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1 2 3 4 5 63 1 2-10 boulevard Suchet, 16 e IMMEUBLE DE LOGEMENTS Jean Walter, architecte 1931 « En mettant en vente à la limite du bois de Boulogne, c’est-à-dire devant la plus belle promenade du monde des terrains provenant du dérasement de l’enceinte fortifiée, la Ville de Paris vous offre quelques perles de son écrin [...] tout y sera harmonie et mesure », ventait un dépliant publicitaire. C’est ainsi que Jean Walter construit cet ensemble résidentiel de grand luxe ordonné de pilastres colossaux dont émergent des tourelles octogonales, qui offre à ses occupants de généreux toits-jardins flottant sur le bois. Jean Walter, devenu millionnaire grâce à ses mines de plomb et de zinc de Zellidja au Maroc, se réserve, dans la partie haute, un des plus beaux appartements avec vue sur le bois. 2 115 avenue Henri-Martin, rue Octave- Feuillet, rue de Franqueville, 16 e IMMEUBLE DE LOGEMENTS Michel Roux-Spitz, architecte 1931 Cet ensemble de logements, le plus important construit à Paris par Michel Roux-Spitz, est le dernier des immeubles de « la série blanche », commencée en 1928 avec l’immeuble de la rue Guynemer qui lui assura sa notoriété. Contrairement aux autres immeubles de la série, il occupe un îlot entier et la façade sur l’avenue est d’une conception différente, les bow-windows à trois pans ont disparu relégués à l’arrière, et elle est animée par de légères inflexions et deux rangées de hublots. Les logements luxueux et très grands sont soit en angle, soit traversants. Trois cours apportent air et lumière au cœur de l’îlot. Michel Roux-Spitz installe son agence, qui compte alors une cinquantaine de personnes, dans l’immeuble de la rue Octave-Feuillet. 3 Place du Trocadéro, 16 e PALAIS DE CHAILLOT Léon Azéma, Louis-Hippolyte Boileau, Jacques Carlu, architectes, 1937 Restructuration de l’aile Est : Cité de l’architecture et du patrimoine, JF Bodin, arch., 2007 Réhabilitation de l’aile Ouest : Musée de l’Homme, Brochet, Lajus, Pueyot, arch., projet en cours En 1934, les commissaires de l’Exposition de 1937 décident de conserver en le transformant le vieux palais du Trocadéro construit par Davioud en 1878. Loin de se contenter de le modifier, les architectes ouvrent largement le parvis en rasant le palais central remplacé par une esplanade libre véritable belvédère sur la ville, encadrée par deux pavillons qui constituent l’extrémité des deux ailes courbes de l’ancien palais. Les façades, monumentales sont rythmées par de colossaux pilastres en pierre qui soutiennent une large corniche. Des escaliers tout aussi monumentaux descendent vers les bassins, fontaines et jardins du Trocadéro. La construction s’est faite au milieu de vives critiques et d’une pétition signée par des artistes et intellectuels tels que Picasso, Matisse et Cocteau. 4 1 avenue d’Iéna, 16 e PALAIS D’IÉNA CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL (ancien Musée des Travaux publics) Auguste Perret, architecte 1939, 1946, 1960 Lors de l’ouverture de l’Exposition internationale de 1937, le musée des Travaux publics n’existe pas encore mais l’idée en est déjà fixée. Auguste Perret en sera l’architecte et l’entrepreneur. Implanté sur une parcelle triangulaire, le bâtiment en suit les contours sous la forme d’un volume symétrique, composé de deux ailes réunies par une rotonde semi-cylindrique. Perret met au point de manière magistrale ce qu’il appelle « un abri souverain ». Le bâtiment est constitué de deux ossatures indépendantes imbriquées l’une dans l’autre et repose sur d’authentiques colonnes, à la manière des temples grecs antiques. Il met ici au point un ordre architectural sous la forme de ces fines colonnes plus étroites à la base qu’au sommet. Le musée est aussi un hymne au béton qui s’exprime dans tout le bâtiment par les formes et la texture même de la matière. La maîtrise de tous les détails, les grandes salles hypostyles ou encore l’escalier à double révolution en font un « monument parfait ».  Le musée ferme en 1955 et le Conseil économique et social s’y installe en 1959. En 1960, Paul Vimond, élève de Perret, achève l’aile de l’avenue du Président-Wilson. 5 11-13 avenue du Président-Wilson, 16 e MUSÉE D’ART MODERNE ET PALAIS DE TOKYO André Aubert, Marcel Dastugue, Jean-Claude Dondel, Paul Viard, architectes 1937 Aménagement intérieur du Palais de Tokyo : Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, arch., 2001 Réaménagement du musée d’Art moderne : Patrick Rubin, arch., 2007 L’Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne de 1937 est l’occasion de construire trois musées sur la colline de Chaillot. En raison de son financement initial, le Palais de Tokyo comprend encore aujourd’hui deux musées d’art moderne. À l’est le musée de la Ville de Paris, à l’ouest, celui de l’État. Le projet choisi parmi les 130 réponses du concours, dans lesquelles figuraient entre autres celles de Le Corbusier, Mallet-Stevens, Tony Garnier, représente la tendance classicisante de l’architecture des années 1930 : monumentale et épurée. Après une longue période de fermeture, le Palais de Tokyo a retrouvé sa vocation dédiée aux arts contemporains avec, en 2001, la réhabilitation emblématique des architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal. L’aménagement de la dernière partie du bâtiment vient de leur être confié. VOIR AUSSI IMMEUBLE DE LOGEMENTS 18 avenue du Président-Wilson, 16 e Henri Tauzin, architecte, 1913 Église Saint- Sulpice 6 À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCHITECTURE CONTEMPORAINE À PARIS PAVILLON DE L’ARSENAL POUR EN SAVOIR PLUS : PAVILLON DE L’ARSENAL - 21 BD MORLAND 75004 PARIS - WWW.PAVILLON-ARSENAL.COM

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À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCHITECTURECONTEMPORAINE À PARIS

PAVILLON DE L’ARSENAL

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2-10 boulevard Suchet, 16e

Immeuble de logements Jean Walter, architecte1931

« En mettant en vente à la limite du bois de Boulogne, c’est-à-dire devant la plus belle promenade du monde des terrains provenant du dérasement de l’enceinte fortifiée, la Ville de Paris vous offre quelques perles de son écrin [...] tout y sera harmonie et mesure », ventait un dépliant publicitaire. C’est ainsi que Jean Walter construit cet ensemble résidentiel de grand luxe ordonné de pilastres colossaux dont émergent des tourelles octogonales, qui offre à ses occupants de généreux toits-jardins flottant sur le bois. Jean Walter, devenu millionnaire grâce à ses mines de plomb et de zinc de Zellidja au Maroc, se réserve, dans la partie haute, un des plus beaux appartements avec vue sur le bois.

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115 avenue Henri-Martin, rue Octave-Feuillet, rue de Franqueville, 16e

Immeuble de logements Michel Roux-Spitz, architecte1931

Cet ensemble de logements, le plus important construit à Paris par Michel Roux-Spitz, est le dernier des immeubles de « la série blanche », commencée en 1928 avec l’immeuble de la rue Guynemer qui lui assura sa notoriété. Contrairement aux autres immeubles de la série, il occupe un îlot entier et la façade sur l’avenue est d’une conception différente, les bow-windows à trois pans ont disparu relégués à l’arrière, et elle est animée par de légères inflexions et deux rangées de hublots. Les logements luxueux et très grands sont soit en angle, soit traversants. Trois cours apportent air et lumière au cœur de l’îlot. Michel Roux-Spitz installe son agence, qui compte alors une cinquantaine de personnes, dans l’immeuble de la rue Octave-Feuillet.

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Place du Trocadéro, 16e

PalaIs de ChaIllot Léon Azéma, Louis-Hippolyte Boileau,Jacques Carlu, architectes, 1937Restructuration de l’aile est : Cité de l’architecture et dupatrimoine, JF Bodin, arch., 2007Réhabilitation de l’aile ouest :Musée de l’Homme, Brochet, Lajus,Pueyot, arch., projet en cours

En 1934, les commissaires de l’Exposition de 1937 décident de conserver en le transformant le vieux palais du Trocadéro construit par Davioud en 1878. Loin de se contenter de le modifier, les architectes ouvrent largement le parvis en rasant le palais central remplacé par une esplanade libre véritable belvédère sur la ville, encadrée par deux pavillons qui constituent l’extrémité des deux ailes courbes de l’ancien palais. Les façades, monumentales sont rythmées par de colossaux pilastres en pierre qui soutiennent une large corniche. Des escaliers tout aussi monumentaux descendent vers les bassins, fontaines et jardins du Trocadéro. La construction s’est faite au milieu de vives critiques et d’une pétition signée par des artistes et intellectuels tels que Picasso, Matisse et Cocteau. 

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1 avenue d’Iéna, 16e

PalaIs d’IénaConseIl éConomIque et soCIal(ancien musée des travaux publics) Auguste Perret, architecte1939, 1946, 1960

Lors de l’ouverture de l’Exposition internationale de 1937, le musée des Travaux publics n’existe pas encore mais l’idée en est déjà fixée. Auguste Perret en sera l’architecte et l’entrepreneur. Implanté sur une parcelle triangulaire, le bâtiment en suit les contours sous la forme d’un volume symétrique, composé de deux ailes réunies par une rotonde semi-cylindrique. Perret met au point de manière magistrale ce qu’il appelle « un abri souverain ». Le bâtiment est constitué de deux ossatures indépendantes imbriquées l’une dans l’autre et repose sur d’authentiques colonnes, à la manière des temples grecs antiques. Il met ici au point un ordre architectural sous la forme de ces fines colonnes plus étroites à la base qu’au sommet. Le musée est aussi un hymne au béton qui s’exprime dans tout le bâtiment par les formes et la texture même de la matière. La maîtrise de tous les détails, les grandes salles hypostyles ou encore l’escalier à double révolution en font un « monument parfait ».  Le musée ferme en 1955 et le Conseil économique et social s’y installe en 1959. En 1960, Paul Vimond, élève de Perret, achève l’aile de l’avenue du Président-Wilson. 

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11-13 avenue du Président-Wilson, 16e

musée d’aRt modeRne et PalaIs de tokyoAndré Aubert, Marcel Dastugue, Jean-Claude Dondel, Paul Viard,architectes1937aménagement intérieur du Palais de tokyo : Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, arch., 2001Réaménagement du musée d’art moderne : Patrick Rubin, arch., 2007

L’Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne de 1937 est l’occasion de construire trois musées sur la colline de Chaillot. En raison de son financement initial, le Palais de Tokyo comprend encore aujourd’hui deux musées d’art moderne. À l’est le musée de la Ville de Paris, à l’ouest, celui de l’État. Le projet choisi parmi les 130 réponses du concours, dans lesquelles figuraient entre autres celles de Le Corbusier, Mallet-Stevens, Tony Garnier, représente la tendance classicisante de l’architecture des années 1930 : monumentale et épurée. Après une longue période de fermeture, le Palais de Tokyo a retrouvé sa vocation dédiée aux arts contemporains avec, en 2001, la réhabilitation emblématique des architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal. L’aménagement de la dernière partie du bâtiment vient de leur être confié.VoIR aussIImmeuble de logements18 avenue du Président-Wilson, 16e

Henri Tauzin, architecte, 1913

Église Saint-

Sulpice

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À la déCouVeRte de l’aRChIteCtuReContemPoRaIne À PaRIs

PAVILLON DE L’ARSENAL

POUR EN SAVOIR PLUS : PAVILLON DE L’ARSENAL - 21 BD MORLAND 75004 PARIS - WWW.PAVILLON-ARSENAL.COM

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43-47 boulevard Raspail, 6e

hôtel lutétIaLouis-Hippolyte Boileau,Henri Tauzin, architectes1910

Pour loger ses riches clients de province, Madame Boucicaut, propriétaire du Bon Marché, fait construire juste en face, un des premiers hôtels de luxe de la Rive Gauche, inscrit au titre des Monuments historiques depuis 2007. Le bâtiment est bien dans le goût de l’époque de sa construction avec sa façade ondulante, moderne par son aspect lisse, cossue car en pierre de taille. Des feuilles de vigne ornent la façade au-dessus du soubassement en double hauteur. L’angle, caractéristique, est marqué par une ondulation plus forte et par son célèbre fronton. L’hôtel a participé au renouvellement artistique de l’entre-deux-guerres, Picasso, Matisse, Joyce, Gide entre autres y ont séjourné. Albert Cohen y aurait écrit « Belle du Seigneur ». Occupé par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, il  a accueilli temporairement par la suite les déportés de retour des camps.VoIR aussImaIson des sCIenCes de l’homme54 Boulevard Raspail, 6e

Henri Beauclair, Paul Depondt, Marcel Lods, architectes, 1970

bon maRChé22 rue de Sèvres, 7e

Louis-Hippolyte Boileau, architecte, 1923

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91 boulevard Saint-Germain, 6e

Immeuble de CommeRCe et buReaux L. et Roger Michaux, architectes1928

Le percement du boulevard Saint-Germain, commencé sous le Second Empire, a profondément bouleversé le parcellaire du quartier, éventrant et rasant tout ce qui se trouvait sur son tracé. C’est pourquoi cet immeuble de bureaux s’élève sur une parcelle si étroite. Les architectes ont dû ruser avec toutes les possibilités du règlement de construction pour gagner de la surface, en dotant la façade sur presque toute sa largeur de deux vastes bow-windows à trois pans. 

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189 rue de Bercy, 54 quai de la Rapée, 12e

maIson de la RatP Pierre Sirvin, architecte1995

Construit à l’emplacement du siège de la Compagnie du chemin de fer métropolitain, la maison de la RATP présente, côté quai de la Rapée, une ample courbe transparente de huit étages qui rompt avec l’opacité des tours environnantes. Elle rassemble plus de 2000 agents qui étaient jusqu’alors éparpillés dans une cinquantaine de bâtiments. Avec ses circulations, ses places, ses jardins, le bâtiment est conçu comme un quartier de ville. Une vaste nef ouverte au public relie le quai de la Râpée à la rue de Bercy et au réseau de la ligne 14. Côté rue de Bercy, clin d’œil et hommage au début du métropolitain, l’entrée se fait par une des « bouches de métro » construites par l’architecte Hector Guimard, un des maîtres de l’Art nouveau.VoIR aussIhôtel massIlIa13 boulevard Diderot, 12e

Marcel Oudin, architecte, 1911

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94-96 quai de la Rapée, 12e

Immeuble de buReauxde la VIlle de PaRIsAymeric Zubléna, architecte1993

Implanté face à la Seine, le bâtiment s’organise autour d’un vaste atrium. Sa façade est constituée de bandeaux vitrés et d’allèges en cassettes d’aluminium. Concave sur toute sa hauteur, elle permet de ménager un parvis d’entrée. L’architecte a conçu une porte coulissante monumentale de verre et d’acier de 600 m2 pour protéger le parvis quand le bâtiment est fermé.

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36 Quai d’Austerlitz, 13e

CIté de la mode et du desIgnDominique Jakob etBrendan MacFarlane, architectesMichel Desvigne, paysagisteYann Kersalé, concepteur lumière2008

Pour la reconversion des Magasins généraux, construits en 1907 par Georges Morin-Goustiaux, Dominique Jakob et Brendan MacFarlane recouvrent l’ossature d’origine en béton d’une nouvelle enveloppe facettée qu’ils appellent « plug over » car elle vient s’accrocher sur l’existant. Cette structure tubulaire en acier, qui comprend 644 panneaux en verre sérigraphié, accueille les circulations et se prolonge en toiture végétalisée sous la forme d’un deck de bois en terrasse au-dessus de la Seine. Selon les architectes, elle s’inspire des flux de la Seine. Cette structure, de même que sa couleur, suscite débats et interrogations.

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59 quai d’Orsay, 7e

ambassade d’afRIque du sud Jean-Marie Garet, Gérard Lambert, Jean Thierrat et Centre d’études de L’Œuf,architectes1974

Comment permettre au personnel de l’ambassade de profiter du panorama sur la Seine tout en préservant le caractère privé et secret d’un tel bâtiment ? Les architectes ont répondu à cette question en réalisant « d’une part une façade en verre fumé et d’autre part des panneaux en fonte d’aluminium moulés. Fendus en leur centre, dotés de sommets obliques, ils figurent des fenêtres symboliques à demi ouvertes ». Le bâtiment est un témoignage éloquent des recherches plastiques de l’époque de sa construction. Pour ses architectes, il est conçu pour « rester en harmonie avec les immeubles environnants aux fenêtres verticales ».VoIR aussIImmeuble de logements91-93 quai d’Orsay, 7e

Léon Azéma, architecte, 1930

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2 place Jussieu, quai Saint-Bernard, rue Cuvier, rue des Fossés-Saint-Bernard, 5e

unIVeRsIté de JussIeu PaRIs VI PIeRRe et maRIe CuRIeÉdouard Albert avec Urbain Cassan, René-André Coulon, Louis Madelineet Roger Séassal, architectes1964-1972

Décidée par les pouvoirs publics en 1958, la faculté des sciences est construite sur le site de l’ancienne halle aux vins de Jussieu. Un premier bâtiment est réalisé le long du quai Saint-Bernard par une équipe d’architectes qu’Édouard Albert intègre en 1962 à la demande d’André Malraux. Édouard Albert conçoit un plan en damier communément appelé « le grill » sur lequel des bâtiments sur pilotis entourent des patios. En façade il met en œuvre l’architecture à ossature tubulaire issue de ses recherches sur la préfabrication et les matériaux légers. Une tour, qui devait à l’origine vriller par la rotation de chaque niveau, domine le tout. À la suite du décès de l’architecte et des événements de Mai 68, les travaux ne sont pas achevés et la tour n’est pas réalisée selon son projet initial. Le désamiantage et la restructuration de l’ensemble (réhabilitation secteur ouest : Reichen et Robert & associés, 2014 ; tour centrale, Thierry Van de Wingaert, 2009), entrepris depuis 1996, vont permettre, au regard de ce qui est déjà livré ou en cours, de redécouvrir les réelles qualités architecturales de ce campus tant décrié à l’époque.VoIR aussIatRIum / unIVeRsIté PIeRRe et maRIe CuRIe10 rue Cuvier, 5e Périphériques, architectes, 2005

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25 quai Saint-Bernard, 5e

InstItut du monde aRabeJean Nouvel, Pierre Soria, Gilbert Lézénès,Architecture Studio, architectes1987

Situé quai Saint-Bernard, après les nombreuses péripéties du choix de son emplacement, l’Institut du monde arabe est un des plus beaux bâtiments parisiens du dernier quart du XXe siècle. L’évidence et la force du projet résident dans l’implantation du bâtiment qui n’occupe qu’une partie du terrain qui lui était proposé, dégageant ainsi un parvis devant les bâtiments de la faculté de Jussieu et qui épouse la courbe de la voie côté Seine. Elles viennent aussi certainement de la césure entre les deux bâtiments qui fait pénétrer la lumière et de la différence de traitement des façades, transparence et courbure soulignées par les lignes horizontales des huisseries côté quai, forme rectangulaire accentuée par une trame carrées aux vitres équipées de volets métalliques en forme de diaphragmes photographiques, les « moucharabiés » côté faculté.

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