Cahier des charges - UTCCahier des charges Concept Dé Àeloppement d’un site eb inteactif autou...
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Cahier des charges
Concept Développement d’un site web interactif autour du club de football du Paris Saint Germain. Celui-ci doit
permettre de découvrir l’histoire du PSG des années 70 à nos jours (le club, le stade et les supporters).
L’utilisateur doit pouvoir tester ses connaissances via une série de questions de difficulté croissante.
Public cible Ce projet s’adresse à un large public, allant de l’amoureux du football souhaitant découvrir l’histoire du
PSG, au supporter confirmé souhaitant approfondir et tester ses connaissances.
Objectifs ● Cultiver la passion du PSG et par la même occasion devenir un (meilleur) supporter ;
● Apprendre le passé du club et juger de leur niveau par le biais de quizz sur l'histoire, les chants,
les matchs...
Ressources médias Le contenu du projet provient essentiellement d’un livre écrit par Daniel Riolo (journaliste RMC)
intitulé « L'Histoire du Paris Saint-Germain ». L’article Wikipedia sera aussi une source intéressante. La
dimension sonore sera rendue grâce à l’utilisation de bruits d’ambiance de stades, de chants de
supporters parisiens. Le mode histoire retrace l’épopée du club parisien à travers un grimoire composé
de texte et d’images d’époque.
Structure et navigation Le site s’articule autour de 2 parties : Histoire du club et Quizz.
Histoire : dans cette partie, l’utilisateur accède aux 8 périodes importantes de l’histoire du club sous la
forme d’un grimoire. En cliquant sur les coins ou en utilisant les flèches directionnelles du clavier,
l’utilisateur peut feuilleter les pages et lire un résumé de l’ère en question, accompagné de différentes
photos servant à illustrer les informations.
Quizz : dans ce mode, l’utilisateur peut tester ses connaissances sur l’histoire du club. Les quiz sont de
difficulté croissante. Son score final déterminera le joueur auquel il peut s’apparenter (Armand pour les
connaissances solides, beckham pour les nouveaux arrivants par exemple).
Le projet est structuré en grains autonomes. L’utilisateur peut consulter une période donnée de
l’histoire ou bien tester directement ses connaissances.
La navigation est hypertexte puisque l’utilisateur dispose sur une même page de plusieurs ressources
multimédia qu’il peut explorer selon ses envies.
Formes et degrés d’interactivité
L’utilisateur peut naviguer de manière libre au travers du contenu via des clics souris sur des points clés
de l’image (texte dans un menu, icones/images, etc.). De même pour le quizz, les réponses sont données
via un clic sur une des solutions proposées (QCM).
Choix techniques
Les langages utilisés sont : HTML5, CSS3, JavaScript, Flash. Les images du site sont des
montages réalisées via illustrator et Photoshop.
Story-Board Le site contiendra 2 sections : Histoire et Quizz. L’Histoire a été divisée en 8 parties chacune contenant 2
ou 3 images. Le Quizz est lui divisé selon le mode de difficulté choisi par l’utilisateur.
Figure 1 - StoryBoard
Accueil
visuel : Toutes les images ont été créées par Florent sous Illustrator. Le fond rappelle la ville de Paris
avec ses principaux monuments (Tour Eiffel, La Défense, Notre-Dame, etc.). Le Parc des princes est situé
au centre de l’image, accompagné de l’actuel logo du PSG. Pour entrer sur le site, l’utilisateur doit
cliquer sur le Parc. Une animation est alors lancée, reproduisant les flashs d’appareils photos que voient
les joueurs à leur entrée dans le stade.
Sonore : Lorsque l’utilisateur passe la souris sur le parc pour la première fois, on entend « Allez Paris »
retentir comme si nous étions dans les tribunes. Au second passage de la souris, c’est « Paris est
magique » qui est déclenché. Cette série est répétée autant de fois que l’utilisateur passe la souris sur le
parc.
Figure 2 - Accueil
Menu principal
visuel : Une fois l’animation jouée, l’utilisateur accède au menu principal où l’on retrouve la star actuelle
du PSG, Zlatan Ibrahimovic positionné devant l’entrée par laquelle les joueurs sortent des vestiaires. Il
peut alors choisir d’accéder au mode Histoire ou au mode Quizz. En fonction de la position de sa souris
(histoire, quiz, autre), Zlatan change de position en ponctuant le choix de l’utilisateur de son célèbre
coup de pied (cf Les guignols de l’info).
Sonore : L’ambiance sonore est rendue par la chanson « Who said I would, Phil Collins ». C’est cette
chanson qui est jouée lorsque les joueurs font leur entrée sur la pelouse. De plus, lorsque l’utilisateur
cliquera sur un bouton, un son de coup de pied retentira. Ce sera celui de Zlatan, indiquant avec sa
jambe le choix de l’utilisateur.
Figure 3 - menu principal
Histoire
visuel : Le mode histoire sera donne accès à un grimoire réalisé grâce à un plugin jQuery turn.js.
Sonore : Afin d’accompagner l’utilisateur dans sa lecture, une musique de fond rythme son parcours de
l’histoire du club. Nous avons choisi la bande originale du film « Jurassic Park », musique entrainant qui
provoquera une forte émotion chez le lecteur.
Figure 4 - mode histoire
Quizz Le quizz proposera 3 modes de difficulté : facile, moyen et difficile.
visuel : Générique de question pour un champion avec une version cartoon de Julien Lepers.
sonore : musique de question pour un champion. Un bruit de fond stressant (de la même émission)
accompagnera les questions. En cas de bonne réponse l’utilisateur recevra les louanges du public tandis
qu’en cas d’erreur il entendra toute la déception du public à l’image d’un attaquant ratant
l’immanquable.
Scénario
Histoire
1) Les pionniers (1970 – 1972)
La création du club parisien est d’abord le fruit d’un constat : en 1969, le football parisien n’a
plus un représentant au plus haut niveau. Un projet de relance du football de haut niveau à Paris est
donc lancé. Le Paris Football Club est créé en 1969 mais à quelques semaines de la reprise en 1970, le
Paris FC n'a ni joueurs, ni entraîneur, ni encadrement, ni stade, ni inscription en championnat. Une
fusion est proposée entre le PFC et le CS Sedan Ardennes (seul club en D1 à proximité) mais celui-ci
refuse. Tout comme la ligue refuse d’accepter le club directement en D1. Les promoteurs du PFC se
tournent alors vers la 2ème division. Le Stade Saint-Germain, fraîchement monté en 2ème division
devient donc un allié évident. Le 21 mai 1970, l'assemblée des associés du PFC vote pour la fusion avec
Saint-Germain. Le 30 mai, la FFF publie la liste des clubs participant au prochain championnat de
deuxième division : le Paris Saint-Germain FC figure sous ce nom sur cette liste au titre de la promotion
du Stade Saint-Germain.
Le 26 juin, un Conseil d'administration extraordinaire entérine la fusion du Stade Saint-Germain
et du Paris FC est effective : le Paris Saint-Germain Football Club est né. Pierre-Étienne Guyot, partie
prenante du projet Paris FC, en est le premier président.
Le PSG termine pour sa première saison 1er du groupe Centre du championnat. Il est sacré
champion de France de D2 le 12 juin 1971. Le PSG est donc promu en D1 dès 1971.
Malgré ce succès sportif, la Mairie de Paris, propriétaire du Parc des Princes et important
bailleur de fonds du nouveau PSG, refuse de soutenir un club basé hors du territoire de la ville de Paris,
le Paris Saint-Germain étant considéré comme un « club banlieusard ». Menacé dans son existence, le
PSG est scindé en deux en mai 1972 : la section professionnelle reste en D1 sous les couleurs du Paris
FC, tandis que le reste du club, et notamment l'équipe amateur évoluant en Division 3, conserve
l'identité « Paris Saint-Germain ». Le mariage avec le PFC aura tenu moins de deux ans.
image 1 : Equipe 1970
image 2 : Jean Djorkaeff
image 3 : Just Fontaine
2) La renaissance (1973 - 1978)
Profitant du refus de montée de l'US Quevilly pour des raisons financières, le PSG est promu en
D2 dès 1973. Daniel Hechter et ses amis, dont Jean-Paul Belmondo, Francis Borelli, Charles Talar et
Bernard Brochand, notamment, font leur entrée en scène. Le partenariat entre Henri Patrelle et Daniel
Hechter ne dure pas même un an. Afin d'éviter une nouvelle affaire semblable à celle du PFC, le nom
(Paris Saint-Germain Football Club) et les couleurs du club (bleu, blanc et rouge) deviennent protégées
par contrat.
Le siège social du club est transféré à Saint-Germain-en-Laye. Patrelle conserve son titre et sa
qualité de président du PSG, mais Daniel Hechter, président du comité de gestion, joue un rôle majeur
au club. Un conflit s'instaure alors entre les deux hommes pour le contrôle plein et entier du PSG. De
même, sur le banc, Robert Vicot, officiellement entraîneur, doit souvent s'effacer devant Just Fontaine,
officiellement directeur technique.
Cette double direction n'empêche pas le club d'être promu en D1 en juin 1974 à l'issue d'un
match de barrage face à Valenciennes. Lors de ce match, Just Fontaine fera un arrêt cardiaque sans
gravité à la suite de la victoire du club. Ironie du sort, le Paris FC chute en D2 dans le même temps. C'est
au lendemain de cette promotion que Daniel Hechter devient officiellement président du club, poste
jusque là toujours occupé par Patrelle qui devient intendant de l'équipe de France A jusqu'en 1979.
En faisant son retour parmi l'élite, le PSG retrouve son statut professionnel abandonné deux ans
plus tôt. L'inauguration du centre de formation au camp des Loges a lieu le 4 novembre 1975. Pierre
Alonzo en prend la direction.
La présidence de Daniel Hechter est marquée par ses déboires finaux. Hechter est écarté de la
présidence en janvier 1978 à la suite du scandale de la double billetterie du Parc des Princes.
image 1 : malaise Just Fontaine
image 2 : Daniel Hechter
image 3 : Mustapha Dhaleb
3) L’ère Borelli (1978 - 1991)
Francis Borelli prend le relais pour 13 saisons. Sous sa conduite, le PSG remporte ses premiers
trophées majeurs : deux coupes de France, en 1982 après une finale épique disputée face à Saint-
Étienne, alors emmené par Michel Platini, qui joue là son dernier match pour un club français. Le PSG
l'emporte 6 à 5 aux tirs aux buts après un match nul 2 buts partout et en 1983 Paris conserve son titre
en l'emportant face au nouveau champion de France, Nantes.
Le club de la capitale vit ses premières épopées européennes en 1982-1983 qui se finit en quart
de finale contre l'équipe belge de Waterschei. Ce PSG-Waterschei en Coupe des coupes est considéré
comme le premier grand rendez-vous européen du PSG. Le PSG, vainqueur 2-0 à l'aller à domicile, part
favori pour la qualification. C'est en effet lors de cette confrontation contre le vainqueur de la Coupe de
Belgique que le record d'affluence au Parc des Princes reste le plus élevé avec près de 49575
spectateurs. Mais lors du match retour, les belges gagnent 3 à 0 après prolongations et se qualifient.
La saison suivante, le PSG se qualifie une nouvelle fois pour la Coupe des coupes et se fait
encore éliminer de justesse en huitième de finale par la Juventus de Platini (2-2 à domicile et 0-0 à
l'extérieur).
Lors de la saison 1984-1985, le PSG vit une saison catastrophique avec une modeste 13e place
en championnat, une finale de Coupe de France perdue contre l'AS Monaco et une élimination au 2e
tour de la Coupe UEFA contre les hongrois de Videoton. Gérard Houllier remplace alors l'entraîneur
Georges Peyroche dès la saison suivante et le PSG accède au titre de champion de France lors de la
saison 1985-1986 pour la première fois de son histoire. La formation de la capitale est emmenée par
Dominique Rocheteau, Joël Bats, et le nouveau capitaine Luis Fernandez, qui est la nouvelle idole du
Parc des Princes. Le PSG parvient à rester invaincu pendant 26 matches. Safet Sušić est le nouvel artiste
de l'équipe, il illumine de toute sa classe le championnat de France.
En 1988, Tomislav Ivić devient entraîneur du PSG. Il y obtient d'abord de bons résultats, le club
parisien terminant à la deuxième place du championnat, à trois points de l'Olympique de Marseille. La
saison suivante est plus décevante : les Parisiens sont éliminés rapidement en Coupe UEFA par la
Juventus, et avec 14 défaites terminent à la cinquième place de D1.
Résistant à l'assaut du Matra (Colombes) qui, cinq années durant, tenta, en vain, de ravir au PSG
sa position de numéro 1 dans la capitale, le président Borelli et son système de gestion à l'ancienne se
trouvent à bout de souffle à l'attaque des années 1990.
image1 : Borelli embrasse la pelouse
image 2 : Luis Fernandez
image 3 : Safet susic
4) Les 7 glorieuses (1991 - 1998)
En 1991, Canal+ investit dans le PSG et Michel Denisot devient président-délégué du club. Le
diffuseur du championnat souhaite relancer son intérêt en opposant un adversaire à l'Olympique de
Marseille. Le recrutement d'Artur Jorge et de plusieurs joueurs majeurs (Paul Le Guen, Valdo, Ricardo,
David Ginola ou Laurent Fournier) permet à Paris de finir sur le podium (3e).
La saison suivante, Alain Roche, Vincent Guérin, Bernard Lama et George Weah renforcent
davantage l'effectif. Après une première partie de saison en tête, Paris s'incline et termine deuxième. Il
s'offre également une Coupe de France face à Nantes (3-0), et un match de légende en 1/4 de finale de
Coupe UEFA face au Real Madrid (4-1).
En 1993-1994, le brésilien Raí renforce encore l'effectif. Paris s'installe en tête en octobre et ne
la lâchera plus. Paris est de nouveau champion 8 ans après. La saison suivante voit Luis Fernandez
remplacer Artur Jorge. Paris ne peut faire mieux que 3e en championnat, mais il s'offre une nouvelle
Coupe de France, ainsi que la première Coupe de la Ligue.
L'été 1995 est celui du changement. Plusieurs joueurs majeurs quittent le club (Weah, Ginola,
Valdo), alors que Patrice Loko ou Youri Djorkaeff arrivent. La saison démarre sur les chapeaux de roue,
Paris est très largement en tête du championnat. Mais le début de l'année 1996 est difficile et Paris voit
Auxerre fondre sur lui. Le club est alors en pleine crise quand Denisot fait appel à Yannick Noah pour
remobiliser l'effectif. Paris s'inclinera en championnat mais remporte la Coupe des coupes. Il est le
second club français à gagner une Coupe d'Europe.
Durant l'été 1996, Luis Fernandez cède sa place à Ricardo Gomes, tandis que les premiers effets
de l'Arrêt Bosman se font sentir sur le recrutement (notamment avec le départ de Djorkaeff). Après une
nouvelle première partie de saison en tête, Paris s'incline face à Monaco et termine deuxième. De plus,
il s'incline en finale de la Coupe des Coupes face à Barcelone. Enfin, Bernard Lama est contrôlé positif au
cannabis et doit quitter le club. À la fin de la saison, Canal+ passe de 34 à 51 % au capital du club et
devient donc majoritaire.
Durant l'été 1997, Paris recrute Christophe Revault, Marco Simone ou Florian Maurice. À la suite
d'une erreur administrative, le club frise l'élimination aux préliminaires de la Ligue des champions, mais
se rattrape au retour (5-0). La saison débute bien, mais l'équipe connaît une période difficile à l'automne
à la suite d'une mauvaise passe de Revault. Le club est éliminé au premier tour de la C1, et voit le
podium s'éloigner en championnat. Le sourire reviendra avec les succès en finale des Coupes de la Ligue
et de France, mais Paris termine 8e en championnat.
5) Vers un renouveau (1998 - 2006)
En 1998 Denisot décide de passer la main et c'est Charles Biétry, l'autre candidat au poste en
1991 qui le remplace. Une grande modification de l’effectif est réalisé, ainsi Rai, Revault, Le Guen ou
Roche quittent le club remplacés notamment par Jay-Jay Okocha, Bernard Lama, Yann Lachuer ou
encore Christian Wörns. Ricardo lui aussi quitte le club, et Alain Giresse est finalement choisi pour le
remplacer. Mais très vite, la mayonnaise ne prend pas.
'équipe est en milieu de tableau en championnat, et subit une élimination prématurée en Coupe
d'Europe face au Maccabi Haïfa.
Face à ces résultats, Giresse est démis de ses fonctions et il est remplacé par Artur
Jorge. Malgré tout, les résultats ne s'améliorent pas et Jorge critique ouvertement l'effectif. Bietry en
tire les conséquences et démissionne, il est remplacé par Laurent Perpère. La saison est foutue, Perpère
prépare la suite et remplace Jorge par Philippe Bergeroo. Le PSG termine 9e.
Après cette saison épouvantable, l'été suivant sert à faire le ménage dans l'effectif.
Le PSG réalise une saison convaincante, il reste sur le podium toute la saison et termine deuxième. Seul
ombre au tableau, la défaite en finale de la Coupe de la Ligue, face au FC Gueugnon.
La saison suivante, Paris est extrêmement ambitieux et dépense plusieurs centaines de millions
de francs pour recruter Nicolas Anelka, Peter Luccin ou Stéphane Dalmat. L'objectif est le titre. Si
l'équipe est convaincante à domicile, elle souffre à l'extérieur ce qui l'empêche de dominer. À partir de
novembre, les résultats plongent, et Paris passe de la tête au milieu de tableau en quelques semaines.
Paris perd en Coupe d'Europe face à La Corogne (4-3) après avoir mené 3-0.
Le match face à Galatasaray est marqué par des incidents dans les tribunes. Paris termine 9e
mais voit la pépite brésilienne Ronaldinho débarquer. Alors que Canal+ devient propriétaire de 98 % du
PSG à l'été 2001, le club dépense encore beaucoup d'argent pour faire venir José Aloisio, Gabriel Heinze,
ou Hugo Leal mais les résultats sont loin d'être exceptionnels. Paris ne monte sur le podium qu'en
janvier. Anelka est bradé au mercato. Finalement, Paris termine 4e et loupe la Ligue des champions.
La saison suivante est marquée par une austérité lors du mercato. Paris parvient à prendre la
tête fin octobre, mais ce sera son seul éclat de la saison. Le club plonge en milieu de tableau, Ronaldinho
est laissé sur le banc, Luis Fernandez sauve sa tête en prenant les supporters à témoin. Finalement, Paris
finira 11e, et s'incline en finale de la Coupe de France face à Auxerre.
Face au bilan sportif et financier désastreux (65 millions d'euros de déficit pour la saison 2002-
2003), Canal+ débarque Perpère et Fernandez, et nomme les deux hommes phares du succès lillois,
Francis Graille président, Vahid Halilhodžic entraineur. Ronaldinho est cédé à Barcelone, tandis que
Pauleta devient le buteur du PSG.
Le début de saison est difficile, mais Paris finit par trouver la bonne formule et s'installe sur le
podium. Il y restera jusqu'au bout (2e) et remporte son premier titre en 6 ans, avec la Coupe de France.
Après le départ du capitaine, Heinze, Sorin, puis Fiorèse suivent. Paris dépense tout son budget
recrutement avec Jérôme Rothen, Sylvain Armand et Mario Yepes.
Après un début de saison désastreux faute d'une équipe peu complète, Laurent Fournier est
nommé pour finir la saison, Le PSG finira 9eme, bien en deçà de ses espoirs. L'effectif est renforcé par
les arrivées de Bonaventure Kalou, Vikash Dhorasoo ou David Rozehnal. L'équipe a fière allure sur le
papier, et son début de saison est intéressant. Mais le président est insatisfait et renvoie Fournier au
profit de Guy Lacombe. C'est à ce moment que les résultats de club décrochent à nouveau pour finir 9e.
Alors que Paris remporte une nouvelle Coupe de France face à Marseille (2-1).
6) L’union sacrée (2006 - 2011) Geoffroy
En juin 2006, Canal+ revend le club à des fonds d'investissement américain (Colony Capital),
français (Butler Capital Partners) et à une banque américaine (Morgan Stanley). Alain Cayzac est nommé
président du club le 20 juin 2006. L’effectif ne connait pas de bouleversement majeur (Mickaël Landreau
et Amara Diané renforcent l'effectif et Pauleta prolonge). Malgré cette stabilité, le début de saison est
extrêmement difficile, Paris ne parvient même pas à passer dans la première moitié du tableau. Vikash
Dhorasoo est renvoyé en octobre après avoir accusé l’entraîneur de mentir. Le pire est atteint en
novembre avec une lourde défaite en Coupe UEFA au Parc face à Hapoël Tel-Aviv (2-4), puis la mort par
balle d'un ultra parisien par un policier après le match.
Début janvier 2007, Guy Lacombe est limogé et Paul Le Guen le remplace. L'espoir est important
à la suite des excellents résultats du Breton à Lyon. Malgré une descente dans la zone de relégation en
mars, Les résultats s'améliorent sensiblement et Paris termine sa saison à la 15e place.
La saison suivante doit marquer le retour de Paris en haut du classement. Mais à nouveau, le
PSG reste dans la seconde moitié du classement. En cause, d'excellents résultats à l'extérieur, mais une
incapacité à gagner à domicile. C'est le « syndrome du Parc », la victoire au Parc face à Lens met fin au
syndrome du parc et fait sortir Paris de la zone de relégation pour y retomber peu après le Mercato. Une
éclaircie apparaît avec le succès en Coupe de la Ligue face à Lens (1-0), mais une banderole parisienne
destinée aux Lensois fait scandale. Un mois plus tard, Paris perd lourdement à Caen (3-0). Face à une
situation désespérée, Alain Cayzac démissionne et Michel Moulin devient directeur sportif. Il faudra
attendre la dernière journée et une victoire inespérée à Sochaux (2-1) pour que Paris se sauve. La saison
se termine par une défaite en finale de Coupe de France face à Lyon (1-0).
Durant l'intersaison, la formation parisienne est profondément modifiée : Mario Yepes, Jerôme
Alonzo et Pedro Miguel Pauleta arrivent en fin de contrat, tandis que Bernard Mendy, Amara Diané,
Didier Digard, et David N'Gog sont vendus ; Du côtés des arrivées, les anciens internationaux français
Claude Makélélé et Ludovic Giuly. Le PSG parvient notamment à battre les trois premiers du
championnat 2007-2008 : Lyon, Bordeaux et Marseille. Paris finit ainsi quatrième à la trêve hivernale.
Paris enchaine ainsi six victoires et un nul en huit matchs, et possède l'occasion de se substituer à Lyon
en tête du championnat. Mais le PSG s'incline. La direction du club annonce par la suite que Paul Le
Guen ne sera pas reconduit pour la saison prochaine. Dès lors, Paris enchaine les mauvais résultats
jusqu'à la dernière journée. Le PSG finit sixième, laissant échapper une qualification pour la Ligue des
champions, et finalement pour la Ligue Europa.
Les dirigeants choisissent l'ancien parisien Antoine Kombouaré pour remplacer Le Guen.
L'équipe subit peu de changement lors du mercato, avec seulement les arrivées de Mevlüt Erding,
Grégory Coupet, et Christophe Jallet, et les départs de Mickaël Landreau, Fabrice Pancrate, Mateja
Kežman et Jérôme Rothen. Le début de saison est excellent, et Paris pointe en tête (ex-aequo) avec
Bordeaux et Lyon fin août. La faiblesse du banc parisien le fait reculer dès l'automne en milieu de
tableau et l'absence durant la grande partie de la saison de son tandem en attaque Hoarau-Erding
l'empêche de briller en championnat et Paris terminera cette saison à la 13e place. Toutefois, le club
remporte une nouvelle Coupe de France face à Monaco.
Malgré la décevante 13e place l'an passé, Leproux, Kombouaré et Roche demeurent en place. Le club se
renforce avec les arrivées de Mathieu Bodmer, Siaka Tiéné et de Luis Nenê. Après un début de saison
intéressant, Paris se stabilise dans le haut du classement à partir de novembre, en particulier grâce aux
performances éblouissantes de Nenê, qui reçoit le Trophée UNFP du joueur du mois de décembre 2010.
Le départ agité de Stéphane Sessègnon lors du mercato hivernal ne perturbe pas la bonne marche du
club, qui reste en course pour une qualification en C1. Toutefois, Paris s'incline en finale de la Coupe de
France face au futur champion Lillois, et il termine 4e du championnat et ne se qualifie pas pour la Ligue
des champions.
7) Rêvons plus grand (2011 à ...)
Vingt ans après être passé dans les aux mains de Canal Plus, le PSG st racheté par QSI (Qatar
Sport Investements). Le PSG ouvre un nouveau chapitre de son histoire. Les changements s’annoncent
considérables car la promesse est claire : Paris doit avoir un club de dimension internationale. QSI,
filliale sportive de QIA (Qatar Investment Authority), est le fonds d’investissement souverain de l’émirat
du Qatar, présidé par le cheikh Tamime ben Hamad Al-Thani. La présidence du club est confiée à Nasser
Al-Khelaïfi. Le 13 juillet 2011, Leonardo (ancien joueur du PSG lors de la saison 1996/1997) est nommé
directeur sportif. Son arrivée met fin aux fonctions du Président en exercice, Robin Leproux.
Leonardo, ancien entraîneur du Milan AC et de l'Inter Milan, fait venir plusieurs joueurs du
championnat italien tels Jérémy Ménez, Mohamed Sissoko, Salvatore Sirigu. Des joueurs de Ligue 1
rejoignent aussi Paris comme Kévin Gameiro, Blaise Matuidi, Milan Biševac. Le capitaine de la sélection
uruguayenne Diego Lugano arrive également au PSG. Sur le plan sportif, le club de la capitale est
champion d'automne (en tête du championnat lors de la trêve hivernale). Des échos favorables
proviennent de la presse, le nombre moyen de spectateurs par match augmente et le club met en
œuvre une stratégie « d'internationalisation » : le PSG fait notamment parler de lui lorsqu'il entre en
concurrence avec plusieurs autres clubs afin de recruter David Beckham ou Carlos Tévez.
Mais l'entraîneur Antoine Kombouaré se fait licencier. Il paye probablement les éliminations
prématurées au premier tour de la Ligue Europa dans un groupe « facile » avec l'Athletic Bilbao, le Red
Bull Salzbourg et le Slovan Bratislava et celle en coupe de la Ligue contre la modeste équipe de Dijon. Le
30 décembre 2011 pendant la trêve hivernale, l'Italien Carlo Ancelotti, double vainqueur de la Ligue des
champions, devient le nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain. Trois nouvelles recrues renommées
rejoignent le PSG pendant le mercato hivernal : Maxwell, Thiago Motta et Alex. Finalement le PSG
termine 2e derrière le surprenant Montpellier.
À l'intersaison 2012, le PSG est l'un des clubs les plus actifs du marché des transferts. Quatre
nouveaux joueurs sont recrutés en Italie : l'attaquant argentin du SSC Naples Ezequiel Lavezzi arrive
contre 31 millions d'euros2, le jeune Marco Verratti, désigné comme le « nouveau Pirlo » par la presse
italienne, est recruté pour 11 millions depuis Pescara. Enfin, les deux joueurs les plus rémunérés du
Milan AC sont accueillis : l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimović, pour un montant de 20 millions d'euros
et un salaire record estimé à 14 millions d'euros net annuel, et le défenseur brésilien Thiago Silva, pour
un montant record en France de 49 millions d'euros. Lors du marché des transferts d'hiver, le club
recrute David Beckham le 31 janvier 2013 qui s'engagera jusqu'au 30 juin 2013 et versera tout son
salaire à des associations caritatives.
Le 6 mars 2013 est une nouvelle date charnière : l'équipe parvient à se qualifier pour les quarts
de finale de la Ligue des champions, performance qui n'avait pas été réalisée depuis 1995, à la suite de
son match nul face au FC Valence 1-1 au Parc des Princes (2-1 pour Paris au match aller sur le terrain de
Valence). Le tirage au sort pour les quarts de finale désigne le FC Barcelone comme adversaire. Le club
catalan élimine le club parisien aux buts à l'extérieur à l'issue de deux matchs nuls (2-2 au Parc des
Princes, 1-1 au Camp Nou).