Cafard, Jaguar · La conférence « Cafard, Jaguar » envisage une discussion sur l’altérité à...

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LITTÉRATURE Cafard, Jaguar: deux instantanés animaux chez Clarice Lispector et João Guimarães Rosa Conférences | Cours publics SEMESTRE DE PRINTEMPS 2018 L’expression de l’altérité dans les cultures du monde lusophone 07.05.2018 | 16h Uni Bastions, B101 Eduardo Jorge de Oliveira Universität Zürich Clarice Lispector et João Guimarães Rosa

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LITTÉRATURE

Cafard, Jaguar: deux instantanés animaux chez Clarice Lispector et João Guimarães Rosa

Conférences | Cours publics SEMESTRE DE PRINTEMPS 2018 L’expressiondel’altéritédanslesculturesdumondelusophone

07.05.2018 | 16h Uni Bastions, B101

Eduardo Jorge de Oliveira Universität Zürich

Clarice Lispector et João Guimarães Rosa

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COORDINATION Nazaré Torrão

SOUTIEN Centre d’Études Lusophones (Camões I.P.) de l’Université de Genève

La conférence « Cafard, Jaguar » envisage une discussion sur l’altérité à partir de la figurabilité animale chez deux écrivains brésiliens : Clarice Lispector (1920 – 1977) et João Guimarães Rosa (1908 – 1967). Instantané I : Lispector publie en 1964 La Passion selon G.H., livre qui introduit une altérité animale radicale avec ces « miniatures d’animaux gigantesques », c’est à dire un cafard, dans l’espace domestique. Instantané II : João Guimarães Rosa publie « Mon oncle le jaguar » en 1969. Le récit porte sur un chasseur d’onces qui reçoit chez lui un homme qui voyage à cheval. Dès les premières lignes le chasseur s’exprime dans une langue empreinte de bruits, fortes marques d’oralité et d’animalité. Ces deux textes feront l’objet d’une enquête sur l’ambivalence de l’hospitalité/hostilité (dont l’étymon latin commun serait hostis) présente dans les récits. Enfin, ces deux instantanés font de l’animal un « invité étranger » tel que l’a formulé Lucile Desblanche : « Pourtant en littérature, l’animal est avant tout un invité qui traverse le monde de la pensée humaine, de la parole, un étranger dont les priorités diffèrent en général des préoccupations humaines. »

Eduardo Jorge de Oliveira est Professeur Assistant en Brasilianistik (Literatur, Kultur, Medien) au Romanisches Seminar de l’Université de Zürich (UZH). Il est également membre du Lateinamerika Zentrum – LZZ et du Zentrum Künste und Kulturtheorie – ZKK, de la même université. Sous la direction de Dominique Lestel (École normale supérieure – ENS, Paris) et Maria Esther Maciel (Université fédérale de Minas Gerais – UFMG, au Brésil), sa thèse de doctorat porte sur la question de l’animalité chez Georges Bataille et Nuno Ramos.