Cahier Charges Restauration

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Page - 1 Association Bocage Pays Branché 27 Boulevard du Colonel Aubry 79300 BRESSUIRE 05.49.81.19.04 [email protected] www.bocagepaysbranche-asso.fr/ I OBJECTIF Définir les opérations de restauration de mares afin de pérenniser le patrimoine naturel des milieux humides du territoire du Pays du Bocage Bressuirais. Chaque mare est différente mais les principes de base définis par la suite doivent être respectés, des adaptations sont possibles au cas par cas. La phase diagnostic, et le suivi des travaux, seront réalisés par : L’ASSOCIATION BOCAGE PAYS BRANCHE TECHNICIENNE : FRANCE GAUTHIER Les travaux seront réalisés par l’entreprise d’insertion : LES ATELIERS DU BOCAGE (LA BOUJALIERE, BP10462 -79140 LE PIN- 05 49 81 09 72) L’intervention devra se dérouler durant l’été et l’automne, c'est-à-dire en dehors des périodes gênantes pour les oiseaux et les batraciens, et durant la période « sèche » où les niveaux d’eau sont faibles. II DOCUMENTS DE REFERENCE Fiche de diagnostic Fiche de réalisation des travaux Fiches techniques : création/restauration/entretien Acte d’engagement III DEFINITION Mare : Les mares sont généralement des étendues d’eau de faible extension, pérenne ou non, couvrant moins de 5 000 m2 au maximum (soit un demi hectare). Elles sont généralement profondes de moins de deux mètres, profondeur au-delà de laquelle la pénétration des rayons solaires est limitée (zone euphotique uniquement). IV CARACTERISTIQUES A DEFINIR La phase de diagnostic devra mettre en évidence une ou plusieurs des problématiques suivantes : Fermeture par envasement, Envahissement par la végétation Dégradation des berges par surpâturage et piétinement Présence d’espèces invasives Volet restauration Cahier des charges pour le programme de création et de valorisation des mares du bocage

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Association Bocage Pays Branché 27 Boulevard du Colonel Aubry 79300 BRESSUIRE 05.49.81.19.04 [email protected] www.bocagepaysbranche-asso.fr/

I OBJECTIF Définir les opérations de restauration de mares afin de pérenniser le patrimoine naturel des milieux humides du territoire du Pays du Bocage Bressuirais. Chaque mare est différente mais les principes de base définis par la suite doivent être respectés, des adaptations sont possibles au cas par cas. La phase diagnostic, et le suivi des travaux, seront réalisés par :

L’ASSOCIATION BOCAGE PAYS BRANCHE – TECHNICIENNE : FRANCE GAUTHIER

Les travaux seront réalisés par l’entreprise d’insertion :

LES ATELIERS DU BOCAGE (LA BOUJALIERE, BP10462 -79140 LE PIN- 05 49 81 09 72)

L’intervention devra se dérouler durant l’été et l’automne, c'est-à-dire en dehors des périodes gênantes pour les oiseaux et les batraciens, et durant la période « sèche » où les niveaux d’eau sont faibles.

II DOCUMENTS DE REFERENCE � Fiche de diagnostic

� Fiche de réalisation des travaux

� Fiches techniques : création/restauration/entretien

� Acte d’engagement

III DEFINITION � Mare : Les mares sont généralement des étendues d’eau de faible extension, pérenne ou non, couvrant moins de 5 000 m2 au maximum (soit un demi hectare). Elles sont généralement profondes de moins de deux mètres, profondeur au-delà de laquelle la pénétration des rayons solaires est limitée (zone euphotique uniquement).

IV CARACTERISTIQUES A DEFINIR La phase de diagnostic devra mettre en évidence une ou plusieurs des problématiques suivantes :

� Fermeture par envasement,

� Envahissement par la végétation

� Dégradation des berges par surpâturage et piétinement

� Présence d’espèces invasives

Volet restauration

Cahier des charges pour le programme de création et de valorisation des mares du bocage

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I.1 - Élimination des déchets Le locataire ou propriétaire est tenu de retirer tous les déchets (bidons, bouteilles...). Tous les déchets doivent être retirés en automne ou en hiver, période pendant laquelle on ne dérange pas les pontes des batraciens. Si les déchets sont toxiques, ne pas les jeter dans un espace pouvant entraîner une pollution.

I.2 - Curage

� Curage

Cette opération est considérée comme ayant déjà un impact important sur la vie de la mare, elle devra être réalisée en prenant en compte également les écosystèmes environnants. Le locataire ou propriétaire accepte que l’entreprise laisse un peu de vase. Cette vase servira à réensemencer rapidement la mare curée. (La vase contient des larves et des graines). Le locataire ou propriétaire accepte qu’une partie des végétaux aquatiques soit conservée. La profondeur de la mare sera tributaire de plusieurs critères :

• Le retrait de la couche de vase.

• La couche d’argile : l’entreprise devra s’arrêter de creuser dés que la couche d’argile est atteinte afin de préserver toute son étanchéité.

• Les déblais issus du curage de la mare seront laissés dans un premier temps sur les berges de la mare afin de permettre à certains animaux de rejoindre le milieu aquatique. Ces déblais seront ensuite exporter pour éviter la prolifération de plantes avides d’azote autour de la mare (orties,…). Ils pourront être utilisés comme amendement organique pour les terres agricoles par exemple.

• Par la suite, pour l’évacuation des matières : les déblais seront déposés à une distance suffisante pour ne pas boucher à nouveau la mare. Le locataire ou propriétaire de la mare devra s’engager à ne pas boucher une autre mare ou des zones humides. Dans tous les cas, l’évacuation des boues est à la charge du locataire ou propriétaire.

• La période la plus propice se situe entre les mois de septembre et de novembre inclus, c’est-à-dire au terme des métamorphoses de l’essentiel de la batrachofaune, les juvéniles ayant gagné le milieu terrestre..

I.3 - Reprofilage – Aménagement des bords Reprofilage des berges : le locataire ou propriétaire accepte que l’entreprise aménage des pentes douces inférieure ou égale à 30 % sur au moins un quart du pourtour de la mare. L’idéal étant d’avoir des pentes douce, entre 5° et 15° sur au moins 3 côtés. En effet, plus les pentes seront douces, et plus les végétaux coloniseront rapidement les berges. Il y aura également un impact sur la tenue de cette berge, et la mare ne représentera pas un « piège » pour les différentes espèces (batraciens, petits mammifères) qui l’utiliseront. Si l’espace est jugé insuffisant par l’entreprise pour réaliser de telles pentes, le locataire ou propriétaire pourra faire aménager des fascines seulement face aux vents dominants sur 1/4 de la mare.

I.4 - Aménagements évitant l’enrichissement de la mare par les végétaux.

En l'absence de grands herbivores, ou en présence de bétail, une fauche périodique avec exportation des produits de fauche est recommandée pour lutter contre l'eutrophisation, elle peut être étalée par sections sur plusieurs années, pour conserver des zones refuges

� Faucardage de la roselière : à 10 ou 12 cm au dessus du sol ou de l’eau et exporter les produits loin de la mare. La période propice est l’automne. Il faut toujours retirer les plantes coupées pour éviter un enrichissement de la mare par la décomposition de ces matières. A réaliser tous les deux ans.

� Fauchage : il se réalise en automne. Il faut évacuer les débris afin d’éviter l’enrichissement de la mare par les végétaux.

� Enlèvement des rhizomes : C’est la solution la plus efficace pour contrôler l’envahissement par ce type de plantes (Iris, nénuphars,…). Il faut déraciner les rhizomes et plantes entières au moyen de bêches ou crocs de jardiniers, car chaque morceau de tige souterraine peut devenir une nouvelle plante.

� Enlèvement des algues filamenteuses :. Il faudra les enlever de manière manuelle à l'aide d'un râteau. Comme pour les plantes ou la vase excédentaires, les algues devront être déposées un jour ou deux au bord de la mare avant de les emmener jusqu'au compost. Il ne faut cependant pas à éliminer complètement les algues. Elles peuvent être d'une certaine utilité pour nombre d'insectes et d'invertébrés. Ainsi, elles servent de nourriture aux limnées et aux têtards et offrent également un support aux pontes de tritons.

� Lumière sur la mare - élagage. C’est la coupe des arbres pour limiter l’ombrage, le locataire ou propriétaire jugera des arbres à élaguer avec le conseil de l’Association Bocage Pays Branché. Les opérations d’élagage sont réalisées par des coupes nettes sans arrachage de l’écorce. Pour veiller à un bon éclairement, les 2/3 de la surface doivent être ensoleillés. Il vaut mieux laisser les rayons du soleil atteindre les côtés Est et Sud de la mare.

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� Dégagement des vieux arbres: L’association Bocage Pays Branché et le locataire ou propriétaire jugeront des arbres à abattre.

I.5 - Mise en défens En raison de la fonctionnalité attribuée à la mare (mare en faveur de la biodiversité et abreuvement des animaux d’élevage, aspect paysager, réserve d’eau,…), deux cas de figure peuvent être envisagés : � La mise en défens totale

Interdiction d’abreuvement direct sur l’ensemble du périmètre de la mare. � La mise en défens partielle

La majorité de la mare est clôturée et le bétail n’a accès qu’à une partie des berges. Ce système permet un abreuvement direct des bêtes sans risque de piétinement sur l’ensemble de la mare.

• Avantage : facile à mettre en oeuvre, quelle que soit la nature du terrain.

• Inconvénients :

- risque de déjections des bêtes dans l’eau, - dégradation d’une partie des berges par le piétinement.

Dans les deux cas, la pose de la clôture devra être au moins à 1,5 m du bord de la mare ou du plan d’eau. Il peut être envisagé d’utiliser des clôtures électriques.

I.6 - Aménagements de systèmes alternatifs d’abreuvement En fonction de la réalisation des différents aménagements cités ci-dessus, et de l’emplacement de la mare, il pourra être prévu l’installation d’un système d’abreuvement alternatif.

� L’abreuvoir gravitaire

Lorsque la topographie le permet, un abreuvoir placé en contrebas de la mare récupère l’eau, par un flexible rigide, enterré de préférence. Au bout du tuyau placé dans une zone profonde de la mare est fixé une crépine pour filtrer l’eau. Une pente > 1% est nécessaire au remplissage du bac. Un système de flotteur placé sur l’abreuvoir évite les débordements d’eau. Un grillage fixé sur la paroi interne du bac sauve les animaux de la noyade.

• Avantage : d’entretien facile, ce système reste en place toute l’année.

I.7 - Elimination d’espèces animales invasives Les ragondins détruisent les roselières et les berges de la mare. A chaque fois que la mare est menacée, le propriétaire peut faire appel à un piégeur agréé. Se renseigner en mairie. (service gratuit).

I.8 - Introduction d’espèces animales ou végétales En fonction des caractéristiques du milieu environnant (présence d’autres points d’eau, présence de corridors = fossés, haies,….), la colonisation de la mare par la faune et la flore peut être rapide : dès la première année elle peut colonisée par des cortèges d’amphibiens : grenouille rousse, grenouille agiles, et des cortèges d’insectes : dytiques, libellules,… Certains insectes (gerris, notonectes) surviendront au bout de quelques jours à peine. D’autres arriveront sous forme d’oeufs ou de larves, accrochées aux racines des plantes ou aux pattes des oiseaux. A partir de 5 ans, la mare pourra présenter une flore caractéristique de ces milieux : phragmites, roseaux, joncs, iris. Le mieux est d’attendre cette colonisation naturelle. Dans une mare nouvellement installée, on remarque souvent une pullulation de l'une ou l'autre espèce. Cela est dû au fait que le milieu n'a pas encore atteint son équilibre biologique. Généralement, le mieux à faire c'est d'attendre. � Végétations / plantations autour de la mare

Il est conseillé d’avoir une végétation présente sur au moins 1/3 du pourtour de la mare, afin que cette dernière ai un peu d’ombrage, qui permettra de limiter les phénomènes de « bloom » phytoplanctonique durant les périodes chaudes, qui entraînerait, à terme, une eutrophisation et un comblement de la mare. Cependant il faut éviter que la mare soit totalement ombragée. Il est nécessaire de trouver un bon compromis entre ombre et lumière. La lumière est indispensable à la vie de la mare. Les arbres, en plus de faire de l'ombre, peuvent aussi poser problème à l'automne, lorsque les feuilles. Celles-ci risquent d'accélérer le comblement de la mare. Il faut préférer l’implantation de végétaux hydro- à hygrophiles, qui affectionnent les milieux humides : saules, frênes, aulnes ; Les peupliers sont à proscrire car leurs feuilles et écorces sont toxiques à cause du phénol qu’elles contiennent.

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� Plantations d’arbustes et d’arbres pour l’ombrage de la mare

• Périodes à respecter : automne et début de l’hiver.

• Prévoir une clôture de protection entourant le jeune plant dans le cas où des animaux pourraient endommager le jeune arbre, et un tuteur pour le maintenir.

� Flore caractéristique des mares

Il peut être envisagé d’introduire des végétaux provenant d’une autre mare (bouturage), sous quelques conditions : ne pas prélever des espèces dans des sites protégés ; ne pas déplacer d’espèces protégées ou rares ; prévenir le propriétaire ; préférer les mares en comblement qui offrent une végétation plus riche en espèces et en individus.

� Annexe 1 : Liste des espèces (non exhaustive) caractéristiques des mares et pouvant être introduites � Annexe 2 : Liste (non exhaustive) de la flore envahissante des zones humides

� Faune

Interdiction sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d'enlever les oeufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d'enlever, de naturaliser et, qu'ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d'utiliser et de commercialiser toutes les espèces d’amphibien (sauf grenouille verte et grenouille rousse, dont l’utilisation pour la consommation familiale est tolérée). Il faut donc attendre que cette faune spécifique colonise le milieu par ses propres moyens. Il est vivement conseillé d’en faire autant pour les autres espèces animales : insectes, vers,…. L’ensemencement avec un peu de vase provenant d’une autre mare écologiquement en équilibre permettra cependant de créer des conditions propices (présence de zooplancton, microfaune benthique, bactéries, crustacés….) à l’arrivée d’autres espèces.

� Annexe 3 : Liste des espèces d’amphibiens (non exhaustive) potentiellement présents dans les mares

De plus, en privilégiant la colonisation par des animaux et des plantes de nos régions, on atteindra rapidement un équilibre écologique garant du bon fonctionnement du milieu aquatique. Promouvoir la mare naturelle, c’est une manière de protéger biotopes et patrimoine local.

En clair, ce qu’il faut faire….

Le locataire ou propriétaire s’engage à ne pas introduire d’espèces animales ou végétales « exotiques » et potentiellement invasifs et/ou source de « pollution génétique » : Renouée du Japon, Myriophylle du Brésil, Jussie, Grenouille Taureau, Xénope Lisse, ou tout autre espèces allochtones (≠ autochtones). De plus, il est fortement déconseillé d’introduire des poissons, des canards ou autres palmipèdes, facteurs de dégradation des points d’eau de petite surface et ralentissant la colonisation possible par d’autres espèces (ex : consommation des œufs et têtards par les poissons)

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V CONDITIONS D’OBTENTION DE L’AIDE ET DE L’ACCOMPAGNEMENT TECHNIQUE

POUR LA RESTAURATION D’UNE MARE Mise en place de du programme « Valorisation des mares sur les paysages de bocage du Nord des Deux-Sèvres ». Le financement de ce programme est assuré par la Région Poitou-Charentes, le Conseil Général des Deux-Sèvres et le programme LEADER (2007/2013) "Transmettre durablement un patrimoine naturel vivant par sa mise en valeur"

I.1 La mare restaurée doit répondre à un enjeu de BIODIVERSITE, mais aussi à un ou plusieurs des critères suivants :

���� PAYSAGER

���� RENFORCEMENT RESEAU DE MARES

���� ACCOMPAGNEMENT DES PRATIQUES AGRICOLES

Ι.1 Ι.1 Ι.1 Ι.1 −−−− Les critères d’attribution

� Le secteur géographique :

La mare à créer devra se situer sur le territoire d’action de l’association Bocage Pays Branché : Pays du bocage Bressuirais, Pays Thouarsais (sur les franges bocaines du territoire = Argentonnais, et St Varentais). � Etude de l’environnement de la mare

• Zone non-constructible

• Existence d’une zone enherbée, d’une pâture, d’une haie...

• Présence d’autres mares, de fossés pour favoriser une biodiversité (notion de corridor écologique)

• Absence de rejet d’eau usée (d’élevage ou autre), de dépôts de déchets, de boues,

• Examen des projets futurs sur le terrain, à court et moyen termes, en adéquation avec les documents d’urbanisme.

� Gestion des aménagements / pérennisation

• Eviter les animaux en surcharge : par exemple si la mare sert d’abreuvoir, aménager un seul accès ; maintien à 10

ans minimum de l’aménagement

Pour être éligible aux subventions, la mare devra répondre à ces critères.

Les conseils du maître d’ouvrage iront dans ce sens : demande de plantation, taille des arbres, pose de clôtures, ....

Ι.2 Ι.2 Ι.2 Ι.2 −−−− Les travaux aidés pour la création de mares Tous les travaux cités précédemment, dans la limite des 650€ attribués à l’association Bocage Pays Branché.

Ι.3 Ι.3 Ι.3 Ι.3 −−−− Charge financière du porteur Reste à la charge du locataire ou propriétaire, un montant de 70€ de frais engagés dans : La cotisation associative, la réalisation du dossier technique, du suivi des travaux, et de la visite de fin de chantier.

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Ι.4 Ι.4 Ι.4 Ι.4 −−−− Rappel de la procédure

1) Demande du locataire ou propriétaire à l’Association Bocage Pays Branché,

2) Diagnostic préalable de la mare réalisé par le Association Bocage Pays Branché,

3) Débat et décision en commission si réalisation des travaux,

4) Validation du projet par la commission et respect du cahier des charges par le propriétaire ou locataire

5) Suivi des travaux par l’Association Bocage Pays Branché

6) Règlement de la facture par l’Association Bocage Pays Branché à l'entreprise qui réalisera les travaux dans les limites précédemment définies. En cas de dépassement du plafond, le locataire ou le propriétaire s’engage à régler le complément après acceptation du devis.

La commission sera composée du groupe de travail sur les mares :

L’Association Bocage Pays Branché, Un ou plusieurs représentant de : L’association Bocage Pays Branché, le Conseil

Général des Deux-Sèvres, le GAL (Groupement d’Actions Locales) Nord Deux-Sèvres, le SMPBB (Syndicat Mixte du Pays

du Bocage Bressuirais), les Ateliers du Bocage, le CIVAM (Centres d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu

rural) du Haut Bocage, l’association Deux-Sèvres Nature Environnement, le CSC (Centre Socio Culturel) de Mauléon, le

Syndicat du Bassin du Thouaret et la Communauté de Communes de l’Argentonnais.

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VI ACTE D’ENGAGEMENT

Je soussigné, Madame, Monsieur .................................................................................................................................

Propriétaire ou Locataire de la parcelle concernée par les travaux

demeurant .......................................................................................................................................................................

Code Postal ….......... ……Commune …........................................... N° de téléphone : ...............................................

Mail : ………………………………………………………………………………………………………………….

donne mon accord pour que la mare (citée ci-après) dont j’ai la gestion, soit restaurée

Travaux à réaliser

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………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………

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� Je m’engage à respecter les recommandations définies dans le cahier des charges en ce qui concerne les travaux à mener et la gestion de la mare.

� Je m’engage à réaliser ces travaux à réaliser ces travaux en accord avec le propriétaire ou locataire de la parcelle concernée, dans le cas d’un terrain faisant l’objet d’un bail.

� J’autorise le passage d’engins sur ma propriété ainsi que sur les chemins d’accès pour que cette action de restauration puisse être réalisée dans les meilleures conditions.

� De plus, je m’engage, à dater de ce jour, à maintenir la mare citée ci-après durant une période de 10 ans minimum.

Localisation de la mare engagée dans le programme

Nom du lieu-dit N°de parcelle Section Coordonnées GPS

.

Fait à …......................................, le…....................

SIGNATURE

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VII ANNEXES

Annexe - 1) Exemples de surface de mares en fonction de la surface du versant et de la pluviométrie

Annexe - 2) Liste (non exhaustive) des végétaux caractéristiques des mares et de leurs bordures

Nom latin Nom vernaculaire Plantes strictement aquatiques

Callitriche obtusangula Le Gall Calitriche à angles obtus

Callitriche platycarpa Kütz. Callitriche à fruits plats

Ceratophyllum demersum L. Cornifle nageant

Myriophyllum spicatum L. Myriophylle en épi

Nuphar lutea (L.) Smith Nénuphar jaune

Potamogeton pectinatus L. Potamot pectiné Plantes pour les berges

Alisma plantago-aquatica L. Plantain-d’eau commun [Plantain d'eau]

Apium nodifiorum (L.) Lag. Ache nodiflore

Carex acutiformis Ehrh. Laîche des marais

Carex riparia Curt. Laîche des rives

Eupatorium cannabinum L. Eupatoire chanvrine

Fiiipendula ulmaria (L.) Maxim. Filipendule ulmaire [Reine-des-prés]

Galium palustre L. Gaillet des marais (s.l.)

Glyceria maxima (Hartm.) Holmberg Glycérie aquatique

Iris pseudacorus L. Iris faux-acore [Iris jaune ; Iris des marais]

Juncus effusus L. Jonc épars

Juncus inflexus L. Jonc glauque [Jonc des jardiniers]

Lythrum salicaria L. Salicaire commune

Myosotis scorpioides L. Myosotis des marais

Nasturtium officinale R. Brown Cresson officinal [Cresson de fontaine]

Persicaria amphibia (L.) S.F. [Renouée amphibie]

Phalaris arundinacea L. Alpiste roseau [Baldingère]

Phragmites australis (Càv) Steud. Phragmite commun [Roseau commun ; Phragmite]

Sparganium erectum L. Rubanier rameux (s.l.)

Symphytum officinale L. Consoude officinale

Typha latifolia L. Massette à larges feuilles

Valeriana repens Host Valériane rampante [Herbe aux chats]

Veronica anagallis-aquatica L. Véronique mouron-d'eau (s.l.)

Quelques exemples de surface de mares, en fonction du versant et de la pluviométrie

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Plantes pour prairie humide "fleurie" Agrostis stolonifera L. Agrostide stolonifère

Caltha palustris L. Populage des marais [Souci d’eau]

Cardamine pratensis L. Cardamine des prés (s.l.)

Centaurea jacea L. Centaurée jacée (s.l.)

Epilobium parviflorum Schreb Épilobe à petites fleurs

Hypericum perforatum L. Millepertuis perforé (s.l.) [Herbe à mille trous]

Lathyrus pratensis L. Gesse des prés

Lotus pedunculatus Cav. Lotier des fanges

Lychnis flos-cuculi L. Lychnide fleur-de-coucou [Fleur de coucou]

Lysimachia nummularia L. Lysimaque nummulaire [Herbe aux écus]

Medicago lupulina L. Luzerne lupuline [Minette ; Mignonnette]

Mentha aauaticaL. Menthe aquatique (s.l.) '

Ranunculus flammula L. Renoncule flammette [Petite douve]

Ranunculus repens L. Renoncule rampante [Pied-de-poule]

Trifolium pratense L. Trèfle des prés

Trifolium repens L. Trèfle rampant [Trèfle blanc]

Vicia cracca L. Vesce à épis

Annexe - 3) Liste des végétaux dits allochtones ou invasifs

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Nom latin Nom vernaculaire Plantes aquatiques

Azolla filiculoides Lam. Azolle fausse-filicule Elodea canadensis Michaux Élodée du Canada Elodea nuttallii (Planch.) St John Élodée de Nuttall Hydrocotyle ranunculoides L. f. Hydrocotyle fausse-renoncule Lagarosiphon major (Ridley) Moss Lagarosiphon élevé = Élodée à feuilles alternes Lemna minuta Humb., Bonpl. et Kunth Lenticule minuscule Lemna turionifera Landolt Lenticule à turion Ludwigia palustris (L.) S. Elliott Ludwigie des marais [Jussie] Ludwigia peploides (Kunth) P.H. Raven Ludwigie fausse-péplide (s.l.) [Jussie] Myriophylium aquaticum (Velloso) Verdc. Myriophylle du Brésil

Berges ou prairies humides Aster lanceolatus Willd. Aster lancéolé Aster salignus Willd. Aster à feuilles de saule Fallopia japonica(Houtt.) Ronse Decraene Vrillée du Japon [Renouée du Japon] Fallopia sachalinensis (F. Schmidt Petrop.) Ronse Decraene Vrillée de Sakhaline [Renouée de Sakhaline] Impatiens glandulifera Royle Balsamine géante Impatiens parviflora DC. Balsamine à petites fleurs Solidago canadensis L. Solidage du Canada [Gerbe d’or] Solidago gigantea Ait. Solidage glabre

Annexe - 4) Liste des espèces d’amphibiens (non exhaustive) potentiellement présents dans les mares

et faisant l’objet d’un statut de protection

URODELES (Batraciens possédant une queue). ANOURES (Batraciens ne possédant pas de queue).

���� Salamande noire (Salamandra atra) ���� Salamandre tachetée (Salamandra salamandra) ���� Triton crêté (Triturus cristatus) ���� Triton palmé (Triturus helveticus) ���� Triton marbré (Triturus marmoratus) ���� Triton vulgaire (Triturus vulgaris) ���� Triton de Blasius (Triturus blasii)

���� Crapaud accoucheur (A lytes obstetricans) ���� Crapaud commun (Bufo bufo) ���� Crapaud des joncs (Bufo calamita) ���� Pelodyte ponctué (Pelodytes punctatus) ���� Rainette verte (Hyla arborea) ���� Grenouilles : toutes les espèces de grenouilles (Pelophylax sp) à l'exclusion de la grenouille verte (Pelophylax esculenta) et de la grenouille rousse (Rana temporaria). Autres espèces : grenouille de Lessona (Pelophylax lessonae), grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus), grenouille agile (Rana dalmatina)

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Annexe - 5) Bibliographie / Ouvrages de référence

ARNABOLDI, Frédéric ; ALBAN, Nicolas (2007) Gestion des mares forestières de plaine Ile-de-France - Nord-Ouest (la). Guide technique - Paris : Office national des forêts - 214 p.- ill. ; 30 cm COTE : 838.55/ARN Mare ; forêt ; écologie ; faune ; flore ; inventaire ; cartographie ; aménagement ; gestion du milieu naturel ; information ; loisirs ; Accueil POLE RELAIS MARE ET MOUILLERE DE FRANCE (2007) Avez-vous une mare près de chez vous ? Petit manuel d'identification - Fontainebleau : Maison de la nature et de l'environnement de Seine-et-Marne - 6 p. http://www.pole-mares.org/index/PlaquettePRMtypologie.pdf (page vérifiée le 09/11/2007) Plaquette de présentation très synthétique des différents types de mares que l'on trouve sur notre territoire, leurs caractéristiques et les menaces éventuelles qui pèsent sur elles. BLONDEAU, Gérard ; TALBOT, Sylvie (1988) Fiche pédagogique : la mare, ...une idée à creuser - Insectes Cahiers de l’OPIE, 71, 4ème trimestre 1988, pp. 9-12 COTE : 420.30/CAH mare, écologie, faune, activités pédagogiques, insecte CAPITAINE, Mathieu ; DEWITTE, Thierry ; DECOCQ, Oli vier ; MELBECK, David (1999) Gérer une mare : ce qu'il faut savoir pour entretenir et gérer une mare - Boult-aux-Bois : Fédération des clubs CPN .- 74 p. : ill. .- 21 cm COTE : 138.52/CAP mare, faune, flore, végétalisation, technique, restauration, eutrophisation FEDERATION DES CLUBS CONNAITRE ET PROTEGER LA NATUR E (Boult-aux-Bois) (1998) Créer une mare : tout ce qu’il faut savoir pour créer une mare ! - Boult-aux-Bois : Fédération des clubs CPN, 1998 .- 67 p. Numéro spécial de : “ Dossier de la Gazette des Terriers, le Journal des Clubs CPN ”, juin 1998 COTE : 138.52/FED mare, faune, flore, aménagement, végétalisation, technique LENORMAND, François ; GUILLOUX, Gwénaël ; MELBECK, David (2000) Animer une sortie mare : comment mener des activités pédagogiques sur le thème de la mare ? - Boult-aux-Bois : Fédération des clubs CPN - 59 p. : ill. COTE : 113.00/LEN mare, activités pédagogiques, milieu dulcaquicole Collection connaître pour agir : Téléchargeable sur le site Internet : http://www.arehn.asso.fr/publications/publications.html • Nos mares, hier, aujourd’hui et demain .- Connaître pour agir, 3, février 1998 Les mares ne sont pas de simples réserves d’eau : leur raréfaction dans notre région fait prendre conscience de leur valeur en tant qu’éléments de patrimoine à vocation récréative, esthétique et touristique, réserves biologiques, infrastructures naturelles régulatrices du ruissellement et laboratoires pédagogiques. • Créer une mare .- Connaître pour agir, 5, décembre 1998 Où ? Quand ? De quelle surface ? De quelle forme ? Comment aménager les berges ? Imperméabiliser le fond avec quel plastique ? Et que faire des déblais ? Vous trouverez dans ces 4 pages toutes les réponses à ces questions. Avec des techniques, des exemples et une liste d’adresses utiles pour créer votre mare. • Restaurer une mare .- Connaître pour agir, 6, février 1999 Pourquoi restaurer une mare ? Comment diagnostiquer son état ? L’eau est-elle “ en bonne santé ” ? Comment prévenir de son envasement ? Que faire des boues de curage ? Comment maîtriser la prolifération des algues ? Et une liste d’adresses utiles pour restaurer votre mare. • Végétaliser une mare .- Connaître pour agir, 8, mai 1999 Qu’est-ce que la “ végétalisation ” ? Pourquoi végétaliser une mare ? Où trouver les plantes ? Quand faut-il planter ? Quel entretien ? Quelle plante choisir ? Vous trouverez également dans ce document une liste de plantes ornementales et des adresses de fournisseurs de plantes aquatiques.