Cachan : 1 500 signatures contre la fermeture de la...

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1 Bureau de Poste de La Plaine Revue de presse Cachan : 1 500 signatures contre la fermeture de la Poste de la Plaine Île-de-France & Oise>Val-de-Marne>Cachan|04 novembre 2016, Afin de protester contre le projet de fermeture du bureau de Poste de la Plaine, le groupe d’opposition municipale « Cachan ensemble » appelle à un rassemblement, ce samedi, à 10 heures, devant ledit bureau. « Nous avons appris, de source syndicale, que sa suppression était prévue pour fin 2017, début 2018, explique Thierry Didier, conseiller municipal d’opposition. La Plaine est un quartier où résident beaucoup de personnes âgées, et où il ne reste que peu de commerces. Il est donc important qu’il reste en place. » Une pétition a circulé dans le quartier pour réclamer son maintien. Elle a d’ores et déjà récolté environ 1 500 signatures. A 10 heures, 40, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny leparisien.fr Lancée par Cachan Ensemble, la pétition contre la fermeture du bureau de Poste de la Plaine a recueilli environ 1 500 signatures. LP/Olivier Boitet Contactez nous : www.cachan-ensemble.fr [email protected] Cachan ensemble Cachanensemble

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Bureau de Poste de La Plaine

Revue de presse

Cachan : 1 500 signatures contre la fermeture de la

Poste de la Plaine

Île-de-France & Oise>Val-de-Marne>Cachan|04 novembre 2016,

Afin de protester contre le projet de fermeture du bureau de Poste de la Plaine, le groupe d’opposition

municipale « Cachan ensemble » appelle à un rassemblement, ce samedi, à 10 heures, devant ledit bureau. «

Nous avons appris, de source syndicale, que sa suppression était prévue pour fin 2017, début 2018, explique

Thierry Didier, conseiller municipal d’opposition. La Plaine est un quartier où résident beaucoup de

personnes âgées, et où il ne reste que peu de commerces. Il est donc important qu’il reste en place. » Une

pétition a circulé dans le quartier pour réclamer son maintien. Elle a d’ores et déjà récolté environ 1 500

signatures.

A 10 heures, 40, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny

leparisien.fr

Lancée par Cachan Ensemble, la

pétition contre la fermeture du

bureau de Poste de la Plaine a

recueilli environ 1 500 signatures.

LP/Olivier Boitet

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Cachan ensemble

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Val-de-Marne : un bureau de

poste sur trois pourrait fermer

Les communes du département s'inquiètent,

alors que les services de proximité

s'amenuisent. Les bureaux La Poste sont menacés d'être clos ou contraints de réduire

leurs horaires d'ouverture. Cécilia Sanchez Publié le 14/11/2016 à 16:37

Les élus et habitants se mobilisent pour conserver leurs bureaux de Poste.

D'ici l'année prochaine, envoyer une lettre en recommandé ou retirer de l'argent au bureau de poste voisin

pourrait se compliquer. En cause, la menace des restrictions d'horaire et de la fermeture d'un tiers des agences

du Val-de-Marne, suite aux recommandations de la Cour des comptes. Cependant, rien n'est encore définitif,

puisque le contrat postal 2017-2019 est actuellement en négociation avec l'Association des maires de France. Et

il ne s'agit que de rumeurs.

Seulement, il est certain que le bureau de la rue de Paris, à Boissy-Saint-Léger, n'ouvrira plus que le matin, alors

que le service bancaire a déjà été supprimé. Les élus de la commune ont diffusé une pétition et recueilli 300

signatures. Après la fermeture d'une antenne de sécurité sociale, d'une permanence de la CAF, d'un bureau

SNCF, du tribunal d'instance, de Pôle emploi et la réduction du nombre de RER, ils s'inquiètent de l'avenir des

services de proximité.

C'est certain, une réorganisation est en cours : la seule Poste de Noiseau va fermer, celles de Cachan La Plaine et

du quartier Stalingrad à Champigny-sur-Marne devraient être closes.

Le maire PS de la ville, Régis Charbonnier, n'a d'ailleurs reçu aucun courrier de la part de La Poste. Et son

confrère LR Christian Cambon, sénateur du Val-de-Marne, a déposé une question au ministre de l'Economie, le

27 octobre. Mais n'a pas encore reçu de réponse. Le président du conseil départemental, Christian Favier (PCF) a

aussi tenté de confirmer ou d'infirmer ces rumeurs... sans succès.

© CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP Image d'illustration.

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94.citoyens.com

Pourquoi les bureaux de Poste ferment en Val-de-Marne

Des recommandations de la Cour des comptes au contrat de présence postale 2017-2019 – actuellement en négociation avec l’Association des maires de France, petit éclairage sur la réorganisation en cours des bureaux de Poste en Val-de-Marne.

Fermeture programmée de la seule Poste de Noiseau, craintes de fermeture à Cachan La Plaine et dans la rue de Paris à Boissy-Saint-Léger, fermeture du bureau du quartier Stalingrad à Champigny-sur-Marne, modification des horaires… L’accumulation des projets de fermeture ou de réduction d’activité dans les bureaux de Poste du Val-de-Marne commencent à mobiliser habitants et élus, alors que le département compte à ce jour une centaine de bureaux. Ces dernières semaines plusieurs manifestations se sont tenues, à Boissy-Saint-Léger et Champigny, des pétitions ont été lancées (à Noiseau, Boissy, et maintenant au niveau départemental, à l’initiative du groupe PS du Conseil départemental), des voeux déposés en Conseil municipal (Cachan et bientôt Boissy)… La mobilisation s’organise. le 24 octobre, la sénatrice PCF Laurence Cohen, a écrit au directeur territorial de la Poste Val-de-Marne, Lionel Folch, pour solliciter un entretien. Le 27 octobre également, le sénateur LR Christian Cambon a même déposé une question au ministre de l’économie sur la menace de fermeture de bureaux de poste dans le Val-de-Marne, rappelant qu’à Boissy, « la commune a déjà connu la suppression d’une antenne de sécurité sociale, d’une permanence de la caisse d’allocations familiales, d’un bureau SNCF, du tribunal d’instance, de Pôle emploi, ainsi que la réduction des services assurés par la RATP sur la station RER« , et lui demandant « quelles mesures il souhaite prendre pour lutter contre la désertification des services publics de proximité. »

Un nouveau contrat triennal en préparation

En parallèle de cette fronde départementale, une autre partie se joue actuellement au niveau national, entre l’Association des maires de France (AMF) et le groupe La Poste, à propos du Contrat de présence postale territoriale 2017-2019. Une première mouture, présentée au bureau de l’AMF le 13 octobre, s’est faîte retoquer. L’association réclamait notamment la revalorisation de l’enveloppe annuelle du fonds de péréquation « dont le montant prévisionnel de 170 millions est inchangé depuis 2011 », indique l’association de élus. Un autre point de blocage concerne les modalités de transformation d’un bureau de poste en simples partenariats, sans passer par le vote du Conseil municipal. Une nouvelle mouture doit être à nouveau discutée en novembre. Une fois actée, c’est cette feuille de route qui conduira à la poursuite de la réorganisation du réseau postal.

La Cour des comptes pointe une baisse d’activité et

réclame un ajustement du réseau

Ce contrat triennal a été concocté en tenant compte des recommandations de la Cour des comptes. En

février 2016, celle-ci a publié un référé à l’attention des ministres des Finances et de l’Economie de l’époque, Michel Sapin et Emmanuel Macron, invitant à accélérer la réorganisation du réseau, notamment en zone urbaine. « Entre 2009 et 2014, une baisse globale de 25 % du temps d’activité des guichets a été constatée, liée en particulier à la diminution du volume du courrier. Cette baisse a été de 16 % pour les opérations réalisées pour le compte du colis, de 21 % pour celles liées au courrier et de 40 % pour les activités diverses du réseau. Les opérations bancaires réalisées au guichet ont baissé de 31 %. Seule l’activité au profit de La Poste mobile, filiale créée en 2011, est en croissance, mais son poids reste marginal, soulignait la Cour des comptes, indiquant que cette tendance devrait s’amplifier dans les années qui viennent.

« En effet, la plupart des activités autrefois concentrées dans les bureaux de poste peuvent dès aujourd’hui emprunter d’autres canaux de distribution : de nombreux services – opérations bancaires, achat et impression de timbres, ou encore envoi de lettres recommandées – sont accessibles sur l’internet ; l’expédition d’un colis peut désormais être préparée en ligne et effectuée depuis sa boîte aux lettres ; sa distribution peut passer par un point-relais ou par une consigne automatique ; le terminal qui équipe les facteurs leur permet enfin d’effectuer certaines des opérations des guichets. Même si les clients utilisent encore peu ces possibilités, cette évolution paraît irréversible », insistait la CC.

La Cour des comptes poursuivait en chiffrant le coût en ressources humaines du réseau. « Les agents employés dans le réseau représentent, après les facteurs, le deuxième groupe professionnel au sein de La Poste, avec 57 383 agents en 2014, soit un quart des effectifs du groupe, dont plus de 85 % opèrent dans les bureaux de poste. Les charges de personnel sont, de loin, le premier poste de dépenses du réseau, avec 73 % du total en 2014. Elles ont baissé de 6 % entre 2009 et 2014, principalement sous l’effet d’une réduction des effectifs, d’une évolution de la répartition entre les fonctionnaires et les salariés et de mesures d’âge ayant fait sortir des agents du service actif. Il reste que le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a contribué pour environ un tiers à cette réduction des charges. Le ralentissement, en 2013 et 2014, de la baisse des effectifs constitue un facteur de risque, d’autant que plusieurs mesures propres à accroître les dépenses de personnel pourraient menacer à terme les efforts accomplis », indiquait ainsi la CC, concluant à une organisation territoriale inadaptée, considérant la restructuration du réseau trop lente, « surtout en zone urbaine .

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La proche couronne parisienne particulièrement

ciblée

Et la CC de pointer que « dans les 14 plus grandes agglomérations métropolitaines (hors Île-de-France), la majorité de la population réside à moins de 1,5 kilomètre d’un point de contact. La densité est encore supérieure à Paris et sa « Petite couronne », où l’on constate une distance moyenne inférieure à un kilomètre. La forte densité du réseau en zone urbaine se traduit par des écarts significatifs de volume d’activité entre bureaux de poste. Comme les bureaux annexes situés à proximité du bureau principal n’offrent pas la même gamme de produits et services ni la même amplitude horaire d’ouverture, cette organisation engendre des surcoûts sans toujours garantir la qualité du service. En 2014, on dénombrait ainsi dans les zones urbaines 965 bureaux de poste ayant une faible activité (inférieure à trois heures quotidiennes), dont 173 n’avaient d’activité que pendant moins d’une heure. Du fait de la baisse continue de l’activité des guichets, le nombre des bureaux concernés s’accroît de 11,3 % en moyenne chaque année depuis 2010. Le phénomène s’est accéléré en 2014 avec une augmentation de plus de 26 % par rapport à 2013. (…) En 2014, 10,4 % seulement des points de contacts du réseau urbain (soit 712) s’appuient sur des partenariats. 21 nouveaux partenariats ont été conclus en 2014 et 40 en 2015 (à la fin de septembre), ce qui reste modeste. Il est impératif d’accélérer le processus d’externalisation des bureaux de poste pour les transformer en points de contact en partenariat, afin d’éviter à La Poste de supporter des coûts opérationnels devenus inutiles en raison de la baisse durable et continue de l’activité des guichets. »

Les ministres s’engagent à accélérer la réorganisation

A ce référé de la Cour des comptes, les deux ministres ont répondu par le contrat de prés ence postale territoriale 2017-2019, qui doit être signé par l’Etat, l’AMF et la Poste. « Il sera l’occasion de préciser et de faire évoluer, d’une part, les règles de concertation entre La

Poste et les maires en vue de l’évolution de la présence postale, y compris en zone urbaine et d’autre part, les règles d’évolution des horaires d’ouverture des bureaux de poste », indiquaient les ministres, faisant ensuite valoir le travail déjà accompli. « En zone urbaine, La Poste a d’ores et déjà engagé un programme de réduction des coûts et de développement de solutions alternatives aux bureaux de poste traditionnels pour adapter son organisation aux nouveaux modes de vie et de consommation. Ainsi en est-il du projet de spécialisation progressive de certains bureaux de poste urbains dans les activités des branches à dominante « Banque Postale» ou « Services Courrier-Colis » ou encore l’allégement des services de « back office », afin de réduire les coûts de ces bureaux tout en restant au plus près des besoins de la population. La Poste prévoit en outre de développer de manière accélérée les solutions innovantes pour répondre aux modes de vie des citadins comme les relais-poste urbains, qui apportent notamment une plus large couverture horaire, et les consignes Pickup pour les retraits de colis « , poursuivaient les ministres. Et de chiffrer les objectifs. « La Poste a créé 56 relais-poste urbains en 2015 et 250 supplémentaires devraient être créés en 2016. Ces évolutions sont conduites au niveau de chaque agglomération, en concertation avec les municipalités concernées. Par ailleurs, le développement de consignes automatiques de récupération des colis dans des lieux de passage (bornes « Pickup Station ») a commencé, avec un objectif d’ouverture de 1 000 consignes d’ici à la fin de cette année, dont 250 sont prévues en bureaux de poste. »

Une réponse qui n’est pas du goût des syndicats. Sud PTT dénonce un Post-Xit tandis que la CGT appelle à dénoncer le contrat triennal.

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Fermeture des bureaux de Poste en Val-de-Marne:

les élus réagissent SERVICE PUBLIC | VAL DE MARNE | 18/11/2016 PAR C.DUBOIS Alors que le syndicat Sud Ptt alerte sur la programmation de fermeture d’un quart à un tiers des bureaux de Poste en Val-de-Marne, et a adressé il y a une semaine une lettre ouverte à tous les maires du département pour décrire la situation, les élus continuent de leur côté à se mobiliser.

Lundi 14 novembre, le député PRG Roger-Gérard Schwartzenberg a écrit au président de la Poste, Philippe Wahl, pour lui faire part des inquiétudes des Postiers et des habitants, insistant notamment sur la situation de Boissy-Saint-Léger, et rappelant que La Poste, premier opérateur européen du courrier en chiffre d’affaire, présente un résultat net de 635 millions d’euros en 2015, en progression de 23,9 % par rapport à 2014, que « malgré la progression de ses bénéfices et malgré une inflation très faible et parfois nulle, La Poste a décidé à plusieurs reprises d’augmenter le prix des envois postaux : en moyenne de 7 % en 2015, puis de 3,6 % en 2016 et enfin de 3,1 % à partir du 1er janvier 2017« , et encore que « La Poste a été le premier bénéficiaire du CICE (Crédit d’impôt compétitivité-emploi) – financé par l’augmentation de certains taux de TVA – avec 297 millions d’euros en 2013 et 350 millions d’euros en 2014, sans contreparties véritables en termes d’emploi et d’investissement. »

De son côté, Dominique Barjou, conseillère régionale PS, s’est exprimée sur la question lors d’une réunion de la commission départementale de la présence postale territoriale ce lundi 14 novembre. « Dans cette instance, j’ai vivement protesté contre les projets du groupe La Poste de fermer des bureaux de poste dans nos territoires. J’ai également rappelé l’opposition des élus, y compris au niveau de l’AMF, à la signature de l’actuel projet du nouveau contrat triennal 2017-2019 de présence postale territoriale, au motif que le fonds de péréquation ne serait pas revalorisé (cela représente une somme de plus de 500 000 € pour le Val-de-Marne en 2016 et dont a bénéficié un bureau de poste pour des travaux de restructuration) et que l’avis du Conseil municipal ne serait plus requis pour fermer un bureau de poste, ce qui ne peut être accepté par les élus locaux, qui sont les acteurs de proximité, représentant leurs concitoyens« , motive l’élue, qui s’inquiète en particulier de la situation à Boissy et Cachan, indiquant qu’un « point de contact chez un commerçant, ne remplira jamais le rôle d’un bureau de poste avec du personnel dédié à ce service public ».

Dans son courrier aux maires du département, écrit le mercredi 9 novembre, le secrétaire départemental du Sud PTT, Jean-Louis Berlatier, décrit la situation par le menu, rappelant notamment les différentes réductions horaires d’ouverture au public depuis cet été. « Tous les bureaux, quelle que soit leur taille, quel que soit leur environnement, sont touchés : Créteil Eglise : depuis l’été 2016, le bureau ouvre au public à 8H30 au lieu de 8H. Créteil Mont Mesly : depuis l’été 2016,1e bureau ouvre à 9H30 au lieu de 8H30 et ferme au public à 18H au lieu de 18H30. Saint Maur la Pie : depuis l’été 2016, le bureau ouvre à 9H au lieu de 8H et ferme désormais au public à 18Hau lieu de 18H30. Boissy Principal : à partir de novembre 2016, le bureau ouvre à 8H30 au lieu de 8H. Boissy l’Orangerie : à partir de novembre 2016, le bureau ferme l’après-midi alors qu’il

était ouvert auparavant de 15H à 17H30. Villecresnes : à partir de novembre 2016, le bureau ouvre à 9H au lieu de 8H30. Saint Mandé : à partir de décembre 2016, le bureau ouvrira à 8H30 au lieu de 8H. Vincennes Prévoyance : à partir de décembre 2016, le bureau ouvrira à 9H au lieu de 8H. Chennevières Principal : à partir de fin 2016, le bureau ouvrira à 9H au lieu de 8H30, fermera à 18H30 au lieu de 19H, et sera fermé entre 12H et 14H alors qu’il est actuellement ouvert sans interruption méridienne. Ormesson : à partir de fin 2016, le bureau ouvrira à 9H au lieu de 8H30, fermera entre 12H et 14H30 (au lieu de 12H15-14H aujourd’hui) et fermera à 18H au lieu de 18H30 », énumère le délégué syndical. « Ces réductions d’horaires d’ouverture ne constituent qu’une première étape : le but de La Poste est aussi de procéder à un nombre de fermetures de bureaux jamais atteint jusque-là. Il s’agit de réduire délibérément l’activité de ces bureaux en réduisant leur accessibilité à tous les publics puis d’invoquer cette baisse d’activité pour les fermer complètement. C’est ainsi que la Direction de La Poste du Val-de-Marne, interpellée par notre syndicat au sujet des bureaux de Cachan la Plaine et Boissy l’Orangerie a reconnu qu’elle souhaitait fermer définitivement ces deux bureaux. Par ailleurs, cette même Direction reconnaît l’existence d’une liste de bureaux dans le Val-de-Marne qu’elle souhaite fermer, mais elle refuse d’en communiquer le contenu aux organisations syndicales et aux représentants du personnel : le nombre de 28 bureaux qui seraient menacés de fermeture définitive dans notre département (sur un total de 91 bureaux de Poste) a été évoqué à deux reprises par une organisation syndicale lors de rencontres cet été entre les syndicats et la Direction de La Poste, sans que jamais celle-ci ne démente ce chiffre : c’est donc un quart à un tiers des bureaux dans le Val-de-Marne qui sont menacés de disparition. (…) « Pour justifier ces réductions d’ouverture, ces projets de fermeture, La Poste invoque bien souvent la baisse d’activité des bureaux. Cet argument n’est pas valide : comme nous l’avons évoqué plus haut, la réduction des horaires d’ouverture est un moyen délibéré de faire baisser artificiellement l’activité des bureaux. (…) Par ailleurs, un document de travail de La Poste, à destination des chefs d’établissement indique qu’entre 2011 et 2013 par exemple, la fréquentation moyenne des bureaux de Poste du Val-de-Marne a augmenté de 8 %« , dénonce le responsable syndical.

« Quant au remplacement des bureaux de Poste par des agences postales confiées aux mairies ou des relais confiés aux commerçants, il fait passer le nombre de prestations et de services offerts à la population, de 400 dans un bureau de Poste à seulement une vingtaine dans ces structures », ajoute le délégué Sud PTT.

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Val-de-Marne : la Poste joue sur les mots autour

des fermetures de bureaux

Le Parisien Île-de-France & Oise Val-de-Marne|

23 novembre 2016

Fermeront, fermeront pas ? ! C’est la question que Christian Favier, président (PCF) du conseil départemental,

va une nouvelle fois poser à la direction de La Poste à propos des bureaux de poste dans le Val-de-Marne. Des

échanges ont déjà eu lieu depuis que le syndicat Sud PTT a annoncé qu’un tiers des 91 bureaux pourrait fermer

d’ici l’an prochain.

« Tout d’abord, d’une manière générale (...) il n’est prévu aucune fermeture de points de contact », répondait

le 18 novembre le directeur régional de la Poste à Favier. Et d’ajouter « Néanmoins La Poste du département

envisage systématiquement de pérenniser chaque point de présence en proposant éventuellement de nouveaux

formats en concertation avec les élus concernés... »

La Poste jouerait-elle sur les mots ? « Je comprends donc que les projets de fermetures de bureaux de poste

dans notre département seraient abandonnés », répond Christian Favier. Je sollicite ce jour un rendez-vous

avec la Direction régionale de la Poste afin que tout doute soit dissipé, notamment quant à la confusion qui

pourrait exister entre bureaux de poste et points de contact. ». Pour Jean-Louis Berlatier, secrétaire du syndicat

Sud PTT, pas de doute, « les mots en cachent d’autres ». « Les points de contacts ne sont pas forcément des

bureaux de Poste, mais des relais chez des commerçants, offrant 20 prestations en moyenne au lieu de 400 ».

Pas de fermeture donc ? Sud

PTT annonce pourtant que le 29

novembre, « la direction de la

Poste du Val-de-Marne va

présenter aux syndicats le projet

de fermeture définitive du

bureau de Poste de Charenton

Liberté »

Corinne Nèves

La direction régionale de la Poste assure qu’aucun « point de contact »

ne fermera dans le département. Problème : ces « points de contact » ne

sont pas des bureaux de poste à proprement parler. LP/Olivier Boitet

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Courrier de Cachan Ensemble à la direction de la Poste

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Premier vœu du Conseil Municipal de Cachan voté à l’unanimité

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Second vœu du Conseil Municipal de Cachan voté à l’unanimité

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Le rassemblement samedi 5 novembre pour

le dépôt des 1600 pétitions