37– Document 16 : Quels sont les bâtiments des quartiers riches ?

38– Dans quelle partie de Lagos ces quartiers se trouvent-ils ?

39– Quel terme l’auteur utilise-t-il pour désigner les quartiers pauvres ?

40– Quelle description l’auteur donne-t-il de ces quartiers ? Répondez en citant

une phrases du texte. 41– Pourquoi ces conditions de vie ont une conséquence sur la santé des habi-

tants ?

42– Document 17 : Quels sont les matériaux utilisés pour les maisons ?

43– Décrivez la rue et la population.

44– Documents 18 & 19 : A quels pro-

blèmes de la vie quotidienne sont

confrontés les habitants de Lagos ?

45– Document 18 : Quelles sont les solutions trouvées par les pauvres pour résoudre ces

problèmes ?

46– Document 16 & 19 : Quels sont les moyens

utilisés pour surmonter le problème de la violence à

Lagos ? 47– Au fait ou se trouve Lagos (continent et pays) ?

C. Une grande métropole d’un pays pauvre : exemple de Lagos. Document 13 : Population de Lagos, Paris et New

York. Source ONU 2002 Document 14 : Les causes de la croissance urbaine «Centre économique, culturel et, jusqu'en 1991, capitale politique1 du Nigeria, La-gos attire quelque 300 000 personnes supplémentaires chaque année. Les rues ne sont pas toutes asphaltées2, encore moins pavées d'or, mais Lagos fait figure d'el-dorado par rapport aux campagnes dévastées par la pauvreté : on peut espérer y trouver du travail et réaliser le rêve d'une vie meilleure ; joindre les deux bouts est pour beaucoup une lutte quotidienne, mais on croit dur comme fer que ce rêve se réalisera un jour: voilà ce qui fait vibrer cette cité.»

Le Courrier de l'UNESCO, juin 1999. 1. Depuis 1991, Abuja est devenue capitale politique. 2. Couvertes de bitume.

31– Document 13 : En 1970 quel était le classement des villes les plus peu-

plées suivant ce graphique (donnez le nombre d’habitants) ? en 2005

(donnez le nombre d’habitants) ? Et selon les prévisions quel sera ce classe-

ment en 2015 ?

32– Quelle ville connaît la croissance démographique la plus importante ? De combien la population a été augmenté entre 1970 et 2005 ?

33– Document 14 : Combien de personnes supplémentaires arrivent chaque

année à Lagos ?

34– Pourquoi les habitants des campagnes partent-ils vivre à Lagos ?

35– Document 15 : Donnez le numéro correspondant :

- au quartier des affaires :

- au quartier d’habitation :

36– Décrivez les constructions de ces deux quartiers.

Document 15 : Quartiers de Lagos

1

2

Document 16 : La ville du nord au sud

« Aéroport Murtala-Mohammed. Je prends un taxi. Il plonge vers la ville. Plus loin dans le quartier de Yaba, sans doute l'un des plus miséreux, les bidonvilles débordent sur l'Océan. Improbables cahutes perchées sur des pilotis branlants, rues défoncées jon-chées d’immondices. Les conditions d'hygiène y sont dramatiques. Loin de l'enfer de la terre ferme, les riches ont trouvé refuge dans les îles - surtout Ikoyi et Victoria Island - auxquelles on accède par des ponts suspendus. Hôtels de luxe, villas de rêve, ambassa-des... Ces dernières ressemblent à des camps retranchés avec barbelés, caméras, barriè-res de sécurité et vigiles armés.»

Jeune Afrique, 15 au 21 juin 1999.

Document 17 : un bidonville de Lagos

Document 18 : Une ville à la dérive

« Les coupures de courant de plus de huit heures sont le lot quotidien. Pour en avoir, les riches se payent un générateur électrique ; alors que les pau-vres piratent l'électricité d'un bâtiment gouvernemental voisin, par exemple. « Arrêtez les voleurs qui vous privent d'eau », indique une annonce publique peinte sur me conduite d'eau. À Lagos où seuls 30 % des foyers ont l'eau courante, détourner une conduite d'eau est vraiment fréquent. »

Le Courrier de l'UNESCO, juin 1999.

Doc. 19 : La violence est partout

« Lagos, ville dangereuse ? Oui, indubi-tablement. Le scénario est tragiquement banal: attaque, vol, quelquefois viol, souvent assassinat. Nul n'y échappe. Mais cela donne du travail à tous les "mols", sortes de soldats armés qui font du gardiennage. Il n'y en a pas moins de 19 pour les 44 chambres de l'hôtel Sofi-tel. Par ailleurs, on ne s'aventure pas dans certains quartiers. Sous le pont d'Oshodi, où vivent les plus pauvres d'entre les plus pauvres, on peut dispa-raître à jamais sans laisser de trace. » Jeune Afrique (L'Intelligent), avril 2003.