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Campagne pour une France sans drogue Voir page 8 « J e ne suis pas responsable », tel fut l’axe de défense de presque tous les accusés du procès de Nuremberg. Bien longtemps après, le procès Papon réveille de tristes souvenirs, ouvre à nouveau bien des plaies, et pose une fois de plus la question des responsabili- tés individuelles dans ce moment sombre de l’histoire européenne. Il ne m’appartient pas de juger le comportement de telle ou telle personne dans des circonstances aussi extraordi- naires. Mais je m’interroge. C’était en plein XX e siècle. En Allemagne comme en France, le degré de cul- ture était très élevé. Les hommes et les femmes, dans leur très grande majorité, n’étaient ni fous ni mons- trueux. La propagande de l’époque nous fait frémir aujourd’hui, mais sur le moment elle était considérée comme de l’information. Une fois enclenchée la méca- nique de l’horreur, il fut extrême- ment difficile de l’arrêter. Mais si l’on veut être certain de ne pas recommencer à glisser sur une piste dangereuse pour la civilisa- tion, n’est-ce pas avant le drame, sur les signes avant-coureurs, qu’il faut porter l’attention ? Avant, c’est-à-dire dans les années trente, il y avait la violence des mots. L’antisémitisme fut dans les livres, dans les journaux, dans les congrès, bien avant de se concrétiser dans les faits. Les cam- pagnes, les amalgames, et pour tout dire la haine alimentée par l’ar- gument du danger, donc distillant la peur, avaient sapé le ciment de la société et ainsi ouvert la voie à toutes les barbaries. L’Amérique des années cin- quante, avec le M c Carthysme, suc- comba à la même tentation. Là, c’était le communisme qui était l’ennemi aussi diffus que redouté. Listes noires, rumeurs, délations, soupçons de sympathie ont ruiné de nombreuses vies, écrivant une page très sombre de l’histoire de la démocratie américaine. Alors je m’interroge. La propa- gande sur le danger des sectes n’est-elle pas trop ressemblante ? Prenez les livres d’histoire : les mêmes arguments, selon les mêmes schémas, ont déjà été employés pour les juifs dans l’Europe des années trente et quarante, et pour le communisme dans l’Amérique des années cinquante : la menace contre les fondements de la so- ciété, le caractère nuisible et dan- gereux par définition, l’infiltration, la manipulation, les ressources financières immenses et cachées, le fléau contre lequel les citoyens doivent être protégés... De façon identique, la pro- pagande actuelle sur les sectes commet la plus grande faute qui soit contre la raison : elle ne définit pas ce qu’elle attaque, ou plus exactement elle attaque quelque chose qui ne peut pas avoir de contour précis, afin de laisser entrer à grands flots l’irra- tionnel et le passionnel. Mais cette propagande est déjà bien avancée : de nos jours, en France, prononcer le mot secte est déjà un pogrom verbal. La mésa- venture toute récente d’un chef d’orchestre, à Saintes, en est un exemple typique et alarmant, parmi de nombreux autres, parfois plus graves encore, mais qui n’ont pas défrayé la chronique. Alors je m’interroge. Avons- nous perdu le sens de l’histoire ? Avons-nous oublié ? Le véritable danger, c’est la propagande de haine et de peur. Danièle Gounord Rév. Danièle Gounord ÉGLISE DE SCIENTOLOGIE ILE-DE-FRANCE Le journal de l’Église de Scientologie R AISON ET DÉRAISON N otre pays a été le témoin permanent d’une grande effervescence : on parlait d’hérésies au Moyen Âge et à la Renaissance, de sectes dans les siècles suivants, et même le XIX ème siècle rationaliste a vu naître un nombre impressionnant de nou- veaux mouvements religieux. Puis l’anticléricalisme a occupé pendant quelques décennies le devant de la Suite en page 2 Clamant haut et fort son attachement à la laïcité, l’État français viole bel et bien la liberté de conscience Les principes de neutralité et de tolérance, inscrits au cœur de nos institutions, ne nient pas le phénomène religieux. Ils en tiennent compte au contraire, et en quelque sorte le situent dans l’organisation de notre société. De tout temps, des religions sont nées, se sont développées et parfois ont disparu. L’Apologie du Soupçon L’Apologie du Soupçon Raison et déraison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 L’Apologie du Soupçon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Démocratie et double langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Victoires décisives pour la liberté de religion devant les tribunaux . . . . . . . . . . . . . 4 Les Gendarmes de la République - Clin d’oeil… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 L’Allemagne condamnée pour harcèlement par le Département d’État américain . . . 6 La juridiction suprême allemande statue en faveur de la liberté religieuse . . . . . . . . 7 La liberté religieuse en Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Campagne pour une France sans drogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 L’héritage religieux de la Scientologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Une invitation à la liberté : l’Homme peut sauver son âme, par Ron Hubbard . . . . 12 Sommaire INTERNET : http://www.scientology.org

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Campagnepour une Francesans drogueVoir page 8

«Je ne suis pas responsable »,tel fut l’axe de défense depresque tous les accusésdu procès de Nuremberg.Bien longtemps après, le

procès Papon réveille de tristessouvenirs, ouvre à nouveau biendes plaies, et pose une fois de plusla question des responsabili-tés individuelles dans cemoment sombre de l’histoireeuropéenne.

Il ne m’appartient pas dejuger le comportement detelle ou telle personne dansdes circonstances aussi extraordi-naires. Mais je m’interroge. C’étaiten plein XXe siècle. En Allemagnecomme en France, le degré de cul-ture était très élevé. Les hommes etles femmes, dans leur très grandemajorité, n’étaient ni fous ni mons-trueux. La propagande de l’époquenous fait frémir aujourd’hui, maissur le moment elle était considéréecomme de l’information.

Une fois enclenchée la méca-nique de l’horreur, il fut extrême-ment difficile de l’arrêter. Mais sil’on veut être certain de ne pasrecommencer à glisser sur unepiste dangereuse pour la civilisa-tion, n’est-ce pas avant le drame,sur les signes avant-coureurs, qu’ilfaut porter l’attention ?

Avant, c’est-à-dire dans lesannées trente, il y avait la violencedes mots. L’antisémitisme fut dansles livres, dans les journaux, dansles congrès, bien avant de se

concrétiser dans les faits. Les cam-pagnes, les amalgames, et pourtout dire la haine alimentée par l’ar-gument du danger, donc distillantla peur, avaient sapé le ciment dela société et ainsi ouvert la voie àtoutes les barbaries.

L’Amérique des années cin-quante, avec le Mc Carthysme, suc-comba à la même tentation. Là,c’était le communisme qui étaitl’ennemi aussi diffus que redouté.Listes noires, rumeurs, délations,soupçons de sympathie ont ruinéde nombreuses vies, écrivant unepage très sombre de l’histoire de ladémocratie américaine.

Alors je m’interroge. La propa-gande sur le danger des sectesn’est-elle pas trop ressemblante ?Prenez les livres d’histoire : lesmêmes arguments, selon les mêmesschémas, ont déjà été employéspour les juifs dans l’Europe desannées trente et quarante, et pourle communisme dans l’Amériquedes années cinquante : la menacecontre les fondements de la so-ciété, le caractère nuisible et dan-gereux par définition, l’infiltration,la manipulation, les ressources

financières immenses etcachées, le fléau contrelequel les citoyens doiventêtre protégés...

De façon identique, la pro-pagande actuelle sur les

sectes commet la plus grande fautequi soit contre la raison : elle nedéfinit pas ce qu’elle attaque, ouplus exactement elle attaquequelque chose qui ne peut pasavoir de contour précis, afin delaisser entrer à grands flots l’irra-tionnel et le passionnel.

Mais cette propagande est déjàbien avancée : de nos jours, enFrance, prononcer le mot secte estdéjà un pogrom verbal. La mésa-venture toute récente d’un chefd’orchestre, à Saintes, en est unexemple typique et alarmant, parmide nombreux autres, parfois plusgraves encore, mais qui n’ont pasdéfrayé la chronique.

Alors je m’interroge. Avons-nous perdu le sens de l’histoire ?Avons-nous oublié ? Le véritabledanger, c’est la propagande dehaine et de peur.

Danièle Gounord

Rév. Danièle GounordÉGLISE DE SCIENTOLOGIE

ILE-DE-FRANCE

Le journal de l’Église de Scientologie

RAISON ET DÉRAISON

Notre pays a été le témoinpermanent d’une grandeeffervescence : on parlaitd’hérésies au Moyen Âgeet à la Renaissance, desectes dans les sièclessuivants, et même le XIXème

siècle rationaliste a vu naître unnombre impressionnant de nou-veaux mouvements religieux. Puisl’anticléricalisme a occupé pendantquelques décennies le devant de la

Suite en page 2

Clamant haut et fortson attachement à lalaïcité, l’État françaisviole bel et bien laliberté de conscience

Les principes de neutralité et detolérance, inscrits au cœur de nosinstitutions, ne nient pas le phénomènereligieux. Ils en tiennent compte aucontraire, et en quelque sorte lesituent dans l’organisation de notresociété. De tout temps, des religionssont nées, se sont développées etparfois ont disparu.

L’Apologiedu

Soupçon

L’Apologiedu

Soupçon

Raison et déraison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1L’Apologie du Soupçon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1Démocratie et double langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Victoires décisives pour la liberté de religion devant les tribunaux . . . . . . . . . . . . . 4Les Gendarmes de la République - Clin d’oeil… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5L’Allemagne condamnée pour harcèlement par le Département d’État américain . . . 6La juridiction suprême allemande statue en faveur de la liberté religieuse . . . . . . . . 7La liberté religieuse en Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Campagne pour une France sans drogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8L’héritage religieux de la Scientologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Une invitation à la liberté : l’Homme peut sauver son âme, par Ron Hubbard . . . . 12

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INTERNET : http://www.scientology.org

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scène, et le terme de secte, puisqu’ilfaut bien un mot, et chaque foispéjoratif, n’est que tout récemmentrevenu en force dans le vocabulaire.

Coupables de penser différemmentL’intolérance ne peut fonctionner

qu’à partir d’un refus de titre. Leprotestantisme était désigné, bien

avant Louis XIV et jusqu’à la sinistrerévocation de l’Édit de Nantes, deR.P.R. (Rel ig ion PrétendumentRéformée) : autrement dit, ce n’étaitpas une véritable religion. Sans cepostulat sous-jacent, l’oppressiondes protestants n’aurait pas été légi-time. Rappelons aussi que le chris-tianisme à ses débuts fut combattupar les Romains, qui justifiaient leurspersécutions par le postulat fonda-mental suivant : le christianismen’était pas, au sens accepté par lesRomains, une religion, mais unmouvement politique qui se dégui-sait en religion. « Je suis venu instau-rer le royaume de mon Père », avaitdit Jésus.

Aujourd’hui, d’autres groupes sontdénoncés à l’opinion publique com-me coupables. Coupables de quoi ?Des allégations sans fondementsmasquent de nouveau les vraies rai-sons : de tristes personnages de tousbords craignent et attaquent ceux quiprônent la liberté de penser par soi-même plutôt que de suivre aveuglé-

ment le statu quo. Défendre desvaleurs spirituelles dans un mondede plus en plus matérialiste est appa-remment suffisant pour s’attirer lesfoudres des autorités.

« Plus de cohérenceet d’intelligence »

Dans un texte rédigé en réactionau rapport parlementaire de 1996 surles sectes, rapport vivement critiquéau niveau international, Émile Poulat(professeur à l’École pratique deshautes études et directeur derecherche au CNRS) résume ainsi lespréjugés qui transparaissent sousl’information :

« Se préserver des sectes, ou duSida, ou des étrangers, c’est ce qu’onpeut lire tous les jours dans la presse,prompte à s’alarmer et à prêcherl’état d’exception, en oubliant tantde campagnes indignées contre lesatteintes aux libertés publiques. Ilfaudrait un peu plus non d’indul-gence, mais de cohérence et d’intelli-gence » (CESNUR, Pour en finir avec

les sectes, le débat sur le rapport de lacommission parlementaire, 1996).

Quel est le but réellement pour-suivi par l’Observatoire sur les sectes,mis en place par le précédent gou-vernement (selon les recommanda-tions du rapport de la commissiond’enquête parlementaire de 96) ?« Former et informer », selon les motsde son rapporteur ? Ou favoriserl’instauration d’un climat peu favo-rable à la liberté d’opinion, la pressese chargeant à nouveau de relayer etd’amplifier rumeurs et soupçons ?

Une « formation » intensive à ladiscrimination et à l’exclusion

Le Parisien annonçait le 17 juillet1997 le plan de bataille de l’Observa-toire des sectes. Le rapporteur géné-ral de l’Observatoire, le préfet Guer-rier de Dumast, déclarait : « Troismille gendarmes vont être formés surles sectes à partir de septembre. Celaentrera dans leur formation initialeà l’école de sous-officiers. La mêmedémarche est observée pour les élèveslieutenants de police et les gardiensde la paix. Le ministère de la Justice asensibilisé tous les parquets deFrance. L’ensemble des magistratssera ensuite touché. (...) l’Éducationnationale a assuré la formation de500 cadres -— recteurs, inspecteursd’Académie, conseillers d’éducation— et, en 1998, plus de 3 000 ensei-gnants auront les sectes à leur pro-gramme. »

Cette formation s’inscrit-elle defaçon irréprochable dans le cadre dela République laïque qui, dans lepréambule de sa Constitution pro-clame que « tout être humain sansdistinction de race, de religion ni decroyance possède des droits inalié-nables et sacrés », et, dans sonarticle 2, ajoute : « La France assurel’égalité devant la loi de tous lescitoyens, sans distinction d’origine,de race et/ou de religion et respectetoutes les croyances » ?

On peut sérieusement en douter.Cela ressemble plus à un bachotageintensif sur le politiquement correct,voulu par les tenants de la penséeunique.

Dans ces programmes de forma-tion, rappellera-t-on aux fonction-naires l’histoire tumultueuse et dou-loureuse, souvent honteuse qui aaccompagné l’émergence de toutesles minorités religieuses dans notrepays ? Attirera-t-on leur attention surl’accouchement tardif et toujours fra-gile des règles du vivre-ensemble etdu respect mutuel qui constituent lalaïcité, garantie par la Déclarationdes Droits de l’Homme ?

L’enseignement de ces référenceshistoriques permettrait pourtant deremettre les situations et les événe-ments actuels en perspective.

Ce défaut de culture historiquefait dire au sociologue Louis Hour-mant « qu’une bonne part de lacontroverse antisectes peut s’analysercomme un produit de l’illettrismecroissant de nos contemporains enmatière de religion, y compris parmiles gens qui s’affirment nominale-ment croyants » (Libération, entretienavec François Devinat, 9 février 1996).

Émile Poulat, en termes plus mesu-rés, ne dit pas autre chose : « Pour leshistoriens, le XIXe siècle est un réservoirprodigieux de créations religieuseshors Églises chrétiennes. Le XXe sièclene semble pas moins prodigue, mais àl’exception de quelques collection-neurs érudits, on semble l’avoiraujourd’hui bien oublié » (Pour enfinir avec les sectes, op. cit.)

Rappellera-t-on à ces fonction-naires en formation les principes dela Déclaration universelle des droitsde l’homme qui affirment le droit dechacun à la liberté de pensée, deconscience et d’opinion religieuse ?Va-t-on leur enseigner le respect desnombreuses déclarations et résolu-

tions des Nations unies et de la com-munauté européenne, que la Frances’est engagée à respecter en les rati-fiant, textes qui protègent l’égalitédes droits promise aux citoyens fran-çais il y a deux cents ans ?

L’histoire jugeraLa reconnaissance des faits est

une excellente chose et peut apaiser.Comprendre comment des fonction-naires – gardiens de la liberté deconscience et d’opinion – ont pu, àdifférents moments de notre histoire,déraper et considérer que desfemmes, des hommes, des enfantspouvaient, en raison de leur apparte-nance ethnique ou religieuse, êtremoins égaux que d’autres est toutaussi important. Une réflexion surces points devrait être mise au pro-gramme des formations dispenséesaux cadres politiques, administratifset de police, évoqué par M. Guerrierde Dumast.

Faudra-t-il qu’un futur haut fonc-tionnaire, un jour, vienne reconnaîtreque l’État a failli à sa mission ? Nepeut-on voir dès aujourd’hui que cer-taines mesures conduisent et encou-ragent la discrimination et l’exclusionau quotidien, voire les listes noires ?

On voit mal comment l’Observa-toire pourrait éviter d’être jugé cou-pable, coupable de défaut d’infor-mation, certes, mais aussi, avec une

certaine lâcheté, d’avoir laissé sedévelopper cet « esprit d’inquisition,qui s’apparente dans bien des casaux procès en sorcellerie où larumeur tenait lieu de preuve » (LouisPauwels, Le Figaro, 24 octobre 1996).

Coupable aussi de n’avoir pas susanctionner les débordements mé-diatiques et les prises de positionextrémistes de certains de sesmembres, bien éloignées du devoirde réserve et du maintien de la neu-tralité que l’on peut attendre de per-sonnalités qualifiées, membres d’unorganisme gouvernemental.

Les droits de l’homme s’appuient sur lacertitude que chaque individu est un êtremoral et rationnel qui possède certainsdroits inaliénables. Les droits de l’homme

ont pour fondement le respect de l’individu et deses croyances.

Les droits de l’homme s’appuient sur lacertitude que chaque individu est un être moral etrationnel qui possède certains droits inaliénables.Les droits de l’homme ont pour fondement lerespect de l’individu et de ses croyances.

Les procédures et les lois qui protègent lesminorités et leur donnent la possibilité de faire

entendre leur voix sont essentielles dans unevraie démocratie.

« Restauration et sauvegarde de la liberté dereligion, Guide pour la protection des droits del’homme en Europe » est une nouvelle brochurepubliée par l’Église de Scientologie et unensemble de mouvements religieux etd’organisations de défense des droits de l’homme.

Elle contient une description des droitsfondamentaux garantis par les gouvernementsdes divers pays européens ainsi que les traitésinternationaux que ces pays se sont engagés àrespecter.

Vous y trouverez la marche à suivre si vosdroits ont été violés, ainsi qu’une liste desorganisations de défense des droits de l’hommeauxquelles vous pouvez vous adresser.

Ce livret est disponible en français et danshuit autres langues. Vous pouvez en obtenir unexemplaire sur simple demande adressée àÉthique & Liberté.

Une nouvelle publication fournitdes informations complètesconcernant ce droit vital danstreize pays européens.

Protégezvotre libertéde religion

Le Préfet Antoine Guerrier de Dumast, rapporteur général del’Observatoire interministériel sur les « sectes ».

Un ouvrage pour en finir avec les idées reçues sur les « sectes »(éditions Dervy).

On voit mal comment

l’Observatoirepourrait éviter

d’être jugécoupable,coupablede défaut

d’information,certes, mais

aussi, avec unecertaine lâcheté,

d’avoir laissése développer

cet « espritd’inquisition ».

L’Apologiedu SoupçonSuite de la page 1

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Dans son dernier rapport auHaut Commissaire chargédes droits de l’Homme auxNations Unies, le gouverne-ment français s’est présenté

comme un vigoureux défenseur de lalaïcité et des libertés individuelles.

La France, assure-t-il dans ce rap-port officiel, est un véritable paradisde la liberté de religion et de la laï-cité selon les critères de la Conven-tion Internationale sur les DroitsCiviques et Politiques (CIDCP)– convention des Nations Unies rati-fiée par le gouvernement français.

Et il ne s’agit pas de simple tolé-rance. L’État français respecte,garantit et encourage la liberté depensée, proclame le rapport. Rhéto-rique politique vide de sens ? Celaressemble plutôt à un double lan-gage.

Moins d’un an après la parutiondu rapport gouvernemental sur lesDroits de l’Homme, la France est eneffet montrée du doigt pour menaceenvers ces mêmes droits, par laCommission consultative du Dépar-tement d’État américain sur la libertéde religion à l’étranger – composéede personnalités et d’experts desprincipales traditions religieuses dumonde.

Le rapport de la Commission pour1997, adressé au secrétaire d’État et auprésident des États-Unis, recense lespersécutions et les violences provo-quées par la haine contre des commu-nautés religieuses à travers le mondeet met en garde certains pays euro-péens contre toute discrimination :

Les actions gouvernementales dis-criminatoires à l’égard de certainescommunautés religieuses… peuventtrès sérieusement menacer les membresde ces groupes et entraver la pratiquede leur foi… Plusieurs pays d’Europe,dont la Belgique, la France, et l’Alle-magne ont récemment mis en place descommissions d’enquête sur les sectes…

Mais à moins que ces commissionsne concentrent leurs enquêtes sur desactions illégales, elles courent le risquede dénier aux individus leur droit à laliberté de religion ou de conscience.

Un tel risque n’est pas acceptable –particulièrement après que le Premierministre, Lionel Jospin, ait promis,lors de son discours d’introduction,un retour aux valeurs républicainestraditionnelles, « au premier rang des-quelles la laïcité […] ensemble indisso-ciable de droits et de devoirs. »

Il est facile de comprendre que lacommission parlementaire françaisesur les sectes se soit attirée les cri-tiques de la Commission consultativesur la liberté de religion de l’ONU.Ses méthodes ont été largementcontestées, de même que son rap-port final, établissant sur des critèresmal définis une liste de 172 minoritésreligieuses étiquetées sectes. Rappe-lons que sur cette liste figure entreautres l’église baptiste – religion duprésident des États-Unis et de plusde 30 millions d’Américains !

Yehudi Menuhin, de passage àParis pour participer au Forum del’Académie universelle des culturessur les formes nouvelles de l’intolé-rance, rappelait que lorsque l’oncommence à vouloir la disparitionou la destruction de l’autre, quelqu’il soit, on entre dans une logiqued’obsession. « C’est alors l’ère dusoupçon : le voisin est d’un seul coupl’objet de toutes les trahisons. L’into-lérance sous-jacente, maladive, etqu’il y a en tout homme, peut alors sedéchaîner dans une évolution fou-droyante : c’est le cancer généralisé ».

De fait, les pratiques discrimina-toires et l’intolérance à l’égard desreligions minoritaires se développentde façon non négligeable, en l’ab-sence de condamnation officielle.

Jean-Marie Abgrall« Je tuerais tousceux qui… »

Le psychiatreJ e a n - M a r i eAbgrall a pu-

bliquement décla-ré : « Je ne suis pascompétent en ma-tière de religions. » Il a décrit lescroyances religieuses comme hallu-cinatoires et suggéré des traitementssous forme de thérapies lourdesavec injections.

En 1993, alors qu’il s’exprimaitpour la télévision américaine [PearlRiver Entertainment], il affirma que siun membre de sa famille choisissaitune religion minoritaire : « […] jeprendrais le fusil mitrailleur », “jeprendrais mon parent, je l’emmène-rais avec moi et je tuerais tous ceuxqui m’interdiraient de l’attraper […] »

Il est surprenant qu’après cegenre de déclarations, J.M. Abgrallait été l’un des quelques rares indivi-dus invités à témoigner devant laCommission d’enquête parlemen-taire sur les sectes en 1996.

Remettons les choses dans leurcontexte : dans le climat d’hystérierégnant autour des sectes, le gouver-nement a nommé comme personna-lité qualifiée d’un organisme officiel,et en toute connaissance de cause, unhomme à l’attitude pour le moins radi-cale face aux croyances religieuses.

Jean-Pierre Morin« L’ennemi intérieur »

Alire la presse, on croirait qu’ilexiste un problème de sectes.Il n’en est rien. Par contre, il

existe bel et bien un problème d’hys-térie, créée par les mensonges dequelques individus, hystérie ampli-fiée par les médias à la recherche desensationnel.

Jean-Pierre Morin, capitaine degendarmerie dans les années 1970,est l’un de ceux qui ont contribué àfaire naître ce mouvement d’hystérieen France.

Il est l’auteur de deux livres où ilse décrivait comme investi d’unemission pour défendre la Francecontre L’ennemi intérieur. L’ennemi,qui pour lui se trouvait à l’Est, étaiten train d’infiltrer des hommes ayantsubi un lavage de cerveau à la têtedes institutions et des médias, afinde prendre le contrôle de la France.

À un moment donné, L’ennemiintérieur de Morin devint non plus

ceux qui avaient des idées politique-ment incorrectes, mais ceux quiavaient des idées religieusementincorrectes.

Il est à l’origine d’une propositionvisant à modifier le code pénal pour yintroduire la notion juridique de “violpsychique”. Selon ce projet, un jugeaurait le pouvoir d’ordonner l’hospi-talisation d’une personne majeuremembre d’un mouvement religieux,contre sa volonté. La solution recom-mandée par Morin est en effet un“traitement” psychothérapique basésur un cocktail de neuroleptiques.

En dépit de ses vingt années deguérillas contre L’ennemi intérieur,Morin, aujourd’hui général de gen-darmerie, occupe un poste à l’Obser-vatoire présidé par le PremierMinistre.

Alain Vivien« Monsieur l’ex-… »

L’un des plusproches alliésde Jean-Pierre

Morin dans laguerre contre laliberté de religionétait un député, Alain Vivien qui, en1985, publia à la demande du PremierMinistre d’alors un rapport sur lessectes. Ses recommandations mon-traient une telle dérive liberticidequ’elles provoquèrent de nombreusesprotestations, venant tant de person-nalités religieuses que de sociologueset de journalistes.

Si Le Monde du 10 avril 1985 qua-lifiait la proposition d’une législationd’exception de redoutable, l’hebdo-madaire protestant Réforme (20 avril)trouvait pour sa part plusieurs de cesmesures dangereuses et inquiétanteset rappelait que les libertés ne sontpas divisibles.

Le professeur Pierre Barrucanddéclarait : « Je crois que Vivien estpassé d’une position d’avocat, qui estcelle que l’on attend d’un député, àla position d’inquisiteur, et mêmed’inquisiteur féroce et combatif.Cette position me semble complète-ment inadmissible. »

L’Église catholique, par la voix deJean Vernette, publiait à son tour unemise en garde contre les mesuresproposées.

Alors que l’on croyait M. Vivienéchaudé par cette vague de critiquesémanant d’éminentes personnalités,et qu’il semblait, dans les années 90,avoir d’autres chats à fouetter, il pré-parait en fait sa reconversion poli-tique. Au plus profond de sa traver-sée du désert, ayant perdu jusqu’à samairie, il enfourcha à nouveau lecheval de bataille qui lui avait permisen 1985 de sortir de l’anonymat poli-tique auquel il semblait destiné.

Ex-secrétaire d’état à la Coopéra-tion, ex-député, ex-maire, il trouvaenfin matière à exercer ses talents entant que président d’association.

Sous son impulsion, le CCMM em-ménagea rapidement dans de splen-dides locaux situés dans le 15ème

arrondissement de Paris. Où en est M. Vivien aujourd’hui ?

Il parcourt la France, et même lesDOM-TOM, orateur vedette de sallesmunicipales lors de conférencesanti-sectes et continue, sur les tri-bunes qui lui sont ainsi offertes, às’attaquer publiquement à la libertéde croyance et par là même à laliberté tout court.

Jacques Guyard« Rapporteurde la commissiond’enquête »

Le parlemen-taire JacquesGuyard – un

ami de longue dated’Alain Vivien – futle principal instiga-teur de la commission d’enquête surles sectes de 1995-1996. Il en était lerapporteur, et est maintenant membrede l’Observatoire gouvernementalsur les sectes. Il n’a pas hésité à accu-ser la Cour d’appel de Lyon d’avoircommis un grave abus de compé-tence et à demander à Élizabeth Gui-gou, Garde des Sceaux, d’intervenirauprès des tribunaux, au mépris detout respect de l’indépendance de lajustice.

Jean-Pierre Brard« Pour unejuridictiond’exception »

Quant à Jean-Pierre Brard,a n c i e nvice-prési-

dent de la commis-sion d’enquête parlementaire, ils’est bâti une solide réputation ausein même de la commission, parses prises de position et ses décla-rations radicales, préconisant deslois d’exception à l’encontre desmouvements répertoriés dans lerapport.

Il réclame la création d’un délitde secte et la formation d’un corpsde magistrats et d’officiers de policejudiciaire spécialistes de la lutteanti-sectes !

Le Premier Ministre Lionel Jospin adéclaré dans son discours d’introduc-tion : « Le respect du droit est fonda-mental pour la République et la Démo-cratie. Sans lui, le lien social se dissoutet les institutions sont discréditées. »

La participation de MM. Guyard,Brard, Abgrall et du Général Morin àun observatoire sur les minorités reli-gieuses est une invitation ouverte àla dissolution du lien social. De plus,cela discrédite non seulement lesinstitutions, mais également laFrance en tant que nation. 3

Democratie etL’État françaismontré du doigtpar une instanceinternationalepour atteinte auxdroits de l’homme.

double langagedouble langage

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Après une délibération quidura moins de trois heures,la Cour de Cassation ita-lienne a annulé avec fracasla décision d’une juridic-tion inférieure. Cette der-

n i è r e dé c l a r a i t queseules les religions fon-dées sur la traditionjudéo-chrétienne pou-vaient être dénomméesainsi.

Dans les minutes decet arrêt, daté du 25octobre 1997, la Cour deCassation déclarait quela définition réductricede la religion retenuepar l’instance inférieureétait illégale à de nom-breux égards : elle sefondait sur des affirma-tions philosophiques ethistorico-sociales incor-rectes ; elle était corrom-pue par un illogisme deraisonnement manifeste.

En outre, la Cour deCassation fit remarquerque : « L’Église de Scientologie, étantnommément reconnue comme reli-gion aux États-Unis, devrait l’êtreégalement en Italie, notamment au

regard des traités qui existent entreles États-Unis et l’Italie depuis 1948. »

La décision a dissipé les nom-breuses rumeurs diffusées au coursdu procès par le procureur et quiavaient été prises en compte par la

juridiction inférieure. LaCour qualifia ces cri-tiques de « dénuées detoute logique » et déclaraqu’elles étaient « loind’avoir l’importance queleur avait accordée lejuge précédent ».« Certaines de ces alléga-tions ont été lues au pre-mier degré et sorties deleur contexte », a déclaréla Cour. Après un exa-men attentif et replacéesdans leur contexte, lesactivités de l’Église sont« sans exception aucune,caractéristiques d’unmouvement religieux ».La décision fut saluéecomme une avancéemajeure pour les droitsde l’homme en Europe.

Guiliano Pisapia, président de lacommission pour la justice de laCamera (chambre basse du parle-ment), déclarait : « C’est une décision

4

« C’est unedécision

importanteet courageuse

qui établitun principe

fondamentalpour une sociétédémocratique »— Guiliano Pisapia

président de lacommission pour lajustice de la Camera.

La meilleure façon de connaître quelque chose estde le découvrir par soi-même.

A défaut, quelle est la meilleure solution ? Consul-ter quelqu’un à qui l’on peut faire confiance pour saconnaissance du sujet et son objectivité.

Qu’est-ce que la Scientologie ? Pourquoi est-ce unereligion ? Ressemble-t-elle à d’autres religions ? Est-elle différente ? Comment savoir si un groupe est unereligion ou non ?

Des universitaires du monde entier, spécialistes desquestions religieuses, ont effectué des recherches pourrépondre entre autres à ces questions, et parmi eux :

• Regis Dericquebourg, Professeur en Sociologie desReligions, Université de Lille III.

• Professeur Jacques Robert, Professeur agrégé dedroit public, Président de l’Université de Paris II.

• Docteur Bryan Wilson, Professeur honoraire enSociologie, Université d’Oxford.

• Docteur Frank Flinn, Professeur Auxiliaire enÉtudes Religieuses, Université de Washington,Saint-Louis (Missouri)

• Professeur Lonnie D. Kliever, Département desétudes religieuses, Southern Methodist University,Dallas (Texas)

• Docteur Darrol Bryant, Professeur de Religion et deCulture, Renison College, Université de Waterloo(Ontario-Canada)

• Michael Sivertsev, Expert Conseil en questions inter-nationales, au Comité de la Fédération de Russie.

Plus de 25 experts de 19 pays différents ont étudiéde façon rigoureuse et exhaustive tous les aspects dela religion de Scientologie. Il en résulte la descriptionla plus complète de l’Église et de ses membres jamaisréalisée par des spécialistes indépendants.

Leurs travaux ont été publiés sous forme de bro-chures disponibles sur simple demande à Éthique etLiberté – 7, rue Jules César- 75012 PARIS.

Vous pouvez aussi découvrir leurs points de vuesur Internet :

http://hatewatch.freedommag.org/hatewach/experts

Ce que disentles universitaireset spécialistes enreligion à proposde la Scientologie

Dans l’esprit de la décisionde la Cour d’Appel de Lyon,favorable à la liberté dereligion, la Cour de Cassationitalienne a rendu son arrêt.

Victoires décisives pourla liberté de religiondevant les tribunaux

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Dans la vie, il y a ceux qui ont le sentimentde ne jamais faire ce qu’ils voudraient, et il y aceux qui gardent leur liberté d’esprit.

Ce sont eux qui réussissent, qui créent, quiinnovent. Ils sont à l’avant-garde ; c’est grâceà eux que la civilisation progresse.

Et c’est de cela que traite la religion deScientologie : Penser par soi-même. Être soi-même.

Achetez et lisez Scientologie : Les Fondements de la Pensée. Appelez le 01 43 41 98 00 http://www.newerapublications.com

importante et courageuse qui établitun principe fondamental pour unesociété démocratique, un principetrès important pour les religionsminoritaires dont la protection faitpartie des fondements d’un état deDroit... »

« La Cour de Cassation a rétablila confiance en la justice italienneet en la liberté de religion », a déclaréle président de l’Église de Scientolo-gie en Italie, Fabio Amicarelli.« Depuis le début [vers le milieu desannées 80], ce procès était un procèsen hérésie fondé sur des préjugésplutôt que sur des faits établis. »

En effet, les plaintes qui étaient àl’origine de l’affaire se sont très viterévélées totalement inexactes. Lapreuve en fut apportée par le plai-gnant lui-même, qui reconnut quesa déclaration était totalement nonfondée et établie à partir de purspréjugés. Pourtant le procès a conti-nué jusqu’en juillet 1991, date àlaquelle le Tribunal a acquitté tousles inculpés. Les choses auraient dûs’arrêter là, mais ce ne fut pas le cas.Le procureur fit appel de la décisionet en 1993 la Cour d’appel de Milan– sans aucun élément nouveau –renversa la décision de premièreinstance et condamna tous les accu-sés en déclarant que la Scientologien’était pas une religion.

C’est cette décision scandaleuseet sans fondement que la Cour deCassation italienne vient d’annulerpar sa décision du mois d’octobredernier.

Le révérend Jentzsch, présidentde l’Église de Scientologie Interna-tionale, a estimé quant à lui que cesdeux décisions judiciaires récentes– la décision de la Cour d’appel deLyon en France et celle de la Courde Cassation italienne – allaientaider les membres de toutes les reli-gions minoritaires à combattre ladiscrimination religieuse en Europe.

La Cour de Cassation rejeta les critiquescomme « dénuées de toute logique »et déclara toutes les activités de l’Églisesans exception aucune, caractéristiquesd’un mouvement religieux.

Ces derniers ont appa-remment changé leurspriorités et trouvé denouvelles urgences àtraiter.

Prenons pour exemple l’opéra-tion menée dans l’après-midi du4 février sous leur patronage, qui arequis le déploiement d’une troupecomposée de neuf policiers.

La cible ? Trois membres del’Église de Scientologie du XIIe

arrondissement.Leur crime ? Parler à des ci-

toyens en plein jour, sur la place dela République, et distribuer desprospectus.

En quoi ces prospectus sem-blaient-ils si dangereux aux autori-tés ? Certains encourageaient peut-être les gens à penser par eux-mêmes – fait considéré en religionde Scientologie comme l’une desétapes fondamentales vers la décou-verte de la vérité – mais cela n’au-rait-il pas un petit côté subversif ?

D’autres prospec-tus recommandaient-ils de Dire

Non à la drogue? (action faisantpartie de la campagne internatio-nale de l’Église de Scientologiepour informer les jeunes sur lesdangers de ces substances). La Pré-fecture aurait-elle des objections àdes efforts déployés contre la proli-fération des drogues ? Nous préfé-rons ne pas exprimer d’opinion surce point.

D’autres prospectus enfin pré-sentaient le best-seller internatio-nal La Dianétique : la puissance dela pensée sur le corps. Le ministère ,est, d’évidence, terrifié à l’idée que

des gens puissent lire ce livre (déjàlu par 18 millions de personnesdans le monde), le trouver intéres-sant, et lui demander ensuite pour-quoi le gouvernement a essayéd’éliminer cette philosophie depuisplus de dix ans.

Un ordre du ministreL’incident a commencé avec

l’arrivée de trois membres de lapolice judiciaire sur le lieu où setrouvait le stand d’informationmobile des scientologues, quiéchangeaient avec la populationdes informations sur ce que sontréellement la Dianétique et laScientologie. Un authentique bus

londonien avait été transformépour l’occasion, dans le cadre de lapolitique portes ouvertes de l’Églisede Scientologie.

« Vous devez quitter la zone », aaboyé sans plus d’explicationscelui qui était apparemment lechef.

Lorsque l’un des scientologuesdemanda poliment pourquoi, l’of-ficier lui répondit que le bus étaitgaré illégalement. Après que lescientologue, toujours poliment,lui eut montré que l’endroit où ilétait garé était justement un lieuspécifiquement réservé aux bus,l’officier reconnut que l’ordre deles faire circuler venait directementde la Préfecture de police et duministre de l’Intérieur.

De plus, a ajouté l’officier,puisque les scientologues « réagis-saient comme cela », ils allaientl’accompagner au poste.

Dans le même temps, une four-gonnette de six policiers supplé-mentaires était arrivée sur les lieux.Et puisque le stationnement nesemblait plus être un problème dutout, ils commencèrent à examinerle bus sous toutes ses coutures jus-qu’au moment où ils décrétèrentque deux des pneus étaient lisses.Cette affaire, mine de rien, a requisquatre policiers et demi par pneu !La mobilisation de cette petite bri-gade n’aurait-elle pas été plus utileailleurs ? !

Pendant ce temps, combien dedealers de l’arrondissement ont-ilspu passer un après-midi tran-quille ? ?

L’incident peut paraître humo-ristique, pathétique ou terrifiant,selon le point de vue. C’est en toutcas un joli petit exemple de discri-mination ordinaire.

Les Gendarmes de la République

Si vous désirez savoirce que fait la policeface à la criminalitéparisienne, eh bien,vous pouvez poserla question à lapréfecture de policeou au Ministèrede l’Intérieur.

Le stand d’information mobile :une occasion pour le public de découvrir ce que sont la Dianétique et la Scientologie.

SACHEZ PENSER PARVOUS-MÊME

Clin d’œil

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Le 30 janvier dernier, confor-mément à son mandat, ledépartement d’État améri-cain a rendu son Rapportsur les droits de l’Homme

répertoriant, pays par pays, le res-pect des accords internationaux etdes obligations en matière de droitsde l’Homme.

Cette année, l’Allemagne dominenettement les 16 pages du rapportconsacrées à la dénonciation desabus. Les graves débordementscommis par l’Allemagne en matièrede discrimination à l’encontre desmembres de l’Église de Scientologiey sont mentionnés pour la cin-quième fois consécutive.

Le rapport 1997 fait égalementétat du traitement antidémocratiqueet discriminatoire que l’Allemagneréserve aux autres groupes reli-gieux, y compris les Témoins deJéhovah et les chrétiens charisma-tiques ; ceux-ci ont fait l’objet devandalisme, menaces de violence etharcèlement public, ou surveillancepar des membres de commissions surles « sectes ».

La plupart des exemples de discri-mination cités dans le rapport ont éténon seulement tolérés, mais accom-plis à l’instigation d’un des princi-paux partis politiques allemands.

Ce rapport relate de façon tout àfait explicite les formes d’oppres-sion rencontrées par les sciento-logues allemands : les « filtres àsectes » (déclarations établies indi-viduellement par lesquelles onatteste ne pas être membre de laScientologie) sont utilisés commemoyens de discrimination à l’en-contre des scientologues dans leursrelations sociales et commerciales.Les scientologues affirment que lessociétés dont les propriétaires oules dirigeants sont scientologuesont dû faire face au boycott et àdes mesures discriminatoires, par-fois avec l’approbation du gouver-nement local ou fédéral. Il en va demême pour les artistes membres del’Église. En Bavière, les postulantsà un poste dans la fonctionpublique sont passés au crible pourdétecter toute appartenance à laScientologie.

Au cours de la conférence depresse organisée lors de la publica-tion du rapport, le secrétaire d’étatadjoint, John Shattuck, a fait part dela préoccupation du gouvernementaméricain et souligné que « les scien-tologues font l’objet d’une inégalitéde traitement, non à cause de leursactions, mais simplement du fait deleur appartenance religieuse ».

Un rapport plus qu’embarrassantpour les officiels du gouvernementallemand engagés dans ces viola-tions des droits de l’homme.

« Evidemment, nous apprécions lecontenu de ce rapport, a déclaréLeisa Goodman, porte-parole del’Église de Scientologie Internatio-nale, mais le plus important est derappeler le but des critiques émisespar le Département d’État et d’autresorganisations de défense des Droitsde l’Homme : c’est de faire en sorteque les choses changent. Tant que descitoyens se verront refuser l’égalité detraitement et que des vies seront rui-nées, avec l’aide active ou le consen-tement tacite du gouvernement alle-mand, nous continuerons à nousbattre pour la liberté de religion. »

« Harcèlement et menaces de violence »

La Commission d’enquête sur lessectes créée par le gouvernementallemand se trouve elle même direc-tement mise en cause. En effet, le23 janvier dernier, la Commissionconsultative du Département d’Etatsur la liberté de religion à l’étrangera remis son rapport provisoire auSecrétaire d’état et au Président amé-ricains.

La Commission consultative faitétat de traitements indignes : « EnAllemagne, des membres de l’ÉgliseChrétienne Charismatique et del’Église de Scientologie ont fait l’objetd’une surveillance intense de la partde la Commission d’enquête, et plu-sieurs d’entre eux ont été victimes deharcèlement, de discrimination et demenaces de violence. »

Le rapport de la Commissionconsultative fait par ailleurs remar-quer que toutes les commissionsd’enquête sur les sectes mises enplace dans plusieurs pays euro-péens – dont la France –, sont sus-ceptibles de dérives antidémocra-

6

Un film d’information sur la Scientologie

Qui êtes-vous en fin decompte ? D’où venez-vous ?

Et que va-t-il vous arriver ?N’êtes-vous fait que de chair

et d’os, pour n’exister quequelques années avant de vousréduire en poussière ?

Ou êtes-vous quelque chose

de meilleur, quelque chosede plus subtil ?

La Scientologie possèdeles réponses à ces questions.Des réponses sensées.Des réponses que vous pouvezutiliser. Parce que la Scientologies’intéresse à vous.

Quand vous le verrez, vouscomprendrez pourquoi laScientologie est le mouvementreligieux du 20e siècle qui connaîtle plus grand développement.

Projeté en ce moment dansles Églises de Scientologie(adresses en page 12).

L’Allemagne condamnéepour harcèlement par leDépartement d’État américain

ORIENTATIONBienvenue dans le nouveau monde de la Scientologie

tiques : « … Mais à moins que cescommissions ne concentrent leursenquêtes sur des actions illégales,elles courent le risque de dénier auxindividus leur droit à la liberté dereligion ou de croyance. »

En rendant public ce rapport, leSecrétaire d’état américain, Made-

leine Albright déclarait : « Je consi-dère que la promotion de la libertéde religion fait partie intégrante dela politique étrangère américainequi doit être poursuivie, non demanière isolée, mais dans le cadrede nos efforts pour faire respecter lesdroits de l’Homme dans le monde. »

Le Rapport sur les droitsde l’Homme dénoncel’Allemagne pourla cinquième annéeconsécutive

Le Secrétaire d’état américain,Madeleine Albright :faire respecter les droitsde l’homme dans le monde.

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Par une décision sans équi-voque rendue en janvier1998, la Cour suprême deHambourg est la dernièreinstance judiciaire alle-

mande en date à avoir ignoré lespressions des politiciens fanatiqueset intolérants, et ce en réaffirmant lesgaranties offertes à la liberté de reli-gion par la Constitution.

Les trois juges ont unanimementconfirmé le caractère religieux desservices de l’Église de Scientologie etrejeté les tentatives faites pour lesprésenter comme des activités àcaractère commercial.

La remise en question continuellede la reconnaissance religieuse de laScientologie, après plus de 35 déci-sions similaires à celle de la Coursuprême de Hambourg rendues pardifférents tribunaux allemands, est enelle-même une preuve évidente d’in-tolérance.

Le jugement du tribunal de Ham-bourg fournit quelques pistes deréflexion quant à la source de cette

discrimination. La cour a statué ences termes :

« En évaluant les services religieuxrendus aux membres – à la lumièrede l’article 4 de la Constitution garan-tissant la liberté religieuse, il fautprendre en considération le fait quel’Église de Scientologie doit se financerexclusivement par les donations de sesmembres, contrairement à des com-munautés religieuses financées, entreautres, par l’impôt sur le revenu ».

En Allemagne, les Églises catho-lique et luthérienne reçoivent an-nuellement environ 17 milliards deMarks (soit presque 60 milliards defrancs) sous forme de l’impôt ecclé-siastique collecté pour elles par legouvernement.

Cet impôt est prélevé sur les reve-nus de chaque citoyen allemand quin’a pas demandé expressément saradiation des registres de l’église éta-blie à laquelle il appartient. Malgréune procédure de radiation assezardue, le nombre de citoyens qui enfont la demande ne cesse d’augmenter

(près de 400 000 encore cette année).On peut s’interroger sur les raisons decette désaffection : crise économiqueet sociale ? ou mécontentement enversles églises elles-mêmes ?

Au-delà d’une crise de la foi, cetexode signifie aussi une crise finan-cière pour les églises établies. La ten-tation était donc grande, pour lesdéfenseurs de ces églises commepour les politiciens aux prises avecles problèmes sociaux du pays, derechercher des boucs émissaires.

Ces derniers n’ont pas été difficilesà trouver. Parallèlement au déclin dela confiance dans les églises tradi-tionnelles, on assiste en Allemagne àun regain d’intérêt pour la spiritua-lité. Parmi les nombreuses religionsminoritaires qui se sont développéesces dernières années, l’Église deScientologie est celle qui voit aug-menter le plus rapidement le nombrede ses fidèles, malgré le harcèlementcontinuel des autorités.

Les autorités en place, religieuseset politiques, étroitement liées, utili-sent tous les stratagèmes à leur dis-position pour discréditer et annihilerces nouveaux mouvements, préten-dant notamment qu’il ne s’agit pas dereligions authentiques. Heureuse-ment, des obstacles se dressent surleur chemin : l’article 4 de la Consti-tution, qui garantit la liberté de reli-gion et de croyance, et les tribunauxqui la protègent.

« La décision du tribunal de Ham-bourg est une preuve courageuse del’intégrité judiciaire face à l’oppressiondu gouvernement », a déclaré le révé-rend Heber Jentzsch, président de l’Église de Scientologie Internationale.

La liberté religieuseen Allemagne :

L’Église de Scientologie Internationale (la maisonmère de l’Église de Scientologie) a récemmentcompilé et publié un ouvrage d’information sur lareligion de Scientologie intitulé « Description d’unereligion : la Scientologie ».

Cet ouvrage de quatre vingt-dix pages contientune explication des faits et des événements quiont précédé la naissance de la Scientologie, et unedescription détaillée mais néanmoins claireet concise de la religion de Scientologie et de sesapplications dans la vie. En outre, le texte estagrémenté de plus de quarante photographieset illustrations en couleurs.

Pour recevoir un exemplaire gratuit de cettebrochure, écrivez à : l’Église de Scientologie, 7 rue Jules César, 75012 Paris.

garantie par la Constitution, bafouéepar l’intolérance des autorités,soutenue par les tribunaux.

Le 7 novembre 1997, le tri-bunal fédéral administratifallemand a donné une vic-toire spectaculaire à laliberté de religion, et porté

un coup énergique à l’hystérieentretenue par le gouvernement. Ila mis un point final auxtentatives pour faireannuler l’enregistrementd’une mission de Scien-tologie et la classer indû-ment comme activitécommerciale, en rejetantces demandes.

Les conclusions de cejugement ont une portéeimportante pour toutesles affaires concernant letraitement par le gouver-nement de questionsreligieuses et philosophiques.

Le président de l’Église de Scien-tologie Internationale, le révérendHeber Jentzsch, a décrit le verdictcomme : « une victoire importantepour la liberté de religion » et « unrejet clair des lois du gouvernementallemand concernant la discrimi-nation et l’apartheid religieux ».

« La cour a rejeté les arguments deceux qui veulent protéger un mono-pole religieux multi-séculaire, et areconnu que nous vivions dans unesociété pluri-religieuse. Cette décision

ouvre la voie à un traitement égali-taire pour toutes les religions en Alle-magne, y compris la Scientologie. »La Cour écrit dans ses conclusions :

« Le Tribunal fédéral a statuéqu’une association ne devient pasune société commerciale par le fait

qu’elle offre des servicesconformes aux buts re-cherchés par les membreslors de leur adhésion etexclusivement réservés àceux-ci, car dans unetelle affaire, il ne s’agitpas d’une société com-merciale. C’est le cas ici,car, d’après les statuts, onentend par audition du« conseil spirituel », et lesséminaires et cours ayantpour but « d’atteindre un

niveau d’existence [spirituelle] plusélevé » sont fondés sur les convictionscommunes des membres. »

La Cour est allée plus loin, atta-quant le fondement même du falla-cieux argument commercial : « Peuimporte que le plaignant soit enconcurrence avec d’autres sur unmarché idéologique. De plus, que lesprincipales sources de revenu de lamission ne soient pas les cotisationsmais les paiements pour des servicesspécifiques est hors de propos. »

H. Jentzsch a ajouté que cette

décision réduisait à néant toutes lestentatives pour jeter le discrédit surla Scientologie ou ses fidèles. « Cejugement montre que des officielsallemands ont tenté d’abuser du sys-tème judiciaire en l’utilisant commeun instrument pour détruire la reli-gion de Scientologie. La Cour arejeté ces tentatives », a-t-il conclu.

H. Jentzsch a enfin noté que ladécision du Tribunal fédéral rejointles verdicts récemment rendus enItalie et en France : la Cour de Cas-sation italienne a pleinement re-connu la Scientologie comme unereligion, de même que la Cour d’ap-pel de Lyon en juillet dernier et laCour d’appel de Rome en mars. Plusde 35 tribunaux allemands ont éga-lement statué dans le même sens.

« Nous continuerons nos effortspour la liberté de toutes les religionsen Allemagne, a déclaré le révérendJentzsch. C’est pourquoi plus de10 000 personnes, chrétiens, hindous,musulmans, shintoïstes, scientologueset responsables d’organisations dedéfense des droits de l’Homme, ontrécemment manifesté à Berlin pourdemander au gouvernement alle-mand de cesser ses pratiques discrimi-natoires contraires à la démocratie.

Nous persévérerons jusqu’à ceque la liberté de religion soit recon-nue à tous. »

« Nouscontinueronsnos efforts

pour la libertéde toutes

les religionsen Allemagne »

La juridiction suprêmeallemande statue en faveurde la liberté religieuseLes fallacieuses allégations du gouvernement ontété rejetées par le tribunal fédéral administratif.

Description d’une religion : laScientologie

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Lorsqu’en 1860 Charles Baude-laire vantait les mérites desParadis artificiels que procu-raient pour lui l’usage del’opium et du hachisch, il par-lait pour lui-même et quelques

rares initiés. L’accès à la drogue encette seconde moitié du XIXe sièclene concernait guère la populationdans son ensemble, encore moins lajeunesse. Un siècle plus tard, àWoodstock, lors du plus grand ras-semblement de jeunes autour de lamusique populaire, c’est toute unegénération qui découvrit les paradisartificiels et leur corollaire, les enfersbien réels ! Les sixties ont d’abord étéun formidable déferlement de créa-tion musicale qui a embrasé des mil-lions de jeunes gens. Le messageprincipal de cette époque était unesoif de grandeur, de bonheur et pro-bablement d’amour.

« All we need is love »C’est dans cette même période de

conquête de l’espace et de quêted’une vie extraterrestre que lesgrandes nations se sont concertéespour envoyer dans l’espace un satel-lite qui pourrait éventuellement êtrerecueilli par d’autres formes de vie.Ce satellite poursuit encore aujour-d’hui son périple hasardeux. Chaquegrande nation avait fourni alors unélément significatif de sa vie ou deson histoire. La nation anglaisen’avait pas envoyé de photographiesde la tour de Londres, ni de l’abbayede Westminster. Elle avait tout natu-rellement choisi pour message lachanson des Beattles All you need islove. Simple et universel.

Difficile d’imaginer qu’une tellegrandeur, à la fois technologiquemais aussi artistique et spirituelle,puisse à ce point côtoyer la déca-dence des années qui suivirent.Décadence de la morale, de l’éduca-tion, de l’instruction. Le trait de géniede cette époque de grandeur étaitdonc souillé ! Comment ? À Wood-stock, pendant ce concert de 48heures, animé par les plus grandsmusiciens populaires de l’époque, lejoint circulait librement, la police nedisait rien. Et bientôt le bonheurnaturel de all you need is love acroisé le feu avec les paradis artifi-ciels pour croiser ensuite le fer avecdes descentes insupportables qui fontressembler l’enfer du diable à uneimage d’Épinal.

Quand le ciel bas et lourd…Le mouvement spirituel, car mou-

vement il y eut, s’était heurté auxdesseins des marchands de chaosqui avaient entrepris d’enfermer cesunivers qui fonçaient vers les étoilesdans des pilules de LSD, des joints

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Campagne pour une France sans drogueLa drogue est aujourd’huidescendue dans la rue.C’est donc dans la rueque l’association Non àla drogue, Oui à la vie,parrainée par l’Églisede Scientologie, a lancél’été dernier, à traverstoute la France, unecampagne sans précédentpour informer le public.

Vous pouvez en découvrir plus sur

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humain simplement en vous connectant

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A travers toute la France, les nombreuses manifestations de la Campagne pour une France sans drogue organiséespar des bénévoles.

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de hachisch, dans un enfer au jour lejour pour la quête de ce qui feramonter le soir puis de ce qui atté-nuera la descente au petit matin,dans un monde qui ressemblera trèsvite à ces mots de Baudelaire :

« Quand le ciel bas et lourd pèsecomme un couvercle

Sur l’esprit gémissant en proie auxlongs ennuis,

Et que de l’horizon embrassanttout le cercle,

Il nous verse un jour noir plustriste que les nuits. »

La drogue est entrée aujourd’huipar la grande porte de notre sociétéavec pour cible la jeunesse. Terrible-ment démocratisée par son coûtmodeste, elle est passée brutalementdu salon à la rue, et ce faisant elletouche aujourd’hui toutes les couchesde la société. Banalisée de surcroîtpar des campagnes de propagandevisant à distinguer drogues dures etdrogues douces et parlant égalementd’une possible légalisation desdrogues douces, la drogue fait sonchemin insidieux dans la vie au jourle jour, à tel point qu’il est fréquentde voir des jeunes fumer un jointdans un lieu public ou dans un train,sans même se cacher.

La campagne « Non à la drogue, Oui à la vie »

Puisque la drogue est parvenuedans la rue, il est donc tout à faitnaturel que la rue soit le terrain de

prédilection de la campagne d’infor-mation de l’association Non à ladrogue, Oui à la vie.

L’association Non à la drogue,Oui à la vie, parrainée par l’Église deScientologie, a lancé en juillet et aoûtderniers une campagne sans précé-dent pour informer le public desdangers du joint et de l’ecstasy, lesdrogues les plus en vogue chez lesjeunes aujourd’hui.

Tout d’abord, à Paris et dans larégion parisienne, une campagned’affichage a permis de faireconnaître à des milliersde personnes unnuméro de téléphone àutiliser pour se procurerles livrets La Vérité sur lejoint et Ecstasy, le traîtredémasqué.

À en juger par l’ava-lanche d’appels reçusau standard de Non à ladrogue, Oui à la vie,émanant de parents etde jeunes, aussi bienque de médecins et deresponsables d’associa-tions, il existe une trèsforte demande pour uneinformation véritablesur les drogues.

« Je ne sais pas com-ment parler de ladrogue à mon fils, à mespetits-enfants, aux jeunes de monquartier… Pouvez-vous m’envoyervos livrets ? »

Par ailleurs, 1 600 acteurs en matièrede toxicomanie, dont une majoritéde médecins, ont reçu une brochureintitulée La Réhabilitation d’unesociété droguée, présentant lesdécouvertes de Ron Hubbard sur lesdrogues et proposant une solutionpratique et efficace pour sauver lestoxicomanes du piège des drogues.

Mais plus percutante encore fut lacampagne du groupe Excalibur,emmenée par Jean Tox, porte-parolede la Campagne pour une Francesans drogue. Le groupe a profité desa tournée d’été pour donner des

concerts bénévoles dans 35 villesdes côtes méditerranéennes et atlan-tiques, au cours desquels les livretssur le joint et l’ecstasy étaient abon-damment distribués.

Parmi les faits marquants de cettetournée : un concert donné dans unkiosque à musique de la ville de Nice,face à la promenade des Anglais, etl’impact considérable d’Excaliburjouant sur la Croisette à Cannes àproximité du palais des Festivals.

Pour résumer ses impressions surcette extraordinaire campagne d’été,

Jean Tox a déclaré :« Alors que, comme ledit Ron Hubbard, ladrogue est le facteurprincipal de dégrada-tion de notre culture, ilest rassurant de consta-ter qu’un très vastepublic, et notammentles jeunes, accueilleavec gratitude nosactions qui visent àprouver qu’une vie sansdrogue est plus belle. »À la recherche de pointsde repères et d’informa-tions véritables, aujour-d’hui les jeunes ont ledroit de savoir que lesdrogues détruisent laconscience et altèrent lapersonnalité. Ainsi pour-

ront-ils se déterminer en touteconnaissance de cause face à ce fléau.

Tout ce que nous leur souhaitonsest de ne pas tomber dans ce pièged’un paradis artificiel, sans espace,sans but et sans futur et de troquercet enfer contre des lendemains quichanteront All we need is love, leregard tourné vers les étoiles !

Vous pouvez recevoir gratuite-ment les livrets La Vérité sur le jointet Ecstasy, le traître démasqué, enécrivant à l’association Oui à la vie,Non à la drogue, 16b, passage de laMain-d’Or 75011 Paris, ou en télé-phonant au 01 44 74 61 68. 9

Quelle est laprincipale raisonpour laquelle lesgens se tournentvers les drogues ?

Qui a créé et introduit leLSD comme étant une droguesensationnelle ?

Existe-t-il une vraie solutionpour remédier aux effets desdrogues ?

Dans les villes du mondeentier, les drogues sontdevenues le plus grandproblème actuel, entraînantla montée de la délinquanceet des crimes.

Ce fléau n’épargne aucunsecteur de la société.

Ron Hubbard a été amenéà effectuer des recherches dansce domaine afin de remédieraux effets nocifs des droguessur les progrès spirituels d’unepersonne.

« Il s’agissaitd’une continuation de mesrecherches initiales surla libération de l’Hommeen tant qu’esprit. »

La brochure Réhabilitationd’une société droguée expliqueen détail le programme dedésintoxication mis au pointpar Ron Hubbard et présentede nombreux témoignages.

Si vous souhaitez enprendre connaissance, il voussuffit de nous en faire lademande et nous seronsheureux de vous l’adressergratuitement.

Les livrets sur les drogues publiés sousle parrainage de l’Église répondentà un réel besoin d’information desjeunes et de leurs familles, maisaussi de médecins et de responsablesd’associations.

« Je ne saispas commentparler de la

drogue à monfils, à mes

petits-enfants,aux jeunes

de monquartier… »

La réhabilitationd’une sociétédroguée

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Construire un mondemeilleur a toujours été,à travers l’histoire, lecredo de chaque mou-vement religieux. Enfait, c’est toujours à la

religion qu’est revenu le rôle d’êtrel’influence civilisatrice sur cette terre.

Une tradition millénaireLa notion que l’homme est un

esprit est aussi vieille que l’hommelui-même. L’idée que l’homme est unanimal comme un autre, un simplemécanisme d’excitation-réflexe, estapparue très récemment avec la psy-chologie, liée à la culture occidentale.Ces affirmations sont contraires àtoutes les traditions religieuses, qui,chacune à leur manière, parlent del’âme, de l’esprit ou de la force vitale,exprimant une croyance propre àtoute civilisation digne de ce nom.

La religion de Scientologie suit elle-même cette tradition transmise desiècle en siècle, celle de l’homme à larecherche de son identité spirituelle.En Scientologie, l’individu lui-mêmeest considéré comme un être spirituel,un thétan. Ce terme a été empruntéau symbole ou à la lettre grecquethêta qui a longtemps représenté lapensée ou l’esprit. Ainsi la Scientolo-gie, bien qu’étant un nouveau mouve-ment, a hérité d’une pensée qui existedepuis le début de l’histoire, et selonlaquelle l’homme est un être spirituelqui aspire à comprendre et à amélio-rer la vie. La route fut longue, mais lebut est atteint car la Scientologie offreaujourd’hui les réponses à ceux quiviennent les chercher.

Des cavernes aux pyramidesL’homme préhistorique dessinait

des taureaux et d’autres animaux aufond des grottes de Lascaux, 15 000ans avant Jésus-Christ. Il était convain-cu que ces représentations attireraientles animaux vivants et lui garanti-raient ainsi une chasse fructueuse.

Tout comme cet homme préhisto-rique qui essayait de vaincre le tau-reau furieux avec sa lance primitive,les êtres humains ont essayé‚ depuisdes temps immémoriaux, de se com-prendre, de comprendre leur rela-tion avec les autres formes de vie etavec l’univers matériel. Tous cesmessages, transmis à travers les âgespar les peintures murales, les inscrip-tions sur des tablettes de pierre oules anciens mythes, sont les témoi-gnages de cette quête.

En dépit de tout le mystère quil’entourait, l’homme sentait d’instinctqu’il était bien plus qu’un simple ani-

mal sauvage de la forêt, bien plusqu’un être de chair et de sang. Ilsavait qu’il était animé par un souffledivin, qu’il était un être spirituel.

L’Égypte ancienne possédait unetelle sagesse. Elle fut l’une des pre-mières grandes civilisations et sa cul-ture dura vingt-sept siècles. Les Égyp-tiens furent parmi les premiers àvaincre la peur profondément ancréeen l’homme à l’égard des espritsancestraux, et à prôner l’idée quechacun devrait pourvoir à sa proprevie après sa mort, afin de s’assurerde son bonheur dans l’au-delà.

Malgré leurs progrès considé-rables dans le domaine des sciencesphysiques, leur sens remarquable del’organisation, leur art et leur archi-tecture monumentale, les Égyptiensne surent pas empêcher le déclin de

leur société. Minés par l’immoralitéet la décadence, ils devinrent rapide-ment trop faibles pour résister auxassauts de Rome.

À peu près à l’époque où lesÉgyptiens érigeaient leurs maisonsd’éternité, les premiers philosophesde l’Inde commençaient à débattredes questions fondamentales de lavie. Leurs révélations furent trans-mises à l’origine sous forme depoèmes et d’hymnes dans les Vedas,il y a quelque dix mille ans.

La réincarnationLa très ancienne doctrine de la

transmigration (ou réincarnation)compare la vie à une rivière dont lesflots s’écoulent éternellement, sansdébut ni fin. Elle semblait, à l’ori-gine, expliquer les problèmes dont

l’Inde était affligée. Avec la perspec-tive de vivre plusieurs vies, lesadeptes de cette doctrine se disaientqu’ils avaient tout leur temps etautant de chances d’atteindre laconnaissance. Mais cela ne faisaitrien pour adoucir le sort des foulesmisérables. Certainschefs religieux,inquiets de voir quel’indigence ne faisaitqu’empirer, commen-cèrent à remettre enquestion la doctrinetraditionnelle. Siddhar-ta Gautama, fils d’unriche radjah hindou,passa plusieurs annéesà la recherche des véri-tés fondamentales etdéclara que l’hommepouvait vivre selon unSentier lumineux, entreles extrêmes du plaisirdes sens et de l’ascé-tisme rigoureux. L’hom-me, proclama-t-il, estun être spirituel quipeut atteindre un toutnouveau n iveau deconscience qu’il appelabodhi. C’est pourquoi, aujourd’huiencore, on l’appelle le Bouddha eton le vénère pour avoir civilisé laplus grande partie de l’Asie. Il n’amalheureusement pas vraimentlaissé de véritables méthodes per-mettant à d’autres d’atteindre lesétats dont il parlait.

De nouvelles voies de rechercheEn Perse et dans une grande partie

du monde antique, les philosophes

et les religieux continuaient leurquête, aspirant à découvrir enfin lavéritable nature de l’homme, étudiantmême les mouvements du soleil etdes étoiles dans l’espoir d’y décou-vrir les clés du mystère de la vie.

Au septième siècle avant Jésus-Christ, Zarathoustra, issud’une famille de prêtres,était convaincu d’être unprophète. Contraint dequitter sa terre natale àcause de ses enseigne-ments, il se réfugiaauprès du roi Vishtâspaà l’est de l’Iran. C’est làque prit naissance lareligion perse du zoro-astrisme. Elle prônait ladéfinition du bien et dumal comme seul espoirde se libérer de l’igno-rance et de parvenir aubonheur dans l’au-delà.Un siècle plus tard, lephilosophe chinois Lao-tseu avançait que lemonde change selon unschéma divin qui sereflète dans les mouve-ments rythmes et ordon-

nés de la nature. Consterné par lacorruption des politiciens et par ladécadence de la société, il vit quel’homme devait lutter pour être bon,plutôt que de simplement laisser sabonté naturelle s’exprimer d’elle-même. Enfin, sa déception fut sigrande qu’il préconisa un retour àl’âge d’or et à des valeurs plussimples, et décida de se retirer loindu monde. Cependant, au moment dequitter la ville, le gardien de la cité10

À droite : SiddharthaGautama proclama quel’homme est un êtrespirituel qui peut atteindreun tout nouveau niveaude conscience qu’il appelabodhi. C’est pourquoi,aujourd’hui encore, onl’appelle le Bouddha et on levénère pour avoir civilisé laplus grande partie de l’Asie.

Le manuscrit du philosophe chinois Lao-tseu, le Tao-tö-king, devintla base du taoïsme et l’homme y vit un autre espoir dans sa quête versdes états plus élevés.

Ci-dessous : 15 000 ansavant Jésus-Christ, l’hommepréhistorique était convaincuque ces représentationsattireraient les animauxvivants et lui garantiraientainsi une chasse fructueuse.

Les religionsn’ont jamaiseu qu’un seul

et unique but :discernerl’essencevéritable

de l’hommeet de sarelation

avec l’univers.

L’héritage religieux de la ScienNous voulons mettre à la disposition du public une véritable

information sur la religion de Scientologie afin que chacun puissedécouvrir ce dont il s’agit vraiment.

Dans le cadre d’une vaste campagne d’information, l’Églisea édité un ouvrage encyclopédique sur la religion de Scientologie,intitulé Qu’est-ce que la Scientologie ?, l’ouvrage le plus exhaustifet le plus fiable sur le sujet.

Dans chaque numéro d’Éthique & Liberté nous publionsun chapitre extrait de cet ouvrage, afin de faire mieux connaîtreles principes de cette religion et leurs applications.

Dans notre précédent numéro, nous avions présenté un extraitdu Chapitre 6, Un pont vers une vie meilleure.

Ce qui suit est un extrait du Chapitre 2, L’héritage religieuxde la Scientologie. Il donne un premier aperçu de la genèse dela Scientologie et explique comment elle s’inscrit dans la traditionphilosophique et religieuse la plus ancienne. En effet, sansl’héritage de 50 000 ans de pensée humaine, le sujet de laScientologie n’aurait pas pu être développé.

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implora Lao-tseu de ne pas partiravant d’avoir consigné ses idées parécrit pour les générations futures.

Son manuscrit, le Tao-tö-king,devint la base du taoïsme etl’homme y vit un autre espoir danssa quête vers des états plus élevés.Tao signifie simplement voie ou voieà suivre. Et cette voie doit suivre lemouvement de l’univers, un universauquel l’homme est inextricable-ment lié. Lorsque les hommes viventconformément à leur état naturel, ilsobéissent aux principes d’interdé-pendance et d’interaction de toutesles lois universelles, maintenant ainsiune harmonie et un équilibre parfait.D’après le Tao, c’est là l’unique voie.Il n’en existe pas d’autre.

Malheureusement, le taoïsme n’apas procuré un moyen qui permettede réellement accéder à cette par-faite harmonie. Et aucune autre ten-tative ne fut entreprise en ce sens,car dans son essence la voie soute-nait que ces vérités fondamentalesne pouvaient être exprimées par desmots et ne pouvaient être comprisesque par l’expérience. Ces principesrestèrent donc une connaissanceésotérique.

Lorsque l’oracle de Delphes pro-clama que le philosophe grec,Socrate (470 ?-399 avant J.-C.), étaitl’homme le plus sage du monde,Socrate répliqua qu’il n’était sageque dans la mesure où il savait qu’ilne savait pas. Il pensait quel’homme avait le droit de cherchersa propre vérité et que, grâce à unemeilleure intelligence des choses, ilserait plus heureux et deviendraitplus tolérant. Socrate pensait queDieu lui avait confié la mission derendre ses semblables conscients deleur propre ignorance, et de leurfaire comprendre que la connais-sance pouvait les sauver. Socratesoutenait que ni lui, ni personne,n’avait le droit d’imposer une opi-nion à autrui. On se devait aucontraire, enseignait-il à ses dis-ciples, de tout questionner systéma-

tiquement, et ainsi se défaire de sespréjugés et arriver à ses propresconclusions. Il s’érigeait contre lemensonge et la vanité, mais ses cri-tiques, son ironie et son honnêtetéintellectuelle furent mal comprisescar elles défiaient l’autoritarisme despenseurs de l’époque.

Les méthodes de Socrate, commecelles de beaucoup d’autres philo-sophes avant lui, remettaient enquestion les croyances établies. Enconséquence, en 399 avant J.-C., ilfut accusé d’impiété envers les dieuxet de corruption de la jeunesse.Condamné à boire la ciguë, un poi-son amer et mortel, il choisit demourir plutôt que d’abandonner saposition contre la tyrannie et l’op-pression de la vérité.

S’écartant de plus en plus de lavoie de la vérité philosophique, aveu-glée par ses préjugés, la civilisationgrecque, pourtant très avancée, pré-cipita sa chute de façon prématuréeet inévitable. Conquises par l’Empireromain, ses villes furent ensuite sac-cagées par les barbares.

La tradition judéo-chrétienneA l’instar des philosophes de la

Grèce, de l’Inde et de la Chine, les

Hébreux ont eux aussi tenté de trou-ver un sens à la vie. D’après la tradi-tion juive, Abraham fut le premier àconcevoir ce qui est au centre del’univers. C’est de cette révélation quenaquit une croyance en un dieu pro-tecteur. Derrière l’incroyable diversitédes formes de vie, il n’y avait qu’unseul but, une seule réalité. Lejudaïsme est la religion mère du chris-tianisme et de l’islam, toutes troisétant les croyances dominantes del’Occident et du Moyen-Orient. Il y a2 000 ans, Jésus de Nazareth apportaun nouvel espoir à l’homme en prê-chant que cette vie n’était pas sa seuleperspective, qu’il n’était pas seule-ment un être de chair et de sang, etqu’il continuerait à vivre après samort. Ce message contenait la pro-messe que l’homme serait sauvé dutourment et pourrait trouver la paixéternelle. Contrairement aux ensei-gnements de Jésus, la croyance tradi-tionnelle des rabbins prêchait que lesalut ne viendrait qu’après l’avène-ment du Messie, dans un lointainfutur. L’attrait du message du Christrésidait dans l’affirmation que l’onpouvait accéder au royaume de Dieumais qu’il se trouvait aussi en chacunde ceux qui avaient la foi.

Les Romains, qui redoutaientdepuis longtemps une révolte popu-laire, virent en la parole du Christune insurrection politique. Romeayant décrété que rien n’était supé-rieur à l’ordre impérial, le messagedu Christ, et particulièrement sonidée d’un royaume futur, fut pris à lalettre et perçu comme dangereuse-ment révolutionnaire, alors qu’iln’était que spirituel.

Le Christ a été crucifié, mais l’espoirqu’il a apporté à l’homme, lui, n’estpas mort. Bien au contraire, sa mort,en devenant le symbole du triomphede l’esprit sur le corps, engendra unenouvelle prise deconscience de la véritablenature de l’homme.

Ma lg ré l eu r tou tepuissance militaire, lesRomains n’ont jamaisreconnu le véritablepotentiel de l’homme,ou trouvé des méthodespour le développer, et,suivant l’exemple d’ungrand nombre d’empiresavant eux, ils périrent.

Bouddhisme et IslamA l’époque même où

le Christ enseignait auMoyen-Orient, les pre-miers moines bouddhis-tes arrivèrent en Chine. Le boud-dhisme devint populaire sous ladynastie des Han (206 avant J.C.- 220 après J.C.). Il enseignait l’in-destructibilité de l’âme, la théorie dukarma et des valeurs moralescomme la charité et la compassion.Le bouddhisme se propagea en

Chine, intégrant certaines philoso-phies pratiques et terre-à-terre de laChine ancienne. Il réussit à ensei-gner à l’homme la voie de l’illumina-tion spirituelle, en dépit de la résis-tance des taoïstes et, plus tard, de larépression de l’état, qui fera détruiredes centaines de monastères, for-çant des centaines de milliers demoines et de religieuses à retournerà la vie laïque.

Malgré toutes ces tentatives d’op-pression, la croyance en la naturespirituelle de l’homme prit un essorencore plus grand au sixième siècleavec l’arrivée du prophète Mahomet.Prêchant l’existence d’un Dieuunique, Mahomet tenta de civiliserune nation entière. Il enseigna lasuprématie du spirituel sur le tempo-rel et conjura l’homme de chercherson propre salut. Son message,perçu comme une menace pour lesrevenus de La Mecque, provoquafinalement son exil.

Cependant, moins de huit ansaprès, il effectua un retour triomphalet entama sa guerre sainte contre lesinfidèles. Il fonda l’islam dont l’im-mense empire s’étendra de l’Es-pagne aux frontières de la Chine.

Des croisades à l’InquisitionPar la suite, les croisades, entre-

prises par l’Europe chrétienne aunom de la religion décimèrent sespopulations pendant des centainesd’années et entraînèrent des dizainesde milliers de personnes dans decontinuelles effusions de sang. Lescroisades furent néanmoins à l’ori-gine d’un échange culturel impor-tant. Des hommes qui n’avaient

jamais voyagé au-delà des limites deleurs terres, de leur village ou deleur fief, découvrirent soudain unmonde complètement nouveau del’autre côté de la Méditerranée.

Mais la fin du quin-zième siècle vit appa-raître l’Inquisition quichercha elle aussi àréprimer la raison natu-relle de l’homme et sonélan vers la connais-sance spirituelle. Ceuxqui adhéraient à descroyances estimés inac-ceptables par l’Églisecatholique étaient jugéset torturés jusqu’à cequ’ils renoncent à leurscroyances hérétiques.Celui qui passait pouravoir des idées étran-ges ou différentes cou-rait le risque d’être

accusé de blasphème ou même desorcellerie et d’être brûlé sur unbûcher s’il refusait de suivre lescroyances établies.

Mais rien ne pouvait arrêter ledésir de l’homme de se comprendrelui-même et de comprendre lemonde qui l’entoure. Des hommescomme Léonard de Vinci poursuivi-rent leur recherche dans l’espoir detrouver des réponses. C’était unhomme remarquable, peintre degrand talent, ingénieur, astronome etbotaniste. Constamment raillé par lesignorants et les fanatiques de sonépoque, il fut l’un des initiateurs dela Renaissance et d’une nouvelle èrede découvertes scientifiques. A cetteépoque, toute recherche était sus-pecte, même des études en appa-rence très inoffensives, et devait êtreentreprise avec la plus grande cir-conspection, car l’œil de l’Inquisitionétait partout. Aussi Léonard de Vinciprit-il la précaution de rédiger la plu-part de ses notes de façon qu’ellesne puissent être lues qu’avec l’aided’un miroir.

Au seizième siècle, Galilée osaremettre en question des croyancessolidement ancrées en soutenant lathéorie de Copernic selon laquelle laterre tourne autour du soleil et nonl’inverse. L’Inquisition, toujoursactive, l’accusa d’hérésie, et lecondamna à une peine de prison illi-mitée pour son crime. Ce n’est quelorsqu’il renonça à la théorie coper-nicienne qu’il fut autorisé à retour-ner dans sa villa. Totalement brisé, ilfut condamné par les maîtres de l’In-quisition à passer le restant de sesjours en résidence surveillée.

Une religion du XXe siècleMais la sagesse et les valeurs spiri-

tuelles ne peuvent être oppriméeséternellement. De tous temps, leshommes ont recherché la liberté spi-rituelle. Toutes les quêtes indivi-duelles, toutes les philosophies,toutes les religions n’ont jamais euqu’un seul et unique but : discernerl’essence véritable de l’homme et desa relation avec l’univers.

Malheureusement, les scienceshumaines n’ont pas progressé aumême rythme que les développe-ments scientifiques. L’homme s’estpréoccupé essentiellement des pro-blèmes matériels au détriment dessciences humaines.

Peut-être aura-t-il fallu que sur-gisse cette menace de destructionultime pour qu’apparaisse aussi l’es-poir suprême : une religion du ving-tième siècle qui utilise une techno-logie offrant vraiment des résultatset qui permette à l’homme de secomprendre et de comprendre sessemblables.

Grâce à la Scientologie, l’hommepeut enfin trouver des réponses auxquestions qu’il s’est toujours poséeset parvenir à une véritable libertéspirituelle. 11

Ci-dessous : le philosophe grec, Socrate(470 ?-399 avant J.-C.) Il pensait quel’homme avait le droit de cherchersa propre vérité et que, grâce à unemeilleure intelligence des choses,il serait plus heureux et deviendraitplus tolérant. Son ironie et sonhonnêteté intellectuelle furent malcomprises car elles défiaientl’autoritarisme des penseurs de l’époque.

Ci-contre : auseizième siècle, Galiléeosa remettre enquestion descroyances solidementancrées en soutenantla théorie de Copernicselon laquelle la terretourne autour dusoleil et non l’inverse.L’Inquisition, toujoursactive, l’accusad’hérésie.

À droite : il y a 2 000 ans, Jésus deNazareth apporta un nouvel espoir àl’homme en prêchant que cette vien’était pas sa seule perspective, qu’iln’était pas seulement un être de chairet de sang, et qu’il continuerait àvivre après sa mort. Ce messagecontenait la promesse que l’hommeserait sauvé du tourment et pourraittrouver la paix éternelle.

Malheureu-sement,

les scienceshumaines n’ontpas progressé

au mêmerythme que les

développementsscientifiques.

Ci-contre : Léonard de Vinci étaitun homme remarquable, peintre degrand talent, ingénieur, astronomeet botaniste. Constamment raillé parles ignorants et les fanatiques de sonépoque, il fut l’un des initiateurs de laRenaissance et d’une nouvelle ère dedécouvertes scientifiques.

tologie

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12

Depuis des temps immémo-riaux, le but de la religionest de sauver l’âme humaine.L’homme a emprunté denombreuses voies pour trou-

ver celle qui mènent au salut.Jamais il n’a abandonné l’espoir

impérissable qu’un jour, il accéde-rait à la liberté.

L’homme a parlé de la secondevenue du Christ et du Jour duJugement.

L’homme peut sauver son âme.Tout comme une aube lumineuseet fraîche peut succéder à une nuitd’emprisonnement et de tonnerre,l’homme peut goûter cette libertési longtemps recherchée.

Il y a ceux qui diront que l’âmene peut être libre qu’après une viede bonté et d’abnégation – queDieu n’accorde la liberté que souscertaines conditions et que d’autresont le pouvoir de réduire l’huma-nité à l’esclavage.

Mais à cela aussi il y a desréponses. Tout ce que nous affir-mons, c’est que nous pouvons êtrelibres.

Nombreux sont ceux qui peu-vent être libres en quelques jours.Pour d’autres, quelques heuressuffiront. Ceux qui sont profondé-ment ancrés dans le matérialismese libéreront en quelques mois ouquelques années.

Ainsi que l’a dit le Christ, l’inno-cent sera le premier sauvé. Il fautpeu de temps, juste quelques

minutes pour sauver un enfant.Pour le riche et le puissant,l’esclavagiste et le destructeur celaprendra quelques années... maiseux aussi peuvent être sauvés.

Si le Chrétien de Rome avait suque son salut était imminent, il yaurait cru et se serait réjoui. Maisnous ne sommes plus à Rome, et leChrist a été crucifié voilà deuxmille ans – cela faitlongtemps – suffisam-ment longtemps pouroublier et cesser decroire. Et si le Christlu i -même revena i taujourd’hui, il se trou-verait peut-être uneéglise ou un hommede Dieu pour lui cra-cher à la figure.

Ce que vous êtes entrain de lire est bel etbien vrai. Le salutespéré depuis deuxmillénaires est à votreportée. C’est ce quel’on vous dit dans ceparagraphe. Et c’est vrai.

Il est arrivé sans fanfare ni trom-pette, sans embraser l’horizon demille flammes. Il est arrivé tran-quillement dans votre boîte à lettreet vous n’êtes pas du tout sûr depouvoir y croire.

C’est que le salut en lui-mêmen’arrive pas soudain, dans un élandramatique ou à l’issue d’une pro-menade sur un nuage éblouissant

– on y accède tranquillement, dansune chaise, au sein d’un groupe degens comme vous et moi.

Et rien ne vous oblige à aller auparadis ou en enfer si vous ne levoulez pas. Vous pouvez être tota-lement libre d’aller où bon voussemble. Et vous pouvez être immor-tel tout en gardant votre corps,votre famille et vos amis.

Nous vous offrons le plus pré-cieux des cadeaux. La liberté del’immortalité – dans les faits, entoute honnêteté.

Vous êtes un esprit. Vous êtesvotre âme. Vous n’êtes pas mortel.Vous pouvez être libre.

Les bras de Dieu vous sont grandouverts.

Il vous faudra payer pour votreliberté, mais vous ne dépenserezpas plus que vous ne le souhaite-rez. Et cette somme, dans cemonde matériel, nous permettrade libérer un autre être.

Peut-être aurez-vousenvie de vous attar-der et d’aider lesautres à être libres. Ilvous faudra alors étu-dier et travailler.Nous embrassons l’hu-manité, sans distinc-tion de races, de con-victions ou de confes-sions. Nous œuvronsavec le croyant com-me avec l’athée. Votredroit d’appartenance àn’importe quelle églises’inscrit dans votre li-berté. Non seulementnous respectons votre

culte comme un droit sacré, maisvous nous verrez sans doute insis-ter pour que vous ne changiez pasde croyance et ne quittiez pas lacongrégation à laquelle vous ap-partenez.

La Scientologie est une sciencequi consiste à savoir commentsavoir. En Scientologie, les mys-tères de l’existence sont devant lesyeux des hommes. Les docteurs en

théologie formés à la Scientologiesavent comment savoir, doncsavent aussi comment vous libérerde la douleur, du chagrin, de lasouffrance et de l’infini désespoirde cette vallée de larmes.

Nous n’allons pas vous égarer.Il est dit dans le code du sciento-logue : (3) « de refuser d’accepterd’auditer ou de refuser d’accepterde l’argent de toute personne ougroupe que je sens que je ne peuxpas aider honnêtement ». La scien-tologie peut rendre libre l’âmehumaine et délivrer le corps de ladouleur.

L’homme peut sauver son âme.Nous savons comment. Si un homme

ne veut pas être sauvé, c’est unedécision qu’il doit prendre de lui-même et pour lui-même. L’invi-tation est lancée. A vous de l’ac-cepter. Si vous ne souhaitez pas yrépondre, cela aussi relève devotre liberté.

Le paradis attend. Au moinsavons-nous, pour certains, ferméles mâchoires béantes de l’enfer.

L. Ron HubbardFondateur

L’auteur du texte ci-dessus estL. Ron Hubbard, humaniste, édu-cateur, administrateur, artiste etphilosophe. Ce texte reflète sesvues sur la vie et constitue uneentrée en matière appropriéepour un nouvel ouvrage sur cevéritable homme de Renaissance.

Ce livre de 130 pages, L. RonHubbard : un portrait est sortirécemment mais il est déjà trèsapprécié de tout un chacun, qu’ilsoit scientologue ou non.

Ses pages sont une chroniquede la vie et de l’œuvre d’unhomme remarquable, le fonda-teur de la religion de Scientolo-gie, et de l’influence que le tra-vail d’une vie entière a eu dans

le monde entier sur des mil-lions de personnes.

Un portrait est l’une desdescriptions les plus vivantesqui soient de l’homme et dece qu’il a accompli dans denombreux domaines : il fut,entre autres, écrivain, pilotede haute voltige, explora-teur, musicien, sergent instruc-teur dans les marines améri-cains, officier dans les servicesde renseignements de la Ma-rine, photographe, journaliste,officier spécial dans le départe-ment de la police de Los An-geles, horticulteur, capitaineau long-cours. C’est le portraitd’un homme qui est loin d’être

ordinaire et qu’il est difficile declasser dans une catégoriequelle qu’elle soit.

Si vous souhaitez recevoircette brochure, il vous suffit denous en faire la demande etnous serons heureux de vousl’adresser gratuitement.

Une invitation à la liberté

L’homme peut sauver son âmeL’auteur de l’essai suivant, qui date de 1954, est L. Ron Hubbard, le fondateur de la religion deScientologie. C’est l’un des premiers textes qu’ilécrivit après la fondation de la première églisede Scientologie. Quarante-quatre ans plus tard,le message de la Scientologie est toujours lemême : le but, longtemps recherché, de toutesles religions, peut enfin être atteint aujourd’hui.

Vous êtesun esprit.Vous êtesvotre âme.Vous n’êtespas mortel.

Vous pouvezêtre libre.

ADRESSES :

Directeur de la Publication :Danièle Gounord

Photos : Éthique & Liberté

Rédaction et siège social : 7, rue Jules César - 75012 ParisTél. : 01 44 74 61 68

Rédacteur en chef : Catherine Thomas

Maquette P.A.O. : Marc Henninot

Avec la collaboration de FreedomMagazine, 6331 Hollywood Boulevard,Suite 1200, Los Angeles, CA 90028-6329,États-Unis.

N° ISSN : 1169-3711

Dépôt légal à parution n° 12 avril 1998.

Publié par l’association Éthique & Liberté.

Impression : Thêta Graph - Villeneuve-le-Roi

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