C. A II J.-C. L I. LE ROULEAU DE CUIR HAPITRE BRITISH ...119 S. BIRCH, Facsimile of an Egyptian...
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C. AUTRES SOURCES DU IIE MILLÉNAIRE AV. J.-C. - 1. LE ROULEAU DE CUIR BRITISH MUSEUM 10250 43
[Rhind], Eisenlohr parle [du rouleau] lors de la description du papyrus et ajoute que le cuir était trop fragile pour le dérouler. Quelques années plus tard le Professeur Griffith a vu le rouleau et a identifié une belle écriture dans les signes numériques qui pouvaient être vus juste près des bords. […] La question du déroulement a de nouveau été mise sur la table l’année dernière [1926 ?] par le Professeur Griffith, qui avait entendu parler, à Berlin, d’un nouveau traitement permettant d’adoucir les cuirs anciens. Entre-temps […] le département de l’archéologie, qui s’occupe de « la restauration et la préservation des antiquités » avait été organisé […]. Il était donc possible de réenvisager le déroulement du rouleau de cuir. […]. Même en suivant les procédures les plus prometteuses, [cette démarche] n’était pas sans risque. Néanmoins, le Docteur Scott s’est engagé à réaliser l’opération et son compte rendu du processus, […], montre à quel point il a réussi. Et du point de vue scientifique, on peut difficilement ne pas être d’accord avec le fait que la diffusion de la connaissance de ce traitement chimique du cuir est d’une plus grande im-portance que la publication des textes du rouleau. »
Le rouleau mesure 44,1 cm de longueur sur 26 cm de largeur78 et après un premier examen du document, ce qu’en a dit Glanville n’est pas très flatteur79 :
« Au lieu d’espérer un traité sur les mathématiques égyptiennes qui aurait pu expliquer toutes les difficultés du Papyrus Rhind, nous avons, ici, une copie en double exemplaire, de vingt-six sommes de fractions ! »
Nous reviendrons sur ces sommes par la suite (p. 86), car elles sont loin d’être tout à fait anodines et elles peuvent être mises en relation avec cer-taines procédures de calculs du papyrus Rhind.
Figure 8. Le rouleau de cuir BM 10250, deuxième colonne (avec l’aimable autorisation de l’Egypt Exploration Society)
78 GLANVILLE, JEA 13 (1927), p. 234. 79 Idem, p. 233, traduit de l’anglais.
42 CHAPITRE I. LES SOURCES PRINCIPALES
Le problème no 1 est mal conservé, mais Struve en a proposé une resti-tution qui permet de le classer dans les problèmes d’âhâou, tout comme les problèmes nos 19 et 2572. Les thèmes des problèmes nos 11 et 23, tels qu’ils sont mentionnés dans le tableau 8, sont ceux issus des interprétations de Peet73 et de Couchoud74.
Le papyrus de Moscou a été trouvé non loin de l’endroit où le papyrus Rhind a lui-même été découvert. L’étude paléographique des signes hiéra-tiques a amené Struve à postuler que le papyrus de Moscou a été rédigé dans le courant de la XIIIe dynastie (vers 1803 à 1649 av. J.-C.), mais qu’il a bénéficié également d’une contribution écrite sous la XIIe dynastie (vers 1987 à 1795 av. J.-C.)75.
C. AUTRES SOURCES DU IIE MILLÉNAIRE AV. J.-C.
1. Le rouleau de cuir British Museum 10250
Le rouleau de cuir BM 10250 a été acquis par Rhind, puis acheté par le British Museum exactement dans les mêmes conditions que le papyrus Rhind. Le texte a été écrit sur un support de cuir et non pas sur papyrus, si bien qu’il n’a pu être déroulé que soixante ans après son achat76.
Figure 7. Le rouleau de cuir BM 10250 avant son déroulement
(avec l’aimable autorisation de l’Egypt Exploration Society)
C’est à Glanville que l’on doit quelques informations relatives aux pre-miers moments qui suivirent l’acquisition de ce document77 :
« La présence du rouleau de cuir dans le British Museum fut communément connue presque immédiatement après la publication de la première étude complète du papyrus
72 Idem, p. 115-117. 73 T. E. Peet, « Mathematischer Papyrus des Staatlichen Museums der Schönen Künste in Mos-kau by W. W. Struve » (compte-rendu), JEA 17 (1931), p. 154 et p. 158-159. 74 COUCHOUD, Mathématiques, p. 174-178 et p. 171-174. 75 STRUVE, Papyrus Moskau, p. 7-10. 76 CLAGETT, Egyptian Science, p. 255. 77 S. R. K. GLANVILLE, « The Mathematical Leather Roll in the British Museum », JEA 13 (1927), p. 232-233, traduit de l’anglais.
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question du déroulement a de nouveau été mise sur
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question du déroulement a de nouveau été mise sur ?] par le Professeur Griffith, qui avait entendu parler, à
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temps […] la restauration et la préservation des
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la restauration et la préservation des » avait été organisé […]. Il était donc possible de réenvisager le déroulement
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» avait été organisé […]. Il était donc possible de réenvisager le déroulement du rouleau de cuir. […]. Même en suivant les procédures les plus prometteuses, [cette
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démarche] n’était pas sans risque. Néanmoins, le Docteur Scott s’est engagé à réaliser
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et son compte rendu du processus, […], montre à quel point il a réussi. Et du
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dures de calculs du papyrus Rhind.
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B. NOMBRES ET OPÉRATIONS SUR LES NOMBRES - 2. LE SYSTÈME DE NUMÉRATION ÉGYPTIEN 65
Mais à partir du Moyen Empire, des changements vont se produire concernant le signe C11 (() :
– sa valeur évolue pour signifier peut-être des dizaines de millions ; – son utilisation en tant que chiffre tombe en désuétude et les « grands
nombres » vont parfois être notés à l’aide d’un système hybride (additif et multiplicatif).
Le tableau 21 présente les références des sources dans lesquelles les exemples qui suivent peuvent être rencontrés.
Tableau 21. Notations de « grands nombres », sources
Nos Périodes Documents Écritures 1116 XIIe dyn. pUC 32161 (ou Kahoun XLV. 1) Hiératique
2117 XVIIIe dyn. Amenhotep III Karnak nord, Temple de Montou Hiéroglyphique
3118 XIXe dyn. Stèle de Bilgai Hiéroglyphique
4119 XXe dyn. Ramsès III pHarris I (ou pBM 9999) Hiératique
5120 Époque ptolémaïque Ptolémée II Stèle de Pithom, Caire CG no 22183
Hiéroglyphique Démotique Grec
6121 Époque ptolémaïque Ptolémée III Karnak nord, Propylône du temple de Montou Hiéroglyphique
7122 Époque ptolémaïque Ptolémée XI Temple d’Edfou, acte de donations Hiéroglyphique
Voici tout d’abord deux exemples de notation additive « classique » de
grands nombres (sources 3 et 5).
Tableau 22. Notations additives de « grands nombres »
Exemples Puissances de 10 Nombres Valeurs
Source 3, ligne 20
104
40 000
Source 5, ligne 27
/
105, 104
660 000 = 600 000 + 60 000
Voici un extrait de texte hiéroglyphique gravé sur le propylône du
temple de Montou à Karnak (source 6) qui donne un exemple de
116 GRIFFITH, Petrie Papyri, Plates, pl. VIII. 117 K. SETHE, « Von Zahlen und Zahlworten bei den alten Ägyptern, und was für andere Völker und Sprachen daraus zu lernen ist. Ein Beitrag zur Geschichte von Rechenkcunst und Sprache », Strasbourg, 1916, (Schriften der Wissenschaftlichen Gesellschaft Straßburg 25), p. 9. [Infra SETHE, Zahlen und Zahlworten.] 118 A. H. GARDINER, « The Stele of Bilgai », ZÄS 50 (1912), pl. 4. 119 S. BIRCH, Facsimile of an Egyptian Hieratic papyrus of the reign of Ramses III now in the British Museum, London, 1876, pl. 72-73. 120 E. NAVILLE, The store-city of Pithom and the route of the Exodus, London, 1885, pl. 10. 121 H. K. BRUGSCH, Thesaurus inscriptionum aegyptiacarum, Zweite abtheilung, Kalendarische inschriften altaegyptischer denkmaeler, Leipzig, 1883, p. 195. 122 H. K. BRUGSCH, Thesaurus inscriptionum aegyptiacarum, Dritte abtheilung, Geographische inschriften altaegyptischer denkmaeler, Leipzig, 1884, p. 604.
64 CHAPITRE II. PRÉREQUIS, NOMBRES ET FRACTIONS
d. Les milliers
Les milliers se notent par autant de fois le signe M12, qui a pour valeur le millier et qui figure un plant de lotus (%). Il se translittère xA.
Tableau 20. Les milliers en signes hiératiques et en hiéroglyphes (←)
Milliers Signes hiératiques Hiéroglyphes
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000 —
8 000
9 000
e. Les autres puissances de 10
La dizaine de milliers se note par le signe D50, qui figure un doigt dres-sé (&) et qui se translittère Dba :
–
, Dba : 10 000.
La centaine de milliers se note par le signe I8, qui figure un têtard (') et qui se translittère Hfn ; le million, par le signe C11, qui figure un dieu assis les bras levés au ciel ou le dieu Heh (() et qui se translittère HH. Mais Hfn et HH peuvent également exprimer un « grand nombre » de manière indéter-minée. Leur utilisation est plutôt rare dans les documents mathématiques (pRhind no 49, p. 278) :
–
, Hfn : 100 000 ;
–
, HH : 1 000 000.
f. Composition additive et hybride des « grands nombres »
En système additif et en écriture hiéroglyphique, 1 234 567 se note à l’aide de 28 signes :
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Hiéroglyphes
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Hiéroglyphes
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e. Les autres puissances de 10
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e. Les autres puissances de 10
La dizaine de milliers se note par
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La dizaine de milliers se note par le signe D50, qui figure un
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; le million
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le millionles bras levés au ciel
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les bras levés au ciel ou le dieu
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ou le dieu HH
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SPÉCIMEN
peuvent également exprimer un minée
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. Leur utilisatio
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Leur utilisation est plutôt rare
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, Hfn : SPÉCIMEN
: 100SPÉCIMEN
100
–SPÉCIMEN
–SPÉCIMEN
, HHSPÉCIMEN
, HH
A. LES MESURES DE LONGUEURS - 2. SOUS-MULTIPLES ET MULTIPLES DE LA COUDÉE 117
Nous avons retenu comme mesure moyenne de la coudée (mH), celle qui a été proposée par Gardiner, à savoir 52,3 cm (ou 20,6 inches)190. Pour effectuer une estimation rapide, on peut retenir que 2 coudées ≈ 1 m.
Dans le système digital d’avant la réforme, la coudée de 28 doigts (52,3 cm) est divisée en sept paumes (Ssp), de chacune quatre doigts (Dba). Elle peut aussi être appelée « coudée royale » ou « grande coudée » en opposition à la « petite coudée » de taille réduite qui comporte 6 paumes et donc, 24 doigts (44,83 cm).
La division de la coudée en 7 paumes est clairement exprimée et à plu-sieurs reprises dans le papyrus Rhind191.
3.
[…] iw mH pn (m) Ssp 7 […]
EXTRAIT 13. pRHIND NO 56, UNE COUDEE VAUT SEPT PAUMES
Traduction
∣16 […] cette coudée (est égale à) 7 paumes […]
10.
[…] iw ir mH [pn], Ssp 7 [p]w […]
EXTRAIT 14. pRHIND NO 58, UNE COUDEE VAUT SEPT PAUMES
Traduction
∣10 […] quant à [cette] coudée, c’est 7 paumes […]
3-4.
[…] mH 1, mk, Ssp 7 pw […]
EXTRAIT 15. pRHIND NO 59B, UNE COUDEE VAUT SEPT PAUMES
Traduction
∣3-4 […] 1 coudée, vois, c’est 7 paumes […]
190 GARDINER, Grammar, p. 199. 191 Cf. édition de CHACE, Rhind Papyrus, vol. 2, pl. 78, 80 et 81.
116 CHAPITRE III. LA MÉTROLOGIE
Elles comportent quelques différences188 :
– la coudée de Turin présente des erreurs dans la subdivision en « frac-tions » des doigts 4, 5 et 6 (face C) ;
– la coudée de Turin comprend le dieu Geb (quatrième doigt), alors que la coudée du Louvre mentionne deux fois le nom d’Irenefdjésef ; la liste des dieux associés à chaque doigt n’est donc pas identique ;
– la coudée du Louvre ne présente pas de liste de nomes ; – la coudée de Turin comporte une partie de l’inscription dédicatoire sur
la face A, tandis que, sur celle du Louvre, cette inscription se lit sur les faces D et E.
À la page 220 de son livre Mathematics in the time of the pharaohs, Gillings propose deux illustrations (sa fig. 22.1) dont le titre est « The cubit of King Amenhotep I, 1559-1539 B. C., 18th dynasty. Original in the Louvre, Paris. » En réalité, les deux illustrations de Gillings « ressem-blent » beaucoup plus à la coudée de Turin qui date du règne d’Horemheb (qui se situe environ deux cents ans après celui d’Amenhotep Ier).
Nous proposons une représentation schématique d’une coudée type (fig. 16). Elle comprend une liste de dieux, une liste de nomes et, pour certains, la « mesure » qui leur est associée, ainsi que les graduations « classiques » et les subdivisions des fractions. Nous utiliserons cette cou-dée « fictive » pour illustrer quelques-uns des propos qui suivent.
2. Sous-multiples et multiples de la coudée
Deux systèmes de métrologie ont été utilisés par les Égyptiens anciens. Ils se distinguent par leur cadre d’application et par leur étalon189 :
– le système « traditionnel » ou « système à division digitale », servait à l’élaboration des projets architecturaux et avait pour étalon la coudée (52,30 cm) de 28 doigts (1 doigt = 1,87 cm) ;
– le système « artisanal » ou « système à division onciale » permettait surtout la reproduction de l’iconographie divine et royale sur les parois des temples ou des tombes et avait pour étalon la coudée sacrée (29,89 cm) subdivisée en 12 pouces (1 pouce = 2,49 cm) au lieu de 16 doigts.
En outre, il convient de préciser que la coudée de 28 doigts a été réfor-mée à partir de la XXVIe dynastie pour ne plus en comporter que 24 tout en conservant la même longueur (1 doigt = 2,18 cm). En annexe, nous proposons un tableau qui compare les mesures de ces différents systèmes (tableau 105, p. 548).
188 M. ST. JOHN, Three cubits compared, 2e éd., Londres, 2000, p. 39. 189 J.-F. CARLOTTI, « Quelques réflexions sur les unités de mesure utilisées en architecture à l’époque pharaonique », CdK 10 (1995), p. 127-133.
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de 28
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de 28 doigts
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doigts ), de chacune quatre doigts (
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), de chacune quatre doigts (Dba
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[…] cette coudée (est égale à) 7
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[…] cette coudée (est égale à) 7 paumes […]
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SPÉCIMEN
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SPÉCIMEN
UNE COUDEE VAUT SEPT PAUMES
Traduction
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Traduction
∣
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∣10
SPÉCIMEN
10
SPÉCIMEN
[…] quant à [cette] coudée, c’est 7
SPÉCIMEN
[…] quant à [cette] coudée, c’est 7
3-4. SPÉCIMEN
3-4. SPÉCIMEN
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[…] mH 1SPÉCIMEN
[…] mH 1SPÉCIMEN
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C. SECOND DEGRÉ ET RACINES CARRÉES - 1. DANS LE PAPYRUS DE MOSCOU 217
b. Dimensions d’un triangle en fonction de son aire
Le problème de Moscou no 7 fait, cette fois, intervenir un triangle (spdt) et son aire (AHt) :
, spdt : la pointe ; le triangle ;
, AHt : le champ ; la surface, l’aire.
Parce que nous sommes dans le cas d’un triangle rectangle (p. 296), la hauteur est appelée « longueur » et la base est appelée « largeur » :
, Aw : la « longueur », ou ici la hauteur d’un triangle rectangle ;
, sxw : la « largeur », ou ici la base d’un triangle rectangle.
Planche 47. pMoscou no 7 (d’après Struve, col. IX)
Planche 48. pMoscou no 7, transcription hiéroglyphique
216 CHAPITRE IV. L’ARITHMÉTIQUE
Gunn et Peet319 ont préféré lire, à la fin du mot, l’idéogramme du setjat (:) suivi du chiffre 2. Nous aurions alors affaire à une graphie maladroite ou très particulière pour exprimer l’équivalent de 12 setjat :
, 12 sTAt : 12 setjat (graphie habituelle) ;
, st sTAt 2 : 1 set et 2 setjat (pMoscou no 6, Gunn et Peet).
Enfin, dans son dictionnaire, Faulkner mentionne un terme stt qui dé-
signe couramment un « terrain »320 et qui se rapproche de l’idée d’aire :
, stt : le terrain ; l’aire.
Figure 27. pMoscou no 6, aire d’un rectangle
L’aire d’un rectangle de longueur L et de largeur l est égale à L × l. Nous avons donc :
(1) A(rectangle) = L × l = 12 et (2) 1 1
l L2 4
= + ×
(1) et (2) (3)
(rectangle)
2 2 2
1 1A L l L L 12
2 412 1
L L 12 1 L 16 L 41 1 32 4
= × = × + × =
⇒ = ⇒ = × + ⇒ = ⇒ = +
(2) et (3) (4) 1 1 1 1l L l 4 l 3
2 4 2 4 = + × ⇒ = + × ⇒ =
Et le problème se termine par la vérification que le produit des dimen-sions trouvées (L = 4 et l = 3) donne bien 12.
L’expression (3) met donc en évidence que l’équation à résoudre est 34
× x2 = 12 et la racine à calculer 16 4= .
319 GUNN et PEET, JEA 15 (1929), p. 170-171. 320 FAULKNER, Dictionnary, p. 253.
SPÉCIMEN
Parce que nous sommes dans le cas d’un triangle rectangle
SPÉCIMENParce que nous sommes dans le cas d’un triangle rectangle (
SPÉCIMEN (p.
SPÉCIMENp. 29
SPÉCIMEN296)
SPÉCIMEN6), la
SPÉCIMEN, la
» et la base est appelée «
SPÉCIMEN» et la base est appelée « largeur » :
SPÉCIMEN largeur » :
uteur d’un triangle recta
SPÉCIMENuteur d’un triangle rectan
SPÉCIMENngle
SPÉCIMENgle ;
SPÉCIMEN ;
base d’un triangle rectangle.
SPÉCIMEN
base d’un triangle rectangle.
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
Planche
SPÉCIMEN
Planche 47
SPÉCIMEN
47. pMoscou n
SPÉCIMEN
. pMoscou n47. pMoscou n47
SPÉCIMEN
47. pMoscou n47
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
E. RÉPARTITIONS EN PARTS INÉGALES - 4. AUTRES RÉPARTITIONS INÉGALES DU PAPYRUS RHIND 267
22. \
\ 8 2612
18
,1
32 3 rA
13
23.
_mD 25, 1,
12
18
132
, 3 rA 13
,
sn-nw.
Traduction
∣23 Total : 26 (25 + 1) 12
18
132
(4-heqat et) 3 13
(4-)ro, (pour) le deuxième.
24.
1 314
116
164
, (1) rA 23
25. \
\ 2 612
18
132
, 3 rA 13
26.(*)
4 1314
116
164
, (1) rA 23
27.
_mD xmt- • 20.
(*) Cette ligne n’a pas été annotée par le scribe, alors qu’elle devrait être sélectionnée pour le calcul du total.
Traduction
∣27 Total du troisième : 20 (4-heqat).
28.
1 314
116
164
, [(1) rA 23
]
29.
2 612
18
132
, 3 rA 13
30. \
\ 4 1314
116
164
, (1) rA 23
31.
_mD fdw-nw
• 1314
116
164
, (1) rA [23
].
Traduction
∣31 Total du quatrième : 13 14
116
164
(4-heqat et) 1 23
(4-)ro.
266 CHAPITRE IV. L’ARITHMÉTIQUE
Traduction
∣7-8 Alors tu fais en sorte de multiplier 30 pour trouver 100, il advient 3 13
,
∣9 (ce qui) fait en grains 3 14
116
164
(4-heqat et) 1 23
(4-)ro.
10.
Ir(w) m sp 12 n tpy,
11.
8 sn-nw,
12.
6 xmt-nw,
13.
4 fdw-nw.
Traduction
∣10 (Ce qui) fait, fois 12 pour le premier ; ∣11 (fois) 8, pour le deuxième ; ∣12 (fois) 6, pour le troisième ; ∣13 (fois) 4, pour le quatrième.
14.
1 314
116
164
, (1) rA 23
15.
2 612
18
132
, 3 rA 13
16. \
\ 4 1314
116
164
, (1) rA 23
17. \
\ 8 2612
18
132
, 3 rA 13
18.
_mD tpy • 25, 10, 5.
Traduction
∣18 Total du premier : 40 (25 + 10 + 5) (4-heqat).
19.
1 314
116
164
, (1) rA 23
20.
2 612
18
132
, 3 rA 13
21.
4 1314
116
164
, (1) rA 23
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
1
SPÉCIMEN
13
SPÉCIMEN
3,
SPÉCIMEN
,
(4-)
SPÉCIMEN (4-)ro
SPÉCIMENro,
SPÉCIMEN, (pour) le deuxi
SPÉCIMEN(pour) le deuxiè
SPÉCIMENème.
SPÉCIMENme.
1 3
SPÉCIMEN
1 3
SPÉCIMEN1
SPÉCIMEN
14
SPÉCIMEN
4
SPÉCIMEN1
SPÉCIMEN
116
SPÉCIMEN
16
SPÉCIMEN1
SPÉCIMEN
164
SPÉCIMEN
64,
SPÉCIMEN
, (1
SPÉCIMEN(1) rA
SPÉCIMEN
) rA
SPÉCIMEN2
SPÉCIMEN
23
SPÉCIMEN
3
\
SPÉCIMEN
\ 2 6
SPÉCIMEN
2 6
SPÉCIMEN1
SPÉCIMEN
12
SPÉCIMEN
2
SPÉCIMEN1
SPÉCIMEN
18
SPÉCIMEN
8
SPÉCIMEN1
SPÉCIMEN
132
SPÉCIMEN
32,
SPÉCIMEN
, 3
SPÉCIMEN
3 rA
SPÉCIMENrA
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
4
SPÉCIMEN
4 13
SPÉCIMEN
13
SPÉCIMEN
1
SPÉCIMEN
14
SPÉCIMEN
4
SPÉCIMEN
1
SPÉCIMEN
1
_mD xmt
SPÉCIMEN
_mD xmt
été
SPÉCIMEN
été annot
SPÉCIMEN
annoté
SPÉCIMEN
ée par le scribe
SPÉCIMEN
e par le scribe,
SPÉCIMEN
, alors qu
SPÉCIMEN
alors qu’
SPÉCIMEN
’elle devrait
SPÉCIMEN
elle devrait
Traduction
SPÉCIMEN
Traduction
Total du troisi
SPÉCIMEN
Total du troisiè
SPÉCIMEN
ème
SPÉCIMEN
me :
SPÉCIMEN
: 20
SPÉCIMEN
20 (4-
SPÉCIMEN
(4-heqat
SPÉCIMEN
heqat (4-heqat (4-
SPÉCIMEN
(4-heqat (4- ).
SPÉCIMEN
).heqat).heqat
SPÉCIMEN
heqat).heqat
28.
SPÉCIMEN
28.
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
29.
SPÉCIMEN
29.
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
30.SPÉCIMEN
30. \SPÉCIMEN
\SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
31.SPÉCIMEN
31.
A. CALCULS D’AIRES - 2. LE TRIANGLE 281
2. Le triangle
En complément du pMoscou no 7 (p. 218), nous proposons d’examiner ici deux autres problèmes traitant du calcul de l’aire d’un triangle (pRhind no 51 et pMoscou no 17).
Le triangle est figuré par le terme spdt (var. sbdt) qui signifie « pointe » :
/
, spdt : la pointe ; le triangle ;
, sbdt : la pointe ; le triangle.
La base d’un triangle est exprimée par le terme suivant :
/
, tp-rA : la parole ; la base d’un triangle.
Le terme mryt offre le sens premier de « rive », « quai », « limite entre deux champs »400, mais dans un contexte purement mathématique, il est clairement à comprendre comme désignant la hauteur. Le sens de « hau-teur » n’est pas repris par le Wörterbuch, mais il figure dans le diction-naire de Faulkner401. Nous reviendrons sur ce terme en détail (p. 298) :
/
, mryt :
la rive, le quai, la limite entre deux champs ; la hauteur d’un triangle.
Dans deux problèmes concernant les triangles, le pMoscou no 7 et le pMoscou no 17, la base est appelée « largeur » et la hauteur est appelée « longueur ». Nous discutons également ces termes par la suite (p. 296) :
, Aw :
la longueur d’un rectangle ; la hauteur d’un triangle rectangle ;
/
, sxw :
la largeur d’un rectangle ; la base d’un triangle rectangle.
a. Aire d’un triangle
Analyse 39. — Problème no 51 du papyrus Rhind (pl. 67 et 68)
1.
&p n(y) irt spdt m AHt.
2.
Mi Dd n.k spdt n(y)t xt 10 Hr
400 Wb. II, p. 109. 401 FAULKNER, Dictionnary, p. 112.
280 CHAPITRE V. LA GÉOMÉTRIE
L’illustration qui accompagne le problème figure un rectangle dont, à la fois, les deux longueurs et les deux largeurs identiques sont indiquées. Le voici représenté à l’échelle des données.
Figure 34. pBM 10520, problème DMP no 64, aire d’un rectangle
L’aire du rectangle de côtés a = l, b = L, c = l et d = L est calculée comme suit :
(rectangle)
(rectangle)
a c b d l l L LA
2 2 2 210 10 12 12
A 10 12 1202 2
+ + + + = × = × + + ⇒ = × = × =
L’aire est donc calculée en multipliant les deux moyennes des mesures des côtés opposés du rectangle. D’après Friberg, il faut voir ici la volonté d’enseigner la méthode utilisée pour approcher l’aire des quadrilatères irréguliers puisqu’elle est, bien entendu, superflue dans le cas du rectangle. Cette méthode est très présente dans les textes cunéiformes mésopotamiens des périodes les plus anciennes jusqu’au plus récentes399.
c. Synthèse
Dans le pRhind no 49, les dimensions du rectangle sont données sans terminologie spécifique alors que dans le pMoscou no 6, la longueur (Aw) et la largeur (sxw) sont explicitement définies. Plus tardivement, les quatre côtés du rectangle, considéré comme un quadrilatère, sont dénommés par les quatre points cardinaux.
Tableau 70. Aires des rectangles
Problèmes Longueurs Largeurs Aires pRhind no 49 10 khet 1 khet 1 000 coudées de terre
pMoscou no 6 4 1 1
l L2 4
= + ×
, l = 3 12
pBM 10520, DMP no 64 (début de la période romaine ?) 12 10 120
399 FRIBERG, Egyptian and Babylonian, p. 158-159.
SPÉCIMEN
(pRhind
SPÉCIMEN
(pRhind
qui signifie «
SPÉCIMEN
qui signifie « pointe
SPÉCIMENpointe » :
SPÉCIMEN
» :
; le triangle
SPÉCIMEN; le triangle ;
SPÉCIMEN ;
La base d’un triangle est exprimée par le terme suivant
SPÉCIMENLa base d’un triangle est exprimée par le terme suivant :
SPÉCIMEN :
base d’un triangle
SPÉCIMEN
base d’un triangle.
SPÉCIMEN
.
offre le sens premier de
SPÉCIMEN
offre le sens premier de «
SPÉCIMEN
« rive
SPÉCIMEN
rive »
SPÉCIMEN
»,
SPÉCIMEN
, «
SPÉCIMEN
« quai
SPÉCIMEN
quai »
SPÉCIMEN
»,
SPÉCIMEN
, «
SPÉCIMEN
« li
SPÉCIMEN
limite entre
SPÉCIMENmite entre
dans un contexte purement mathématique,
SPÉCIMEN
dans un contexte purement mathématique, clairement à comprendre comme désignant la hauteur. Le sens
SPÉCIMEN
clairement à comprendre comme désignant la hauteur. Le sens de
SPÉCIMENde
Wörterbuch
SPÉCIMEN
Wörterbuch,
SPÉCIMEN
, mais
SPÉCIMEN
mais il figure
SPÉCIMEN
il figure dans le
SPÉCIMEN
dans le . Nous rev
SPÉCIMEN
. Nous reviendrons
SPÉCIMEN
iendrons sur ce
SPÉCIMEN
sur ce terme en détail
SPÉCIMEN
terme en détail
SPÉCIMEN
, mryt
SPÉCIMEN
, mryt :
SPÉCIMEN
: , mryt : , mryt
SPÉCIMEN
, mryt : , mryt
la rive, le quai, la limit
SPÉCIMEN
la rive, le quai, la limite entre deux champs
SPÉCIMEN
e entre deux champs ; la hauteur d’un triangle.
SPÉCIMEN
; la hauteur d’un triangle.
Dans deux problèmes concernant les triangles,
SPÉCIMEN
Dans deux problèmes concernant les triangles, 17, la base est appelée «
SPÉCIMEN
17, la base est appelée « largeur
SPÉCIMEN
largeur gueur
SPÉCIMEN
gueur ». Nous discutons également
SPÉCIMEN
». Nous discutons également ces termes par la suite (p
SPÉCIMEN
ces termes par la suite (p
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
, Aw
SPÉCIMEN
, Aw :
SPÉCIMEN
:
la longueur d’un rectangle
SPÉCIMEN
la longueur d’un rectangle ; la hauteur d’un triangle re
SPÉCIMEN
; la hauteur d’un triangle re
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
/
SPÉCIMEN
/
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
la largeur d’un rectangle
SPÉCIMEN
la largeur d’un rectangle
a.
SPÉCIMEN
a. Aire d’un triangle
SPÉCIMEN
Aire d’un triangle
Analyse SPÉCIMEN
Analyse 39SPÉCIMEN
39. SPÉCIMEN
. — SPÉCIMEN
— Problème nSPÉCIMEN
Problème n
1.SPÉCIMEN
1.SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
&p n(y) irt spdt m AHt.SPÉCIMEN
&p n(y) irt spdt m AHt.
2.SPÉCIMEN
2.
B. CALCULS DE VOLUMES - 4. LE TRONC DE PYRAMIDE 401
Interprétation de Struve
Pour Struve, le mathématicien égyptien aurait déduit le volume du tronc en effectuant la différence entre le volume d’une grande pyramide construite sur ce tronc et celui sa pointe530 (fig. 113).
Figure 113. pMoscou no 14, interprétation de Struve
Il suppose donc que les Égyptiens anciens du Moyen Empire savaient déterminer le volume d’une pyramide à base carrée. Nous avons donc :
2(grande pyramide)
1V B h h'
3= × × + et 2
(petite pyramide)1
V b h'3
= × × .
Struve propose de déterminer la hauteur h' de la petite pyramide de pointe en utilisant le fait que les dimensions de la grande pyramide et celles de la petite sont proportionnelles :
b hB h h'B h' b h h' b h B h' b h' h'
b h' B b
×+= ⇒ × = × + ⇒ × = × × ⇒ =
530 STRUVE, Papyrus Moskau, p. 174-176.
400 CHAPITRE V. LA GÉOMÉTRIE
Le volume d’un tronc de pyramide à bases carrées dont le côté de la base inférieure est B, le côté de la base supérieure est b et de hauteur h, est
donc égal à 2 2 2 2 hB B b b
3+ × + × ou, ce qui revient au même à
2 2 hB B b b
3+ × + × .
Cette dernière formule est valable que la pyramide soit symétrique ou asymétrique. Quoi qu’il en soit, elle est appliquée à la lettre par le scribe du papyrus de Moscou.
Figure 112. pMoscou no 14, volume du tronc d’une pyramide régulière à bases carrées
Les données du problème sont B = 4, b = 2 et h = 6 et les opérations dé-crites par le scribe sont les suivantes :
(1) on élève B = 4 au carré, ce qui donne 16 ;
(2) on effectue le produit B × b, ce qui donne 2 × 4 = 8 ;
(3) on élève b = 2 au carré, ce qui donne 4 ;
(4) on somme le tout, 2 2B B b b 16 8 4 28+ × + = + + = ;
(5) on calcule h3
, ce qui donne 63
= 2 ;
(6) on multiplie cette valeur par la somme effectuée précédemment :
2 2(tronc pyramide) (tronc pyramide)
hV B B b b V 2 28 56
3= × + × + ⇒ = × = .
Toute la question est donc de savoir comment les Égyptiens anciens sont parvenus à établir cette formule synthétique. Examinons les proposi-tions des différents commentateurs.
SPÉCIMEN
ou, ce qui revient au même à
SPÉCIMEN
ou, ce qui revient au même à
ette dernière formule est valable que la pyramide soit symétrique ou
SPÉCIMENette dernière formule est valable que la pyramide soit symétrique ou
uée à la lettre par le scribe
SPÉCIMENuée à la lettre par le scribe
SPÉCIMEN
. pMoscou n
SPÉCIMEN
. pMoscou no
SPÉCIMEN
o. pMoscou no. pMoscou n
SPÉCIMEN
. pMoscou no. pMoscou n 14,
SPÉCIMEN
14, volume du tronc d’une pyramide régulière à bases carrées
SPÉCIMEN
volume du tronc d’une pyramide régulière à bases carrées
Les données du problème sont B
SPÉCIMEN
Les données du problème sont B =
SPÉCIMEN
= crites par le scribe
SPÉCIMEN
crites par le scribe sont les suivantes
SPÉCIMEN
sont les suivantes
(1) on élève B
SPÉCIMEN
(1) on élève B =
SPÉCIMEN
= 4 au carré, ce qui donne 16
SPÉCIMEN
4 au carré, ce qui donne 16
(2) on effectue le produit B
SPÉCIMEN
(2) on effectue le produit B
(3) on élève b
SPÉCIMEN
(3) on élève b =
SPÉCIMEN
= 2 au carré, ce qui donne 4
SPÉCIMEN
2 au carré, ce qui donne 4
(4) on somme le tout,
SPÉCIMEN
(4) on somme le tout,
(5) on calcule SPÉCIMEN
(5) on calcule
(6) on multiplie cette valeur par la somme effectuée précédemmentSPÉCIMEN
(6) on multiplie cette valeur par la somme effectuée précédemment
VSPÉCIMEN
V
C. CALCULS D’INCLINAISONS - 3. LES PROBLÈMES DE « MÂT APPUYÉ CONTRE UN MUR » 433
Commentaires
Le mât appuyé verticalement contre le mur présente une longueur L= 10 coudées. Quand il se trouve abaissé, l’écartement de sa base par rapport un mur est égal à e = 6 coudées. L’objectif est de calculer de quelle distance d ce mât se trouve abaissé.
Quand il est abaissé, le sommet du mât n’atteint plus le mur qu’à une hauteur h. La distance d demandée est donc égale à (1) d = L – h.
Comme le montre la figure 144, nous pouvons utiliser le théorème dit « de Pythagore » qui nous dit que h2 + e2 = L2 et nous obtenons donc :
(2) 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2h e L h L e h L e h 10 6 64 8+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = = .
= L – h d = 10 – 8 = 2.
Et ce sont exactement les opérations effectuées par le scribe.
Figure 144. pCaire JE 89129-37-39, problèmes DMP nos 24, 27 et 30,
mâts appuyés contre un mur
u-lé dans le papyrus, mais il peut être mesuré comme suit :
e 6 3cos cos 53,13
L 10 5= ⇒ = = ⇒ = .
432 CHAPITRE V. LA GÉOMÉTRIE
Figure 143. Seqed, setouty et isep
3. Les problèmes de « mât appuyé contre un mur »
Il s’agit d’exercices purement théoriques qui sont présents au verso des fragments démotiques pCaire JE 89129-37-39 (IIIe siècle av. J.-C.).
Et des parallélismes peuvent être établis dans deux textes babyloniens : le problème no 9 de la tablette British Museum 85196 datant de la période paléo-babylonienne (similaire au problème DMP no 27) et le problème no 12 de la tablette British Museum 34568 datant de la période séleucide (similaire au problème DMP no 30)571.
En réalité, les fragments pCaire JE 89129-37-39 présentent une série très complète de huit problèmes (DMP nos 24 à 31) de ce type. Nous pro-posons d’examiner en détail les problèmes nos 24, 27 et 30 d’après les tran-slittérations proposées par Parker572.
Analyse 56. — Problème DMP no 24 du fragment pCaire JE 89139, verso
[Wa xt iw.f ir mH 10, iw.f] aHa. Iw pA ip rv.f r-bl [n mH 6, iV pA hby H]Av.f n-im.f ? PA [ir bAk. Iw.k ir 10, sp 10 : r 100.] Iw.k (ir) 6, sp 6 : r 36. [¥av s Xn 100 : sp 64.] My ifd 64 : r 8. [¥av 8 Xn 10, sp 2. Iw.k Dd : « MH 2 pA ip pA hby HA]v.f n-im.f. »
Traduction
[Soit un mât qui fait 10 coudées, quand il est] dressé. Si sa base est reculée d’un nombre [de 6 coudées, de combien son sommet est-il abaissé] ? La [procédure. Tu dois calculer 10, 10 fois : résultat 100.] Tu dois (calculer) 6, 6 fois : résultat 36. [Soustrais cela de 100 : reste 64.] Calcule sa racine carrée : résultat 8. [Soustrais (cela) de 10 : reste 2. Tu dois dire : « 2 (coudées), (c’est) le nombre dont sa base est reculée. » 571 FRIBERG, Egyptian and Babylonian, p. 108. 572 PARKER, Demotic Papyri, p. 35-37, p. 37-38 et p. 39-39.
SPÉCIMEN
l’écartement de sa base par
SPÉCIMEN
l’écartement de sa base par ’objectif est de calculer de quel
SPÉCIMEN
’objectif est de calculer de quelle
SPÉCIMEN
le
n’atteint plus le mur qu’à une
SPÉCIMENn’atteint plus le mur qu’à une
d = L –
SPÉCIMENd = L – h.
SPÉCIMENh.
, nous pouvons utiliser le théorème dit
SPÉCIMEN, nous pouvons utiliser le théorème dit
et nous obtenons donc
SPÉCIMENet nous obtenons donc :
SPÉCIMEN :
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN2 2
SPÉCIMEN2 2h e L h L e h L e h 10 6 64 8
SPÉCIMENh e L h L e h L e h 10 6 64 8h e L h L e h L e h 10 6 64 8
SPÉCIMENh e L h L e h L e h 10 6 64 8h e L h L e h L e h 10 6 64 8
SPÉCIMENh e L h L e h L e h 10 6 64 82 2h e L h L e h L e h 10 6 64 82 2
SPÉCIMEN2 2h e L h L e h L e h 10 6 64 82 2h e L h L e h L e h 10 6 64 8+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =h e L h L e h L e h 10 6 64 8
SPÉCIMENh e L h L e h L e h 10 6 64 8+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =h e L h L e h L e h 10 6 64 8h e L h L e h L e h 10 6 64 8+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =h e L h L e h L e h 10 6 64 8
SPÉCIMENh e L h L e h L e h 10 6 64 8+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =h e L h L e h L e h 10 6 64 8h e L h L e h L e h 10 6 64 8+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =h e L h L e h L e h 10 6 64 8
SPÉCIMENh e L h L e h L e h 10 6 64 8+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =h e L h L e h L e h 10 6 64 8h e L h L e h L e h 10 6 64 8+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =h e L h L e h L e h 10 6 64 8
SPÉCIMENh e L h L e h L e h 10 6 64 8+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =h e L h L e h L e h 10 6 64 8h e L h L e h L e h 10 6 64 8+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =h e L h L e h L e h 10 6 64 8
SPÉCIMENh e L h L e h L e h 10 6 64 8+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =h e L h L e h L e h 10 6 64 82 2h e L h L e h L e h 10 6 64 82 2+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =2 2h e L h L e h L e h 10 6 64 82 2
SPÉCIMEN2 2h e L h L e h L e h 10 6 64 82 2+ = ⇒ = ⇒ = ⇒ = = =2 2h e L h L e h L e h 10 6 64 82 2 .
SPÉCIMEN.
2.
SPÉCIMEN
2.
SPÉCIMENrations effectuées par le scribe.
SPÉCIMEN
rations effectuées par le scribe.
SPÉCIMEN
Figure 144SPÉCIMEN
Figure 144
A. CALCULS RELATIFS AU PEFSOU – 5. AUTRES PROBLÈMES D’« ÉCHANGES » 481
13.
xprt im pw : 1 200. +bA.f m : 20, 30.
14.
& 10, r 1 000, ir(w) m wDyt 100 HqAt.
15.
• 20 • 1 200 • 50, 10
16.
• 30 • 1 200 • 25, 10, 5
Traduction
∣11 Alors tu calcules de sorte que cette part de 1 000 pains égale ∣12 en heqat de farine : 100 heqat. Calcule fois 12 ; ∣13 de là, le résultat, c’est : 1 200. L’échange est égal à ∣14 1 000 pains de (pefsou) 10, produits avec (une quantité de) farine de 100 heqat ; ∣15 1 200 (pains de pefsou) 20 (avec) 60 (heqat) ; ∣16 1 200 (pains de pefsou) 30 (avec) 40 (heqat).
Commentaires
Il s’agit d’« échanger » un nombre de 1 000 pains (xp) de pefsoup égal à 10 en un nombre équivalent de pains (x) de pefsou1 égal à 20 et de pefsou2 égal à 30.
Le scribe commence par calculer la quantité de céréales (y) dont il dis-pose pour calculer son « échange » :
(1)
p pp
p
x pains x painsy
y 1 000
y 100 10
= ⇒ =
⇒ = =
pefsou heqatheqat pefsou
heqat heqat
L’« échange » est constitué d’une même quantité (x) de pains de pefsou1 égal à 20 et de pefsou2 égal à 30, nous avons donc :
(2) 1 11 1
x pains x painsy
y = ⇒ =pefsou heqat
heqat pefsou
(3) 2 22 2
x pains x painsy
y = ⇒ =pefsou heqat
heqat pefsou
480 CHAPITRE VI. LES PROBLÈMES DIVERS
Traduction
∣1 Un autre (problème). 1 000 pains de (pefsou) 10, à échanger en une quantité de pains (de pefsou) 20 (et de pefsou) ∣2 Il (le scribe) enten-dra :
Vient ensuite le calcul 1 1 1 1 1 11 1 2
20 30 2 30 2 30
+ = + + × = + ×
:
3.
120
1
30
4.
112
1
5.
dmD 212
6.
Ir r gmt 30.
Traduction
∣6 Fais en sorte de trouver 30.
Vient ensuite le calcul de 1
30 2 122
+ =
:
7.
1 2 12
8. \
\ 10 25
9. \
\ 2 5
10.
dmD 12
11.
Ir.xr.k Xrt pA t 1 000 m
12.
wDyt m HqAt : 100 HqAt. Ir sp 12 ;
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
•
SPÉCIMEN• 50,
SPÉCIMEN50, 10
SPÉCIMEN10
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN•
SPÉCIMEN
• 25, 10,
SPÉCIMEN
25, 10, 5
SPÉCIMEN5
e que cette part de 1
SPÉCIMEN
e que cette part de 1 000 pains
SPÉCIMEN
000 pains égale
SPÉCIMEN
égale . Calcule
SPÉCIMEN
. Calcule fois 12
SPÉCIMEN
fois 12 ;
SPÉCIMEN
; ∣
SPÉCIMEN
∣13
SPÉCIMEN
13e que cette part de 1
13e que cette part de 1
SPÉCIMEN
e que cette part de 113
e que cette part de 1de là, le résu
SPÉCIMEN
de là, le résu200. L’échange est égal à
SPÉCIMEN
200. L’échange est égal à ∣
SPÉCIMEN
∣14
SPÉCIMEN
14 ;
14 ;
SPÉCIMEN
; 14 ; 1
SPÉCIMEN
1 000
SPÉCIMEN
000 pains de (
SPÉCIMEN
pains de (produits avec (une quantité d
SPÉCIMEN
produits avec (une quantité de) farine de 100
SPÉCIMEN
e) farine de 100 heqat
SPÉCIMEN
heqat ;
SPÉCIMEN
; ∣
SPÉCIMEN
∣20 (avec) 60
SPÉCIMEN
20 (avec) 60 (
SPÉCIMEN
(heqat
SPÉCIMEN
heqat) ;
SPÉCIMEN
) ; heqat) ; heqat
SPÉCIMEN
heqat) ; heqat ∣
SPÉCIMEN
∣16
SPÉCIMEN
16e) farine de 100
16e) farine de 100
SPÉCIMEN
e) farine de 10016
e) farine de 100 1
SPÉCIMEN
1 200
SPÉCIMEN
200 (pains de
SPÉCIMEN
(pains de
Commentaires
SPÉCIMEN
Commentaires
Il s’agit
SPÉCIMEN
Il s’agit d’
SPÉCIMEN
d’«
SPÉCIMEN
« échanger
SPÉCIMEN
échanger » un nombre de 1
SPÉCIMEN
» un nombre de 110 en un nombre
SPÉCIMEN
10 en un nombre équivalent
SPÉCIMEN
équivalent de pains
SPÉCIMEN
de pains égal à
SPÉCIMEN
égal à 30.
SPÉCIMEN
30.
Le scribe commence
SPÉCIMEN
Le scribe commence par calculer la quantité
SPÉCIMEN
par calculer la quantité pose pour calculer son «
SPÉCIMEN
pose pour calculer son « échange » :
SPÉCIMEN
échange » :
(1) SPÉCIMEN
(1) p
SPÉCIMEN
px pains
SPÉCIMEN
x painsp px painsp p
SPÉCIMEN
p px painsp p
y
SPÉCIMEN
y
y 100 SPÉCIMEN
y 100
SPÉCIMEN
= ⇒ =
SPÉCIMEN
= ⇒ == ⇒ =
SPÉCIMEN
= ⇒ =p p= ⇒ =p p
SPÉCIMEN
p p= ⇒ =p px pains= ⇒ =
x pains
SPÉCIMEN
x pains= ⇒ =
x painsp px painsp p= ⇒ =p px painsp p
SPÉCIMEN
p px painsp p= ⇒ =p px painsp p
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIMEN
SPÉCIM
EN
⇒ = =SPÉCIM
EN
⇒ = =y 100 ⇒ = =y 100 SPÉCIMEN
y 100 ⇒ = =y 100 SPÉCIMEN
SPÉCIM
EN
SPÉCIM
EN
SPÉCIMEN
pefsou
SPÉCIMEN
pefsouppefsoup
SPÉCIMEN
ppefsoupheqat
SPÉCIMEN
heqat
heqatSPÉCIMEN
heqaty 100 heqaty 100 SPÉCIMEN
y 100 heqaty 100 y 100 ⇒ = =y 100 heqaty 100 ⇒ = =y 100 SPÉCIMEN
y 100 ⇒ = =y 100 heqaty 100 ⇒ = =y 100
L’«SPÉCIMEN
L’« échangeSPÉCIMEN
échangeéSPÉCIM
EN
égal à SPÉCIMEN
gal à