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BULLETIN VBG ‘‘‘ A BANA ‘‘ = VBG STOP AUX VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE DANS CE 5 ÈME NUMÉRO Contexte des interventions VBG au Mali, P1 Quelques chiffres clées en 2017,p1 Analyses des bésoins Humanitaires VBG et plannification de la reponse de 2018 (HRP),P4 Histoires Humaines,P5 Quelques Images, P5 Bulletin annuel du Sous Cluster Violence Basée sur le Genre N°5 (Janvier - Décembre 2017) Mouvement de populations au 31 décembre 2017 38 172 Déplacés internes 589 612 Retournées soit 526 505 PDI retournées et et 63 107 rapatriés « Elle tue plus de jeunes femmes que le cancer ; Elle affecte une femme sur trois dans le monde ; Elle marque la personne survi- vante pour la vie : Elle, c’est la Violence ! » Source : Campagne « Tous Unis » du Secrétaire Général des Na- tions Unies: Violence à l’égard des femmes : état des lieux

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BULLETIN VBG ‘‘‘ A BANA ‘‘ = VBG

STOP AUX VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE

DANS CE 5ÈME NUMÉRO

☑ Contexte des interventions VBG au Mali, P1

☑ Quelques chiffres clées en 2017,p1

☑ Analyses des bésoins Humanitaires VBG et plannification de la reponse de 2018 (HRP),P4

☑ Histoires Humaines,P5

☑ Quelques Images, P5

Bulletin annuel du Sous Cluster Violence Basée sur le Genre N°5 (Janvier - Décembre 2017)

Mouvement de populations au 31 décembre 2017

38 172Déplacés internes

589 612Retournées soit 526 505 PDI retournées et et 63 107 rapatriés

« Elle tue plus de jeunes femmes que le cancer ; Elle affecte une femme sur trois dans le monde ; Elle marque la personne survi-vante pour la vie : Elle, c’est la Violence ! »

Source : Campagne « Tous Unis » du Secrétaire Général des Na-tions Unies: Violence à l’égard des femmes : état des lieux

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Bulletin annuel du Sous Cluster Violence Basée sur le Genre N°5 ( Janvier -Décembre 2017) 1

C o n t e x t e d e s i n t e r v e n t i o n s V B G a u M a l i :

Les inégalités de genre restent le fondement des Violences Basées sur le Genre (VBG). Ces préoccupations existent au Mali depuis toujours. Elles sont généralement soutenues par des valeurs traditionnelles, socio-culturelles ainsi que par diverses interprétations religieuses qui favorisent leur perpétuation. Les femmes et les filles surtout celles provenant des milieux défavorisés sont les plus affectées. Lors des conflits armés, la situation de protection de femmes et de filles se détériore très vite. Elles constituent souvent plus de la moitié des populations déplacées augmentant ainsi leur vulnérabilité à diverses violations de droits humains telles que les violences sexuelles, l’exploitation et l’abus sexuel, les mariages forcés, les enlèvements et d’autres formes de violences. Des nombreuses recherchent ont reconnu depuis quelques années que la violence basée sur le genre est une question de santé publique et des droits humains. Mais aussi qu’il s’agit également d’un problème de sécurité, le prioriser justifie une réponse à la sécurité et à la protection de tous les citoyens et les citoyennes. Nous devons prévenir ces violations des droits humains avant qu’ils ne détruisent les vies des femmes et des filles. Il est urgent de répondre adéquatement aux violences basées sur le genre, plus spécifiquement aux violences sexuelles durant les périodes des conflits et des périodes post-électorales. Marquer la différence dans la vie des femmes et des filles pendant et après les conflits, c’est s’assurer de leur protection et mettre en place des services pour répondre aux violations de leurs droits tout en insistant également sur la justice et la réparation. Une réponse holistique sauve des vies ! Plus de 65% de localités du Mali n’ont pas des services adéquats pour répondre aux besoins des personnes survivantes. De 2012 à 2017, les prestataires de service VBG ont rapporté

12 825 cas de VBG sur environ 21% des localités au Mali (Cf graph données annuelles). La situation réelle serait beaucoup plus inquiétante à cause de l’insuffisance des services/interventions dans la plupart des localités des régions affectées, l’inaccessibilité de certaines zones due à l’insécurité, ainsi que la sous déclaration des VBG par les communautés sous la peur des représailles et des pesanteurs socio. En dépit de cela, 2882 cas de VBG ont été rapporté en 2017 soit une augmentation de 33% de cas rapportés en 2016. Des gaps importants continuent de persister dans l’offre de service holistiques aux personnes survivantes de VBG mettant ainsi en danger leur vie et rendant difficile leur résilience.Ce document propose un aperçu des interventions menées par les membres du Sous Cluster VBG en 2017 dans la prévention, la réduction des risques et la réponse aux VBG ainsi que les besoins prioritaires à couvrir en 2018. Le but est de fournir des informations sur la situation actuelle afin de faciliter la prise de décision en termes de plaidoyer et de mobilisation de ressources pour soutenir la réponse aux VBG.

« Le viol est souvent pris comme un dommage collatéral aux conflits …vraiment nous ratons notre cible car le viol est un crime et doit être éradiqué ” Ancienne Assistante du Secrétaire général des Nations

Unies, Kathleen Cravero » »

« Quelques Chiffres Clées »• 2882 cas de VBG décalrés en 2017 soit une augmentation de 33% des cas déclarés en 2016

• 58% des cas de VBG déclarés sont des violences sexuelles. La grande majorité des cas viol rapportés ont été perpétrés dans les régions du nord

96% des survivants sont des femmes

70% des survivants sont des enfants des moins de 18 ans

100% des survivants ont bénéficier d’un soutien psychosocial et 34% ont réçu des soins médicaux

Les survivants de VBG ont moins accès aux services de prise en charge dans les régions affectées au nord

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de nombreuses recherches
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sociaux
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Données de monitoring de protection et autres:

De Janvier à Octobre 2017, 6672 incidents de protection ont été rapportés par les acteurs de monitoring de protection dans les régions affectées du nord et du centre. 22% des victimes de ces incidents sont des femmes et des filles ayant fait l’objet de violations de droits humains parmi lesquelles des viols, des agressions physiques, de mariage précoce, d’extorsion de bien, et de violences psychologiques.

Environ 4 incidents de viol et plus d’une dizaine de tentative de viol ont été perpétrés sur des axes routiers à l’intérieur de ces régions et de fois sur des axes Bamako vers les régions du nord sur femmes et filles passagères.

738 cas de VBG ont été rapportés par d’autres structures n’utilisant pas le GBVIMS dans les régions affectées au nord (Polices, Gendarmeries, Associations Féminines), dont 16% sont des cas de Viol.

Des gaps persistent dans l’offre des services aux survivants de VBG à de l’indisponibilité des services dans les régions affectées

Soins médicaux

64% des survivants

Lieu Sûr

91% des survivants

81% des survivants 94% des survivants

Soutien aux moyens de subsistance

Soutien aux moyens de subsistance

21 survivantes n’ayant pas pu accéder aux services de santé médicale à temps ont contracté une grossesse non désirée suite à un Viol et ont bésoin d’une assistance holistique (médical, soutien psycho social, reinsertion socio économique)

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72.857 personnes dont 45.729 femmes et 27.128 hommes/garçons ont été sensibilisés sur les VBG et les services disponibles.

Plus de 800.000 Auditeurs ont été touchés par les émissions radiophoniques et la caravane de

sensibilisation par la police nationale.

284 comités d’alerte précoce, dont 78 à Mopti, 122 à Gao,82 à Tombouctou et 2 à Kidal ; mis en place pour la prévention de VBG.

Plus de 4.078 personnes (prestataires de services : psychosocial, médical, sécurité, des leaders et relais communautaires, acteurs humanitaires, etc) ont bénéficié d’un renforcement de capacités sur des thèmes incluant : les nouvelles Directives inter agences sur la gestion de cas de VBG, la gestion clinique du viol, la protection contre l’exploitation et l’abus sexuel (PSEA), le système de référence, les principes directeurs VBG, les Directives IASC, la collecte et l’analyse de données GBVIMS.

Le réseau national PSEA a été renforcé à travers la formation des points focaux des agences du système des nations unies des ONG nationales et internationales, des radios communautaires ainsi que la mise en place d’un mécanisme communautaire de plainte.

«Prévention et renforcement de capacités VBG»

Renforcement de capacité des femmes de Kidal, sur la thématique Violence basée sur le genre. Credit photo: IRC

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«Analyse de besoins humanitaires VBG et planification de la réponse de 2018»

4 095 000 personnes au Mali ont besoin d’une ou plusieurs formes d’assistance humanitaire en 2018

950 000 personnes dans le besoin urgent de protection dont 52% sont des femmes (PDI, retournées et pop hotes) dans les régions de Kidal, Gao, Tomb, Mpti, Menaka et Segou.

1 023 750 femmes en age de procréer

20 475 femmes et filles sont à risque de viol

La limitation de l’accès humanitaire, l’insuffisance et l’inaccessibilité ́ des services de prise en charge, l’insécurité ́ croissante, la peur des représailles, et la pression socioculturelle contraignent fortement les communautés affectées à garder le silence sur les cas de VBG. Une cartographie1 du sous cluster VBG révèle qu’environ 70% des communes du nord et du centre affectées par les crises ne disposent pas de services de prise en charge holistique et la réponse apportées dans les localités couvertes reste également insu sante. Le besoin des services de prise en charge est critique dans les cercles de Tessalit, Tin Essako, Abeibara, Kidal, Goundam, Gourma Rharouss, Koro, Ténenkou, Youwarou et Ménaka. A noter également, des besoins critiques des kits post et des services de santé dans la région de Kidal où l’on compte un seul centre de santé de référence. Dans les régions de Gao, Tombouctou et Mopti, le besoin de kits post viol est élevé (40% des structures de santé ne disposant pas desdits kits).

HRP. En 2018, les interventions humanitaires viseront prioritairement à accroitre l’accès aux services de prise en charge holistiques dans les cercles de Tessalit, Tin Essako, Abeibara, Kidal, Goundam, Gourma Rharouss, Niafunke, Tombouctou, Mopti, Koro, Tenenkou, Youwarou, Ménaka, Gao, Bourem et d’Ansongo, et à renforcer les capacités des prestataires de services dans lesdites localités pour assurer une prévention, une atténuation des risques et une réponse plus efficace aux VBG. Les actions seront intensifiées pour assurer la disponibilité des kits post viol dans les structures sanitaires des régions affectées par les con its. Le sous- cluster travaillera aussi avec le mécanisme RRM pour délivrer, dans le cadre de la réponse d’urgence, des kits de dignité aux femmes en âge de procréer. Une attention particulière sera portée pour le renforcement des capacités des prestataires sur la gestion de cas, l’utilisation et le respect des standards minimums pour les VBG ainsi que la prise en charge clinique des cas de violences sexuelles. La mise à jour des outils d’évaluation rapide sur les VBG, des systèmes de référencement, des activités de prévention de risques de VBG et le renforcement

continu du GBVIMS pour soutenir les actions de plaidoyer et de programmation VBG seront aussi des activités mises en œuvre en 2018. Le sous cluster VBG travaillera avec les clusters prioritaires notamment la Protection, l’Éducation, la Santé, la Nutrition et la Sécurité alimentaire pour s’assurer de l’intégration des directives IASC sur la prévention et la réponse aux VBG en situation d’urgence et la mise en œuvre des plans d’actions des desdits clusters.

1 023 750 femmes en âge de procréer ont besoin d’assistance humanitaire d’urgence.

20 475 femmes et filles sont à risque de viol et ont besoin d’une médicale et psycho sociale d’urgence.

10 000 survivants de VBG ciblées par le SC VBG en 2018. Financement requis : 7 million USD

% Financement reçu : 0%

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apportée
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insuffisante
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conflits
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Je m’appelle Maitou, j’ai 23 ans. A la suite de l’invasion des groupes armés dans mon village, j’ai été violée lorsque je partais au marché. Ils étaient au nombre de cinq hommes. Certes par ignorance, je me suis rendue tard à l’hôpital quand j’avais commencé à ressentir des douleurs inexpliquées dans mon corps. J’avais souvent des troubles de sommeil et je sentais salle, j’avais honte d’ être vue par les gens. Dieu merci, grâce aux soins médicaux et les conseils qui m’ont été fournis par les assistantes sociales d’une ONG, j’ai pu reprendre ma vie progressivement au village. »

Histoires humaines

« J’ai 14 ans. Un soir, je quittais une boutique à quelques mètres de ma famille. Les rues étaient vides. Sur le chemin du retour, j’ai croisé un jeune homme âgé d’à peu près une vingtaine d’années qui m’adressa la parole. J’ai refusé de répondre pour un premier temps. Il m’a pris par la main et m’a trimballée vers une maison en chantier. J’ai crié vainement, mais sans secours.. Il m’a déshabillée, violée et abandonnée. Malgré les douleurs, j’ai pu me relever et rentrer à la maison. Grace à une ONG, j’ai bénéficié de soins médicaux et l’agent de cette ONG vient me voir de temps en temps. Cela m’a beaucoup soulagée. Ma santé s’est améliorée mais je vis toujours avec la peur et des cauchemars la nuit dans mon sommeil ».

Au regard du manque de financement pour répondre aux VBG dans les ré-gions affectées au Mali, la vie de plus de 20 475 femmes et filles à risques de viol pourrait être mis en danger. La résilience et la dignité des survivants de

VBG doivent être soutenues

Liens utiles :

«Quelques activités du sous cluster en images »

xxxx femmes et filles vulnérables ont bénéficiés de kits de dignité dans les régions du nord .

Credit Photo : UNHCR

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Sensibilisations communautaires

9 Centres de femmes sont disponibles dans les régions de Mopti, Gao, Tombouctou, pour offrir des services d’assistance psychosociale , judiciaire et de reinsertion socio-économique

‘46 Projections de sketch « A qui le faute » dans le cadre de la campagne de sensibilisation PSEA par le cinema mobile

dans les régions de Bamako, Mopti, Gao et Tombouctou Credit Photo : Cinéma Mobile Ambulant

Renforcement de capacité des rélais communautaires sur les VBG. Credit Photo : MSH 6

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Message Clé 1Tous les services offerts par les ONG humanitaires y compris la sécurité alimentaireet les articles non alimentaires, la protection, l’éducation, l’eau et l’assainissement,le logement, etc. Tous les services sont gratuits pour les soins de santé, les déplacésinternes. Personne n’a le droit de leur demander de payer de l’argent, d’avoir desrelations sexuelles ou autre faveur en échange de service.

Message Clé 2Si vous entendez quelqu’un demander à un PDI de l’argent, des faveurs sexuellesou d’autres en échange d’un service, signalez l’incident à toute organisationou organisme comme: IMC, IRC, DRC, UNICEF, UNFPA, MSF, NRC,CICR, UNHCR,MINUSMA, Droits de l’Homme ou UN Police ,GREFFA, AMSS, AMAPROS, AJDM,JUPREC etc..

Mettre fin à la violence, les messages qu’il faut connaitre

Message Clé 3Les personnes déplacées vulnérables incluent les enfants non accompagnés, lesenfants séparés, les femmes enceintes, les personnes handicapées, les femmescélibataires et les personnes âgées. Ces personnes ont besoin d’une aide spéciale.Merci de toujours veiller sur et s’assurer qu’ils sont en bonne santé, sinon, prière lesréférer à toute organisation humanitaire en place

Message Clé 4Il y a des services disponibles dans les centres de santé pour toute personne victimede viol. Si vous êtes pris en charge dans les 72h après le viol, vous avez une chancede prévenir la transmission du VIH, les infections sexuellement transmissibles et lesgrossesses non désirées.

Message Clé 5Des services de soutien psychosocial sont également offerts aux personnesdéplacées, y compris les femmes et les enfants victimes de violences telles que leviol, les agressions physiques, le mariage forcé ou précoce, la violence émotionnelle,etc. ... Si vous connaissez quelqu’un qui a vécu cette expérience, merci de le référerau centre de santé le plus proche pour obtenir de l’aide ou tout autre intervenantde la protection dans votre milieu.

Message Clé 6Toute personne a le droit d’être protégée et d’être à l’abri de la violence et desabus. Si vous rencontrez un problème, adressez-vous à la Police ou aux acteurs dela protection les plus proches pour obtenir de l’aide.

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CODE DE CONDUITESUR L’EXPLOITATION ET L’ABUS SEXUELS

Les humanitaires sont tenus de respecter les standards de haut niveau de conduite et d’intégrité et doivent,entoute circonstance, traiter la population locale avec respect et dignité. L’exploitation et l’abus sexuels (EAS) sont des comportements inacceptables formellement interdits à tous les humanitaires. Ces actes portent atteinte à l’image et à l’intégrité de nos organisations et minent la confiance du public dans l’organisation.

Il est strictement interdit aux humanitaires de se livrer à :

Ӵ Tout acte d’exploitation et abus sexuels (EAS), ou toute autre forme de comportement sexuel à caractère humiliant, dégradant ou servile ;

Ӵ Toute activité sexuelle avec un enfant (toute personne âgée de moins de 18 ans), la méconnaissance de l’âge réel ne peut être évoquée comme moyen de défense ;

Ӵ L’utilisation des enfants ou adultes pour offrir des services sexuels à autrui ; Ӵ L’offre de l’argent, d’un emploi, de biens ou de services a des prostituées ou toute autre personne en échange de faveurs sexuelles ;

Ӵ La visite des lieux de prostitution ou de tout autre endroit déclaré interdit Ӵ La sollicitation de toute faveur sexuelle en échange d’une assistance (telle que la nourriture ou tout autre bien) fournie aux bénéficiaires de cette aide, y compris les réfugiés, les personnes déplacées ou toutes autres personnes vulnérables.

Merci aux membres du Sous Cluster VBG qui ont contribué à ce bulletin

E F F A DE duquer For mer les Femmes un Appui au Développement

R égion de K idalE tambar Kidal

AMASOPTTAGNE

SOUTOURAHED Tamat

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Avec l’appui technique de l’UNFPA

Garantir les Droits reproductifs pour tous

Contact : pour toute information

Josiane YAGUIBOUReprésentanteUNFPA-MaliEmail : [email protected], Mali

Cheikh MBENGUEReprésentant AdjointUNFPA- MaliEmail:[email protected], Mali

Fabiola Wizeye NGERUKACoordinatrice Sous-Cluster VBGUNFPA- MaliEmail: [email protected] : +22371590620