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63 avenue de la Bourdonnais, 7e

Immeuble de logementsJean Dubuisson, Jean-Pierre Jausserand,Olivier Vaudou, architectes1960

Représentant majeur de l’architecture française des Trente Glorieuses, Jean Dubuisson, associé ici à Jean-Pierre Jausserand et Olivier Vaudou, expose avec cet élégant immeuble tous les principes qui guident son travail en matière de logement : ossature en voiles de béton armé, façade entièrement vitrée à l’abri d’un jardin d’hiver sur l’avenue pour des raisons acoustiques, abstraction et stylisation des détails, grande clarté du plan des logements traversants. La profondeur du terrain permet la construction d’un second immeuble de studios mono-orientés, séparé de celui sur l’avenue par un jardin.

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Angle boulevard du Montparnasse, 149 rue de Sèvres, 15e

HôpItal necker, constructIond’un pôle mère-enfant Philippe Gazeau, architecte,Pascal Cribier, paysagiste2012

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111-117 rue de Sèvres, 1-13 rue Saint-Jean-Baptiste de la Salle, 2-8 rue Saint-Romain, 6e

sIège de la banque postaleAtelier d’architecture Chaix etMorel et Associés, architectes2010

En 2003, l’architecte Philippe Gazeau est désigné pour la construction du pôle-mère enfant de l’hôpital Necker et c’est seulement en juin 2009 que la première pierre est posée. À la suite d’une bataille administrative et juridique, l’hôtel Texier, objet de toutes les intentions, sera reconstruit dans l’enceinte de l’hôpital. Boulevard Montparnasse, la façade du futur bâtiment, adossé à l’immeuble de logements mitoyen, présentera sur toute sa hauteur un grand jardin vertical permettant ainsi de renforcer les qualités thermique et acoustique de l’édifice. Côté rue de Sèvres, le bâtiment présente également une double façade, « il s’agit d’une seconde peau en vitrage “imprimé” translucide, voile protecteur glissant devant la façade-rideau qui assure le clos et le couvert, afin de filtrer la lumière dans les chambres des malades et de cadrer les vues ». Un jardin d’un hectare ouvert au public sera créé au cœur de l’îlot, ainsi qu’une nouvelle rue reliant la rue de Sèvres à la rue de Vaugirard. VoIr aussIImmeuble de logements1 boulevard du Montparnasse, 6e

Jacques Bonnier, Charles Sanlaville, architectes, 1934

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49-51 rue du Cardinal Lemoine, 43-45 rue de Jussieu, 5e

Immeuble de bureaux Mathurin Hardel et Cyrille Le Bihan, architectes2011

Cet immeuble de bureaux s’installe sur l’ancien site de Paris-Habitat-OPH. La déclivité du terrain situé au pied de la Montagne Sainte-Geneviève conduit les architectes à en accompagner les contraintes. Les différents niveaux du bâtiment se courbent et s’infléchissent en fonction de la pente, des gabarits et des vues vers la Seine, la faculté de Jussieu ou l’hôtel Lebrun. Les retraits de sa façade, comme son implantation en recul sur la rue du Cardinal Lemoine, permettent de respecter la perspective et de mettre en valeur le parvis de l’hôtel particulier du XVIIIe rénové. Les vitrages à isolation thermique toute hauteur donnent aux façades nord de la rue de Jussieu un maximum de lumière naturelle, et sont remplacés côté sud par des panneaux translucides isolants.

L’installation du siège de la Banque postale est l’occasion de restructurer entièrement cet îlot en bordure de la rue de Sèvres et de mettre en valeur son patrimoine. Après de longues années de déshérence, l’hôtel de Choiseul Praslin construit au XVIIIe, remanié au XIXe, inscrit à l’inventaire des Monuments historiques, retrouve son prestige et propose un auditorium sous la dalle du jardin qui le relie à la rue. La rénovation de cet ensemble permet entre autres de redécouvrir la grande salle à verrière des guichets de la Caisse nationale d’épargne. L’extension résolument contemporaine s’habille d’une façade de verre et de métal et son volume reprend le gabarit parisien.

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22 rue de Sèvres, 7e

nouVeau magasIn au bon marcHé(LA GRAnDe éPiCeRie)Louis-Hippolyte Boileau, architecte1923

À partir d’une boutique située à l’angle de la rue de Sèvres et de la rue du Bac, Aristide Boucicaut rachète tous les commerces voisins et construit un des premiers Grands magasins parisiens. Ses nouvelles méthodes de vente, entrée libre, prix marqué et fixe des marchandises, bouleversent le commerce et Émile Zola s’inspire du « Bon Marché » pour son roman « Au Bonheur des Dames ». En 1923, Louis-Hippolyte Boileau construit une extension du grand magasin réalisé par son père Louis-Charles Boileau cinquante ans plus tôt. Celui-ci travaille avec Gustave Eiffel pour créer d’impressionnantes verrières. Le nouveau bâtiment est courbe sur l’angle des rues de Sèvres et du Bac et l’entrée est signalée par quatre colonnes surmontées d’un auvent de métal et de verre. Les grandes baies vitrées métalliques, rythmées par les piles de pierre des travées, assurent une sobre élégance au magasin.VoIr aussIHôtel lutétIa43-47 boulevard Raspail, 6e

Louis-Hippolyte Boileau, Henri Tauzin, architectes, 1910

maIson des scIences de l’Homme54 Boulevard Raspail, 6e

Henri Beauclair, Paul Depondt, Marcel Lods, architectes, 1970

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91 boulevard Saint-Germain, 6e

Immeuble de commerces et bureaux L. et Roger Michaux, architectes1928

Le percement du boulevard Saint-Germain, commencé sous le Second Empire, bouleverse profondément le parcellaire du quartier, éventrant et rasant tout ce qui se trouve sur son tracé. C’est pourquoi cet immeuble de bureaux s’élève sur une parcelle si étroite. Les architectes ont dû ruser avec toutes les possibilités du règlement de construction pour gagner de la surface, en dotant la façade sur presque toute sa largeur de deux vastes bow-windows à trois pans. Les surfaces de vitrages sont les plus grandes possibles afin d’éclairer les locaux dans toute leur profondeur.

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À la découVerte de l’arcHItecturecontemporaIne À parIs

PAVILLON DE L’ARSENAL

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75 rue de Lyon, 52 boulevard de la Bastille, 12e

Immeuble de logements BP architecture, Jean Bocabeille,ignacio Prego, architectes2010

Le tramway du boulevard des Maréchaux s’inscrit dans le projet de requalification de la couronne urbaine associant Paris et les communes riveraines. Au sud, la mise en service en 2006 du premier tronçon de 7,8 km pour l’arc sud fait basculer l’identité du boulevard extérieur d’une voie au trafic important à un boulevard « paysagé ». Compte tenu de la longueur du tracé qui s’étend sur 14,5 km pour le prolongement de la porte d’Ivry à la porte de la Chapelle et des délais impartis, le prolongement est confié à trois équipes de concepteurs. La mise en service de ce nouveau tronçon permettra, non seulement d’améliorer le maillage des transports collectifs et la requalification du boulevard, mais aussi une mise en valeur d’espaces majeurs comme les portes de Paris. Porte de Charenton, la suppression du tunnel redonnera de l’ampleur à cet espace public au profit des usagers en élargissant les trottoirs et la trame végétale.

Construire cet immeuble de logements sur la place de la Bastille tenait de la gageure tant par son emplacement très en vue à la pointe d’un îlot très dense que par sa petite taille. Pour pallier la faible surface du terrain, les architectes choisissent de réaliser six appartements en duplex sur les quatorze réalisés. Le socle de l’immeuble accueille la galerie d’art de la donation Jacques-Henri Lartigue. Sur la place, la façade légèrement incurvée présente une paroi de lamelles de verre.VoIr aussI

VIaduc des arts 1-129 avenue Daumesnil, 12e

Patrick Berger, architecte, 1996Promenade plantée Bastille - bois de Vincennes : Philippe Mathieux, architecte, Jacques Vergely, paysagiste, 1993

Inauguré en 1984, bien avant la réalisation du parc de Bercy dont il ouvre l’extrémité ouest, le palais omnisports annonce le rééquilibrage et la transformation de l’est parisien. La salle est conçue à géométrie variable et peut accueillir de 3 500 à 17 000 spectateurs, 24 disciplines sportives différentes et des concerts. À l’extérieur, la forme de « tronc » de pyramide permet de maîtriser l’impact visuel de ses dimensions imposantes : 230 m sur 2OO m et 30 m de hauteur. Dans le même souci d’intégration, les pentes de la pyramide sont couvertes de gazon. Quatre piles de béton armé circulaire de 6 m de diamètre, espacées de 80 m, supportent une charpente métallique peinte en bleu.VoIr aussIcInématHèque (amerIcan center)51 rue de Bercy, 12e

Frank O. Gehry, Saubot et Julien architectes, 1993 Réaménagement intérieur : Atelier de l’Île, 2005

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2 place de la Bastille, 12e

opéra bastIlle Carlos Ott, architecte,Roger Saubot et François Julienarchitectes associés1989

C’est sur un terrain très étroit qu’occupait autrefois la gare de la Bastille, que vient s’insérer le plus controversé des grands projets voulus par François Mitterrand. À l’issue du concours international anonyme, il est de notoriété publique aujourd’hui que le jury aurait choisi ce projet en croyant qu’il était celui d’un grand architecte américain de renommée mondiale. Le bâtiment s’impose largement au paysage de la place. Ses différentes fonctions sont exprimées par des formes géométriques simples, demi cylindre pour les salles de spectacle, déclinaison du carré sous toutes ses formes pour les loges, cages de scènes, jusqu’à l’escalier surmonté d’une grande arche.

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1 boulevard de Bercy, 12e

mInIstère de l’économIe, des fInances et du budgetBorja Huidobro, Paul Chemetov, architectes1989

Le ministère de l’Économie est un des « grands projets d’architecture et d’urbanisme » lancés par l’État dès 1981. Son départ du palais du Louvre pour Bercy rend possible l’agrandissement du musée. La complexité du programme et du site amène les architectes à lui donner la forme d’un viaduc perpendiculaire à la Seine, dont une extrémité repose dans l’eau. Le viaduc, également conçu comme une porte monumentale, suit la ligne de l’ancienne barrière d’octroi dite des « Fermiers généraux » qui limitait le Paris d’avant 1860, dont deux des bâtiments d’entrée sont conservés.

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222 quai de Bercy, 12e

palaIs omnIsports de parIs-bercy Michel Andrault, Aydin Guvan,Pierre Parat, architectesJean Prouvé, ingénieur conseil1984

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21 boulevard Morland, 4e

paVIllon de l’arsenalClément, architecte1879

L’architecte Clément construit en 1879 le bâtiment pour un marchand de bois amateur de peinture qui souhaite en faire un musée populaire pour y présenter sa collection. Le bâtiment est construit sur le modèle du Palais de l’Industrie des Expositions universelles de 1855 et 1878. C’est seulement en 1988 que le bâtiment retrouve sa vocation originelle d’exposition avec la création et l’installation dans ses murs du Pavillon de l’Arsenal, Centre d’urbanisme et d’architecture de Paris et de la métropole parisienne. La réhabilitation de Bernard Reichen et Philippe Robert respecte la structure d’origine en conservant le vide central que formait le plancher du premier étage, créant un espace très haut éclairé zénithalement. En 2003, l’agence LIN (Finn Geipel, Giulia Andi, architectes) réaménage le rez-de-chaussée et crée un espace continu en installant des panneaux préfabriqués de béton à haute performance qui englobent en un mouvement unique : sol, murs et plafond.

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Tramway des Maréchaux est, prolongement du T313e, 12e, 20e, 19e, 18e

secteur porte d’IVry-porte de cHarenton, 13e, 12eChristian Devillers et associés,architectes, Michel Courajoud, paysagisteMobilier : Wilmotte & industries,conception, Arnaud de Bussières,études techniques2012

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25 quai Saint-Bernard, 5e

InstItut du monde arabeJean nouvel, Pierre Soria, Gilbert Lézénès,Architecture Studio, architectes1987

Situé quai Saint-Bernard, après les nombreuses péripéties du choix de son emplacement, l’Institut du monde arabe est un des plus beaux bâtiments parisiens du dernier quart du XXe siècle. L’évidence et la force du projet résident dans l’implantation du bâtiment qui n’occupe qu’une partie du terrain qui lui est proposé, dégageant ainsi un parvis devant les bâtiments de la faculté de Jussieu et qui épouse la courbe de la voie côté Seine. Elles viennent aussi certainement de la césure entre les deux bâtiments qui fait pénétrer la lumière et de la différence de traitement des façades, transparence et courbure soulignées par les lignes horizontales des huisseries côté quai, forme rectangulaire accentuée par une trame carrée aux vitres équipées de volets métalliques en forme de diaphragmes photographiques, les « moucharabiés », côté faculté.

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2 place Jussieu, quai Saint-Bernard, rue Cuvier, rue des Fossés-Saint-Bernard, 5e

unIVersIté de JussIeu parIs VI pIerre et marIe curIeédouard Albert avec Urbain Cassan, René-André Coulon, Louis Madelineet Roger Séassal, architectes1964-1972

Décidée par les pouvoirs publics en 1958, la faculté des sciences est construite sur le site de l’ancienne halle aux vins de Jussieu. Un premier bâtiment est réalisé le long du quai Saint-Bernard par une équipe d’architectes qu’Édouard Albert intègre en 1962 à la demande d’André Malraux. Édouard Albert conçoit un plan en damier communément appelé « le grill » sur lequel des bâtiments sur pilotis entourent des patios. En façade il met en œuvre l’architecture à ossature tubulaire issue de ses recherches sur la préfabrication et les matériaux légers. Une tour, qui devait à l’origine vriller par la rotation de chaque niveau, domine le tout. À la suite du décès de l’architecte et des événements de Mai 68, les travaux ne sont pas achevés et la tour n’est pas réalisée selon son projet initial. Le désamiantage et la restructuration de l’ensemble (réhabilitation secteur ouest : Reichen et Robert & associés, 2014 ; tour centrale, Thierry Van de Wingaert, 2009), entrepris depuis 1996, vont permettre, au regard de ce qui est déjà livré ou en cours, de redécouvrir les réelles qualités architecturales de ce campus tant décrié à l’époque.VoIr aussIatrIum / unIVersIté pIerre et marIe curIe 10 rue Cuvier, 5e

Périphériques, architectes, 2005

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