Calinement je suis dedans - Nahui Olín
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Transcript of Calinement je suis dedans - Nahui Olín
NAHUI-OLINCALINEMENT JE SUIS DEDANS
EDITOR
LIBRERA GUILLOTAv. Isabel la Catlica, 22.
------CALINEMENT------
Calinement je suis dedans une montagne pour que
LUNIVERSentier Me possde en voyant longtemps une mystrieuse femme qui
a pris dune montagne les regards de toute lhumanit qui la possdent en jouissant
CALINEMENTdedans lesprit le sexe merveilleux a tous les yeux qui la possdent en la voyant Calinement selevant jusquaux cieux
qui fait des ambitieux de vivre eternellement en regardant
CALINEMENTdedans une montagne une femme qui a droit daimer luniverse lhumanit qui la possdent comme les cieux par les yeux ET en montant calinement on voit dedans un cratre merveilleux ou les cieux se precipitent comme les yeux
des humains qui la possdent par lesprit par son sexe de montagne qui est une femme qui est
DEDANS CALINEMENT
------JE SUIS DANS LA VIE-----
Je suis dans la vie et la folie me prend daimer la folie de la ------vie-----jaime danser entre des bras et mlancer voluptueusement aux mouvements des bras
--qui me font danser-jaime dterminer ma ceinture et me seins avec le taffetas de ma robe qui aide rimer leurs mouvements souplement de ma ceinture de mes seins dtermins avec le taffetas de ma robe avec laquelle
je me promne dans les rues comme une chose
nouvelle je passe dans les rues avec des ailes
qui les clairent comme un nuage lumineux avec des ailes qui volent des paroles aux monde dans les rues o je drobe des yeux comme un nuage lumineux qui sourit sans sarreter pour aller nager dans les
------cieux------
je suis dans linfini sans robe toute nue et je suis loin de la vie qui est jolie et sa folie me ravit
--------POUR ME CHAUSSER-------
Pour me chausser les pieds il ma fallu chercher des souliers rouges et noirs qui baisent la terre avec les pointes qui finissent les contours de mes jambes avec des chaussures rouges et noirs qui marquent le danger de voir me jambes sortir de mes jupes qui terminent aux genoux.
Et je retrousse mes jupes avec des grands nuds que je ne dtache quaux regards de celui qui aime mes genoux mes pieds chausss avec des souliers
ROUGE ET NOIRSDans mes pas qui sont si divers en marchant j i invent une musique moderne
qui redit mes inquietudes emprisonnes dans mes pieds chausss avec du rouge avec du noir.
DES COULEURSquon peut voir sans voir quil y a dans ma vie dans mes pas dans mes pieds du
ROUGE DU NOIR
-JAI UNE GRANDE BOURSE-
Jai une grand bourse Pour mes courses o je met un carnet et jecris des numros de tlphone qui sonnent aux Messieurs Pour mes grandes affaires jai un carnet o je mets des noms et puis une glace et du rouge pour mes ----levres---et une pochette pour mes sous cest tout un monde
que jai dans ma bourse pour mes courses ma maison qui est dans mon sac va partout et je minstalle avec ma bourse comme une maison que je transporte o je veux. -------ET ma bourse qui est aussi grande que moi est comme le poids de la vie quon mme toujours avec soiCalinement.--2
QUELQUEFOISje mets
un revolver charg de balles qui donne la mort aux assassins qui volent le cur
QUELQUEFOISje renferme une douleur une mort est mon cur dans ma bourse pour mes courses
--------DANS MES BAS-------
DANS mes bas il y a une chose qui est ma chair quon regarde en sentant du plaisir ---------------Et ce sont des bas de soie en couleur en noir qui ont une chose dedans quon regarde de loin de prs avec plaisir l-bas -------- ici ------il y
a dans mes bas une chose quon regarde avec gourmandise et quoi quon dise cest ma chair qui se voit
A TRAVERSla soie de mes bas
ICI L-BAS
--------SI TU MAVAIS CONNUE-----
Si tu mavais connue
avec mes chaussettes et mes robes trs courtes tu aurais vu dessous et mamn maurait envoye chercher des pantalons que je naimais pas porter et je me serais mise bouder Puis je me serais assise sur tes genoux pour te dire que mamn
ETAIT
bien mchante avec moi quelle voulait que je porte des gros pantalons qui me faisasient bobo l dessous puis tu aurais
VUjtais une petite qui taurais
PLUT
-------QUAND JETAIS PETITE------
QUANDjtais petite dans la nuit de
-----PARIS----je voyais depuis Neuilly
PARISEt dans la nuit la tour
EIFFELcomme une pointe toute petite qui montait dans la nuit de
PARISO je voulais aller chercher les mystres de la
NUITEt je croyais que les lumires rendaient les gens contents Et quils ne se couchaient pas pour voir les toiles de la ville
qui montaient au ciel
NOIRpar la tour de
PARIStoutes les nuits Et je pleurais avant de me coucher car je sentais le plaisir
venir dans les toiles de la
NUIT
-------AU RESTAURANT------
Au restaurant tu mas dit
je vais temmener viens midi chrie
TUsortis de lascenseur tout tourdi et tu avais
dans la figure le reflet du rose qui mhabillait
ILte couvrait comme un chair ctait le printemps qui parfumait ton visage ros par ma chair habille
AU RESTAURANT
le menu tait exquis
LE VINaidait monter le plaisir du dsir
DANSnos visages clairs par le rose qui mhabillait et mes yeux parlaient en vous coutant ils se posaient sur les tiens et ctait toute une histoire quil te faisaient voir et vous causiez jen suis sure sans couter
que ce que mes yeux vous racontaient
-------NAHUI EST UNE PETITE-------
NAHUIest une petite quon dit
bien jolie qui sendort dans les bras d n voleur comme sa petite qui a peur la nuit quen elle sendort comme une petite cache dans les bras dun voleur qui adore son trsor elle croit que le monde est enferm dans la poitrine
OU ELLE DORTet que la terre ronde est couverte de duvet puis elle pose sa tete parfume
et le cur de son voleur de son bonheur
ESTle bruit de la mer dans la nuit qui est dans le monde de sa poitrine cache
ELLEcroit que les bras qui entourent sa ceinture sont lunivers qui couvre son corps comme une toile
dans la nuit du monde qui est dedans la poitrine du voleur qui est son ----bonheur----
------AU COUVENT------
Au couvent avant je rentrais par un porte o des sottes
montaient et je rentrais pour lire pour voir lhabitant du couvent
QUEje visitais chaque jour plus souvent et depuis je rentrais dans son cur par une porte o les sottes ne pouvaient passer et je viens au couvent toute teule par la porteCalinement.--3
que mes yeux ont ouvert dans le cur o je suis rentre comme dans un couvent o jai enferm au monde mon corps mon esprit ET je reste enferme depuis que personne ne monte par la porte o des sottes nont pu rentrer au couvent o je suis
-------PAR HASARD------
PAR hazard en arrivant de Paris ici je vis
une exposition qui me ravit
CTAIENT.. des morceauxde ciel inconnus
TOMBS.... par hasard mes pieds Comme un paradis quun homme moffrit pour affoler ma vie ctaient
CTAIENT.de mersfantastiques qui noyaient mon esprit et je suis sortie delle imbibe de couleurs enchante par une fe qui mavait affole
CTAIENT..desmontagnes des volcans transforms par un feu mystrieux en meraudes rubis saphirs et pierres merveilleuses et
CTAIENT.des nuagesqui se formaient dune evaporisation de lintelligence dun home qui mamait sans savoir quil montrait un nouveaux monde o jtais
par hasard il me vit en arrivant de Paris
ICI lexposition quil fit il attendait que son uvre tout son talent sortis et ce fit une femme qui lui dit je suis celle qui est arrive ici
de PARIS par hasard
-------- A LA PLAGE--------
A la plage que jaime tant taller respirer lodeur de la mer o je nage avec les rayons
du soleil dans leau est une saison nouvelle de vie pour mon corps mon esprit et je change de couleur comme les jardins de fleurs mes yeux prennent tous les reflets des couleurs qui mhabillent et quand je me baigne ce sont---mes yeux deux mers lune
dans lautre blotties ----------
------- JE ME REJOUIS -------
Je me rjouis tous les jours quand je dis -----OUI----en face de la Glace o je
vois chaque fois une allure nouvelle qui dit -----OUI----je suis la meme toujours nouvelle en face de la glace o je crois voir le soir plein de couleur se coucher puis se lever
le
MATINsuivant tout plein dun jour nouveau --------et jaime en face de la glace voir ---------------- ce qui me rejouit
OUI
------ QUAND IL PLEUT------
Quand il pleut le ciel nest plus bleu et ce sont les larmes des grands yeux
de cieux bleus ----------qui tombent quand il pleut ----------
ILpleut et nous avons peur de nous mouiller des larmes des cieux bleus quand il pleut
------ JAI BONHEUR -----
Jai un bonheur dans le cur qui me fait trembler de peur et je meurs je vis par ce bonheur
detre aime par toi toi qui est tout ce qui comprend lunivers et me fait mourir de bonheur mourir de peur de perdre ce bonheur par la mort qui menlevera toi toi mon amour merveilleux
et cest ce bonheur que jai dans le cur qui me fait peur de mourir pour te remercier de moffrir un
PARADIS
Calinement.4
-----AU DANCING-----
AU DANCINGCest la musique qui monte aux yeux puis les fait sourire coquettement en entourant voluptueusement les gens qui vont dansant Cest la musique qui monte
comme une chose
FANTASTIQUEdans les yeux dans le corps dans lesprit en vous caressant tout en dansant
CESTla musique qui eveille le plaisir en caressant dedans les gens dans un langage de
movement et il sort des yeux des lumires
FANTASTIQUESqui montent avec la Musique
----- JE SAIS ----MAINTENANT
Je sais maintenant quaimer cest jouir et souffrir en meme temps Je sais que le plaisir vient dun dsir de laisser sortir un peu de notre
infini par notre chair enivre du plaisir de lesprit qui laisse sortir le dsir qui est un plaisir enivrant et fait jouir souffrir en meme temps souffrir pleurer longtemps dans
LHUMANITqui vient dun
dsir du plaisir qui fait souffrir jouir en
MEME TEMPS (entre esta lnea y la de arriba hay mnimo de espacio)Et jais sais quaimer est
LHUMANITE
----- JAI COUP -----
Jai coup mes cheuveux longs et blonds quils taient, je les ai coup pour aimer pour donner un peu dor de mon corps Quand jai coup pour aimer les pointes elle sont repousses plus longues
et jai gagn aprs avoir donn mais cette fois la moiti de mes cheveux jai coup pour donner un peu de mon corps et la moiti de mes cheveux longs et blonds quils sont caressent comme une ivresse tout mon corps et sa longueur
qui sarrete avant mes pieds est un long manteau dor de caresse pleine divresse pour mon corps qui se trouve sans amant quand je relve souvent mes cheveux mon sang qui a trouv de lor pour etre dedans caressant mon corps
souvent avec le vent qui les entourent moi comme des bras qui verront tomber en poussire mon corps aprs la mort et ils entourerent mon corps pour empecher la mort de leur voler son trsor et cest un manteau
dor que la mort ne peut dtruire et mon sang poui vivre a prit de lor qui sort de ma tete comme un esprit plus fort que la mort puis jai coup la moiti de mes cheveux pour donner un peu dor de mon corps au
SOLEIL
qui vient de loin jusqu moi pour maimer et mon trsor lor des mes cheveux que jai coups revient de loin dans le
SOLEILjusqu moi pour maimer
-----QUAND---JE SUIS AUPRS DE MES AMIES
toute refleurie de ma jeunesse je suis comme une desse prise de folie qui rit des malheurs de la vie que joublie et je rit prise de folie comme une
deesse mise dans la vie pour lembellir et on dit que je tiens enferms dans mes yeux des mystres de pais nouveaux qui ont des rires des plaisirs mes amies
refleuris de ma jeunesse qui me rend comme une desse prise de folie qui rit de malheurs de la vie auprs de mes
AMIES
----- JE POSE AUX ARTISTES -----
Je pose aux artistas qui font des tableaux
Toujours nouveaux quand je pose et toutes les fois je suis une autre chose quils nont encore vue et ils se avec des nouveaux tableaux quils font tourmentent
pour faire une seule chose qui est mon esprit rpandu dans mon corps schappant par mes yeux et ils se tourmentent avec raison en faisant
des nouveaux tableaux quand je pose et japporte toujours une chose qui est mon esprit rpandu dans mon corps sortant par mes yeux pour poser aux nouvelle
Messieurs qui font toujours avec mois des tableaux nouveaux
----- EN VILLE -----
En Ville tout en passant les rues
on voit on entend toute une ville qui vit en vous voyant passant dans
les rues qui sont des flots qui murmurent dans la
Ville
----- TRES NOIR ----
Trs noir et surtout le soir est mon
chat noir qui a pour voir deux pierres prcieuses qui rpandent une lumire sur le noir de ses poils le soir le jour cest une lumire
vert qui sort de
MENELIKmon chat noir pour me voir jadore la lumire qui sort du noir le soir le jour de mon ami
qui pense toujours tout bas le jour le soir dans ses poils noirs do sort une lumire qui clair Tout illustr quil est de ses
voyages il a appris a etre sage et comme il vient dun pays o on voit la mer il a des grands yeux ouverts pour
la voir si grande et profonde quelle est et ses yeux ont pris la lumire la couleur dune mer il est n
S. SEBASTIANet connait
trs bien papa qui mecrit toutes les fois des pour saluts mon chat intelligent si loin si noir le soir quil ne peut plus voir
et ladorable Menelik pleure avec moi et nous faisons des souvenirs de maman papa qui nous font souffrir et mimi sa sur laissa mon petit chat qui
va pleurer dentendre parler de ses poils en duil noir le soir surtout trs noir
---- DANS MA MAISON ----
Dans ma maison il y avait des fusils des canons quon me dfendait de toucher puis comme je me couchais je ne savais pas quest ce quils devenaient dans la nuit et de bonne heure
comme je ne puis me souvenir mes tantes mont dit quavec tous mes frres on ma mise dans un bateau qui marche sur leau jusqu
PARISet dans cette nouvelle maison il y avait beaucoup
plus des fusils dans les coins tous seuls ils taient sans bouger et comme on maurait gronde si je les avais touchs je les laissais bouder dans les coins Avec ma grande sur qui faisait de
maman je rentrais lcole pour apprendre lire et gouter cinq heures avec les surs qui me faisaient une ronde pour me gater et demander si papa tait celui qui inventait des
fusils des canons Mondragn jtais tone de ce quon me disait et ne savais pas que papa fasait longtemps bouder dans les coins les fusils et quil avait
invent ces choses qui tuaient dans les guerres les soldats et faisaient tant de bruit et tout le monde savait mieux que moi ce que papa faisait inventant des fusils qui faisaient du bruit autour de lui et sans bruit dans
la nuit autour de lui je rodais et voyais des lumires et lui qui faisait dans tous les papiers des gros numros comme ceux de mon ardoise et je croyais depuis quil y avait des numros dans tous
et quon mapprenait compter pour dchiffer les choses et inventer dautres comme papa faisait jappris depuis que le jour la nuit et toute la vie les distances les bancs dans les clases et les petites filles taient
diviss et appels par un numro et je compris quil fallait savoir compter parce quil y avait partout des numros qui faisaient un nombre une masse et le monde une joie montait en moi qui me rendait
FIERR Ede penser quil y avait
dans ma maison des fusils des canons que mon pre inventait en faisant des numros ronds
---- MARIE ----
MARIE
si jolie mon amie ma sur pleine de fraicheur pour teindre les douleurs de mon cur petite sur de la couleur de mes yeux donne une baiser dans les plaies de ta sur ton amie petite
MARIE CHERIEsi jolie comme une fleur pleine
de fraicheur qui parfume mon cur doucement et longtemps en te voyant petite amie petite sur chrie ma vie tu es si jolie que mes yeux brillent
mieux auprs de toi
MARIE
qui va dans la vie unie ta sur ton amie petite chrie si jolie parfume nos vies avec ton nom
---- MAMAN ----
MAMAN
est une dame pleine de bont pleine de beaut quon peut la nommer et pleurer de trouver tant de douceur tant de blancheur enfermes dans la beaut de
son humanit qui me fait la nommer maman cri merveilleux et terrible qui vient de mon sang enferm dans mon cur comme un bonheur de la chair
de lesprit de nommer mon sang avec le nom de maman qui mentoure comme une atmosphre pour veiller sur ma vie qui crie maman de ma vie de la vie qui te
glorifie avec lharmonie de toute une nouvelle
VIE
---- MES CHAPEAUX ----
MES CHAPEAUX CEST TOUTE UNE HISTOIREde couleur de forme
de noeud qui me font des visages diffrents
CEST TOUTE UNE HISTOIREquils coiffent
DEDANSavec des couleurs des forms des noeuds qui couvrent ma tete
DCOUVRENTmon visage si sage comme un ange qui couvre les histoires de ma tete avec des chapeaux de de
DIFFERENTS RUBANS COULEUR
de de
FORMES NOEUD
---- UNE MAIN ----
UNEmain belle et fine garde la clef de mon pass
de mon prsent qui, sen va Comme dj si vite que le prsent est le pass dj si vite mais la main belle et fine
ANA
DANAest le prsent constant qui garde la clef qui la tient
enferme dans moi-meme do elle ne sort jamais Comme un bibelot trs beau divoire avec les profondeurs les grandeurs de la nuit enfermes par une clef queelle tient dans sa maison
POUR LA VIE
---- TOUT NU ----
TOUT NUmon corps est un ensemble de lignes flexibles qui ondulent
en harmonie avec des teintes roses et vertes couvertes avec des habits qui gardent linconnu incompris mon corps tout seul tout nu qui renue sous les chiffons les soies caressantes de
mouvement en gardant linconnu de mon corps tout seul tout nu Qui habille mon cur mon esprit nu inconu qui va dans la rue tout seul plein de douleur plein divresse plein de caresse de mon corps qui le couvre
inconnu tout seul tout nu partout
---- PARIS ----
PARISsecrit Comme on veut tous les mots rentrent
PARISComme de sots et sortent avec de lesprit Les bruits
les nuits les folies les femme jolies les paradis sont
PARISdes surnoms jolis qui rentrent dans un nom
ESPRIT PARIStu est la vie des mondes qui rpand de lesprit pour
dire quon peut crire
PARISComme on veut
---- JE NE SUIS PAS RICHE ----
Je ne suis spas riche et je triche les gens dargent qui se font du mauvais sang en donnant
tant dargent pour etre riches damour comme moi Et je triche facilement les gens dargent en mhabillant avec gout sans un sou je ne suis pas riche mais je triche la vie voil comment les gens dargent sen vont partout comme des voleurs qui payent pour avoir un bonheur
que jai trouv sans un sou Ils shabillent comme des mannequins qui ne remuent pas de peur de laisser chapper largent quils ont dpens et je suis plus riche queux en ayant tout sans un sou je trische
VOILApourquoi je suis riche
---- JE POSSEDE ----
JE
possde un petit palais qui a une grande chambre coucher dcore de tableaux merveilleux et un seul portrait au milieu
qui font ouvrir les yeux
en se rveillant puis de divans et une longue machine en bois qui tient au mur o des betes noires forment un joli dcor
ILy a aussi une salle manger bourre de pots charmants vibrant de couleur Et trs dcoratifs et pensif
MENELIKse trouve dans toute la maison et il comprend la raison davoir une pendule qui sonne
et sa personne qui miaule seulement finalment mon apartment a une cuisine niche de vases en terre cuite o on voit de suite quils sont loin du feu ils ont laspect dune coquette oublie mais mon salon o il y a un piano sur lequel est aussi un tigre qui fait de plice et montre ses dents tout
venant puis, il a des meubles marrons de cuir qui font sourire de se sentir commodement en sasseyant je chris mon coin qui est mon ami pour cacher mes ennuis mes douleurs mes reveries il est tout amoureux pour garder mes affaires qui sont la raison davoir une maison pour admirer ce quon possde pour aimer un petit
PALAIS
---- EN FRANCE ----
Calinement.- 8
En France mes parents prirent une voiture pour traverser un pont de Paris qui menait vers un palais o dormait la grandeur d n homme dans une tombe enferme garde par terreur de lhumanit qui a peur
de laisser sortir la grandeur dun homme qui dort enferme garde detre rveill Et jaurais voulue voler la clef qui tient enferm cet homme de France Et jallais crier de toutes mes forses pour rvellier celui qui dormait comme une divinit garde
par de vieux boiteux Mais mes parents me sortirent en courant et je pleurais et je criais de voir tant de grandeurs qui faisaient peur enfermes par des clefs et une tombe rouge o dormait lhomme que jamais parce quil tait entr dans mon cur par sa grandeur et la peur de vieux boiteux
qui le gardaient clef pour toujours enferm au retour en voiture par le pont qui menait chez moi chez nous je pleurais durant un mois de penser quon avait enferm dans un palais La grandeur qui fait peur aux ntions qui chercherent En France un tombeau a la gloire
enferme de Victoires entourne ferme par un clef
---- TOUJOURS ----
Toujours il y a au milieu du cur une belle chose quon na pas vcu quon na pas vcu quon na pas lue Et
qui remue tout en vous lillusion la passion dune vie qui remue quon na pas vcue qui parle longstemps et toujours damour damour quon na pas vcue Il fait du bruit comme un nom au milieu
du cur dun nom quon a aim peut etre toujours sans lavoir vcue parcequil tient au milieu du cur comme Comme une fleur quon a peur de toucher quoiquon veuille la gouter cest lillusion la passion qui parle il y a longtemps et tout bas
de lamour pour
TOUJOURS
---- QUAND ON A BESOIN ----
Quand on a besoin daimer detre raffole detre Il faut aller chercher qui vous sache aimer parfumer toutes vos misres et trouver en vous les misres dadorables caprices quil sache celui console
aimer parfumer avec des baisers et noyer dans lamour le caprice de la vie qui nous fit un monde damour qui nous fait sentir sans souffrir le cur noy dans les baisers de celui qui sache aimer en adorant le caprice de
la vie qui nous fit
---- CEST UNE COCQUETTE ----
Cest une coquette a en perdre la tete celle qui va comme moi sans le savoir en plaisant toutes les fois quon la voit
CESTinutile savoir quon est belle et jolie il faut sans cesse trouver quelquun
qui nous le dit et redit quil naurait jamais dit combien on est jole
CESTune coquette celle qui se lasse davoir les memes effets elle change pour trouver une nouvelle manire de plaire manire de plaire de etre desire et quoique
tout le monde donne ses yeux pour la regarder elle nest pas fatigue davoir arrach le dsirs au monde entier qui ne la pas assez regarde dit et redit sans cesse quelle est jolie comme une coquette a en faire perdre la tete au monde entier puis ce nest pas assez de coquetes
LA COQUETTEira toujours
chercher quelquun qui lui dice et redise tu es jolie
Calinement.- 9
---- AU CINEMA ----
Au Cinma dans lautre
continent jallais avec papa et je savais voir les films dans le soir dans le noir du cinma o papa tait si content maintenant il y a longtemps dans le soir dans le noir du cinma que je ne
sais plus les films que je ne vois que les yeux qui clairent le soir le noir du cinma et qui sont prs de moi abusant du soir du noir du cinma que tout le monde voit si content et cest une heure damour trs douce folle qui berce et caresse la musique
dans le soir dans le noir du
CINEMA
---- SANS CESSE ----
Sans cesse caresses je les veux partout partout
je les veux sans cesse partout partout tes caresses passent sans cesse o je veux sans cesse tu caresses avec tes yeux partout partout o je veux sans cesse tu caresses avec ta bouche qui touche partout partout sans cesse avec de caresses o je veux sans cesse tes caresses
de tes mains
schappent partout partout
elles rentrent sans cesse o je veux sans cesse tes caresses sortent de ton esprit et rentrent partout partout sans cesse comme des caresses que je veux
---- UN JOUR DE SEPTEMBRE ----
Un jour de septembre dj nuit avec du bruit on frappa
la porte et mon cur aussi pour me dire na pas peur petite sur papa est malade mais ne tremblepas petite sur papa est malade dans son lit tout seul il dort de mort petite sur ne pleure pas il dort dans son lit de mort sans bruit dans la nuit
dans le cur il pense nous petite sur dans la vie quil nous il vit hors de son lit o il dort dj mort pleure avec moi papa est parti de la vie pour la vie il est parti tout seul aprs avoir fait tant de bruit Il partit tout seul sans lui Vois tu quon a du mal dans le cur
petite sur davoir peur de la mort de papa qui dort dans son lit sans bruit pour etre mis endormi dans une
BIERREqui sera son lit au cimetire o il y aura une pierre qui dira
ICI DORT DE MORT LE GRAL. MANUEL MONDRAGNqui fit des canons et une rvolution aussi qui restera dans lhistoire
comme une glorie ne pleure pas petite sur tant de mal que les gouvernements ont fait papa parce quils ont eu peur de son pouvoir dintelligence il lont exile tu de faim de peur il lont assassin petite sur pleure du fond du cur linjustice mais na pas peur de sa mort dans ton cur il vit et nous dit de venger linjustice avec le pouvoir de son intelligence quil nous lgua pour notre vie il demeure l dedans il nous dit tout bas
quil est plus fort mort que vivant en le vengeant du vent de septembre qui lemporta mais ne pleur pas il vit dedans nous comme un malade qui se garde dans notre chaire pour rajeunir et gurir pour ne pas
MOURIR
---- SERENIT ----
Mon esprit se lve comme le premier matin de sa vie et il aspire dun seul coup
LUNIVERSEn parfum dlicieux qui le fait vivre vivre
avec immensit Ses yeux comme sils venaient dun autre monde se sont ouvert effrayant et ils absorvent enrgiquement
CET UNIVERSo il sest lev sans avoir vcu en lui cest dire hors de lois qui le soumettent affreusement misrablement et merveilleusement ayant pris des yeux mon esprit se lve comme le premier matin de sa vie avec une forc trange
et une srnit surhumaine
il se lve tout neuf comme une nouvelle force sur
LUNIVERS
---- LA VIE ----
La vie est une tyrannie qui soument dafreux tourments et chaque moment est une nouvelle esprance nouvelle souffrance dune folie dune tyrannie
qui est la vie qui berce et renverse lillusion es est une menteuse qui rit de notre ambition en nous faisant souffrir mourir cruellement elle detourne notre sort sans rmonds nous croyant immortelle en laissant enraciner notre intelligence sur le monde qui voit notre but la mort
qui est une tyrannie de la vie
---- POUR ME GATER ----
Calinement.- 10
Pour me gater javais un grand frre
MANUELavec des jolis yeux derrire les lunettes Il faisait des morteurs des fotos admirables Ses mains
taient belles et aimables Pour mentourer de protection aprs les punitions il me caressait pour menveler, la peine qui mtouffait detre esclavise Et revenant de France il voulut partir avec Papa, qui tait plus loin que le soleil Il prit un sommeil qui na jamais de rveil, si jeune il voulut mourir, pour me gater mieux et il partit loin hors de toute loi,
pour mempecher de souffrir
et avoir un
FRERE,pour me gater loin hors de toute, Loi.
INDICEV XI CALINEMENT JE SUIS DANS LA VIE
XII POUR ME CHAUSER XVI XIX JAI UNE GRAND BOURSE DANS MES BAS
XXI SI TU MAVAIS CONUE XXIII XXVII XXX XXXIII XXXVI XL XLII XLV XLVII L LIII LVI LXII LXV QUAND JETAIS PETITE AU RESTAURANT NAHUI EST UNE PETITE AU COUVENT PAR HASARD A LA PLAGE JE ME REJOUIS QUAND IL PLEUT JAI UN BONHEUR AU DANCING JE SAIS MAINTENANT JAI COUPE QUAND JE SUIS AUPRS DES MES AMIES JE POSE AUX ARTISTES
LXIX LXXI LXXX XC XCIII XCVII XCIX CII CV CVII CX CXIV CXIX CXXIII CXXVI CXXX CXXXIII CXXXVI CXLII CXLIV CXLVI
EN VILLE TRES NOIR DANS MA MAISON MARIE MAMAN MES CHAPEAUX UNE MAIN TOUT NU PARIS JE NE SUIS PAS RICHE JE POSSDE EN FRANCE TOUJOURS QUAND ON A BESOIN CEST UNE COQUETTE AU CINMA SANS CESSE UN JOUR DE SEPTEMBRE SERENIT LA VIE POUR ME GATER
Este libro fu impreso en los Talleres de la Imprenta Franco- Mexicana, S.A en el mes de Julio de 1923, bajo la direccin de su autora.