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« En 1866, après la fête de l'Assomption, le père Chevrier prit avec lui douze de ses enfants, j'étais du nombre, pour aller faire une retraite dans cette solitude de sa prédilection : elle n'était pas aussi bien organisée qu'elle l'est aujourd'hui. Elle est encore bien pauvre, mais alors c'était bien autre chose, on y voyait encore les outils des laboureurs. La petite écurie fut choisie comme oratoire et transformée. Le père Chevrier mit dans la Crèche un petit Jésus semblable à
celui du Prado. Il commença les inscriptions qu'il termina plus tard et que l'on doit y voir encore. Là était notre lieu de réunion et de prière, nous y faisions ensemble le chemin de la Croix. » Père Jaricot, Procès de Béatification du Père Chevrier, p. 600 v-‐601 r.)
En 1866, le Père Antoine Chevrier conduit 12 jeunes au « Tableau de Saint Fons », événement considéré comme la fondation du séminaire du Prado :
Former des prêtres, des catéchistes qui sachent « parler de Dieu et le faire connaître aux pauvres et aux ignorants, c'est là notre vie et notre amour ». (Antoine Chevrier, Lettre n° 83)
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• Père Bruno Cadart, recteur, qui a lui-même été formé au séminaire du Prado, prêtre du diocèse de Créteil (banlieue parisienne), médecin de formation, prêtre ayant exercé dans son diocèse en banlieue populaire pendant 9 ans, puis au service du Prado de France (1999-2005), puis à la fois en paroisse rurale et à la formation des prêtres au Brésil (2005-2009) enfin à Madagascar (2010-2015) et intervenant ponctuellement au Mozambique (2013-2015). Il vient de prendre la responsabilité du séminaire.
• Père Joseph Nikiema, du Burkina Faso, prêtre en paroisse à Ougadougou (1987-1990), licence de lettres et musicologie (1990-1994), formateur au séminaire de Kaya (1994-2009), fidei donum en paroisse en France (2009-2014), au séminaire du Prado depuis septembre 2014.
• Père Bienvenu Babindama Kokani, du Congo Brazzaville, vicaire à la cathédrale (2004-2005), en mission au secrétariat de son diocèse de Kinkala (2005-2006), puis de la Conférence Episcopale à Brazzaville (2006-2007), études de formateur de séminaire à la Grégorienne à Rome (2007-2009), formateur au séminaire de propédeutique du Congo Brazzaville (2010-2014), année pradosienne internationale (2014-2015), vient d’arriver au séminaire du Prado.
Une équipe internationale de formateurs
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Cette équipe est renforcée par le Père Jean-‐Luc Darodes (diocèse de Lyon), par une psychologue (Mme Bénédicte Berruyer Lamoine). Des accompagnateurs spirituels extérieurs au séminaire ont été nommés et le séminaire travaille en lien étroit avec les curés des paroisses d’insertion. Les séminaristes bénéficient des formations de qualité dispensées par l’Institut Catholique de Lyon et adaptées au niveau de chacun. Nous avons cette chance de pouvoir assurer un suivi personnalisé à chaque séminariste en lien profond avec les évêques qui nous adressent des séminaristes.
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Près de 150 ans après, il nous a été donné d’emmener 12 jeunes en formation au séminaire du Prado au Tableau de Saint Fons. Ces jeunes sont originaires de divers pays du monde : France [2], Madagascar [3], la Réunion [3], Haïti [1], Iran [1], République Démocratique du Congo [1], Finlande [1]. En soi, c’était un un signe, un signe d’autant plus fort que, quelques semaines auparavant, il était question de fermer le séminaire du Prado, faute de trouver des formateurs.
Le 6 septembre 2015, 12 jeunes en formation au séminaire du Prado se sont retrouvés au Tableau de Saint Fons :
• Père Bruno Cadart, recteur du séminaire du Prado, 2054, chemin Saint André, Limonest, France ; [email protected] ; tel : 00 33 (0)7 83 59 91 67
• Site du séminaire du Prado : http://www.prado-limonest.net/Seminaire-du-Prado/
« Sur ce site, on trouvera la charte ainsi qu’une vidéo de présentation du séminaire du Prado »
Contacts, et pour en savoir plus :
« Session Antoine Chevrier » le premier week-‐end de septembre pour des séminaristes souhaitant connaître le Père Chevrier et la spiritualité du Prado
• Chaque année, les séminaristes du Prado invitent les séminaristes d’autres séminaires ou jeunes en recherche de vocation à venir vivre une session qui se déroule du 1er vendredi de septembre au soir jusqu'au lundi suivant à midi. C’est un temps de partage fraternel et de découverte.
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Fondation En 1866, le Père Antoine Chevrier fonde le séminaire du Prado. Aujourd’hui, 12 jeunes en formation. Page 1
Une évidente nécessité
Garder le contact des pauvres en contemplant Jésus dans l’Evangile.
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Une équipe Internationale de formateurs. Qui envoyer au séminaire du Prado ?
Aujourd’hui
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Le Père Chevrier était vicaire dans une paroisse pauvre de la banlieue de Lyon en pleine révolution industrielle et il était proche des gens, marqué par leur misère. À Noël 1856, il médite devant la crèche et il est touché par l’amour de Dieu qui se révèle dans le Verbe fait chair tandis que la multitude des gens, des pauvres en particulier, ne se savent pas aimés. Il se décide alors à « suivre Jésus Christ de plus près pour que les pauvres le connaissent ». En 1860, il achète une salle de bal désaffectée, le bal du « Prado » et il y accueille des jeunes de la
Pourquoi le Bienheureux Antoine Chevrier tenait-‐il au séminaire du Prado ?
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rue pour leur apprendre à lire, écrire, compter et « à savoir combien Dieu les aime. » Très rapidement, il a voulu former des prêtres qui aiment les pauvres, et aussi donner la possibilité à des jeunes issus de milieu défavorisés de devenir prêtres. Il les formera au contact des pauvres et en leur proposant de contempler Jésus dans l’Évangile. Pour eux, il écrira le livre « Le Véritable Disciple » ou « Le prêtre selon l’Évangile ». Dans une écurie qui lui a été donnée pour se retirer, il trace sur les murs le fruit de sa contemplation de Jésus dans
l’Évangile et de ce qu’est un prêtre : il faut devenir un « autre Christ », « suivre Jésus Christ à la Crèche, à la Croix, au tabernacle ». « Le prêtre est un homme mangé » et mais il doit « devenir du bon pain ». C’est ce qu’on appelle le « Tableau de Saint Fons ». De son temps aussi, les obstacles n’ont pas manqué. Pourtant, il a reçu un appel à former des prêtres diocésains dans une attention particulière à l’Évangile et aux plus pauvres. Il a été confirmé dans cet appel par le Pape Pie IX et l’évêque de Lyon.
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En octobre 1986, le Pape Jean-‐Paul II est venu à Lyon pour béatifier Antoine Chevrier et confirmer que cet appel était bien une grâce pour toute l’Église et pour le monde. A la chapelle du Prado, Jean-‐Paul II a dit : « La petite plante [la famille spirituelle du Prado] est devenue un arbre, surtout depuis quarante ans [70 ans aujourd'hui], en France où l’on a pris conscience de l'immense mission à accomplir parmi ceux qui sont loin de l'Église, puis en Italie, en Espagne, en Amérique latine, en Afrique, en Asie. Elle a pris un essor nouveau avec l'inoubliable Mgr Alfred Ancel, que j'ai bien connu, avec ses successeurs, en particulier les Pères Berthelon, Arnold et Bravo, ici présents. Et l’influence du Père Chevrier s'est largement étendue dans l'Église, bien au-‐delà des membres du Prado, présentant un charisme nouveau, qui inspire les chrétiens et leurs pasteurs, au milieu des autres courants spirituels et apostoliques. L'Église est heureuse de pouvoir compter sur l'appui des disciples du Père Chevrier. Puissent son exemple et son intercession fortifier et accroître encore votre famille, et surtout la garder dans l'amour de Jésus-‐Christ, de l'Église et des pauvres, comme il le voulait ! »
« Le prêtre est un homme mangé… Il faut devenir du
Bon Pain »
Confirmés par le Pape Jean-‐Paul II
Encouragés par le Pape François
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Dans son Exhortation Apostolique "La joie de l'Évangile", le Pape François donne une actualité plus grande encore à la grâce du Père Chevrier. Il appelle à l’édification d’une « Église pauvre pour les pauvres ». Il souhaite que les prêtres sachent « contempler Jésus dans l’Évangile et dans le peuple », qu’ils « sortent pour aller aux périphéries », qu’ils n’aient pas peur de « toucher la chair du Crucifié ». C’est bien dans cette dynamique, à l’école du Père Chevrier, que le séminaire du Prado essaye de former des prêtres pour les diocèses qui lui envoient des séminaristes.
Encouragés par le Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
Le Prado est un Institut séculier clérical de droit pontifical qui dispose d’un séminaire au service des diocèses de l’Église universelle. N’y sont admis que ceux qui sont envoyés par leur évêque et sont prêts à se former à l’école du Père Chevrier pour retourner ensuite dans leur diocèse. Ils ne se lieront pas forcément au Prado ensuite. Comme tous les autres séminaires, le séminaire du Prado a une charte (voir site du séminaire) qui s’inscrit dans les orientations données par Pastores Dabo Vobis et la « Ratio intitutionis et studiorum » des évêques de France. Le Père Chevrier avait à cœur de permettre à des jeunes défavorisés et ayant peu étudié, mais ayant la vocation et les capacités humaines et spirituelles requises, de pouvoir devenir prêtres. Le séminaire du Prado a aussi accueilli de nombreux séminaristes ayant un haut niveau d’études et désireux de se former en proximité avec les pauvres et à l’école du Père Chevrier. Plusieurs sont devenus évêques ou ont eu des responsabilités importantes dans leur Église.
Qui envoyer au séminaire du Prado ?