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Commune de Busloup Lotissement : Les Tirelles Tranche n°1 : Chemin de Champalu Travaux de viabilisation : 7 terrains à bâtir CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES pièce n°4 CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES indice 1 Décembre 2013 : indice 1 – édition initiale réf. 13 016 Maîtrise d’Ouvrage : Commune de Busloup 1 rue Jacques Rasquier 41160 Busloup Contact : 02.54.23.40.71 Maîtrise d’OEuvre : 58 avenue Gérard Yvon 41100 Vendôme contact : F. Métay 06.50.06.95.65 [email protected]

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Commune de Busloup

Lotissement : Les Tirelles

Tranche n°1 : Chemin de Champalu

Travaux de viabilisation : 7 terrains à bâtir

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

pièce n°4

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES indice 1

Décembre 2013 : indice 1 – édition initiale réf. 13 016

Maîtrise d’Ouvrage :

Commune de Busloup 1 rue Jacques Rasquier 41160 Busloup Contact : 02.54.23.40.71

Maîtrise d’Œuvre :

58 avenue Gérard Yvon 41100 Vendôme contact : F. Métay 06.50.06.95.65 [email protected]

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SOMMAIRE

CHAPITRE I – INDICATIONS GENERALES, DESCRIPTIONS DE S TRAVAUX, PRESCRIPTIONS

Article 1.1 Objet du présent CCTP Article 1.2 Documents Généraux Article 1.3 Consistance des travaux Article 1.4 Description des travaux Article 1.5 Etat et connaissance des lieux Article 1.6 Sécurités & Hygiènes Article 1.7 Installations Article 1.8 Signalisations Article 1.9 Circulation Article 1.10 Organisation de chantier Article 1.11 Maintient des communications et de l’écoulement des eaux Article 1.12 Encadrement et surveillance du chantier Article 1.13 Co-activités avec d’autres entreprises Article 1.14 Piquetage Article 1.15 Réseaux existants Article 1.16 Protection des ouvrages existants Article 1.17 Obligation de l’entrepreneur Article 1.18 Responsabilité de l’entrepreneur Article 1.19 Réception et récolement du chantier Article 1.20 Dispositions Environnementales CHAPITRE II – PROVENANCE DES MATERIAUX CHAPITRE III – TRAVAUX PREPARATOIRE

Article 3.1 Travaux d’Espaces Verts Article 3.2 Débroussaillage et déboisement Article 3.3 Repérage réseaux – Sciage de chaussée CHAPITRE IV – TERRASSEMENTS - REMBLAYAGE

Article 4.1 Exécution des fouilles – étaiement – blindages Article 4.2 Rencontre de caves ou excavations Article 4.3 Ecoulement des eaux Article 4.4 Remblayage des tranchées Article 4.5 Exécution des terrassements en déblais Article 4.6 Terrassements Généraux CHAPITRE V – VOIRIE

Article 5.1 Géotextile Article 5.2 Couche de forme/fondation Article 5.3 Graves traitées aux liants Article 5.4 Enduits Superficiels d’Usure

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Article 5.5 Enrobés coulés à froid Article 5.6 Béton Bitumineux Article 5.7 Béton Ciment, Béton armé, Mortiers Article 5.8 Bordures – Caniveaux – Pavés Article 5.9 Pierre de Pays Article 5.10 Signalisations verticales Article 5.11 Signalisations horizontales Article 5.12 Pavés collés - Résine CHAPITRE VI - ASSAINISSEMENTS Article 6.1 Qualité et composition des matériaux Article 6.2 Mise en Œuvre, contrôle, Epreuves CHAPITRE VII – TRANCHEE TECHNIQUE Article 7.1 Qualité des matériaux Article 7.2 Mise en Œuvre CHAPITRE VIII – TELECOMS Article 8.1 Qualité des matériaux Article 8.2 Mise en Œuvre CHAPITRE IX – ECLAIRAGE PUBLIC Article 9.1 Réglementations Article 9.2 Mise en Œuvre CHAPITRE X – ALIMENTATION EN EAU POTABLE Article 10.1 Réception des matériaux Article 10.2 Mise en Œuvre

CHAPITRE XI – ELECTRIFICATION Article 11.1 Réglementations Article 11.2 Composition du réseau et branchements

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CHAPITRE I - INDICATIONS GENERALES, DESCRIPTION DES TRAVAUX, PRESCRIPTIONS

ARTICLE 1.1 - OBJET DU PRESENT CCTP Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) fixe les conditions particulières des travaux de viabilisation (VRD) du lotissement « Les Tirelles » sur la commune de Busloup (41), 7 terrains à bâtir.

ARTICLE 1.2 – DOCUMENTS GENERAUX L’entrepreneur se conformera obligatoirement, lors de l’exécution des travaux, aux prescriptions définies dans les fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G.), applicables aux travaux de l’Etat, et plus particulièrement : - fascicule 2 - terrassements généraux » - fascicule 3 - liants hydrauliques » - fascicule 23 - Fourniture de granulats pour la construction des chaussées, - fascicule 24 - Fourniture de liants hydrocarbonés pour la construction des chaussées, - fascicule 25 - Exécution des corps de chaussée, - fascicule 26 - Exécution des enduits superficiels, - fascicule 27 - Fabrication et mise en œuvre des enrobés, - fascicule 31 - Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs de retenue en béton, - fascicule 32 - Construction de trottoirs. - fascicule n°36, - fascicule n°65.B - exécution des ouvrages de génie-civil de faible importance en béton armé - fascicule n°70 - ouvrages d’assainissement - fascicule n°71 - fourniture et pose de canalisations d’eau potable Les provenances, qualités, caractéristiques, modalités d’applications, d’essais, de contrôle, de réception des matériaux et produits utilisés doivent être conformes aux documents suivants :

- C.S.T.B. = Cahier des Prescriptions Techniques édité par le CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU BATIMENT

- AFNOR = normes françaises - R.E.E.F. = Recueil des Ensembles et Eléments Fabriqués - D.T.U. = ensemble des pièces dites « Documents Techniques Unifiés »

Il se conformera d’autre part aux règles de l’art, ainsi qu’aux différentes prescriptions définies dans le présent cahier. L’entrepreneur respectera les règlements ou décrets parus au Journal Officiel ou tout nouveau texte officiel remplaçant ou modifiant un ou plusieurs fascicules du C.C.T.G., ainsi que les prescriptions imposées par les représentants locaux ou départementaux des services publics. La mise en œuvre devra respecter les prescriptions des fabricants.

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ARTICLE 1.3 – CONSISTANCE DES TRAVAUX Les travaux font l'objet d’une tranche de travaux, décomposés en 2 lots : lot 1 : Voirie provisoire, Assainissement EU+EP, Eclairage Public (phase 2 : lampadaires), Voirie définitive (travaux différés), lot 2 : tranchée technique, Télécoms, Eclairage Public (phase 1 : gaines), AEP Hors Marché : électrification par le SIDELC ARTICLE 1.4 – DESCRIPTION DES TRAVAUX

Les plans annexés au présent marché précisent l'emplacement des bordures et des différents réseaux à poser et donnent les cotes à respecter. Les travaux de viabilité comprennent notamment: Installations et signalisations de chantier (2 phases), comprenant :

- l’installation du chantier, - la mise en place d’une signalisation réglementaire et de barrières (aux points d’accès)

conforme au Plan Général de Coordination rédigé par le Coordinateur SPS.

Travaux de terrassements généraux, comprenant - Le débroussaillage et le nettoyage des terrains - le décapage de la terre végétale dans l’emprise de la voirie, - les terrassements et purges nécessaire aux corps de chaussée, trottoirs... - le réglage et compactage du fond de forme de la chaussée, du trottoir, des parkings et

des accès aux lots par déblais ou remblais en matériaux de carrière, et cylindrage du fond de forme,

- l’épaulement en terre végétale de la façade des lots - la mise en décharge des déblais - le grattage, rabotage et mise à niveau de chaussée pour raccordement, - la construction et compactage des couches de forme, à la côte projet, - Les essais de portance de chaussée aux emplacements indiqués par le maître d’œuvre.

Travaux d’assainissement vanne et pluvial, comprenant

Assainissement Vanne - La fourniture et la pose de canalisations PVC CR8 de Ø125 à 200, - La fourniture et la pose de regards de visite Ø 1000 avec tampons articulés, - La fourniture et la pose de boîtes de branchements individuels étanches, - La réalisation des essais de compactage des tranchées (PANDA) aux emplacements

indiqués par le maître d’œuvre, et la fourniture d’un rapport comportant les courbes références (norme NF de remblai de tranchées : qualité de remblai Q3 en profondeur et Q2 sur les 0.50m de surface). Les résultats devront être validés par un laboratoire agréé.

Assainissement Pluvial - La fourniture et la pose de canalisations PVC CR8 Ø160 à 400, - La réalisation des ouvrages d’engouffrement - La réalisation des essais de compactage des tranchées (PANDA) aux emplacements

indiqués par le maître d’œuvre, et la fourniture d’un rapport comportant les courbes

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références (norme NF de remblai de tranchées : qualité de remblai Q3 en profondeur et Q2 sur les 0.50m de surface). Les résultats devront être validés par un laboratoire agréé.

Bassin pluvial - La réalisation des sorties/entrées du bassin par empierrement (joints de mortier non

apparents) ; une maçonnerie « test » sera à valider par le maître d’ouvrage et la commune.

- La réalisation de noues et d’un bassin de stockage conformément aux plans « VRD » au 1/200ème,

- Le relevé topographique des noues et du bassin avec fourniture de plans et note de calcul du volume (Covadis ou Mensura).

Travaux de Tranchées techniques, comprenant :

- l’exécution de fouilles, y compris tous étaiements, blindages, assèchements, - sablage, pose des grillages avertisseurs....remblai jusqu’à la cote projet. - fourniture et pose de gaines et fourreaux sous chaussée, en attente ou non, et de

grillages avertisseurs, concernant : Le réseau AEP (réseau principal et branchements), Le réseau électrique (BT et HTA), Le réseau éclairage public. Le réseau Télécoms

La réalisation du réseau de télécommunications comprenant : - La fourniture et la pose de fourreaux Ø 42/45 en tranchée ouverte, - La fourniture et la pose de chambres de tirages L2T, - La réalisation des branchements particuliers avec pose d’un RB 30 et d’une amorce

jusqu’à 1.00m dans les terrains (sauf dispositions particulières stipulées sur le plan Marché),

- L’aiguillage et bouchonnage de tous les fourreaux Ø42/45, La réalisation du réseau éclairage public comprenant :

- La réalisation et la pose de câbles en tranchée ouverte, - Le raccordement au réseau existant, - La fourniture et la pose de mâts d’éclairage.

La réalisation du réseau d’alimentation en eau potable comprenant :

- La fourniture et la pose de canalisations en tranchée ouverte, - La fourniture et la pose de tout appareillage et robinetterie se rapportant au réseau, à la

cote voirie définitive, - La réalisation des branchements particuliers, constitués par une amorce de canalisation

en PE Ø19/25 ou PE Ø32 (terrain n°5) sortant de terre. - Les essais de pression, analyse bactériologique, désinfection…

Travaux de voirie définitive, comprenant notamment :

- Le nettoyage et réglage des couches de forme - La fourniture et la pose de bordures et caniveaux, classe 100 bars sur lit de béton, - La réalisation des revêtements de surface :

Accès « calcaire », Chaussée - Parkings« enrobés 0/10 » Trottoirs« calcaire »

- La création d’une nouvelle signalisation.

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Le remblai de toutes les fouilles, La remise en état des lieux et enlèvement de la signalisation de chantier, Les examens, essais et épreuves préalables à la réception. ARTICLE 1.5 – ETAT ET CONNAISSANCE DES LIEUX

L’entrepreneur est réputé avoir vu les lieux et s’être rendu compte de leur situation, de l’importance et de la nature des travaux à effectuer, et de toutes les difficultés et sujétions pouvant résulter de leur exécution avant de remettre son offre. L’entreprise ne pourra donc prétendre à une quelconque indemnité due à des activités avoisinantes, circulation aux alentours du site, contraintes d’accès... Un reportage photographique sera à réaliser en début de chantier. Les terrains à bâtir sont bornés en début de chantier. Lors des travaux, les bornes ne doivent pas être déplacées ou enlevées. ARTICLE 1.6 – SECURITE & HYGIENE DU CHANTIER

La législation du travail sera strictement respectée Conformément au cahier des clauses générales de la norme AFNOR P 03.001 paragraphe 09 et article II 1 et II 6 de l’annexe A. Egalement, l’entrepreneur devra prendre les mesures de protection et de sécurité suivant les prescriptions du décret n° 65-48 du 8/01/1965 modifié par le décret n° 95.608 du 6/05/95. On veillera, selon les arrêtés d’application des 5 mars, 19 mars et 4 juin 1993, à des vérifications périodiques des consignes de sécurité, en particulier au niveau :

- Des protections individuelles : casque, chaussures, gants, baudriers... - De l’équipement - Du matériel mécanique en état de marche, organes de sécurité opérationnels agrées par

les organismes, On ne procédera à aucune manipulation d’huile (vidange...). La présence ou la manœuvre d’engins sur la voie publique sera correctement signalée. Tout manquement aux règles de sécurité pourra entraîner une exclusion ou une résiliation du marché aux torts de l’entreprise. L'entrepreneur doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures d'ordre et de sécurité propres à éviter des accidents, tant à l'égard du personnel qu'à l'égard des tiers. Il est tenu d'observer tous les règlements et consignes de l'autorité compétente. Il assure également, en tant que de besoin, la clôture de ses chantiers. Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux ne causent un danger aux tiers, notamment pour la circulation publique si celle-ci n'a pas été déviée. Les points de passage dangereux, le long et à la traversée des voies de communication, doivent être protégés par des garde-corps provisoires ou par tout autre dispositif approprié ; ils doivent être éclairés et, au besoin, gardés.

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L'entrepreneur doit prendre les dispositions utiles pour assurer l'hygiène des installations de chantier destinées au personnel, notamment par l'établissement des réseaux de voirie, d'alimentation en eau potable et d'assainissement, si l'importance des chantiers le justifie. Sauf stipulation différente du CCAP, toutes les mesures d'ordre, de sécurité et d'hygiène prescrites ci-dessus sont à la charge de l'entrepreneur. En cas d'inobservation par l'entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans préjudice des pouvoirs des autorités compétentes, le maître d'œuvre peut prendre aux frais de l'entrepreneur les mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet. En cas d'urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure préalable. L'intervention des autorités compétentes ou du maître d'œuvre ne dégage pas la responsabilité de l'entrepreneur. Etant bien entendu que les dépenses afférentes à la sécurité et à l’hygiène sont intégrées dans l’offre. ARTICLE 1.7 – INSTALLATIONS

L'Entrepreneur doit soumettre son plan des installations à l'agrément du Coordonnateur Sécurité et Protection de la Santé, du Maître d’œuvre et Maître d’Ouvrage. Les installations de chantier sont à la charge de l’entrepreneur : Lot 1. ARTICLE 1.8 – SIGNALISATIONS

L’entrepreneur prendra à son entière charge toutes les mesures de sécurité propres à prévenir tout accident, et en particulier assurera la signalisation routière diurne et nocturne du chantier, conformément aux réglementations en vigueur et en particulier à l’instruction ministérielle sur la signalisation routière LIVRE 1, 8ème partie approuvée par les arrêtés des 10 et 15 juillet 1974, pendant la durée des travaux. L'entrepreneur est tenu de signaler les chantiers ouverts sur la voie publique et de prendre toutes précautions pour que son matériel ne soit une cause de gêne ou de danger pour les autres usagers de la voie. Lors de déviation, par dérogation à l'article 31, paragraphe 6 du CCAG, la police de la circulation abords des chantiers ou aux extrémités des sections ou la circulation est interrompue et le long des itinéraires déviés, est à la charge de l'entrepreneur, qui sera tenu de mettre à la disposition du Maître d'Œuvre le personnel auxiliaire nécessaire. La limite de vitesse à imposer éventuellement au droit des chantiers ou l'obligation de simple ralentissement doit être soumise à l'agrément du Maître d'Œuvre. La signalisation et le fléchage intéressant la circulation publique doit être conforme aux règlements en vigueur, et posée en accord avec les services chargés de la voirie. Elle sera maintenue constamment en bon état de visibilité de jour comme de nuit. Sa fourniture et sa mise en œuvre seront à la charge de l’entrepreneur. Les tranchées ouvertes doivent être soigneusement balisées. En domaine public, elles doivent être protégées par barrière emboîtées en continu. Toute dénivellation dans les cheminements de piétons doit être soulignée à l'aide de peinture fluorescente ou autre dispositif attirant l'attention des usagers.

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La sécurité des usagers de la voie devra être assurée. L’accès des piétons aux immeubles riverains sera assuré et maintenu en bon état pendant toute la durée des travaux, celui des garages et portes cochères devra être conservé en permanence par des moyens appropriés, sauf impossibilité reconnue par le Maître d’œuvre. Dans ce dernier cas, l’entrepreneur devra aviser les riverains concernés afin que ces derniers puissent prendre les dispositions en conséquence (évacuation des véhicules, ramassage des ordures). L'entrepreneur doit informer par écrit les services compétents, au moins trois jours ouvrables à l'avance, de la date de commencement des travaux en mentionnant, s'il y a lieu, le caractère mobile du chantier. L'entrepreneur doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services compétents du repliement ou du déplacement du chantier. Durant toute la durée du chantier, l’Entrepreneur doit prévoir la signalisation et la protection de ses ouvrages et de ses matériels. L’entrepreneur devra intégrer tous les travaux de mise en sécurité du chantier avant travaux, en ayant au préalablement identifié les risques éventuels. Egalement, l’entrepreneur mettra tous les moyens techniques nécessaires lors de l’exécution du chantier pour garantir une sécurité maximale aux équipes travaillants sur le terrain. ARTICLE 1.9 - CIRCULATION

L'entrepreneur sera tenu d'assurer en permanence sur les voies publiques empruntées par son matériel, les nettoyages rendus nécessaires par les chutes de matériaux ou les dépôts de boues, les dépenses correspondantes à ces travaux, le nettoyage des engins et le recours à différents produits abrasifs seront entièrement à sa charge. Dans le cas extrême, il pourra être décidé, en accord avec le Maître d’œuvre, d’arrêter les travaux pendant une certaine période sans que cela puisse entraîner le versement d’indemnités à l’entrepreneur. Le transport des matériaux sera fait de manière à ne pas dégrader les voies publiques et privées. Toutes dégradations liées aux déplacements d’engins (pelle à chenilles, camion 6x4…) sur les voies existantes et nouvelles seront constatées par les Maître de l’Ouvrage ou le Maître d’œuvre. Il sera demandé à l’entreprise responsable de remettre en état les lieux, d ans un délai défini avec le maître d’œuvre, sans prétendre à quelconque dédommagement. Dans les cas de non-respect de ce délai et après mise en demeure, le Maître d’œuvre pourra faire réaliser les travaux de réfection par une entreprise de son choix, aux frais de l’entrepreneur déficient. L’entrepreneur observera les prescriptions ci-après : - les travaux devront causer le minimum de gêne à la circulation. - malgré les mesures de réglementation de la circulation qui pourront intervenir, l'entrepreneur devra prendre toute mesure utile pour apporter le minimum de gêne à la desserte des habitations riveraines ou autres entrepreneurs travaillant dans l'étendue du chantier. Il devra notamment en cas d'interruption du chantier pour quelle que cause que ce soit assurer à ses frais par tous les dispositifs appropriés la permanence de l'accès aux immeubles qui lui seront désignés par le Maître d'Œuvre.

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Quand cela sera nécessaire et le Maître d'Œuvre en sera seul juge, des passages seront aménagés par l'entrepreneur, à ses frais sous son entière responsabilité, au-dessus des tranchées, soit pour les piétons, soit pour les véhicules. Une autorisation de voirie sera systématiquement demandée par l’entrepreneur, dès lors que les travaux sont à réaliser en bord de chaussée existante (en circulation). D'une manière générale, la circulation de chantier, devra faire l'objet d'une réglementation matérialisée par une signalisation précise. ARTICLE 1.10 – ORGANISATION DU CHANTIER

L’entrepreneur fournira au Maître d’œuvre, 15 jours avant le début des travaux, le programme d’exécution des travaux, et le plan des installations de chantier. Un planning général sera établi lors de la première réunion de chantier. Au cours des travaux, l’entrepreneur devra avertir le Maître d’œuvre de toutes dérives prévisibles ou non par rapport au planning contractuel. Autorisation d’occuper le domaine public Il appartient à l'entrepreneur titulaire du marché de se mettre en rapport avec les Services Publics locaux et demander les autorisations nécessaires pour l'exécution des travaux pour occupation du Domaine Public. Les permissions de voiries et demandes d’arrêté de circulation sont demandées par l'entrepreneur agissant au nom du maître d'ouvrage. Il devra tenir compte, dans l'établissement de ses prix, de la présence des divers réseaux et ouvrages qu'il devra respecter; en cas de détérioration, les frais de remise en état seront à sa charge. Feux Les feux sont totalement interdits sur l’ensemble du site. Une attention toute particulière devra être portée sur ce point afin d’éviter tout départ de feux d’origine humaine ou d’engins mécaniques. L’entrepreneur ne devra en aucune manière brûler les végétaux en provenance du débroussaillage, sans autorisation municipale. Zone de stockage La zone de stockage doit être définie lors de la réunion de piquetage avec le maître d’œuvre, le coordonnateur SPS, et le maître d’ouvrage. Les matériaux livrés et enregistrés seront mis en dépôt sur cette zone. L’entrepreneur ne pourra occuper la voie publique au-delà des limites qui lui auront été fixées. Le lieu de mise en dépôt aura été nettoyé et nivelé par l’entrepreneur et à ses frais. Les matériaux seront disposés de façon à éviter toute ambiguïté entre les matériaux réceptionnés et refusés et ceux appartenant à d’autres entrepreneurs. Propreté du chantier L’entreprise est tenue d’assurer la propreté du chantier de manière à limiter au maximum les nuisances aux riverains. En période sèche, un arrosage régulier sera réalisé pour éviter le soulèvement de poussière. Le nettoyage et le ramassage devront être effectués journellement avec mise en dépôt dans une benne prévue à cet effet et à la charge de l’entrepreneur, soit avec évacuation en décharge. Dans le cas où le constat serait fait d’un mauvais entretien du chantier, le Maître d’oeuvre se réserve le droit, après mise en demeure sans effet au bout de 48 heures, de faire réaliser le

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nettoyage par une entreprise de son choix, aux frais de l’entrepreneur. ARTICLE 1.11 – MAINTIENT DES COMMUNICATIONS ET DE L ’ECOULEMENT DES EAUX L'entrepreneur doit conduire les travaux de manière à maintenir dans les conditions convenables les communications de toute nature traversant le site des travaux, notamment celles qui intéressent la circulation des personnes, ainsi que l'écoulement des eaux, sous réserve des précisions données, le cas échéant, par le CCAP sur les conditions dans lesquelles des restrictions peuvent être apportées à ces communications et à l'écoulement des eaux. En cas d'inobservation par l'entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans préjudice des pouvoirs des autorités compétentes, le maître d'œuvre peut prendre aux frais de l'entrepreneur les mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet. En cas d'urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure préalable. ARTICLE 1.12 – ENCADREMENT ET SURVEILLANCE DU CHANT IER

L’entrepreneur s’engage à mettre, en permanence sur le chantier, un chef de chantier dont la compétence et l’autorité lui permettent de prendre toutes décisions, en accord avec le Maître d’œuvre, afin d’assurer le bon déroulement de l’opération. Dans le cas où le Maître d’œuvre jugerait le personnel d’encadrement incompétent, il en demanderait le remplacement à l’entrepreneur. Les agents du Maître d'Œuvre chargés de la surveillance du chantier ainsi que les agents des services techniques du Maître de l’Ouvrage et des services concessionnaires auront le droit d'accéder et de stationner aussi souvent et aussi longtemps qu'ils le voudront sur le chantier de l'entrepreneur. ARTICLE 1.13 – CO ACTIVITES AVEC D’AUTRES ENTREPRIS ES

L'entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation en raison de la gêne et des sujétions que lui causerait la présence, aux abords ou dans l'emprise de ses chantiers, de chantiers organisés pour des travaux autres que ceux faisant l'objet de la présente entreprise. L'entrepreneur fera son affaire de toutes les démarches à effectuer, de tous les frais à engager, pour obtenir une entente avec les autres entrepreneurs intéressés lui permettant de faciliter l'exécution de ses propres travaux. ARTICLE 1.14 – PIQUETAGE

Bornage aux frais de l’entreprise adjudicatrice du lot 1 : Organisation et intervention à respecter: Bornage pouvant être réalisé par un géomètre d’entreprise :

- contrôle et rebornage après la réalisation des tranchées techniques, et avant la pose des coffrets,

- contrôle et rebornage avant les implantations de bordures Bornage à effectuer par un géomètre expert :

- contrôle et rebornage de toute l’opération L’implantation planimétrique et altimétrique des ouvrages est à la charge de l’entrepreneur. IL sera demandé à l’entreprise adjudicatrice du lot 1 d’implanter le niveau sol-fini des

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ouvrages pour toutes les entreprises. Les renseignements portés sur les plans DCE permettent ces implantations. L’entrepreneur est responsable de ces implantations. L'entrepreneur devra mettre à la disposition du chantier chaque fois qu'il sera nécessaire un opérateur capable de procéder à toutes opérations de piquetage, implantation ou contrôle tant planimétrique qu'altimétrique. Cet opérateur devra être muni de tout l'appareillage nécessaire à ces fins. Malgré les vérifications qui pourront être effectuées en cours de travaux par le Maître d'Œuvre, l'entrepreneur conservera la responsabilité complète des erreurs faites par lui tant en plan qu'en altitude dans l'implantation et le piquetage de tous les ouvrages et il aura à subir éventuellement toutes les conséquences de ces erreurs. ARTICLE 1.15 – RESEAUX EXISTANTS

L'entrepreneur devra avant tout commencement des travaux prévenir tous les services intéressés (GDF - EDF - FRANCE TELECOM – S.I.A.E.P. – et autres ) et obtenir tous les renseignements nécessaires sur les conduites et canalisations existantes. DT-DICT : N° consultation du téléservice : 2013 12 02 011 57 T : ErDF – FranceTélécom – Lyonnaise des Eaux CLE SECRETE : 65 86 Les canalisations existantes rencontrées au cours de l'exécution des tranchées devront être soutenues, étant entendu qu'en aucun cas les dispositifs adoptés pour réaliser ce soutien ne prendront appui sur les étrésillons des étaiements ou blindages des fouilles. Lors du remblaiement, l'entrepreneur devra exécuter les ordres de l'ingénieur en ce qui concerne les mesures à prendre pour assurer la protection des conduites notamment au cours du tassement des remblais, afin d'éviter tout accident dont il aurait dans tous les cas l'entière responsabilité. Si une tranchée est ouverte au pied d’un support E.D.F., d’éclairages publics, ou autres, un blindage et un haubanage seront obligatoires durant l’ouverture, la pose des réseaux en tranchée, et la fermeture. Le remblai pourra être réalisé en béton maigre. Le compactage sera réalisé par couches successives dans le cas d’utilisation de matériaux de carrière. ARTICLE 1.16 – PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS

L'entrepreneur devra prendre toutes dispositions pour assurer la protection des ouvrages existants, à savoir : - ouvrages divers déjà construits et existants (collecteurs, canalisation d'eau, de gaz, d'électricité, câbles télécoms, drains, clôtures ....) - ouvrages en cours de construction par une autre entreprise. Le franchissement des ouvrages traversant les emprises devra faire l'objet d'un établissement préalable très soigné. L'entrepreneur sera tenu pour responsable de toutes détériorations en cours de travaux. Il devra reconstruire à ses frais les ouvrages détériorés, quelles qu'en soient les causes.

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L’entreprise doit prendre toutes dispositions pour assurer la protection des ouvrages existants, pour signaler les ouvrages tels que fouilles, regards, etc.... et maintenir les accès en toute sécurité pendant toute la durée du chantier. L'entrepreneur fournira au Maître d’œuvre une copie d'intention de travaux adressée aux différents concessionnaires concernés, 10 jours au moins avant la date prévue pour le début des travaux (jours fériés non compris). ARTICLE 1.17 – OBLIGATION DE L’ENTREPRENEUR

L’entreprise a l’obligation de vérifier toutes les quantités stipulées dans le descriptif quantitatif des travaux à réaliser avant la remise de son acte d’engagement. Le présent C.C.T.P. et les documents contractuels ne pouvant contenir l’énumération rigoureuse et la description détaillée de tous les matériaux, ouvrages, détails et accessoires, il reste entendu que seront compris dans le marché, non seulement tous les travaux indiqués aux pièces du marché, mais aussi ceux implicitement nécessaires au parfait achèvement de la construction suivant toutes les règles de l’art, les règlements, les normes en vigueur et les règles élémentaires de l’esthétique ainsi que celles relatives à la sécurité et protection de la santé. Les entrepreneurs, par le fait même de soumissionner, sont réputés avoir pris parfaite connaissance des travaux à effectuer, de leur nature ainsi que de leur importance et reconnaissent avoir suppléé, par les connaissances professionnelles de leur spécialité, aux détails qui pourraient être omis dans les différentes pièces contractuelles du dossier. Dix jours au moins avant le début des travaux, l’entrepreneur devra impérativement prendre contact avec les services « Concessionnaires Réseaux » et « Concessionnaires Voirie »: DICT ARTICLE 1.18 – RESPONSABILITE DE L’ENTREPRENEUR

Lors de l'étude de son offre, l'entrepreneur a dû contrôler que les paramètres qu'il compte employer réellement sont compatibles avec la classe de résistance des fournitures proposées. Si un doute subsiste, en cas de limite de validité de la classe de résistance par exemple, il doit procéder à toute vérification in situ avant d'arrêter ses commandes. Responsable des moyens mis en œuvre, il est tenu de vérifier tout au long du chantier l'adéquation des matériaux aux conditions de pose. Sauf autorisation écrite du maître d’œuvre de modifier les conditions de pose, il devra supporter les éventuelles conséquences économiques de la non vérification ou de la vérification tardive de cette adéquation ainsi que celles qui résulteraient de l'emploi de moyens inadéquats à la classe de résistance de la fourniture. Il convient en outre de prendre en compte l'existence éventuellement plus néfaste des surcharges de chantier pour définir la résistance des fournitures. Chaussée : le dimensionnement est spécifié au marché. Néanmoins, il appartient à l’entreprise de vérifier la compatibilité de la structure prévue et de la nature du sous-sol rencontré lors des travaux ; si un doute persiste, l’entrepreneur doit arrêter le chantier et prévenir le maître d’œuvre. L'entrepreneur sera responsable de tous les dommages quels qu'ils soient qui pourront résulter de l'exécution des travaux sans pouvoir mettre en cause la responsabilité du Maître de

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l'Ouvrage même pour le cas où le "vice du sol" pourrait être établi. Il est en conséquence réputé avoir contracté l'assurance pour le couvrir de ce risque. L’entrepreneur devra prendre toute disposition pour éviter les risques de fuite des engins de chantier. Le cas échéant, l’entrepreneur devra éviter au maximum la pollution par la mise en place de bac récupérateur et autre dispositif « anti-pollution ». ARTICLE 1.19 – RECEPTION ET RECOLEMENT DU CHANTIER

Après achèvement des travaux, l’entrepreneur sera tenu de procéder à ses frais, au dégagement, au nettoiement et à la remise en état des emplacements mis à sa disposition (notamment les emplacements du poste bétonnage et les dépôts de matériaux) et qui auront, du fait des travaux, subi des dégradations. Tous les déchets sont à évacuer de la zone de chantier. Chaque entreprise devra fournir un plan de récolement des réseaux et ouvrages construits. L’entreprise adjudicataire du lot « assainissement vanne et pluvial » devra établir un relevé topographique du bassin d’infiltration et de toutes les noues et en déterminer leur capacité de stockage (note de calcul à fournir). Les plans de récolement seront fournis sur un fichier D.A.O. format AutoCAD® extension dwg ou dxf, cinq exemplaires sur papier, avant la réception des travaux. Les récolements de la Basse Tension sont à réaliser en Carto200 par l’entreprise adjudicataire. Les CD-Rom ou DVD de l'inspection vidéo du réseau d'eaux usées seront fournis en deux exemplaires, avant la réception des travaux. Les réseaux Eclairage Publics, AEP et France Telecom seront fournis sur plans séparés. Un Dossier des Ouvrages Exécutés (DOE) devra également être transmis ; il comprendra les descriptions des ouvrages et produits mis en œuvre, note de calcul éventuel, fiches d’agrément....

ARTICLE 1.20 – DISPOSITIONS ENVIRONNEMENTALES

Les entrepreneurs devront prendre toutes mesures permettant de réduire l’impact de leur intervention sur l’environnement, notamment :

- La réduction du bruit et des poussières, - La réduction des émissions de gaz à effet de serre (feux, échappements), - La gestion des déchets (tri, recyclage, suivi et traçabilité), - La réduction de la consommation d’énergies (eau, carburants, gaz), - La présence de kits de dépollution (huiles et rejets dans le réseau E.P.), - Le choix de matériaux locaux pour réduire l’impact des transports,

Les entrepreneurs devront fournir à la maîtrise d’œuvre un document récapitulatif des

mesures mises en place pendant la durée du chantier.

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CHAPITRE II – PROVENANCE DES MATERIAUX Les constituants et produits seront conformes aux exigences des normes AFNOR ou à défaut au cahier des prescriptions communes du ministère de l’Équipement. Leurs provenances devront être soumises à l’agrément du maître d’œuvre au moins 15 jours avant le commencement du chantier.

L’entrepreneur sera tenu de justifier la provenance des constituants et produits au moyen de bons de livraison ou par des certificats d’origine ou autres preuves authentiques.

PROVENANCE DES MATERIAUX

Les matériaux destinés à la construction des ouvrages auront les provenances désignées ci-après: Désignations des travaux Origine ou lieu d’extraction Bordures, caniveaux, pavés, canalisations en béton, éléments préfabriqués en béton, grave ciment

Usine agréée par le Maître d’œuvre

Matériaux calcaires, grave naturelle, gravillons pour enduit, enrobés

Carrière agréée par le Maître d’œuvre (préférence de provenance régionale)

Sables et gravillons pour lit de pose, mortier, béton, grave ciment

Carrière agréée par le Maître d’œuvre

Liants hydrauliques et hydrocarbonés Fabricant agréé par le Maître d’œuvre Tampons de regards, plaques de recouvrement, avaloirs et grilles

Fabricant agréé par le Maître d’œuvre

Béton bitumineux, grave ciment, grave bitume Centrale de fabrication agréée par le Maître d’œuvre

Toutes les fournitures nécessaires à la réalisation des travaux devront répondre aux prescriptions de l’article 4 du fascicule 70 du CCAG. En particulier, l’entrepreneur devra établir une fiche qui sera annexée à l’acte d’engagement, où il sera précisé toutes les provenances des matériaux utilisés à l’exécution des travaux.

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CHAPITRE III – TRAVAUX PREPARATOIRE ARTICLE 3.1 - TRAVAUX D’ESPACES VERTS Décapage et stockage La terre végétale est à décaper sur une épaisseur définie au descriptif quantitatif des travaux, sur l’emprise de la voirie (chaussée, accès aux lots, trottoirs...). Celle-ci sera stockée sur le site en merlon régulier ou en tas : à définir avec le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage. Réglage La terre végétale sera ensuite réglée dans les espaces verts en fin de chantier (tenir compte du foisonnement), après purge du fond de fouille. Egalement, l’entreprise devra régler cette terre dans les terrains à construire, jusqu’à 5 mètres maximum, en retrait de l’alignement, lorsque le niveau du T.N. se trouve :

- en dessous des trottoirs « sol-fini », la terre végétale sera réglée en épaulement et contre le bord de trottoir,

- au-dessus des trottoirs « sol-fini », le T.N. sera écrêté le long du trottoir. Evacuation Une fois les réglages effectués, le volume excédent sera à entreposer à un emplacement défini avec le maître d’ouvrage (maximum de 500m autour de l’opération), et le cas échéant, l’entreprise devra évacuer le surplus de terre végétale vers une zone de stockage, et ce à ses frais. ARTICLE 3.2 - DEBROUSSAILLAGE ET DEBOISEMENT Les feux étant interdits, l’évacuation vers une décharge est à prévoir. ARTICLE 3.3 – REPERAGE RESEAUX - SCIAGE DE CHAUSSEE L’entreprise devra effectuer différents sondages sur le site pour permettre d’identifier et repérer d’éventuels réseaux souterrains ; également ces fouilles permettront de déterminer la nature du sous-sol et adapter les moyens de terrassements. La chaussée existante devra être obligatoirement sciée avant les travaux.

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CHAPITRE IV – TERRASSEMENTS - REMBLAYAGE L’extraction et l’évacuation sont à la charge de l’entreprise. Les terrassements nécessaires à l’aménagement des plates-formes des fondations seront exécutés conformément aux plans et profils du projet et aux indications du maître d’œuvre. ARTICLE 4.1 - EXECUTION DES FOUILLES - ETAIEMENTS - BLINDAGES Dispositions générales L'exécution des fouilles respectera les dispositions imposées par le fascicule du CCTG ainsi que les dispositions du décret du 8 janvier 1965. L'emploi des engins mécaniques pourra être interdit à des emplacements qui seraient précisés par le Maître d'Œuvre, au cours du piquetage en fonction du voisinage de certains immeubles, plantations, clôtures, ouvrages et sauf à moins de 0.50 m des canalisations ou câbles existants rencontrés. Les tranchées devront être blindées dès lors que la profondeur dépasse 1,30 m et que la largeur sera égale ou inférieure au 2/3 de la profondeur. Le Maître d'Œuvre pourra prescrire que le terrassement soit conduit de façon à extraire séparément les différentes couches de terrain. Mais en règle générale, toutes les terres seront évacuées, les tranchées étant remblayées en sable d'apport (sauf dans les parties non situées sous chaussée ou trottoir). L'emploi d'explosif est interdit. Dans le cas des dispositions du CCTG, il est précisé que les longueurs maximales des fouilles qui pourront rester ouvertes avant remblaiement seront limitées à cent (100) mètres. Particularité L’attention est attirée sur la difficulté de réaliser des travaux de terrassements en parallèle de réseau souterrains existants ; bien souvent, la nature des matériaux de remblai mis en œuvre ne permet pas une tenue des parois de tranchée verticale, des éboulements sont à prévoir, l’entrepreneur devra alors prendre toutes dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des personnes : talutage à 1/1 au-dessus des réseaux existants, ouverture en escalier.... L’entrepreneur ne pourra prétendre à une plus-value pour cette difficulté qui doit être intégrée dans l’offre générale. La profondeur de la fouille pourra varier, notamment à cause de l'irrégularité du T.N. Tous les blocs rencontrés lors des terrassements sont à évacuer, quel que soit la grosseur. Protection Lors de travaux à proximité de circulation, il sera nécessaire de refermer les tranchées chaque soir ; si des fouilles ne pouvaient être remblayées, une signalisation renforcée à celle initiale serait à mettre en place. D’une manière générale, les tranchées non remblayées seront délimitées par un grillage plastique orange de 1,20 m de hauteur. Contrôle La planéité et les profondeurs des fouilles feront l’objet d’un contrôle par le Maître d’œuvre.

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Si des anomalies étaient descellées, l’entrepreneur devra y remédier et se mettre en conformité à ses frais. ARTICLE 4.2 – RENCONTRE DE CAVES OU EXCAVATIONS

Dans le cas où des caves ou d’autres excavations viendraient à être rencontrée durant l’ouverture des fouilles, ou encore dans le cas où de semblables excavations existeraient à l’emplacement des ouvrages accessoires, l’entrepreneur soumettra au maître d’œuvre les dispositions qu’il propose d’adopter en vue de créer des appuis solides. L’entrepreneur sera rémunéré pour les travaux nécessaires à l’exécution des appuis qu’il construira dans le cadre du présent article. ARTICLE 4.3 - ECOULEMENT DES EAUX Dispositions générales L'entrepreneur devra, sous sa responsabilité et à ses frais, organiser ses chantiers de manière à les débarrasser des eaux de toutes natures (eaux pluviales, infiltration, source, ou provenant de fuites de canalisations etc....) comme il est prescrit dans le fascicule du CCTG ; cette évacuation est limitée à 25m3/h. L'évacuation de ces eaux devra être assurée soit par pompage, soit par fossé drainant. Le rejet de ces eaux s’effectuera dans :

- les ruisseaux ou fossés existants, - les réseaux E.P. existants, après filtrage des fines

L’assainissement de la fouille devra être effectuée de telle façon que tous les ouvrages soient exécutés à sec. Dispositifs à mettre en place L’entrepreneur devra protéger les fouilles contre les eaux de surface au moyen de rigoles, bourrelets, drains, buses ou tout autre dispositif agréé par le Maître d’œuvre ; ces ouvrages seront entretenus pendant toute la durée du chantier. En cas d’évacuation par pompages, il devra installer à ses frais, les pompes et leurs accessoires nécessaires aux épuisements. L’évacuation pourra s’effectuer par puisard d’infiltration si la nature du terrain le permet. Les implantations de ces différents ouvrages devront être validées par le maître d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage. En fin de travaux, les ouvrages seront récupérés, et le terrain sera remis en état. Particularité Lors de travaux de modification, déviation, ou raccordement de réseau en service, l’entrepreneur devra assurer l’évacuation du flux arrivant vers un point plus en aval du réseau (en cas d’effluents, ces derniers ne devront en aucun cas être rejetés à l’air libre). Responsabilité L'entrepreneur sera responsable de tous les éboulements qui pourraient survenir, de tous les dommages que puissent éprouver les maisons riveraines, les monuments, ouvrages d'art, ouvrages souterrains publics ou privés, les canalisations et câbles de toutes sortes, des détériorations survenant au revêtement du sol et des accidents qui pourraient arriver sur la voie publique quel qu'en soit le motif, même occasionnés par des écoulements d'eaux

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provenant d'ouvrages souterrains, dont il a à assurer l'écoulement ou par la présence de conduites d'eau à l'intérieur ou à proximité des fouilles. L'entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation ni prétendre à aucune indemnité en raison de la gêne ou de l'interruption de travail ou des pertes de matériaux ou tous autres ouvrages qui pourraient résulter des arrivées d'eaux consécutives aux phénomènes atmosphériques. ARTICLE 4.4 - REMBLAYAGE DES TRANCHEES Les matériaux de remblais devront être conformes aux normes NFP 98-129, NFP 98-115 et XP 18540 (matériaux du type A, D 200mm classe III B préconisé). Le remblayage des fouilles sera exécuté mécaniquement ou à la main suivant les indications du CCTG. Lit de pose et enrobage Le remblai en fond de forme de tranchée et l'enrobage des réseaux, est préconisé en GRAVILLONS 4/8 pour l’assainissement et sable de la vallée de la Loire ou du sable « calcaire » 0/4 en tranchée technique. L’entreprise pourra proposer un produit différent, avec validation auprès du maître d’œuvre et des différents concessionnaires. Remblai de recouvrement Le remblai proprement dit de la tranchée sera effectué en matériaux de carrière (tout venant, calcaire 0/20 ou 0/31,5), sauf dans les parties non situées sous chaussée ou trottoir où les matériaux d'origine seront utilisés. Les matériaux d'origine utilisés pour le remblayage des tranchées seront purgés et débarrassés de tous éléments grossiers, tels que cailloux, etc... Le remblayage s’effectuera par couches successives de 0,30 m maximum d'épaisseur compactées mécaniquement. L'attention de l'entrepreneur est tout particulièrement attirée sur le très grand soin qu'il conviendra d'apporter au compactage du remblai avec un objectif de densification conforme à la norme NFP 98-331. Il est instamment invité à utiliser pour ce faire du matériel de compactage spécialement conçu pour ce genre de travail tel que le cylindre vibrant à double bille ou la dame vibrante à proximité des réseaux. Dans le cas de matériaux compactables, sur toute la hauteur du remblai, la densité sèche obtenue atteindra 98% de la densité sèche maximale obtenue à l'essai "PROCTOR MODIFIE". Au cas où cette prescription ne serait pas respectée, le Maître d’œuvre pourrait exiger la réouverture de la tranchée et l'exécution d'un nouveau remblayage. Les tranchées non situées sous chaussée ou trottoir seront remblayées avec les matériaux d'origine purgés. La réutilisation de ces matériaux ne pourra se faire sans l'accord du maître d'Œuvre. Les matériaux d'origine utilisés pour le remblayage des tranchées seront purgés et débarrassés de tous éléments grossiers, tels que cailloux, etc... Contrôle Les essais de compactage sont à la charge de l'entreprise et effectuées par un organisme indépendant de l'entreprise ; le nombre et l’emplacement des essais seront déterminés par le maître d’œuvre.

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ARTICLE 4.5 - EXECUTION DES TERRASSEMENTS EN DEBLAI L’entrepreneur exécutera les décaissements pour les chaussées, trottoirs, accès, parkings... (après décapage de la terre végétale) après avoir implanté altimétriquement les niveaux « sol-fini » et pris en compte les différentes épaisseurs de structure. La planéité et les profondeurs des fouilles feront l’objet d’un contrôle par le Maître d’œuvre. Si des anomalies étaient descellées, l’entrepreneur devra y remédier et se mettre en conformité à ses frais. La tolérance sur l’altimétrie de l’arase de la PST est de 5% de l’épaisseur « structure totale », avec un arrondi au centimètre supérieur. L’épaisseur « structure totale » correspond à l’épaisseur cumulée des couches de forme, fondation, base, liaison, roulement. Par exemple, épaisseur « structure totale » = 35 GTN, 10 GB, 6 BBSG = 51cm, La tolérance sera de 0.05 x 51cm = +- 2,55cm arrondi à +-3cm. Etant bien entendu, que l’altimétrie du fond de forme ne devra pas être sur l’ensemble des terrassements à la tolérance minimale (avec exemple, -3cm/projet). ARTICLE 4.6 – TERRASSEMENS GENERAUX L'entreprise consiste à réaliser tous les décaissements et démolitions nécessaires à la parfaite réalisation des travaux. Ceux-ci concernent notamment les élargissements de chaussées, les tranchées, purges et poutres de rives. L'entreprise doit un fond de forme chaussée : réglé, nivelé et parfaitement compacté. L'entreprise doit l'évacuation des déblais excédentaires ou le dépôt avec régalage des terres selon les indications du Maître d'œuvre. Les talus en remblai seront réglés à 2/3. Les talus en déblai seront réglés à 1/1. La tolérance sur l’altimétrie de l’arase de la PST est de 5% de l’épaisseur « structure totale », avec un arrondi au centimètre supérieur. L’épaisseur « structure totale » correspond à l’épaisseur cumulée des couches de forme, fondation, base, liaison, roulement. Par exemple, épaisseur « structure totale » = 35 GTN, 10 GB, 6 BBSG = 51cm, La tolérance sera de 0.05 x 51cm = +- 2,55cm arrondi à +-3cm. Etant bien entendu, que l’altimétrie du fond de forme ne devra pas être sur l’ensemble des terrassements à la tolérance minimale (avec exemple, -3cm/projet).

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CHAPITRE V – VOIRIE La classe de trafic retenue par l’appréciation des différents tableaux est : <T3 ARTICLE 5.1 - GEOTEXTILE Le géotextile de chaussée sera de type « BIDIM gamme S », non-tissé aiguilleté de filaments continus en polypropylène. Il sera certifié classe 5 (16 KN) et du type S51 (200 g/m²). Il aura fait l’objet d’un certificat de classification remis au Maître d’Œuvre. ARTICLE 5.2 – COUCHE DE FORME/FONDATION 5.2.1 – Graves Non Traités

A) Qualité des produits

Les granulats seront conformes aux exigences de la norme XP P 18-545 (position et étendue du fuseau de régularité). Caractéristiques normalisées et angularité Trafic de classe < T3 T3 T2

Couche de forme E III b D III b C III b

Ic ≥ 30 Ic ≥ 60

Couche de fondation D III b C III b Ic ≥ 30 Ic ≥ 60

Ic : Indice de concassage Ils proviendront de carrière de roche en place ou de matériaux alluvionnaires, et du criblage, lavage et concassage de bancs de calcaire.

• GNT 0/80 Ces matériaux devront avoir les caractéristiques ci-après :

- Refus au tamis de 800mm inférieur ou égale à 10% - Passant au tamis de 0,08mm inférieur à 5% - Equivalent de sable sur la fraction 0/2 supérieure à 50 - Coefficient de LOS ANGELES inférieur à 40

En aucun cas un matériau non criblé ne sera accepté. Ils seront classés dans la famille D3 telle qu'elle est définie par le guide technique SETRA intitulé « réalisation des remblais, et des couches de forme » (GTR 92) et l'ensemble de ses annexes.

• GNT 0/20 – 0/31.5

- Equivalent de sable : supérieur à 40 - Coefficient Deval : supérieur à 14 Le fuseau de spécification de la GNT 0/20 est le suivant : Tamis 31,5 20 10 6,3 4 2 0,5 0,2 0,08 Minimum 100 85 55 42 32 22 11 7 4 Maximum 100 99 82 70 60 49 30 17 10 Le fuseau de spécification de la GNT 0/31,5 est le suivant :

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Tamis 40 31,5 20 10 6,3 4 2 0,5 0,2 0,08 Minimum 60 85 62 40 31 25 18 10 6 4 Maximum 100 99 90 70 60 52 43 27 18 10 Pourcentage en poids traversant le tamis.

B) Essais et contrôle

Les matériaux feront l'objet des essais suivants : 1 - Essais préliminaires : Ils conditionnent l'agrément de la carrière et le réglage de la centrale de concassage. - identification minéralogique - essai LOS ANGELES - Micro DEVAL HUNHDE - essai de polissage - résistance au gel - analyse granulométrique - mesure d'angularité - mesure de propreté superficielle - mesure du coefficient de forme - équivalent de sable (fraction 0/6 ou 0/4)

2 - Essais de contrôle et de réception:

- analyse granulométrique - mesure d'angularité ( propreté superficielle) 1 par jour ou 1 par 200 t - mesure du coefficient de forme (équivalent de sable)

Tous les granulats qui ne correspondraient pas aux spécifications définies ci-avant seront refusés et évacués par les soins et aux frais de l'entrepreneur. 5.2.2 – Traitement du sol en place : chaux/ciment Avant tout traitement, le sol doit subir les préparations fixées par l'étude réalisée par un laboratoire agréé par le maître d'œuvre aux frais de l’entrepreneur. Dans le cas où le sol à mettre en œuvre doit subir un transport, le traitement sera de préférence effectué en place, avant le transport vers le lieu de mise en œuvre. L'entrepreneur utilisera les méthodes de stockage, de transport, d'épandage et de malaxage propres à assurer la protection de son personnel contre la chaux/ciment et à éviter les dommages aux tiers. Il demeurera en tout état de cause responsable de ces dommages. Le mode d'exécution sera conforme à la recommandation pour le traitement des sols fins à la chaux/ciment (SETRA-LCPC-Août 1972). Épaisseur de la couche à traiter en fonction de la classe de trafic, environ 0,35 m.

A) Mise en œuvre Le processus de mise en œuvre sera le suivant :

- terrassements par déblais/remblai - ouverture du sol au scarificateur ou au ripper ; enlèvement des blocs de pierre et

autres rencontrés, le cas échéant ; - malaxage ou scarification du sol à traiter, - épandage du liant à l'épandeur, au dosage voulu, le débit de l'épandeur devant être

parfaitement réglé,

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- malaxage par engins malaxeurs à axes verticaux ou à axes horizontaux en fonction de la nature du sol, ou si nécessaire, avec utilisation des 2 types de malaxeurs, celui à axes verticaux passant en premier; nombre de passages de malaxeur déterminé en fonction de la nature du sol et de la puissance de l'engin malaxeur.

- compactage et nivellement (ou reprise si transportée au lieu de mise en œuvre) o Après malaxage, compactage avec un compacteur à pneus à pression réglable,

associé à un compacteur vibrant dans le cas de traitement au ciment ; o réglage du sol à la niveleuse pour supprimer les irrégularités du sol provoquées

par le passage des engins, et obtenir une finition parfaitement plane. L'ensemble des matériels pour : - stockage de la chaux et du ciment, - épandage, malaxage et compactage sera soumis à l'agrément du maître d'œuvre.

L'agrément de ces matériels sera prononcé après exécution d'une planche d'essai qui sera soumise aux règles exposées dans la recommandation SETRA-LCPC Août 1972.

B) Dosage en chaux et ciment

Le dosage en chaux sera arrêté définitivement par le maître d'oeuvre lors de l'exécution, en fonction : - De l'étude réalisée par un laboratoire agréé par le maître d'oeuvre et au frais par

l'entrepreneur - de la teneur en eau réelle en cours de travaux. - des résultats des planches d'essais.

A titre indicatif, le dosage prévisible sera de 1.5 % de chaux et 5% de ciment La planche d'essai exécutée dans les conditions du chantier, quinze (15) jours avant le démarrage des travaux, permettra de contrôler la régularité et la précision du dosage théorique.

C) Epandage

Le mode d'épandage de la chaux devra permettre de respecter le dosage à + 0, 2 % près et réaliser un épandage régulier. En particulier, l'épandage doit être proportionnel à la vitesse d'avancement de l'appareil, la planche d'essais déterminant le nombre de passages à effectuer. La largeur d'épandage sera supérieure à la largeur traitée par l'engin de malaxage. En cas de vent, l'épandage sera arrêté pour éviter le transport éolien de la chaux ou du ciment qui peut fausser le dosage et mettre en danger la sécurité des personnes et des riverains. De même il ne sera pas effectué de traitement pour des températures inférieures à 5 °C.

D) Malaxage

Chaque épandage est précédé et suivi d'un malaxage. Dans le cas de deux bandes adjacentes à traiter, le malaxage devra assurer un recouvrement de ces deux bandes.

E) Compactage

Cf article 5.2.3 du CCTP. F) Circulation sur les zones traitées

La circulation des engins sera interdite sur la plateforme support de chaussée en périodes pluvieuse et pendant une semaine après compactage.

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G) Contrôles en cours de travaux L'entrepreneur devra s'assurer en permanence du bon déroulement des travaux, en exerçant un contrôle "en continu" qui portera notamment sur les points suivants : - Dosage : Le contrôle de l'épandeur est effectué en recueillant la chaux et le ciment

répandu sur une bâche de O,5 m2 que l'on pèse ensuite. - Malaxage : Le contrôle porte sur l'homogénéité de teinte du mélange ainsi que sur

la finesse de mouture du mélange. Il portera également sur le délai écoulé entre l'épandage et le malaxage, notamment lorsque les conditions atmosphériques sont défavorables. - Compactage : Cf article 52.4 du CCTP.

H) Enduit de cure sur couche de forme traitée.

Après la réalisation de la couche de forme traitée, l'entrepreneur devra protéger celle-ci par un enduit de protection, soit : - Enduit de cure par voile d’émulsion (EC) : le liant utilisé sera une émulsion diluée

de bitume à 65% de type cationique à rupture rapide ; dosage à raison de 300g de bitume résiduel par mètre carré

- enduit de scellement (ES) : Les granulats utilisés doivent être de la classe granulaire 4/6 et répondre aux spécifications de la norme P 18-101 pour la catégorie C III. Il est admis une compensation des valeurs de LA et MDE dans la limite de cinq (5) points. Le liant employé est une émulsion à 65% de bitume 180/220.

- enduit monocouche (EM) : voir rubrique ESU - enduit pré gravillonnés (EP) : voir rubrique ESU

5.2.3 – Compactage

Les travaux à la charge de l’entreprise comprendront : � le nettoyage de la plate-forme ; � dans le cas où les conditions rencontrées le rendraient nécessaire, la mise en place au

préalable d’un géotextile d’un type adapté à cet usage ; � la mise en œuvre des matériaux pour le corps de chaussée, comprenant la couche de

fondation et la couche de base ; � le compactage en une ou plusieurs fois, selon le cas, et tout cylindrage de chacune des

couches. Le compactage sera conduit de façon à atteindre l'objectif de densification q3 définit dans le guide LCPC-SETRA "réalisation des remblais et des couches de formes" (GTR 92) et ses annexes (GTR 92 Rappel : - pdm = masse volumique sèche moyenne sur toute l'épaisseur de la couche compactée. - pdcf = masse volumique sèche au fond de couche, c'est-à-dire la valeur moyenne sur une tranche de 8 cm d'épaisseur située à la partie inférieure de la couche compactée. Les engins de compactage devront être conformes aux spécifications de la norme NFP 98-736 "matériels de construction et d'entretien des routes classification des compacteurs" Les prescriptions relatives au compactage sont celles précisées dans le guide LCPC-SETRA "réalisation des remblais et des couches de formes" et ses annexes (GTR 92) et notamment, celles définies dans les tableaux de compactage correspondant à la définition des modalités d'utilisation des compacteurs pour chaque couple "matériau-matériel". Ces modalités d'utilisation des compacteurs seront définies contradictoirement avec le maître d'œuvre avant le début des travaux.

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L’entreprise doit compacter les matériaux d’apport (carrière), sur toute la hauteur du remblai, la densité sèche obtenue atteindra 98% de la densité sèche maximale obtenue à l'essai "PROCTOR MODIFIE". Au cas où cette prescription ne serait pas respectée, le Maître d’œuvre pourrait exiger la réouverture et l'exécution d'un nouveau remblayage. L’entreprise doit réaliser le contrôle systématique du compactage, qui reste à sa charge.

5.2.4 – Contrôle du compactage « en continu » L'entrepreneur devra s'assurer en permanence du bon déroulement des travaux, en exerçant un contrôle "en continu" qui portera notamment sur les points suivants :

- La qualité des matériaux mise en œuvre (déterminée à partir de mesures et d'observations),

- Le respect de l'épaisseur maximale des couches (après compactage) qui doit être compatible avec l'efficacité du compacteur utilisé.

- Le volume des matériaux mis en œuvre. - L'intensité de compactage appliquée (respect de la valeur du rapport Q/S), - Le bon fonctionnement des compacteurs et de leurs appareils de mesures et

d'enregistrement des distances parcourues, des vitesses, des horaires de marche, des arrêts, des fréquences de vibrations

- etc...

5.2.5 - Objectif de portance

Le corps de chaussée multicouche sera à réaliser sur le fond de forme, et livrer : - à la classe de portance PF2 - aux niveaux et avec les pentes voulues, pour permettre d’obtenir les revêtements

finis exigés au projet. 5.2.6 - Essais de portance

A) Structure GNT

Méthodologie La portance de la plate-forme est déterminée par des essais dits « à la plaque ». Cet essai permet de calculer le module de réaction d'un sol à partir de chargement statique à la plaque (étude de la déformabilité d'une plate-forme). Il nécessite la présence d'un camion de 15 tonnes, 6 roues avec châssis long. On utilise une plaque de 60 cm, une poutre de BENKELMAN. On réalise deux mises en charge (2.5 bars et 2 bars). On mesure les déflexions correspondantes W1 et W2 à partir desquelles on calcule les modules de déformation EV1 et EV2. Le rapport, k = (EV2/EV1) donne la compacité Résultats Les modules de déformation EV1 doivent être supérieurs à 30 MPA EV1 >=30 MPA Déformation EV2 doivent être supérieurs à 50 MPA EV2 >=50 MPA Le rapport K doit être inférieur à 2 K<2

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B) Traitement de sol

Méthodologie La qualité de traitement de sol est déterminée par l’essai de déflexion. Essai à réaliser 30 jours après fin du traitement. Cet essai permet de calculer l’affaissement ponctuel, il nécessite un appareillage nommé « déflectomètre ». Résultats La déflexion devra être inférieure à 80centième : correspond à une portance de plate-forme de classe PF2

En cas de résultats des essais à la plaque ne correspondant pas aux exigences mentionnées ci-dessus ; l’entrepreneur devra effectuer les travaux nécessaires afin d’obtenir ses valeurs. Il devra par la suite effectuer de nouveaux essais aux endroits où les essais étaient mauvais et également à 2 autres emplacements désignés par le maître d’œuvre (pour vérification) ; et cela autant de fois que nécessaire. 5.2.7 – Préparation des couches de forme avant mise en œuvre des couches d’assises /couche de roulement Avant la mise en place de la couche de surface définitive, il sera procédé à:

- la remise en état du corps de chaussée, - la suppression des flashes et nids de poules existants et au reprofilage de la surface à

revêtir, - la suppression des plaques éventuelles de ressuage des chaussées provisoires, - l'enlèvement et au nettoyage de tous débris ou dépôts étrangers à la chaussée, - les surfaces seront balayées avant mise en place de la couche d'accrochage.

ARTICLE 5.3 – GRAVES TRAITES AUX LIANTS La grave bitume sera de classe 3. 5.3.1 - Granulats Les granulats proviendront d'une carrière de roches en place ou alluvionnaires ; ils seront conformes à la norme XP P 18-545 et devront appartenir aux catégories définies ci-après :

A) Caractéristique normalisées

Trafic de classe < T3 T3 T2

Couche de base E III b D III b Ic ≥ 30 Ic ≥ 60

B) Caractéristiques complémentaires

Les fuseaux de spécification des gravillons 2/6,3 – 6,3/10 – 6,3-14 seront conformes à ceux définies par la norme NFP 98-121.

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Les fuseaux de spécifications des sables sont les suivants : SABLE 0/6,3 8 6,3 4 2 0,5 0,2 0,08 Mnimum 100 85 90 68 35 21 2 Maximum 100 95 63 43 16 7 9 SABLE 0/2 3,15 2 1 0,5 0,2 0,08 Minimum 100 85 55 36 23 15 Maximum 100 99 69 50 35 21

Sensibilité au gel La sensibilité au gel (G) des granulais est inférieure ou égale à 10 % - norme NFP 18.593

Teneur en eau des granulats La teneur en eau des granulats doit être inférieure ou égale à

- 4% pour le 0/6 - 2 % pour les gravillons.

Autres caractéristiques complémentaires - Les sables ne devront pas contenir d'éléments à caractère évolutif (du type marne

par exemple) - la présence de ces éléments nocifs sera décelée soit par analyse chimique, soit par

diffractométrie. - friabilité : la résistance mécanique FS < 40 pour les sables 0/6 - la teneur en matière organique ne sera pas supérieure à 0.2 %.

Angularité des gravillons et des sables Le rapport de concassage (Rc) est supérieur ou égal à 2.

5.3.2 – Liants Hydrocarbonés Qualité des bitumes Deux principaux essais permettent de définir les bitumes :

- pénétrabilité à 25°C – norme NF - température de Bille et Anneau TBA – norme NFT 66008

Les liants hydrocarbonés doivent être conformes aux spécifications des normes NF EN 12 591 T 65 000 T 65 004 et T 65011. Le bitume s’il est de classe 40/50, aura un TBA entre 50 et 56. Le liant pour grave bitume sera du bitume pur, défini aux articles 1 et 2 du chapitre I de la deuxième partie du fascicule 24 du CCTG, de qualité défini ci-dessous :

Contrôle Les contrôles des fournitures et essais seront réalisés suivant les dispositions prévues à l’article 5 (bitume pur) du fascicule 24 du C.C.T.G..

Classe de bitume selon le trafic de la voie ≥ T0 T1 et T2 < T3 lotissement

Pour couche de surface ou de liaison GB 20/30 (EME) 35/50 35/50

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Le contrôle au fournisseur sera exécuté par un laboratoire extérieur à l’entrepreneur. 5.3.3 – Correcteurs/ Dopes ou activants Les correcteurs, dopes ou activants sont laissés à la charge de l’entrepreneur. Celui-ci doit fournir au maître d’œuvre la fiche technique de caractérisation et d’utilisation des produits qu’ils proposent d’employer. Le stockage doit être conforme aux modalités décrites dans la fiche précitée. Ils doivent être conformes à la norme NF P 98-150.

5.3.4 – Composition des enrobés

La composition des enrobés bitumineux est définie par les normes françaises NFP 98130, NFP 98131, NFP 98132, NFP 98136, NFP 98138, NFP 98140 et NFP 98141 : Les enrobés devront être certifié CE, et de fait, déclarer les caractéristiques suivantes :

- constituant, - courbe granulométrique du mélange - teneur en liant - température de fabrication

Le produit devra être conforme à la norme « produit » NF EN 13108, et plus particulièrement :

- NF EN 13108-1 : norme principale traitant les enrobés denses 5.3.5 – Transport et bon Entre la centrale d’enrobage et le chantier de mise en œuvre, le maître d’œuvre peut imposer un itinéraire si les conditions de chantier l’exigent. Le bâchage des camions est obligatoire et effectué au moyen de bâches imperméables couvrant la totalité du chargement. Le Maître d’œuvre se réserve le droit de refuser les produits bitumineux dans un camion non bâché. Les surcharges sont formellement prohibées. Des contrôles faits par le soin du maître d’œuvre seront organisés pour vérifier que les camions ne sont pas surchargés. Avant le chargement, les bennes devront être nettoyées de tous corps étrangers et les reliquats éventuels des produits refroidis devront être éliminés avant tout nouveau chargement. Les enrobés seront livrés avec un bon d’identification conformément aux normes produits. La centrale devra utiliser le système de pesage AQP. 5.3.5 – Exécution de la GB La mise en œuvre devra être conforme à la norme NF P 98-150-1, qui définit notamment :

- épaisseur d’emploi - dosage et mise en œuvre de la couche d’accrochage - pourcentage des vides - macro texture des couches de roulement - déformation acceptable du support

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A) Conditions d’exécution

La mise en œuvre des enrobés sera interdite pendant les orages, les fortes pluies et les pluies modérées mais continues, elle pourra être autorisée par le maître d'Œuvre en cas de pluie fine. En cas de mise en œuvre sous la pluie, les précautions suivantes doivent être prises :

- évacuation complète de l’eau sur la chaussée, - compactage plus rapide des enrobés.

Température Vitesse de vent GB > 5°C néant

B) Engravure et fraisage Identique Bétons Bitumineux : Article 5.6

C) Nettoyage du support

Identique Bétons Bitumineux : Article 5.6

D) Reprofilage Identique Bétons Bitumineux : Article 5.6

E) Couche d’accrochage

L’émulsion utilisée sera de l’émulsion cationique à rupture rapide « R » à 65 % de bitume pur, de PH>3 (voisin de 4), tel que défini à l’annexe du fascicule 24 du CCTG.

Une couche d’accrochage à l’émulsion de bitume sera répandue avant la mise en œuvre de la grave bitume selon les dosages suivants :

Support Dosage Surface granulaire 0,60 l/m² Surface enrobé ou béton 0,20 l/m² de bitume résiduel

Un badigeonnage à l’émulsion cationique sera effectué sur les joints longitudinaux de raccordement de la nouvelle bande.

F) Application

Toute intervention manuelle derrière le finisseur devra être réduite au minimum. En complément à l’article 14.3.8 du fascicule 27 du CCTG, l’entrepreneur ne procédera pas au relevage de la table en cours d’arrêt pour défaut d’approvisionnement ou attente d’un camion.

La température des enrobés à l’application doit être conforme au tableau ci-dessous:

Produits BITUME PUR

20/30 35/50 50/70 70/100 GB 140 130 125 120

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* dans le cas d’utilisation d’un liant spécial ou modifié, la température de répandage doit respecter celle indiquée dans la fiche technique produit fournie par l’entreprise.

Modalités de guidage, en fonction du type de couche réalisé

Mode de fonctionnement de finisseur

Vis calée Guidage altimétrique par système de poutre longue

Guidage altimétrique par système de référence fixe

Liaison X X X Assise X X X Observations Guidage utilisable dans

tous les cas si l’uni longitudinal est bon dans le domaine des moyennes et grandes longueurs d’ondes

Guidage qui peut générer des variations d’épaisseurs importantes

Guidage qui peut générer des fortes variations d’épaisseurs

Dans le cas d’un raccordement à un ouvrage existant, le finisseur est guidé en « guidage court » ou par un système de référence fixe.

Le finisseur utilisé devra être muni d'une table vibrante lourde. Dans le cas de mise en œuvre des couches par demi-chaussée, le finisseur doit être muni d'un sabot latéral fixé en bout de table pour pouvoir réaliser un joint longitudinal chanfreiné. La rigidité du sabot et de sa fixation devront être compatibles avec celle de la table et si possible solidaire de celle-ci. L’entrepreneur veillera à ce que la qualité du joint central soit parfaite. En particulier, il n'appliquera pas de bandes trop longues afin d'éviter le refroidissement des matériaux bitumineux.

Les joints transversaux de construction (joints d'arrêt de chantier) devront être exécutés par découpage franc, vertical et suivant un plan perpendiculaire à l'axe de la chaussée et toute l'épaisseur des matériaux compactés en éliminant une longueur de bande d'au moins cinquante centimètres (50 cm).

Les matériaux enlevés lors du découpage des joints devront être évacués hors du chantier.

La surface des joints sera badigeonnée à l'aide d'émulsion canonique de bitume juste avant le répandage de la nouvelle bande. L'entrepreneur est tenu d'apporter le plus grand soin au répandage et au compactage des enrobés.

G) Compactage :

Identique Bétons Bitumineux : Article 5.6 H) Joints

Identique Bétons Bitumineux : Article 5.6

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I) Raccordements Identique Bétons Bitumineux : Article 5.6

J) Planéité couche de liaison La couche de liaison devra être mise en œuvre avec une tolérance de +-1cm par rapport au projet « sol-fini ». La continuité planimétrique devra être assurée avec une tolérance de 1cm sous une règle de 3m. La technique utilisée devra permettre de garantir cet objectif : implantation du fil d’eau...

K) Contrôles & Obligation de résultats Les essais préalables et de fonctionnement sont à la charge de l'entreprise. Essais préalables Identique Bétons Bitumineux : Article 5.6 % des vides La mesure de densité s’effectuera à l’aide d’un gammadensimètre, selon la norme NFP 98-241-1. Conformément à l’article 7-2 du fascicule 25 du CCTG, elles devront donner des enrobés présentant les caractéristiques suivantes :

Enrobés % vides GB 0/14 classe 3 < 8%

ARTICLE 5.4 – ENDUITS SUPERFICIELS D’USURE Les enduits seront conformes à la norme NFP 98-160. 5.4.1 - Gravillons pour enduits Qualité Les gravillons pour enduits seront conformes à la norme NFP 18.231- XP P 18-545 et devront satisfaire aux spécifications du fascicule 23 du CCTG. Le gravillon devra provenir de roche en place (diorite) Ils appartiendront à la catégorie suivante selon le trafic : Classe de l’enduit (trafic) ESU 3 (<T3) ESU 2 (T3-T2) Granulat pour Enduit superficiel

C II B II Ic = 100 Rc ≥ 2

Les gravillons pour enduit seront de granulométrie : 10/14, 6/10, 4/6, 2/4

La propreté des gravillons devra être telle que le passant au tamis de 0,5mm soit u=inférieur à 1% du poids total des granulats. Il sera demandé exclusivement des gravillons lavés : bon de livraison à fournir.

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Contrôle Les essais et les fréquences de ceux-ci seront faits suivant les bases définies à la circulaire 77-186 du 16 décembre 1977. 5.4.2 - Emulsions Les émulsions de bitume se distinguent par une période d’évolution très courte et une adhérence non troublée par la présence d’une légère humidité. Au moins les propriétés suivantes des émulsions de bitume sont à déclarer lors de leur fourniture : Essais sur l’émulsion :

- Indice de rupture - Teneur en eau

Essais sur liant résiduel :

- Pénétrabilité - Solubilité - Masse volumique relative

Qualité L’émulsion utilisée sera de l’émulsion cationique à rupture rapide « R » à 69 % de bitume 180/220 et ses conditions d’utilisation seront conformes aux indications portées dans la directive « réalisation des enduits superficiels » éditée pour le SETRA en novembre 1978. Selon le souhait de l’entreprise, il pourra être utilisé des émulsions élastomère diphasique ou polymère. 5.4.3 – Composition des enduits Enrobés Superficiels d’Usure (ESU) A titre indicatif, les formulations pourront être les suivantes (par m²):

Structure de l’enduit Granulas (litres/m²)

Liants (kg/m²)

10/14 6/10 4/6 2/4 Emulsion à 69%

Mono couche Simple gravillonnage

12 1,85 9 1,40 7 1,10

Mono couche double gravillonnage

9 5 1,90 7 4 1,60

Bi couche 11 7 1,00 + 1,30 11 9 1,00 + 1,60 9 7 1,00 + 1,30

Mono couche prégravillonné

8 7 1,75 7 7 1,45 7 6 1,20

Tri-couche 12 6 4,00

1,10

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5.4.4 – Exécution des enduits

A) Nettoyage du support Le nettoyage du support est effectué préalablement à l’exécution des enduits au moyen d’une balayeuse mécanique équipé d’un balai métallique.

B) Répandage du liant

La chaussée doit être sèche et la température au sol ne doit pas être inférieure à 10°C. La température de répandage doit être comprise entre 130 et 155°C. L’emploi de la lance est autorisé dans les parties inaccessibles à la répandeuse. Les reprises de répandage doivent être effectuées sans recouvrement. Si l’entrepreneur utilise du papier Kraft placé transversalement et recouvrant l’extrémité de la bande déjà répandue, il doit s’assurer ensuite de son enlèvement et de la mise en dépôt au fur et à mesure de l’avancement du chantier.

C) Répandage des granulats L’entrepreneur doit procéder à un dosage à chaque interface liant-granulats. Le répandage des granulats doit répondre aux prescriptions de l’article 9 du fascicule 26 du CCTG, c'est-à-dire qu’une distance maximale de 40m entre la répandeuse et le camion gravillonneur doit être respectée, même dans les meilleures conditions de température et de viscosité du liant. Le granulat doit être propre (sans fines) pour un accrochage optimum.

D) Cylindrage Les enduits seront cylindrés au moyen d’un compacteur à pneus d’un poids minimum de 15 T, chaque pneu étant gonflé à une pression minimum de 5 bars. Le nombre de passage sera de 2 passes pour la première couche d’au moins 5 pour la deuxième.

E) Elimination des rejets L’élimination des rejets fait partie de l’entreprise et sera faite au moyen d’une balayeuse aspiratrice.

F) Contrôle d’exécution Outre la tenue du registre de contrôle sur lequel doivent figurer tous les résultats et essais de contrôles effectués par l’entrepreneur, ce dernier doit remettre régulièrement au maître d’œuvre un compte-rendu journalier de chantier sur lequel seront notamment consignées, par journée effective de travail, les indications telles que la date et le repérage des sections enduites, les conditions atmosphériques avec indication des températures (au sol et ambiante), les données sur l’état du support lors de l’exécution, les caractéristiques des constituants et les tonnages mis en œuvre, les surfaces revêtues et les incidents ou arrêts de chantier connus ou probables. Le maître d’œuvre se réserve le droit d’effectuer des contrôles au sol, tels que dosage du liant et des granulats.

ARTICLE 5.5 – ENROBES COULES A FROID Les études de formulation sont de la responsabilité de l'entrepreneur. La formulation tient compte notamment du trafic de la voie et de l'état du support. La composition des ECF est conforme à l'article 5.1 de la norme NF P 98-150.

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5.5.1 – Granulats

A) Caractéristiques normalisées Les granulats sont impérativement issus de roche massive. De plus, les caractéristiques minimales des granulats, gravillons et sables, doivent être conformes aux spécifications de la norme XP P 18-540, de classe B II a.

B) Autres caractéristiques Pour les ECF en couche de roulement la valeur de CPA (ou RPA) minimum est de 0,50 (ou 58).

C) Stockage des granulats Le transport et le stockage des granulats sont conformes à l'article 5.2.2 de la norme NF P 98-150. 5.5.2 - Liants Hydrocarbonés Les liants pour ECF sont des émulsions à base de bitume pur ou modifié. Ils sont conformes aux normes NF EN 12591 et NF T 65-011. L'entreprise doit joindre une fiche technique caractérisant l'émulsion de bitume. Sur les sections notifiées par le maître d'œuvre, l'émulsion est au liant modifié. Dans tous les cas, les essais suivants sont à réaliser sur tous les types d'émulsion :

- teneur en eau (NF T 66-023), - pseudo-viscosité (NF T 66-020), - indice de rupture (T 66-017), - PH, (NF T 01-013) - Adhésivité (NF T 66-018),

Pour les émulsions modifiées, sur le liant stabilisé :

- point de ramollissement bille et anneau (NF EN 1427), - point de fragilité Fraass, - traction à - 10 °C et + 20 ° C, (T 66-038) - cohésion Vialit, (T 66-037)

De plus, l'avis technique ou la fiche technique doit préciser et caractériser la rhéologie du liant. Le liant modifié utilisé doit être fabriqué dans une usine disposant d'un système d'assurance de la qualité. 5.5.3 – Travaux préparatoire A) Nettoyage de chaussée avant travaux Le nettoyage de la chaussée avant travaux fait partie des travaux de l’entreprise. Il comprend le balayage et, éventuellement, le décapage des dépôts de boues adhérentes et leur évacuation. Les bandes de peinture thermoplastiques et les produits collés doivent également être éliminés.

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B) Fraisage de la chaussée Avant exécution, l’entrepreneur réalise les travaux de fraisage de la chaussée, tels que définis lors du constat préalable du support. Les produits de fraisage sont évacués sur un site choisi par l’entrepreneur et visé par le maître d’œuvre. C) Reprofilage par apport de matériaux Les conditions de reprofilage sont réalisées conformément à l'article 5.9 de la norme NF P 98-150. Les sections à traiter sont définies lors de la visite préalable du support. Les techniques suivantes sont à utiliser selon les déformations permanentes constatées (NF P 98-218-1) :

- de 1 à 2 cm, reprofilage possible par une première couche d'ECF, - supérieures ou égales à 2 cm, reprofilage par apport de matériaux hydrocarbonés à froid

ou à chaud (travaux réalisés au minimum 24 heures avant mise en œuvre de l'ECF). D) Purges superficielles Les purges sont réalisées sur les zones définies lors de la visite préalable du support. Elles sont réalisés en enrobé à chaud. E) Imperméabilisation du support L'imperméabilisation des zones à traiter est réalisée mécaniquement sur les sections définies lors de la visite préalable du support. Elle est réalisée par un enduit monocouche à l'émulsion avec gravillonnage au 4/6. L'émulsion utilisée est sans fluxant. 5.5.4 - Fabrication La fabrication est conforme à l'article 5.7 de la norme NF P 98-150. Le SOPAQ de l'entreprise indique les caractéristiques du matériel et ses modalités d'utilisation. Leur acceptation constitue un point d'arrêt levé par le maître d'œuvre. L'entrepreneur fournit le procès-verbal de réglage du matériel datant de moins d'un an. 5.5.5 - Mise en œuvre La mise en œuvre est conforme à l'article 5.10 de la norme NF P 98-150. Elle est interdite lorsque la température extérieure est inférieure à 10 ° C. Le compactage est assuré si nécessaire par un compacteur à pneus tel que défini à l'article 5.10 de la norme NF P 98-150. 5.5.6 – Contrôles A) Contrôle intérieur Le contrôle intérieur est conduit conformément aux dispositions des articles 5.11 et 5.12 de la norme NF P 98-150.

Outre la tenue du registre de contrôles sur lequel doivent figurer tous les résultats des opérations et essais de contrôles effectués par l’entrepreneur, ce dernier doit remettre régulièrement au maître d’œuvre un compte-rendu journalier de chantier sur lequel sont notamment consignées, par journée effective de travail, les indications suivantes :

• La date et le repérage des sections traitées,

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• les conditions atmosphériques avec indication notamment des températures ambiantes, • les données sur l’état du support lors de l’exécution, • les caractéristiques des constituants et les tonnages mis en œuvre, • les surfaces revêtues et le dosage moyen par chantier, • les incidents ou arrêts de chantier et leurs causes connues ou probables, • les modalités de compactage éventuel et les délais et conditions de remise en

circulation.

C) Contrôle extérieur 1 - Contrôle de conformité de l'ECF

Les essais portent sur le respect de la courbe granulaire et la teneur en liant. Le lot de contrôle est la journée d'application pour une même granularité.

• Contrôle de la granularité : 4 essais sont réalisés sur le stock de matériaux. Toutes les valeurs doivent être dans le fuseau de spécification de l'entreprise. Si une ou plusieurs valeurs sont extérieures au fuseau, 2 nouveaux essais sont réalisés contradictoirement avec l'entreprise. Si une au moins des courbes est extérieure au fuseau, le chantier est arrêté.

• Contrôle de la teneur en liant : les 4 prélèvements sont réalisés derrière le malaxeur. La valeur moyenne doit être comprise dans le tableau ci-dessous :

En valeur absolue par rapport à la valeur proposé par l’entreprise refus alerte alerte refus -0,40 -,030 +0,30 +,040 TENEUR EN LIANT Le dépassement des valeurs de refus entraîne l'arrêt du chantier.

2 - Contrôle des caractéristiques de surface Avant la fin de l'année de mise en service, le maître d'œuvre et l'entrepreneur participent à une visite contradictoire dans le cadre de la garantie de l'ouvrage. Le lot de contrôle est constitué de section de 1000 mètres, ou, si la longueur du chantier est inférieure, à la totalité du chantier. Aspect visuel Le relevé des dégradations est réalisé conformément à la norme NF P 98-160. Le niveau de dégradation doit être inférieur ou égal à 2 % par rapport à la surface traitée, en dehors des points singuliers définis lors de la visite préalable. En cas de désaccord, un relevé contradictoire est réalisé par section de 100 mètres conformément à la norme XP P 98-277-1. Macrotexture La macrotexture est mesurée :

- Soit par l'essai de profondeur moyenne de texture (PMT) selon la norme NF EN 13036-1, par au moins 20 mesures par lot.

- soit par une mesure dynamique continue selon la norme NF P 98-216-2. Le coefficient de correspondance entre HS c et PMT est établi in-situ après étalonnage avec la PMT, seule valeur contractuelle.

La même méthode de mesure est utilisée pour la réception de tout le chantier. Chaque fois qu'un résultat obtenu par la méthode dynamique continue (HS c) ne permet pas d'accepter un

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lot de contrôle, on effectue, au frais du maître d'ouvrage, des mesures de PMT. En cas de contestations des résultats, l'entrepreneur peut procéder, à ses frais, à des mesures contradictoires mais il est tenu d'utiliser les mêmes types d'essai et d'appareil que ceux définis précédemment. Pour chaque lot de contrôle 90% des mesures doivent être supérieures aux valeurs suivantes :

- ECF 0/6 continu ou discontinu : 0,6 mm - ECF 0/8 continu ou discontinu : 0,7 mm - ECF 0/10 continu ou discontinu : 0,8 mm.

ARTICLE 5.6 – BETON BITUMINEUX La classe de trafic est < T3 5.6.1 - Granulats Les gravillons pour enduits seront conformes à la norme NFP 18.231- XP P 18-545 et devront satisfaire aux spécifications du fascicule 23 du CCTG. Ils sont fournis dans les classes granulaires suivantes

Les BBSG à chaud et à froid et BBTM pour couches de base et de roulement sont classés en fonction des caractéristiques des granulats dans les catégories suivantes : Produits Caractéristiques Classe de Trafic < T3 T2-T1 > T1

BBSG

Résistance mécanique des gravillons C B

Caractéristiques de fabrication de gravillons III

Caractéristiques de fabrication des sables a

BBTM (PM)

Résistance mécanique des gravillons C B

Caractéristiques de fabrication de gravillons III II

Caractéristiques de fabrication des sables a

Autres caractéristiques des granulats pour BBSG chauds et froids utilisés en couche de base et de roulement : Angularité des gravillons et des sables (1)

Lc ≥ 60 ou Ic 100 ou Rc ≥ 2 ou Rc ≥ 4

Position du fuseau de régularité aux tamis intermédiaires pour

les gravillons

Classe granulaire

Le passant à (en mm)

Doit être compris entre (en %)

4 - 6.3 6.3 – 10 10 - 14

5 8

12.5

30 et 55 37 et 62 52 et 77

(1) L’incorporation de 10% de sable roulé, au minimum peut être admise Propreté : P < 0.5 % pour le 10/14 (tamis de 0.5) et P inférieur ou égal à 0.3 % (tamis de 80 u) P < 1 % pour le 4/6.3 et le 6.3/10 (tamis de 0.5) et P inférieur ou égal à 0.3 % (tamis de 80 u)

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CCTP

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5.6.2 – Filler

Les fines d’apport éventuelles sont de catégorie F2 ou F3 telle que défini à l’article 7.7 et 8.6 da la norme XP p 18.540. Les fines d'apport pour enrobés seront des carbonates de calcium, à plus de 99 % Granulométrie: passant à 0.08 > 80 % passant à 0.2 > 100 % Surface spécifique Blaine comprise entre 2 500 et 5 000 cm2/g Quelle que soit leur origine (fines du sable ou fines d’apport), les fines doivent en outre, présenter des valeurs conformes à celles du tableau suivant : Essais auxquels doivent être soumises les fines utilisées dans la confection des BBSG : Essai Valeur Indice des Vides Ridgen (norme P18-565) Pouvoir absorbant (quantité de fines nécessaires pour absorber 15 g de bitume 60/70) (NF P 98-256-1) Pouvoir rigidifiant (différence entre la T° de ramollissement bille et anneau d’un mastic composé de 60% de fines et 40% de bitume 60/70 et celle de ce même bitume (NF T 66-008) Essai au bleu (quantité de bleu absorbée pour 100 g de fines) (P18-592)

IVR = 40% PA≥ 40g 10°C ≤ ∆ TBA ≤ 20°C Vbta = 1g

En cas d’utilisation de fines d’apport présentant une certaine teneur en chaux vive, la teneur en chaux vive de la masse totale du BBSG et du BBF ne doit pas excéder 1%.

• Contrôle L’entrepreneur devra se conformer aux dispositions prévues par l’article 2.1 du fascicule 27 du CCTG et aux stipulations de l’article 11 du fascicule 23 du CCTG. 5.6.3 - Liants Hydrocarbonés Couche d’accrochage L’émulsion utilisée sera de l’émulsion cationique à rupture rapide « R » à 65 % de bitume pur, de PH>3 (voisin de 4), tel que défini à l’annexe du fascicule 24 du CCTG. Le liant sera du bitume pur, défini aux articles 1 et 2 du chapitre I de la deuxième partie du fascicule 24 du CCTG, de qualité défini ci-dessous :

ENROBES Classe de bitume selon le trafic de la voie ≥ T0 T1 et T2 < T3 lotissement

Pour couche de surface ou de liaison BBSG 20/30 20/30 35/50 35/50 ou 50/70

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CCTP

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Contrôle Les contrôles des fournitures et essais seront réalisés suivant les dispositions prévues aux articles 4 (émulsions) et 5 (bitume pur) du fascicule 24 du C.C.T.G.. Les liants hydrocarbonés doivent être conformes aux spécifications des normes NF EN 12 591 T 65 000 T 65 004 et T 65011. Le contrôle au fournisseur sera exécuté par un laboratoire extérieur à l’entrepreneur. 5.6.4 – Correcteurs, Dopes ou Activants Les correcteurs, dopes ou activants sont laissés à la charge de l’entrepreneur. Celui-ci doit fournir au maître d’œuvre la fiche technique de caractérisation et d’utilisation des produits qu’ils proposent d’employer. Le stockage doit être conforme aux modalités décrites dans la fiche précitée. Ils doivent être conformes à la norme NF P 98-150. 5.6.5 – Composition des enrobés

La composition des enrobés bitumineux est définie par les normes françaises NFP 98130, NFP 98131, NFP 98132, NFP 98136, NFP 98138, NFP 98140 et NFP 98141 : Les enrobés devront être certifié CE, et de fait, déclarer les caractéristiques suivantes :

- constituant, - courbe granulométrique du mélange - teneur en liant - température de fabrication

Le produit devra être conforme à la norme « produit » NF EN 13108, et plus particulièrement :

- NF EN 13108-1 : norme principale traitant les enrobés denses - NF EN 13108-2 : BBTM

5.6.6 – Transport et bon d’identification Entre la centrale d’enrobage et le chantier de mise en œuvre, le maître d’œuvre peut imposer un itinéraire si les conditions de chantier l’exigent. Le bâchage des camions est obligatoire et effectué au moyen de bâches imperméables couvrant la totalité du chargement. Le Maître d’œuvre se réserve le droit de refuser les produits bitumineux dans un camion non bâché. Les surcharges sont formellement prohibées. Des contrôles faits par le soin du maître d’œuvre seront organisés pour vérifier que les camions ne sont pas surchargés. Avant le chargement, les bennes devront être nettoyées de tous corps étrangers et les reliquats éventuels des produits refroidis devront être éliminés avant tout nouveau chargement. Les enrobés seront livrés avec un bon d’identification conformément aux normes produits.

35/50 35/50 50/70 Pas de couche de liaison BBTM 35/50

Liant modifié 35/50 50/70

50/70 70/100

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CCTP

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La centrale devra utiliser le système de pesage AQP.

5.6.7 – Exécution des enrobés La mise en œuvre des enrobés devra être conforme à la norme NF P 98-150-1, qui définit notamment :

- épaisseur d’emploi - dosage et mise en œuvre de la couche d’accrochage - pourcentage des vides - macro texture des couches de roulement - déformation acceptable du support A) Conditions d’exécution

La mise en œuvre des enrobés sera interdite pendant les orages, les fortes pluies et les pluies modérées mais continues, elle pourra être autorisée par le maître d'Œuvre en cas de pluie fine. En cas de mise en œuvre sous la pluie, les précautions suivantes doivent être prises :

- évacuation complète de l’eau sur la chaussée, - compactage plus rapide des enrobés.

Température Vitesse de vent GB > 5°C néant BBSG > 5°C néant BBTM > 5°C > 10°C si Wvent > 30

Km/h

B) Engravure et fraisage Sur les sections notifiées par le maître d’œuvre, il sera réalisé des engravures transversales et/ou des fraisages en rive de chaussée. Les matériaux issus de ces travaux seront évacués en décharge par l’entrepreneur.

C) Nettoyage du support

Le nettoyage du support est effectué préalablement à la mise en œuvre des enrobés au moyen d’une balayeuse aspiratrice mécanique équipé d’un balai métallique.

D) Reprofilage Sur les sections notifiées par le maître d’œuvre, un reprofilage sera réalisé au finisseur ou à la niveleuse, avec accord préalable du maître d’œuvre dans ce dernier cas. Les déformations du support doivent être inférieures à 2cm sous la règle de 3m.

E) Couche d’accrochage

Une couche d’accrochage à l’émulsion de bitume sera répandue avant la mise en œuvre des enrobés selon les dosages suivants :

- BBSG 400 g/m² - BBTM 600 g/m²

Un badigeonnage à l’émulsion cationique sera effectué sur les joints longitudinaux de raccordement de la nouvelle bande.

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CCTP

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F) Application

Toute intervention manuelle derrière le finisseur devra être réduite au minimum. En complément à l’article 14.3.8 du fascicule 27 du CCTG, l’entrepreneur ne procédera pas au relevage de la table en cours d’arrêt pour défaut d’approvisionnement ou attente d’un camion.

La température des enrobés à l’application doit être conforme au tableau ci-dessous:

Produits BITUME PUR

20/30 35/50 50/70 70/100 BBSG - GB BBTM (PM)

140 130 135

125 135

120 135

* dans le cas d’utilisation d’un liant spécial ou modifié, la température de répandage doit respecter celle indiquée dans la fiche technique produit fournie par l’entreprise.

Modalités de guidage, en fonction du type de couche réalisé

Mode de fonctionnement de finisseur

Vis calée Guidage altimétrique par système de poutre longue

Guidage altimétrique par système de référence fixe

Roulement Mince (≤ 4cm) X Epaisse (> 4cm)

X X

Observations Guidage utilisable dans tous les cas si l’uni longitudinal est bon dans le domaine des moyennes et grandes longueurs d’ondes

Guidage qui peut générer des variations d’épaisseurs importantes

Guidage qui peut générer des fortes variations d’épaisseurs

Dans le cas d’un raccordement à un ouvrage existant, le finisseur est guidé en « guidage court » ou par un système de référence fixe.

Le finisseur utilisé devra être muni d'une table vibrante lourde. Dans le cas de mise en œuvre des couches par demi-chaussée, le finisseur doit être muni d'un sabot latéral fixé en bout de table pour pouvoir réaliser un joint longitudinal chanfreiné. La rigidité du sabot et de sa fixation devront être compatibles avec celle de la table et si possible solidaire de celle-ci. L’entrepreneur veillera à ce que la qualité du joint central soit parfaite. En particulier, il n'appliquera pas de bandes trop longues afin d'éviter le refroidissement des matériaux bitumineux.

Les joints transversaux de construction (joints d'arrêt de chantier) devront être exécutés par découpage franc, vertical et suivant un plan perpendiculaire à l'axe de la chaussée et toute l'épaisseur des matériaux compactés en éliminant une longueur de bande d'au moins cinquante centimètres (50 cm).

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CCTP

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Les matériaux enlevés lors du découpage des joints devront être évacués hors du chantier.

La surface des joints sera badigeonnée à l'aide d'émulsion canonique de bitume juste avant le répandage de la nouvelle bande. L'entrepreneur est tenu d'apporter le plus grand soin au répandage et au compactage des enrobés.

G) Compactage : L'atelier de compactage devra avoir la composition suivante donnée à titre indicatif pour un finisseur :

- un compacteur automoteur à pneus, et un en réserve en cas d'incident, - un cylindre tandem à jantes métalliques d'au moins six tonnes, type VT1 ou VT2 - un cylindre à jantes métalliques tandems ou tricycle d'au moins dix tonnes.

Les compacteurs à pneus devront avoir une charge au moins égale à trois tonnes par roue et la pression de gonflage devra pouvoir varier de trois à neuf bars. Les compacteurs à pneus devront compacter immédiatement derrière les finisseurs. Les rouleaux à pneus seront équipés de jupes de protection des pneumatiques conçues pour limiter leur refroidissement sous l'action du vent. L’entrepreneur conserve la faculté de présenter au maître d'Œuvre un atelier de compactage différent de celui défini au paragraphe ci-dessus. Dans ce cas cependant, il lui appartient de faire la preuve, dans le cadre des essais préalables de compactage prévus au paragraphe ci-dessous que les conditions minimales de compacité fixée audit paragraphe sont effectivement atteintes, étant entendu que les frais de ces essais préalables et ceux des essais de compacité in situ correspondants, seront entièrement supportés par lui en cas de résultats insuffisants. L’entrepreneur procédera au début du chantier et avec les cadences de marche des finisseurs dans les conditions énoncées au paragraphe ci-dessus, à des essais de compactage avec l'atelier défini ci-dessus, destinés à choisir les modalités pratiques d'utilisation de cet atelier en recherchant en particulier:

- le nombre de passes de chaque engin, - la charge de chaque engin, - la vitesse de marche de chaque engin, - la pression de gonflage des pneumatiques des rouleaux à pneus.

Après définition des conditions d'utilisation de l'atelier de compactage, la densité devra être au moins égale à cent pour cent (100 %) de la densité Duriez de référence.

H) Joints

Les joints longitudinaux seront conformes à la norme NFP 98-150 article 4.13.3.3 Les joints de reprise seront conformes à la norme NFP 98-150 article 4.14.3.5

I) Raccordements

Ils seront réalisés par engravures biaises par rapport à l’axe longitudinal de la chaussée. Ces dernières seront dimensionnées de façon qu’il n’y ait pas de changement brusque dans le profil en long de la chaussée. Les raccordements aux voiries latérales et affluentes seront également réalisés en engravures.

J) Planéité couche de roulement

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CCTP

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La couche de liaison devra être mise en œuvre avec une tolérance de +-1cm par rapport au projet « sol-fini ». La continuité planimétrique devra être assurée avec une tolérance de 1cm sous une règle de 3m. La technique utilisée devra permettre de garantir cet objectif : implantation du fil d’eau...

K) Contrôles & Obligation de résultats Les essais préalables et de fonctionnement sont à la charge de l'entreprise. Essais préalables Les contrôles seront effectués par l'entrepreneur, selon la norme « essais » (méthode d’essai pour mélange hydrocarboné à chaud) NF EN 12697. Ils auront pour effet d'accepter ou de refuser les fournitures assurées par l'entrepreneur et comprendront le contrôle de:

- la granularité (à l'aide de tamis), - % de vides - la tenue à l’eau - la résistance à l’orniérage,

Plus particulièrement, seront utilisées les normes :

- NF EN 12 697-12 « détermination de la sensibilité à l’eau » - NF EN 98-251-1 « Essai Duriez sur des éprouvettes bitumineuse »

Chaque série d'essais sera faite à partir de prélèvements effectués sur des camions pris au hasard et constitué chacun par le mélange de 9 prises (3 à la base, 3 à mi-hauteur, 3 au sommet). La fréquence des prélèvements d'échantillons sera au moins de 10 unités pour 500 tonnes. Après réalisation, les enrobés devront être contrôlés, au niveau : - du % des vides après compactage - de la qualité de l’adhérence des couches de roulement % des vides La mesure de densité s’effectuera à l’aide d’un gammadensimètre ou après carottage et essais en laboratoire, selon la norme NFP 98-241-1. Conformément à l’article 7-2 du fascicule 25 du CCTG, elles devront donner des enrobés présentant les caractéristiques suivantes :

Enrobés % vides BBSG 0/10 classe 3 de 4 à 8%

GB 0/14 classe 3 < 8%

Qualité d’adhérence La mesure de la profondeur de macrotexture sera conforme à la norme NF EN 13036-1.

Enrobés Profondeur de la macrotexture BBTM 0/10 ≥ 0,9

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CCTP

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BBSG 0/10 ≥ 0,4 ARTICLE 5.7 – BETON CIMENT, BETON ARME, MORTIERS

Les mortiers de calage des tampons de regards devront être hydrofuges et adapté à l’utilisation. 5.7.1 – Constituants

A - Liants Hydrauliques

Ce sera un ciment PORTLAND, CPJ conforme à la norme NF EN 197-1, de type CEM II gris ou blanc. S'il est livré en sacs, il sera stocké sous abri. La résistance normale d’un ciment est la résistance mécanique à la compression déterminée conformément à la norme NF EN 196-1 après 28 jours. Nota : Pour des chantiers soumis à des contraintes particulières (par exemple : mise en circulation rapide...), des ciments spéciaux (ciment alumineux fondu [CA], norme NF P 15-315 ou ciment prompt naturel, norme NF P 15-314) peuvent être utilisés.

B - Granulats

1- Caractéristique géométrique La granulométrie, classe granulaire, le module de finesse d’un sable (Mf), la forme des grains sont définis dans la norme XP P 18-540.

2- Caractéristique physique

Masse volumique apparent (NF P 18-554 & 18-555) C’est la masse du granulat sec occupant l’unité de volume ; elle dépend du tassement des grains. Porosité : C’est le rapport en % du volume des vides contenu dans le volume total (vide + plein)

Propreté des granulats : cailloux et gravillons : c’est le pourcentage de passant au tamis de 0,5mm ; le seuil est fixé à 2% et 5% pour les granulats concassés. Sable : la propreté est définie par l’essai d’équivalent de sable sur la fraction 0/5mm (NFP 18-598).

3– Caractéristiques mécaniques

Essai Derval et Micro Deval (NF P 18-572 et –577) : On reproduit les phénomènes d'usure auxquels sont soumis notamment les granulats utilisés pour les bétons routiers. Pour un granulat donné, la résistance à l'usure est caractérisée par le coefficient Micro-Deval (MDE), rapport de la masse des fragments passant au tamis de 1,6 mm mesurée en fin d'essai à la masse de l'échantillon d'essai.

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CCTP

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Essai Los Angeles (NF P 18-573) : On détermine la résistance à la fragmentation par chocs et à l'usure par frottements réciproques. Pour un granulat donné, cette résistance est caractérisée par le coefficient Los Angeles (LA), rapport de la masse des fragments passant au tamis de 1,6 mm mesuré en fin d'essai à la masse de l'échantillon d'essai. Pour des granulats susceptibles d'être soumis aux effets du gel, on peut mesurer le LA après une série de 25 cycles gel/dégel (- 25°C, + 25°C) et le comparer au LA de référence.

Ils seront de classe D III. Leurs caractéristiques sont :

Gravillons :

- Coefficient de Polissage Accéléré CPA : sans objet - Los Angeles LA + Micro Deval humide MDE=< 55 - 100 CPA - (LA + MDE) sans objet - Coefficient d’aplatissement A A<20 - Propreté des gravillons P P=< 2%

Sables : - Propreté des sables PS P.S. > 60 - Friabilité des sables FS F.S. =< 60 - Variation du module de finesse VMF +- 0,4

Nota : Le sable pour mortier proviendra du criblage, lavage, concassage de grave brute de la vallée du Loir ou de la Loire. Il sera de dimension 0/3. Le sable pour béton ainsi que le sable pour lit de pose des canalisations et réseaux proviendra de criblage, lavage et concassage de grave brute de la vallée du Loir ou de la Loire. Il sera de dimension 0/5, conforme à la norme XP P 18-545. Le gravillon pour béton proviendra également du criblage, lavage et concassage de grave brute de la vallée de la Loire ou du Loir. Il sera de dimension 5/25, conforme à la norme NF EN 12620.

Le chargement, le transport et le stockage des granulats doivent être effectués en limitant les risques d’attrition et la ségrégation.

D) Eau

L’eau utilisée pour la fabrication du béton est conforme à la norme NF EN 1008. Son origine sera soumise à l’acceptation du maître d’œuvre. L'eau entrant dans la composition du béton ne doit pas contenir d'éléments nuisibles et d'impuretés en quantités telles qu'ils pourraient porter préjudice à la prise, au durcissement et à la durabilité du béton ou provoquer une corrosion des armatures. Les eaux potables fournies par un réseau public de distribution conviennent à tous les types de béton. Les eaux de rinçage et de recyclage d'installation du bétonnage sont habituellement utilisables: leur aptitude est à vérifier pour certains bétons. Les eaux de ruissellement, les eaux pompées dans la nappe phréatique, les eaux de rejets industriels doivent subir un essai de convenance (NF P 18-303). L'eau de mer, les eaux saumâtres peuvent être utilisées pour du béton non armé uniquement. Les eaux usées et les eaux vannes ne conviennent pas.

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CCTP

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Les mortiers de calage des tampons de regards devront être hydrofuge et adapté à l’utilisation ; 5.7.2 -Produits en relation avec la mise en œuvre

A) Produits de cure

Les produits destinés à assurer la cure du béton ainsi que les dosages prévus par l’entreprise seront soumis à l’acceptation du maître d’œuvre. À l’exception des films de polyéthylène, les produits de cure seront conformes à la norme NF P 18-370. Les films de protection utilisés seront de couleurs clairs ou transparents. Ils ne présenteront pas de discontinuité.

B) Produits de protection

• Produits de protection des ouvrages existants

La protection, lors de la réalisation du chantier, des ouvrages existants tels que façades d’immeubles, candélabres, calepinage en pavés, bordures, etc. peut se faire, soit par application d’un produit de protection qui facilite le nettoyage ultérieur, soit par la mise en place d’un film plastique de protection.

• Produit de protection de la surface du béton Ce produit est destiné à protéger la surface du béton contre les incrustations et les salissures. Le produit à utiliser est : – un bouche-pores destiné à parfaire la fermeture des pores éventuels à la surface du béton, Le dosage doit être conforme aux indications du fabricant, le produit et le dosage seront soumis à l’acceptation du maître d’œuvre.

C) Aciers Les aciers seront conformes aux normes ENV 10080 et NF EN 13877-1. L’annexe C de la norme NF P 98-170 précise les conditions d’emploi.

• Goujons

Les goujons sont conformes à la norme NF EN 13877-3. Ils doivent être utilisés pour la réalisation des joints de construction.

Ils sont constitués de barres lisses revêtues, en totalité ou sur la moitié de leur longueur, d’un produit en film mince (inférieur à 0,5 mm) empêchant toute adhérence avec le béton. Leur diamètre est fonction de l’épaisseur de la couche de béton, sans être inférieur à 20mm.

L’annexe C de la norme NF P 98-170 précise les conditions de choix des goujons. Dimensions et espacements des goujons :

Épaisseur de la dalle

Diamètre des goujons

(mm)

Longueur des goujons

(cm)

Espacement des goujons

(cm)

13 à 15 20 40 30

16 à 20 25 45 30

21 à 28 30 45 30

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Les goujons sont de nuance au moins égale à Fe E 240.

Les caractéristiques des goujons (dimensionnelles et mécaniques) ainsi que leur mode de mise en place sont soumis à l’acceptation du maître d’œuvre.

• Fers de liaison

Ils doivent être utilisés dans le cas d’un bétonnage par demi-chaussée. Ils ont pour rôle de maintenir les joints longitudinaux de chaussée “fermés” afin que le transfert de charge soit assuré par l’engrènement des profils latéraux des deux dalles adjacentes. Les fers de liaison sont conformes à la norme NF EN 13877-1. L’acier est au moins de nuance Fe E 400. Leur longueur est supérieure ou égale à 60 cm. Leur diamètre est fonction de l’épaisseur de la couche de béton sans être inférieur à 10 mm. L’annexe C de la norme NF P 98-170 précise les conditions de choix des fers de liaison. Les caractéristiques des fers de liaison (dimensionnelles et mécaniques) sont soumises à l’acceptation du maître d’œuvre.

• Treillis soudé

Les treillis soudés doivent être conformes à la norme NF EN 13877-1. Les caractéristiques géométriques (diamètres nominaux, dimensions des mailles) seront soumises, avant toute mise en place, à l’acceptation du maître d’œuvre.

• Armatures pour béton armé Les aciers pour béton armé sont soumis aux spécifications des normes NF A 35-015, NF A 35-016, A 35-019 et NF A 35-022. Les entrepreneurs devront utiliser des armatures à haute adhérence. Toutefois, il est interdit de façonner ces dernières sur le chantier.

D) Produits pour joints

Les produits pour joints ont pour rôle le remplissage des joints du revêtement en vue d’assurer leur étanchéité. Trois types de produits sont utilisés : – les produits coulés à chaud, – les produits coulés à froid, – les produits préformés et les joints à base de liège. La nature et les caractéristiques des produits seront soumises à l’acceptation du maître d’œuvre par l’entrepreneur, quelle que soit la technique utilisée (joints moulés dans le béton frais ou joints sciés). Ils seront conformes aux normes suivantes : – NF EN 14188-1 pour les produits de scellement à chaud, – NF EN 14188-2 pour les produits de scellement à froid, – NF EN 14188-3 pour les produits de scellement préformé.

E) Produits pour traitement de surface

Sans objet

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E) Coffrages

À l’exception des chantiers dont la mise en œuvre est effectuée à l’aide d’une machine à coffrage glissant, l’utilisation des coffrages est indispensable pour la mise en œuvre du béton. Les coffrages peuvent être des éléments en bois, en tôle d’acier, des bandes d’éléments modulaires (cas d’un calepinage), des rails en acier (cas d’une mise en œuvre au vibrofinisseur). Les coffrages des ouvrages sont des coffrages ordinaires pour les surfaces devant demeurer cachées, des coffrages soignés pour les surfaces vues et des coffrages spéciaux (coffrages avec clef) pour joints de construction.

F) Produits pour assainissement

• Dispositifs drainants

Les dispositifs drainants sont nécessaires dans certains cas particuliers, tels que les points bas du profil, les zones inondables, etc. Ils sont destinés à assurer le drainage à l’interface du revêtement béton et de son support, et/ou latéralement. Le drainage latéral est assuré soit par des matériaux drainants (bétons poreux, graves), soit par un réseau de drains. Le drainage sous la dalle béton sera assuré soit par des matériaux drainants (bétons poreux, graves), soit par un complexe drainant composé d’une nappe drainante en fibres polypropylène, associée par aiguilletage à un géotextile non tissé, aiguilleté en fibres polypropylène sur chacune de ses faces, présentant les caractéristiques physiques et mécaniques suivantes : – Transmissivité sous 50 kPa : ≥ 9.10 –5 m2/s, sous 200 kPa : ≥ 2,5.10–5 m2/s, – Perméabilité ≥ 1,5 s-1, – Porosité H ≥ 100 µm, – Résistance à la traction ≥ 12 kN/m dans les deux sens, – Allongement à la rupture ≥ 60 % dans les deux sens. 5.7.3 – Composition du béton Le béton de ciment sera conforme à la norme NF EN 206-1.

A) Étude de formulation du béton

Le béton, destiné à la confection de la couche de roulement est constitué de : – granulats tels que définis au présent CCTP, – ciment tel que défini au présent CCTP, – eau telle que définie au présent CCTP, – adjuvants tels que définis au présent CCTP, – colorant tel que défini au présent CCTP, – addition telle que définie à l’article II.7 du présent CCTP*, – fibres telles que définies à l’article II.8 du présent CCTP*. L’entrepreneur présentera à l’acceptation du maître d’œuvre la composition du béton basée sur : – une étude de formulation conforme à la norme FD P 98-171*,

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Les dosages en ciment des bétons, bétons armés et mortiers sont les suivants (à titre indicatif): - béton maigre pour assise de propreté sous ouvrages, ou remplissage de fouille ...................................................................... 150 kg par m³ - béton coffré pour murs en fondation ou en élévation ........................ 250 kg par m³ - béton pour béton armé et chaussée……………… ………………. 350 kg par m³ - mortier pour enduit taloché 400 kg par m³ - mortier pour enduit étanche et chapes 600 kg par m³

B) Caractéristiques

La formulation du béton proposée par l’entreprise devra respecter, lors de l’épreuve de l’étude de formulation, les caractéristiques physiques et mécaniques suivantes. • L’air occlus est requis pour tous les bétons. La teneur en air occlus est conforme au tableau NA-F1 de la norme NF EN 206-1 et son annexe nationale pour les classes d’exposition XF2 ou XF4. La teneur en air occlus, mesurée selon la norme NF EN 12350-7, doit être comprise entre 3 et 6 %. • Le béton sera de classe (norme NF EN 12350-2) :

S1 ou S2 lors d’une mise en œuvre par machine, S4 lors d’une mise en œuvre manuelle

Classe Affaissement au cône

d’Abrahams en mm

S1 10 à 40 S2 50 à 90 S3 100 à 150 S4 160 à 210 S5 220

• La résistance mécanique est requise pour tous les bétons. Elle est conforme aux normes NF EN 13877-1, NF EN 206-1 et son annexe nationale. Elle est mesurée par l’un des essais suivants :

– l’essai de fendage, conformément à la norme NF EN 12390-6, ou – l’essai de compression, conformément à la norme NF EN 12390-3.

Le tableau ci-dessous définit les catégories de résistance mécanique à atteindre à 28 jours, exprimée par les valeurs caractéristiques et mesurées sur éprouvettes cylindriques de dimensions conformes à la norme NF EN 12390-1. Les valeurs prescrites doivent être choisies dans l’une ou l’autre des colonnes du tableau. Catégories de béton en fonction de la résistance mécanique à 28 jours (NF EN 196-1)

Classe de résistance EN 13877-1

Compression EN 22390-3

Fendage EN 12390-6

6 C38 3,3 5 C32 2,7 4 C29 2,4 3 C25 2,0 2 C20 1,7 1 C38 3,3

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CCTP

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Il n’y a pas de contrainte lié à la réouverture rapide à la circulation.

C) Béton coloré (suivant option retenue dans le marché)

Sans objet 5.7.4 - Fabrication et transport du béton

Le béton sera fabriqué dans une centrale à béton conforme à la norme NF P 98-730. La norme NF P 98-170 précise les conditions d’emploi. La centrale sera soumise par l’entreprise à l’acceptation du maître d’œuvre. Dans le cas d’utilisation de béton prêt à l’emploi, on choisira de préférence une centrale disposant du droit d’usage de la marque NF (ou inscrite sur les listes d’aptitude du ministère de l’Équipement). 5.7.5 - Épreuves de convenance

A) Épreuve de convenance de fabrication

L’épreuve de convenance de fabrication est à la charge de l’entreprise. Elle se déroulera conformément au paragraphe 6 de la norme NF P 98-170. En cas d’utilisation d’un béton provenant d’une centrale titulaire du droit d’usage de la marque NF, il n’y aura pas de convenance de fabrication.

B) Épreuve de convenance de mise en œuvre

L’épreuve de convenance de mise en œuvre est à la charge de l’entreprise. Elle se déroulera conformément au paragraphe 6 de la norme NF P 98-170. Une planche de référence de dimension : 1 m x 1 m, sera exécutée par l’entreprise. Pour les projets prévoyant la réalisation de béton désactivé, l’épreuve de convenance comprendra en plus : – la mise en œuvre du retardateur de prise – la détermination du couple (dosage du retardateur, délai avant lavage). 5.7.6 – Mise en œuvre du béton

A) Généralités

Pour réaliser dans de bonnes conditions un chantier de voirie ou d’aménagements urbains en béton, des précautions doivent être prises avant et pendant l’exécution des travaux. La mise en œuvre est conforme à la norme NF P 98-170. Le matériel de mise en œuvre est conforme à la norme NF P 98-734.

B) Travaux préalables

1- Protection du chantier

L’entrepreneur doit réaliser un balisage du chantier et assurer en permanence l’aménagement des passages pour piétons et les accès aux habitations et commerces. Il doit en outre mettre en place tout dispositif empêchant le passage des véhicules, des piétons et des animaux sur le béton frais.

2- Protection des ouvrages existants

L’entrepreneur doit assurer la protection des ouvrages existants pendant toute la durée des travaux. Il mettra en œuvre des produits de protection tels qu’ils sont définis dans le CCTP

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CCTP

- P.50 -

(2.2.4 B) 2.

3- Préparation du support

Le support sera compacté par l’entrepreneur par les moyens appropriés, et acceptés par le maître d’œuvre. L’entrepreneur devra disposer, en plus des engins principaux, d’un engin de faible encombrement destiné à assurer le compactage dans les zones difficilement accessibles. La densité sèche à obtenir sur une épaisseur de 40cm sera au moins égale à 100 % de celle obtenue à l’essai Proctor Normal. Le contrôle de la densité sèche sera effectué par le maître d’œuvre et aux frais du maître d’ouvrage. La tolérance en altitude de finition du support sera de 0,03 m par rapport au profil prévu. La réception du fond de forme sera effectuée contradictoirement avec l’entrepreneur au droit de chaque profil de travers. Le support devra être exempt de toute trace de salissure ou de circulation. La couche de béton sera répandue sur un support ne risquant pas de provoquer de départ d’eau du béton : si ce n’est pas le cas, la couche support est humidifiée avant la mise en place du béton. Dans le cas où l’entrepreneur interpose un géotextile composite drainant entre le support et la dalle béton, le géotextile doit être saturé d’eau afin d’éviter qu’il n’absorbe l’eau du béton lors de la mise en œuvre.

4- Réalisation des dispositifs drainants

La réalisation des dispositifs drainants sera conforme aux prescriptions figurant sur le plan annexé au présent CCTP. Si le drainage sous le revêtement béton est assuré par une nappe de géotextile, celle-ci sera posée sur le fond de forme préalablement réglé et compacté. Dans le cas où deux rouleaux seraient nécessaires pour couvrir la largeur de la voirie, un chevauchement d’au moins 0,50 m est exigé.

5- Réalisation des bordures et caniveaux préfabriqués en béton La mise en œuvre sera faite conformément aux dispositions prévues dans le fascicule 31 du CCTG “Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs de retenue en béton”.

C) Mise en œuvre du béton

1- Conditions de mise en œuvre

La mise en œuvre du béton sera assurée par soit par: – règle vibrante et aiguille vibrante*, – striker*, – vibrofinisseur*, – machine à coffrage glissant*. En cas d’utilisation d’une machine à coffrage glissant, celle-ci devra figurer sur la liste d’aptitude. La couche de béton sera répandue en pleine épaisseur. En cas d’arrêt de mise en œuvre supérieure à une heure, l’entreprise réalisera un joint de construction dont elle proposera les modalités d’exécution pour acceptation au maître d’œuvre. Prise en compte des conditions météorologiques L’entreprise devra se tenir informée des conditions météorologiques afin de prendre les dispositions nécessaires en cas de pluie, vent, fortes chaleurs ou gel.

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Dans le cas d’un chantier important, l’entrepreneur devra installer, à une hauteur de un mètre du sol, à un point du chantier accepté par le maître d’œuvre, un enregistreur de température et d’hygrométrie. Les conditions atmosphériques ont une action sur la vitesse d’évaporation de l’eau du béton. L’entreprise devra prendre des précautions en fonction des conditions atmosphériques telles que celles définies dans le tableau ci-après :

Bétonnage par temps chaud et/ou par temps sec Le béton avant mise en place est à une température inférieure à 30 °C. Si la température ambiante est supérieure à 20 °C ou si l’hygrométrie est inférieure à 50 %, deux précautions particulières sont prises : – l’heure de début du bétonnage est retardée en fonction de la vitesse de réaction du ciment utilisé, pour éviter que le dégagement de chaleur lié à l’hydratation du ciment ne se produise au moment des fortes chaleurs, – la cure du béton est renforcée jusqu’à un dosage double de celui prévu pour les conditions courantes. Si la température ambiante est supérieure à 30 °C, des dispositions particulières de protection du béton seront prises. Bétonnage par temps froid La température du béton avant mise en place est supérieure à 5 °C. Si la température ambiante est inférieure à 5 °C, tout en étant supérieure à 0 °C, et s’il y a des risques de gel dans les 24 heures qui suivent la mise en place du béton, des protections particulières sont mises en place après acceptation du maître d’œuvre. Tout bétonnage sera interdit lorsque la température mesurée sur le chantier à ....... heures du matin sera inférieure à 0 °C. Lorsque le béton est mis en œuvre par temps froid et que la température peut descendre à 2 °C, l’entrepreneur doit disposer, le long de l’ouvrage à bétonner, soit de la paille, soit des paillassons, soit des éléments en matériau isolant ou tout autre matériel approprié qui sera utilisé pour empêcher le béton frais de geler. Le béton endommagé par le gel devra être enlevé et remplacé, et cela, aux frais de l’entrepreneur. Bétonnage par temps humide En cas de risque de pluie, une feuille de protection souple ou des coffrages légers sont approvisionnés afin de pouvoir protéger la surface de la dalle et maintenir les bords en place.

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En cas de prévision d’orage, la fabrication du béton sera suspendue. En cas de pluies violentes, le chantier est arrêté, les dispositions suivantes sont prises : – pour le béton encore frais, mis en œuvre par des machines à coffrage glissant, des coffrages latéraux doivent être immédiatement mis en place, – pour le béton dont le striage a disparu, un nouveau striage doit être exécuté si le béton n’a pas commencé sa prise, – à la fin de la pluie lorsque le béton reprend sa teinte mate un nouvel épandage du produit de cure est effectué sur les zones dégradées ou non traitées, – si le béton est très dégradé, il est immédiatement remplacé. Bétonnage par grand vent Dans le cas de vent fort (supérieur à 6 m/s), la cure de béton est renforcée jusqu’à un dosage double de celui prévu dans les conditions courantes).

2-coffrages : pose et contrôle

La pose des coffrages sera réalisée par l’entreprise et le nivellement effectué sous sa responsabilité. Les coffrages ne doivent pas présenter de risque d’absorption de l’eau du béton. Ils sont fixés au sol à l’aide de fiches dont l’espacement est inférieur à 1 m. Leur alignement ne doit pas s’écarter de plus de 1 cm de l’alignement théorique. Leur calage et leur rigidité sont tels qu’ils ne présentent pas de creux ou de bosses supérieurs à 3 mm sous la règle de 3 m et que le passage des machines de mise en place du béton ne provoque pas de déplacement de plus de 3 mm en niveau et de 6 mm en plan. L’attention de l’entrepreneur est attirée sur la nécessité de nettoyer, après usage, les coffrages pour préserver leur système de réglage et ne pas les alourdir inutilement. Les coffrages sont enduits d’un agent de décoffrage.

3- Bandes structurantes

Sans objet

4- Approvisionnement du béton

Le délai de livraison entre la fabrication et le site de mise en œuvre du béton fera l’objet d’un suivi permanent par l’entreprise avec consignation sur un registre spécial.

5- Mise en place du béton

• Répartition du béton

L’entrepreneur veillera à assurer une répartition homogène du béton.

• Vibration du béton

La vibration du béton est obligatoire afin d’obtenir des résistances optimales. Le mode de vibration sera choisi en fonction des résultats des planches d’essai et sera soumis à l’acceptation du maître d’œuvre. Dans tous les cas, la consistance du béton sera adaptée pour supporter cette vibration sans remontée de laitance excessive. Dans le cas d’une mise en œuvre entre coffrages fixes, toutes les surfaces de béton, une fois

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leur vibration effectuée, devront être lissées à la règle.

6- Talochage et lissage du béton

Après la mise en œuvre du béton, le revêtement doit présenter une surface lisse, fermée, exempte de cavités et de vagues. L’emploi d’une lisseuse large à grand manche est fortement recommandé.

D) Joints

1- Schéma de jointoiement

L’entrepreneur proposera au maître d’œuvre pour approbation un schéma de jointoiement avant le démarrage des travaux.

2- Disposition des joints

L’entrepreneur disposera les joints de manière à ne pas créer d’angles aigus ou de resserrements. Les joints longitudinaux (parallèles à l’axe de bétonnage) ne sont nécessaires que si la largeur de la voirie est supérieure à 4,5 m. L’espacement entre deux joints transversaux (à l’axe de la voirie) sera réalisé en fonction de l’épaisseur de la dalle. Il sera de 4,50 m. Il ne doit pas être supérieur à 25 fois l’épaisseur de la dalle. Au niveau de chaque obstacle fixe (candélabres, bâtiments, bouches d’égout...) l’entrepreneur devra réaliser un joint de dilatation. Après chaque arrêt de bétonnage supérieur à une heure, l’entrepreneur réalisera un joint de construction.

3- Confection des joints

Joints de retrait-flexion

Les joints de retrait-flexion transversaux et longitudinaux seront exécutés soit:

• Par moulage avant les opérations de finition et de traitement de surface du béton Les joints moulés seront exécutés aussitôt après la mise en œuvre du béton par enfoncement dans le béton frais d’une languette ou d’un profilé en plastique ou en contreplaqué marine. La languette ou le profilé devront rester dans le béton après son durcissement. Après achèvement des joints moulés, la surface du béton sera rectifiée par talochage de part et d’autre du joint sur environ 50 cm. La languette ou le profilé devra être soumis avant mise en œuvre par l’entreprise à l’acceptation du maître d’œuvre. En cas de mauvaise mise en œuvre du joint, au moment du coulage du béton, il sera exigé la reconstruction du joint par sciage.

• Par sciage après la mise en œuvre du béton

Le sciage des joints est effectué dans une plage de 6 à 48 heures, en fonction des caractéristiques du béton et de l’environnement climatique. Les joints sciés sont réalisés à l’aide de scies circulaires. Le choix de la lame, la vitesse de coupe et la vitesse d’avancement sont fixés en fonction de la dureté des granulats entrant dans la composition du béton. La capacité de coupe (nombre de scies disponibles) est définie selon

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la cadence maximale de bétonnage prévue sur le chantier. Lors des essais préalables sur la planche d’essai, le maître d’œuvre veillera particulièrement au réglage des matériels de sciage et à la qualité de leur conduite. Il convient de s’assurer de la mise à disposition sur le chantier des machines de secours en cas de panne. Les joints auront une profondeur de l’ordre de 1/4 à 1/3 de l’épaisseur de dalle béton. L’épaisseur des joints moulés sera de 5 mm. L’épaisseur des joints sciés sera de 3 à 5 mm. Les joints transversaux seront prolongés au niveau des bordures de trottoirs (s’il y a lieu).

Joints de construction et d’arrêt

• Joints longitudinaux de construction

Ils sont constitués soit d’un dispositif de type clé, (tel que défini par exemple dans l’annexe D de la norme NF P 98-170), édifié par des formes conjuguées, soit en utilisant des fers de liaison placés perpendiculairement au joint et à mi-hauteur de la dalle béton, avec un espacement de 75 cm. La hauteur de cisaillement de la clé doit représenter le tiers de l’épaisseur de la dalle. Elle doit être effective sur au moins 70 % de la longueur bétonnée mesurée par longueur de 5 m prise isolément. Ces joints doivent être sciés et garnis.

• Joints transversaux de construction

Les joints transversaux de construction sont nécessaires après chaque arrêt de bétonnage supérieur à une heure et en particulier en fin de journée. Ils sont réalisés perpendiculairement à l’axe de voirie. Ces joints seront réalisés par la mise en place de goujons de 25 à 30 mm de diamètre, de 60 cm de longueur, espacés de 30 cm et positionnés à mi-hauteur de la dalle. La dalle sera dans ce cas retaillée à 90° pour obtenir un bord franc.

Joints de dilatation

Ils seront constitués d’une fourrure en matière compressible, de 10 à 20 mm d’épaisseur, placée sur toute l’épaisseur de la dalle.

Garnissage des joints sciés

Le produit destiné au garnissage des joints et la technique de garnissage devront être soumis par l’entreprise à l’acceptation du maître d’œuvre. Juste après sciage, ces joints seront équipés d’un colmatage provisoire par mise en place d’une corde de chanvre ou de sisal afin d’éviter l’introduction de cailloux ou de corps étrangers. Lors du garnissage, la corde sera enfoncée dans le fond du joint. Le garnissage du joint sera exécuté avant la mise en circulation. L’entreprise procédera juste avant le garnissage au nettoyage de la réserve afin que les lèvres du joint soient propres et sèches. L’entrepreneur s’attachera à respecter les conditions suivantes : – identification du produit, vérification de ses caractéristiques, – parois propres et sèches, – si un primaire d’accrochage est nécessaire, application régulière de celui-ci en tout point des lèvres du joint et respect du temps de séchage préconisé, – température bien adaptée pour les produits coulés à chaud, – dosage prescrit pour les produits coulés à deux composants,

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– choix correct de la largeur pour les produits préformés, – enlèvement de tout produit surabondant éventuel, – interdiction de toute circulation avant le temps de mise “hors poussière” ou de polymérisation préconisé. L’imperméabilité des joints pourra être vérifiée par un laboratoire sur demande du maître d’œuvre aux frais du maître d’ouvrage. Les joints sciés seront garnis avant toute remise en circulation même partielle. Les matériels destinés à l’exécution du garnissage des joints devront comporter : – une brosse et une soufflette d’air pour nettoyer les joints et pour en chasser les corps étrangers, – un dispositif de maintien en température du produit à injecter dans le cas d’emploi des produits coulés à chaud, – une canne d’injection dont l’extrémité est suffisamment fine pour faire pénétrer le produit dans le joint sur une profondeur au moins égale à 2,5 cm. Les joints liège seront mis en place manuellement, bande par bande, en prenant soin de les raccorder entre eux en confectionnant des biseaux aux extrémités de chaque bande. Le joint sera ensuite arrosé afin d’assurer son expansion.

E) Cure du béton frais

La cure de béton doit être effectuée soit par : – épandage d’un produit de cure, – mise en place d’une feuille de polyéthylène de 100 µm d’épaisseur. Dans le cas des produits de cure, l’épandage du produit est effectué à l’aide d’un pulvérisateur qui doit permettre la couverture de la dalle et de ses flancs de manière homogène et conformément au dosage prescrit. Le produit de cure, son dosage et son matériel d’application devront être soumis avant l’emploi à l’approbation du maître d’œuvre. L’attention de l’entrepreneur est attirée sur la nécessité de prévoir sur le chantier un appareil de rechange pour l’épandage du produit de cure. Dans le cas de la feuille de protection, les moyens mis en œuvre doivent permettre la mise en place d’une feuille dont la dimension assure le recouvrement de la dalle et de ses flancs avec une sur largeur de 2 x 20 cm. Des précautions seront prises pour empêcher l’envol des feuilles par le vent.

F) Traitement de surface

Sans objet G) Contrôle des travaux

1 - Béton

L’entreprise fournira au maître d’œuvre les résultats des contrôles de fabrication de la centrale de béton.

• Caractéristiques du béton frais

L’entrepreneur est tenu de consigner chaque jour, sur un registre spécial, toutes les informations permettant au maître d’œuvre de suivre les résultats du contrôle du béton frais. Les épreuves de contrôle de fabrication du béton frais sont à la charge de l’entrepreneur ou du maître d’ouvrage. Elles consistent à mesurer sur des prélèvements effectués au niveau de la mise en œuvre du

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béton : - la consistance de béton conformément à la norme NF EN 12350-2, à raison d’un essai par toupie de béton fabriqué ou, au moins, toutes les 6 heures, - la teneur en air occlus conformément à la norme NF EN 12350-7 à raison d’un essai par toupie de béton fabriqué ou, au moins, toutes les 6 heures. Si la teneur en air occlus ou la maniabilité ne sont pas comprises dans les limites fixées lors des convenances de fabrication et de mise en œuvre, le béton sera immédiatement évacué du chantier aux frais exclusifs de l’entreprise. Les contrôles seront alors poursuivis sur les gâchées suivantes jusqu’à l’obtention d’un béton satisfaisant.

• Caractéristiques du béton durci

Les épreuves de contrôle de résistance seront réalisées conformément au paragraphe 8.2.4 de la norme NF P 98-170. Les prélèvements, la confection des éprouvettes et les essais pour les épreuves de contrôle de résistance sont à la charge de l’entrepreneur. Le béton pour les essais de résistance est prélevé sur le lieu de fabrication du béton, les éprouvettes provenant d’une gâchée distincte. La résistance mécanique du béton est mesurée à partir d’essais de même type et du même âge que ceux retenus lors de l’épreuve de convenance de fabrication. La fréquence des essais sera de un essai par toupie de livraison avec un maximum de 10 par jour de bétonnage.

2- Alignement

La tolérance pour l’alignement en plan des arêtes du revêtement est de ± 3cm par rapport aux profils théoriques du bord de la dalle.

3- Structure, épaisseur des couches

Le contrôle de l’épaisseur du béton est effectué 5 fois par jour, soit par référence aux lignes de guidage dans le cas d’utilisation de machine à coffrage glissant, soit par contrôle de l’épaisseur des coffrages dans les autres cas.

4- Joints : conformité au plan de jointoiement

Le maître d’œuvre assurera un contrôle inopiné de conformité des joints conformément au plan de calepinage. En cas de non-conformité, ils seront remplacés aux frais de l’entrepreneur selon un procédé soumis préalablement à l’acceptation du maître d’œuvre.

5- Répandage des produits pulvérisés

(produit de cure, produit retardateur de prise de surface) Le contrôle de la régularité du répandage des produits pulvérisés peut être effectué conformément à la norme NF P 98-245-1.

6- Étanchéité des joints

L’étanchéité des joints peut être contrôlée conformément à la norme NF P 98-254-4.

7- Uni de surface

L’uni de chaussée est mesuré à l’aide des appareils suivants :

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– la règle de 3 m, conformément à la norme NF P 98-218-1, pour mettre en évidence des irrégularités supérieures à 3 mm d’amplitude. Cette mesure est réalisée journellement avant traitement de surface; – un appareil à grand rendement (APL conformément à la norme NF P 98-218-3), dans ce cas la mesure est réalisée par tranche de 1 km de couche, dans l’axe pour les sous-couches et selon les axes de chaque voie pour les couches de roulement*. Le contrôle en cours de production de l’uni longitudinal de la dalle est réalisé à l’aide de la règle de 3 m à l’arrière de l’atelier du répandage.

8- Flashes

L’entrepreneur vérifiera la régularité de surfaçage par un contrôle des flashes. Les valeurs maximales sont les suivantes : 0,5 cm en travers → flache maximale par rapport à la règle de 3 m, 0,3 cm en long. Le maître d’œuvre effectuera ses propres mesures à la règle de 3 m dans les mêmes conditions sur un lot journalier.

9- Traitement de surface

Le maître d’œuvre contrôlera à tout moment la conformité du traitement de surface avec la planche de convenance. La rugosité de surface est mesurée par un essai de macrotexture : – soit par l’essai de profondeur moyenne de texture (PMT) conformément à la norme NF EN 13036-1, – soit par une mesure dynamique continue conformément à la norme NF P 98-216-2.

H) Nettoyage et protection des ouvrages

L’entrepreneur a la responsabilité du nettoyage et de la protection des ouvrages réalisés par ses soins jusqu’à la réception de l’ensemble du marché. Pour ce qui concerne le nettoyage final avant réception, l’entrepreneur doit assurer l’enlèvement et l’évacuation des protections mises en place et le nettoyage des ouvrages ou équipements qui étaient protégés, ainsi que le nettoyage des abords. Après achèvement des travaux, mais avant leur réception, l’entrepreneur nettoiera le chantier compris entre les limites d’emprises de tous les matériaux ou excédents. Les détritus de toute nature seront emportés à la décharge de l’entreprise. Les matériaux et les matériaux roulants, tels que granulats, n’ayant pas fait prise, seront balayés, ramassés et mis en dépôt ou évacués à la décharge de l’entreprise. L’entrepreneur devra prendre toutes les dispositions pour éviter toute pollution des terrains et bâtiments riverains du chantier. Il devra assurer en permanence le nettoyage des voies publiques empruntées pour les transports de matériaux. Outre les dispositions prévues ci-dessus, l’entrepreneur est tenu de procéder au nettoyage des voies, dès que le maître d’œuvre en fera la demande. L’entrepreneur est tenu d’intervenir pour les réparations des dégâts occasionnés lors des travaux, dans les plus brefs délais. Le maître d’œuvre se réserve le droit, après mise en demeure par ordre de service, d’intervenir aux frais de l’entrepreneur.

I) Dossier de recollement

L’entrepreneur adjudicataire sera tenu de produire, en complément du dossier DCE, l’ensemble des plans d’exécution et notes de calculs justificatifs, notamment en ce qui concerne les ouvrages béton, caniveaux et regards coulés en place, et les plans de calepinage des joints du revêtement.

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En fin de travaux et en vue de la réception, l’entrepreneur fournira, en trois exemplaires, les éléments de recollement des ouvrages exécutés au maître d’œuvre. Les vues en plan seront réalisées à l’échelle 1/200 ainsi que les profils en long. Les plans de détails seront à des échelles adaptées aux ouvrages. Les plans seront fournis sur calque. Ils devront indiquer très exactement le tracé planimétrique, les sections et la cotation altimétrique des ouvrages (cotation rattachée au système altimétrique du premier relevé topographique du géomètre : NGF ou non).

J) Ouverture à la circulation

Le maître d’œuvre autorisera l’ouverture de la voie dans les conditions suivantes : (* Cette échéance sera déterminée à partir de la mesure de la résistance du béton. L’ouverture aux piétons et aux véhicules légers peut être réalisée quand la résistance du béton à la compression a dépassé 14 MPa. L’ouverture à la circulation peut être réalisée quand la résistance du béton à la compression a dépassé 20 MPa.) – à 28 jours pour les véhicules prioritaires et les riverains en véhicules légers, – à 28 jours pour l’ensemble de la circulation. L’entrepreneur mettra en place la signalisation nécessaire pour interdire formellement l’accès à l’ouvrage jusqu’à l’ouverture définitive à la circulation. ARTICLE 5.8 – BORDURES – CANIVEAUX - PAVES 5.8.1 – Règlementation Le Maître d’Œuvre se réserve la possibilité de refuser le produit pour des raisons d'aspect. Les bordures et caniveaux standards seront posés sur une fondation en béton de 0,15 m d’épaisseur minimale, dosé à 250 kg/m². Les caniveaux en pavés seront posés sur une fondation en béton de 0.15 m d’épaisseur minimale, dosé à 250 kg/m². Dans le cas où la pose des bordures et des caniveaux nécessite l’exécution d’une fouille, celle-ci sera réalisée de telle façon qu’elle permette d’obtenir, une largeur disponible de 0.10 m minimum de part et d’autre de la bordure et du caniveau : ces sur largeurs permettant l’établissement de la butée et de l’épaulement à l’arrière de la bordure et en avant du caniveau. Les éléments reposeront uniformément sur leur embase et seront calés et damés au besoin, à l’aide d’une dame de bois. L’arête des bordures et caniveaux présentera une ligne parfaitement continue et le bec admis d’une bordure sur l’autre ne devra pas dépasser 1 mm. La surface postérieure de la bordure devra être rigoureusement verticale de façon que la pente transversale sur chaque couronnement des éléments soit uniforme. Les joints des bordures seront exécutés en mortier de ciment dosé à 450 kg de CPA classe 35. L’épaisseur du joint devra être égale à 0.01 m. Toutefois, une tolérance de 3mm en plus ou en moins sera admise.

• Bordures - caniveaux

Ces produits seront fabriqués et contrôlés selon la norme européenne NF EN 1340, qui fixe les principales caractéristiques techniques des produits, et son complément national homologué NF P 98-340/CN qui définit notamment les profils normalisés adaptés aux

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différents types d’utilisation. La pose des bordures et caniveaux préfabriqués en béton s’effectuera selon le Fascicule 31 du CCTG. Leurs parements ne devront présenter ni balèvres, ni nids d’abeilles, les arêtes seront parfaitement rectilignes. Le maître d’œuvre pourra prescrire des essais qui seront effectués dans les conditions prévues à l’annexe II du décret n° 69.934 du 19 septembre 1969 (fascicule 31 du CPC).

• Pavés béton

Sans objet

• Dalles béton

Sans objet

• Pavés et dalles en pierres naturelles

Sans objet 5.8.2 – Produits utilisés Bordures et caniveaux « classiques »

• Bordures T + caniveaux CC :

Eléments de résistance classe U. Les bordures seront soumises au préalable à l’agrément du maître d’œuvre. La longueur des éléments sera d’un mètre sauf dans les courbes de rayon inférieur à 8 mètres. 5.8.3 – Pose Avant exécution des butées de chaussées ou des fondations de bordures, caniveaux et semi-caniveaux, il sera procédé au réglage et au compactage des assises ainsi qu'à la découpe éventuelle des couches du corps de chaussée. Les bordures, caniveaux et semi-caniveaux seront posées sur une assise en béton dosé à 250 Kg/m3 de 0,15 m d'épaisseur minimum. Ils seront épaulés par un chanfrein continu également en béton, et montés avec joints effectués à l'aide de mortier correctement dosé puis lissé au fer. L'épaisseur des joints ne devra pas dépasser 0,02m. Les bordures et semi-caniveaux devront présenter des arêtes parfaitement continues, d’aspect satisfaisant et à la cote projet. 5.8.4 – Joints ciments

- Joints transversaux : - Il ne sera pas réalisé de joint entre les bordures de profils T, quel que soit la hauteur de

la vue (de 2 à 12cm) avec un écartement maximal de 3 à 7mm, au-delà un joint mortier sera réalisé. Il sera réalisé un joint entre les caniveaux de profil CS et CC.

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- Joints longitudinaux (fil d’eau) : Il sera réalisé systématiquement un joint entre le caniveau et la bordure. Lorsqu’une simple grille fonte sera implantée dans le caniveau, prévoir une chute de 2cm du fil d’eau pour améliorer l’écoulement des eaux de ruissellement.

ARTICLE 5.9 – PIERRE DE PAYS (GABIONS)

5.9.1 - Origine L'entrepreneur fournira suivant demande du maître d’œuvre

- les échantillons des matériaux utilisés. - les coloris et la provenance des pierres utilisées seront choisies par le maître d’œuvre

dans la gamme de ces échantillons. Les moellons seront en pierre de pays de qualité propre aux ouvrages de bâtiment, issus de carrières agréées par le maître d’œuvre, situées dans un périmètre de 100 km alentour. Il s'agit de silex dur, sans veine argileuse.

5.9.2 - Aspect de surface Selon leur destination les moellons recevront une taille appropriée.

5.9.3 - Finition de surface en taille éclatée Finition de surface en pierre éclatée :

- taille obtenue en frappant au marteau à arêtes vives, le long des arêtes de la face, avec une force suffisante pour que soit provoqué à chaque coup un éclat important du côté de cette face.

- les éclats ne seront pas retouchés, la face laissant apparaître de gros éclats, des bosses et des creux, de formes diverses.

5.9.4 - Finition de surface en taille pointée

Finition de surface en pierre pointée : - taille obtenue en frappant « incliné » par traits, ou perpendiculairement par points, à la broche ou à la pique, avec une force suffisante pour que les bords des creux obtenus se rejoignent, dans une direction déterminée ou quelconque. La face taillée présentera de nombreuses traces courtes et parallèles de 1 à 5 mm de largeur, de 5 à 25 mm de longueur et de 2 à 7 mm de profondeur, séparées tous les 5 à 20 mm par de petites cassures d'éclatement. ARTICLE 5.10 - SIGNALISATION VERTICALE De chantier Elle devra correspondre aux règles en vigueur, et sera composée notamment :

- d’une signalisation routière de travaux : a. signalisation d’approche, b. signalisation de position, c. signalisation de fin de prescription.

- D’une signalisation interne au chantier de sécurité et de santé.

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Définitive Elle sera à piqueter et à faire valider par la maîtrise d’œuvre avant sa mise en place. PLAQUES DE RUE : La prestation comprend la fourniture et la pose des supports, du nombre de lignes, des couleurs, de l’agencement, du lettrage, de l’écusson et du listel, à valider par la commune et le maître d'ouvrage (similaire à ceux existants) et toutes sujétions. ARTICLE 5.11 – SIGNALISATION HORIZONTALE Elle sera réalisée avec des résines thermoplastiques réfléchissantes homologuées, de couleur blanc. ARTICLE 5.12 – PAVES COLLES - RESINE 5.12.1 - Généralité Le revêtement est coloré et antidérapant de type enduit superficiel, réalisé à partir d’un liant de synthèse incrusté de granulats naturels 5.12.2 – Caractéristiques techniques La base colorée devra être conforme aux normes NFT 30029, 30011, 30020 et 30012. Les granulats devront être naturel et d’une granulométrie similaire à ceux pour les enduits superficiels classiques. Ces granulats sont propres, secs et ensachés. Essais Norme Valeur spécifiée Los Angeles Usure Micro-Deval Masse Volumique réelle

NF P 18-573 NF P 18-572 NF P 18-554

< 40 <35 > 2t/m3

L’ensemble devra être conforme à la norme NF P 98-2531 (test d’orniérage). Le coefficient SRT devra être défini selon la norme NF P 18/578 5.12.3 – Mise en Œuvre Le revêtement s’applique sur des enrobés bitumineux. Le phénomène de ressuage des enrobés neuf doit être terminé au moment de l’application. Egalement, le support s’applique sur support béton de plus de 28 jours et exempt de laitance, avec application en première phase d’une couche primaire à environ 100 – 150 g/cm². Le support doit être propre et sec, débarrassé de toute matière non adhérente tels que poussière, gravillons, huile et autres hydrocarbures. Lors d’application sur support ouvert type discontinus, ou de forte granulométrie, l’entrepreneur devra resurfacer au préalable avec un produit spécial appliqué à la raclette, de

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manière à obtenir la surface la plus plane possible.

1) Malaxer la base colorée puis ajouter le durcisseur et mélanger à l’aide d’un malaxeur mécanique

2) Appliquer le mélange à l’aide d’une raclette crantée (crans de 5mm environ)

3) Projeter immédiatement les granulats jusqu’au refus 4) Damer manuellement 5) Protéger par rubalise jusqu’à l’ouverture à la circulation 6) Après séchage, balayer la surface pour en éliminer le refus

La remise sous trafic s’effectuera entre 45min et 1h30 après application (suivant température et hygrométrie) 5.12.4 – Domaine d’utilisation Le support doit être sec, d’une température comprise entre 5 et 35°C. L’hygrométrie doit être supérieure à 85%. Nota : l’application est possible à des températures comprises entre 0°C et 5°C, le temps de polymérisation étant alors plus long.

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CHAPITRE VI – ASSAINISSEMENTS ARTICLE 6.1 – QUALITE ET COMPOSITION DES MATERIAUX 6.1.1 - CANALISATIONS Les canalisations seront conformes aux normes EN 476 : composants dans les réseaux d’évacuation. Les tuyaux utilisés et devront provenir d’usine agrées. Chaque tuyau devra donc comporter la marque du fabricant et le label de qualité. PVC : Les canalisations seront de qualité SN 8 définie dans la norme NFP 16352 ; elles seront à joints à lèvre incorporée, et proviendront d'une usine ayant reçu un agrément pour le type de classe demandée. 6.1.2 - REGARDS DE VISITE Les regards de visite seront constitués d'éléments préfabriqués cylindriques en béton avec jointeaux pour la cheminée et avec tronc conique pour le couronnement (Ø intérieur 1 m), norme NFP 16-342 et 16-343, avec réservation réalisée en usine des éléments de fond. Les dispositifs de fermeture des regards de visite seront en fonte ductile, norme NF-EN 124 avec label NF de classes : - tampon plein articulé de classe D 400 (chaussée) poids > 80KG

- tampon plein articulé de classe D 400 (chaussée) poids < 80KG - grille non articulée de classe C250 ou B125

6.1.3 - GARNITURES D’ETANCHEITE EN CAOUTCHOUC Les produits utilisés pour les éléments de regards en béton seront conformes aux normes en vigueur à la date de remise des offres, et plus particulièrement à la norme EN 681-1 : Garniture d’étanchéité en caoutchouc – spécifications des joints de canalisations 6.1.4 – BOITES DE BRANCHEMENTS POUR EAUX USEES Les tabourets de branchements seront conformes à la norme XP-T-54-950. Les boîtes de branchements seront constituées par tabouret et d'éléments préfabriqués cylindriques en PVC Ø 400 ou 315 pour la cheminée, avec cadre béton préfabriqué situé en domaine public (trottoirs ou espace vert). Les dispositifs de fermeture des regards de visite seront en fonte hydraulique à cadre carré. 6.1.5 - BOITES DE BRANCHEMENTS POUR EAUX PLUVIALES Les tabourets de branchements seront conformes à la norme XP-T-54-950. Les boîtes de branchements seront constituées par tabouret et d'éléments préfabriqués cylindriques en PVC Ø 400 ou 315 pour la cheminée, avec cadre béton préfabriqué situé en domaine public (trottoirs ou espace vert). Les dispositifs de fermeture des regards de visite seront en fonte hydraulique à cadre rond. 6.1.6 – OUVRAGES D’ENGOUFFREMENT Ils seront du type :

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Les grilles plates 400x400, constituées : - d’un raccordement sur toute canalisation (quel que soit le Ø), avec bétonnage si la

profondeur de la génératrice supérieure est faible, - Regard béton - d’une grille carrée (400x400) en fonte ductile de classe B125 et son cadre.

Les têtes de sécurité :

- Eléments préfabriqués en béton, y compris barreaux, 6.1.7 – POSTE DE REFOULEMENT Sans objet ARTICLE 6.2 – MISE EN ŒUVRE, CONTROLE, EPREUVES La mise en œuvre sera conforme à la norme EN 1610, et aux prescriptions particulières du Service Gestionnaire. Les travaux d’ouverture, de remblayage et de réfection seront conformes à la norme P98-331. 6.2.1 – Ouvrages d’assainissement

Les conditions d’exécution des ouvrages d’assainissement sera conforme aux prescriptions du fascicule 70 « ouvrages d’assainissement » n°92-6 TO du CCTG.

Le tracé des canalisations et l'emplacement des regards et autres accessoires à construire ainsi que les pentes et profondeurs des canalisations sont mentionnés aux plans annexés au marché qui constitue le document d'exécution. Les boîtes de branchements individuels EU+EP seront constituées par un tabouret à passage direct. Une amorce de branchement jusqu’à 1 m à l’intérieur des terrains sera réalisé. 6.2.2 – Canalisations d’assainissement et accessoires Les canalisations d'assainissement définies aux articles ci-dessus et leurs accessoires devront être posés suivant les directives mentionnées aux articles du CCTG (lit de pose en sable sur 0.10m minimum, assise et remblai de protection jusque 0.20m min en sable ou calcaire 0/4 au-dessus de la génératrice supérieur des canalisations). Le Maître d'Œuvre pourra exiger la dépose et la repose de toutes les parties de canalisations ou les cotes s'écarteraient du profil prescrit ou de celle où la pente différerait de plus d'un millimètre par mètre de la pente prescrite. Si la canalisation est située à une trop faible profondeur (traversée de la voie à construire par une canalisation existante), elle sera enrobée de béton autocompactant. Le percement des regards de visite se fera à la cote voulue par carottage du regard à l'aide de matériel approprié pour y installer le joint caoutchouc souple. Les canalisations EU, EP, et les branchements pourront être posés dans une même tranchée ouverte, si les écartements entre-elles sont respectés, après accord du Maître d’œuvre.

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6.2.3 – Ouvrages en béton coulés sur place Les dispositions du fascicule du C.C.T.G. seront appliquées aux ouvrages en béton coulé sur place. Le béton pour ouvrages sera dosé à raison de 350 kg de ciment CEM II/a 32.5 pour un mètre cube de béton. Le dosage en eau sera réglé avec soin, de manière à obtenir une consistance plastique correcte. 6.2.4 – Mortier pour joints et scellement En plus des dispositions du fascicule du CCTG, il est précisé que le mortier pour joints et scellement sera dosé à raison de 600 kg de ciment par m3 de mortier. 6.2.5 – Epreuves d’étanchéité - Essais Les essais seront conformes à la norme EN 1610 et aux prescriptions d’Agglopolys. L'étanchéité des canalisations (réseau et branchements) et organes (regard et tabouret de branchement) d'assainissement d'eaux usées vérifiée au moyen d'essais, effectués au frais de l'entrepreneur sur chaque tronçon, par un organisme indépendant. L'entrepreneur est tenu de fournir les résultats de ces essais qui seront effectués à la convenance de l'entreprise sachant qu’il est préconisé des essais à l'air. S'ils sont effectués à l'air, ils présenteront les caractéristiques suivantes (hors regard de visite réalisé avec des essais à l’eau) :

- pression de départ de mesure : 240 mbar, - chute de pression tolérée : 70 mbar, - pression minimum de fin de test admise : 170 mbar.

Il est demandé également des essais sur les regards, les boîtes de branchements et les canalisations de branchement. Avant les passages caméra, quelques litres d’eau seront déversés dans le réseau pour mettre en évidence les éventuels flashes. Une inspection télévisuelle des réseaux vanne et pluvial (réseaux et branchements) permettra de vérifier la continuité, la régularité du fil d'eau et la déviation angulaire. Elle permettra également de s'assurer de l'absence d'obstacle entravant l'écoulement des eaux dans le réseau. Si des anomalies étaient détectées, l'entreprise remédiera à ces défauts et si d'autres essais supplémentaires sont nécessaires, ils seront à la charge de l'entreprise sans supplément de prix. Avant la réception des travaux, les réseaux seront nettoyés par hydro curage. 6.2.6 – Compacité des tranchées Les remblais de tranchées seront testés à l’aide d’essais au pénétromètre. Les essais de compactage sont à la charge de l'entreprise et effectuées par un organisme indépendant de l'entreprise ; Il sera demandé 1 essai par 50m de réseau (emplacements déterminés par le maître d’œuvre). Conformément au fascicule 70, essais à effectuer 20cm à côté du réseau et 50cm à côté des regards. Un rapport devra être fourni avec les courbes de références selon le classement GTR 92 des matériaux de remblais et la qualité de compactage souhaitée. De règle générale, il est demandé Q2 sur les 50 premier centimètres et Q4 autour du tuyau

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(20cm au-dessus génératrice supérieure) et Q3 pour le reste. 6.2.7 – Noues et Bassin d’orage Les terrassements des noues, tranchées d’infiltrations et bassin d’infiltration s’effectueront suivant les altimétries indiquées sur les plans « Marché ». Les modelages du bassin (déblais et remblais) s’effectueront suivant les altimétries indiquées sur les plans « Marché ». Tous les déblais sont à évacuer du site. Un relevé topographique de contrôle sera à réaliser sur le bassin, les points de niveau devront correspondre aux points bas et points hauts des talus, ils seront relevés tous les 3 mètres. Une note de calcul du type « Covadis » ou « Mensura », ainsi que le plan topographique sera à transmettre au maître d’œuvre en 5 exemplaires. Un relevé topographique de contrôle sera à réaliser sur les noues et bassin d’infiltration. Des coupes seront à établir. 6.2.8 – Poste de refoulement

Sans objet

CHAPITRE VII – TRANCHEES TECHNIQUES ARTICLE 7.1 - QUALITE DES MATERIAUX

7.1.1 – Fourreaux et gaines Les gaines de différents diamètres seront du type TPC (annelés) pour les traversées sous chaussée et les branchements. Les fourreaux seront de type PVC pour Ø>160mm. 7.1.2 – matériaux de remblais Les matériaux de remblais devront être conformes aux normes NFP 98-129, NFP 98-115 et XP 18540 (matériaux du type A, D 200mm classe III B préconisé).

ARTICLE 7.2 – MODE D’EXECUTION

7.2.1 – Tranchée technique commune

Les travaux d’ouverture, de remblayage et de réfection seront conformes à la norme P98-331. Les divers réseaux de Télécommunications, d’Eclairage Public, d’Alimentation en Eau Potable, d’Electrification (BT et HTA), seront positionnés dans une tranchée commune, comme indiqué au plan VRD - DCE. L’entreprise adjudicataire de ce lot devra l’ouverture des tranchées pour l’intégralité de ces réseaux, de largeur permettant le respect des inter-distances entre les différents selon la norme NFP 98-332.

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Réalisation d’un lit de pose, enrobage en sable et remblai de recouvrement conforme à l’article 4 du chapitre IV. Lors du remblayage, l’entreprise adjudicataire du lot « tranchée technique » devra veiller à positionner correctement tous les organes de réseaux (coffrets fausse coupure, tubes allonges, chambres Télécoms,…) et respecter les inters distances des réseaux dans la tranchée technique. Si, suite au remblayage, il s’avère que les vannes du réseau AEP ne sont pas accessibles avec une clé, ou si les inters distances entre réseaux ne sont respectée, l’entreprise adjudicataire du lot « tranchée technique » devra rouvrir la tranchée et remédier aux problèmes, et ce à ses frais. Les grillages avertisseurs sont à disposer pour la totalité des réseaux, ils seront posés à la hauteur réglementaire au-dessus des réseaux (0.30m) et de couleur réglementaire :

Télécoms Vert Electrification Rouge Eclairage Public Rouge AEP Bleu

Des contrôles de compactage sont à fournir au Maître de l’Ouvrage. 7.2.2 – Fourreaux sous chaussée

Les fourreaux et gaines en attente sous chaussées seront posés sur lit et enrobés de sable et correctement bouchonnés et aiguillés. Si les fourreaux sont à une faible profondeur, ils seront enrobés de béton maigre.

CHAPITRE VIII – TELECOMS ARTICLE 8.1 - QUALITE DES MATERIAUX Les chambres et tampons seront de classe normalisée. Les fourreaux seront en PVC Ø42/45 rigide, de couleur gris, aiguillés et pré manchonnés. Les changements de direction s’effectueront à l’aide de coudes 45 ou 90° grand rayon. Les regards de branchements seront préfabriqués en béton (30x30) avec couvercle et une amorce en fourreau Ø42/45 jusqu’à 1m dans les terrains. Les regards de branchements seront des chambres type L2T préfabriqués en béton avec tampon fonte. ARTICLE 8-2 MISE EN ŒUVRE La mise en œuvre des chambres et fourreaux sera effectuée conformément au cahier des charges génie civil édité par France Télécoms. Réseau de fourreaux : Ils seront posés en tranchée commune sur lit de sable (0,10 m), et enrobés de sable (0,20 m au-dessus de la génératrice supérieure du tuyau le plus élevé).

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La charge de matériaux au-dessus des canalisations sera de 0,60 m sous trottoir et de 0,80 m sous les chaussées. Un grillage avertisseur de couleur verte est mis en place à 0,30 m au minimum au-dessus de la conduite. Si les fourreaux sont à une profondeur inférieure à la norme, ils seront enrobés de béton maigre, après validation par les services de France Télécoms. Les tubes doivent être encollés et emboîtés au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Ils sont aiguillés (filin imputrescible de résistance minimale 100 daN), bouchonnés aux extrémités et dans les chambres. Si les fourreaux sont posés en un seul lit, ou si leur nombre est inférieur ou égal à 3, ils sont liés entre eux par des colliers Rilsan, à partir de 2 lits ils sont reliés par des étriers. Chambres : Les chambres à réaliser sont positionnées à l'endroit indiqué au plan à la cote projet. La remontée des fourreaux pour les entrées dans les chambres se fait sur 2,50 m et à cet endroit, ils sont enrobés dans du béton maigre. Les alvéoles sont écartées entre elles de 3 cm pour pénétrer à l'intérieur de la chambre. La pénétration se fait à 13 cm minimum du radier de la chambre. Les masques intérieurs seront à réaliser. Boites de branchement : L’arrivée du PVC Ø42/45 sera implantée verticalement au fond du regard ; une remise à niveau « sol-fini » sera réalisé après la réalisation du reprofilage en terre végétale en façade du terrain à construire.

CHAPITRE IX – ECLAIRAGE PUBLIC

ARTICLE 9.1 - REGLEMENTATIONS Les travaux devront être exécutés selon les normes NFC 15-100, 17-200 et plus particulièrement le fascicule 36 du CCTG. Ils devront être conformes aux prescriptions de sécurité des normes NFC 11-201 et NFC 15-100. Egalement les installations d’éclairage public devront répondre au DTU TP 06-002 concernant la bonne tenue mécanique des ouvrages sous l’action du vent. Les câbles seront de type U 1000 R02V, et conformes à la norme NFC 32-322 et posés sous gaines TPC Ø 75, annelés extérieur, lisse intérieur. ARTICLE 9.2 – MISE EN ŒUVRE

L’entreprise devra réaliser les terrassements et l’évacuation des déblais pour la pose des socles béton. Les socles seront préfabriqués avec 4 tiges à scellement Ø 18x400 (scellés lors du coulage), et seront livrés avec 8 écrous et 8 rondelles. Les mâts seront vissés sur socle. Les lampadaires du type « Hapiled » seront reliés avec une ceinture équipotentielle : câble 5g ou 4g avec câblette de terre.

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La mise à la terre sera effectuée par tresse de cuivre de 25 mm² ou câble 5g en serpentin reliant chaque mât et par piquet au niveau de chaque mât. La lanterne sera fixée sur le mât, et sera orientée perpendiculairement à la bordure de trottoir Le câble d'éclairage public sera posé en tranchée commune et sous gaines lorsqu'il se trouve seul. Un grillage avertisseur sera mis en place au-dessus de ces câbles à une hauteur de 30 cm. Le remblai autour du socle béton sera compacté, un béton de propreté sera si besoin réalisé autour du mât (40x40cm). L’entreprise adjudicataire du lot « éclairage public » devra fournir une étude photométrique.

CHAPITRE X – ALIMENTATION EN EAU POTABLE Les travaux seront conformes aux :

- Règlements de sécurité contre l’incendie (brochures 1011 et 1417 du JO) - Prescriptions particulières du Service Gestionnaire - au fascicule 71 du CCTG et aux règles en vigueur

ARTICLE 10.1 - RECEPTION DES MATERIAUX Réception des fournitures sur le chantier : Avant de signer le bon de livraison, il y a lieu de vérifier :

• la conformité à la commande (références, quantité et qualité des tuyaux), • l’état du revêtement extérieur, • l’absence de choc et de déformation, de fissure, ou d’oxydation,… • la présence des obturateurs ou l’absence d’objet à l’intérieur des tuyaux, • la présence du joint si fourni avec, • si le déchargement est fait par le transporteur avec des crochets (chaîne à tuyaux), • que les extrémités des tuyaux n’ont pas subi de détérioration, • le sens des fermetures des vannes.

ARTICLE 10.2 – MISE EN ŒUVRE

- Elles seront posées sur un lit de sable à une profondeur minimum de 0,90m (génératrice supérieure) pour sa mise hors gel, avec grillage avertisseur à 0,30m au-dessus du tuyau. Les flancs du lit de sable seront à compacter afin d’éviter tout risque d’ovalisation de la conduite.

o PVC : Les canalisations seront assemblées par bague de joints emboîtés (élastomère).

- Les bouches à clé : le tube allonge sera posé verticalement dans l’axe de la vanne,

dans la tranchée technique et maintenu à l’aide d’une fiche et de ruban adhésif ; il sera posé à la bonne profondeur, et les têtes seront à la cote projet,

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- Les vannes : La dépose d’une vanne doit toujours être possible. Ceci impose sur un côté le montage de pièces permettant à la dépose d’obtenir un jeu de l’ordre du cm. Le contrôle du sens de fermeture de la vanne sera effectué avant le montage.

La pose des canalisations s’effectuera comme suit : • Obturation provisoire de la conduite du tuyau avant toutes opérations si

nécessaire, • Dégagement de la partie inférieure de la canalisation (niche), • Contrôle visuel du tuyau, • Vérifier la présence des joints prémontés en usine, • Vérifier la présence et la conformité du chanfrein à l’extrémité mâle, • Nettoyer les deux parties à assembler, • Pose suivant le mode opératoire du fournisseur, • Vérification de l’état de propreté du pinceau permettant d’enduire la pâte

lubrifiante, • Enduit de l’extrémité mâle de la canalisation et de la lèvre du joint avec une pâte

lubrifiante spécifique à chaque matériau, de type « alimentaire », • Pose de la partie femelle (tulipe) vers le haut dans le cas de tuyaux en descente, • Emboîtement des deux éléments à la main, à la barre à mine (le tuyau sera protégé

par un bastaing), • Marquage à la bombe peinture de tous les emboîtements par un trait longitudinal

(permet de vérifier le déboîtement avant le remblaiement) • Vérifier la rectitude du tuyau (risque de déformation).

Cas des poses de canalisations dans les fourreaux de forage horizontal :

• Vérifier que le tuyau est bien obturé, • Pousser les tuyaux dans le fourreau, • Vérifier l’état du tuyau à l’avancement.

- Les épreuves et désinfections :

Les joints et les canalisations principales seront soumis à épreuve, après préparation (accessoires ouverts,…) et mise en eau du réseau neuf en tranchée remblayée. La mise en pression s’effectuera sur 2 heures, à 1,5 fois la pression de service. La présence d’un technicien du Syndicat AEP (fontainier) ou du concessionnaire est obligatoire. Il sera procédé à un rinçage/nettoyage du réseau. Un rapport de désinfections sera demandé (fascicule 71) avec fourniture d’un schéma. En cas de mauvais résultats de ces analyses et essais de pression, de nouveaux essais et désinfections seront effectués jusqu’à l’obtention de résultats conforme aux règles en vigueur.

- Les branchements particuliers : Ils seront réalisés par une amorce de tuyau situé à

l’intérieur des terrains, à proximité des autres réseaux.

- Les branchements particuliers : Ils seront repris par fonçage et/ou terrassements à la pelle mécanique.

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CHAPITRE XI – ELECTRIFICATION ARTCILE 11.1 - REGLEMENTATIONS ARTICLE 11.2 – COMPOSITION DU RESEAU ET BRANCHEMENT S Sans objet : SIDELC

CHAPITRE XII – FEUX TRICOLORES ARTICLE 12.1 – REFERENCES NORMATIVES ARTICLE 12.2 – CONSISTANCE DES FOURNITURES ARTICLE 12.3 – CARACTERISTIQUES COMMUNES AUX SIGNAU X LUMINEUX ARTICLE 12.4 – CARACTERISTIQUES SPECIFIQUES DES SIGNAUX LUMINEUX ARTICLE 12.5 – CARACTERISTIQUES SPECIFIQUES DES SUPPORTS ARTICLE 12.6 – CARACTERISTIQUES DU CONTROLEUR Sans objet Le Cahier des Clauses Techniques Particulières. Chantier de viabilité du lotissement communal à Busloup Dressé par le Maître d’Œuvre

Approuvé par le Maître de l’Ouvrage

LOT 1 : Lu et Accepté par l’Entrepreneur, soussigné

LOT 2 : Lu et Accepté par l’Entrepreneur, soussigné