CAHORS DÉCROCHE SON CAMPUS UNIVERSITAIRE · Avec un potentiel de l’ordre de 120 étudiants, ......

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DOSSIER PETITE ENFANCE Réouverture des Polissons LE MAGAZINE DE LA VILLE DE CAHORS - SEPTEMBRE 2011 - N° 45 magazine LICENCES, MASTERS 1 et 2 : 120 nouveaux étudiants CAHORS DÉCROCHE SON CAMPUS UNIVERSITAIRE RETOUR DU CHAÎNON MANQUANT Page 16 RÉNOVATION DES FAÇADES Page 18 TRAVAUX DANS LES ÉCOLES Page 10 Cahors

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DOSSIER PETITE ENFANCERéouverture des Polissons

LE MAGAZINE DE LA VILLE DE CAHORS - SEPTEMBRE 2011 - N° 45 magazine

LICENCES, MASTERS 1 et 2 : 120 nouveaux étudiants

CAHORS DÉCROCHE SONCAMPUS UNIVERSITAIRE

RETOUR DUCHAÎNON MANQUANTPage 16

RÉNOVATIONDES FAÇADESPage 18

TRAVAUXDANS LES ÉCOLESPage 10

Cahors

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Rosé...comme l'agneau servi pour Lot of Saveurs. Le festival de

la gastronomie s'installe comme un chef dans les animations estivales.

Rouge...comme la colère du diable pour les Illu-minations. Le pont Valentré reste la ve-dette de la ville, plusieurs milliers despectateurs ont profité du son et lumièrede cet été.

Violet...comme les murs de l'espace vin de la Villa Cahors Malbec. Visiteurs etCadurciens ont découvert le nouveau lieu du tourisme au coeur de l'été.

Retour en images

Bleu... comme le ciel pour Cahors Plage. Un bleu tropsouvent menaçant, cette année, la météo a étémoins clémente. 39650 entrées tout de même.

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cahors magazine / SEPTEMBRE 2011 / p. 3

Cahors, préfecture de département, privéeà la défaveur de l’histoire d’une antenne

universitaire, qui ne s’en est pas ému ?

Cette configuration peu enviable relèvedésormais du passé.

Notre territoire a décroché son campus universitaire et c’est le site del’ancienne Ecole Normale à Cabessut qui va se transformer dans cetteperspective.

Avec un potentiel de l’ordre de 120 étudiants, des formations Bac +3, +4et +5, Cahors accueillera une véritable filière universitaire. Cet été, lePrésident de l’Université Toulouse II- Le Mirail, Daniel Filâtre, m’a fait partde sa décision qui n’a d’égale que l’implication de nombre d’acteurs denotre territoire à aboutir en la matière.

L’occasion pour moi de remercier très sincèrement le Président DanielFilâtre pour la confiance qu’il a accordée à notre projet et sans qui rienn’aurait été possible.

Tout mettre en œuvre pour que le « Pôle Patrimoine et Métiers de l’Art » réussisse.

L’opportunité aussi de remercier chaleureusement celles et ceux,professionnels, élus, acteurs économiques, enseignants… qui, depuis denombreux mois, travaillent dans l’ombre sous l’impulsion de la Ville deCahors pour élaborer un projet universitaire de territoire. Ce travail, aucaractère collégial, a rendu crédible notre projet et permis pareille décision. Cahors, ville historique, s’engage, avec ses partenaires, Grand Cahors,Conseil général du Lot et Conseil régional Midi-Pyrénées, a tout mettreen œuvre pour que le « Pôle Patrimoine et Métiers de l’Art » réussisse. Désiré de toujours, le déploiement d’une antenne universitaire à Cahorsest désormais acté. Contrat de site, maîtrise d’œuvre, programme detravaux, plan de financement, vie étudiante sont les étapes qui nousattendent désormais.

2011 marque le retour de Cahors sur l’échiquier universitaire et avec luison attractivité retrouvée.

Soyez assurés de ma pleine et entière implication, autant que celle qui aprévalu jusqu’ici et qui s’est avérée payante. Comptez sur la Municipalité pour cultiver ses évolutions richesd’espérances et de progrès.

Jean-Marc VAYSSOUZE-FAUREMaire de Cahors

sommaireAu rendez-vousde l’Histoire

2 RETOUR EN IMAGES- Lot of saveurs, Villa Cahors Malbec, Cahors

Plage, Illuminations du pont Valentré

4 ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR- 120 nouveaux étudiants à Cahors- Un véritable campus à Cabessut- Interview de Daniel Filâtre et Jean-Marc

Vayssouze-Faure

8 ACTUALITÉ- Une station d'épuration écologique

à Lacapelle- Réfection du réseau ERDF à Bégoux- La route de Toulouse à l'étude- Journée du secourisme- Colloque sur l'A20

10 ÉCOLES- Travaux : Croix-de-Fer, Sainte-Valérie,

Zacharie-Lafage, Huguette-Orliac- L’école d’infirmières au Groupe Sud

11 DOSSIER : LA PETITE ENFANCE- Interview de Serge Laybros, adjoint au maire- Les crèches : collectives, parentales- La crèche Les Polissons a grandi- Le temps des loisirs- Le Relais d'Assistantes Maternelles- Le service de la Vie scolaire

16 VIE PRATIQUE- Passage à la TNT- La Semaine de la Mobilité

17 CULTURE- Le retour du festival le Chainon Manquant

18 PATRIMOINE- Un nouveau programme d'aides à la

rénovation des façades

20 COMMERCES

21 SPORT- À 14 ans, Clément Bedos intègre le TFC

22 OPPOSITION

23 PORTRAIT- La famille Arias a quitté l'Espagne pour le

Quercy

Bimestriel édité par la Ville de Cahors : 73, bd Léon-Gambetta - 46000 Cahors. www.mairie-cahors.fr

Directeur de la publication : Jean-Marc Vayssouze-Faure. Rédacteur en chef : Vivien Coste.Directrice de la communication : Céline Julien. Coordination : Raphaël Alguacil. Rédaction :Raphaël Alguacil & Marie-Pierre Mazières. Direction de la Communication : 05 65 20 87 20,[email protected]. Conception, réalisation : Direction de la Communication.Photos : R. Alguacil, M-P. Mazières, C. Squassina, P. Lasvènes, D. Avril et J. Viera - Univers-tité de Toulouse Le Mirail, Grand Cahors. Imprimerie : Imprimerie Ménard. Distribution : Mediapost. Abonnement : 6 €

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p. 4 / cahors magazine / SEPTEMBRE 2011

E nseignement supérieurE nseignement supérieur - Université

120 nouveaux étudiants jusqu'à BAC +5Un campus sur le site de l'ancienne École Normale

L'ouverture à Cahors d'un Pôle Universitaire Patrimoine avec 120 étudiants restera l'une des excel-lentes nouvelles de l'année. C'est un travail de fond mené par la Ville et le Grand Cahors avec leConseil général du Lot et le Conseil Régional Midi-Pyrénées qui a permis d'obtenir que Cahors sedote enfin d'une filière universitaire. C'est aussi une décision de la Présidence de l'Université Tou-louse II – Le Mirail (UTM) sans laquelle rien n'aurait été possible.

Depuis 1992, année d'installation d'un DESSPatrimoine, Cahors avait raté les occasions dedévelopper son offre universitaire. Le plan Université

2000 et l'expérimentation en 2007 de la DATAR (Délégationinterministérielle à l'Aménagement du Territoire et àl'Attractivité Régionale) s'étaient soldés par deux échecspour Cahors. Un constat que la Municipalité a dès sonarrivée aux responsabilités souhaité inverser. Pour parvenir àconvaincre Toulouse II - Le Mirail de développer une véritableoffre sur Cahors il a fallu organiser un schéma en partantd'une idée forte : le dossier devait s'appuyer sur les atouts duterritoire et répondre aux attentes de l'université.

Le patrimoine, pierre angulaire du projet

En s'inscrivant dans le cadre du Schéma Régionald'Enseignement Supérieur et de la Recherche adopté par laRégion Midi-Pyrénées, l'équipe de travail, coordonnée parBernard Delpech, conseiller municipal délégué, a mobiliséles acteurs locaux : « Nous étions une cinquantaine ennovembre 2010. Nous savions dès lors, qu'il fallait fédérer autour de ce projet. Il faut saluer les groupes de travail qui ont bossé dur.Il fallait proposer un programme complet prenant en compte les spécificités « intelligentes » du territoire et intégrer les débouchéséconomiques pour les étudiants ». À l'évidence, le patrimoine devait servir de pierre angulaire à la démarche. Un Master 2 est déjàprésent, la ville est riche de son architecture, des défis pour les années à venir attendent les professionnels (rénovation, dépensesénergétiques, restauration, transport, habitat...). En février dernier, la rencontre à Cahors entre le maire et le président de l'UniversitéToulouse II - Le Mirail a été déterminante (ndlr : lire interview).

Apporter des réponses aussi bien dans le secteur de l'hébergement, de la restauration que des loisirs

C'est au cœur de l'été que la bonne nouvelle est parvenue aux élus cadurciens :« Je me souviens avoir ressenti le sentiment du devoir accompli » souligne BernardDelpech, « c'est une chance inouïe pour Cahors d'accueillir des BAC +5 ».À terme, ce sont donc 120 étudiants qui intègreront le pôle, et si leprocessus enclenché trouve sa voie, l'avenir peut laisser présager undéploiement encore plus fort. En ce mois de rentrée, Cahors peut s'enorgueillir d'être enfin positionnéecomme une véritable ville estudiantine. Certes, il reste encore beaucoupde travail pour que l'ancienne École Normale effectue sa mue complèteen campus. C'est le rôle du comité de pilotage, qui aura pour charge depréparer la convention qui va lier les partenaires pour que dans les troisprochaines années le campus cadurcien prenne vie.

Le campus de Cahors en détailUniversité de Toulouse II – Le Mirail Unité de formation et de recherche Histoire, Arts et ArchéologieCursus : • Médiation et documentation dans le champ du patrimoine• Régie des œuvresRentrée 2011 : 1 Master I et 1 Master IIRentrée 2012 : 2 Masters I et 2 Masters IIRentrée 2013 : 1 Licence Pro (en projet), 2 Masters I et 2 Masters II

Le site de l’École Normale va se transformer en campus.

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Cahors Magazine : Daniel Filâtre, vous présidez l'UniversitéToulouse II - Le Mirail. Présentez-nous l’UTM :Daniel Filâtre : Notre université est positionnée dans trois domaines :Arts, Lettres et Langues ; Sciences Humaines et Sociales et enfin pour unemoindre part, Sciences, Technologies et Santé. Elle accueille plus de 22 000étudiants et emploie près de 2 000 personnels dont 1 100 enseignants etenseignants chercheurs. Depuis le milieu des années 80, l’UTM est devenuel'une des plus grandes universités françaises de recherche en scienceshumaines et sociales, arts, lettres et langues avec 22 unités de recherchenotamment en Histoire de l'Art et du Patrimoine dont dépendra Cahors.Jean-Marc Vayssouze-Faure : Votre université et notre ville ont encommun le patrimoine. Vous l'enseignezet vous l'étudiez ; nous le rénovons etnous en profitons au quotidien. C'est ence sens qu'il m'a semblé naturel de vousproposer de développer à Cahors unpôle universitaire entièrement dédié à cedomaine. Depuis trois ans, nousœuvrons à la préservation et audéveloppement de notre centrehistorique par des actions offensives.Nous avons entamé la révision du Plande Sauvegarde et de Mise en Valeur quiva transformer notre cité et récemment,nous avons voté, avec nos partenaires,un dispositif exceptionnel de rénovationdes façades.

La tendance actuelle est de centraliser les universités autourd'un grand ensemble. En ouvrant un pôle à Cahors, n'avez-vous pas le sentiment de nager à contre courant ?D. F. : Les universités se retrouvent aujourd'hui dans un champconcurrentiel à l'échelle européenne. Nous devons veiller à ce que nosactivités proposent un excellent niveau scientifique et pédagogique.Ensuite dès que l'on atteint les niveaux Master ou Doctorat nous devonsêtre très vigilants et nous assurer de la performance scientifique toutcomme de l'attractivité que seule une grande métropole peut apporter.On peut toutefois envisager de délocaliser certaines activités mais à unecondition : que cette démarche soit conforme à notre politique dedéveloppement universitaire.

Depuis 1992, il existait à Cahors une formation supérieureavec un DESS, devenu Master 2 Histoire de l’art et Patrimoine.Était-il menacé ?D. F. : Oui, un Master 2 isolé comme à Cahors cela n'a plus vraiment desens. Nous avions deux solutions : soit le fermer, soit structurer les choses

autrement. C’est la voie que nous avonssuivie avec l’UFR Histoire, Histoire de l’Art etArchéologie et le département d’Histoire del’Art : constituer une filière complète duMaster 1 au Master 2 (BAC +4 et +5) pourque le nombre d'étudiants soit suffisant etélargir l’offre de formations avec desLicences 3 professionnelles ( BAC +3). J.-M. V.-F. : Avec mon équipe, nous étionsconscients que la réforme des IUFM (InstitutUniversitaire de Formation des Maîtres) faisaitpeser un risque majeur sur la pérénnité du sitecadurcien. Nous avons souhaité dès le débutêtre force de proposition pour que ce site sedéveloppe. Nous avions une base qui

fonctionnait bien, il fallait réfléchir à ce que notre ville pouvait apporter àl'Université Toulouse II - Le Mirail pour que celle-ci accepte d'étudier notre projet.D. F. : Pour la Formation des enseignants, je souhaite qu'il y ait uneréforme de la réforme. C’est pourquoi nous avons fait le choix de ne pasfermer les centres départementaux de l’IUFM. Avec l’IUFM de Toulouse,nous cherchons les moyens de développer ces centres et c'est ici que jereconnais, Monsieur le maire, toute votre ténacité pour nous proposerun projet cohérent en rapport avec les forces de votre ville. Vous avezinsisté, beaucoup insisté, jusqu'à ce que nous prenions en compte letravail que vous aviez réalisé. Nous avons alors cherché à savoir sil'Université Toulouse II-Le Mirail trouverait un intérêt à venir et sedévelopper à Cahors. Et je dois dire que les nombreuses activités en lienavec le patrimoine, sont un formidable atout que nous avons repéré.

cahors magazine / SEPTEMBRE 2011 / p. 5

Enseignement supérieur - Universit é

Daniel Filâtre,Président de l'universitéde Toulouse II - Le Mirail

Jean-Marc Vayssouze-Faure,Maire de CahorsPrésident du Grand Cahors

Campus de Cahors :“Un projet cohérent porté par des acteurs déterminés”

Ils ont joué un rôle essentiel dans la conduite du projet dedéveloppement d’un pôle universitaire à Cahors. Leur ren-contre a été déterminante et a constitué un socle deconfiance permettant d'avancer dans un dossier long et dé-licat. Le maire de Cahors et le président de l'Université deToulouse II - Le Mirail ont répondu aux questions de CahorsMagazine.

Réunion de travail à l’Hotel de Ville

« La tenacité du maire a été prépondérantedans notre choix de développer Cahors »

D. Filâtre

Université Toulouse II - Le Mirail Pôle patrimoine et métiers de l’art - Cahors

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Faire le choix de développer les sites des IUFM, est-ce unedécision politique de votre part ?D. F. : Faute de réponse gouvernementale face aux inquiétudes desuniversités, ma réponse est assurément politique. J'ai pris mesresponsabilités et mon intime conviction, partagée avec Marc Brudirecteur de l’IUFM de Toulouse, est qu'on ne pouvait pas fermerl'ancienne École Normale de Cahors qui est maintenant unecomposante de l’Université de Toulouse II-Le Mirail. J.-M. V.-F. : Je vous rejoins complètement, nous assistons à un gâchissans précédent. Les jeunes professeurs se retrouvent lâchés sansaucun apprentissage pratique. La valorisation de leur diplôme par unMaster n'est pas la question, mais sans formation et sans préparation,cela entraîne plus de difficultés pour exercer une profession délicate.D. F. : Je dois souligner l'engagement des collectivités locales. Elles ontsaisi la proposition politique que nous faisions et c'est ensemble quenous préparons le pôle cadurcien. Imaginez que nous fermionsl'antenne IUFM de Cahors, j'ose à peine penser ce qu'auraient ressentiles habitants de ce territoire. J.-M. V.-F. : Vous avez raison, c'est pourquoi la Ville, le Grand Cahors,le Département et la Région se sont mobilisés pour éviter une nouvellefermeture d'une petite unité. Avec votre détermination, nous faisonsmieux que maintenir des emplois et du dynamisme sur notre ville, nousallons développer ce site avec de nouvelles perspectives économiques.

Le site de Cahors est-il suffisamment adapté pour recevoirune centaine d'étudiants ?D. F. : Nous avions à Cahors une composante de l'Unité de Formationet de Recherche d'Histoire ; toute l'équipe était d'accord pour faire lepari du développement. À partir de là, le site sera bien un campus carnous allons mutualiser les moyens.J.-M. V.-F. : Pour l'instant, ce n'est qu'un bâtiment chargé d'histoirequi a mal vécu le passage des années. Nous menons une réflexionavec le Conseil général du Lot, le Conseil régional Midi-Pyrénées, leGrand Cahors et la Ville de Cahors pour définir les modalités futures.Nous allons transformer cette ancienne École Normale du 19ème siècleen un campus moderne et attrayant du 21ème siècle. Je veux que lesétudiants qui viendront à Cahors découvrent une ville attachée à sonpatrimoine et dotée de toutes les infrastructures nécessaires pourmener des études dans des conditions idéales. Je souhaite que cecampus accueille d'autres formations universitaires. Avec nospartenaires, nous allons nous y employer.D. F. : C'est une des raisons pour laquelle le dossier Cadurcien nousa convaincu de tenter ce pari. Il a fallu convaincre au niveau del’université car sur le plan financier un tel projet passe difficilement .Sans l'implication et la détermination des acteurs locaux, jamais, nousn'aurions pu tenter une telle aventure. Par exemple en termes detransport : nous espérons que la Région propose la gratuité desdéplacements entre Cahors et Toulouse pour les étudiants du pôlepatrimoine. Si vous proposez la gratuité des transports et des muséesrégionaux à un étudiant venu du nord de la France, d'Angleterre ou deChine, vous valorisez le pôle de Cahors.

La montée en puissance du campus est échelonnée surplusieurs années. Quelles formations seront dispensées dèscette rentrée ?D. F. : Une quarantaine d'étudiants pour deux nouveaux cursus surdes Masters 1 : Médiation et documentation dans le champ dupatrimoine et Régie des œuvres. Ces formations restent axées sur laprofessionnalisation avec de nombreux intervenants, des visites, desvoyages d’études et des stages. Ce Campus universitaire peut devenirun lieu où naturellement les Cadurciens iront. Par exemple, labibliothèque du campus sera directement reliée à toutes les universitésde Toulouse. Nous pouvons imaginer que le centre de ressourcesdocumentaires et multimédia ne sera pas réservé aux seuls étudiants,mais sera accessible aussi à toutes celles et ceux qui envisagent dereprendre des études supérieures, desuivre une formation à distance...J.-M. V.-F. : Cette porte d'accès ausavoir est une excellente nouvellepour les habitants du Grand Cahors.C'est une réelle opportunité pour leslycéens, les passionnés et leschercheurs. C'est à nous maintenant,habitants de ce territoire, de nousemparer des outils et de les fairefructifier.

Qu'est-ce qui vous a poussé àsoutenir le projet porté parCahors ?D. F. : Cahors n'est pas un territoirevide, il a une centralité autour dupatrimoine avec un secteursauvegardé exceptionnel. Il faudrabien apporter des réponses pourréussir les mutations futures entermes d'énergie, de transport,d'habitat et de tourisme. Est-ce quenous, Université de Toulouse II-LeMirail, qui développons desrecherches sur le patrimoine etl'histoire de l'art, ignorons cela ? Laréponse est clairement non. Alors ilrestait deux possibilités : rester àToulouse et montrer des photos deCahors ou s'engager dans ce projetuniversitaire à Cahors dont larichesse du patrimoine nous servirade laboratoire vivant.J.-M. V.-F. : C'est toute la démarche qui est la nôtre depuis trois ans.Les groupes de travail avaient axé leurs réflexions sur les points fortsde notre territoire : patrimoine, gastronomie, développement durableet santé avec l'IFSI (Institut de Formations en Soins Infirmiers) dont jesalue la montée en puissance (ndlr : lire page 10). Cela rejoint ce quevous disiez tout à l'heure, le campus doit pouvoir héberger d'autresformations.D. F. : J'ai apprécié cette volonté d'ouverture. Vos réponses sur lecentre de ressources, l'habitat, la restauration, les transports, nous ontconvaincus. Pour ma part, je n'ai pas mission d'animation territoriale.

E nseignement supérieur - Université... Suite de l’interview

p. 6 / cahors magazine / SEPTEMBRE 2011

« Nous allons faire de l'École Normale du19ème siècle un campus du 21ème siècle »

J.-M. Vayssouze-Faure

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En venant à Cahors, l'UTM doit aussi y trouver son compte. En ouvrantcette filière, Cahors devient centre universitaire de Toulouse II - Le Mirail.Si notre université ne trouve pas d'intérêt à s'installer à Cahors, danscinq ans, l'aventure sera terminée.J.-M. V.-F. : Bien entendu. L'animation territoriale est une compétencedes collectivités. C'est pourquoi la Ville de Cahors, le Conseil général duLot et le Grand Cahors mobilisent leurs équipes. Nous sommes présentsà vos côtés pour que vous puissiez mener votre mission dedéveloppement de l'enseignement et de la recherche.

Comment avez-vous déterminé les besoins dans cette filière ?Avez-vous mené une étude ?D. F. : Nous avons vérifié que l'offre de formation au niveau nationalétait attendue. L'étude est favorable à cette création, mais je ne vous

cache pas que le grand défi qui nous attend reste l'attractivité. Ce quinous a mis en confiance c'est que des professeurs de renom acceptentd'enseigner à Cahors; c'est le signe que ce « pari » est en passe de seréaliser. Je fais également confiance aux équipes en charge du projet.J.-M. V.-F. : Je partage votre optimisme, Cahors et tout son territoireévoluent. Nos projets en termes d'hébergement avec le CHAI (Centre

d'Hébergement et d'Accueil International), de transports avec un plan(Smooth Mobility) labellisé par l'Union Européenne, de loisirs avec unnouveau complexe aquatique d'hiver ou de culture avec une programmationreconnue, font que Cahors s'active pour être au rendez-vous.

Le chiffre de 120 étudiants a été prononcé, n'est-il pas un peuoptimiste ?D. F. : Non, c'est le chiffre pour la rentrée 2013. Avec quatre promotionsMaster 1 et 2 avec 20 ou 25 étudiants chacune, et si vous ajoutez unelicence pro, on arrive à 120 étudiants. Ensuite je pense que cette filièrepatrimoine s'ouvrira à d'autres formations. Si j'étais Cahors, je miseraissur une filière Patrimoine et Art, pas seulement avec nous, mais aussiavec les chambres consulaires et les lycées.J.-M. V.-F. : Les Cadurciens sauront recevoir comme il se doit lesenseignants et les étudiants. Cette belle aventure que vous avezacceptée d'écrire avec nous est porteuse d'un message important. Nosterritoires, si une volonté forte les anime, n'ont pas vocation à survivre,mais à se développer. D. F. : Nous partageons les mêmes valeurs, nous pensons que ledéveloppement par l'éducation et la connaissance sont des facteurs deprogrès. En s'ouvrant sur Cahors, l’UTM va bénéficier de la formidablerichesse architecturale de votre ville et je suis confiant pour l'avenir dece campus.J.-M. V.-F. : Merci président, merci pour votre confiance et votre décisionde venir développer un cursus universitaire, Cahors saura s'en montrerdigne.

Enseignement supérieur - Universit é

cahors magazine / SEPTEMBRE 2011 / p. 7

« Des professeurs de renom acceptent d'enseigner àCahors, le signe que le pari est en passe de réussir »

D. Filâtre

En quelques motsL'Université Toulouse II - Le Mirail était déjàprésente à Cahors par le biais d'un Master 2 etpar l'IUFM. Pour autant, par la réforme enga-gée de la formation des maîtres, le site cadur-cien était devenu vulnérable. La Ville de Cahorset le Grand Cahors ont présenté un dossiermettant en avant les atouts de la ville en ma-tière de patrimoine, les attentes économiquesdes secteurs professionnels et les projets per-mettant d'accueillir dans d'excellentes condi-tions étudiants et enseignants. Pour réussir, ilfallait être en mesure de faire valoir une véri-table ambition de territoire et apporter des ré-ponses aussi bien en termes de locaux, derestauration, de transports que d'animationsculturelles et sportives. 120 étudiants intègre-ront le Pôle Patrimoine de Cahors.

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Une station d’épuration naturelle intégrée dans le paysage

A ctualités

En installant une station d'épuration par filtres plantés de roseaux sur les hauteurs, la Ville de Cahors a faitle choix d'un système 100 % naturel. Il dessert le centre-bourg de Lacapelle, un lotissement et les bâtimentscommunaux.

C'est la première STEP (Station d'épuration) de ce genre à voirle jour sur Cahors. Un système de plusieurs terrassesétanches récupère les eaux usées. L'action des bactéries

fixées sur le sable et alimentées en oxygène par les rhizomes desroseaux suffit à transformer les effluents en boues sèches. Elles de-viendront plus tard uncompost 100% naturel.Un procédé enfantin quis'intègre idéalement dansle secteur. La STEP estlogée dans un vallon, lesbassins plantés de roseauxse fondent dans le pay-sage. L'investissementpar la Ville se monte à305 000 euros. Il com-prend la construction de lastation mais aussi du réseaud'assainissement, d'un ré-seau des eaux pluviales pouréviter tout risque d'inonda-tion et d'une voirie.

Une solution économique et écologique

Le coût minime d'exploitation de la STEP de Lacapelle (environ20 000 euros par an) s'explique par le procédé naturel sans utili-sation de mécaniques lourdes et par conséquent d'alimentationélectrique. Elle répond idéalement à une demande spécifique.

Construite en contre-bas,elle est à équidistance ducentre bourg, du lotisse-ment du Frayssinet, dustade, de l'école et de lasalle des fêtes. L'ensemblereprésente l'équivalent de420 habitants.

Station d'épuration de LacapelleNaturelle de bout en boue

Travaux d'ERDF à BégouxDepuis plusieurs années, les habitants dulotissement près du stade constataient desfeux de coffrets de compteurs EDF. Une pre-mière tranche de travaux réalisée cet été aamené ERDF à remplacer les réseaux bassetension et à renouveler les postes élec-triques. Le renouvellement du réseau va en-traîner un chantier plus important avecquelques contraintes liées au terrassement.Ces travaux doivent s'étirer jusqu'à la fin del'année. Ils concernent près de 4 kilomètresde tranchées. Les riverains seront prévenus dela programmation des coupures de courant.

Numéro de téléphone dépannage électricité :

09 72 67 50 46

L'A20/20Cet été, Autoroutes du Sud de la France aorganisé à Cahors un colloque sur le bilanet les perspectives de l'A20. Plusieurs tablesrondes ont permis d'observer le rôle socio-économique de cet axe autoroutier. Cahorset son territoire doivent tirer profit de cetteentrée, notamment pour le développementde l'oenotourisme. La complémentarité deszones d'activités a été abordée. La zone deCahors Sud qui se spécialise dans la logis-tique et le développement durable est enplein essor. Elle affiche une attractivité ren-forcée à laquelle participe l'A20.

Samedi 10 septembre :Journée Mondiale du SecourismeC'est sur la place Mitterrand que s'instal-lera, samedi 10 septembre, le Village du se-courisme. De 9 heures à 17 heures, denombreux intervenants animeront desstands d'information et d'initiation aux pre-miers gestes de secours. Cette action estanimée par le Comité de pilotage du déve-loppement durable de la Ville de Cahors etdu Grand Cahors. Il est à l'origine de l'ins-tallation d'une quinzaine de défibrillateurssur les principaux lieux d'accueil du public.Ces défibrillateurs sont automatiques ; dèsqu'ils sont décrochés de leur support, ils pré-viennent les secours et guident l'utilisateur.

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Face aux inondations récurrentes qui frappent le secteur commercial de la route de Toulouse, le GrandCahors bénéficie d’une initiative du ministère de l'Écologie. Elle vise à concevoir le nouvel urbanisme deszones commerciales.

Les Ateliers nationaux, initiés par le ministère del'Écologie, du Développement Durable, desTransport et du Logement, visent à construire

une stratégie pour des territoires complexes à fortsenjeux. Cet été, une réunion était organisée par leministère ; Jean-Marc Vayssouze-Faure, maire de Ca-hors et président du Grand Cahors, y exposait les at-tentes des deux collectivités.

Sur ce dossier précis de la route de Toulouse, il aévoqué le problème du développement commercialfreiné par les inondations du Bartassec. Le ministèreva déléguer une équipe pluridisciplinaire composéed’experts renommés et reconnus internationalement :architectes, experts en risques naturels, paysagistes,urbanistes et spécialistes en immobilier commercial.Les travaux débuteront dès ce mois-ci.

Actualités

Inondations du BartassecLa route de Toulouse retenue par le ministèrede l’Écologie

Reconstruire une entrée de ville accueillante et dynamique

Ce travail s’appuiera sur une étude réalisée par la Compagnie d'Aménagement desCoteaux de Gascogne. Elle met en évidence le manque d'espaces pour réaliser lesbassins de rétention. Ces derniers ne sauraient être l'unique réponse à la préventiondes inondations du Bartassec. D'autres solutions sur le chenal du ruisseau sont àl'étude, mais n'ont pas obtenu pour l'heure la validation des services de l'Etat.

L'Atelier National Économique apportera un regard différent sur ce secteur, sesconclusions favoriseront :

- La requalification de la route de Toulouse pour construire une entrée de ville àla hauteur de la richesse patrimoniale de Cahors.

- L’équilibre commercial entre la route de Toulouse, le centre-ville et la zone com-merciale de Labéraudie.

Le maire à Paris lors d’une réunion organiséepar le ministre de l’Écologie

Inondations de juin 2010

Une aire de covoiturage sur l’ancienne fricheÀ l'occasion de la Semaine européenne de la Mobilité (du 15 au 22septembre) (lire page 16), une aire de covoiturage sera inaugurée surl'ancienne friche de l'entrée sud de Cahors. 50 places de stationne-ment gratuit seront mises à disposition des automobilistes qui souhai-tent partager leurs trajets pour entrer ou sortir de la ville.

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La friche avant la démolition

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É coles

Une nouvelle école à la Croix-de-Fer, une réouverture en élémentaire à Sainte-Valérie, de nou-velles salles de cours pour l'école d'infirmières, des aménagements importants à Zacharie-La-fage et à Huguette Orliac... Une série de bonnes notes sur le carnet scolaire de la rentrée 2012.

Rentrée scolaire, 740 000 euros de travauxOuverture de classes et nouveaux locaux

La Croix-de-Fer - Une classe élémentaire ouvre face à lamaternelleLes deux bâtiments sont séparés par une impasse où la circulationse limite aux parents. La nouvelle école avec ses salles de classe etsa cour est entièrement équipée pour initier les élèves aux nou-velles technologies. Cette création, proche de la maternelle, est unepremière depuis bien longtemps. Elle permet de renforcer la pré-sence d'une école dans le quartier.

Sainte-Valérie - Réouverture de la classe uniquedu quartierLe bâtiment a été repensé et rénové de fond en comble. Au rez-de-jardin l'école, au premier étage le foyer de Sainte-Valérie. Lesdeux espaces indépendants sont reliés par un sas fermé. Il per-mettra de réaffecter les locaux au gré de l'évolution de la fré-quentation de l'un ou de l'autre. Ces travaux de l'ordre de 275 000euros ont nécessité la rénovation complète de la toiture, le réamé-nagement intérieur et extérieur.Les seniors pouponnent au-dessus de l'écoleLe Foyer de Sainte-Valérie – ex-Cheveux d'argent – emménagedans ses nouveaux locaux situés juste au-dessus de l'école, undéménagement qui libère l'ancien local que l'Espace Social etCitoyen du quartier va investir pour développer ses activités.

Huguette Orliac - Le bâtiment annexe entiè-rement rénovéSpécificité du quartier, l'école est répartie sur deux bâtiments : un

principal à l'entrée de la route de Lalbenque et l'annexe collée à l'im-passe d'Auvergne. C'est l'annexe qui a été entièrement repenséepour que cet espace offre des conditions d'accueil optimales. Lamaternelle, le CP et le CE1 ont leurs classes à l'étage et le rez-de-jardin est réservé au dortoir. À noter que les principaux travaux ontété opérés en régie par les agents de la Ville de Cahors.

Zacharie-Lafage - Crèche, maternelle, primaire etécole d'infirmières réuniesSur un même site quatre entités distinctes : crèche, maternelle, pri-maire et école d'infirmières. Ce complexe est en pleine mutation ;un chantier qui va s'étirer sur les trois prochaines années mais qui,dès cette rentrée, est terminé en ce qui concerne la crèche (lirepage 13) et les classes du 2ème étage pour l'Institut de Formationen Soins Infirmiers. Un ascenseur ouvrira l'accessibilité du bâtimentà tous et une nouvelle isolation renforcera les économies énergé-tiques.

L'École d'infirmières se développe au 2ème étageÀ l'étroit sur son site de la rue Saint-Géry, l'IFSI (Institut de Formationen Soins Infirmiers - 170 étudiants) prend place au 2ème étage. Laproximité et la disponibilité d'un étage sur le bâtiment principal del'école Zacharie-Lafage ont motivé la décision d'y réaliser une partiedes cours. La Ville de Cahors a soigné l'IFSI en mettant à sa disposi-tion quatre classes.

Travaux d’envergure à Zacharie-Lafage

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P 12. UN RELAIS POUR LES ASSISTANTES MATERNELLES

P 13. LA CRÈCHE LES POLISSONSA GRANDI

P 14. LES CRÈCHES COLLECTIVESOU FAMILIALES

P 15. LE TEMPS DES LOISIRS

QUELLES QUE SOIENT LES RAISONS, NOMBREUX SONT LES

PARENTS EN RECHERCHE D'UN MODE DE GARDE POUR LEUR(S)ENFANT(S) DÈS L'ÂGE DE TROIS MOIS. LES OFFRES SONT

MULTIPLES POUR ACCUEILLIR LES TOUT-PETITS ET ACCOMPAGNER

LES FAMILLES AU QUOTIDIEN OU SUR LES TEMPS PÉRISCOLAIRES.

Dossier

PETITE ENFANCELa ronde des

structures d’accueil

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Cahors Magazine : La demandedes familles pour faire garder leursjeunes enfants est forte. Quelleest la capacité des crèches cadur-ciennes ?Serge Laybros : Conscients de l'at-tente des parents, nous avons engagé

des travaux d'extension à la crèche Les Polissons gérée par le CCAS.L'agrément passe ainsi de vingt à trente enfants. La CAF gère égalementtrois crèches familiales et il y a la crèche parentale Gribouille. Toutes struc-tures confondues, la ville dispose de 131 places pour accueillir lesmoins de trois ans, ce qui la positionne parmi les mieux dotées de larégion.Quelles sont les autres possibilités pour les parents mis sur listed'attente ?SL : Bien sûr les assistantes maternelles complètent le dispositif. Ellessont plus de deux cents et l'agrément que leur délivre la Protection Mater-

« Plus de 130 places pour accueillir les moins de trois ans. » Trois questions à Serge LaybrosAdjoint au maire chargé des affaires sociales

nelle Infantile peut aller jusqu'à quatre enfants. Le Relais des AssistantesMaternelles ouvert par le Grand Cahors à Cahors et à Catus est un pointd'accueil et d'informations destiné à mettre en relation les familles etles nourrices. Pendant les périodes périscolaires, ce sont les centres deloisirs qui prennent le relais et proposent de nombreuses activités dèstrois ans.Plus largement, un diagnostic sur la petite enfance a étérendu dernièrement. Qu'est-il ressorti de l'étude ?SL : L'étude n'a pas révélé de points préoccupants mais elle fait appa-raître l'utilité d'une halte-garderie pour un mode de garde ponctuel etde courte durée. Or, les crèches et les centres de loisirs offrent seulementune formule à la demi-journée ou à la journée. Une réflexion seramenée sur cette demande. Depuis trois ans, nous avons beaucoup faitpour l'accueil des tout-petits (lire ci-contre).

Le Relais d’AssistantesMaternellesIl accueille les parents et lesassistantes maternellesAgréé par la CAF, le Relais d’Assistantes Maternelles du GrandCahors est un lieu d'accueil et d'informations. Attenant à la lu-dothèque, le RAM propose des animations le matin. Les nou-nous viennent selon leur disponibilité avec les enfants qui leurssont confiés. Grâce aux jeux ou aux activités (chant, lecture), lestout-petits font ainsi leurs premiers pas vers la socialisation sousle regard attentif de leur « maman de substitution ». L'après-midi, le relais devient une permanence pour accompagner lesparents et les assistantes maternelles dans les démarches liéesà la garde d'enfant.

Dossier

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Après un an de travaux et un déménagement sur le boulevard Gambetta, les Polissons retrouventleurs locaux de la rue Victor-Hugo. Des locaux new-look pour en faire un lieu d'accueil idéal pourune trentaine de petits Cadurciens.

Après un an de travaux La crèche Les Polissons de retour dans ses murs

L'agrandissement qui résulte des travaux permet d'accueillirmaintenant dans des conditions idéales trente bambins. Ilssont répartis dans trois zones communicantes mais séparées

pour « mieux respecter les rythmes de vie » souffle Marie-AnneRico la directrice de la structure « Les enfants passent ici entre 8et 10 heures par jour. Nous sommes à leur écoute, nous les ac-compagnons dans la construction de leur personnalité ». Les travaux de 568 000 euros, dont une enveloppe de 23% dela CAF, ont permis de réaliser un local répondant à toutes lesnormes de sécurité tout en maintenant des spécificités propres àce type de bâtiment. Des zones pour la restauration, la toilette oule repos, des espaces pour les jeux et une cour permettant des'activer à l'air libre.

Une demande très forte des parents

Ces travaux permettent également d'envisager une montée enpuissance du nombre d'enfants accueillis. « Nous sommes at-tentifs aux attentes des parents Cadurciens » précise Jean-MarcVayssouze-Faure, le maire de Cahors « C'est un investissementtrès important que nous venons de réaliser. Les Polissons répon-dent à un réel besoin ».

Une petite fleur éclotLe passage par les Polissons doit apporter un épanouissementaux bambins, c'est pourquoi la structure travaille sur un doubleobjectif : le respect des rythmes de l'enfant et un projet d'ani-mation. Pour la directrice, les relations avec les parents sont pri-mordiales : « Une relation de confiance doit exister ».Proportionnellement c'est à l'âge de la crèche, entre 0 et 3 ansque l'enfant grandit le plus vite. « Chaque enfant que nous ac-cueillons est une petit fleur qui éclot » rajoute Marie-Anne Rico.

Les Polissons sont ouverts du lundi au vendredi de 7h 45 à18h 30.

Dossie r

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Dossier

Relais As-sistancesM a t e r -nellesLe RAMaccueille

ils restent à la crèche...À la différence d'une crèche collective, l'association Gribouille met les parents à contribution pour garder les enfants âgés de trois moisà trois ans. En souscrivant au contrat de la crèche parentale, l'adulte s'engage à des permanences le mercredi ou aux vacances. Sur place,un personnel qualifié coordonne les animations (activités manuelles, lecture de contes, théâtre) et veille au bon déroulement de la jour-née. De 7h30 à 18h30, on ne s'ennuie pas !

... ou lâchent la mainNi une crèche, ni une halte-garderie, Le jardin de Prélude accueille les enfants de 0 à 4 ans, accompagnés d'un parent qui reste aveceux. Objectif : élargir la relation parent-enfant pour permettre à chacun de tisser des liens avec autrui et de se découvrir autrementque par le quotidien de la maison. L'enfant évolue à son gré, et à son rythme, dans un espace de jeux et de repos où il découvre lavie collective.

Ces rencontres, encadrées par du personnel professionnel

Un point relais pour les assistantes maternelles etles famillesAgréé par la CAF, le Relais Assistantes Maternelles du Grand Cahors est un lieu d'ac-cueil et d'informations. Attenant à la ludothèque, le RAM propose des animations lematin. Les nounous viennent selon leur disponibilité avec les enfants qui leurs sontconfiés. Grâce aux jeux ou aux activités (chant, lecture), les tout-petits font ainsi leurspremiers pas vers la socialisation sous le regard attentif de leur "maman de substitu-

tion". L'après-midi, le relais devient une permanence pour accompagner les parents et les assistantes maternelles dans les démarches

Dossier

Le Jardin de Prélude,pour favoriser l’autonomieNi une crèche, ni une halte-garderie, Le Jardin de Prélude accueille les enfants de 0 à4 ans, accompagnés d'un parent qui reste avec eux. Objectif : élargir la relation parent-enfant pour permettre à chacun de tisser des liens avec autrui et de se découvrir au-trement que par le quotidien de la maison. L'enfant évolue à son gré, et à son rythme,dans un espace de jeux et de repos où il découvre la vie collective. Ces rencontres, encadrées par du personnel professionnel issu de différents milieux dela petite enfance, favorisent également la discussion sur les éventuelles préoccupa-tions des parents. Progressivement, les uns et les autres se préparent à la séparationqui accompagnera l'entrée à la crèche ou à la maternelle en acquérant assurance etautonomie.

Qu'elle soit collective ou familiale, la crèche reste le modede garde prioritairement retenu par les familles. Si diffé-rents dispositifs associatifs ou privés accueillent les tout-

petits (de 2 mois à 3 ans), la Caisse d'Allocations Familialespropose elle aussi des espaces dédiés à la petite enfance.À Terre-Rouge et Sainte-Valérie, deux crèches de trente placesprennent en charge les enfants selon la pédagogie de la pédia-tre hongroise Pikler Loczy ; une pratique qui laisse l'enfant maî-tre de son propre développement pour acquérir l'autonomie dansle respect de soi et des autres.Dans les locaux de la rue Victor-Hugo, huit assistantes mater-nelles, salariées de la CAF, encadrent une vingtaine d'enfants surdes temps d'activités. La formule présente l'avantage de soula-ger les parents du rôle d'employeur tout en ayant recours à uneassistante maternelle.

Crèche collective ou familiale,des structures plébiscitées par les familles

La crèche Gribouille adopte les parents

À la différence d'une crèche collective, l'association Gribouille metles parents à contribution pour garder les enfants âgés de troismois à trois ans. En souscrivant au contrat de la crèche parentale,l'adulte s'engage à des permanences le mercredi ou aux vacances.Sur place, un personnel qualifié coordonne les animations (activi-tés manuelles, lecture de contes, théâtre) et veille au bon déroule-ment de la journée. De 7h30 à 18h30, on ne s'ennuie pas !Des allocations pour alléger la facture

Crèche ou assistante maternelle, la garde d'enfant a un coût.Pour ne pas gréver le budget familial, plusieurs aides peuventêtre accordées par la CAF, dont le Complément libre choix dumode de garde ou d'activité, versé indépendamment de l'Allo-cation familiale ou de base. Quant au montant du forfait men-suel (200 heures), il varie selon différents critères.

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Dossie rDe la Ludothèque aux Bébés nageurs en passant par les centres de loisirs ou tout simplement lesparcs de la ville, une palette de lieux dédiés aux enfants accueillent les petits Cadurciens.

Les grands se plient en quatre pour les loisirsdes tout-petits

Avec plus de 1000 jeux de société, la ludothèque ravit lesenfants (et les adultes !) dès le plus jeune âge. Moyennantune inscription annuelle, on peut

jouer sur place ou louer un jeu pour sedivertir en famille. Et pour épater lescopains, on peut réserver les grandsjeux en bois de lancer ou de stratégiepour une fête à la maison. Gérés par le Grand Cahors, deux cen-tres d'Accueil Loisirs Sans Héberge-ment (ALSH), entièrement réhabilités,sont destinés aux 3-6 ans. Ils proposentune garde à la demi journée ou à lajournée, avec ou sans repas. Uneéquipe d'animateurs permanents, et un véritable projet pédago-gique, soutiennent les activités pour favoriser le développement

de l'enfant. à raison de 32 places par site, il est préférable des'inscrire à l'avance pour profiter de ce temps périscolaire édu-

catif.Au club de sport ou sur scène

Dès l'âge de quatre mois, Les bébésnageurs découvrent les plaisirs de l'eauen barbotant avec papa ou maman. Adeux ans, on peut s'inscrire à la gym-nastique pour jouer avec les lois del'équilibre, et à quatre ans, la danse etla musique sont également des voiesà explorer.Toutes ces activités ludiques visent àun apprentissage et à une socialisation

en douceur.

De la crèche à la maternelleInscrire son enfant

C'est le service de la Vie scolaire qui délivre le ticket d'entrée àla maternelle. Les enfants en âge de scolarisation (2 ans révoluslors de la rentrée) sont inscrits dans l'établissement rattaché aulieu de résidence familial. Premier interlocuteur des familles, il coordonne également le per-sonnel de service dans les écoles maternelles et élémentaires.Ce pôle encadre ainsi près d'une centaine d'ATSEM (Agent Ter-ritorial Spécialisé des Écoles Maternelle) et d'agents d'entretienqui assurent les garderies, la cantine et l'hygiène des locaux. Ilgère également la facturation des repas.A l'heure des repas

Désormais, ce n'est plus maman qui fournit le repas. Que les en-fants mangent à la cantine ou au centre de loisirs, c'est à l'Unitéde Production Culinaire du Grand Cahors que revient la prépa-ration du goûter et du déjeuner. Élaborés par une diététicienne,qui concilie équilibre nutritionnel et saveurs, les menus incluentrégulièrement des denrées issues de l'agriculture biologique etdes productions locales de saison.Quant aux éventuelles allergies et autre restrictions alimentaires,elles sont prises en compte à la demande des parents et sur re-commandation médicale.

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Dossie r

De la Ludothèque aux Bébés nageurs en passant par les centres de loisirs ou tout simplement lesparcs de la ville, une palette de lieux dédiés aux enfants accueillent les petits Cadurciens.

L’apprentissage des tout-petitspasse aussi par les loisirs

Avec plus de 1000 jeux de société, la ludothèque ravit lesenfants (et les adultes !) dès le plus jeune âge. Moyennantune inscription annuelle, on peut

jouer sur place ou louer un jeu pour sedivertir en famille. Et pour épater lescopains, on peut réserver les grandsjeux en bois de lancer ou de stratégiepour une fête à la maison. Gérés par le Grand Cahors, deux cen-tres d'Accueil Loisirs Sans Héberge-ment (ALSH), entièrement réhabilités,sont destinés aux 3-6 ans. Ils proposentune garde à la demi journée ou à lajournée, avec ou sans repas. Une équiped'animateurs permanents et un véritable projet pédagogique sou-tiennent les activités pour favoriser le développement de l'enfant. Àraison de 32 places par site, il est préférable de s'inscrire à l'avancepour profiter de ce temps périscolaire éducatif.

Au club de sport ou sur scène

Dès l'âge de quatre mois, Les bébés nageurs découvrent les plai-sirs de l'eau en barbotant avec papaou maman. A deux ans, on peut s'ins-crire à la gymnastique pour jouer avecles lois de l'équilibre, et à quatre ans, ladanse et la musique sont égalementdes voies à explorer. Toutes ces activi-tés ludiques visent à un apprentissageet à une socialisation en douceur. Et pour partager un moment de dé-tente en plein-air avec votre chérubin,optez pour le parc Tassart ou le parcPhilippe-Gaubert. Le service Espaces

verts de la Ville a aménagé des aires de jeux que les enfants nese lassent pas de découvrir. N'oubliez pas le goûter !

Entrée à la maternelle, une nouvelle étapeC'est le service de la Vie scolaire qui délivre le ticket d'entrée àla maternelle. Les enfants en âge de scolarisation (2 ans révoluslors de la rentrée) sont inscrits dans l'établissement rattaché aulieu de résidence familial. Premier interlocuteur des familles, cepôle coordonne le personnel de service dans les écoles mater-nelles et élémentaires. Il encadre ainsi près d'une centaine d'AT-SEM (Agent Territorial Spécialisé des Écoles Maternelle) etd'agents d'entretien qui assurent les garderies, la cantine et l'hy-giène des locaux.À l’heure de la cantine

Il gère également la facturation des repas. Désormais, ce n'estplus maman qui fournit le repas. Que les enfants mangent à lacantine ou au centre de loisirs, c'est à l'Unité de Production Cu-linaire du Grand Cahors que revient la préparation du goûter etdu déjeuner. Élaborés par une diététicienne, qui concilie équili-bre nutritionnel et saveurs, les menus incluent régulièrement desdenrées issues de l'agriculture biologique et des productions lo-cales de saison.Quant aux éventuelles allergies et autre restrictions alimentaires,elles sont prises en compte à la demande des parents et sur re-commandation médicale.

Contacts

• Centre de loisirs maternel (3-6 ans) - 10, boulevard Gambetta 05 65 23 21 84

• ALSH de la Croix-de-Fer (3-13 ans) - 180, rue Albert-Camus05 65 22 92 04

• Bébés nageurs (4 mois - 4 ans) - 06 35 92 77 60• CAF du Lot - 304, rue Victor-Hugo - www.mon-enfant.fr• Cahors Gymnastique - Baby Gym (2-4 ans) et Eveil Gym (4-5 ans)

05 65 22 60 45• Crèche parentale Gribouille - Rue Albert-Camus - 09 64 44 64 38• Crèche Les Polissons – rue Victor Hugo – 05 65 35 34 71• Le Jardin de Prélude - 10, boulevard Gambetta

Permanence téléphonique le mardi de 13h30 à 15h3005 65 53 65 87

• Ludothèque – 10, boulevard Gambetta – 05 65 22 22 65• MJC - Eveil musical (4-7 ans), Ludo-gym (2 ans 1/2 - 4 ans),

Modern'jazz (4-6 ans) - 05 65 22 62 62 - rue Clemenceau• Relais d'Assistantes Maternelles - 10 boulevard Gambetta - 05 65 22 22 65• Vie Scolaire - Rue Wilson - 05 65 20 88 15

Toutes les informations dans la plaquette L'École à Cahors.Sur www.mairie-cahors.fr ou auprès du service de la Vie scolaire.Tél : 05.65.20.88.18

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V ie pratique

p. 16 / cahors magazine / SEPTEMBRE 2011

TélévisionCahors passe au tout numérique le 8 novembrePensez-y !

Plus que deux mois pour vous équiper pour la réception numérique des programmes télé. Passé ce délai,votre écran restera noir. La TNT (Télévision Numérique Terrestre) remplace définitivement la réceptionanalogique. Plus de chaînes, meilleure qualité d'image et de son. Mais encore faut-il s'y préparer.

Les foyers concernés par le changement de novembre sont ceuxqui reçoivent actuellement les chaînes historiques (TF1, France2, France 3...) par une antenne râteau. Ils doivent avant la date

du 8 novembre s'équiper pour un passage au numérique. Pour cela,plusieurs options sont possibles (adaptateur TNT si votre poste n'estpas labellisé « TNT intégrée » , abonnement à une offre de télévi-sion par ADSL, réception par satellite). Avant tout achat ou abon-nement, renseignez-vous auprès des professionnels qui ont signéla charte « Tous au numérique » consultable sur le site Internet :tousaunumerique.fr ou ceux apposant le logo « Professionnel agréé– tous au numérique » sur leur vitrine.Le camion « Tous au Numérique » à Cahors en novembre

Il sera installé pendant trois jours sur la place Mitterrand et sur le par-vis de l'Hôtel de Ville pour venir à la rencontre des Cadurciens. Deux

journées, vendredi 4 et samedi 5 novembre, les équipes de Tous au Nu-mérique vous guideront pour préparer le passage. Le jeudi 10 novem-bre, le camion et les équipes reviennent à Cahors pour apporter desréponses à ceux qui ont rencontré des difficultés le jour J.

Semaine européenne de la mobilitéOn se bouge !

Du 16 au 22 septembre, le ministère du Développementdurable lance la Semaine européenne de la mobilité.Collectivités, particuliers et autres partenaires sont in-

vités à repenser les trajets et surtout les modes de déplace-ments. Afin de limiter l'utilisation de la voiture, notammententre le domicile et le lieu de travail.La Ville et le Grand Cahors participent à cette opération de sensibili-sation. Des actions concrètes seront proposées aux usagers telles letransport à la demande pour les personnes à mobilité réduite les joursde marché, le covoiturage, la gratuité des transports publics...

Des actions concrètesL'inauguration de l'aire de covoiturage route de Toulouse, de ga-rages à vélos ou du lancement du projet Ad Personam avec l'accèsau bus gratuitement pendant un mois, inscrivent résolument la dé-marche sur le long terme. Cette année, certains écoliers ont déjà bé-

néficié du ramassage scolaire à piedavec les lignes Car à pattes. D'autresanimations appuieront cette volonté

depuis la démonstration d'un véhicule équipépour la formation à l'éco-conduite ou la

pratique d'un vélo à assistance électrique,à l'exemple des agents territoriaux qui dis-

posent désormais d'un parc vélos pour leurs dé-placements professionnels, jusqu'au sport

(randonnée urbaine, bike polo, rugby à XIII fau-teuil...).

Programme : www.grandcahors.fr

Sacs poubelles : du bleu au jauneConformément aux directives nationales sur le tri sélectif, les sacsbleus utilisés pour les emballages ménagers recyclables sont dés-

ormais remplacés par des sacs jaunes. Ils doivent toujours êtredéposés dans les conteneurs verts. La distribution reste gratuiteet inchangée (espaces sociaux et Hôtel de Ville, rue Wilson).

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Culture

cahors magazine / SEPTEMBRE 2011 / p. 17

Soutenue par la Région, Cahors, qui souhaitait renouer avec unévénement de type festival de rue, a ouvert grand les portes àune manifestation qui avait laissé l'empreinte de ses talents

avant de partir quelques années à Figeac. Pour Françoise Faubert,adjointe au maire chargée de la Culture, le Chainon Manquant est unatout supplémentaire à une programmation culturelle déjà attrac-tive. « Le festival marque le premier temps fort de la saison. Nousavons été séduits par le projet artistique, tant pour les spectacles quepour l'accompagnement des artistes ou la place accordée au jeunepublic », souligne l'élue. La diversité des lieux de représentations etla tarification raisonnée ont également retenu l'attention de la Mu-nicipalité engagée dans une démarche d'accès à la culture pour leplus grand nombre. A cela, s'ajoute l'intérêt économique lié à unemanifestation en résidence pendant cinq jours. « Avec 300 profes-sionnels, près de 350 artistes et techniciens du spectacle vivant, desmilliers de spectateurs, originaires de France et de l'étranger, le Chai-non Manquant génère une activité locale importante (hôtellerie, res-tauration, commerces). Au-delà du séjour, ce sont autant depersonnes qui deviennent ambassadrices de la ville. »Une ville à fort potentiel pour le Chainon Manquant

Portée par une association nationale dotée d'un réseau de 220 salles,la manifestation a pour vocation de promouvoir le spectacle vivant etde lancer des talents en émergence.L'équipe du Chainon Manquant ne cache pas son intérêt pour Ca-hors. « 70 compagnies vont se produire, soit 120 représentations.Les infrastructures de la ville sont à la hauteur de notre organisationlogistique et de l'encadrement. » Autre avantage : la période. « Ou-vrir la saison culturelle est un honneur, mais la date de septembreest également plus favorable aux producteurs et aux artistes pour

engager les contrats pour l'année à venir. » Ce festival pluridiscipli-naire de la jeune création ne se contente pas de mettre pied à terre.La Fédération des Nouveaux Territoires des Arts Vivants dont il dé-pend tisse un véritable maillage avec la population, les acteurs so-ciaux, les enseignants et les partenaires. « À Labastide-Marnhac, nousavons travaillé avec l'association du Château. À Caillac, nous avonsmené une action culturelle avec les scolaires et la petite enfance. »Plus qu'un espace de création, Le Chainon Manquant prend vie et senourrit du territoire qui l'accueille.

Tout le programme sur www.fnatv.com

Le retour du Chainon ManquantLes raisons des retrouvailles

Une centaine de représentations avec des dizaines d'artistes dans tous les domaines du spectacle vivantmarquent le retour du Chainon Manquant. Ce tremplin artistique national et international dont sontissus de grands noms tels Thomas Fersen, Calixte de Nigremont, Carmen Maria Vega ou Karimouche fê-tera son 20ème anniversaire à Cahors du 21 au 25 septembre.

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Rénovation des façades dans le cœur historique :

Donner envie d'habiter et de développer le commerce dans les quartiers du secteur sauvegardé, tel est l'objectif de la Municipalité. Pourrépondre à un enjeu à la fois esthétique et économique, la Ville de Cahors, le Grand Cahors, le Conseil général du Lot , la Région Midi-Pyrénées, et l'État co-financent un dispositif d'aides pour soutenir la rénovation des façades dans le centre historique.

>> 20% sur tout le secteur sauvegardéPour tout chantier de rénovation de façades, les propriétaires possédant une maison ou un immeuble dans le secteur sauvegardé peuventbénéficier d'une aide financière de 20% du montant hors taxe des travaux et des honoraires d'architecte.

>> Jusqu'à 50% en zone prioritaireDans la continuité du programme d'attractivité du coeur de ville, la collectivité projette d'autres aménagements de l'espace public. Les en-jeux urbains ont ainsi défini certaines zones sur lesquelles elle interviendra dans un avenir proche.Les propriétaires d'immobilier situé sur ce périmètre se verront octroyer une subvention à hauteur de 50% du chantier.

>> Un maximum de 60%Une majoration de 10% peut être accordée après avis de la commission pour les propriétaires occupants éligibles aux aides de l'ANAH(Agence Nationale de l'Habitat).

Dans tous les cas, les propriétaires seront également exonérés de la taxe d'occupation du domaine public durant les travaux.

Jusqu'à 60 % de subventions pour les propriétaires

Avec ses labels Grands Sites, Villes et Pays d'art et d'histoire et un Plan de Sauvegarde et de Miseen Valeur du Secteur sauvegardé, Cahors se doit d'afficher un patrimoine immobilier séduisant. De2011 à 2014, le financement d'un grand lifting architectural va renforcer l'attractivité de la ville.

Patrimoine

Des travaux bien ciblés

Destinés à préserver l'identité d'un quartier de la ville dont l'architecture constitue un vérita-ble livre d'histoire, les travaux devront porter sur des points d'intervention précis :

- Suppression des réseaux en façade

- Piquetage de l’enduit

- Restitution des parties défaillantes ou manquantes

- Restauration de balcons

- Restauration des menuiseries, des ferronneries

- Reprise d'éléments de zinguerie

- Retraitement des rez-de-chaussées commerciauxp. 18 / cahors magazine / SEPTEMBRE 2011

CONTACT :Direction du patrimoine : 05 65 20 88 91

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Mairie

Cathédrale

Halle

Préfecture

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Boul

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> 600 000 euros mobilisésLe plan sur trois ans est financé par :- Ville de Cahors - Grand Cahors- Conseil général du Lot - Région Midi-Pyrénées- État

600 000 euros mobilisés sur trois ans

Secteurs prioritaires

- Boulevard Gambetta (de la rue Feydel à la rue Clemenceau)

- Places de la Libération, Chapou, Galdemar

- Rues Feydel, Légion-d'Honneur, Clément-Marot, Daurade, Foch,Joffre, Nationale, Bergougnoux, Bouscarat, Université, Saint-Bar-thélémy, Soubirous, Château-du-Roi, Clemenceau, Lastié, Natio-nale (de la place Rousseau à la place Medges)

Patrimoine

OpérationFaçades

Cahors Cœur Historique

Secteur Sauvegardé (20%)

Zones et rues prioritaires (50%)

Zones et rues concernées au seul bénéfice des bâtimentsremarquables (50 % sur avis de la commission d’attribution)

SUBVENTIONS :

cahors magazine / SEPTEMBRE 2011 / p. 19

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p. 20 / cahors magazine / JUILLET 2011

Commerces

Le Fournil 477, avenue Maryse-Bastié (face à l'Espace social)Le Fournil de la Croix-de-Fer et celui de Lamagdelaine ont le même artisan.Pour Serge et Nathalie Gayrard, le pain gourmand est fait à l'ancienne, avecla farine d'un minotier du Cantal. Dans les panières, pâtisseries fruitées etviennoiseries au beurre fondent au palais. Le boulanger prépare aussi sand-wiches, quiches ou pizzas. Ouvert 7j/7 (parking).

Autan de plaisirs75, rue JoffreCaramel et confiture de lait, violette, pistache, pamplemousse... Pour rafraîchirvos papilles, Valérie Balier propose vingt-quatre parfums de glaces et sorbetsà vous faire fondre ! De confection artisanale, sans colorant ni arôme artificiel,les délicieuses boules sont servies en pot ou en cornet. A moins de les savou-rer en milk-shake, ou d'emporter la barquette d'un demi litre ou d'un litre.

Patrice Breal70, rue ClemenceauQuand vous aurez découvert les collections de prêt-à-porter de Solange Vilao,vous deviendrez vite une cliente privilège de cette enseigne nationale ! Ma-tières confortables (lin, coton), lignes tendances, la féminité se décline pourtoutes les circonstances. Et pourquoi ne pas ajouter un accessoire (bijou, cein-ture, foulard...) pour souligner l'élégance ? Vitrines et rayons se renouvèlenttous les jours !

L'Appart30, rue FeydelDans cette agréable cafétéria, le buffet est garni non-stop jusqu'à 20h.« Pe-tite faim », « Grande faim », « Plateau malin » ou sandwich à la minute, plu-sieurs formules comblent votre appétit. Le lieu est moderne, animé de surprises,et on s'attarde volontiers à discuter, au rez-de-chaussée sur des fauteuils ver-sion cinéma, ou au sous-sol dans la salle voûtée.

Murrayfield 39, rue du Président-Wilson120 m2 dédiés à la mode au masculin ! Jean-Claude Vinges, aux commandes,et Jeanne Tornel, en boutique, ont sélectionné Eden Park, Lacoste, Gant etAchile pour une collection de prêt-à-porter résolument sportswear. L'hommes'habille avec une élégance décontractée, ajustée si besoin par les retouchesd'une couturière professionnelle.

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cahors magazine / JUILLET 2011 / p. 21

Spor t

Clément Bedos n'a que 13 ans, mais ses qualités ont été repérées par les recruteurs du TFC. En at-tendant de pouvoir signer un contrat d'aspirant (âge limite de 16 ans) avec le club professionnel,il intègre le Pôle Espoirs de la FFF de Castelmaurou. Trois ans pour mener de front ses études et dé-velopper ses aptitudes pour le sport de haut niveau.

FootballClément Bedos, un jeune Cadurcien aux portes du TFC

Les Pôles Espoirs de la Fédérationencadrent la formation des13-16 ansPour éviter que les requins qui nagent dans les eaux troubles de ladétection des jeunes footballeurs, la FFF a donné un agrément àquatorze centres régionaux. Pour le sud-ouest, Castelmaurou prèsde Toulouse. Ces Pôles Espoirs préparent les jeunes à intégrer lescentres de formation des clubs professionnels ouverts aux 16-18ans. C'est à ce moment-là que les jeunes signent un contrat d'as-pirant ou d'apprenti.

«Je ne m'y attendais pas du tout, je ne me voyais pasmeilleur que les autres » résume Clément Bedos.Quand le staff de Castelmaurou et du TFC ont contacté

ses parents pour leur proposer un contrat de non-sollicitation et unprojet pour intégrer le centre de formation du club professionnel,la surprise a été grande. Défenseur central à Cahors Foot, Clémentest un besogneux. Comme on dit, il fait le job. Ce n'est pas l'atta-quant vedette comme tous les gosses rêvent de l'être. Sa spécia-lité, c'est la relance, le premier ballon dont dépendra l'attaque.Pour lui, les buts adverses sont loin, il ne les approche que rare-ment mais toujours avec excitation : « J'adore monter sur les coupsde pieds arrêtés ou tirer les corners ». Repéré par Yannick Stopira

Son meilleur souvenir reste un but inscrit de la tête en finale de laCoupe du Lot en 2008. Peut-être un signe pour celui qui l'a re-péré, un certain Yannick Stopyra. International dans les années 80,il fût un excellent joueur de tête. Aujourd'hui, il dirige le centre deCastelmaurou.

Des terrains de Terre-Rouge aux vertes pelouses des stades my-thiques, le chemin est très long. Conscient que la voie qui mène auprofessionnalisme est semée d'embuches et jalonnée de désillu-sions, Stéphane et Nathalie Bedos ont pris soin de s'assurer quel'avenir de Clément ne se résumait pas à taper dans un ballon. Ilfaut dire que son père a lui aussi côtoyé le sport de haut niveau,et si son ballon était ovale et que le professionnalisme n'avait pasencore frappé aux portes du rugby, il s'est toujours méfié du chantdes sirènes : « Je n'ouvrirai pas la porte aux marchands de rêve,Clément doit vivre son aventure avec bonheur, mais notre rôle estde lui maintenir les pieds sur terre ».Lucidité, sincérité, simplicité

Ce contrat avec le TFC n'a en rien changé leur manière d'éduquerleur fils : « On n'imagine rien, on se projette sur le court terme, notrepréoccupation actuelle se limite à savoir comment Clément va réa-gir à sa nouvelle vie. On fera un premier bilan en décembre ». Il fautdire qu'en rejoignant Castelmaurou, son rythme de vie sera forte-ment chamboulé, il devra enchaîner quotidiennement les entraî-nements et les cours. Sans oublier les matches du week-end où ilcontinuera à porter les couleurs du Cahors Football Club. « Je saisque je vais être regardé différemment, mais je ne vais rien changer,je vais bosser dur pour y arriver mais mon objectif reste le plaisir ».C'est tout le mal qu'on lui souhaite.

Un terrain synthétique à Terre-RougeMis en place cet été, il est le premier du genre dans le département.Un plus énorme pour le club cadurcien qui dispose ainsi, en ce débutde saison, d'un petit bijou permettant de jouer par tous les temps. Cetéquipement a été financé par le Grand Cahors, ce dernier a joué col-lectif pour obtenir des subventions du Conseil général du Lot, duConseil régional Midi-Pyrénées, du Centre National de Développe-ment du Sport et de la Fédération Française de Football.

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Opposition

p. 22 / cahors magazine / SEPTEMBRE 2011

Notre maire s’est découvert un mal implacable, indolore maisinvalidant : la peur du vide. Les premiers symptômes sontapparus en tout début de mandat lors d’une promenade

sur les allées Fénelon, privées de voitures. Une immense angoissel’a alors saisi : que faire maintenant qu’il n’y a plus les bagnolespour donner l’illusion de la vie ? Il cherche toujours une réponse.

La même incapacité à agir, les mêmes causes produisant lesmêmes effets, se retrouve face au dossier du secteur sauvegardé.Sortir les voitures de la place Chapou, quel cauchemar ! Vider pro-gressivement les véhicules à moteur du centre historique commel’ont fait tant d’autres villes avant nous, au plus grand profit deleur population, de leurs commerçants, de la qualité de vie et del’attractivité touristique, inimaginable !

On murmure – mais il ne s’agit probablement que de racontars –que ce mal s’est soudainement aggravé ces derniers temps. Sepenchant sur les résultats de sa politique culturelle, sociale et tou-ristique à mi-mandat, le maire a été frappé d’un terrible vertige :plus rien, le néant absolu, pas une idée en trois ans sinon lesbonnes vieilles recettes auxquelles plus personne ne croit depuis

des années. Alors on fait revenir à grands frais le Printemps de sep-tembre pour une prestation ridicule et choquante ; on rappelle leChaînon manquant, ce symbole tapageur et mercantile de la cul-ture de « gôche » ringardisée, on s’essaie sans succès à une épi-cerie solidaire, héritage de l’équipe précédente. Et l’on rencontredans Cahors des bandes de touristes, hagards et désabusés, à larecherche vaine de la plus petite animation, maudissant la publi-cité mensongère de l’appellation « Grands Sites ».

Mais comment tout cela a-t-il commencé ? Peu après sa large élec-tion, notre maire s’est dit : il faut, pour ces Cadurciens qui m’ontplébiscité, que je trouve une vraie belle idée de gauche, pas un deces catalogues qu’envoie la rue de Solférino à tous ses maires mé-ritants (où l’on retrouve, par exemple, Trouducu-plage pour lamoindre agglomération socialiste ayant la chance de posséder aumoins une mare aux canards), non une vraie belle idée, pour desvrais gens, dans une vraie ville. A l’impossible nul n’est tenu !

Carmen Bardin-Tornel ; Michel Grinfeder ; Noëlle Pellegrini ;Serge Boutet ; Jacques Ducros.

Bulletin de santé

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Portrai t

cahors magazine / SEPTEMBRE 2011 / p. 23

Montserrat AriasDe la terre d'Espagne à Terre-Rouge

Montserrat Arias, son mari et ses enfants ont troqué le soleil d'Espagne pour celui du Quercy.Environnement, mode de vie, langue, ils ont opté pour une existence riche en nouveautés, pourleur plus grand bonheur.

Il y a deux ans, la famille Arias quitte Tarragone pour venir vivreà Cahors. Les enfants ont un an et quatre ans quand Montser-rat et son mari se lancent dans l'aventure, convaincus par le

témoignage d'un ami. Ce dernier met un logement à leur dispo-sition, et ils découvrent la ville à la belle saison. Les animations es-tivales sont l'occasion de soirées prolongées comme ils en ontl'habitude en Espagne.

« Aller de l'avant et vers les autres »C'est à l'Espace social et citoyen de Terre-Rouge qu'elle noue sespremières relations. « Je suis allée les voir pour les démarches ad-ministratives. Certains d'entre eux parlent espagnol, ce qui a fa-cilité nos échanges. Maintenant, je viens avec ma fille et mon filspour pratiquer des activités. » Volontaire, dynamique et optimiste, Montserrat prend les chosesen mains. « Pas question de rester chez moi à rien faire. J'ai un tra-vail, j'assiste à des réunions, je rends visite aux voisines » déclare-t-elle avec enthousiasme dans un français qu'elle a appris ensuivant des cours dès son arrivée et qu'elle maîtrise aujourd'huisuffisamment pour tenir une conversation.Fière de sa culture, elle ne veut cependant pas limiter ses fré-quentations à la communauté espagnole. « Comme pour mes en-fants, il est important d'être avec les autres, quelles que soientles origines... et j'aime rencontrer les gens. On arrive toujours à secomprendre ! »Vivre « à la française »À Terre-Rouge, les Arias comptent un membre de plus depuis cetété. « Si on déménage, ce sera pour un appartement plus grandà cause du bébé. Mais je veux rester dans ce quartier. On trouvesur place tout ce qu'il faut au quotidien : les commerces, l'école,le docteur, le bureau de presse, la banque...». Mais pour vivre « àla française », Montserrat a dû changer quelques habitudes. « Lesmagasins ferment à 19h ; c'est tôt, dit-elle en riant. Après le tra-vail, peu de gens sortent le soir ; peut-être à cause du climat ! »suggère-t-elle en évoquant la neige et les froides journées d'hiver.« Pour les enfants, il y a beaucoup de distractions en semaine. Leweek-end, j'aimerais que les parcs soient ouverts plus longtemps,

qu'il y ait plus de jeux, ou que l'on puisse faire d'autres sortiestous ensemble. » Quelques regrets qui n'empêchent pas la familled'être heureuse de son choix. « J'aime vivre à Cahors. Je m'inté-resse à l'actualité de la ville, à tout ce qui se passe. »Changer de vie... un rêve devenu réalité pour Montserrat et lessiens.

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