Campus Mag 175 - Janvier 2103

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n° 175 Janvier 2013 FORMATION Beauté Les métiers de la santé. Une manucure parfaite ! Naive New Beaters. Habillez votre tête. Musique MODE Société À quoi faut-il s’attendre pour 2013 ? www.planetecampus.com LE MANIFESTE FILMÉ D’UN SERIAL KILLER. Campus Le magazine des années étudiantes.

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Les métiers de la santé.

Une manucure parfaite !

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Habillez votre tête.

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www.planetecampus.com

LE MANIFESTE FILMÉ D’UN SERIAL KILLER.

CampusLe magazine des années étudiantes.

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Après avoir évité l’Apocalypse (merci aux Mayas), il est temps de penser à l’avenir et de prendre de bonnes résolutions. Le mois de janvier est aussi celui qui invite à faire un bilan de l’année écoulée et à réfléchir à quels dossiers et concours préparer pour intégrer une filière épanouissante, garantissant une bonne inser-tion professionnelle. Pourquoi ne pas vous engager dans les métiers de la santé ? Certains jouissent d’un prestige certain. Ce mois-ci, nous vous donnons des pistes de formations dans ce domaine et nous vous proposons de découvrir l’expérience d’un étudiant en filière dentaire pour comprendre son parcours et les enjeux de son métier. Nouvelle année oblige, vous retrouverez également ce qui va changer dans notre société en 2013, des conseils beauté pour apprendre à vous faire une manucure à rendre jalouses les plus grandes stars, et beaucoup d’autres articles encore pour aborder le mois sous de très bons auspices.

Sommaire

Sommaire

Les fêtes de fin d’année sont passées et toute L’équipe de Campus mag vous souhaite uneheureuse année 2013 !

04 /05maLCoLm

10 /11LivrES

14 /15SoCiété

a quoi doit-on s’attendre en 2013 ?

17 /20BonS PLanS

24BEaUté

une manucure de rêve!

26mon StagE

30mon EmPLoi CHEZ

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06 /08CinEma – DvD

12 /13naivE nEW BEatErS

16JEUxHoroSCoPE

22 /23moDEhabillons vos cheveux !

25mULtiméDia

28 /29FormationLes formations de la santé.

20 RUE Voltaire 93100 Montreuil / Tél. 01 41 63 29 80 / [email protected] / Fax. 01 41 63 29 89. Direction de la publication : Johanna Naon. Secrétariat Lydia Faribault [email protected]. Ont participé à ce numéro: Kea-Michel Cathelotte, Mélissa Idbazzi, Jonathan Guez, Jonathan Petro, Ovary, Docteur Flou, Sarah Riahi, Ornella Lamberti, Françoise Krief, Marine Bépoix, Favienne Prévot, Grégoria Rubio, Emmanuelle Germain, Arno Bihet. Publicité : [email protected]. Pôle culture : Guillaume Courchay / [email protected]. Pôle orientation : Karelle Roussin / [email protected]. Pôle grande consomation : Sabrina Dubois / [email protected]. Couverture © D.R. Direction Artis-tique & illustrations : www.studio-allez.com Maquette: www.studio-allez.com. Dépot légal à parution. Toute reproduction d’articles, d’annonce, publicités est formellement interdite et engage les contrevenants à des poursuites judiciaires. La rédaction décline toute responsabilité du contenu éditorial des magazines Campus Mag, Campus Mag Culture, Campus Mag Lycée CAMPUS Mag est édité par 2NK MEDIAS, S.A.R.L au capital de 90 000 euros. Gérant: Paul Naon ISSN 12677876

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Rencontre Rencontre

Pour son premier film, le Britannique Ashley Cahill a choisi de rentrer dans la peau – littéralement : le réalisateur joue aussi le rôle principal – de Malcolm, psychopathe aux allures de hipster new-yorkais, qui aime trois choses dans la vie : New York, le cinéma et les tueries. Son parti pris : l’hyperréalisme. Sa mé-thode : le « documenteur » ou faux documentaire.

malcolm est un (anti)héros contemporain, un être exceptionnellement inhumain et un monstre ordinaire : antipathique, provocant, narcissique, arrogant, susceptible et ultra-violent.Adepte du crime de masse, il pratique ce hobby avec passion et précision. Son visage s’illumine lorsqu’un corps – criblé de balles, lardé de coups de couteau, au crâne défoncé par une hache – s’écroule à ses pieds. Tremblant, le souffle court, le sourire aux lèvres, il jouit. Si une faille d’humanité transperce sa carapace de super-psycho lorsqu’il tombe sous le charme d’une belle frenchie, elle se referme bien vite… L’amour n’empêche pas Malcolm de garder la tête froide. Il a une mission. Ce film est son manifeste.

Ashley Cahill nous présente son bébé.

Comme Malcolm, vous êtes un Londonien qui s’est exi-lé à New York pour travailler ; vous aimez le cinéma, notamment les films de Samuel Fuller. Rassurez-moi, vous ne tuez pas pour le fun ? Et quels autres points communs avez-vous avec votre personnage principal ?Ashley Cahill : Haha ! Non, je ne tue pas pour le fun,

ni pour aucune autre

raison. Je mentirais en disant que cela ne m’a

jamais traversé l’esprit… Quand certaines personnes lisent leurs SMS

au cinéma par exemple. Heureusement, je ne suis pas complètement fou… Du moins pas

encore. Néanmoins, Malcolm et moi avons beaucoup de points communs. Ce qui énerve Malcolm m’énerve aussi. Mais je ne ressens pas le besoin de tuer pour autant. Contrairement à lui, je me considère comme un Britannique avant d’être un New-Yorkais. Je ne suis pas nostalgique du « bon vieux temps ».

Malcolm est avant tout un biopic sur un New-Yorkais ordinaire, capable d’une cruauté extraordinaire. Avez-vous été inspiré par d’authentiques assassins comme John McNaughton dans Henry : Portrait d’un tueur en série ? Ou par des personnages fictionnels tels qu’Alex (le héros du film de Stanley Kubrick, Orange Méca-nique) ou Patrick Bateman (l’American Psycho de Bret Easton Ellis) ?A.C. : Ce sont trois films exceptionnels ! Et j’aimerais dire qu’ils m’ont tous plus ou moins influencé. J’ai voulu montrer la violence de manière un peu plus réa-liste. C’est notamment le cas des deux séquences les plus perturbantes du film – la scène de la noyade et celle des boulettes de viande – qui rappellent ce que l’on trouve dans Henry : Portrait d’un tueur en série. Malcolm ne s’inspire d’aucune personne réelle. En ce qui concerne le jeu de l’acteur, nous avons choisi d’en faire un pince-sans-rire, un jouisseur. Comme Alex – incarné par Malcolm McDowell – dans Orange Mécanique. J’ai d’ailleurs choisi le nom Malcolm pour lui rendre hommage.

Malcolm est aussi un manifeste contre la société amé-ricaine. Votre héros dénonce le nouveau New York, devenu ultra-sécurisé, voire stérile. Il critique aussi une société superficielle vouée corps et âme au matéria-lisme, au consumérisme, aux apparences. Une société qu’il incarne pourtant. Êtes-vous d’accord avec ces critiques ? Malcolm est-il un film politique ?A.C. : Oui, Malcolm est avant tout un film politique ! En 2008, au moment de l’écriture du scénario, je vivais à New York : j’ai vu les affiches d’Obama

placardées sur les murs de la ville, j’ai vécu les pré-mices de la crise financière. Et tous ces éléments se retrouvent dans le film. A l’époque, je traînais avec des hipsters, de riches New-Yorkais originaires de Los Angeles. Et nous nous sentions en sécurité lorsque nous déambulions au milieu de la nuit, nous ne craignions pas de nous faire agresser. C’est pourquoi il m’a paru intéressant de réaliser une sorte de Taxi Driver inversé. L’histoire d’un homme qui devient fou parce qu’il pense que la vie est devenue trop clean, trop sécurisante, et pas parce que sa femme a été assassinée ou sa fille violée.Je suis d’accord avec nombre de critiques soulevées par Malcolm. Et comme lui, je suis coupable des mêmes travers qu’il dénonce chez les autres. Je suis content que Manhattan se soit embelli, même si cela implique que certains quartiers aient perdu de leur cachet. La Grosse Pomme s’est métamorphosée – elle est devenue conformiste – en raison de l’embourgeoi-sement. Puis-je sincèrement m’en plaindre ? Non, car je ne vivais pas dans les années 80. Qui plus est, je suis moi-même conformiste. J’apprécie la sécurité… Même si je regrette le Soho plus bohémien, celui de Keith Haring et d’Andy Warhol. Mais qui veut réelle-ment revenir au temps du Time Square de Midnight Cowboy ?

Pourquoi avez-vous choisi de réaliser un documen-teur au lieu d’un film de fiction classique ? Avez-vous été inspiré par le film de Benoît Poelvoorde « C’est Arrivé près de chez vous » ?A.C. : Le parallèle avec « C’est arrivé près de chez vous » est inéluctable. Je ne peux pas le nier. J’aime ce film, mais je pense qu’il a mal vieilli, qu’il est devenu ennuyeux. Ce fut sans aucun doute un film majeur lors de sa sortie. En dehors d’un assassin mettant en scène ses meurtres pour la caméra, je ne vois aucun lien entre les deux films. Malcolm est plus politique, plus contemporain.

J’ai opté pour un format documentaire pour deux rai-sons. D’abord, je voulais que Malcolm, qui se donne la mission de métamorphoser New York, produise un manifeste filmé. Quand « C’est Arrivé près de chez vous » dénonce l’attitude racoleuse des médias, Mal-colm, lui, combat le conformisme, la petite bourgeoi-sie new-yorkaise et le cinéma américain. Pour être honnête, nous disposions surtout d’un petit budget, de telle sorte qu’il semblait plus facile de tourner le film avec une équipe de documentaristes.

Malcolm se situe aux antipodes d’un film politique-ment correct. On y trouve une multitude d’actes de violence gratuite, mais aussi des MST (maladies sexuelles transmissibles), des blagues racistes, j’en passe et des meilleures. Avez-vous franchi la ligne rouge ? Ne craignez-vous pas de choquer le public ?A.C. : J’espère choquer le public ! Les spectateurs ont trop pris l’habitude d’être en sécurité au cinéma. Je veux les tirer de leur état léthargique, les réveiller. Non, je pense n’avoir franchi aucune ligne. Toutes les choses que vous avez listées (la violence, les MST, le racisme) sont monnaie courante dans les métropoles telles que New York.

J’en ai marre du politi-quement correct. C’est l’ennemi de la pensée, de la culture, de l’art, de l’humour…

Et du cinéma. Je préfère qu’un spectateur soit bou-leversé plutôt qu’il reste tranquillement assis dans une salle sombre en avalant du popcorn tout en se deman-dant s’il doit acheter du lait sur le chemin du retour.

Honorine Reussard

MALCOLM : JH, 25, NYC, cherche sa prochaine victime« Il aime new york, le cinéma et le crime de masse »Jeune homme, 25 ans, new York City, cherche sa prochaine victime… vous êtes un homme ou une femme, entre 15 et 95 ans, vous vivez à manhattan, vous êtes passionné(e) de cinéma, de cuisine, de politique, de musique (avec une préférence pour Kings of Leon), vous aimez partager vos mSt... ne vous déplacez pas, il viendra directement chez vous.

Malcolm d’Ashley Cahill – En salles le 23 janvier 2013.

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Cinéma

Alors qu’il entame son second mandat, Abraham Lincoln fait face à son plus grand défi : faire passer un amendement pour abolir l’esclavage. Spielberg livre enfin son biopic sur Lincoln annoncé depuis des lustres et, plutôt que de traiter l’existence entière du plus

important président des Etats-Unis, il s’attache à la fin de sa vie. Le résultat, malgré sa durée (2h30) et un contenu pauvre en action ainsi que souvent intimiste, est passionnant. Quant à l’incroyable prestation de Daniel Day-Lewis, elle fleure bon l’Oscar ! Spielberg is back !De Steven SpielbergAvec Daniel Day-Lewis, Sally Field, Tommy Lee Jones…

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SORTIES CINÉMAL

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Pour Lemon, petit parrain des gangsters de Belgrade, le deal est simple : s’il veut offrir à sa fiancée le mariage de rêve qu’elle exige sous peine de le quitter, il devra assurer la sécurité de la première Gay Pride de Serbie. Il essaiera donc de retrouver puis de convaincre d’anciens amis mercenaires de l’aider... Dans cette petite perle d’humour multi-récompensée se succèdent situations cocasses et scènes touchantes.De Srdjan DragojevicAvec Nikola Kojo, Milos Samolov, Hristina Popovic...

LA PARADEComédie dramatique. sortie le 16 janvier 2013.

LE MONDE DE CHARLIEComédie dramatique. sortie le 2 janvier.Charlie, ado mal dans sa peau qui ne se remet pas d’un drame dont il se sent responsable,arrive au lycée. Et c’est grâce à deux élèves de terminale, Patrick et sa demi-sœur Sam, ainsi que grâce à leurs amis, une bande d’originaux, qu’il va réapprendre à aimer la vie. Chbosky adapte son livre culte Pas Raccord et en tire une œuvre drôle et sensible où tous les acteurs sonnent justes. Une belle surprise pour ce début d’année.De Stephen ChboskyAvec Logan Lerman, Emma Wat-son, Ezra Miller, Joan Cusack, Paul Rudd…

PAR JM CATHELOTTE

Auprès de son Mari (Richard Bohringer), la douce Jeune Femme (Laetitia Casta) s’ennuie. Elle entre-tient donc une relation interdite et secrète avec le Banquier (Benoît Poelvoorde), riche, violent, fracassé. Celui-ci promet un jour à sa jeune maî-tresse la coquette somme d’un million de dollars,

proposition qui, malheureusement pour lui, n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde… Première réalisation de la comédienne Hélène Fillières (Mafiosa, Canal+), Une Histoire d’Amour est une tragédie épurée, inspirée du roman Sévère de Régis Jauffret. Accompagné d’une magnifique bande-originale signée Etienne Daho, percutante et juste – la réalisatrice expliquera même que son désir d’utiliser « L’adorer », un des titres du chanteur, a été à la base de leur collaboration –, le film est teinté d’une atmos-phère très particulière, tranchée, esthétique, et surtout résolument moderne. Servi par des acteurs touchants et justes (Richard Bohringer, en Mari désabusé et déboussolé, est très émouvant), le film bénéficie surtout de la performance du duo Poelvoorde/Casta qui fonctionne magnifiquement bien. Tiré au cordeau, particulière-ment bien mené par Hélène Fillières, Une Histoire d’Amour capte l’attention du spectateur de la 1ère à la 80ème minute. Pour une première réalisation, ce film porté par d’excellents comédiens, bien réalisé et magnifié d’une bande-originale très réussie, est plutôt prometteur. De Hélène Fillières. Avec Benoît Poelvoorde, Laetitia Casta, Richard Bohringer, Reda Kateb. 1h20. Sortie le 9 janvier 2013.

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ZOOM sUR… «UNE HIstOIRE D’AMOUR»

par Fanny Petoin

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SORTIES DVDdvd

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MANIMAL L’Intégralesérie fantastique, usaDe Glen A. Larson et Donald R. BoyleAvec Simon Maccorkindale, Melody Anderson, Michael D. Roberts, Reni Santoni…Un professeur en criminologie aide la police de New York. Mais seuls une inspectrice et son meilleur ami savent qu’il a le pouvoir de se transformer en l’animal de son choix. Cette cultissime mais très courte série de 1983 (un pilote et sept épisodes), multi-redif-fusée depuis, arrive enfin en DVD pour notre plus grand plaisir coupable. Les transformations du héros (décédé en 2010), conçues par Stan Winston (Terminator, Jurassic Park, Aliens le retour, Iron Man) tiennent encore la route.Box 3 DVD Condor EntertainmentLe + Campus : C’est NBC, la chaîne ayant produit la série, qui avait exigé, contre toute logique, que le héros retrouve comme par magie ses habits quand il redevenait humain, pour éviter de choquer « la ménagère » !

MADAGAsCAR 3Bons Baisers d’Europe animation,usa

PERE NOEL ORIGINEsComédie fantastique, finlande/france/norvège/suèdeDe Glen De Jalmari Helander Avec Onni Tommila, Ilmari Järvenpää, Peeter Jakobi…Dans le Grand Nord Finlandais, à quelques ours de Noël, des archéologues américains pensent avoir découvert le tombeau du véritable Père Noël… Dommage, c’était sa prison ! Imaginez Gremlins avec le Père Noël à la place des sales bestioles : humour, sang et neige au programme de cette perle délirante adaptée des courts-métrages Rare Exports (malheureusement absents du DVD contrairement à ce qui était annoncé). Indispensable ! DVD Seven7. Bonus : bandes annonces et c’est tout ! Où sont les courts-métrages ?

Voulant retourner à New York, Alex, Marty, Melman, Gloria et leurs amis se retrouvent coincés en Europe. Pour pas-ser inaperçus, ils s’incrustent dans un cirque itinérant. Bien meilleur que le second, ce troisième Madagascar est une succession de morceaux de bravoure visuelle et de délire ! Simplement irrésistible ! Vive-ment la suite ! DVD/Combo DVD-BR/Com-bo DVD-BR2D-BR3D Para-mount. Bonus : scènes iné-dites, documentaires, jeux, clips, commentaires audio…

LE FLIC DE BEVERLY HILLs trilogie action,De Martin Brest, Tony Scott et John Landis. Avec Eddie Murphy, Judge Reinhold, John Ashton, Ronny Cox… Axel Foley, un flic peu orthodoxe de Détroit, part à trois reprises enquêter à Beverly Hills où son bagout, son franc-parler et son tempérament font des étincelles. Vous souvenez-vous du temps jadis où Eddie Murphy était drôle ? En voilà le meilleur exemple : humour, action, suspens, Le Flic de Beverly Hills est un mix aussi parfait qu’indémodable. Et la trilogie est désormais en haute définition ! Box 3BR Paramount. Bonus (seulement sur le premier film) : bande annonce, commentaires audio, docu-mentaires, making of…

De Eric Darnell, Conrad Vernon, Tom McGrath. Avec (voix) José Garcia, Anthony Kavanagh, Jean-Paul Rouve, Marina Foïs…

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Matthieu tarot et Jani thiltges présentent

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au CineMa le 9 Janvier

d’apres le roMan ChoC de regis JauFFret “severe”

UNE HISTOIRE D AMOUR_PP CAMPUS MAG_170x250_V2.indd 1 21/12/12 11:02

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HIGANjIMA Kôji matsumotoPersonne n’est jamais revenu de l’île d’Higanji-ma, petit îlot désert qui cache le plus terrible des secrets: une secte de vampires ! Pourtant Aki et ses amis embarquent pour Higanjima, à la recherche d’un frère disparu deux ans aupa-ravant. Sur l’île, ils découvrent l’horreur abso-lue et remontent jusqu’à la source du mal. Un des plus grands best-sellers d’horreur, traduit en temps réel avec le Japon, qui régénère le mythe des vampires en nous offrant un suspense orga-nique et haletant.Chez Soleil, 7.99 euros.

LA POUssIERE DEs ANGEs, tome 1.Si vous avez adoré la série La Cuisine du Diable, vous serez subjugué par la suite : La Poussière des anges. Nous revoilà à New York, cette fois-ci en 1937. La prohibition a été abolie et le jeu est devenu la plaque tournante des trafics en tous genres. Nous retrouvons ici nos deux principaux protagonistes : Anthon’ et Anne. Sauront-ils s’en sortir encore une fois ? De Karl Tollet et Damien Marie, chez Vents d’Ouest, 9.95 euros.

Arago

À peine installé dans sa nouvelle résidence, Seishû tombe nez à nez avec la petite Naru, une gamine du village qui le prend en affection et ne tarde pas à lui présenter tous ses amis… Au fur et à mesure des rencontres, le calligraphe retrouve peu à peu l’inspiration, seulement voilà : il ne finit que deuxième au concours suivant ! Complètement dépité, il recommence à broyer du noir. Heureusement, l’enthousiasme de Naru et les conseils avisés d’une ancienne du village vont lui permettre de repartir de l’avant…Chez Ki-oon, 7.65 euros.

Arago et Ewan, deux frères jumeaux, ont perdu très jeunes leurs parents, assassi-nés par le mystérieux Patchman. Des années plus tard, Ewan, le brillant aîné, est devenu détective de police à Scotland Yard tandis qu’Arago, son cadet, poursuit seul la piste de Patchman dont il a juré de se venger. Leurs retrouvailles vont mar-quer le début d’une déferlante de macabres événements sur Londres !

Chez Pika, 7.05 euros.

BARAkAMON

MERLIN LE PROPHEtE, tome 2: renaissanceVoici une série que l’on suit depuis le départ à Campus Mag. Tout droit issu de la légende arthurienne, Merlin l’Enchanteur a plus d’un tour dans son sac et ça, ce n’est pas nouveau. Accompagné de Viviane, le druide s’en va pour Tintagel afin d’annoncer à Ygraine la prophétie. Pendant ce temps-là, Ahès se prépare à renaître. Petit détail, il a besoin d’un corps… Tout aussi sombre que le premier épisode, Renaissance nous tient en haleine et nous fait réclamer les prochains tomes avec boulimie.De Christian Goux et Jean-Luc Istin, chez Soleil Productions, 13.50 euros.

chroniques b.D

Les quasi,(tome 1) : Un peu, beaucoup, passionnément.Les familles recomposées, en France, on connaît. C’est le quotidien de Michou et Jim, couple uni après un premier divorce respectif. En bon couple à la vie comme à la scène, Olivier Neu-ray et Val passent enfants, sentiments et arran-gements au crible. Les Quasi, un beau miroir de notre vie de tous les jours !D’Olivier Neuray et Val, chez Glénat, 12.50 euros.

Livres Livres

PAR JonAthAn PREtRo

COLt BINGERs L’INsOUMIs Colt Bingers, ce justicier si parti-culier – comprenez loufoque et délirant – qui fait régner l’ordre et la loi dans les rues de New York, c’est un peu Pinot, simple flic à la sauce américaine. Lorsque la femme qu’il aime se fait tuer, Colt part à la recherche du meurtrier – qui est borgne et unijambiste – et se lance dans une course-pour-suite en moto à travers les Etats-Unis. Rigolo et authentique !

De Chouin, Jousselin et Bouchard, chez Fluide Glacial, 19.50 euros.

takahiro arai

de satsuki Yoshino

FREEZING FIRstCHRONICLEJae-ho Yoon & dall-young LimDécouvrez le spin-off de « Freezing » consacré à un personnage emblématique de la série : Chif-fon Fairchild. Attaqués par des créatures venues d’une autre dimension, les humains résistent vaillamment grâce à leurs Pandora. Mais au sein de l’académie West Genetics, Teeshee, une nou-velle recrue, est brimée par ses camarades qui la surnomment « Zéro point » suite à sa piètre per-formance au carnaval de printemps. Cependant, son triste quotidien va changer avec l’arrivée de Chiffon Fairchild à l’académie...Chez Doki-Dok, 7,50 euros.

Le coeur de thomas de moto hagioUn matin d’hiver, le jeune Thomas Werner est retrouvé mort, laissant derrière lui une lettre adressée à son camarade Juli, et dans laquelle il lui confesse son amour. Bouleversé par cette révélation, le studieux Juli sombre dans des abîmes de confusion, et c’est à son ami Oscar qu’incombe le devoir de veiller sur lui, malgré les sentiments coupables qu’il éprouve lui aussi pour son triste patient. Cet équilibre fragile va être violemment secoué lorsqu’arrive à l’école un nouvel élève, Eric, dont la ressemblance à Thomas est troublante…

Chez Kazé, 19.99 euros.

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ME Yôzô a tout pour réussir

: intelligent, séduisant, sociable, tout est réuni pour qu’il puisse s’adapter au mieux à la société. Mais la vie n’est pas toujours si facile… Librement adapté du roman d’Osamu Dazai, Je ne suis pas un homme narre les péripéties et surtout la descente aux enfers d’un jeune ado-lescent qui a du mal à trouver sa place parmi ses semblables. L’histoire est en deux volumes.D’Usamaru Furuya, chez Casterman, 18 euros.

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« Je suis allé à Pigalle boire des grosses bières avec les naive new Beaters ». Cet article aurait dû commencer avec cette accroche qui tue mais par peur de plagiat, et également par respect pour un hebdo dont le slogan éditorialiste est « Let’s rock », cet article s’intitulera : « tu la sens la onda ? », clin d’œil bien chaloupé au deuxième opus des Parisiens chamarrés. En tout cas, cela m’aura permis de découvrir le seul bar de l’arrondissement qui ne sert que des doubles cafés, des doubles bières à des prix deux fois plus élevés que mon pouvvoir d’achat en alcool ne le supporterait. Le tout en écrasant sur son passage la concurrence et le porte-mon-naie du touriste égaré entre sex-shops et curiosités locales.

Eurobelix arbore un joli tee-shirt Kap Bambino tandis que David Boring hésite à dévoiler une marinière parfaite pour prendre la vague. Celle de « La Onda », promo oblige. Pigalle est donc l’endroit idéal pour parler de musique, du nouvel album des Naive New Beaters, et bizarrement de Mi-chou. David Boring est persuadé qu’il va débouler à un moment ou à un autre et du coup, on s’imagine que l’homme en bleu pourrait pourquoi pas remplacer le temps de l’interview Martin Luther BB King absent. Visible-ment, l’image des Naive New Beaters rois de la déconne n’est pas une légende, et la bonne humeur qu’ils cultivent depuis un peu plus de quatre ans sur scène s’en ressent bien au-delà de leurs lives. Depuis 2008, naissance du groupe, les Naive New Beaters diffusent une énergie à peu près similaire à celui d’un « gaz hilarant » avec un premier maxi, « Bang Bang » et pléthore de concerts aux quatre coins de la France et à l’étranger ; je vous laisse donc imaginer l’ambiance au moment où le garçon du bar le plus cher de la capitale nous apporte l’addition… Ce qui en 2008 n’était que de la déconne pour David Boring, Eurobelix et Martin Luther BB King se transforme vite en quelque chose

de plus officiel : Les Naive New Beaters sont nés. Tout d’abord à quatre puisque le groupe comp-tait dans ses rangs un saxopho-niste, puis sous la forme qu’on lui connaît. Aujourd’hui, avec deux albums au compteur, David Boring avoue tout de même que la pression, il la sent bien. Sur-tout qu’ils n’ont eu que quelques rares occasions de jouer en live « La Onda » et du coup de le tester sur le public. Repartir de zéro, donner une suite à « Wallace » sorti en 2009, et surtout amorcer le virage du second album tant attendu par les médias prêts à vous faire plonger dans la case « artistes has-beens », les membres des Naive New Beaters s’y sont pré-parés avec pas mal de recul et de philosophie. David Boring a d’ailleurs une formule très simple pour résumer tout ça :

Quand on a fini latournee, on a reappris a vivre

normalement. On ne savait

plus comment il fallait faire avec nos meufs. En fait, on n avait plus de meufs. Du coup, on s est remis a faire de la musique ! C’est aussi simple que ça en fait, la musique et les filles sont une affaire de mecs, même s’ils portent des pulls en angora improbables et improvisent des chorégraphies à faire pleurer Ka-mel Ouali. Le bon côté dans tout ça c’est que visiblement David Boring a plus de temps pour aller manger le poulet dominical chez ses parents et a repris goût à la piscine. Fini la vie de débauche « on tour », place à la création, à la rencontre avec Renaud Letang qui a collaboré avec des artistes comme Feist, Gonzales ou encore Alain Souchon et La Rumeur pour ne citer qu’eux.

NAIVE NEW BEATERS

MusiqueMusique Musique

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TU LA SENS LA ONDA? PAR ARno ByhEt

C est quand meme le mec qui a fait le son sur lefameux concert de Jean-Michel Jarre a Gizeh et franchement, rien que ca,t es sur le cul quand meme

explique simplement Eurobelix. C’est vrai qu’un spectacle sons et lumières des Naive New Beaters ça pourrait grave le faire en y réfléchissant bien. Je suggère même à David Boring un gros logo lumineux sur scène avec l’inscription « Merci maman », histoire de remercier comme il se doit celle qui (info ou intox) fut la source d’inspiration première du look des Naive New Bea-ters. En tout cas, « La Onda » dégage de bonnes vibes, « bien chaloupées » pour reprendre une expression du groupe. Ce nouvel album, plus cohérent que le précédent, a quelque chose de « shiny » et de lumineux, et risque fort d’illuminer les mois à venir. Le temps s’écoule, les verres se vident, et l’heure pour chacun de saisir sa vague et de repartir

arrive. Pour les Naive New Beaters, « La Onda » risque fort de les emmener très loin. David Boring me file l’exemplaire de l’album qu’il destinait à son père, me donne rendez-vous pour leur concert à La Cigale et rallume une clope. On s’étonne tout de même de n’avoir pas croisé la route du « Taulier » de chez Michou. Dommage, cet article aurait pu s’appeler : « J’ai bu des grosses bières à Pigalle avec Les Naive New Beaters et l’homme aux lunettes bleues ».

Naive New Beaters : La OndaCinq7 / Wagram

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À défaut de sortir la boule de cristal et de se lancer dans des prédictions hasardeuses, on peut relever les objectifs fixés par le Ministère de l’Enseignement et de la Recherche en matière de coup de pouce donné aux étudiants modestes pour l’année 2013, voire même pour les prochaines années. La précarité et la pauvreté dans ce milieu ne sont pas nouvelles et il y a encore beaucoup à faire pour arriver à une justice sociale qui permette à tous d’avoir un cadre de vie convenable et sûr pour réussir au mieux ses études. Ainsi, la ministre Geneviève Fioraso compte mettre en place dès cette année un système de

caution pour aider ceux qui ne bénéficient pas d’une aide financière de leurs parents pour se loger. Cette initiative vise à aider les étudiants à trouver plus facilement un logement, tâche habituellement difficile lorsqu’ils ne trouvent aucun garant à leurs côtés. L’Etat envisage ainsi de rassurer les propriétaires en garantissant les loyers pendant un an. La ministre souhaite que cette idée, qui a d’abord été expérimen-tée en Aquitaine et en Midi-Pyrénées, soit élargie à toute la France. Par ailleurs, la construction de 7000 logements est prévue cette année pour arriver à un total de 40 000 d’ici à 2017. L’Etat veut également innover en mettant l’accent sur l’habitat intergénérationnel et la colocation entre étudiants gérée par le CNOUS.Concernant la santé, Geneviève Fioraso veut remédier aux problèmes de 10 % d’étudiants qui sont peu ou pas du tout couverts, surtout au niveau de la vue, des dents et en gynécologie. Elle veut installer une trentaine de centres de santé universitaires d’ici à 2015 et augmenter l’aide à la complémentaire santé, mais tout cela doit se préciser au fil du travail mené de concert avec Marisol Touraine, ministre de la Santé.

des créations d’emplois dans l’enseignementFace aux suppressions de postes durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, Vincent Peillon, ministre de l’Édu-cation nationale, souhaite exorciser cette période en lançant une large campagne de recrutement visant à rassembler plus de 43 000 jeunes recrues à la prochaine rentrée. L’accent est mis sur la for-

mation qui avait précédemment été supprimée par la droite. Ainsi, les 22 100 postes ouverts pour 2013 et accessibles sur concours classique (qui a eu lieu l’automne dernier), laisseront aux nouveaux enseignants trois heures de formation par semaine dès la rentrée 2014. En paral-lèle, un concours exceptionnel aura lieu pour les étudiants en Master 1, entre le 15 janvier et le 24 février pour recruter les 21 530 autres profes-seurs. Dès la rentrée 2013, ils travailleront à tiers-temps dans les établissements scolaires et bénéficieront d’une formation dans les nou-velles « Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education » (ESPE) qui rempla-cent les IUFM supprimés par Nicolas Sarkozy. L’objectif de Vincent Peillon est de motiver les jeunes en leur re-donnant de l’espoir grâce à la pro-messe d’un emploi stable assuré à l’issue de leur formation.

Des aiDes aux étuDiants les plus Défavorisés

À quoi Doit-ons’attenDre en 2013 ?La fin du monde n’a pas eu lieu (quelle surprise !) et a sûrement été reportée à plus tard pour faire perdurer encore le grand frisson apocalyptique. Nous avons donc fêté la vie, Noël et l’arrivée du Nouvel an dans la joie, la bonne humeur et peut-être même dans une ambiance studieuse de révision d’examens. En ce mois de janvier où les bonnes résolutions poussent comme des bonshommes de neige, on peut se demander ce que 2013 nous réserve. Retour sur cinq mesures incontournables.

Mesure phare du programme de François Hollande et vivement contestée par les autorités religieuses et certaines personnalités politiques, le mariage homosexuel est en voie d’être autorisé en 2013. « Le mode de vie des Français ne peut être soumis à aucune spiritualité […] Nous ferons au premier semestre 2013 avec Christiane Taubira et Dominique Bertinotti le mariage pour tous et l’adoption pour les couples homoparentaux », avait annoncé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à Dijon, lors des Journées parlementaires socialistes en septembre dernier. D’ici là, la société française risque d’être divisée et plusieurs manifes-tations anti-mariage gay vont fleurir avant et après l’entrée en vigueur de la loi.

Des salles de shoot au banc d’essai

Les salles de consommation de drogue, dites « salles de shoot », vont être expérimentées dans certaines villes françaises courant 2013, selon Marisol Touraine. À l’image de la Suisse, par exemple, qui reconnaît leurs conséquences positives depuis qu’elles ont été mises en place il y a vingt ans, la France veut elle aussi créer un cadre sécurisant pour les toxicomanes. Il ne s’agit bien évidemment pas d’encourager à la consommation de drogues, mais plutôt d’offrir des espaces propres, contrôlés par des médecins, pour éviter que les accros ne contractent ou ne transmettent le VIH ou toute autre maladie en utilisant du matériel usagé jeté n’importe où. Cette initiative a également pour but que les personnes droguées ne s’adonnent pas à leurs pratiques en public.

Question de société Question de société

Les premiersrésultats du contrat de génération

face à la réticence des entreprises à embaucher des jeunes inexpérimentés arrivant sur le marché du tra-vail, le contrat de génération, lancé par françois hol-lande en octobre 2012 pour lutter contre le chômage des jeunes, a pour ambition d’aider financièrement les entreprises qui font appel à leurs seniors pour former des recrues de moins de 30 ans. L’objectif est double puisqu’il assure également le maintien de l’emploi des personnes de 55 ans et plus qui consacrent un quart ou un tiers du temps de travail à entraîner et guider les jeunes pris sous leur aile. ainsi, rien ne se perd et la transmission du savoir-faire est assurée. d’ici quelques mois, nous verrons si les entreprises sont devenues moins frileuses quant à l’embauche des juniors et si le chômage des jeunes a reculé de façon significative.

Lemariage

pour tousprévu aupremier

semestre2013

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PAR SABA AGRI

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VoIR, SoRtIR, ÉCoUtER En ÎLE DE FRAnCEBons plans IDF

l’exubérance dali s’exhibe à beaubourgDepuis le 21 novembre, Salvador Dalí, l’artiste aux œuvres aussi abracadabrantes et délicieusement pi-quantes que sa moustache, aussi profondes que ses im-menses yeux sombres, s’expose à Beaubourg. C’est la seconde rétrospective que le Centre Pompidou consacre au maître surréaliste catalan. Et aujourd’hui comme hier, le moustachu le plus illustre, le plus complexe et le plus prolifique de l’Art du XXe siècle continue de titiller les sens des Parisiens. Ses créations chatouillent l’esprit tan-tôt avec la douceur d’une plume tantôt avec la malice du poil à gratter. Elles se nourrissent de ses souvenirs

d’enfance (l’œuf colossal de la vie embryonnaire, la mer céruléenne et les rochers escarpés de Cadaqués), de ses obsessions (les fourmis et les sauterelles envahissantes) et de ses passions (les courbes de sa muse Gala). Derrière l’homme excentrique, narcissique et obsessionnel, se cache un artiste total aux multiples facettes. Et c’est la mosaïque dalienne que l’exposition du Centre Pompidou veut mettre en lumière. Parmi les quelques 200 chefs-d’œuvre exposés – peintures, sculptures, dessins, films, photos, installations, traces éphémères de happening – les visiteurs redécouvriront les icônes de Dalí : les montres molles de La Persistance de la mémoire, l’ovni Buñuelo-dalinien Un chien andalou, le salon-portrait de Mae West constitué d’un canapé buccal et d’une cheminée nasale… Pénétrez dans l’univers fascinant, onirique, voire cauchemardesque de Dalí. Suivez les sections chrono-thé-matiques de l’exposition : du surréalisme aux explorations scientifiques en passant par la peinture théâtrale. Attention, vous risquez de vous faire aspirer par la folie Dalí… d’être « dalinisé » !Jusqu’au 25 mars 2013 au Centre Pompidou – 19, rue Beaubourg – Paris 4ème Tous les jours (sauf le mardi) de 11h à 23h – Prix : 10 euros

Depuis plus de dix ans, c’est un rendez-vous incon-tournable et hebdomadaire pour tous ceux qui souhaitent faire de nouvelles rencontres tout en pra-tiquant la langue de Shakespeare : l’église améri-caine de Paris, qui se trouve dans le quartier des Invalides, est ouverte non seulement aux croyants, mais aussi à tous ceux qui ne le sont pas et qui souhaitent simplement parler anglais. Pendant une heure et demie, francophones et anglophones se rencontrent, conversent et abordent différents sujets comme la politique, le social, la culture, le sport ou simplement des détails de la vie quotidienne : tous les champs sont couverts. Il n’est pas nécessaire d’avoir un excellent niveau de langue, le but est justement de l’améliorer « to speak english fluently ». Puisque tous les étudiants n’ont pas les moyens de s’offrir un séjour linguistique, c’est donc l’Amérique qui vient à eux. En immersion totale, l’exercice est un bon moyen de vaincre sa timidité en allant à la rencontre de personnes venant d’horizons dif-férents. L’entraînement est linguistique et social donc, tout en laissant une part de surprise avant le début de la session, car on ne sait jamais qui y prendra part.Tous les jeudis, de 18h à 19h30 - 65, quai d’Orsay, Paris 7ème

conversez gratuitementen anglais dans l’église américaine de Paris

CAnCER Au ralenti et sous l’influence de Saturne, vous passez par des phases de morosité. C’est une journée d’équilibre émotif avec votre entourage.

CAPRICoRnE:

LIon Les célibataires seront en-clins à décider des projets d’union de manière irresponsable, simple-ment sur un coup de tête ou un coup de coeur. Ils devront prendre un peu de recul et réfléchir davantage afin d’éviter de se retrouver dans une situation inextricable.

tAUREAU Célibataire, vos émotions vont être secouées, et vous comprendrez que l’amour peut être comparé à une maladie. Et cette maladie, vous aurez l’impression de l’avoir attrapée. Tous mes voeux !

PoISSonS Ce curieux aspect de Pluton exercera une influence plutôt négative sur la vie de couple. Vous pourriez avoir des difficultés inhabituelles avec votre conjoint ou partenaire.

VERSEAU vénus incite à la gourmandise et multiplie les tenta-tions auxquelles il est bien difficile de résister. Si vous n’y prenez pas garde, vous risquez de prendre du poids. Et, pour les plus fragiles d’entre vous, gare aux embarras gastriques !

VIERGE Dans le domaine matériel, vous pourrez effectuer des transactions très profitables, tout spécialement l’achat ou la vente de biens immobiliers.

BÉLIER Attention, votre agres-sivité pointera le bout de son nez. Cela pourrait se traduire, entre autres, par une tempête dans votre vie conjugale : certains natifs subi-ront une humiliation de la part de leur conjoint ou partenaire, d’autres se lanceront dans des disputes qui risquent de mal tourner.

GÉMEAUX Excellente vitalité de base grâce à l’influence du Soleil dans votre secteur de santé. L’astre du jour aura un effet protecteur et vous évitera d’attraper les microbes et virus qui traînent.

BALAnCE La période semble favorable aux projets professionnels de toutes natures, y compris les projets d’as-sociation. Tout pourrait être pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

SCoRPIon Il aura bien de la chance, votre conjoint ou par-tenaire ! Vous lui ferez profiter de votre formidable appétit de vivre. Et puis, avec vous, il pénétrera dans un monde où règnent l’insolite et l’imprévu.

SAGIttAIRE Plaisir et bien-être en couple ! Voilà le programme fort alléchant qui vous attend. Vous serez dans de bonnes dispositions d’esprit, et vos relations avec votre conjoint ou partenaire y gagneront en harmonie.

La Lune, de passage dans le secteur de vos projets, forme un trigone à uranus, ce qui est excellent pour votre imagina-tion, votre capacité de création et vos entreprises. vous commencerez bien l’année.

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ELLE MANIEL’ARC

GRANDNETTOYAGE

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RESTAUD’ÉTUDIANT

OBTENUS

EXÉCUTERA

Horoscope & Jeu

manger au-dessus des Poissons

Vous en avez assez des restaurants classiques, parfois austères, souvent décorés de la même façon, sans grande originalité ? Vous voulez surprendre vos amis, votre moitié, votre famille ? Et vous

appréciez la cuisine asiatique ? Alors vous ne pourrez qu’adorer un petit repas au Dragons Elysées.Dans le très chic quartier des Champs-Elysées, rue de Berri, ce restaurant proposant de la cuisine chinoise et thaïlandaise séduira à coup sûr tous ceux qui ont conservé leur âme d’enfant. Le concept ? Vous dégusterez vos plats dans une salle au décor typiquement asiatique et au-dessus d’un aqua-rium géant ! Lumière bleutée et ambiance aquatique accompagneront votre repas, et vous pourrez tester votre connaissance de la faune marine en regardant nager sous vos pieds poissons et tortues ! De quoi vous faire patienter s’il y a un peu d’attente entre les plats.Les spécialités du chef ? Les raviolis au crabe, les toasts à la crevette, le dim sum, le canard laqué… Pour ceux qui souhaitent manger à petits prix, le menu du midi est tout à fait abordable (12 euros pour une entrée, un plat et un dessert). Pourquoi alors ne pas se laisser par exemple tenter le dimanche, le restaurant étant ouvert de 12h à 14h30 ? En soirée, les tarifs tournent autour de 35 euros.Dragons Elysées, 11 rue de Berri, Paris 8èmeOuvert du lundi au dimanche, de 12h à 14h30, puis de 19h à 23h30

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En charmante compagnie ?Après la sortie de son dernier opus « Elle & Lui » en mai dernier, le chanteur épris de la gent féminine, Alain Chamfort, part en tournée dans l’Hexagone. Le mercredi 30 janvier 2013, il prendra ses quartiers au Grand Rex de Paris pour un concert acoustique unique. Concert au cours duquel il revisitera quarante ans de chansons en charmante compagnie. Car Alain Chamfort, comme ses œuvres atemporelles, semble vivre hors du temps. A l’image de ses plus illustres morceaux, « Rendez-vous au Paradis », « Malaise en Malaisie », « Manureva », « L’en-nemi dans la glace », « Bambou », « Traces de toi », « Souris puisque c’est grave », « Clara veut la lune », « Palais Royal », « Les beaux yeux de Laure », le trouba-dour de l’amour n’a pas pris une ride.Est-ce l’effet du bain de jouvence musical que font couler les douze chanteuses invitées sur « Elle & Lui » ? Pro-bablement. Portés par la musique électro pop d’Olivier Schultheis, les duos modernes et classieux redonnent une seconde jeunesse aux chansons d’Alain Chamfort. Eternel séducteur, il est parvenu à conquérir le cœur – et les cordes vocales – d’Inna Modja (avec laquelle il réinterprète « Souris puisque c’est grave »), de Vanessa Paradis (« Malaise en Malaisie »), de Jenifer (« Rendez-vous au paradis »), de Camélia Jordana (« Bambou », le premier extrait de l’album) ou encore de Keren Ann (« Géant »).Venez redécouvrir les succès d’Alain Chamfort au Grand Rex. Laissez-vous séduire pour leur atemporalité. Le mercredi 30 janvier 2013 au Grand Rex – 1, boulevard Poissonnière – Paris 2ème – A partir de 20h30 – Prix : de 35 à 65 euros

VoIR, SoRtIR, ÉCoUtER En ÎLE DE FRAnCE

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Bons plans IDF

L’histoire (vraie) d’une riche héritière américaine, Florence Foster Jenkins (1868-1944), qui voulut coûte que coûte être cantatrice malgré un manque évident de talent, mérite en effet d’être racontée sur scène. Grâce à ses richesses, elle a pu s’offrir le Carnegie Hall, la plus grande salle de spectacle de New York, et le succès immense qu’elle a eu n’est pas dû à ses qualités musicales (presque inexistantes) ni à sa voix (elle chantait faux, sans aucune technique) mais aux éclats de rire qu’elle provoquait et au ridicule de la situation. Naïve, enfermée dans son monde, elle enchantait un public moqueur, impitoyable, mais qui en avait pour son argent. C’est la soprano Agnès Bove qui interprète à merveille et avec beaucoup de justesse et d’émotion cette Castafiore parfois pathé-tique mais toujours sincère. Grégori Baquet qui interprète le rôle de son accompagnateur lors de ses années de gloire, révèle ici tous ses talents de comédien et de pianiste. On l’écoute avec jubilation raconter cette aventure hors du commun. Théâtre du Ranelagh - 5 rue des Vignes, Paris 16ème - Loc. 01 42 88 64 44

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Opéra de Kurt WeillC’est l’œuvre la plus lyrique de Kurt Weill, à mi-chemin entre l’opéra et la comédie musicale. D’après le livre d’Elmer Rice, elle nous fait découvrir le melting-pot américain des années 40, en racontant des scènes quotidiennes des habitants d’un immeuble des bas-fonds de New York : commérages, menaces d’expulsion, liaisons amou-reuses, meurtres… Une description réaliste de la société américaine. Direction musicale : Tim Murray, Orchestre Pasdeloup et Chœur du Châtelet Représentations du 25 au 31 janvierThéâtre du Châtelet - Loc. 0140 28 28 40

VoIR, SoRtIR, ÉCoUtER En ÎLE DE FRAnCEBons plans IDF

centenaire d’universal à la cinémathèque : revivez 100 ans de cinéma !

Universal, l’un des plus illustres studios hollywoodiens, fête son centenaire. Cent ans de cinéma, cent films que célèbre la Cinémathèque française jusqu’au 2 mars 2013 en reve-nant sur l’histoire semée d’embûches d’une major améri-caine féconde. Quel « ciné-mateur » n’a jamais vu le nom d’Universal s’enrouler sensuellement autour d’une planète tourbillonnante rendue ivre par les notes crescendo d’une musique triomphale ? Cette image omniprésente, quasi-su-bliminale, qui ouvre de nombreuses séances de cinéma, est celle d’Universal. Créée en 1912 par Carl Laemmle, la major a produit quelques-unes des œuvres majeures du cinéma américain classique et moderne : des films d’épouvante (Dracula, La Fiancée de Frankenstein) et de science-fiction (L’Etrange créature du lac noir, L’Homme qui rétrécit) aux splendides mélodrames de John Stahl (Mirage de la vie, Back Street), en passant par les westerns d’Anthony Mann (Winchester 73), les derniers chefs-d’œuvre d’Hitchcock (Les Oiseaux, Pas de printemps pour Marnie) et, plus récemment, Les Dents de la mer de Steven Spielberg ou King Kong de Peter Jackson.Suivez le parcours chancelant d’une vieille maison de pro-duction tiraillée entre ambitions artistiques et préoccupations commerciales. Revivez quelques-unes des riches heures d’Hollywood. Redécouvrez cent œuvres majeures. C’est avec une nostalgie teintée d’audace que la Cinémathèque rapproche les vampires, les momies et autres monstres des films d’épouvante, des cowboys échappés des westerns et des héros contemporains issus des blockbusters.Jusqu’au 2 mars 2013 à la Cinémathèque française – 51, rue de Bercy – Paris 12ème – Tous les jours (sauf le mardi)Prix : 5 euros la séance

C’est la première fois que la pièce est montée à la Comédie-Française et l’entreprise est à saluer ! Un beau texte pour raconter l’histoire de cet « amoureux extravagant », Alidor, comme le nomme lui-même Corneille, prêt à inventer un stratagème compliqué pour retrouver sa liberté malgré l’amour qu’il porte à une femme. L’intrigue est pleine de rebondissements et de quiproquos ; et transposée dans les années 50, elle se déguste facilement grâce au jeu dynamique des acteurs (un Denis Podalydès juste et attachant) et des vers délicieux. A voir vite, avant le 13 janvier !Théâtre du Vieux Colombier - 21 rue du Vieux Colombier, Paris 6ème - Loc. 01 44 39 87 00

la Place royale comédie de corneille

« edward hoPPer », derniers jours ! vite !

Si vous voulez profiter de la splendide exposition « Edward Hopper » au Grand Palais, il va vrai-ment falloir mettre un coup d’accélérateur : ouverte en octobre 2012, l’exposition fermera ses portes le 28 janvier 2013.Edward Hopper (1882-1967), Américain et amou-reux de l’Europe, peignait principalement des pay-sages (urbains, ruraux) mais aussi des scènes de la société yankee : en s’attachant à rendre compte de la vie des classes moyennes américaines, il est considéré comme l’un des maîtres du naturalisme.Handicapé par une importante surdité, Edward Hopper pourrait avoir tiré son immense talent de l’absence de l’un de ses cinq sens, un peu à la manière d’un Beethoven qui composait magnifi-quement alors qu’il entendait particulièrement mal.La rétrospective « Edward Hopper » au sein du grandiose Grand Palais, propose aux visiteurs les œuvres de jeunesse du peintre américain, ses années parisiennes et les tableaux de l’âge adulte, de la maturité.Vous avez entre 16 et 25 ans ? Bonne nouvelle ! Pour 18 euros, l’accès sans attente aux trois expo-sitions saisonnières du Grand Palais et des visites illimitées pour les autres expositions vous sont proposés, grâce à la carte Sésame Jeune. Vous bénéficierez également de réductions sur les audio-guides, les objets souvenirs et la restauration sur place. Renseignez-vous vite !L’exposition est fermée le mardi, ouverte les lun-dis (10h-20h), les mercredis, jeudis et vendredis (10h-22h), et les samedis et dimanches (9h-22h). Fermée le 25 décembre, fermeture à 18 h les 24 et 31 décembre. Moins de 25 ans : 8 euros. Grand Palais3, avenue du Général Eisenhower, Paris 8ème

Par Saba Agri, Honorine Reussard & Fanny Petoin colorature

alain chamfortmonte sur la scène du grand rex…

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125 g de beurre mou - 125 g de sucre - 2 oeufs - 125 g de farine - 1/3 de sachet de levure chimique - 60 g de cacahuètes salées à point concassées grossièrement - 100 g de beurre de cacahuète sans morceaux. Pour le nappage : 3 ou 4 grosses cs de Nutella - 2 cs de crème fraîche allègée. Déco: Vous pouvez décorer avec n’importe quels petits bonbons M&M’s, Smarties ou autres décors pour pâtisseries.in

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rECEttE Pour une dizaine de Cupcakes

Préchauffez le four TH 6 (180°). Mélangez le sucre avec les oeufs ,la farine ,la levure et le beurre .Mélangez bien pour obtenir un mélange homogène. Ajoutez le beurre de cacahuètes et les cacahuètesconcassées. Mélangez bien à nouveau. Réalisez une petite caissette en papier dans des empreintes de muffins ou autres petits moules. Remplissez les caissettes au 3/4 et enfournez pour 20 minutes environ.Démoulez et laissez refroidir sur une grille. Pendant ce temps, assouplissez le Nutella en le mélangeant soigneusement avec la crème. Lorsque les cupcakes sont bien refroidis, coiffez-les généreusement de crème au Nutella et décorez-les.

Créer de la distance avec de l’intime ou trouver l’intime, la part de personnalité dans la distance. C’est ce que l’exposition « Distances différentes » de l’Institut Suédois tente de montrer à travers les œuvres de plusieurs pho-tographes.

« Une nouvelle génération de photographes de mode suédois s’est faite remarquer au-delà de nos frontières, aussi bien par des magazines internationaux que par des institutions et des galeries d’art. Ces photographes explorent et déplacent les limites, créent des ambiances qui nous ensorcellent. Ces fortes personnalités maîtrisent la différence entre l’intime et le distant. Ce jeu d’équi-libre entre la photographie de mode et la photographie d’art puise sa source dans l’histoire de l’art et les expé-riences personnelles ». Le commissaire de l’exposition Greger Ulf Nilson a choisi d’inviter cinq photographes prometteurs : Denise Grünstein, Julia Hetta, Martina Hoogland Ivanow, Julia Peirone et Elisabeth Toll. L’expo-sition se tiendra jusqu’au 27 janvier.Du mardi au dimanche de 12h à 18h - Entrée libre11, rue Payenne, Paris 3ème

exPosition « distances différentes » à l’institut suédois

free troc Party : la fashionalternativeLe shopping non seulement gratuit mais aussi illimité, ça vous tente ? La Free Troc Party est donc faite pour vous ! Très à la mode et prisée en cette période de crise, l’initiative à la fois écolo et éco-nomique, destinée à la gent féminine, consiste à ramener des vêtements et des accessoires dont vous ne voulez plus, à les mettre en commun avec ceux des autres, puis à vous servir librement au gré de vos goûts et sans penser à la dépense. Vous vous débarrassez ainsi de ce qui prend de la place dans vos placards, et repartez avec de nouvelles pièces sans débourser un centime et surtout sans culpabiliser d’avoir fait des achats compulsifs. Il faut savoir que les vêtements non récupérés seront donnés à une association humanitaire, raison de plus pour participer à l’événement. À l’issue de cette session, il y a de fortes chances pour que vous repartiez les bras chargés de chaussures, de tops, de robes et de bijoux ! La Free Troc Party se tiendra à Paris le dimanche 20 janvier, mais il faudra s’inscrire le 13 janvier à 12h précises.

VoIR, SoRtIR, ÉCoUtER En ÎLE DE FRAnCE MUSIQUE & RECEttEBons plans IDF Bons plans IDF

nini, une femme libérée dans une france occuPéeNini est une chanteuse de cabaret qui joue tous les soirs à Paris au Tire-bouchon. Elle est aimée des Parisiens qu’elle divertit, mais bientôt aussi des Allemands qui, pendant l’occupation, viennent l’écouter et l’admirer. Nini continue de chanter, sans se soucier de la nationalité de son public, et tombe amoureuse d’un officier allemand… Le rôle de Nini est interprété par Sandra Gabriel et la mise en scène est de Gil Galliot.Théâtre de l’Archipel - Loc. 01 48 00 04 05

le festival emergenza monte le son !Musiciens amateurs et/ou toujours prêts à découvrir de nouveaux talents, vous connaissez forcément le festival Emergenza, qui propose à des rockeurs en herbe de se produire sur de grandes scènes françaises et internationales !Campus Mag vous encourage à vous rendre à ces concerts : plusieurs étapes sont en effet organisées, en France et à l’étranger, dans le cadre de ce festival-concours. Les groupes s’inscrivent, choisissent une date, jouent devant le public, qui choisit ou non de les sélectionner pour la suite du festival. Des finales régionales et nationales, encadrées par un jury de professionnels de la musique et du monde du spectacle, ouvrent les portes du Taubertal Open Air Festival, en Allemagne, aux gagnants des finales nationales. Venez découvrir et soutenir les talents de demain dans des salles parisiennes telles que Le Gibus, l’Elysée Mont-martre, le Bataclan, le Batofar, le New Morning, l’Alhambra.A Paris, plusieurs dates sont à noter dans vos agendas : les 10, 11, et 12 janvier, Le Gibus accueille trois premiers tours. Les 24, 25 et 26 janvier, il faudra aller au Backstage pour assister aux trois-quarts de finale. Les billets sont vendus 10 euros en prévente, un prix nécessaire pour encourager des petits nouveaux talentueux. Courez-y !Le Gibus, 18 rue du faubourg du Temple, Paris 11ème Le Backstage, 92 bd de Clichy, Paris 18ème

Britney sPEARs et WII i am Scream and shout

Bruno MarsLocked out of the heaven

MuseMadness

CollegeA real hero

Lana del reyRide

Emeli sandeRead all about it

Bobby WomackAcross 110th street

Far east movementTurn up the love

the lumineersHo Hey

Not

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Mes aDresses shopping vintage !

Free ‘P’ Starde la fripe à prix douxLa spécialité: les fourrures 8 rue Ste-Croix-de-la-Bretonnerie75004 Paris

Come on Eileenvintage grande marqueLa spécialité: Chanel !16 Rue des Taillandiers 75011 Paris

Kiliwatch la panoplie du bobo pas cherLa spécialité : les bottes rétros 64 rue Tiquetonne 75002.

goldy mamaAnnée 50 rétroLa spécialité : des vêtements propres !14 rue du Surmelin 75020

omaya vintageVive l’AmériqueSa spécialité : rock’n roll29 rue Jean-Pierre Timbaud 75011 À

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pas

rate

r!

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être habillé simplement tout en accessoiri-sant vos cheveux par un chapeau, headband, serre-tête, voilà le comble du style ! voici pour vous la sélection des meilleurs accessoires pour vos jolies têtes, qui vous donnera du style pour 2013.

Zoom sur…Les accessoires de têteL’idée look de Kristel, 25 ans :mon choix ? un bijou de tête à plumes. Je l’ai choisi pour qu’il mette en valeur mes boucles d’oreilles, elles aussi tout en plumes ! un joli look idéal pour les fêtes, car il vous habille en un rien de temps. Ce petit serre tête peut se trouver dans toutes les boutiques de prêt-à-porter, d’accessoires, et sur les sites spécialisés.Je vous encourage à craquer !

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PAR SARAh RIAhI

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Beauté

UNE MANUCUREDE RÊVE !

dépenser en moyenne 30 euros pour des mains parfaites pendant une semaine, ça fait un peu trop cher ! voici donc une sélection petit budget pour sublimer vos mains et rappelez vous, les mains sont le reflet de l’âme.

trucs de grand-mère :

1. sephora dissolvant 7,90 euros2. dior vernis 23,90 euros 3. sephora polisseur 15,90 euros4. sephora polisseur 8,90 euros5. mavala sécheur vernis 11,90 euros

1. dior repousse des ongles 23,90 euros7. mavala durcisseur12,70 euros 8. sally hansen fortifiant 11 euros9. Kiss Kit faux ongles 12 euros10. nails inc 26 euros

des ongLes Longs :il suffit de tremper les ongles dans du thé vert ou dans du parfum

des ongLes propres:frotter vos ongles avec du citron pendant 5 min ou plus.

des ongLes BLanCs:avec un petit morceau d’ail grattez vos ongles soigneusement pendant 4 à 5 minutes. efficacité assurée &testée...

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« FIFA 13 » s’impose à nouveau comme référence en matière de simulation de football. Cette version est une expérience de jeu incroyable qui doit être essayée au moins une fois par tout bon fan de jeux de football. Sans proposer de changements énormes par rapport à la version précédente, cet opus fait la différence : la manipulation lors des dribbles précise le système introduit en 2012, le positionnement des coéquipiers est « plus intelligent », le système de défense tactique est amélioré, le moteur graphique est affiné et des modes de jeux augmentent largement la durée de vie déjà conséquente du jeu. « FIFA » continue de maintenir son positionnement, satisfaisant son public dans le monde coriace du jeu de simulation de football.

Jeux vidéo

Hell Yeah! Wrath of the Dead Rabbit ps3 – pC – Xbox 360

FIFA 13 ps3 – pC – Xbox 360

Disons-le sans détour : « Hell Yeah! Wrath of the Dead Rabbit » est un platformer incroyable ! En reprenant les codes des anciens jeux du genre, Arkedo remet au goût du jour un genre vieillissant en en faisant l’un des jeux les plus tordants du moment. Vous incarnez Ash, le Prince Lapin de l’enfer nourrissant une envie de vengeance épique et violente envers celui qui l’a pris en photo dans son bain jouant avec son canard en plastique. On aura rarement pris autant de plaisir devant un jeu du genre notamment grâce au gameplay addictif, ni autant ri face aux situations de jeu. Découvrez des dizaines de façons désopilantes de défoncer vos adversaires, profitez des clins d’œil à de nombreux films et jeux, marrez-vous allégrement face à l’humour percutant des gars de Arkedo et traversez les enfers avec votre lapin démoniaque en restant attentif à votre capacité à évoluer dans ce platformer d’action, car le challenge sera aussi élevé que le volume sonore de vos rires bien gras. Jouez, rigolez et défoncez tout sur votre passage !

LittleBigPlanet Karting ps3« LittleBigPlanet Karting » apporte la richesse de l’univers de la franchise à un jeu de kart qui essaie de faire sa place face au plombier moustachu. On y retrouve ce qui fait le succès de cet univers, c’est-à-dire le côté mignon et enfantin destiné aux grands enfants que nous sommes, et la création et le partage d’une communauté active et dévouée. On y ajoute un maximum de fun avec des courses dans des environnements singulièrement différents et une pléthore d’armes à utiliser pour s’assurer la première place sur le podium. Mais on reste un peu sur sa faim avec des véhicules un peu mous, des circuits pas toujours lisibles et des armes qui retournent un peu trop radicalement l’issue de la course. Du fun, du mignon et du coloré tout plein, oui, vous en aurez ! Mais « LittleBigPlanet 2 » n’est pas pour autant le jeu qui fera tomber les frères italiens et leur belle princesse de leur podium.

Assassin’s Creed 3ps3 – pC – Xbox 360 Après trois ans de développement pendant lesquels nous avons pu suivre la vie d’Ezio, voici venu « Assassin’s Creed 3 » présentant les aventures du troisième assassin de la lignée de Desmond avec un grand nombre de nouveautés de gameplay mais aussi un nouveau moteur graphique à couper le souffle. Vivez l’histoire pas-sionnante de Connor, enfant né d’une mère mohawk et d’un père américain, et plongez dans l’histoire agitée des Etats-Unis et des Amérindiens du XVIIIe siècle. Le jeu conserve, bien sûr, les recettes des précé-dents mais contient également une grande diversité d’en-vironnements où vous ferez évoluer Connor avec plaisir et agilité. Les batailles navales sont épiques et le système de combat, affiné, vous rend accro au plaisir de l’assassinat. Enfin, des cinématiques puissantes vous plongent dans la superbe histoire développée par Ubisoft. Ainsi, « Assas-sin’s Creed 3 » poursuit avec succès la voie tracée par les précédents épisodes de la série.

PAR DoCtEUR FLoU

Par Sarah Riahi

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mon StagE DanS Un CaBinEt DEntairE…

en attendant d day,elle revient sur son dernier stage…

Amandine, jeune Versaillaise de 26 ans passionnée de piano, a failli devenir vétérinaire. Elle a finalement choisi de soigner les hommes en commençant par leur dentition. Après deux ans de classe préparatoire et six ans de faculté de médecine, elle travaille aujourd’hui comme dentiste salariée au sein d’un cabinet. Dans quelques jours, Amandine soutiendra sa thèse, condition sine qua non pour être docteure en chirurgie dentaire. En attendant, elle revient sur son dernier stage…

PAR honoRInE REUSSARD

Après l’obtention de mon bac S en 2004, je suis entrée en prépa BCPST (Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre) au Lycée Hoche de Versailles. A l’époque, je voulais devenir vétérinaire. A l’issue de ces deux années qui m’ont permis d’acquérir une solide méthode de travail, je me suis finalement orien-tée vers la médecine.En 2006, j’ai intégré la fac de méde-cine et d’odontologie de Paris Des-cartes.Comment j’ai découvert ma passion pour les dents ? Par un malheureux hasard…Mal classée au concours du premier semestre, je me suis retrouvée dans une position délicate. Si je ne remontais pas dans le classement, je devrais abandonner mon rêve, je deviendrais dentiste et non médecin. Heureusement, je me suis surpassée lors de la seconde session. Et j’ai choisi, librement, de poursuivre mes études en dentaire. Pourquoi un tel revirement ?j’ai pris conscience des nombreux avantages du métier de dentiste : une formation courte, des horaires souples, un bon salaire, une possible spécialisation en pédodontie (soins den-taires appliqués aux enfants). J’adore les enfants. J’en veux dans mon fauteuil de dentiste, mais aussi dans ma maison. Et le rythme de mon métier me donnera la chance d’avoir une vie de famille.C’est durant la sixième année de fac d’odontologie que se déroule le stage actif : une immersion professionnelle qui, contrai-rement aux stages hospitaliers des quatrième et cin-quième années, m’a permis d’endosser des responsa-bilités, d’acquérir une autonomie réelle et de toucher un salaire (et non plus de « l’argent de poche »). Pour dénicher mon stage, il m’a fallu surfer sur Internet, passer des coups de fil aux cabinets dentaires suscep-

tibles de me plaire, rencontrer mes employeurs potentiels et essuyer de nombreux refus. Le praticien qui a finalement accepté de m’accueillir dans son cabinet du 7ème arrondissement de Paris – un dentiste spécialisé dans les implants –, m’a tout de suite confié son deuxième fauteuil. Stressant, mais responsabilisant.Les deux-trois premiers mois de stage ont été laborieux. Directement autonome, je devais prendre mes propres décisions – extraire ou non la dent malade par exemple –, m’occuper des patients de A à Z et surtout gérer mon emploi du temps. Il m’est arrivé de prendre du retard. Heu-reusement, mon responsable, un ancien professeur d’université, a pris le temps de m’accompagner. Il m’a même initiée aux nouvelles techniques : les lasers, les scanners, les radios panoramiques. J’ai eu de la chance !La stagiaire s’est métamorphosée en jeune salariée. J’exerce aujourd’hui au sein du même cabinet dentaire la profession de dentiste omnipraticien. Autrement dit, je pratique des soins classiques, de la parodontie (soin des gencives), de la pédodontie, de la chirurgie et des bases d’ortho-dontie. Entre les bambins qui repeignent les murs du cabinet et les mamies qui viennent faire réparer leur dentier en l’oubliant chez elles, je ne m’ennuie jamais ! Et ça ne risque pas d’arriver. Plus tard, je veux suivre une formation en orthodontie, devenir professeure-assistante et, pourquoi pas, dans dix ans, ouvrir mon propre cabinet.Si vous souhaitez devenir dentiste, prenez le temps de visiter votre premier cabinet et de rencontrer vos futurs collaborateurs avant de vous engager. Car votre stage déterminera la suite de votre parcours.

LES FoRMAtIonS DE LA SAntÉFormation

INTÉGREZ L’EIVP SUR DOSSIER ET ENTRETIEN

Dépot : 8 mars et 3 Mai 2013*

eivp-paris.fr Dates limites de dépôt de candidature pour les diplômes : • Licence 3 et Master 1 scientifiques • CPGE : PT• ATS

École des Ingénieursde la Ville de Paris80, rue Rébeval • 75019 Paris

*JPO 9 février 2013

École des Ingénieursde la Ville de Paris

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LES FoRMAtIonS DE LA SAntÉ LES FoRMAtIonS DE LA SAntÉ

Vous voulez devenir médecin ?Armez-vous de patience, car vos études dureront entre 9 et 11 ans. Les premières années, vous alternerez stages et cours, puis viendra le temps des trois années d’externat où vous serez confronté à la réalité du travail en hôpital. Vous serez à la fois étudiant et salarié de l’Assistance publique.Ce sera ensuite le concours pour l’internat : mieux vous serez classé, plus vous aurez de chance d’intégrer l’hôpi-tal souhaité. Quelques années plus tard, et votre thèse validée, vous obtiendrez le Diplôme d’Etat de Docteur en Médecine.

Tu seras dentiste, mon fils.Entre 6 et 8 années d’études : voilà ce qui vous attend si vous rêvez de faire la chasse aux caries. Pour les deux premières années, pratique et théorie s’alternent. Les quatrième et cinquième années sont « cliniques » : vous rencontrez vos patients et dispensez les premiers soins en étant rémunéré. Vous pouvez ensuite choisir de faire une dernière année d’étude pour obtenir le Diplôme d’Etat de Chirur-gie dentaire (avec soutenance de thèse), ou de poursuivre 3 à 4 ans pour vous spécialiser en orthodon-tie, en médecine bucco-dentaire, ou en chirurgie orale.

La pharmacie ? Pourquoi pas !Cinq années d’études spé-cialisées vous permettront d’obtenir le Diplôme d’Etat de Pharmacien. Comme pour la médecine et l’odontologie, les premières années sont celles des apprentissages théoriques et des premiers travaux pratiques et stages. Pour ceux qui souhaitent travailler en officines ou dans l’indus-trie pharmaceutique, deux années supplémentaires avec présence à l’hôpital et soute-nance d’une thèse permettront l’obtention du DE.

Et si je devenais sage-femme ?Pour les premières années d’études, il faudra engranger connaissances théoriques en médecine et en bio-logie, mais également en sciences humaines et en psychologie. Des stages viendront étoffer la forma-tion. Les quatrième et cinquième années sont axées sur les gros-sesses à risques et les patholo-gies éventuelles. Pour obtenir le Diplôme d’Etat de Sage-femme, il faudra réussir un mémoire et passer par des épreuves écrites et orales.

Formation Formation

SoignEr LES aUtrES: S’il est un domaine dans lequel il vaut mieux avoir une vraie vocation, c’est bien celui des métiers de la santé. Etre confronté à la maladie, à la faiblesse, mais partager aussi des moments heureux comme une guérison ou un accouchement, voilà le quotidien de ceux qui s’orientent dans cette voie.Pour tous, un travail de longue haleine se profile : les formations sont longues, difficiles, et sélectives. Préparez-vous à de dures heures de travail et de révisions, à supporter la pression et à affronter le stress. Vous êtes toujours partant ? Alors voilà un panorama des formations de la santé.

ergothérapeute, ostéopathe, kinésithérapeute, puéricultrice… Autant de métiers qui sont accessibles avec le baccalauréat sans avoir à passer par les fasti-dieuses années de médecine.Pour pouvoir pratiquer, il faut avoir obtenu un Diplôme d’Etat (DE) délivré à l’issue de for-mations de trois à quatre ans dans des écoles privées parfois coûteuses, souvent sélectives.

a vos marques, prêts… Pour intégrer ces écoles, vous devrez réussir un concours très spécialisé qui porte sur les connaissances théoriques. Pour optimiser vos chances, vous pou-vez investir dans une année de

préparation aux concours dans des instituts privés tels qu’EXCO-SUP à Paris, la CAPEPP à Saint-Mandé, ou les centres EPSILON en Ile-de-France.C’est dès maintenant qu’il faut retirer les dossiers de candida-ture car les concours tombent fréquemment au mois de mars. La concurrence sera rude, vous serez nombreux : recalés de la PACES et jeunes bacheliers, vous convoiterez tous un nombre res-treint de places. Autant vous dire qu’avoir bénéficié d’un cursus scientifique est un gros bonus.

idéal pour se professionnaliser !

Vous serez dès le début plongé dans le concret : stages, projets, et parfois même cursus en alternance ! Si l’on veut former des professionnels de la santé en moins de cinq ans en moyenne, autant qu’ils soient tout de suite dans le bain.

Ces écoles qui peuvent vous intéresser :l’IFEC, l’Institut Franco Européen de Chiropratique (santé de l’appareil locomoteur), Osteobio (école d’ostéopathie), Progress Santé (qui propose un large éventail de formations aux mé-tiers du paramédical), ou encore l’ESOL (optique et lunetterie).

LES étUDES méDiCaLES

LES étUDESParaméDiCaLES

Une bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaiteraient s’engager dans ce secteur : il recrute ! Il n’y a qu’à écouter les infos : on entend parler quasi quotidiennement de ces régions rurales qui se muent en déserts médicaux… Car oui, si vous êtes motivé, des centaines de malades n’attendent que vous.

Vous avez échoué en PACES ? Ou vous ne souhaitez tout simplement pas vous embarquer dans dix années d’études ? Pourtant, soigner et soulager les autres reste une vraie vocation ? Le paramédical vous ouvre les bras.

Exit la fameuse PCEM1 (Premier Cycle d’Etudes Médicales) ! Celle-ci est remplacée par la PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé) : que vous souhaitiez devenir généraliste, dentiste, neurochirurgien ou sage-femme, vous étudierez les mêmes matières au 1er semestre. A son issue, des épreuves sanctionne-ront les plus mal classés, qui seront réorientés, et permettront aux plus chanceux de se spécialiser pour la fin d’année, en choisissant une option médecine, odontologie, pharmacie ou maïeutique.Si l’on peut donc vous donner un conseil, c’est de vous mettre au travail dès septembre ! Seuls 20% des étudiants inscrits en PACES obtiennent leur place en deuxième année.

La ministre de la santé, marisol touraine, veut lutter contre la désertion des méde-cins dans les régions rurales. début décembre, on apprenait qu’elle souhaitait encou-rager les jeunes diplômés à partir à la campagne en leur allouant pendant deux années 4600 euros bruts mensuels. il est également prévu de dédommager les jeunes médecins qui n’atteindraient pas 55 000 euros de revenus au terme de ces deux années. alors, bonne ou mauvaise idée ?zo

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PAR FAnny PEtoIn

SgS aStEr,Centre de pharmacologie clinique Paris 15e

recherche pour un test de médicament indemnisé :

Des hommes et des femmes âgés de 18 à 50 ans, présentant un asthme d’origine allergique aux acariens (poussières de maison) depuis au moins 1 an et sous trai-tement depuis au moins 3 mois.Ce test nécessitera des passages dans nos locaux et sera effectué sous surveillance médicale, après un examen de santé très complet.

rDv au 01 53 68 08 60 ou sur www.fr.sgs.com/essai-clinique

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erche recherche

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A seulement 23 printemps, Oriane travaille comme opti-cienne collaboratrice pour une enseigne indépendante de Lille. Pour Campus, la jeune nordiste accepte de revenir sur son par-cours, depuis l’obtention de son bac scientifique jusqu’à ses pre-miers pas dans l’univers – par-fois impitoyable – de l’Optique. Elle commence par nous poser des lunettes sur le nez afin que nous percevions plus nettement les contours de son métier...

Un opticien peut être polyvalent – comme moi – ou spécialisé dans l’accueil des clients, la vente ou la confection de montures, les exa-mens de vue, les manipulations de lentilles de contact… C’est le cas des employés de chaînes d’optique telles qu’Optique 2000 ou Atol. En tant qu’opti-cienne, j’essuie de nombreuses critiques, car malheureusement, dans l’esprit des gens, la dimen-sion commerciale prend souvent le dessus sur la médicale. Cela

ne m’empêche pas d’aimer mon métier que je trouve valorisant et responsabilisant. Mes clients me font confiance. Ils mettent leur santé entre mes mains.Ma passion pour les lunettes remonte au lycée. En terminale, – je préparais alors un bac S spé. SVT – je me suis intéressée aux défauts visuels. Pourquoi ? Proba-blement parce qu’étant fortement myope et astigmate, ces ques-tions me touchaient personnelle-ment. Après le bac, je me suis lancée : j’ai suivi un BEP monteur vendeur – une formation d’un an qui n’existe plus aujourd’hui – puis un BTS opticien lunetier en alternance. Ce rythme, qui permet de travailler en entreprise parallèlement aux études, m’a permis d’être autonome et direc-tement opérationnelle au sortir de mes deux années de BTS.Après l’obtention de mon di-

plôme, j’ai pu trouver un job sans passer par la pénible période de prospection. Vous savez, celle où l’on s’arme de patience tout en mitraillant les boites de CV et lettres de motivation. L’entre-prise qui m’avait accueillie en alternance m’a immédiatement embauchée en CDI. Quelle chance ! En revanche, j’ai mis du temps à m’adapter aux condi-tions de travail : rester debout toute la journée, surmonter ma timidité excessive pour aborder les clients… Des clients qui ne sont pas tou-

jours aimables. Un jour, un consommateur en colère a appe-lé : il menaçait de porter plainte contre la boite car sa monture ne lui convenait pas. Calmement, je lui ai conseillé de passer au magasin afin de remplacer ses lunettes gratuitement. Quelques jours plus tard, il est venu me voir… métamorphosé. Après la tempête, l’accalmie et la recon-naissance. Comme quoi, il ne faut jamais laisser un client dans l’embarras ! Patience, empathie, confiance : ce sont les maîtres-mots de l’opticien. Ce métier exige aussi une certaine force de caractère face aux clients qui, incultes sur le sujet des mutuelles, réclament des arrangements ou des remises invraisemblables pour ne pas payer leur équipe-ment.En dehors de ces deux anec-dotes, la profession d’opticien est un plaisir au quotidien. Chaque jour, je rencontre une foule de personnes différentes. J’ai souvent la chance de revoir d’anciens clients, qui viennent avec toute leur famille, pour par-ler lunettes bien sûr, mais pas seulement. J’aime aussi manipu-ler les montures en atelier. C’est extrêmement plaisant et gratifiant d’habiller le visage des gens.Par ailleurs, mes missions – et mon niveau de responsabilité – ont pu progresser au cours du temps. Unique employée, je me suis vite retrouvée seule au ma-gasin. J’ai appris à gérer simulta-nément les clients, les montages, les commandes… Dans un avenir proche, je souhaite rester dans la même boite et continuer à évo-luer en son sein.

mon PrEmiEr EmPLoi CommE oPtiCiEn…

« mes clients me font confiance. ils mettent leur santé entre mes mains. »

LES FoRMAtIonS DE LA SAntÉFormation

PAR honoRInE REUSSARD

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