protection de l’enfance;  • ECO : l’énergie, l’eau, les déchets, la biodiversité.  

   L’identification de ce programme se base sur un visuel aisément reconnaissable et explicite, assorti du slogan « la terre  nous accueille, nous accueillons le monde ».  

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Le chantier EGO  

• Le développement local : o Toys for Tots : Participation des employés qui apportent des jouets, redistribués à des enfants pauvres;  o Programme Pinnacle (2007) : Développe le milieu de la franchise pour les minorités visibles;  o Success by 6 : Projet en collaboration avec United Way : collecte de livres pour les enfants : collecte de plus 

de 10 000 livres.   

• Lutte contre les épidémies : o Sensibilisation;  o Film destiné aux collaborateurs du groupe Accor.  

 • Alimentation équilibrée : 

o Aide aux troupes; o Meals on Wheels;  o No Room for Hunger : Les employés peuvent contribuer financièrement. 1 $ = 15 $ lorsque l’on fait affaire 

avec les banques alimentaires.  

• Protection de l’enfance : o Journée de solidarité : Collecte d’oursons en peluche donnés aux services de police et aux pompiers 

(donné aux enfants qui ont vécu un traumatisme).  Le chantier ECO  

• L’Earth Guest Day (le 22 avril) est une journée de mobilisation des collaborateurs du groupe Accor, dans 77 pays, pour le développement durable.  

• La Charte Environnement est un outil unique dans l’industrie de l’hôtellerie et des services qui fait référence à 65 actions (en ce qui concerne à la fois les équipements et les pratiques) destinées à la protection de l’environnement, réparties en huit catégories.  

• Un programme d’alerte en cas de surconsommation (électricité, essence, eau). • L’outil de pilotage environnemental « OPEN » : outil de rapport social concernant la consommation d’eau et 

d’énergies et pour la Charte Environnement. Intégration de deux modules supplémentaires pour 2008‐2009. • Outils de sensibilisation au développement durable : Tableau de communication pour les collaborateurs, film 

Ensemble, plus responsables (illustration des bonnes pratiques environnementales au sein du groupe Accor, partout au monde), formation en ligne (réduction en matière de consommation d’énergie).  

 Bonnes pratiques (exemples)  

Aspect technique + Aspect humain = Réduction des impacts sur l’environnement  

Aspect technique  

• Chaque année, de 3 à 4 % du budget est réinvesti dans les matériaux en vue de réduire leur empreinte carbone. • Remplacement des anciens matériaux énergivores, utilisation de technologies permettant de réduire les 

consommations inutiles (détecteurs de mouvement pour le chauffage, les lumières, etc.).  • Moteurs à vitesse variable. • Toilettes, douches et robinets à faible consommation. 

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• Unités de climatisation haute performance. • Arrosage : goutte‐à‐goutte et détecteur de pluie. • Thermostats numériques à détection de présence. • Machines à laver : technologie ozone (permet de nettoyer à froid, besoin de moins d’eau pour laver. Fonctionne 

très bien, ne met pas en danger la qualité du lavage).  • Contrôleurs de ballon d’eau chaude. • Utilisation de diodes électroluminescentes (DEL) pour les panneaux signalétiques de sortie d’urgence.  

 Aspect humain 

 • Le coin vert : salle peinte en vert, présence du logo et mise à disposition de documents d’information sur le 

développement durable.  • Les actions simples : Exemples d’actions que chacun peut poser au travail comme chez soi, permettant de faire un 

geste environnemental pour la planète tout en réalisant des économies. • Maintenance préventive organisée. 

 • Enfin, il est difficile de recycler : il n’y a pas toujours de service recyclage dans les municipalités aux États‐Unis, 

c’est un problème.   

Faits saillants des échanges Highlights of the discussions  Question 1 : Depuis sa création, le Baluchon a‐t‐il eu un effet sur la communauté environnante en matière de création d’entreprises? Comment la municipalité a‐t‐elle réagi? Certaines entreprises ont vu le jour, mais surtout un regroupement de marchands a été créé il y a deux ans. Par ailleurs, le Baluchon contribue à retenir les résidents puisqu’une majorité de ceux‐ci y travaillent. De plus, une plus grande implication de la municipalité aurait été bien accueillie.   Question 2 : L’accès universel, pour les personnes à mobilité restreinte, est‐il présent dans tous vos établissements?  Cédric Lemesle : Aux États‐Unis, les lois sont très claires, on a fait en sorte de pouvoir accueillir tout le monde, mais il n’y pas de plan global à ce sujet.  M. Lessard : On fait selon la loi, mais c’est nettement insuffisant. Nous sommes actuellement en démarche pour effectuer les changements qui s’imposent.   Question 3 : Que faites‐vous quant aux bâtiments pour appliquer les principes du développement durable? M. Lemesle : Il est très dispendieux d’obtenir une certification verte pour l’ensemble de nos bâtiments. Nous portons attention à cet aspect pour certains de nos nouveaux projets. M. Lemesle ajoute qu’il est difficile de trouver des fournisseurs pouvant répondre à ces exigences pour l’ensemble de leurs établissements hôteliers.  M. Lessard : La meilleure démarche pour appliquer les principes du développement durable, c’est de « grandir » avec cette démarche. Par ailleurs, il fait valoir que ces principes ne sont pas toujours adaptés au Québec, en particulier en hiver. En été, par contre, on est « up to date » (à jour).   Question 4 : En quoi les projets de la section EGO, en particulier les projets visant les enfants défavorisés, relèvent‐ils des principes du développement durable?  M. Lemesle : Il est vrai que ces projets ne sont pas durables au sens strict, dans le temps, cependant ils sont généralement reconduits. On cherche actuellement un projet de longue durée.  M. Lessard : Pour notre part, tous nos projets sont durables.   

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Symposium international sur le développement durable du tourisme  Page 6 de 6 

Question 5 : Qu’elle a été la réaction de la communauté au moment où vous avez lancé, avec Le Baluchon, ce concept de développement durable?  M. Lessard : Il y a eu un appui immédiat de la communauté locale et régionale, appui qui suit, aujourd’hui, nos projets en émergence (exemple : la coopérative de santé).  

 Principales conclusions de la session Main conclusions of the session  

 

Symposium international sur le développement durable du tourisme Centre des congrès de Québec — 17, 18 et 19 mars 2009

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Session: Ateliers : Stratégies d’implantation pour les entreprises Atelier C : Gestion durable : tour opérateur  

Date : 18 mars 2009  Heure (time) : 9 h 20 à  10 h 20  Salle (room) : 202 

Modérateur de la session : Michel Lemay Session moderator: Secrétaire technique : Chantal Ouellet Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : David Belgue Associate technical secretary:  

  

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session   

 Faits saillants de la 1re présentation — nom du conférencier : Roch Anctil                                          Highlights of the first presentation—name of speaker:                                            Le conférencier a souligné l’importance d’un code d’éthique, à la fois pour les entreprises d’écotourisme et pour les écotouristes eux‐mêmes : 

• Son entreprise, ENF Canada, s’engage à : o Minimiser les impacts lors de ses activités; o Faire la promotion du patrimoine humain et naturel de chaque région visitée; o Minimiser les impacts lors de rencontres ou d’observations d’animaux; o Respecter les lois et règlements en place pour la protection et la conservation des écosystèmes; o Travailler, autant que possible, en collaboration avec les ressources et les spécialistes locaux; o Réduire, réutiliser et recycler. 

• Le code de conduite proposé à l’écotouriste comprend son engagement de : o Se préparer adéquatement pour son séjour par des lectures sur la culture locale et les écosystèmes; o Choisir une organisation sérieuse qui vise à avoir un impact minimal sur l’environnement; o Garder l’esprit ouvert et être prêt à s’adapter; o Respecter les lois et règlements locaux ainsi que la nature, la faune et la flore; o Réduire ses impacts sur l’environnement; o Respecter la culture locale. 

• La démarche de son entreprise veut favoriser les actions locales concrètes à long terme et appuyer les entreprises locales, notamment par les achats locaux et l’emploi local. 

• M. Anctil souscrit au développement de normes de qualité en tourisme d’aventure et écotourisme et participe activement à la Démarche Qualité Tourisme et les cercles de qualité. 

• ENF Canada est très active dans le développement du tourisme au Nunavik où les principes qu’il a évoqués sont mis en application : la prise en charge par la communauté est importante et reflète sa volonté de gérer son développement en maximisant les retombées locales. 

• Le projet comprend l’hébergement à Kangigsujuaq dans un hôtel appartenant à la communauté, la gestion du centre d’accueil et d’interprétation du parc national des Pingualuit, la présentation d’activités culturelles pour les visiteurs, notamment ceux des bateaux de croisière, un service de traiteur, une offre de tourisme d’aventure (kayak de mer, randonnée pédestre, observation de la faune, traîneau à chiens, expéditions en motoneige). 

• La formation de la main‐d’œuvre, incluant la réinsertion scolaire d’élèves en vue de devenir des guides, est importante. 

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Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier : Richard Rémy                                          Highlights of the second presentation—name of speaker:                                            • Richard Rémy dirige Karavaniers, une agence de voyages d’aventure qu’il a fondée en 1998. • Karavaniers est surtout active à l’étranger, dans l’offre de voyages sur plusieurs continents, axée sur « la rencontre des 

autres ». • Compte tenu de sa grande préoccupation à l’égard des retombées du tourisme durable pour les pays les moins nantis, 

il s’étonne de la non‐représentativité de ces pays au Symposium. • Il souligne les objectifs éthiques des entreprises de tourisme d’aventure et cite la charte adoptée par Karavaniers 

mettant en évidence le respect des cultures, de l’environnement et du droit des populations locales à gagner leur vie. • Il décrit ses expériences au Népal, en Afrique et en Équateur, soulignant l’importance de générer des emplois et des 

revenus pour les communautés (ex. : construction d’une école). • Karavaniers exige de ses clients qu’ils paient une compensation pour l’achat des crédits de carbone et a été une des 

premières entreprises à facturer, de façon explicite, cette contribution à ses clients : cette exigence est bien reçue par la clientèle. 

• L’entreprise organise également des corvées de nettoyage des sentiers de randonnée. • M. Rémy, en citant l’exemple du fabricant de vêtements Patagonia, souligne l’importance pour les petites entreprises 

de donner l’exemple aux grandes.  

 Faits saillants des échanges Highlights of the discussions  • En réponse à une question portant sur l’importance de la certification des entreprises de tourisme d’aventure, M. 

Anctil souligne la nécessité d’associer les intervenants à l’élaboration des normes, comme cela s’est fait dans le cadre de la Démarche Qualité Tourisme Québec. 

• En réponse à une question concernant la gestion des déchets, M. Anctil estime qu’il faut s’inscrire dans les façons de faire des communautés concernées. Son entreprise s’assure que les touristes sont avertis, avant et pendant leur séjour, de l’obligation de rapporter leurs déchets. 

• En réponse à une question concernant la compensation pour les crédits de carbone, M. Rémy précise que l’entente avec l’organisme Planetair vise des investissements dans la recherche et des actions concrètes prônant la lutte contre le réchauffement planétaire. 

• En réponse à une question concernant l’application des principes des petites entreprises — comme celles gérées par les deux conférenciers — aux plus grandes, les deux estiment que c’est possible et l’intérêt démontré par les grandes est porteur d’espoir. 

• Claude Villeneuve, de l’Université du Québec à Chicoutimi, apporte aussi une précision concernant la possibilité de comptabiliser avec exactitude la quantité de déchets produits quotidiennement par des touristes. 

  

Principales conclusions de la session Main conclusions of the session   

 

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Session : Initiatives responsables du tourisme patrimonial et culturel bâti Atelier : Initiatives durables du tourisme patrimonial et culturel bâti 

Date : 18 mars 2009  Heure (time) : 11 h à 12 h 

Modérateur de la session : Pierre Thibault Session moderator: Secrétaire technique : A. Talbot Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : Associate technical secretary:  

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session La présentation devrait présenter les normes et les bonnes pratiques à l’égard des produits culturels. 

 Faits saillants de la 1re présentation — nom du conférencier : Renée Daoust, architecte et associée chez Daoust Lestage inc., Québec Highlights of the first presentation—name of speaker:  Comment un espace urbain peut‐il devenir une destination touristique durable? 

• Constatation résultant de l’analyse des guides touristiques des grandes villes : o Présentation des grands bâtiments iconographiques; o Présentation du patrimoine municipal; o Présentation de la culture événementielle. 

Quelles sont les caractéristiques des bâtiments iconographiques? • Innovation technologique (époque de la construction) • Manifestation de la culture de l’époque • Qualité du bâtiment • Pérennité du bâtiment • Identité culturelle 

Tourisme durable versus culture permanente • Le design des bâtiments doit s’adapter au lieu où s’effectue l’intervention : 

o Ancré, enraciné dans les spécificités du lieu; o Raccroché à la trame urbaine historique (Quartier international à Montréal); 

L’espace urbain correspond souvent à des espaces publics, le bâtiment peut relier deux espaces (siège social de la Caisse de dépôt et placement). 

• L’intervention doit être une référence au passé sinon une caractéristique identitaire : o Nécessité de travailler prioritairement avec l’expertise locale et québécoise (les créateurs d’ici). 

• Architecture, une discipline de la culture permanente : o Une vision marquante et forte permet d’ériger un legs bâti; o Une vision coordonnée et cohérente [doit être partagée par les grands acteurs (promoteurs, politiciens, 

financiers, milieu social et le milieu culturel)]; o Une intervention de taille nécessite un cadre budgétaire approprié. 

 Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier : Heinz Julen, artiste et spécialiste de l’architecture alpine, Suisse Highlights of the second presentation—name of speaker:  

• Respecter l’héritage culturel, ce qui permet de faire des interventions dans la lignée du développement durable.  

• La nécessité d’apprendre à gérer la culture locale, l’héritage culturel : 

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o L’architecture historique en milieu montagneux, et plus spécifiquement dans les Alpes, en est une d’architecture fonctionnelle, adaptée au mode de vie; 

o L’arrivée de visiteurs peut conduite les populations locales à renier leur architecture historique et lorsqu’elles redécouvrent la valeur de celle‐ci une partie importante du parc immobilier est souvent détruite. 

• La construction alpine ou en montagne d’hôtels permet d’ériger, sur certains des sites spécifiques, des bâtiments marquants (Matterhorn, Suisse) : 

o Des créations qui font des vagues; o Des créations qui font rêver; o Donner une âme au bâtiment, pas seulement une enveloppe; o Le développement durable signifie que le projet ne peut pas en être un de masse. 

• Le projet de développement durable doit chercher à établir une vérité culturelle : o Art; o Architecture; o Sens; o Spiritualité ou sa quête. 

 Faits saillants des échanges Highlights of the discussions Peut‐on à Québec (ville), en raison de la vieille ville, ériger une architecture de demain? 

On peut construire, intégrer des bâtiments modernes tout en respectant l’histoire et la culture. Pour innover, il faut de l’argent. Toute intervention de qualité nécessite un cadre budgétaire approprié, et ce, afin de respecter le contexte de l’intervention. Il faut chercher la valeur ajoutée d’une intervention, d’une création dans un milieu si spécifique. 

Comment l’architecture rurale peut‐elle évoluer au Québec? Il faut protéger les villages, respecter l’histoire et la poursuivre. Le village constitue une combinaison paysage/architecture. Le village est un milieu de vie adapté au mode de vie, il faut donc respecter ce canevas. 

Tout cela nécessite une analyse du patrimoine bâti pour bien comprendre le tissu sur lequel nous devrons intervenir.  

Principales conclusions de la session Main conclusions of the session   

 

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Session : Initiatives responsables en tourisme patrimonial et culturel 

Date : 18 mars 2009  Heure (time) : 11 h à 12 h 

Modératrice de la session : Marie‐Andrée Delisle Session moderator:  Secrétaire technique : Olivier Dussault Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : Jean‐Pierre Gagnon Associate technical secretary:  

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session  

 Faits saillants de la 1re présentation — nom de la conférencière : Racelle Kooy                                    Highlights of the first presentation—name of speaker:                                            Mme Kooy appartient à la communauté Stswecemʹc et Stlʹatlʹimx. Dans l’esprit de la tradition de sa communauté, elle a commencé sa présentation par un chant en l’honneur des ancêtres.   Reprenant la définition du tourisme autochtone au Canada d’abord énoncée par l’Association nationale de tourisme autochtone comme toute entreprise possédée ou exploitée par un autochtone (telle qu’elle est définie par son état civil), la conférencière répondra à ces trois questions : 

1. Quels sont les défis du tourisme autochtone et les moyens de leur faire face? 2. Comment s’assurer que le développement du tourisme autochtone contribue à la préservation de la culture 

ancestrale? 3. Quelles orientations devrait prendre le tourisme autochtone? 

 Pour Mme Kooy, le tourisme autochtone reflète la préoccupation du chef L. G. Wilson de la nation Tseil Waututh : « Si nous ne racontons pas notre histoire, qui alors le fera? » Il est donc impératif de respecter l’histoire des nations qui furent les premiers hôtes. Encore aujourd’hui, l’ouverture à l’autre constitue une caractéristique du tourisme autochtone.  Si le tourisme autochtone n’est pas le motif en soi de voyage, il peut cependant en être le déclencheur. Selon elle, il y a un avantage à développer le tourisme autochtone, notamment :  

• Allongement du séjour (plus de retombées économiques locales); • Différenciation de la destination; • Authenticité du produit. 

 Néanmoins, les défis qui se présentent actuellement sont : 

• Prendre sa place au sein des décisions gouvernementales; • Changement fréquent de décideurs politiques et difficultés d’établir un bon leadership; • Les négociations pour l’accès, la propriété et l’usage des terres ancestrales; • Les difficultés au sein des communautés; • La définition de l’authenticité par la communauté par rapport à celle de la clientèle. 

 Selon l’expérience de Mme Kooy, les solutions les plus efficaces reposent sur : 

• Un leadership fort et continu au sein de la communauté;  • L’égalité au sein des tables de prise de décision; • La formation; • Les partenariats; • La délégation des responsabilités aux communautés locales; 

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• Le respect mutuel.  Le développement du tourisme autochtone contribue à la préservation de la culture autochtone dans la mesure où un rôle de gardien est attribué aux aînés et que les paramètres, protocoles et processus établis sont respectés rigoureusement. Il doit, en outre, innover en combinant nature et culture ainsi qu’aventure et culture.  Mme Kooy a conclu sur la réflexion suivante : « En tant que membres de cultures vivantes, nous sommes enracinés dans des pratiques immémoriales et des traditions ancestrales. Nous connaissons les réussites et les échecs du passé. Comme partie de la société moderne, nous avançons avec confiance […] évaluant les nouvelles opportunités et planifiant pour les générations futures. » 

 Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier : Serge Ashini Goupil                          Highlights of the second presentation—name of speaker:                                            Serge Ashini a livré l’expérience de son entreprise (créée en 2002) qui reflète aujourd’hui les préoccupations d’une démarche personnelle.   Présentant d’abord la vastitude de la géographie des espaces occupés depuis plus de 6 000 ans par les peuples autochtones, M. Ashini insistera sur le fait que les communautés autochtones sont avant tout des territoires à occuper en raison des activités de pêche (saumon) et de chasse (caribou).   Son entreprise vise à faire découvrir ce territoire, son mode d’occupation et la culture autochtone.  Le partenariat avec un associé non autochtone a permis de développer un produit fondé sur l’échange entre deux cultures : celle du blanc et celle de l’autochtone.    L’initiative des séminaires nordiques a permis d’amener des décideurs politiques, des environnementalistes et autres partenaires dans une région très éloignée du Québec. Le développement de ce type de projet permet de conscientiser les visiteurs aux problématiques autochtones tout en permettant à ces derniers de développer un sentiment de fierté par rapport à leur culture.   Concrètement, ces partenariats ont permis le nettoyage de sites miniers et d’occuper des territoires délaissés par la communauté.  M. Ashini plaide pour un entrepreunariat autochtone et des plans d’affaires novateurs. 

 Faits saillants des échanges Highlights of the discussions  À la question de savoir comment marier tradition et modernité, M. Ashini a répondu que, dans le contexte contemporain, il faut pouvoir intégrer racines et culture vivante.  Quant à son opinion concernant le Plan Nord du gouvernement annoncé à l’automne 2008, M. Ashini estime que les consultations préalables auprès des Autochtones furent déficientes. En revanche, il précise que la protection des espaces n’est pas incompatible avec les projets de développement dans la mesure où sont impliquées et consultées les nations autochtones.  

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Enfin, sur la question des retombées économiques locales d’une entreprise comme la sienne, M. Ashini a indiqué qu’il avait d’abord pour mandat, suivant une résolution de son conseil de bande, de protéger le territoire. Son entreprise ne génère pas encore beaucoup d’emplois. Il croit cependant que son projet a ranimé la fierté et le sentiment d’appartenance, notamment chez les jeunes autochtones puisqu’elle les convainc de s’intéresser à un territoire qu’ils ignoraient encore récemment.  

 Principales conclusions de la session Main conclusions of the session   

 

Symposium international sur le développement durable du tourisme Centre des congrès de Québec — 17, 18 et 19 mars 2009

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Session : Gestion durable des événements  

Date : 18 mars 2009  Heure (time) :                      11  h à 12 h 

Modératrice de la session : Marion Joppe Session moderator: Secrétaire technique : Michelle Naud Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : Paul St‐Pierre Associate technical secretary:  

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session Cet atelier présente l’étude de deux cas : le Festival Roskilde du Danemark et le Paléo de Suisse. Ces deux festivals sont considérés comme des modèles exemplaires de développement durable en Europe.  Sachant que les festivals sont des manifestations culturelles importantes et qu’ils ajoutent à l’attractivité d’une destination, il est intéressant de constater comment il est possible d’en faire une gestion durable.   

 Faits saillants de la 1re présentation — nom du conférencier : Thomas Neibuhr                                                                                 Highights of the first presentation—name of speaker:     PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU ROSKILDE FESTIVAL (DANEMARK)  

• Né de la volonté de deux étudiants de reproduire Woodstock au Danemark. • Festival de musique progressive moderne géré par un organisme à but non lucratif (OBNL) et dont tous les profits 

sont remis à des organismes de charité partout dans le monde. • Événement qui se tient annuellement depuis 1971. • 30 employés permanents et 300 bénévoles à longueur d’année en vue de la préparation de l’événement, en plus 

des 25 000 bénévoles‐festivaliers lors du festival. • Des organismes locaux allouent des ressources humaines au festival et reçoivent chacun en contrepartie une part 

des profits.  • Attire 75 000 festivaliers (principalement du Danemark, de la Suède et de la Norvège et 15 % d’ailleurs dans le 

monde) dans une municipalité de 110 000 habitants.  

IMPACT ÉCONOMIQUE DU FESTIVAL  

• Grâce à ses visiteurs, le festival génère 51 M€ en tourisme au Danemark et assure de 25 à 35 % des recettes touristiques de la municipalité de Roskilde. 

 LE FESTIVAL ET LE TOURISME DURABLE  

• Endossant les valeurs d’environnement, d’engagement social et culturel, le festival s’est doté d’une politique environnementale en 1994.  

• Les quatre principaux aspects sur lesquels il agit pour mériter son titre de gestionnaire d’événement durable : o Les transports — le festival tente de diminuer la location de véhicule automobile, encourage les 

festivaliers à se déplacer en train ou en autobus, à faire du covoiturage et à utiliser le vélo par l’aménagement de stationnements qui lui sont réservés; 

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o L’électricité — le festival privilégie l’énergie éolienne et utilise des ampoules à faible consommation d’énergie; 

o Les achats écologiques — le festival acquiert de la nourriture biologique et équitable (café, thé, jus, vin, laits, légumes, sucre, chocolat), il recherche des marques de produits écologiques (papier, détergent) et les produits biodégradables à base d’amidon de maïs; 

o La gestion des déchets — le festival mise sur le recyclage et l’implantation d’un système de consigne sur les verres. 

 LE RÔLE DE LA COMMUNICATION ET DU MARKETING POUR SUSCITER L’ADHÉSION  

• Le festival a entrepris une campagne de sensibilisation pour encourager les festivaliers à s’engager avec lui à gérer efficacement leurs déchets, à privilégier les transports en commun et le covoiturage ainsi qu’à économiser l’énergie et à opter pour l’énergie propre. 

 • Pour diffuser son message, le festival organise des séances d’information, utilise les groupes et les artistes pour 

joindre le public. Il participera en décembre à une importante rencontre sur les changements climatiques avec les représentants des Nations Unies.  

LES COÛTS VERSUS LES AVANTAGES DE LA DÉMARCHE DU FESTIVAL  

• De tous les résultats obtenus jusqu’ici, les plus probants sont relatifs à l’électricité et à la réduction du gaspillage. • Les OBNL laissent place à l’expérimentation et donnent une grande liberté d’action. • Les gains qui ne sont pas de nature économique, telle l’augmentation du nombre de bénévoles, sont aussi à 

considérer.   IMPÉRATIFS POUR PARVENIR À CE RÉSULTAT  

• Pour obtenir un tel résultat, le festival a dû : o Obtenir l’appui de la haute direction; o Nommer un directeur de l’environnement; o S’assurer que l’importance de l’environnement soit également véhiculée par : 

Les communications,  Les représentants commerciaux,  Les responsables de toutes les directions,  Et les partenaires et collaborateurs à l’externe; 

o Favoriser l’acceptation et l’enracinement au sein de l’organisation.  DIFFÉRENTS NIVEAUX DE GESTION DURABLE DES ÉVÉNEMENTS  

1. Respecter les lois et règlements. 2. Aller au‐delà des exigences minimales. 3. Intégrer l’environnement à ses valeurs fondamentales. 4. Utiliser l’événement comme inspiration du changement. 5. Faire de l’environnement une partie intégrante de l’expérience. 

   

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Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier : Daniel Rosselat   Highlights of the second presentation—name of speaker:                                     Présentation en cinq temps : A) Le Paléo Festival en chiffres B) L’historique C) Les clés du succès D) Le développement durable E) Les stratégies mises de l’avant 

A) Le Paléo Festival en chiffres  

• 7 000 campeurs • 1 487 musiciens et techniciens • 4 062 collaborateurs bénévoles et 55 salariés • 146 spectacles sur 6 scènes • 227 000 spectateurs • 674 journalistes, soit 219 médias, dont 25 chaînes de télévision 

 B) L’historique  

Un début timide :  • 1976 : Premier festival en salle (1 800 spectateurs); • 1977 : Premier Festival en plein air (16 500 festivaliers); • 1990 : Déménagement du site à l’endroit actuel.  Le festival en 2008 :  • Une association sans but lucratif qui n’est toujours pas subventionnée; • Un festival complet depuis 10 ans; • Des commandites limitées à 15 % du budget; • Un budget de 20 M$ sans subventions; • 200 000 billets vendus en deux heures; • Un public jeune et fidèle.  

C) Les clés du succès  • Des valeurs : 

o Le respect du spectateur; o Le respect des artistes; o  Le respect des collaborateurs; o  Le respect de l’environnement; 

•  Des promesses tenues •  Des choix responsables et assumés pour la maîtrise de l’événement •  L’affirmation et la défense de sa propre identité  

D) Le développement durable  

La politique de développement durable du Paléo Festival : • Diminuer la production de déchets et renforcer le tri; •  Réduire la consommation d’énergie, notamment dans le transport des personnes et des denrées; 

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•  Impliquer toutes les parties prenantes pour faire évoluer les consciences; •  Assumer sa responsabilité sociale par l’entremise de fondations vouées à la culture. . Impact environnemental du Festival en 2008 :  •  Nombre d’utilisateurs sur le site : 285 000;  •  Volume total de déchets évacués : 265 t;  •  Consommation électrique : 230 060 kWh;  •  Consommation totale d’eau : 7 260 m3; •  Nombre de véhicules par jour : 12 700, dont 700 motocycles. . Les objectifs environnementaux : 

 • Atteindre moins de 800 g de déchets par festivalier (en 2008 : 917 g); •  Augmenter la part des déchets triés à 50 % (en 2008 : 48 %); •  Promouvoir l’utilisation du transport en commun afin d’atteindre 40 % d’utilisateurs (en 2008 : 31 %); •  Réduire la consommation d’eau à 20 l par festivalier (en 2008 : 25 l par festivalier). 

 E) Les stratégies mises de l’avant  Sur le plan organisationnel  

• Une ligne politique définie par une Commission Environnement •  Recherche de partenaires pour des solutions innovantes •  Une communication soutenue :  

o Auprès des collaborateurs; o  Auprès des médias; o  Auprès des partenaires; o  Auprès des festivaliers; 

•  Une politique de prévention •  Des objectifs connus d’avance 

 Sur le plan de la responsabilité sociale :  

• Rester indépendant et accessible financièrement pour les festivaliers; •  Offrir des occasions d’expériences professionnelles à des jeunes; •  Mettre le succès du festival au profit d’une cause (la musique suisse); •  Jouer le rôle de modèle. 

 Sur le plan de la gestion des déchets :  

• Cibler les sources de gaspillage; •  Éviter la surabondance des objets promotionnels; •  Une promotion moins gourmande en papier (recyclé); •  Vaisselle lavable pour les restaurants. 

 Sur le plan de la réduction énergétique : 

 •  Audit énergétique; •  Identifier les gros consommateurs; •  Favoriser l’utilisation du transport en commun et le covoiturage; •  Normaliser l’éclairage; •  Économiser l’eau courante. 

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 Conclusion  Avec peu d’argent et de soutien politique, cet événement est devenu le plus grand festival suisse et un des plus importants d’Europe. La passion remplace souvent les moyens! Il ne faut jamais perdre de vue l’adoption d’objectifs concrets qui demandent la complicité de tous.  Le succès, sur le plan du développement durable, viendra avec la sensibilisation des générateurs de déchets afin de limiter l’impact écologique et le recours à des politiques concernant l’achat de proximité et le déplacement des festivaliers pour se rendre sur le site de l’événement.    

 Faits saillants des échanges Highlights of the discussions  Question posées à Thomas Neibuhr  Comment encouragez‐vous le covoiturage? Nous avons instauré un système de covoiturage. Les festivaliers peuvent s’y inscrire et ainsi connaître les possibilités de covoiturage : savoir qui part de quel endroit et à quel moment. Nous réservons également les stationnements situés le plus près du site aux gens qui partagent leur voiture.  Question à Daniel Rosselat  Plusieurs pays d’Europe semblent subventionner largement leurs festivals. Comment arrivez‐vous à faire vivre un festival sans subventions? Le prix pour voir un spectacle (50 $) est plus cher que dans les autres festivals. Il faut compter sur le bénévolat. Un exemple éloquent est le travail sans rémunération de 18 médecins et 18 infirmières pour la durée du festival. L’absence de subvention gouvernementale n’est toutefois pas un frein puisque nous considérons l’argent comme un moyen, non un objectif. Cette situation a l’avantage de nous laisser une plus grande liberté d’action. Toutefois, je reconnais que certains événements ne pourraient exister sans subventions et que les gouvernements doivent prioriser les secteurs de la culture qui en ont le plus besoin.  Questions aux deux conférenciers  En ce qui concerne l’équipement, le matériel et la technique, que privilégiez‐vous? L’achat ou la location? D. R. : Dans la mesure du possible, nous choisissons nos fournisseurs à proximité, même lorsque c’est un peu plus cher. Lorsque le transport est trop coûteux ou qu’il laisse une empreinte écologique trop importante, nous favorisons l’achat à la location. Nous laissons alors l’équipement et le matériel sur place pour les années suivantes. En ce qui concerne la technique  toutefois, la compétence prime toute autre considération. T. N. : Considérant que nous ne conservons aucun fonds, que tout est remis à des organismes, nous pouvons rarement acheter de l’équipement ou du matériel. Nous concluons toutefois des ententes à long terme avec certains fournisseurs.  Quelle est votre politique de formation des bénévoles?  Des cours sont donnés aux 450 bénévoles chaque année. Une journée additionnelle est donnée aux nouveaux responsables. La formation sur la sécurité est privilégiée ainsi que celle sur le développement durable.     

  

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Principales conclusions de la session Main conclusions of the session  De nombreuses initiatives peuvent être prises pour contribuer à la gestion durable des événements. De petits gestes peuvent favoriser la réduction de la quantité de déchets, la réduction de la consommation énergétique, la consommation d’énergie propre, la diminution des émissions de gaz à effet de serre, etc.  Les exemples de Paléo et du Festival Roskilde doivent inspirer d’autres événements à entreprendre le virage.  

 

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Session : Ateliers : Domaines d’intervention et actions pour un développement durable Atelier B : Conservation  

Date : 18 mars 2009  Heure (time) : 14 h à 15 h  Salle (room) : 301 

Modérateur de la session : Patrick Beauchesne, MDDEP Session moderator: Secrétaire technique : Chantal Ouellet Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : absent Associate technical secretary: 

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session  En 2009, la question de l’utilisation du territoire versus sa conservation est particulièrement pertinente puisque les gens (locaux et touristes) sont attirés vers les territoires non exploités tels que les parcs. Les deux conférencières aborderont spécifiquement ce sujet.  Il est à noter que Mme Paule Bussières remplace M. Patrick Beauchesne.  Mme Bussières est la directrice de la conservation et de la concertation à la vice‐présidence de Parcs Québec.  Note : Elle a utilisé la présentation de son patron, M. Raymond Desjardins.                        

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 Faits saillants de la 1re présentation — nom du conférencier : Raymond Desjardins, vice‐président de Parcs Québec à la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) — A ÉTÉ REMPLACÉ PAR MME PAULE BUSSIÈRES. Highights of the first presentation—name of speaker:                                            La conférencière a abordé trois points : 

1. La mission de la SEPAQ et du réseau Parcs Québec; 2. Les moyens pouvant être mis de l’avant par le secteur du tourisme pour contribuer aux efforts de conservation; 3. Les moyens de conservation déployés par la SEPAQ.  

  1. La mission de la SEPAQ 

 • La SEPAQ est une société d’État qui, entre autres, a le mandat de gérer le réseau québécois des parcs 

nationaux pour les visiteurs (locaux et touristes). • Parcs Québec, dans une perspective de développement harmonieux sur les plans environnemental, culturel, 

social, économique et régional, assure la conservation et la mise en valeur de territoires représentatifs des régions naturelles du Québec ou de sites à caractère exceptionnel, tout en les rendant accessibles à des fins éducatives de plein air.  

 Les parcs naturels sont des produits d’appel touristique. Ils contribuent au choix d’une destination par le voyageur et engendrent des retombées économiques dans les milieux. Le plus grand défi de la SEPAQ consiste à s’assurer d’un équilibre constant entre l’accessibilité du territoire et sa conservation.  2. Le secteur touristique peut contribuer à la conservation des territoires de six façons :  

• En valorisant le patrimoine, le territoire, la beauté des paysages, les identités culturelles qui sont au cœur même de la destination touristique; 

 • En développant des expériences de visites authentiques et respectueuses de l’environnement et des communautés 

locales;  

• En soutenant les activités et les aménagements tout en réduisant a priori l’empreinte écologique, que ce soit dans le domaine du transport ou de l’hébergement; 

 • En adhérant au programme « Sans trace » et en respectant la réglementation lors d’une visite dans un territoire 

protégé;  

• En assumant son devoir de communication et de sensibilisation auprès des visiteurs (locaux et touristes);  

• En travaillant avec des partenaires qui partagent la même éthique.   3. La SEPAQ contribue aux efforts de conservation de six façons :  

• En mettant en valeur et en rendant accessible les parcs nationaux tout en réduisant à son minimum l’empreinte écologique (la SEPAQ respecte par exemple la topographie et utilise les matériaux en place) — en fait, les parcs relèvent de deux cogestionnaires : le ministère de l’Environnement, du Développement durable et des Parcs 

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(MDDEP) veille à la création des parcs alors que la SEPAQ les gère au quotidien en favorisant la découverte, l’accessibilité et la réduction de l’empreinte écologique; 

 • En offrant aux visiteurs une expérience de visite intégrée s’appuyant sur l’interprétation du milieu naturel — 

l’interprétation implique un apprentissage avec plaisir et émotions. Ce sont ce plaisir et ces émotions qui font comprendre aux visiteurs (locaux et touristes) la nécessité de protéger le territoire. Or, les visiteurs sont les meilleurs acteurs de sensibilisation et de conservation du territoire; 

 • En mettant en œuvre le Programme de suivi de l’intégrité écologique — le premier bilan quinquennal de l’état de 

santé des parcs paraîtra à l’automne 2009;  

• En mettant en œuvre le nouveau Programme de gestion environnementale visant la réduction de l’empreinte écologique — il sera implanté dans l’ensemble des territoires et des établissements de la SEPAQ. Y sont abordés : la gestion de l’énergie, l’eau, les matières résiduelles, dangereuses et toxiques, les aménagements, les pratiques écologiques hôtelières et l’utilisation des produits écoresponsables. Comme l’ensemble des ministères et organismes du gouvernement du Québec, la SEPAQ a l’obligation de rendre public un plan d’action en matière de développement durable. Pour s’assurer de la mise en œuvre des mesures instaurées, la SEPAQ mettra en place un comité de suivi et, dans son programme, elle a pris soin de préciser des indicateurs et des cibles; 

 • En appliquant une philosophie de gestion « entrepreneuriale » ou associative pour atteindre la mission des parcs 

nationaux — 3 000 personnes travaillent dans les parcs et la conservation est l’affaire de tous;  

• En sensibilisant ses partenaires touristiques à la valeur des territoires protégés et à la façon dont la SEPAQ les met en valeur — la SEPAQ reconnaît l’importance du rôle des partenaires puisque ceux‐ci peuvent être des ambassadeurs auprès de leurs clientèles — pour la SEPAQ, le partenariat est fondamental, la société tient aux tables d’harmonisation réunissant des représentants des parcs et des représentants des communautés locales.  

 Conclusion : Pour la SEPAQ, « le développement durable est une obligation de résultats ». Il faut réduire notre empreinte écologique et faire une meilleure utilisation des territoires et des ressources.   

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 Faits saillants de la 2e présentation — nom de la conférencière : Pamela Wright, présidente du BC Protected Areas Research Forum Highights of the second presentation—name of speaker:                                            D’entrée de jeu, la conférencière a présenté les conclusions de son exposé : 

• Premièrement, il faut rendre l’industrie touristique plus verte en allant au‐delà de la réduction de l’empreinte écologique; 

• Deuxièmement, il faut sensibiliser les visiteurs; • Troisièmement, bien que des améliorations soient perceptibles en matière de conservation, beaucoup de travail 

reste à faire. Elle a décrit la conservation, a indiqué les barrières qui en diminuent l’efficacité et a présenté des solutions.  Bien que les enjeux et les stresseurs des territoires soient globaux, les changements climatiques par exemple, ils touchent la nature et donc plusieurs secteurs économiques comme celui du tourisme. Les gens (locaux et touristes) doivent apprendre à aimer la nature, à se sentir concernés et à en prendre soin. Ainsi, ils pourront faire pression sur les politiciens. Pour s’assurer d’une efficacité des actions, il faut déterminer les plus‐values apportées et mettre en œuvre les actions qui généreront ces plus‐values.  Les touristes sont de plus en plus préoccupés par le respect de l’environnement. Bien qu’ils ne soient pas prêts à payer davantage pour leur voyage, ils font des choix. Les touristes choisiront un « produit et une entreprise verts ». Ainsi, la prise en compte du développement durable accorde un avantage concurrentiel à certaines entreprises. Cette constatation est d’autant plus vraie pour les entreprises d’écotourisme que les « écotouristes » sont de plus en plus exigeants à l’égard des mesures de conservation des territoires. Celles‐ci peuvent donc devenir un élément d’attraction.  Les intervenants touristiques peuvent devenir des partenaires dans les actions concrètes de conservation, et ce, de diverses façons, incluant : 

• Les dons, par des entreprises et des touristes, aux organismes de conservation et à la recherche; • La participation bénévole des touristes aux actions de conservation : certains sites Internet font la promotion de 

voyages qui intègrent des actions communautaires. Il faut toutefois être réaliste quant aux bénéfices réels de ces travaux réalisés par des non‐professionnels et de courte durée. À l’étranger, les partenariats sont souvent le résultat de l’action des organismes à but non lucratif, notamment dans le cadre de programmes locaux de développement économique. Leur premier mandat n’est pas lié au secteur touristique.  Au Canada, les initiatives de partenariat de conservation comprennent les dons et la participation aux corvées de nettoyage. Souvent, les initiatives se limitent aux obligations liées à l’obtention des permis. Dans le cadre de ses recherches, la conférencière conclut que plusieurs sont d’avis que l’altruisme environnemental n’est pas vigoureux et ne se porte pas bien. Les parcs sont perçus par les touristes comme étant sous la responsabilité des gouvernements.  Pourtant, il y a plusieurs façons de faire de la conservation : 

• Le volontarisme (mais attention à la nécessité de posséder l’expertise — les volontaires ne la possèdent pas toujours); 

• Les contributions des visiteurs à des organismes de conservation; • Les partenariats parcs‐industries; • Les ambassadeurs dynamiques. 

 Parmi les exemples de partenariats intéressants, Mme Wright a relevé : 

• Tourism & Conservation Partnership, Cumbria, Angleterre : contribution des visiteurs aux actions du milieu; 

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• Yosemite Fund, dans le parc national, permet de restaurer des habitats fauniques et des sentiers et d’entretenir la gestion de la faune, la conservation du patrimoine et le service aux visiteurs grâce à une contribution de 4,5 % des revenus des concessionnaires. 

 La conférencière a désigné 13 barrières à la conservation, mais elle a insisté sur 3 d’entre elles :  

• Le coût de formation des bénévoles; • La difficulté de collecte de dons des entreprises touristiques qui, pour être concurrentielles, ne veulent pas 

augmenter leurs tarifs;  • Les gens qui répondent qu’ils sont tellement sollicités pour diverses causes qu’ils donnent déjà ailleurs. 

 Il est important d’encourager les entreprises touristiques à s’engager dans des partenariats pour la conservation. Toutefois, l’intérêt des touristes pour les projets de conservation n’est pas connu. De plus, il faut abattre les barrières à l’action et faire connaître les projets de conservation.  Lorsqu’un chercheur demande aux représentants d’une entreprise touristique s’ils sont d’accord pour soutenir les efforts de conservation et s’y impliquer, la réponse peut être positive, mais lorsqu’il leur est demandé s’ils ont une liste de projets auxquels eux‐mêmes et leurs clients pourraient participer, la réponse est toujours « non! »  Les conclusions :  

1. Le monitoring et la diffusion des résultats sont essentiels;  

2. Les parcs et les agences gouvernementales doivent se demander comment l’industrie touristique peut participer avec eux à des projets de conservation et comment les barrières à la conservation peuvent être abolies par les gouvernements; 

 3.  l’industrie touristique doit faire plus que réduire son empreinte écologique, elle pourrait être un chef de file. Elle 

pourrait faire preuve d’initiative pour élaborer des programmes globaux et encourager le maintien et la création d’espaces socialement et environnementalement sains. 

 

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 Faits saillants des échanges Highlights of the discussions  Question 1 : Actions de la SEPAQ pour accroître l’accessibilité aux parcs?  Réponse de Mme Paule Bussières : 

• Depuis 10 ans, la SEPAQ a investi 100 M$ dans la mise en valeur des parcs; • La tarification très basse et maintenue à son niveau de 2001 (soit 3,50 $/personne) permet une accessibilité à tous; • À l’intérieur des parcs, la SEPAQ favorise le transport en commun; • La SÉPAQ travaille avec certains partenaires pour améliorer les déplacements villes‐parcs, mais il faut 

comprendre qu’elle ne possède pas les leviers décisionnels.  Question 2 : Quelles méthodes seront utilisées par la SEPAQ pour mesurer les réductions de gaz à effet de serre et les diminutions de consommation d’eau potable?  Réponse de Mme Paule Bussières :  

• La SEPAQ utilise les cibles du gouvernement du Québec; • Le Programme de gestion environnementale de la SEPAQ sera mis en ligne prochainement. 

 Question 3 : Comment faire pour augmenter le transfert d’expertise entre la SEPAQ et les associations touristiques régionales? Réponse de Mme Paule Bussières :  

• Ce transfert se fait par l’entremise des tables d’harmonisation; • Lorsqu’un intervenant s’adresse à la SEPAQ pour un transfert d’expertise, celle‐ci fait toujours preuve 

d’ouverture.  Question 4 : L’énergie éolienne est une énergie verte donc souhaitable, toutefois la prolifération des parcs éoliens a des répercussions sur le tourisme, notamment parce que les paysages sont des matières premières du tourisme. Comment concilier développement éolien et développement touristique? Réponse de Mme Paule Bussières :  

• La SÉPAQ contrôle ses parcs et non les paysages que les visiteurs voient à partir des parcs;  • Cependant, les paysages font partie des éléments à conserver et leurs beautés contribuent à la satisfaction de la 

clientèle; • La SÉPAQ sensibilise les acteurs locaux à la nécessité de la conservation par l’entremise des tables 

d’harmonisation.  

 Principales conclusions de la session Main conclusions of the session  Le modérateur n’a formulé aucune conclusion.  

 

Symposium international sur le développement durable du tourisme Centre des congrès de Québec — 17, 18 et 19 mars 2009

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Session : Ateliers : Domaines d’intervention et d’actions pour un développement durable du tourisme C : Changements climatiques, énergie renouvelables Chris Lyle et Jean‐Paul Céron 

Date : 18 mars 2009  Heure (time) : 14 h à 15 h 

Modérateur de la session : Alain Bourque Session moderator: Secrétaire technique : Jean Lamarre Technical secretary: 

Secrétaire technique associée : Christiane Orengo Associate technical secretary: 

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session  Directeur général de Air Transports Economics et représentant de l’Organisation mondiale du tourisme pour l’Organisation de l’aviation civile internationale, Chris Lyle nous a présenté les hypothèses relatives à la réduction des émissions des transporteurs aériens associés aux flux touristiques.  

 Professeur, chercheur et directeur du centre interdisciplinaire en droit de l’environnement, de l’aménagement et de l’urbanisme à l’Université de Limoges, Jean‐Paul Céron fait ressortir les enjeux entourant les tendances actuelles en matière de tourisme et les contraintes liées aux changements climatiques.     

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 Faits saillants de la 1re présentation — nom du conférencier : Chris Lyle                                           Highlights of the first presentation—name of speaker:                                             

Chris Lyle Réduction des émissions des transporteurs aériens qui contribuent aux changements climatiques : une perspective touristique 

 Les améliorations notables quant au volume des émissions sont nettement en dessous de l’augmentation du trafic aérien.  

• Les émissions de CO2 sont de peu d’importance, pour le moment, en ce qui a trait aux émissions globales (2 %), mais beaucoup plus importantes quant aux émissions globales de gaz à effet de serre. 

• Les options techniques disponibles actuellement sont insuffisantes pour anticiper la croissance du trafic. • Cumulatif : la durée effective du CO2 dans l’atmosphère est de 50 à 100 ans. 

 Les passagers aériens internationaux sont de manière prédominante des touristes.  Tourisme et ralentissement du changement climatique  On estime que les émissions des gaz à effet de serre provenant du tourisme contribuent à 5 % du total des émissions de CO2 (un petit peu moins en ce qui a trait aux impacts totaux des gaz à effet de serre).  Le transport aérien contribue pour 40 % du volume total de CO2 causé par le tourisme (et bien au‐delà de la moitié des impacts des gaz à effet de serre).  On estime que le transport aérien contribue pour 60 % des émissions totales du tourisme international.  Six moyens pour faire face aux changements climatiques relativement aux émissions des transporteurs aériens :  

• Applications techniques (carlingue, moteurs, essences alternatives); • Modes de transport alternatif; • Restrictions des opérations et rationnement; • Prélèvement (taxes, frais, etc.); • Ventes d’émissions; • Compensations pour le carbone. 

 M. Lyle fait valoir qu’il ne faut pas choisir l’un ou l’autre de ces moyens, mais les utiliser tous les six.   Applications techniques  Il y a plusieurs solutions de rechange à court et à moyen terme qui permettraient de réduire davantage les émissions de CO2 :  Modes de transport alternatif; Restrictions des opérations et rationnement; Prélèvement (taxes, frais, etc.); Ventes d’émissions; Compensations. 

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 La réglementation   Manifestement, si le secteur aérien ne se structure pas sur le plan de la réglementation, il un ensemble de mesures incohérentes verra le jour, d’où l’initiative d’harmonisation en cours.  L’entente post‐Kyoto  Cette entente aura des répercussions sur le dossier des transports aériens et de la réduction des gaz à effet de serre, cependant il est actuellement impossible de connaître lesquels.   

 Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier : Jean‐Paul Céron                                           Highlights of the second presentation—name of speaker:                                             

Changements climatiques et tourisme : répondre à un enjeu global  Les impacts sur les destinations  Il y a des impacts climatiques directs (étés chauds, sécheresses, etc.) et des impacts indirects sur l’environnement (perte de biodiversité). Ceux‐ci exercent une influence sur les destinations. On remarque également les conséquences des politiques de réduction des émissions sur la mobilité touristique (coût du voyage, conscience environnementale).  Émissions du tourisme au niveau mondial   

• 75 % des émissions produites par le tourisme mondial proviennent du transport.  • Si le tourisme était un pays, il serait le 5e émetteur de gaz à effet de serre. 

 Modes de transport  Le mode de transport est éminent quant aux taux d’émission.   

• Ainsi, lorsque la destination est éloignée, l’avion devient le principal mode de transport, souvent par défaut, et engendre une production exponentielle des émissions.  

• Le progrès technique associé au transport ne suffit pas. Il y a deux clés : la première réside dans une répartition des modes de transports utilisés dans le but les déplacements touristiques, la seconde réside dans un changement dans la culture de voyage. Malheureusement, les tendances touristiques semblent aller dans l’autre sens.  

  Conclusion :   En somme, les solutions sont à chercher bien au‐delà des pratiques locales et des actions volontaires, car cela n’est pas suffisant. Il faut aussi des actions à caractère plus collectif.    

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 Faits saillants des échanges Highlights of the discussions Question 1 : Dans quelle proportion les solutions apportées, concernant la diminution des émissions, viennent‐elles des individus et de l’industrie?  Dans la perspective de l’aviation, cela doit venir du gouvernement, car il s’agit d’un problème international. En fait, cela doit venir de tout le monde, mais des politiciens d’abord. Il y a urgence.   Question 2 : Est‐ce que la réduction des émissions peut devenir un frein au tourisme dans les régions les plus lointaines?  Selon M. Lyle, ce n’est pas souhaitable, car le tourisme a l’avantage d’atténuer la pauvreté. On peut penser que les prix des billets d’avion augmenteront d’ici quelques années, mais le ralentissement sera peu important, car les gens veulent voyager. M. Céron nous dit que, compte tenu de l’impact économique positif que le tourisme exerce dans les pays récepteurs, le tourisme pourrait devenir le meilleur investissement en matière de crédit carbone pour ces pays, même si le bilan carbone du tourisme demeure négatif.   Question 3 : Quelle est l’efficacité du programme de quotas de carbone au niveau international? Quels sont ses avantages? M. Lyle dit que cela n’en est qu’à une phase de recherche, par conséquent on ne peut l’appliquer à tout. En revanche, on sait qu’après la Seconde Guerre mondiale une telle réglementation a été très efficace en Europe. Sur le plan individuel, une personne pourrait vendre une partie de son quota et gagner de l’argent. Un outil comme la « carte verte » est très interventionniste et peut être très éloigné, de fait, des manières de faire usuelles d’un pays à l’autre.    

 Principales conclusions de la session Main conclusions of the session  Chris Lyle :    

• Le lien entre le tourisme et l’effet de serre transcende l’échelle locale. Il convient d’intégrer le cycle complet du tourisme. Quand on fait ça, on se rend compte que le secteur de l’aviation est le plus gros producteur d’émissions de gaz à effet de serre.  

• Bien que les carburants soient de plus en plus performants, l’efficacité demeure beaucoup plus faible que la croissance des flux aériens.  

• Si le secteur du transport aérien ne se structure pas à l’échelle planétaire, un ensemble de mesures incohérentes verra le jour (réglementation, plan de vol).  

• L’entente post‐Kyoto va avoir des répercussions sur l’industrie aérienne.  • Anciennement, la motivation du choix des voyageurs reposait sur les « 3 C » : Coût, Côté pratique, Confort. 

Aujourd’hui, ce qui émerge, c’est l’apparition d’un 4e C : Carbone Conscious.  

 

Symposium international sur le développement durable du tourisme Centre des congrès de Québec — 17, 18 et 19 mars 2009

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  Marsd 

Session : Technologies  

Date : 18 mars 2009  Heure (time) : 14 h 

Modérateur de la session : Julien Cormier Session moderator: Secrétaire technique : Yves Lefrançois Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : Jocelyn Perrault Associate technical secretary:  

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session Aucun  

 Faits saillants de la 1re  présentation — nom de la conférencière : Anna Pollock                                        Highights of the first presentation—name of speaker:                                            C’est  un  véritable  avertissement  que  Mme  Pollock  a  servi  aux  représentants  du  monde  touristique.  Rappelant  les principaux changements inquiétants et les évolutions récentes du tourisme et du climat, elle a entretenu l’assistance de la nécessité de repenser et redéfinir la « durabilité », en mettant de l’avant l’innovation, le rôle des technologies dans l’avenir prochain du tourisme.  La conférencière a tout d’abord insisté sur la vision insoutenable et irréaliste qui est entretenue sur le tourisme. L’industrie touristique serait ainsi vouée à connaître une croissance importante qui est difficilement conciliable avec le développement durable qui,  lui, exige un développement qui ne compromet pas  la capacité des générations  futures à subvenir à  leurs besoins. Nous vivons au‐dessus de nos moyens et, si la tendance se maintient, la terre ne subviendra plus à nos besoins. Nous encourageons la pensée magique en pensant que le secteur touristique ne sera pas touché par les changements qui se produisent dans la foulée de la récession économique. Le tourisme n’est pas aussi résilient qu’on veut le laisser croire.  Mme  Pollock  fait  remarquer  que  des  changements  commencent  à  se  faire  sentir.  L’activité  aérienne  et  les  voyages internationaux sont en baisse. Les changements climatiques agissent de plus en plus comme des catalyseurs, et ce, même si l’urgence d’agir n’est pas encore comprise par tous les acteurs, notamment par les gouvernements qui ne démontrent pas suffisamment de leadership.   Le discours commence toutefois à tenir compte de  la nouvelle réalité. Le World Travel and Tourism Council s’interroge ainsi sur les possibilités et les façons de diminuer les émissions de carbone. Certains dirigeants politiques parlent de New Green Deal,  la  reconnaissance  des marques  et  des  destinations  est  de  plus  en  plus  liée  à  leurs  émissions  de  carbone. L’engagement « vert » de plusieurs de ces dernières devient une réalité tangible et mesurable.  Les  développements  technologiques  stimulent  ces  tendances  en  favorisant  l’examen minutieux  des  propositions  et  la transparence des organisations. En favorisant l’émulation de la communication et des échanges globaux, Internet aiguise le sens critique des consommateurs et l’enrichissement des expériences. Tout le monde peut avoir et donner son opinion. Le consommateur est tantôt auteur, journaliste, caméraman, promoteur, autant d’expertises qu’il peut utiliser et transférer, par le filtre de ses valeurs, aux différents réseaux ou communautés virtuelles dont la croissance est phénoménale, comme en témoignent le succès de Facebook et le succès du président Barack Obama lors de la dernière campagne présidentielle. Il faut désormais penser différemment et composer avec les communautés et les réseaux sociaux virtuels.   

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Mme Pollock conclut sa présentation avec une citation de Winston Churchill :  

« It is no use saying, We are doing our best. You have got to succeed in doing what is necessary. »  

 Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier : David Joly                                          Highlights of the second presentation—name of speaker:                                             Le deuxième conférencier a dressé un intéressant parallèle entre l’utilisation des technologies dans la commercialisation Internet et le développement durable. Il a également proposé à l’auditoire des moyens d’inscrire cette commercialisation dans une démarche de développement durable.  La commercialisation Internet apparaît, dans cette perspective, comme un travail itératif combinant les modifications au code, au contenu, aux campagnes de mots‐clés et l’analyse des résultats. Cette approche est semblable à la croissance des plantes qui utilisent l’eau de puits et de pluie pour purifier l’eau et produire de l’oxygène.  Par ailleurs, tout projet de commercialisation devrait tenir compte des trois piliers du développement durable : l’économie, l’environnement et la société. Sa pertinence devrait être remise en question en fonction de chacun de ces éléments.  Le conférencier a également insisté sur l’apport des technologies dans le développement du tourisme durable. Il en a appliqué les grands principes à la présence en ligne et proposé : 

• De repenser constamment la démarche à l’aide d’outil comme Google analytics; • De réduire le temps de réaction et les coûts avec des outils comme Paypal; • De réutiliser la présence sur certaines plateformes (ex. : Facebook) pour stimuler celle du site principal; • De recycler les contenus d’autres sites (ex. : photographies); • De valoriser les logiciels libres qui peuvent être à leur tour bonifiés. 

 Une priorité doit ainsi être accordée aux gaspillages en établissant des objectifs clairs et en s’adaptant sans cesse aux usagers. L’utilisation d’outils existants et éprouvés s’impose aussi. Des exemples intéressants sont fournis : Google Maps, pour montrer un contenu sur une carte; Flickr, pour le contenu photo; Paypal, pour le paiement en ligne; Facebook, pour développer la communauté. Il faut, par conséquent, être présent dans les communautés de nos clients.  En fait, les technologies permettent l’intégration dans la commercialisation Internet des trois piliers du développement durable : l’économie (Paypal), le social (Facebook, Twitter, etc.), l’environnement (Google maps, site mobile.  Le conférencier recommande fortement de suivre de près la révolution du mobile et d’accorder une importance accrue à la géolocalisation et au positionnement. Il faut aussi informer la clientèle des initiatives en matière de développement durable et insister sur une approche écosystémique qui favorise les partenariats avec les groupes locaux et simplifie l’action des clients en matière de compensation à la source des émissions de carbone.   

 Faits saillants des échanges Highlights of the discussions  Sept questions ont été posées. Elles portaient sur : 

1. L’empreinte écologique des nouvelles technologies; 

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2. Les ressources humaines nécessaires dans une démarche de commercialisation Internet; 3. L’écoblanchissement; 4. Une certification verte globale, mondiale; 5. La protection contre les phénomènes et effets pervers de l’Internet (ex. : Fishing); 6. Les règles législatives en matière de protection de la vie privée dans le recours aux services libres (Flickr); 7. L’Icarus Foundation.  

   

 Principales conclusions de la session Main conclusions of the session  Aucune   

 

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Session : Marketing et commercialisation d’une destination durable 

Date : 18 mars 2009  Heure (time) :15 h 20 à 16 h 20 

Modérateur de la session : Pierre Labrie Session moderator: Secrétaire technique : Michelle Naud Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : Paul St‐Pierre Associate technical secretary: 

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session  

 Faits saillants de la 1re présentation — nom du conférencier : Julien Auray                                            Highights of the first presentation—name of speaker:                                       Exposé en quatre temps :  Les enjeux de la commercialisation de la région Provence‐Alpes‐Côte d’Azur (PACA); La construction d’une image touristique durable;  Une politique globale de développement durable; Une commercialisation progressive et partagée. 

 A) Les enjeux   

• Un des plus vastes départements de France : 6 925 km²; • Un territoire marqué par une faible pression anthropique : 22 habitants/km²; • Un secteur industriel peu important et une agriculture encore bien présente; • L’essor de l’économie tertiaire basé sur le développement du tourisme; • 14 millions de nuitées enregistrées chaque année, soit environ 2,5 millions de touristes accueillis; • Une consommation touristique évaluée à 600 millions d’euros par année, soit une dépense moyenne 

quotidienne de 41 €/personne; • 1 emploi salarié sur 10 serait directement lié à l’activité touristique. 

 B) La construction de l’image touristique durable de PACA 

 Éléments pris en compte dans l’élaboration de l’image :  

 • Image touristique construite autour de la notoriété de quatre grands espaces protégés : le Verdon, la Haute‐

Provence, le Luberon et le Mercantour; • Territoire marqué par de multiples initiatives touristiques durables 

(1ers Gîtes de France à voir le jour en 1951, près de Digne‐les‐Bains);  • Tourisme actif et de pleine nature 

(réseau de 5 000 km de chemins pédestres aménagés et ouverts au public,  105 itinéraires de VTT, totalisant 2 500 km de chemins balisés, 2 rivières, le Verdon et l’Ubaye);   

• Activités culturelles attractives; • Conciliation progressive entre tourisme et valorisation de l’environnement. 

  

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Politique globale de développement durable élaborée dans le cadre d’une démarche participative s’articulant autour de quatre axes majeurs :  • Renforcement et adaptation de la communication et la commercialisation touristique départementale; • Amélioration de la cohésion, la différenciation et l’attractivité de l’offre touristique; • Élaboration des principes de compétitivité et de qualité dans l’état d’esprit des acteurs touristiques; • Maintien du tourisme dans son rôle structurant de développement durable des Alpes de Haute‐Provence. 

 Stratégie de marketing axée sur la préservation de l’environnement  

 • Multiplication des partenariats locaux; • Sensibilisation des professionnels du tourisme du territoire à la gestion environnementale de leur activité par 

l’organisation de journées liées à cette thématique; • Organisation de colloques sur la qualité auprès de publics touristiques visant à inciter les professionnels du 

tourisme à qualifier leur offre pour être reconnus par les clients; • Élaboration d’un concept de « charte de l’accueil partagé » dans le but de prendre en compte les attentes, les 

droits et les devoirs réciproques des résidents et des visiteurs; • Mise en place d’un blogue où les ambassadeurs (habitants), les citoyens (visiteurs) et les hôtes (professionnels) 

font part de leurs bons plans ou expériences de séjour.  

C) Une politique globale de développement durable  

Expérience innovante pour promouvoir la durabilité :  

• Création de la Cité de la Culture et du Tourisme Durable à Gréoux‐les‐Bains (Alpes‐de‐Haute‐Provence) qui a pour objet la concrétisation du développement touristique durable et la valorisation du patrimoine et de la culture. 

 Mise en place d’actions phares :  

• Formations sur le « tourisme durable »;  • Enquêtes sur la perception du tourisme durable par les différents publics touristiques (populations 

locales, touristes, professionnels); • Organisation des « Entretiens de Gréoux » sur le patrimoine et le développement durable du tourisme; • Programmes dʹaction pour un développement économique et social préservant les éléments vitaux 

nécessaires aux générations futures du département, sorte d’Agenda 21 territorial.  D) Une commercialisation progressive et partagée  

Mise en place d’une destination distribuée par des structures véhiculant les valeurs du développement durable :  • « Plate‐forme » présentant l’ensemble des offres touristiques et conduisant jusqu’à la réservation; • Apport de flux d’audience supplémentaires aux professionnels dans le but d’augmenter le chiffre d’affaires; • Dynamique territoriale assurée en fédérant les acteurs autour de critères communs.  

 

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Accompagnement permanent à la mise en marché des professionnels :  

• Manifestations organisées par secteurs dans le but de faire connaître l’offre touristique; • Baptisées « ateliers de l’offre », ces manifestations permettent une mise en relation des professionnels du 

tourisme locaux avec des voyagistes français et étrangers.  

Sensibilisation à la problématique du « rapport qualité‐prix »  

• Recherche de l’adéquation entre les prix pratiqués et la qualité des prestations; • Analyse des prix affichés sur Internet pour des destinations jugées comme concurrentes (étalonnage); • Analyse de la perception des clientèles quant aux prix pratiqués dans le département. 

 CONCLUSION  

Trois facteurs clés à intégrer : mutualiser, cibler et partager :  • Accepter que la logique de destination, telle qu’elle est vue par le visiteur ou même par l’habitant, va au‐delà des 

frontières administratives (cas de La Provence, à cheval sur plusieurs départements et régions).  

• Les termes de « tourisme durable » ou de « destination durable » n’étant pas toujours clairement perçus par le client, il est donc nécessaire d’amener implicitement ces valeurs de durabilité, en utilisant, dans les supports de communication (Internet, brochures, etc.), des termes en vogue (écotourisme, loisirs de plein air, etc.) qui sont clairement définis et attractifs aux yeux du client.  

 • Le tourisme durable est un tourisme qui répond à la fois aux attentes des clients, des populations locales et des 

professionnels du secteur. Aucun de ces acteurs ne doit être négligé afin d’éviter les tensions et de créer une synergie bénéfique à l’image de la destination. 

  

Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier : Peter Walters                                   Highights of the second presentation—name of speaker:                                             QUELQUES ACTEURS EN TOURISME DE LA COLOMBIE‐BRITANNIQUE  

• En Colombie‐Britannique (C.‐B.), il y a deux joueurs gouvernementaux principaux : o Le  ministère  du  Tourisme,  de  la  Culture  et  des  Arts  assure  le  soutien  à  l’industrie  en  s’occupant 

notamment des questions relatives à la desserte aérienne, à la sécurité des frontières et aux infrastructures ayant une influence sur le tourisme; 

o Tourisme C.‐B. fait la promotion de la destination.  

• La C.‐B. peut également compter sur des acteurs clé matière de tourisme durable : o Le Collectif pour le tourisme durable de Colombie‐Britannique (BC Sustainable Tourism Collective); o Le Conseil des associations  touristiques de Colombie‐Britannique  (Council of Tourism Associations of 

BC  ou  COTA),  qui  a  publié  un  document  de  référence  des  plus  pertinents  sur  la  question  du développement durable (Foresight: Shaping a Sustainable Vision for Tourism in British Columbia, June 2007).  

  

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LE GOUVERNEMENT DE LA C.‐B. ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE   

• En 2003, la Colombie‐Britannique s’est fixé pour objectif de doubler les recettes touristiques provinciales d’ici 2015. • A priori, cela peut  toutefois sembler  incompatible avec  l’obligation qu’a  la Colombie‐Britannique de  réduire ses 

émissions de gaz à effet de serre de 33 % au‐dessous du niveau de 2007 d’ici 2020.  

• Pour relever le défi, la C.‐B. a développé différents outils pour permettre aux entreprises touristiques de prendre le virage du tourisme durable. 

 • La collaboration des autorités gouvernementales et des membres de l’industrie touristique a donné naissance à 

une société à but non lucratif dont l’objectif est de contribuer au tourisme durable par des initiatives concrètes comme : 

o La définition des meilleures pratiques pour la durabilité; o Le développement et la mise en œuvre dʹun programme de certification; o La mise en place d’un système de veille et de transmission des indicateurs de tourisme durable; o L’offre de calculateurs des émissions carboniques;  o L’accroissement des communications avec le milieu;   o La tenue d’ateliers et de sessions de formation partout dans la province pour éduquer et sensibiliser les 

entreprises aux émissions de carbones, aux stratégies et aux meilleures pratiques.  

• Pour bénéficier des données adéquates, pertinentes et à jour, un conseil de recherche a également été créé. Ce groupe, composé de leaders de l’industrie, élaborera un programme de recherche stratégique de trois ans, établira les priorités et produira des rapports annuels de performance. 

 PORTRAIT DE LA STRATÉGIE MARKETING DE LA C.‐B. ET RÉSULTATS  

• Le budget de Tourisme C.‐B. provient d’une portion de la taxe provinciale sur l’hébergement. L’année dernière, le budget marketing était de plus de 50 M$. Il devrait être à la baisse cette année.  

 • L’insistance est mise cette année sur le programme World Host, qui vise à tirer profit des Jeux olympiques et 

paralympiques de 2010, avant, pendant et après. Le Ministère souhaite faire bénéficier l’ensemble des communautés de la C.‐B. de l’apport des Jeux et en profiter pour faire prendre conscience de la diversité et de la qualité exceptionnelle des expériences touristiques culturelles. 

 • Le site Internet HelloBC.com est un élément important de la stratégie marketing de la C.‐B., tout comme sont en 

train de le devenir Facebook, You Tube et les réseaux sociaux. Le site est disponible en de nombreuses versions consommateurs (Amérique du Nord, Royaume‐Uni, Australie, Japon, Taïwan et Corée du Sud et, bientôt, Allemagne). 

 • De janvier à septembre 2008, les fiches des entreprises et activités répertoriées sur le site ont généré 5,5 millions de 

pages vues. Ces fiches offrent un taux de conversion fort intéressant pour les entreprises qui y partagent leur propre URL (79 %).  

 • Tous les efforts promotionnels consentis par Tourisme C.‐B. encouragent les visiteurs potentiels à rechercher de 

l’information de voyage par les chaînes de distributions — le Web, les publications, le Centre dʹappels et les centres de renseignements touristiques. 

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 • Le Centre d’appel enregistre des résultats intéressants. De janvier à septembre 2008, 65 000 demandes 

d’information ont été reçues et ont généré 7 000 réservations.  

• La C.‐B. dispose aussi d’un important réseau d’accueil.   

• Plusieurs avantages stratégiques peuvent être retirés du tourisme durable : o Garantir la viabilité socioculturelle, environnementale et économique de l’industrie touristique; o Se distinguer des concurrents; o Profiter d’un marché en croissance; o Attirer et fidéliser les ressources humaines. 

 • Un piège à éviter : il ne faut pas promouvoir à tort des initiatives de tourisme durable. En exagérant la portée de 

nos actions, nous risquons de perdre la confiance du consommateur.  

• La notion de tourisme durable apparaît parfois nébuleuse pour le consommateur. Il importe donc de faire des efforts particuliers de communication pour faciliter la compréhension.  

 RÔLE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LA STRATÉGIE MARKETING DE LA C.‐B.   

• La C.-B. a consulté le marché pour définir sa marque, pour déterminer ce qu’elle représentait aux yeux des consommateurs. Ayant été reconnue pour son environnement naturel, l’image de marque Super, Natural British Colombia a été développée.

• La C.-B. doit ainsi s’assurer de répondre aux attentes de la clientèle et démontrer un réel souci de son environnement. Elle reconnaît d’ailleurs que le développement durable est appelé à gagner de plus en plus d’importance.

 FACTEURS DE SUCCÈS DES STRATÉGIES MARKETING  Considérant les changements rapides et les nouvelles attentes du consommateur, il faut accorder une importance majeure à la recherche, établir des créneaux d’excellence, se fixer des objectifs de développement durable à long terme, privilégier une communication authentique afin de ne pas s’aliéner la clientèle, informer et sensibiliser. Il faut également revoir nos façons de faire.   

 Faits saillants des échanges Highlights of the discussions  Question posée à Julien Auray :  Comment la région peut‐elle se distinguer de la région voisine?  L’essentiel est que les gens viennent chez nous. Pour ce  faire, nous misons sur les images fortes de notre région, dont les Alpes et nos espaces protégés.  Questions posées à Peter Walters :  L’aspect de l’environnement a longuement été abordé, toutefois l’aspect socioculturel apparaît tout aussi important 

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pour le développement durable. Pourriez‐vous parler des efforts faits de ce côté?  L’aspect socioculturel du développement durable est en effet très important. Il faut travailler avec les communautés locales, les respecter et les valoriser. Une importante contribution financière gouvernementale a d’ailleurs été octroyée pour des projets de nature socioculturelle. Malheureusement, le traitement de l’aspect socioculturel nécessiterait à lui seul plus de temps que celui qui nous est accordé.    Comment le gouvernement de la C.‐B. a‐t‐il agi pour que le tourisme soit désigné officiellement comme un vecteur de développement durable? Comment l’engagement gouvernemental a‐t‐il été obtenu?  Il y a d’importantes représentations de la part des associations touristiques dans la province. Ces associations ont été très proactives. Elles se sont réunies pour travailler ensemble sur des enjeux communs et se sont confié des tâches  très précises. Elles ont notamment organisé une journée de rencontres avec des représentants de cinq ministères, dont la foresterie, pour échanger sur la question du développement durable. Elles ont d’entrée de jeu indiqué qu’elles souhaitaient travailler AVEC le gouvernement. Cette approche collaborative a fait toute la différence.  Quel est le plan de la C.‐B. pour profiter des Jeux olympiques de 2010?  Nous souhaitons utiliser les outils déjà existants et nous concentrer sur l’expérience déjà acquise. Nous voulons inciter les visiteurs à prolonger leur séjour après les Jeux et aussi à revenir en C.‐B. Nous avons par ailleurs établi, avec l’aide des communautés locales, toute une programmation d’événements culturels sur le territoire, comme des festivals, afin de bâtir l’esprit communautaire. Nous voulons que l’ensemble de la C.‐B., même les plus petites communautés, puisse bénéficier des J. O.  

 Principales conclusions de la session Main conclusions of the session   Dans un contexte de développement durable, une stratégie marketing efficace doit :  

• Miser sur une image de marque forte et cohérente; • Accorder une place centrale à la recherche; • Établir des objectifs de développement durable à long terme; • Privilégier une communication authentique; • Revoir les façons de faire traditionnelles; • Utiliser les différents canaux de communication. 

  

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Session : Politique et stratégie d’implantation du développement durable 

Date : 18 mars 2009  Heure (time) : 15 h 30 à 16 h 30 

Modérateur de la session :  Session moderator:  Secrétaire technique : Olivier Dussault Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : Jean‐Pierre Gagnon Associate technical secretary:  

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session Présentation des deux conférencières. Atelier qui établit les ressources humaines en tant que vecteur de changement. Défi et solution. 

 Faits saillants de la 1re présentation —nom des conférencières : Adèle Girard et Lise Baillargeon Highlights of the first presentation—name of speakers:                                            Mmes Adèle Girard et Lise Baillargeon ont fait une présentation jumelée.  Elles  effectuent  un  rappel  des  grandes  notions  du  développement  durable  tout  en  rappelant  que  le  sujet  n’est  pas nouveau. Par ailleurs, elles font remarquer qu’il n’y a pas de grands  leaders dans  l’industrie touristique, ce qui fait que l’on  a  très peu de  référence. La définition utilisée  et présentée par  le ministère de  l’Aménagement du Territoire  et de l’Environnement remonte à 1998. Selon les conférencières, la dimension sociale du développement durable se décline en trois phases :  

1. Les relations avec les communautés locales (investissement des entreprises dans les causes chères aux employés); 2. Les règles de gouvernance et transparence (transposition des règles gouvernementales vers  l’industrie privée en 

fonction de l’aide octroyée); 3. La gestion des ressources humaines. 

 Les  ressources  humaines  sont  souvent  un  aspect  négligé  de  la  gestion  courante.  Le  contexte  de  l’emploi  change.  Les valeurs des  travailleurs diffèrent de celles des générations précédentes. Sur  le plan de  l’industrie  touristique,  il y a une problématique de valorisation, de  fidélisation et de  roulement.  Il  faut mettre en valeur  les avantages de  travailler dans l’industrie  touristique. De plus  en plus,  la  formation des  employés ne  se  limite plus à  leurs  tâches.  Il  faut associer  les valeurs de l’entreprise et de l’industrie à celle‐ci.  Il existe 10 raisons d’assurer une place de choix aux ressources humaines dans la stratégie de développement durable :   

1. Les employés l’exigent (ils veulent s’avoir le pourquoi de leur tâche);  2. Faire adhérer plus facilement au changement et éviter la résistance (les employés perdent de plus en plus leurs 

critères de référence); 3. Ils aiment que leur opinion compte; 4. Pour éviter les plaintes liées aux promesses tenues;  5. Ce sont les employés qui mettent en pratique les initiatives environnementales; 6. Pour que le développement durable soit intégré à la culture d’entreprise; 7. Rehausser le sentiment de fierté des employés; 8. Faciliter le recrutement et le maintien de la génération « Y »; 9. Améliorer l’image de l’entreprise; 10. Parce que les employés sont le premier public de l’entreprise. 

 

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Comment faire pour amorcer le développement durable dans les ressources humaines?  Le préalable : rémunérer équitablement, gérer de façon égalitaire et assurer la sécurité de vos employés.  

1. Offrir des salaires et des conditions raisonnables (par exemple, un horaire de conciliation, des services aux employés qui améliorent la qualité de la vie, des services de transport vert aux employés et devenir un employeur de choix); 

2. Embaucher des travailleurs de la région et prévoir un plan de formation pour accéder à des postes stratégiques; 3. Embaucher différents profils de travailleurs qui donnent une valeur ajoutée à l’entreprise; 4. Donner un sens au travail des employés, basé sur la mission et la fonction (il faut gérer le talent, pas seulement le 

talent des plus habiles);  5. Former les employés (l’employé formé est moins menacé par le changement et comprend les raisons de celui‐ci, il 

suggère des améliorations, il est celui qui connaît mieux le terrain, il est proactif); 6. Planifier clairement la démarche; 7. Nommer un responsable (toutefois, il faut s’assurer que les tâches et les responsabilités du développement 

durable sont partagées); 8. Impliquer les employés; 9. Présenter à l’interne le plan de déploiement et susciter l’adhésion; 10. Communiquer les choix de développement durable en incluant les ressources humaines. 

 Les pièges à éviter :  

1. Tenir pour acquis que les employés croient au développement durable (il faut commencer par impliquer ceux qui y croient, les autres suivront après); 

2. Éviter l’improvisation; 3. Tout vouloir faire en même temps (implantation progressive qui suit un plan); 4. Éviter l’effet pervers des certifications (il faut conserver l’esprit initial de développement durable et non seulement 

s’en tenir à des normes administratives).   Il faut déjà penser à la prochaine étape. Les entreprises doivent encourager la mobilité interne. Les fonctions d’une ressource humaine doivent changer en fonction de ses nouvelles capacités (âges, formation, force physique, etc.). Les employeurs touristiques doivent penser à partage les compétences de leur travailleur avec les compétiteurs afin d’assurer une stabilité des emplois. Permettre à la main‐d’œuvre de prendre de l’expérience à l’étranger, dans d’autres secteurs, pour assurer leur développement. 

 Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier :                   Highlights of the second presentation—name of speaker:                                             

 Faits saillants des échanges Highlights of the discussions Le marché détermine le salaire. Cela devient de plus en plus un défi. Tous les secteurs veulent être valorisés. Le tourisme est  un  secteur  favorisé  par  rapport  aux  autres  parce  qu’il  attire davantage de  candidats.  Son  problème,  c’est  qu’il  ne parvient pas à retenir sa main‐d’œuvre en raison notamment du salaire et des heures minimum assurées. Il faut parler des avantages des métiers  liés à  l’industrie  touristique. Faire des choix  stratégiques pour  la  formation de  la main‐d’œuvre. Certains choix peuvent être difficiles à justifier à l’égard des actionnaires, mais se justifieront à long terme. Les entreprises 

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ont de la difficulté à planifier à long terme parce qu’elles doutent de leur viabilité dans l’intervalle, ce qui les amène à être réactives  à  court  terme.  La  vision  de  certains  employeurs  du milieu  touristique  par  rapport  à  la  formation  tend  à dévaloriser  les métiers de  l’industrie ou à sous‐évaluer  les besoins de main‐d’œuvre  lors de grands projets  touristiques (ex. : Mont‐Tremblant).  

 Principales conclusions de la session Main conclusions of the session   

 

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Session : Politiques et stratégies d’implantation du développement durable en tourisme Atelier : Harmonisation des usages  

Date : 18 mars 2009  Heure (time) : 15 h 30 à 16 h 30 

Modératrice de la session : Julie Caron‐Malenfant Session moderator:  Secrétaire technique : A. Talbot Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : J. Smith Associate technical secretary:  

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session Mécanismes de résolution de conflits entre les activités qui impliquent l’usage d’appareils motorisés et celles qui n’en impliquent pas. Approche priorisée et celle de la recherche des solutions (gagnant/gagnant)  

 Faits saillants de la 1re présentation — nom du conférencier : François Guillot, directeur, parc national des Monts‐Valin, Québec Highlights of the first presentation—name of speake :  Le conférencier présente l’historique d’un conflit d’usages, soit la circulation de la motoneige dans les limites d’un parc national alors que la loi l’interdit. 

• Dès la création du parc en 1996, les autorités gouvernementales ont autorisé une dérogation permettant la circulation de la motoneige pour atteindre un site panoramique extraordinaire. Ce site étant fréquenté par les motoneigistes depuis des lustres. 

• Le parc des Monts‐Valin se situe à l’intérieur de la région naturelle du Massif du Mont Valin. Ce territoire accidenté est un véritable paradis pour la pratique de la motoneige. 

• Durant les premières années du parc, peu de développement se fait en raison d’un manque de ressources financières. Cette situation n’occasionne aucun conflit, et ce, compte tenu de la dérogation autorisée (circulation motoneige). Avec le développement du parc à partir de 1999, il devient impérieux de trouver une solution. 

• En 2004, des intervenants régionaux déposent un plan de développement du Massif des Monts‐Valin, lequel plan comporte la mise en place d’un sentier de motoneige de classe internationale dans le parc. La même année, le parc des Monts‐Valin présente son plan de développement qui exclut l’usage de la motoneige dans ses limites. 

• En 2008, création d’un comité de négociation afin de trouver une solution. À l’automne, les parties conviennent de développer cinq sites à l’extérieur du parc, ayant un potentiel panoramique équivalent ou supérieur au pic de la Hutte situé dans le parc. Le gouvernement s’engage à aménager les sentiers nécessaires, à assumer une partie des coûts d’entretien, à participer financièrement à une campagne promotionnelle et à siéger à un comité de mise en valeur du massif des Monts‐Valin. 

 Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier : Pierre Pellerin, président et cofondateur de l’entreprise Bleu Lavande Highlights of the second presentation—name of speaker:                                            Le conférencier présente son entreprise agrotouristique Bleu Lavande et les harmonisations nécessaires entre le volet agricole et touristique. 

• 200 000 visiteurs en deux mois ont conduit les gestionnaires de l’entreprise à règlementer, à normaliser, à planifier, à gérer les pratiques, l’occupation et l’utilisation de l’espace. 

o On doit poursuivre les activités de production et de transformation agricoles, et ce, en considérant que le territoire est partagé avec des milliers de visiteurs. 

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Cette organisation ou harmonisation des usages doit s’effectuer dans le respect tant des travailleurs que des visiteurs, le tout en priorisant autant la rentabilité de l’entreprise que la sécurité des usagers. 

Respect et développement en harmonie avec la faune, la flore, le sol et les humains. Dans un deuxième temps, le conférencier présente les harmonisations réalisées avec le milieu d’accueil de l’entreprise, un petit village de 600 habitants. 

• Développement d’un circuit touristique « Circuit découvertes sans frontières », on y trouvait 63 activités ou attraits en 2008 et la région a bénéficié de 7 M$ en retombées économiques (excluant Bleu Lavande). 

• Faire partager avec le milieu d’accueil les 200 000 visiteurs, développer un produit qui suscite un désir de revenir ou de fréquenter de nouveau l’entreprise ou le circuit. 

• Autre résultat : le développement de l’entrepreneuriat touristique dans une communauté rurale.  

Faits saillants des échanges Highlights of the discussions Qu’est‐ce qui explique le succès de l’entreprise Bleu Lavande? 

• L’expérience entrepreneuriale des promoteurs, leur persévérance, la publicité et la qualité et l’originalité du produit 

Est‐ce que l’expérience d’harmonisation des usages et de résolution des conflits développée au parc des Monts‐Valin sert à régler des conflits dans d’autres régions? 

• L’expérience a permis de reconnaître que les solutions aux conflits sont locales et doivent se faire avec les intervenants concernés et à l’échelle régionale. 

 Principales conclusions de la session Main conclusions of the session   

 

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Session : La consommation responsable dans le secteur du tourisme et l’engagement des voyageurs 

Date : 18 mars 2009  Heure (time) : 16 h 35 

Modératrice de la session : Christina Cameroun Session moderator: Secrétaire technique : Michelle Naud Technical secretary: 

Secrétaire technique associé : Paul St‐Pierre Associate technical secretary: 

 

Faits saillants de l’introduction de la session Highlights of the introductory remarks of the session Dans le monde, trop de sites se précipitent pour être désignés comme sites historiques du patrimoine mondial (UNESCO) et sont  ensuite dépourvus. Plusieurs sites rencontrent de fait d’importants problèmes. Quatre exemples de sites faisant face à des difficultés majeures suivent :  

• Machu Picchu est un site en danger en raison de problèmes de gestion de l’eau, de gestion des déchets et de construction illégale d’hôtels; 

 • Angkor Wat connaît un problème de surpopulation; 

 • Town of Luang Praband (Laos) voit la qualité de la vie de ses résidents menacée, particulièrement celle des 

moines;  

• Mont Fuji (Japon) est aux prises avec un sérieux problème de gouvernance, il a reçu plus de touristes d’aventure qu’il peut en recevoir, ce tourisme a augmenté à un point tel que 500 000 personnes ont foulé le sol du Mont Fuji en deux mois, compromettant l’intégrité du lieu.  

Ces exemples doivent conscientiser l’industrie aux responsabilités, celles des gouvernements, celles de l’industrie et celles du tourisme. Chacun a sa part à faire pour assurer un tourisme durable. 

 Faits saillants de la 1re présentation — nom du conférencier : Jonathan B. Tourtellot  Highlights of the first presentation—name of speaker:                                            DÉFINITION DU GÉOTOURISME :  

• M.  Tourtellot  a  défini  le  géotourisme  comme  étant  le  tourisme  qui  protège  et  met  en  valeur  le  caractère géographique  d’un  lieu,  son  environnement,  sa  culture,  son  esthétisme,  son  héritage  et  le  bien‐être  de  sa communauté. 

 • Le caractère géographique entendu dans cette définition réfère à la flore et à la faune, aux paysages panoramiques, 

à  l’histoire,  à  l’archéologie,  à  la  géologie,  à  l’architecture  traditionnelle,  à  la musique  locale,  à  la  cuisine,  à l’artisanat locale, à la danse et aux arts. Le bien‐être des communautés correspond quant à lui à la satisfaction et aux  avantages qu’elles retirent. 

 • Le  géotourisme  va  bien  au‐delà  de  l’écotourisme,  lequel  se  concentre  traditionnellement  sur  la  nature.  Il  va 

également plus loin que le tourisme durable en cherchant à mettre en valeur le caractère unique d’une destination avec la participation de tous les acteurs du milieu concerné. La mise en valeur est l’élément clé de l’approche du géotourisme.  

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ATTENTION AU TOURISME NON DURABLE  

• Les  foules,  la  faible  qualité  de  l’expérience,  la  perte  du  caractère  distinctif  et  l’érosion  de  la  culture  et  de l’environnement sont des indicateurs d’un tourisme qui n’est pas durable. 

 ÉTUDE DE TIA ET NATIONAL GEOGRAPHIC TRAVELER :  

• L’étude révèle que 75 % des Américains qui voyagent ne veulent pas que leur visite nuise à l’environnement.  La plupart des voyages effectués et la plus grande part des dépenses touristiques peuvent être attribuées à quatre des huit profils de voyageurs utilisés dans le cadre de l’étude. Parmi ces quatre profils, trois sont très intéressés par la question du tourisme durable (geo‐savvys : 2 %, urbains sophistiqués : 13 %, les bons citoyens : 11 %).  

• Le géotourisme  concerne 74 % du marché des voyageurs américains  (profils  sensibles par  le géotourisme : geo‐savvys : 21 %, urbains sophistiqués : 13 %, les bons citoyens : 11 %, et les traditionnels : 6 %).  

• Les géotouristes apprécient  les destinations ayant un caractère distinctif et sont  les plus susceptibles de prendre des mesures pour protéger l’environnement lorsqu’ils voyagent. Ils apprécient que l’argent qu’ils dépensent dans une destination puisse bénéficier à  la communauté visitée.  Ils encouragent  l’achat  local.  Ils apprécient de même que la publicité mette en valeur l’aspect culturel de la destination.  

UNE CHARTE DU GÉOTOURISME   

• Une charte circonscrit les grands principes du géotourisme. Elle vise : 1. Le respect de l’intégrité de la destination ou du lieu; 2. L’adoption de codes internationaux; 3. La sélectivité du marché; 4. La diversité du marché; 5. La stimulation de l’enthousiasme du touriste;  6. La mise à contribution et l’engagement de la communauté;  7. La profitabilité pour la communauté (avantages); 8. La protection et la mise en valeur de l’attrait de la destination; 9. L’utilisation de terre; 10. La cconservation de ressources; 11. La planification; 12. L’interprétation interactive; 13. L’évaluation.  

POUR ÉLABORER UNE STRATÉGIE DE TOURISME DURABLE   Pour élaborer une stratégie de géotourisme, les destinations doivent définir, soutenir, développer et mettre en marché les atouts dont elles bénéficient en matière de géotourisme.    

 Faits saillants de la 2e présentation — nom du conférencier :                                            Highlights of the second presentation—name of speake :                                            Pas de deuxième présentation 

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Symposium international sur le développement durable du tourisme  Page 3 de 3 

 Faits saillants des échanges Highlights of the discussions  N’avez‐vous pas de problème éthique à créer un nouveau terme avec géotourisme? Ne croyez‐vous pas que cela sème la confusion? Quelle est la différence entre géotourisme, écotourisme et tourisme durable?  L’appellation en soi n’a pas d’importance… L’essentiel, c’est la définition. Il faut y donner un créneau très précis. Tout le tourisme doit être durable… Le lieu est le point de ralliement. Il ne faut pas le polluer. Le géotourisme va bien au‐delà de ne pas laisser d’empreinte écologique. C’est l’adoption de comportements constructifs.  Comment envisagez‐vous l’avenir des réseaux d’information traditionnels (bureau d’information touristique, bureau d’accueil, etc.)? Il y a encore de l’avenir pour les réseaux traditionnels puisque le contact et l’interaction avec les locaux sont importants et font partie intégrante de l’expérience touristique. La documentation électronique gagnera  toutefois du terrain.  Cela dit, selon la nature de l’information, d’autres réseaux pourront gagner en importance au cours des prochaines années.   Que pensez‐vous de l’industrie des croisières? Les destinations croient généralement que les croisières ont un apport important. Le danger est que, lorsque trop de croisiéristes débarquent, les destinations atteignent rapidement leur capacité d’accueil et deviennent moins invitantes pour les touristes qui seraient susceptibles de rester plusieurs jours à destination et de dépenser beaucoup d’argent, contrairement aux croisiéristes. Il y a des solutions toutefois. Une petite communauté en Alaska a reçu un prix pour la façon dont elle a géré le développement de l’industrie des croisières. La seule façon de se rendre à destination est d’utiliser le bateau. Toutefois, pour être en mesure d’accueillir correctement les visiteurs, cette communauté  a décidé d’accueillir un seul navire à la fois. Elle a également établit ce qu’elle souhaitait présenter à ses visiteurs : spectacle autochtone, canot, shopping local, etc.  

 Principales conclusions de la session Main conclusions of the session Le tourisme durable va au‐delà de ne pas laisser d’empreinte écologique. C’est l’adoption de comportements constructifs.  Il se dégage de la conférence de M. Tourtellot que le développement d’une destination ou d’un attrait est souhaitable dans la mesure où il est fait de façon responsable, durable et qu’il respecte la nature intrinsèque du lieu et de la communauté.