Bulletin Phaethon - SEOR · 2015. 12. 17. · Bulletin Phaethon Volume 12 n° 4 (4 ème trimestre...
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Bulletin Phaethon2000
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Volume 12
Aigrette dimorphe Egretta dimorpha Un oiseau marin indigène disparu des Mascareignes encore présent sur quelques îles éparses, Mayotte, Mohéli, Anjouan,
Grande Comore, Madagascar, Seychelles, Maldives, Laquedives, Sri Lanka
Publié par Nature & Patrimoine
Nature & Patrimoine (Association loi 1901)
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L’association est ouverte aux personnes passionnées de nature, aux chercheurs, professionnels et amateurs.
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2000. Nature & Patrimoine
Bulletin Phaethon Volume 12 - 2000
Articles
Bertrand, G. - Compte-rendu ornithologique des espèces observées à Juan de Nova (Canal du Mozambique).................57-61
Renoyal de Lescouble, J.B. - Témoignages sur les vertébrés terrestres de La Réunion par Jean-Baptiste Renoyal deLescouble entre 1812 et 1838...................................................................................................................................62-71
Roos, D. - Généralités concernant la Tortue verte Chelonia mydas....................................................................................72-98
Probst, J-M. - Fiche patrimoine naturel à préserver : Le Gecko vert de Manapany Phelsuma inexpectata .....................99-100
Probst, J-M. - Compte-rendu faunistique des espèces observées dans les environs d’Itsamia (Mohéli - Archipel des Comores)..............................................................................................................................................................................101-107
Nouvelles brèves
Probst, J-M. – Plaidoyer pour l’île du Lys - Description préliminaire des oiseaux et autres vertébrés (Archipel desGlorieuses)..............................................................................................................................................................108
Bertrand, G. – Première observation du Flamant nain Phoeniconaias minor à Juan de Nova (Canal du Mozambique).......109
Bertrand, G. – Découverte d’une station de Lézard vert des forêtsPhelsuma borbonica à plus de 2000 mètres d’altitude (Ilede La Réunion).............................................................................................................................................................110
Probst, J-M. – Suite et fin autour de L’Oiseau de l’île du Mât selon la relation de Tafforet (Ile Rodrigues).........................111
Les infos rapides......................................................................................................................................................................112
Bulletin Phaethon Volume 12 - 2000
Articles
Bertrand, G. - Compte-rendu ornithologique des espèces observées à Juan de Nova (Canal du Mozambique).................57-61
Renoyal de Lescouble, J.B. - Témoignages sur les vertébrés terrestres de La Réunion par Jean-Baptiste Renoyal deLescouble entre 1812 et 1838...................................................................................................................................62-71
Roos, D. – Revue bibliographique concernant la Tortue verte Chelonia mydas.................................................................72-98
Probst, J-M. - Fiche patrimoine naturel à préserver : Le Gecko vert de Manapany Phelsuma inexpectata .....................99-100
Probst, J-M. - Compte-rendu faunistique des espèces observées dans les environs d’Itsamia (Mohéli - Archipel des Comores)..............................................................................................................................................................................101-107
Nouvelles brèves
Probst, J-M. – Plaidoyer pour l’île du Lys - Description préliminaire des oiseaux et autres vertébrés (Archipel desGlorieuses)..............................................................................................................................................................108
Bertrand, G. – Première observation du Flamant nain Phoeniconaias minor à Juan de Nova (Canal du Mozambique).......109
Bertrand, G. – Découverte d’une station de Lézard vert des forêtsPhelsuma borbonica à plus de 2000 mètres d’altitude (Ilede La Réunion).............................................................................................................................................................110
Probst, J-M. – Suite et fin autour de L’Oiseau de l’île du Mât selon la relation de Tafforet (Ile Rodrigues).........................111
Barbancey, S. & Probst, J-M. - Les infos rapides...................................................................................................................112
Bulletin Phaethon Volume 12 – n° 3(3ème trimestre 2000)
Sommaire
Articles
Bertrand, G. - Compte-rendu ornithologique des espèces observées à Juan de Nova (Canal du Mozambique).................57-61
Renoyal de Lescouble, J.B. - Témoignages sur les vertébrés terrestres de La Réunion par Jean-Baptiste Renoyal deLescouble entre 1812 et 1838...................................................................................................................................62-71
Roos, D. – Revue bibliographique concernant la Tortue verte Chelonia mydas.................................................................72-98
Bulletin Phaethon Volume 12 – n° 4(4ème trimestre 2000)
Sommaire
Articles
Probst, J-M. - Fiche patrimoine naturel à préserver : Le Gecko vert de Manapany Phelsuma inexpectata .....................99-100
Probst, J-M. - Compte-rendu faunistique des espèces observées dans les environs d’Itsamia (Mohéli - Archipel des Comores)..............................................................................................................................................................................101-107
Nouvelles brèves
Probst, J-M. – Plaidoyer pour l’île du Lys - Description préliminaire des oiseaux et autres vertébrés (Archipel desGlorieuses)..............................................................................................................................................................108
Bertrand, G. – Première observation du Flamant nain Phoeniconaias minor à Juan de Nova (Canal du Mozambique).......109
Bertrand, G. – Découverte d’une station de Lézard vert des forêtsPhelsuma borbonica à plus de 2000 mètres d’altitude (Ilede La Réunion).............................................................................................................................................................110
Probst, J-M. – Suite et fin autour de L’Oiseau de l’île du Mât selon la relation de Tafforet (Ile Rodrigues).........................111
Barbancey, S. & Probst, J-M. - Les infos rapides...................................................................................................................112
Compte-rendu ornithologique des espèces observées à Juan de Nova (Canal du Mozambique) Bertrand, G.
Bulletin Phaethon, 2000, 12 : 57-61.
Compte-rendu ornithologique des espèces observées à Juan de Nova (Canal du Mozambique)
Geoffrey BERTRAND*
*Nature & PatrimoineBP 279, 97827 Le Port Cedex
Introduction
Des observations ornithologiques ont été notées au cours de trois missions effectuées sur l’île de Juan deNova de novembre 1998 à mai 1999 :
- du 4 novembre au 17 décembre 1998,- du 13 janvier au 28 février 1999,- et du 6 avril au 27 mai 1999.
Au cours de ce séjour, des photographies et des séquences filmées ont également été réalisées, ce qui apermis à la fois de certifier la présence des espèces mais aussi de confirmer l’identification des espèces les plusdélicates.
Site d’étude
Juan de Nova fait partie des îles éparses. Elle est située dans le Sud Ouest de l’Océan Indien, dans la partie laplus resserrée du Canal du Mozambique (17°03 S ; 42°43 E), à 175 km de la ville de Maintirano (Madagascar) età 285 km de la côte du Mozambique (Hoarau, 1993).
Liste commentée des oiseaux observés
Les oiseaux de Juan de Nova n’ont fait l’objet que de rares mentions ornithologiques (Langrand, 1995 ;Sinclair & Langrand, 1998 ; Hoarau, 1993). La liste commentée ci-dessous présente les espèces observées aucours des 3 missions. Celles, notées avec un astérisque (*) sont des premières mentions pour l’île.
Frégate Fregata sp.
En février 1999, une espèce de frégate a été observée au-dessus de l’île.
Héron cendré Ardea cinerea
Cette espèce a déjà fait l’objet d’une publication récente (Bertrand, 2000). Des individus de tout âge (juvénileplumé, 2ème hiver, adultes et nids), ont été observés au cours des 3 missions. L’espèce doit donc être considéréecomme sédentaire et nicheuse sur l’île.
Héron garde bœufs* Bubulcus ibis
Un individu a été observé le 7/4/1999. Il s’agissait d’un individu adulte en migration. La séquence filmée lemontre posé sur le bord de l’aile du Transal.
Flamant nain* Phoeniconaias minor
Il s’agit de la première mention certaine de cette espèce sur une des îles éparses (Bertrand, 2000). L’individuobservé et filmé le 9/4/1999 est resté 2 jours sur l’île. Notons que l’espèce proche plus commune, le Flamantrose, a déjà été observée sur l’île mais n’a pas été notée au cours des trois missions.
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Bulletin Phaethon- Volume 12 (2000)------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Buse malgache* Buteo brachypterus
La Buse malgache est une espèce endémique de Madagascar. Distribuée sur l’ensemble de la Grande île, elleest réputée sédentaire et assez commune (Langrand, 1995). Le 14/4/1999, l’individu erratique observé,photographié et filmé, présentait une phase brune avec une petite tache blanche dans la région ventrale. Sonplumage contrasté et légèrement écaillé indiquait plutôt un immature. Il est resté sur l’île du 20 janvier et aumoins jusqu’au 27 mai (fin de ma dernière mission). Peu craintif, il a été approché jusqu’à 7 mètres de distance.
Faucon d’Éléonore* Falco eleonorae
Le Faucon d’Éléonore est une espèce migratrice régulière à Madagascar (Langrand, 1995). Au moins deuxindividus ont été observés en décembre 1998. Par la suite, un individu en phase claire a été plusieurs foisphotographié et filmé lors de la dernière mission (en avril mai 1999). Ces observations concernent donc aumoins trois adultes et constituent la première mention certaine pour l’île. De plus, un cadavre a été trouvé près ducamp militaire.
Faucon concolore* Falco concolor
Le Faucon concolore est une espèce migratrice régulière dans la zone afro-malgache (Barré, Barau &Jouanin, 1997). Au moins deux adultes ont été observés et filmés tout au long de la mission du 6 avril au 27 mai1999. Comme pour l’espèce précédente, il était supposé sur l’île mais n’avait jamais fait l’objet d’unepublication.
Turnix malgache Turnix nigricollis
Cette espèce de Turnix introduit est très commune dans les zones ouvertes. Elle est sédentaire et se reproduitdans les zones herbeuses de l’île.
Pintade Numida meleagris
Cette espèce introduite est bien représentée sur l’île et plusieurs groupes ont été remarqués et filmés. Cesoiseaux fréquentent régulièrement les zones ouvertes de l’île. La nuit elles dormaient dans les branches deFilaos. Leurs cris particulièrement sonores « guêh-hi-guêh-hi-guêh-hi » est entendu à l’envol des oiseaux.Quelques cadavres semblent pouvoir être attribués à la prédation du chat haret, introduit sur l’île.
Pluvier argenté Pluvialis squatarolla
Espèce migratrice de l’hémisphère Nord, le Pluvier argenté est communément observé dans les îles del’Océan Indien, il a été répertorié soit isolé soit en compagnie d’un groupe de gravelots.
Gravelot de Leschenault Charadrius leschenaultii
Ce limicole asiatique a été observé en petite bande. Le 24/5/1999, 14 individus étaient posés côte à côte sur laplage.
Tournepierre à collier Arenaria interpres
Cette espèce de limicole migrateur de l’hémisphère Nord a été principalement répertorié sur les plages, lesrivages rocheux mais aussi dans la zone humide au centre de l’île. Il est assez commun sur l’île et un mâle adulteen plumage pré nuptial a été observé en mars 1999.
Sterne huppée Sterna bergii
Cette sterne est représentée par une petite colonie d’une quarantaine d’individus. Elles se trouventprincipalement au Trou Bleu (Pointe Est de l’île). Pendant la période observée des trois séjours, cette grandesterne à bec jaune est venue à Juan pour nicher. Les juvéniles en âge de marcher sont regroupés et semblentprotégés par plusieurs adultes. Contrairement aux sternes fuligineuses juvéniles, les jeunes sternes huppées sontcapables de nager et ne sont pas mouillées.
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Compte-rendu ornithologique des espèces observées à Juan de Nova (Canal du Mozambique) Bertrand, G.
Sterne fuligineuse Sterna fuscata
Cette espèce a déjà fait l’objet d’une publication récente (Bertrand, 2000). Elle a été répertoriée au cours destrois missions. Deux colonies de nidification sont distribuées sur les deux pointes de l’île. Celle de l’Ouest sedéplace progressivement en plusieurs mois de l’Ouest vers le Centre Nord de l’île en longeant le littoral.
Rolle malgache Eurystomus glaucurus
Cette espèce de Rolle est un migrateur provenant de Madagascar. Il a été observé aux deux passagesmigratoires, en novembre/décembre et en avril/mai. Peu farouche, il a été approché à environ 3 mètres.
Guêpier malgache Merops supersiliosus
Espèce migratrice de Madagascar, le Guêpier malgache a été observé tout au long des trois missions et a étéfilmé lors de la dernière en avril/mai. .
Huppe fasciée* Hupupa epops ?
Cette espèce de Huppe n’avait pas été répertoriée auparavant sur l’île. S’agit-il d’une espèce malgache oud’une espèce africaine ? L’oiseau filmé en janvier / février est sans doute un erratique qui a dû apprécier detrouver l’île au milieu du Canal du Mozambique.
Tourterelle striée Geopelia striata
Cette tourterelle est une espèce introduite commune sur l’île. On la rencontre principalement dans les zonesouvertes et autour du camp militaire.
Bulbul orphée Pycnonotus jocosus
Cette espèce introduite est très commune et peu craintive vis à vis de l’homme. Près du camp, certainsindividus viennent même se nourrir dans la main.
Cardinal malgache Foudia madagascariensis
Cette espèce introduite est également très commune, principalement autour du camp militaire où elle seconcentre en bande d’au moins cinquante individus.
Bec rose Estrilda astrild
Ce petit oiseau se rencontre par petites bandes constituées d’une dizaine d’individus. On le rencontre dans leszones herbeuses de l’île.
Corbeau pie Corvus albus
Sur toute l’île, le Corbeau pie est représenté uniquement par 3 individus. Ils sont toujours ensemble et ont étéobservés lors des trois missions.
Pour finir, on peut signaler l’observation de cinq Nautiles Nautilus pompilius que j’ai trouvés, échoués sur laplage, lors des trois missions.
Enfin, la savane arbustive de l’île contenait 3 espèces d’araignées très colorées (Nephila madagascariensis,Argiope sp. et une petite espèce triangulaire orangée de la famille des Gasteracanthinae)
Remerciements
Je tiens à remercier le 2ème RPIMa et les FAZSOI pour m’avoir permis d’effectuer, dans le cadre de monservice militaire, mes trois missions d’étude des tortues marines dans les meilleures conditions et ainsi m’avoirfait découvrir Juan de Nova.
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Bulletin Phaethon- Volume 12 (2000)------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
J’adresse également mes plus vifs remerciements à David Roos de l’IFREMER Réunion et StéphaneCiccione, Directeur du Centre de Découverte et d’Études des Tortues Marines (CDTEM) pour m’avoir faitpartager leurs connaissances de terrain.
Enfin, je remercie Hendrik Sauvignet et Jean-Michel Probst pour leurs conseils et pour avoir relu lemanuscrit.
Bibliographie
BARRE, N. ; BARAU, A. et JOUANIN, C. 1996. Oiseaux de La Réunion. Les éditions du Pacifique, 1-207.
BERTRAND, G. 2000. Compte-rendu d’observation sur la nidification des Sternes fuligineuses Sterna fuscata àJuan de Nova (Canal du Mozambique). Bull. Phaethon, 2000, 11 : 6-7.
BERTRAND, G. 2000. Note sur la nidification du héron cendré Ardea cinerea à Juan de Nova (Canal duMozambique). Bull. Phaethon, 2000, 11 : 55.
BERTRAND, G. 2000. Première observation du Flamant nain Phoeniconaias minor à Juan de Nova (Canal duMozambique). Bull. Phaethon, 2000, 12 : 109.
BRADT, H. ; SCHUURMAN, D. et GARBUTT, N. 1996. Madagascar Wildlife - A visitor’s Guide. BradtPublication, 1-138.
DEL HOYO, J. ; ELLIOT, A. & SARGATAL, J. 1996. Handbook of the birds of the world. Vol. 3. Hoatzin toAuks. ICPB/Lynx Production, Barcelona, 1-821.
HOARAU, A. 1993. Les îles éparses – Histoire et découverte. Édition Azalées, 1-237.
LANGRAND, O. 1995. Guide des oiseaux de Madagascar. Delachaux & Niestlé, 1-415.
MORRIS, P. & HAWKINS, F. 1998. Birds of Madagascar, a photographic guide. Pica Press, 1-316.
SINCLAIR, J.C. & LANGRAND, O. 1998. Birds of the Indian Ocean Islands. Chamberlain, 1-184.
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Compte-rendu ornithologique des espèces observées à Juan de Nova (Canal du Mozambique) Bertrand, G.
Observation de quelques végétaux de l’île
Les plantes de Juan de Nova ont fait l’objet d’une publication (Bosser, 1952). Nous en avons répertoriéquelques-unes sur les hauts de plage et autour des points d’eau. Les espèces nouvelles sont notées avec unastérisque : *.
La ceinture végétale de l’île est constituée de quelques espèces typiques des îles de l’Océan Indien.
Suriana maritima Bois matelotTournefortia argentea Veloutier blancThespesia populnea PorcherScaevola taccada Veloutier vertIpomoea pes caprae liane Patate à DurandGuettarda
Plus à l’intérieur, 2 mares et quelques points d’eau, tous saumâtre possèdent une végétation particulière. Unealgue verte aquatique, parfois très abondante, se développe dans les lieux exposés au soleil.
Acrostichum aureum Fougère des mangrovesCoco nucifera CocotierCasuarina equisetifolia FilaosLantana camara GalabertPassiflora suberosa liane passiflore
Herbe piquanteCotonnier
Psiadia sp. Psiadia Caesalpina bonduc Cadoque
Herbe piquante d’Europa
Près des habitations, on rencontre des plantes introduites, typiques des jardins de l’Océan Indien. RaquetteFlamboyantFrangipanier
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Bulletin Phaethon – Volume 12 (2000)
Bulletin Phaethon, 2000, 12 : 62-71.
Témoignages sur la faune des vertébrés terrestres rapportés par Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble
(L’île de La Réunion entre 1812 et 1838)
Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble
Présenté et annoté par Jean-Michel Probst (Nature & Patrimoine, BP 279, 97827 Le Port Cedex)
Introduction
Monsieur Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble est né à Saint-Denis en 1776. Enfant métisse (né d’un père breton etd’une mère créole), il a tenu un journal intime dont l’essentiel a été publié dans trois volumes chronologiques dont lapériode s’étend de 1811 et 1838 (Dodille, 1990). Lescouble est d’abord installé dans le quartier de Sainte-Suzanne aulieu dit du « Grand Hazier » et à la « ravine des figues ». En 1813, il quitte cette habitation pour vivre à Saint-Denis oùil enseigne la musique et le dessin. En 1822, il revient dans le quartier de Sainte-Suzanne appelé les Angos, il construitune nouvelle case. Lescouble s’y installe en 1825 et baptise son nouveau terrain « les Cocos ». En 1835, il quittedéfinitivement Sainte-Suzanne et retourne à Saint-Denis où il participe à la confection des décors du théâtre de lacapitale. Le 15 juillet 1838 il s’éteint à Saint-Denis.
Ses témoignages sont particulièrement intéressants puisqu’ils racontent la vie peu avant la libération de l’esclavageet les rapports étroits entre les habitants et la faune des alentours. Seuls, les témoignages concernant les animauxindigènes et introduits ont été rapportés ici.
Lescouble donne un état des lieux saisissant de certaines espèces aujourd’hui disparues ou d’autres que l’onretrouve aujourd’hui dans les Hauts. En lisant l’ensemble de ce journal, on remarque également le grand intérêt desgens de l’époque à l’introduction d’espèces nouvelles qu’elles soient végétales ou animales. Les noms d’espècesemployés par Lescouble sont suivis du nom scientifique ou lorsque la détermination est douteuse, d’une propositionsignalée entre parenthèse.
Témoignages sur la chasse et les oiseaux
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 17 octobre 1822 (T1, p.251) : « Nous avons été ce matin nous promener dans les bois. Fortuné a tiré force coups de fusil ; il a tué, pour son coupd’essai, quelques oiseaux »
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 19 octobre 1822 (T1, p.251) : « Roudic, avec moi et les enfants, nous avons été faire une promenade dans le petit bois avec le fusil »
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 28 octobre 1822 (T1, p.253) : « J’ai été après déjeuner, avec les enfants et Roudic, dans les bois voir les charpentiers. Nous avons porté mon fusil et Fortuné s’est beaucoup amusé. Il a tiré et tué plusieurs oiseaux »
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 23 mars 1824 (T1, p.299) : « Fortuné est venu avec moi passer la journée ; il s’est amusé à tuer des petits oiseaux au fusil. J’espère que lundi, ilreprendra ses travaux au collège »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 1 mars 1825 (T1, p.377) : « J’ai arrangé aujourd’hui des couleurs pour Fortuné, il s’essaie à dessiner des oiseaux, caricatures, etc. »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 29 mai 1825 (T1, p.424) : « Fortuné a été avec Laporte presque toute la journée à la chasse ; j’avais fait du plomb hier pour lui »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 8 mars 1826 (T2, p.502) : « Je lui ai donné de la poudre à tirer »
page 62
Bulletin Phaethon – Volume 12 (2000)
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 18 décembre 1826 (T2, p.575) : « En arrivant j’ai trouvé les enfants en partance pour une partie de chasse dans les bois, où ils ont été avec Levasseur.[…] Ayant fini de réparer la cage d’oiseau d’Émilie, je la lui ai envoyée hier soir par Clarisse qui a été de retour deSaint Denis hier soir »
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 10 mars 1827 (T2, p.605) : « Charlot commence à préparer le jardin. Les autres veillent la plantation de maïs contre les oiseaux »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 26 août 1827 (T2, p.639) : « Fortuné est allé à la chasse avec Aigremont. Ils ont le projet d’aller à la mare à Poule d’Eau »
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 22 mars 1828 (T2, p.660) : « J’ai, ce matin, fait une cage d’oiseaux pour mon Ferdinand qui m’en priait de si bonne grâce que je n’ai pu refuser. Cela m’a pris du temps. Je me suis mis ensuite à l’ouvrage »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 28 octobre 1828 (T2, p.709) : « Après j’ai été déblayer mon canal, que la violence du vent avait comblé de feuilles, paille et pierres. J’ai pensésouvent à nos chasseurs, qui ont dû être bien mal à l’aise »
Paille-en-queue Phaethon lepturus
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 17 juillet 1825 (T1, p.270) : « J’ai écrit ce soir à Madame Marchand en lui envoyant le Paille-en-cul qu’elle m’a prié de lui empailler, … »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 3 juin 1830 (T2, p.910) : « Madame Marchand m’a écrit en m’envoyant un paille en cul avec prière de l’empailler »
On trouve sur le manuscrit différents motifs dessinés)
Papangue Circus maillardi
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 15 août 1812 (T1, p.60) : « Hamon m’a envoyé une papangue »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 16 août 1812 (T1, p.60) : « J’ai empaillé ce matin la papangue d’Hamon »
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 21 août 1812 (T1, p.61) : « J’ai dressé la papangue que j’ai empaillée et lui ai mis des yeux »
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 1 mars 1813 (T1, p.106) : « J’ai envoyé à Roudic un papangue et un modèle d’yeux »
Canard (Anas platyrhynchos ?)
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 19 avril 1825 (T1, p.394) : « J’ai acheté deux canes manille de François »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 30 avril 1822 (T1, p.211) : « Grinne a envoyé Prudence nous porter une tortue et quelques canards »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 14 août 1825 (T1, p.434) : « Les œufs de cane que j’ai mis à couver le 17 juillet, sont éclos aujourd’hui : vingt huit jours d’incubation »
Caille indéterminée (Turnix ou Coturnix ?)
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 12 août 1812 (T1, p.59) : « Tétar et moi avons été à la chasse, nous avons tué quelques cailles »
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 19 mars 1813 (T1, p.110) : « Ce soir, je me suis promené au riz où j’ai vu Tétar qui chassait la caille »
page 63
Témoignage sur la faune des vertébrés terrestres rapportés par Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble (L’île de La Réunion entre 1812 et 1838) Renoyal de Lescouble, présenté et annoté par J-M. Probst
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 24 février 1827 (T2, p.601) : « Pendant qu’on était à gratter (la terre), plusieurs cailles sont parties d’entre nos jambes. J’en ai saisi une que j’aienvoyée de suite à Émilie par Hélène qui est passée à la maison »
Le dessin de la caille du manuscrit original est représentée avec une bavette blanche et la partie ventrale foncée. Ilsemble se rapporter à la Caille de Chine Coturnix chinensis.
Pintade Numida meleagris
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 13 juillet 1812 (T1, p.53) : « Madame Montaulard m’a envoyé 8 œufs de Dinde »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 14 juillet 1812 (T1, p.53) : « Ma femme a mis à couver les œufs de Dinde d’hier »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 14 août 1825 (T1, p.434) : « Hier soir, j’ai envoyé François et Cana à la poursuite de Jean-Pierre, le voleur de dinde ; à deux heures de nuit ils sont revenus avec un noir à Édouart Perichon qu’ils ont arrêté avec le dit Jean-Pierre, mais celui-ci s’est échappé : ils ont rapporté le dinde volé, qui avait été caché à la commune. Jean-Pierre le leur a déclaré. J’ai écrit à ma tante tout cela : elle a fait bien corriger les délinquants. Jean-Pierre s’est rendu après que Roudic a eu reçu mon billet chez ma tante. J’ai fait appeler ce matin le commandeur de Rosnai, à qui j’ai remis le dinde retrouvé ; mais mort »
Poule d’eau (Gallinula chloropus ou plutôt Fulica newtoni ?)
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 23 novembre 1834 (T3, p.1298) : « Me voilà donc sur les bords de cette Mare à Poule d’Eau (Grand Étang) si renommée et dont on a tant parlé sidiversement. Pourquoi a t’on nommé cet endroit de ce nom ? Rien ne ressemble moins à une mare que ce magnifiqueétang. Car, quoique dans ses plus basses eaux sa largeur en tout sens est au moins de 150 mètres et sa profondeurd’après ce que m’ont dit plusieurs de 14 à 16 mètres, où diable a t’on vu là une mare ? Je lui restitue donc sonvéritable nom et je le nommerai l’étang de Salazie. On ne peut donner une idée bien nette de cet endroit. D’un côtél’immense montagne dite de la Fenêtre, puis, par suite et jusqu’à l’étang, un superbe amphithéâtre de verdure et derochers qui étonne l’imagination. D’un côté, cette vue immense de montagnes coupées de profondes ravines ; cettecharmante verdure des bords d’une eau limpide comme le cristal ; enfin ces maisons jetées sur les coteauxenvironnants, tout cela forme un spectacle enchanteur qu’on voit avec admiration et que l’on ne quitte qu’à regrets »
Pigeon biset Columba livia
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 26 janvier 1812 (T1, p.19) : « Monsieur Montaulard m’a envoyé une paire de pigeons blancs encore petits, pour mettre au pigeonnier »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 30 mai 1812 (T1, p.42) : « J’ai ôté la caisse que j’avais mis contre la maison pour les pigeons pour les faire aller dans le pigeonnier. Il y en adeux qui ont pondu dans le grenier de la maison »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 24 mai 1829 (T2, p.792) : « Étant chez Desruisseaux, nous avons été faire une promenade dans son jardin. Victorin était suivi par un petit chien terrier. Une colombe de l’espèce bayadère se réjouissait paisiblement dans le jardin. Le petit chien s’en est approché, la colombe a voulu s’élever. Le chien surpris a sauté sur elle et l’a étranglée. Ce que c’est que la destinée ! Tout le monde a été au secours de la douce colombe. Mais hélas ! La mort, l’impitoyable mort, avait lancé sa faux cruelle sur l’emblème de la douce amitié. Son âme s’est envolée et a disparu dans l’immensité de l’éternité. Et voilà l’image de l’existence ! »
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 26 janvier 1824 (T1, p.286) : « Depuis longtemps il restait un pauvre pigeon à ma tante ; il contait fleurette aux canards, faute d’autre chose. Je luiai donné aujourd’hui une jeune compagne ; c’est toujours quelque chose de faire le bonheur, même d’un pigeon. Il seracomme tant d’être soit disant raisonnables, et dont on fait des ingrats en les obligeant »
Tourterelle malgache Streptopelia picturata
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 11 mars 1825 (T1, p.381) :
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Bulletin Phaethon – Volume 12 (2000)
« Fortuné a été avec son frère, chez Laporte, chasser, il a apporté une tourterelle et une hirondelle »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 8 mars 1824 (T1, p.298) : « Ce matin, Damour l’économe, avec les deux aînés de Bruno, sont allés à la chasse aux merles ; ils ont tué troistourterelles malgaches et quelques douzaines de merles »
Pigeon de la Nouvelle hollande (Goura sp. ?)
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 21 février 1830 (T2, p.876) : « Après la vente, j’ai été voir chez Félix Delpit deux pigeons de la Nouvelle Hollande, gros comme une pintade et d’unbleu magnifique »
À l’époque, la Nouvelle Hollande est l’Australie. Les gros pigeons australiens sont plutôt verts. Nous pensons doncqu’il est plausible que l’espèce mentionnée se rapporte plutôt à l’une des trois espèces de Goura bleu de la NouvelleGuinée : G. cristata, G. scheepmakeri, G. victoria.
Tourterelle striée Geopelia striata
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 1er novembre 1829 (T2, p.833) : « Ce soir je suis arrivé de bonne heure ; j’ai été dîner chez Camille avec Bruno, sa famille et Émilie. J’ai porté de SaintDenis des tourterelles de Sumatra pour Émilie et Juliette et une paire de Calfat pour Ferdinand »
Hirondelle des Mascareignes Phedina borbonica
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 11 mars 1825 (T1, p.381) : « Fortuné a été avec son frère, chez Laporte, chasser, il a apporté une tourterelle et une hirondelle »
Merle pays Hypsipetes borbonica
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 4 mars 1825 (T1, p.378) : « Ce matin, ils ont été chez le voisin Laporte qui a eu la complaisance de chasser avec eux ; mais cette chasse se réduitcomme à l’ordinaire quand ils y vont à tuer quelques oiseaux : Fortuné est tout fier d’avoir tué deux merles maigres »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 4 juin 1829 (T2, p.794) : « J’ai reçu de Madame Fréon une lettre qui accompagnait un superbe morceau de cochon qu’elle m’a envoyé. Elle meprie de lui procurer des merles, anguilles, chevrettes, etc. »
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 6 juin 1829 (T2, p.794) : « J’ai fait gratter les jeunes cannes et ensuite commencé à gratter le fond de Charlot au dessus du canal. Camille estallé avec Damour à la chasse aux merles ; ils n’en ont pris que cinq »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 23 juillet 1812 (T1, p.54) : « Hamon est arrivé ici ce matin […]. Nous devons monter à la petite rivière demain matin. […] J’ai fait du plomb pourmes merles »
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 24 juillet 1812 (T1, p.55) : « Ce matin, je suis monté à la petite rivière avec Hamon et Montaulard. Nous avons chassé mais pas trouvé de merle.Nous sommes descendus et arrivés à la maison à quatre heures »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 28 avril 1813 (T1, p.122) : « J’ai été chasser des merles, mais la pluie m’a fait revenir de bonne heure avec une fort petite chasse. Je suisdescendu chez mon oncle Roudic où j’ai couché. Par les noirs qui sont revenus à la maison j’ai envoyé les merles dema chasse à ma femme. (Le lendemain) Roudic et moi sommes montés de chez mon oncle dans le bois pour chassermais la pluie nous a encore contrariés et forcés à interrompre notre chasse »
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 11 novembre 1822 (T1, p.256) : « J’ai été ce matin dans le bois avec les noirs pour tirer des pièces. La pluie nous a fait revenir à l’heure du déjeuner.J’ai trouvé un nid de merle avec des œufs ; c’est le premier que je vois depuis 26 ans. Quelques efforts que j’ai faitdepuis ce temps, je n’ai jamais pu m’en procurer un ; aussi ais-je profiter de la circonstance et j’ai emporté le nid avecprécaution. Les œufs sont de la grosseur du cœur d’un pigeon et d’un gris bleuâtre, tigrés de points brun rougeâtre,plus multipliés au gros bout, presque confondu même. Le nid ressemble beaucoup, pour la grandeur et la construction,
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Témoignage sur la faune des vertébrés terrestres rapportés par Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble (L’île de La Réunion entre 1812 et 1838) Renoyal de Lescouble, présenté et annoté par J-M. Probst
à celui de la fauvette ; il est fait de mousse, de petites feuilles et d’herbes très molettes ; le diamètre de trois pouces àl’intérieur »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 8 mars 1824 (T1, p.298) : « Ce matin, Damour l’économe avec les deux aînés de Bruno sont allés à la chasse aux merles ; ils ont tué troistourterelles malgaches et quelques douzaines de merles »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 27 février 1827 (T2, p.601) : « Roudic avec les jeunes ont exécuté leur projet de chasse. Ils ont été bien mouillés et ont tué une demi douzaine demerle »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 23 novembre 1834 (T3, p.1298) : « Nous vîmes le jeune Baron, beau-frère de Malavoix, qui arrivait au village, venant des bas. Il avait profité du clair delune pour voyager plus agréablement. Il avait son fusil en bandouillère. C’est un meuble à peu près inutile dans cepays là, car on n’y trouve aucun gibier, que des cabris devenus fort rare, et que des merles, qui naguère étaient siabondant, je n’en ai vu que deux dans tout mon voyage, par hasard, et encore, c’était en descendant et au-dessus del’escalier »
Huppe de Bourbon Fregilupus varius
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 29 mars 1822 (T1, p.203) : « J’ai porté du Bras des Chevrettes deux huppes pour Émilie »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 14 avril 1822 (T1, p.205) : « Une des huppes d’Émilie est morte cette nuit »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 7 novembre 1822 (T1, p.255) : « Le frère de Vermont est venu vendre à Roudic quatre belles huppes qu’il destine pour Maurice »
Le témoignage du 7/11/1822, montre que l’on introduisait déjà cette espèce à Maurice. Plus tard, en mai 1835, 4 autresexemplaires en provenance de La Réunion ont également été introduits dans une volière de l’île sœur et 2 individus sesont échappés dans la nature. Mais suite à leur chasse elles ne se sont pas maintenus (les derniers individus auraient ététués en 1837).
Cardinal de Madagascar Foudia madagascariensis
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 26 février 1813 (T1, p.105) : « J’ai tué ce soir un cardinal mâle que j’ai empaillé pour Roudic »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 14 mars 1820 (T1, p.188) : « J’ai pris cet après-midi deux cardinaux, un mâle et une femelle à la glu »
Bengali (Estrilda estrilda ou Amandava amandava)
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 7 mars 1825 (T1, p.379) : « J’ai, avec Noël, préparé quelques cadres pour les portraits de Madame Sigoyer et j’ai empaillé un bengali superbe etl’ai… (illisible) »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 8 mars 1825 (T1, p.379) : « Les enfants ont pris ce matin un sénégali, oiseau nouveau dans le pays et fort joli : il ressemble beaucoup aubengali ; je l’ai esquissé, mais s’étant échappé je n’ai pu l’achever »
Damier Lonchura punctulata
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 25 à dimanche 26 mai 1822 (T1, p.218) : «Fortune Lehoux est venu passer la soirée avec nous et a couché chez moi. Il a donné à Roudic un damier empaillé »
Calfat Padda oryzivora
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 1er novembre 1829 (T2, p.833) :
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« Ce soir je suis arrivé de bonne heure ; j’ai été dîner chez Camille avec Bruno, sa famille et Émilie. J’ai porté de SaintDenis des tourterelles de Sumatra pour Émilie et Juliette et une paire de Calfat pour Ferdinand »
Serin Serinus mozambicus
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 19 mars 1828 (T2, p.659) : « J’ai envoyé Théodore après le dîner porter des serins pris à la glu à Levavasseur pour la cage d’Émilie »
Témoignages sur les mammifères
Tangue Tenrec ecaudatus
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 7 février 1827 (T2, p.596) : « J’ai mis ce matin dans le fond de Charlot neuf tandracs. Cet animal du genre du hérisson a de l’antipathie pour lesrats, les tuent ou les chassent. Il vit de racine et ne peut point faire de tords aux plantations. Il y a 25 à 26 ans (1801-1802) que je les introduisis à la montagne de Saint-Denis chez Monsieur Bédier Beauverger. Ils ont beaucoup multipliéet sont devenus indigènes. Je les avais eu de Madagascar par le canal de capitaine Frère qui me les avait apportés »
Chat domestique et haret Felis catus
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 12 juin 1822 (T1, p.223) : « Une superbe chatte marronne c’est introduite dans la maison hier soir après m’être couché : elle a fait un tapage dudiable avec le gros chat de l’emplacement. Cette chatte vole et mange des poulets donc je la tuerais si je le puis. Lesdeux chats que j’avais eu, un de Madame Fréon et l’autre de Saint-Denis, ont disparu pendant notre absence. Je penseque mon Charlot les aura vendus tout simplement »
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 11 février 1825 (T1, p.370) : « J’ai porté un chat que Madame Fréon m’a donné et Fortuné avec 24 petits dont Madame Fréon lui a fait cadeau »
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 16 avril 1825 (T1, p.393) : « Alphonse Beaumont est venu me voir et m’a dit avoir tué un chat avant-hier et comme le mien manque depuis cetemps, il est probable que c’est lui qui l’a tué. C’est une bien mauvaise habitude qu’ont ces messieurs de tuer ainsi desanimaux d’une utilité bien reconnue »
Cabris Capra hircus
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 3 novembre 1828 (T2, p.711) : « À une heure, Fortuné et ses compagnons de voyage ont passé revenant du bois, faits comme des brigands et écrasésde fatigue. Damour et François étaient restés là haut pour pêcher, et ne sont arrivés que ce soir à la nuit. Ils ontd’ailleurs fait une bonne chasse : 8 à 10 cabris en ont été le résultat. Fortuné en a rapporté une partie boucanée et bienconservée. Fortuné dit que c’est la première et la dernière fois qu’on l’y prendra. Ils sont arrivés sur le haut du Pitondes Neiges et c’est tout ce qu’on peut imaginer de plus fatiguant et de plus dangereux »
Gazelle (?)
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 15 novembre 1822 (T1, p.257) : « Madame Fréon a envoyé cet après-midi une jeune gazelle morte, à Roudic, pour être empaillée. Nous nous sommesmis tout de suite à ce travail et nous l’avons achevé avant la nuit »
Cochon marron Sus scrofa
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 13 juin 1822 (T1, p.223) : « Cana qui arrive en même temps me donne l’explication de ces cris de terreur qui m’avaient mis en fuite : c’était toutsimplement un verrat échappé et fort méchant qui venait d’éventer quelques chiens et qui courrait le grand chemin :des noirs poursuivis par lui avertissaient par leurs cris »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 24 août 1828 (T2, p.687) : « Il y a un cochon qui vient la nuit culbuter mon jardin. J’ai donné ordre de le tuer »
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Témoignage sur la faune des vertébrés terrestres rapportés par Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble (L’île de La Réunion entre 1812 et 1838) Renoyal de Lescouble, présenté et annoté par J-M. Probst
Cochon d’Inde Cavia porcellus
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 17 juillet 1822 (T1, p.230) : « Émilie a reçu ce matin un cochon d’Inde mâle, qu’Isnard lui a donné »
Lapin Oryctogalus cuniculus
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 18 avril 1822 (T1, p.206) : « Une des femelles des lapins que Levasseur a donné à Émilie a fait aujourd’hui cinq petits. Nous l’avons mise avec sespetits dans une caisse à part »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 5 juin 1822 (T1, p.220) : « … Une des femelles lapins d’Émilie avait fait sept petits qui sont aujourd’hui bien portant : ils sont nés le 23 mai.
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 17 juin 1822 (T1, p.224) : « J’ai envoyé Cana à Sainte-Marie porter 11 lapins, des bananes, etc. »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 15 juillet 1832 (T3, p.1085) : « Hier j’ai passé la journée à entourer la garenne et nous y avons mis un lapin mâle et deux femelles »198 (15)
Lièvre Lepus nigricollis
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 2 novembre 1831 (T3, p.1007) : « En montant ce soir voir le commencement de la coupe, j’ai trouvé Sétornai Notaise dans mon manioc à la quête d’unlièvre qu’il m’a dit être commandé par son oncle Villier »
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 19 décembre 1831 (T3, p.1022) : « Je suis revenu jusque chez Madame Dioré en cabriolet avec Abbadie, et revenu dîner à la maison d’un lièvre queSétornai a tiré ce matin »
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 10 novembre 1832 (T3, p.1115) : « Villier est arrivé un instant après avec sa meute (de chiens) en mesure de faire une rude guerre aux lièvres de notrecanton »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 17 avril 1834 (T3, p.1241) : « Ferdinand est allé dîner avec le voisin Laporte et ils ont été à la chasse au lièvre, mais sont revenus sans rienprendre »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 27 mai 1834 (T3, p.1259) : « Ferdinand est allé ce matin à la chasse au lièvre avec Laporte. Celui-ci a tué un lièvre, et l’a gardé pour lui tout seulcomme un vilain »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 28 mai 1834 (T3, p.1259) : « Réparation au voisin Laporte ; ce matin Ferdinand est allé de très bonne heure le joindre. Ils ont été à la chasse etont manqué un lièvre. Ç a arrive souvent. Ferdinand a été déjeuner avec le voisin, du lièvre d’hier. Il m’en a envoyé lamoitié toute accommodée et très bien pour déjeuner, mais c’était fait, et nous l’avons mangé à dîner. Il était très bon, etle bon Laporte les apprête à ce qu’il paraît aussi bien qu’il les tuent. Tuez en souvent bon voisin, tuez-en et envoyezm’en toujours ma part. Ne dirait-on pas que je suis bien amateur de ce gibier ? Et cependant il n’en est rien, car je neprise pas beaucoup cette viande »
Témoignages sur les reptiles
Tortue indéterminée (Asterochelys radiata ?)
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 30 avril 1812 (T1, p.42) : « Une des deux tortue que je garde depuis si longtemps est morte ce matin »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 7 mai 1812 (T1, p.44) : « Joseph a pris aujourd’hui du bouillon de poulet avec la crème de tortue »
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Bulletin Phaethon – Volume 12 (2000)
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 30 avril 1822 (T1, p.211) : « Grinne a envoyé Prudence nous porter une tortue et quelque canard »
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 18 décembre 1826 (T2, p.575) : « Émilie m’a envoyé sa cage d’oiseau, que j’ai raccommodée, et la dépouille d’une petite tortue pour en faire uneboîte. J’ai satisfait à tout »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 26 décembre 1826 (T2, p.577) : « Émilie m’a envoyé Virginie ce matin pour me demander sa petite tortue, que l’humidité du temps ne m’a pas permisde finir encore d’arranger. Je lui ai écrit qu’elle l’aurait à temps pour sa destination » (une tortue est dessinéeplusieurs fois dans le haut de quelques pages du manuscrit).
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 28 décembre 1826 (T2, p.578) : « J’ai garni et peint en partie la petite tortue d’Émilie »
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 29 décembre 1826 (T2, p.578) : « J’ai achevé tout à fait la petite tortue d’Émilie ; il ne reste plus qu’à la vernir »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 24 juillet 1831 (T3, p.985) : « J’ai achevé d’arranger la petite tortue de Constance »
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 1er septembre 1832 (T3, p.1096) : « Oscar m’a apporté un foie de tortue de la part de Madame Bruno »
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 23 juin 1834 (T3, p.1271) : « Les noirs sont revenus hier soir avec des tortues à Camille »
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 28 juin 1834 (T3, p.1273) : « Jean m’a porté 60 livres de sel, et Jean Bart trois tortues pour Camille, qui m’a écrit un petit mot pour me dire deremplacer le repas de manioc par du riz »
Bibliographie
DODILLE, N. 1990. Journal d’un colon de l’île Bourbon (Renoyal de Lescouble) – Volume 1 (1811-1825).L’Harmattan, éditions du Tramail, 1-479.
DODILLE, N. 1990. Journal d’un colon de l’île Bourbon (Renoyal de Lescouble) – Volume 2 (1826-1830).L’Harmattan, éditions du Tramail, 483-932.
DODILLE, N. 1990. Journal d’un colon de l’île Bourbon (Renoyal de Lescouble) – Volume 3 (1831-1838).L’Harmattan, éditions du Tramail, 935-1501.
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Témoignage sur la faune des vertébrés terrestres rapportés par Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble (L’île de La Réunion entre 1812 et 1838) Renoyal de Lescouble, présenté et annoté par J-M. Probst
Témoignages sur les poissons
Pêche cavale
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 2 décembre 1828 (T2, p.718) : « Cet après midi, il nous ait venu un noir portant de magnifique pêche cavale à vendre. J’ai pris ce qu’il y en avait, quej’ai mis au vinaigre. C’est une ressource car on ne trouve plus rien à manger. La volaille est devenue si rare et si chèrequ’il n’y a plus moyen de s’en procurer. Notre pays s’est sans doute enrichi par le sucre, mais les plantations de cannese sont si multipliées que l’on ne trouve plus de maïs à moins de 30 livres le cent, ce qui empêche d’élever desanimaux : toutes les viandes sont extrêmement chères, et n’était moins riche, mais on vivait mieux, lequel vaut mieux ?Cependant je plante des cannes, ainsi va le monde »
Anguille
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 11 mars 1825 (T1, p.381) : « J’ai acheté 4 superbes anguilles de François Babet pour … (illisible) »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 4 juin 1829 (T2, p.794) : « J’ai reçu de Madame Fréon une lettre qui accompagnait un superbe morceau de cochon qu’elle m’a envoyé. Elle meprie de lui procurer des merles, anguilles, chevrettes, etc. »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 7 juin 1829 (T2, p.795) : « J’ai envoyé ce matin à la chère tante Fréon quatre belles anguilles, seul objet que j’ai pu me procurer de ceux qu’ellem’avait demandé pour son dîner d’apparat »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 12 avril 1827 (T2, p.617) : « Fortuné a été à la pêche. Il a porté des jeunes anguilles, chevrettes et cabots que nous avons dans les bassins »
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 13 avril 1827 (T2, p.618) : « Fortuné a encore mis quelques anguilles dans le bassin »
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 6 mars 1829 (T2, p.759) : « Ce matin, Camille et Fortuné, avec quelques noirs, sont allés à la pêche dans la plaine. Ils ont rapporté quelquesanguilles »
Bichique
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 25 novembre 1824 (T1, p.346) : « On a pêché une énorme quantité de bichiques »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 12 avril 1827 (T2, p.617) : « Fortuné a été à la pêche. Il a porté des jeunes anguilles, chevrettes et cabots que nous avons dans les bassins »
Séré
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 28 mars 1825 (T1, p.387) : « J’ai acheté un poisson (séré ou montbrun) d’une grosseur telle que je n’en avais jamais vu »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 12 avril 1827 (T2, p.617) : « Fortuné a été à la pêche. Il a porté des jeunes anguilles, chevrettes et cabots que nous avons dans les bassins. Hiersoir, j’y ai mis un séré (poisson au corps doré de la Chine) »
Poisson indéterminé
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 23 novembre 1822 (T1, p.259) : « J’ai écrit à Desmanières, ce matin, pour le prier de me donner quelques poissons pour ma femme. Il a donnéplusieurs coups de filet et n’a pu prendre que de très petits poissons que j’ai mis dans la mare. J’ai envoyé de l’avoinechez Desrabines. Je n’en ai pas eu, étant donné qu’il était absent »
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Bulletin Phaethon – Volume 12 (2000)
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 12 avril 1827 (T2, p.617) : « Fortuné a été à la pêche. Il a porté des jeunes anguilles, chevrettes et cabots que nous avons dans les bassins »
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Témoignage sur la faune des vertébrés terrestres rapportés par Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble (L’île de La Réunion entre 1812 et 1838) Renoyal de Lescouble, présenté et annoté par J-M. Probst
Plantes citées par RENOYAL DE LESCOUBLE
de 1811 à 1838Affouche Ficus reflexa 795 8Allamanda 732 3Aloes 138 28Arbre à pain 913 12Arrow-root Maranta arundinacea 242 11Atte 608 19Ayapana Eupatrium ayapana 164 30Ayapana Eupatrium ayapana 1124 21Badamier Terminalia catappa 659 19Balsamine Impatiens flaccida 408 2Banane 248 4Bancoul Aleurites tritoba 248 4Bancoul Aleurites tritoba 727 29Barbadine 720 11Belle de nuit Mirabilis palapa 22 14Ben Moringa 448 12Benjoin Terminalia benzoin ? 525 25Bibassier Eriobobya japonica 885 25Bigarade Citrus bigaradia 1259 28Bilimbi Averrhoa bilimbi 515 5Boinia scandin 1043 22Bois rouge Eleodendron orientale 246 25Bois amer Carissa xylopicron 31 22Bois blanc Hernandia mascareniensis 112 26Bois de bassin Homalium paniculatum 245 22Bois de bassin Homalium paniculatum 246 25Bois de cabri Antidesma madagascariensis 1137 12Bois de gouyave Aphloia teiformis 245 22Bois de mahot Dombeya sp. 1295 23Bois de pomme Sysygium sp. 525 26Bois jaune Ochrosia borbonica 266 1Bois noir Albizzia lebbeck 506 18Bringelle 14 7Calebasse Lagenavia vulgaris 259 24Camara Lantana camara 1316 24Cambarre 45 26Cambarre 72 23Cananga Ylang Ylang 1048 1Carambole Averrhoa carambola 432 8Cassia alata 1223 20Cassia alata 1271 24Champac 980 2Chiendent Cynodon lineare ? 162 26Cou de chine Brassica pekinensis 96 24Chouchou Sechium edule 1114 7Citron galet 433 11Citron galet 1240 14Noix de coco Coco nucifera 95 23Noix de coco Coco nucifera 219 4Combava Citrus hystrix 913 12Copalier 945 14Corbeille d’or Lantana camara 105 25Corossolier Annona muricata 1264 6
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Embérique Phaseolus helvatus ? 416 24Embrevade Cajanus cajan ? 326 22Fandamane Aphloia teiformis 251 26Fataque Panicum maximum 764 18Fataque malgache Andropogon fragans 764 18Figue (banane) 164 30Figue à graine 564 24Figue Gabou 626 23Figuier (bananier) 795 8Filao Casuarnia equisetifolia 529 8Fleur St André Chrysanthème 941 23Foulspat Hibiscus sp. 22 14Fruit à pain Artocarpus altilis ? 44 7Fumeterre Fumaria officinalis ? 253 26Goyave 290 8Goyavier Psidium cattleyanum 1119 7Grenadille Passiflora alata 253 26Haricot 416 24Ipeca 41 28Ipeca 54 22Jamalac 938 14Jacquier Artocarpus heterophyllus 327 23Jujube Ziziphius mauritiana 1130 14Latanier Latania lontaroides 3 4Latanier Latania lontaroides 188 15Letchi Nephelium litchi 19 24Lila Melia azederach 457 6Limon Citrus limonum ? 489 22Lingue Mussaenda sp. 508 22Longani 21 11Lotier 1196 26Macouba Tabac 134 21Mangoustan Garcina mangastassa ? 1315 8Manguier Mangifera indica 9 25Manguier Mangifera indica 53 17Mangue chini Mangifera indica 967 15Manioc Manikot dilcis ? 16 14Manioc Manikot dilcis ? 1105 6Margoze Mormodica balsamina ? 541 10Masambron Lomatophyllum sp. 539 3Melon d’eau, pastèque 93 16Melon d’eau, pastèque 286 27Mimosa Acacia farnesiana 941 24Moufia 833 2Mouroung Moringa 448 12Multipliant 751 15Natchouli 23 17Natte Mimusops maxima 189 16Ouatier 1016 2Palmiste 796 11Papaye Carica papaya 42 30Papaye Carica papaya 120 21Papaye Carica papaya 450 16Patate douce Ipomea batatas ? 68 6Patate à Durand Ipomoea pes caprae 971 28Patte de lézard 9 294
20Pignon d’Inde (gros) Erytrina indica 889 3Pignon d’Inde (petit) Jatropha curcas 15 9Pipangaye Luffa acutangula 1067 1Pistache, cacahouette Arachis hypogoea 130 12Pois amer Phasedus lanatus ? 1105 6
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Pois bonbetoc 1309 2Pois de cap Psophocarpus tetragonolobus 1117 22Pois mascate 59 12Pois noir 929 23Porcher Thespesia populnea 513 2Porcher Thespesia populnea 549 2Quatre épices, ravensar Ravensara madagascariensis ? 906 20Ravenale Ravenala madagascariensis 732 3Rima Artocarpus albilis/seminifera 433 13Rima Artocarpus albilis/seminifera 459 11Rose trémière Althaera alcea ? 549 2Roussaille Eugenia uniflora ? 1006 31Safran 433 11Sang Dragon Ptecocarpus indicus ? 26 27Sapan Caesalpina separia ? 84 20Sapan Caesalpina separia ? 108 10Semen contra Chenopodium anthelmintiam 41 29Semen contra Chenopodium anthelmintiam 327 24Semen contra Chenopodium anthelmintiam 602 1Sensitive Mimosa pudica 699 26Serpolet 1243 21Songe Colocasia antiquorum 622 21Songe caraïbes Alocasia cordifolia ? 796 11Takamaka Calophyllum tacamaka 245 22Talinga 1056 23Tamarin 60 14Tamarin 70 15Tan rouge <Weinmannia tinctoria 1198 31Tantan, Ricin 43 4Tantan, Ricin 387 28Teck d’Arabie 655 10Thumbergia 1031 6Tapioca 294 20Vacoa Pandanus utilis 366 29Valérianne 426 24Vetyver Andropogon muricatus 125 9Zapane herbacée aux fleurs roses 1021 16
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Fête des rois !
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 6 janvier 1813 (T1, p.90) : « À dîner, nous avons coupé un gâteau pour les rois. La petite fille d’Edmond (Françoise) a eu la fève »
fête du jour de l’an !
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 31 décembre 1826 (T2, p.579) : « Adieu 1826 ! Tu disparais comme tout disparaîtra successivement. Salam beaucoup »
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 1er janvier 1827 (T2, p.583) : « L’année commence d’une manière bien humide. Nous avons eu de la pluie toute la nuit et une bonne partie de lamatinée. L’après midi a été supportable. Les coureur d’étrenne ont pu au moins se débrouiller. Hervé est venu dîneravec moi et couche ici ce soir Ma tante devait venir aussi avec Roudic mais elle s’est trouvé incommodée et Roudic estvenu seul. La journée s’est passée comme à l’ordinaire. C’est un jour assez bête. Ce soir de la pluie à verse »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 1er janvier 1829 (T2, p.731) : « Le premier jour de l’an, ordinairement fort ennuyeux ne l’a pas été pour moi, cependant, autant que je devais m’yattendre. Je n’ai pas eu beaucoup à me plaindre des bonjours et bonne et heureuse année que les noirs nous prodiguentsans autre intérêt que l’espoir d’un verre d’eau de vie »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 31 décembre 1833 (T3, p.1212) : « J’ai écrit des lettres de Nouvel An à Mesdames Fréon, Sicre, et Marchant et reçu des réponses ; quels souvenirs nous rappellent cette époque ! »
Loterie
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 18 février 1827 (T2, p.599) : « Roudic et les enfants qui ont été tirer à la loterie au fusil chez Damour sont arrivés chez ma tante, après moi trempéscomme des soupes mais Fortuné a mis dans le nœud et a gagné une poule »
Fête des rameaux
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 8 avril 1827 (T2, p.616) : « J’ai trouvé Bruno, sa femme et les enfants ainsi qu’Émilie arrivant de la messe où ils ont tous été fêter les Rameaux »
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 9 avril 1830 (T2, p.894) : « Ferdinand et ses cousins sont allés à la fête des rameaux : ils couchent chez Maillet »
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Le Gol
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 22 juillet 1831 (T3, p.984) : « On dit que le vaisseau “Le Gol“ ou “Courrier du Gol“ arrivé à Saint Denis aurait Oscar Pivetot comme passager »
Visite à Salazie
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 23 novembre 1834 (T3, p.1294) : « Mercredi à sept heure du matin, un des domestiques de Vincent est venu à cheval me dire que Vincent et Philibertd’Ableville étaient en route et m’attendaient à l’entrée de la rivière du Mat. […] Tout le site est d’une grande beauté. Ily a des endroits qui sont enchanteurs pour la fraîcheur et la grâce de cette verdure qui a commencé avec le monde etque la main de l’homme n’a point encore profanée. Ces ruisseaux, ces cascades, ce murmure en écho, produit par lachute des eaux et le bruit d’une brise légère dans le feuillage varié à l’infini des arbres ; …etc. »« Nous vîmes le jeune Baron, beau-frère de Malavoix, qui arrivait au village, venant des bas. Il avait profité du clair delune pour voyager plus agréablement. Il avait son fusil en bandouillère. C’est un meuble à peu près inutile dans cepays là, car on n’y trouve aucun gibier, que des cabris devenus fort rare, et que des merles, qui naguère étaient siabondant, je n’en ai vu que deux dans tout mon voyage, par hasard, et encore, c’était en descendant et au-dessus del’escalier »« Me voilà donc sur les bords de cette Mare à Poule d’Eau si renommée et dont on a tant parlé si diversement.Pourquoi a t’on nommé cet endroit de ce nom ? Rien ne ressemble moins à une mare que ce magnifique étang. Car,quoique dans ses plus basses eaux sa largeur en tout sens est au moins de 150 mètres et sa profondeur d’après ce quem’ont dit plusieurs de 14 à 16 mètres, où diable a t’on vu là une mare ? Je lui restitue donc son véritable nom et je lenommerai l’étang de Salazie. On ne peut donner une idée bien nette de cet endroit. D’un côté l’immense montagne ditede la Fenêtre, puis, par suite et jusqu’à l’étang, un superbe amphithéâtre de verdure et de rochers qui étonnel’imagination. D’un côté, cette vue immense de montagnes coupées de profondes ravines ; cette charmante verdure desbords d’une eau limpide comme le cristal ; enfin ces maisons jetées sur les coteaux environnants, tout cela forme unspectacle enchanteur qu’on voit avec admiration et que l’on ne quitte qu’à regrets »
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Carapate tique de chiens, moutons et bœufs
Tortue indéterminée (Asterochelys radiata ?)15 (9)
Témoignages sur les crustacés
Chevrette
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 4 juin 1829 (T2, p.794) : « J’ai reçu de Madame Fréon une lettre qui accompagnait un superbe morceau de cochon qu’elle m’a envoyé. Elle meprie de lui procurer des merles, anguilles, chevrettes, etc. »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 12 avril 1827 (T2, p.617) : « Fortuné a été à la pêche. Il a porté des jeunes anguilles, chevrettes et cabots que nous avons dans les bassins »
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 1er septembre 1832 (T3, p.1096) : « J’ai envoyé ce matin Jérôme et Auguste à la pêche ; ils sont revenus à midi avc quelques chevrettes »
Témoignages sur les vers
Sangsue
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 30 octobre 1822 (T1, p.254) : « J’ai trouvé ma femme bien faible ; l’application des sangsues sur la poitrine a oppéré cela »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 13 novembre 1822 (T1, p.257) : « Émilie m’écrit que ma pauvre femme n’est pas mieux ; elle doit encore subir l’apposition des sangsues, mouches,etc. »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 13 janvier 1824 (T1, p.282) : « J’ai trouvé Madame Tessan chez Madame Fréon ; elle se faisait appliquer des sangsues derrière l’oreille pour unesurdité »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 29 mai 1825 (T1, p.407) : « La nuit a été cruelle pour moi. ‘ai écrit ce matin à Vinson qui est venu de suite, c’est un énorme bouton hémoroïdal qui me fait tant souffrir. Vinson m’a envoyé des sangsues »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 19 janvier 1826 (T2, p.488) : « La rage de dents ne m’a pas donné un quart d’heure de repos. Roudic est venu ce matin m’appliquer trois sangsues que m’a envoyé Bruno, mais cela ne m‘a pas soulagé du tout »
RENOYAL DE LESCOUBLE, samedi 8 avril 1826 (T2, p.517) : « Madame Bruno a envoyé Tasie chercher les sangsues qu’elle m’avaient prêté quand j’ai eu mal au dent »
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 29 juillet 1831 (T3, p.986) : « J’ai écrit à Fréon pour avoir des sangsues à appliquer à Émilie. Il m’en a envoyé mais elles n’ont pas pris »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 31 juillet 1831 (T3, p.987) : « La lettre que j’ai écrite à Fréon avant hier soir n’étant point parti, j’ai porté ce soir ces sangsues qu’il m’avait envoyéet qui n’ont pas voulu mordre. Je les lui renvoie en lui écrivant de m’en envoyer d’autres plus affamées »
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 1er août 1831 (T3, p.987) : « J’ai écrit ce matin à Fréon pour lui demander d’autres sangsues, les premières n’ayant pas pris sur Émilie. J’aiexpédié Auguste à une heure ; il a été de retour à neuf heures et j’ai envoyé Clémentine de suite poser des sangsues àÉmilie. Camille est monté ce matin, il m’était à poser les sangsues et que deux avaient déjà mordu »
RENOYAL DE LESCOUBLE, mercredi 18 décembre 1833 (T3, p.1207) :
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Témoignage sur la faune des vertébrés terrestres rapportés par Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble (L’île de La Réunion entre 1812 et 1838) Renoyal de Lescouble, présenté et annoté par J-M. Probst
« Mercredi matin envoyé Alfred qui vient et m’applique onze sangsues à la gorge, cela ne me soulage pas et le malaugmente, la journée affreuse ne pouvant rien avaler et la nuit encore pire, point de position : grosse fièvre, presque ledélire, rêvasseries, etc. »
RENOYAL DE LESCOUBLE, vendredi 20 décembre 1833 (T3, p.1207) : « vendredi, Alfred vient et l’application de cinq sangsues, dont deux énormes de chez Desruisseaux, déterminentapparemment la rupture d’un abcès formé contre amygdales à gauche ; aussitôt j’ai éprouvé du soulagement.Gargarisme de roses pourpres et de miel : la nuit suivante assez tranquille »
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 22 mars 1835 (T3, p.1320) : « J’ai trouvé madame Marchant avec des sangsues à une jambe, pour une rougeur douloureuse ; maladie, dit on, qui court en ce moment »
Témoignages sur les insectes
Insectes
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 2 février 1824 (T1, p.288) : « J’ai ferré une boîte pour Roudic, un magasin à insecte »
Chenille
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 25 février 1813 (T1, p.105) : « J’ai dessiné la chenille de la corbeille d’or et sa chrysalide »
RENOYAL DE LESCOUBLE, jeudi 25 mai 1826 (T2, p.536) : « Cana a préparé de la lessive d’aloès pour détruire les chenilles du jardin »
Moustique
RENOYAL DE LESCOUBLE, mardi 26 décembre 1826 (T2, p.575) : « Jamais encore nous n’avions eu autant de moustiques que depuis quelques jours, ce soir particulièrement. Il y en apar nuées. Je voudrais bien que les philosophes voulussent bien me dire quel est le but de la création de ces animaux siincommodes »
Témoignages sur les plantes indigènes
Pieds de bois
RENOYAL DE LESCOUBLE, dimanche 22 septembre 1822 (T1, p.245) : « Roudic et moi, nous avons été nous promener dans le bois d’en bas ; pendant cinq heures, nous avons été en marche.Ce bois est encore garni d’une grande quantité de beaux arbres, surtout en natte, et bois de bassin, Tacamacca, Boisde goyave, etc. »
Affouche
RENOYAL DE LESCOUBLE, lundi 8 juin 1829 (T2, p.795) : « J’ai continué et achevé de gratter le dessus du canal au fond de Charlot et en partie abattu les affouches, figuiers,etc. qui rendent cet endroit impénétrable et inculte »
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Bulletin Phaethon, 2000, 12 : 72-98.
Revue bibliographique concernant la Tortue verte Chelonia mydas
David Roos*
* Laboratoire IFREMER de La Réunion, 97 420 Le Porte-mail : [email protected]
1. Position systématique
Embranchement des VertébrésClasse des ReptilesSous-Classe des Anapsida (région temporale sans fenestration).Ordre des Chéloniens ou tortues (Testudinata).Sous ordre des Cryptodyres représenté par 2 familles.
⇒ Les DERMOCHELYDAE représentée par une espèce.
• Dermochelys coriacea
⇒ Les CHELONIDAE représentée par 4 genres.
Eretmochelys représenté par :
• Eretmochelys imbricata ou Tortue caret ou tortue à écailles.
Lepidochelys représenté par :
• Lepidochelys olivacea ou Tortue olivâtre, et • Lepidochelys kempii ou Tortue de kemp.
Caretta représenté par :
• Caretta caretta ou Tortue caouanne.
Chelonia représenté par :
• Chelonia depressa ou Tortue à dossière plate, et • Chelonia mydas ou Tortue verte ou Tortue franche.
La Tortue verte semblait présenter 2 sous-espèces séparées principalement par leur distribution géographique et parquelques aspects morphologiques et comportementaux (Marquez, 1990). Ce sont :
-C. m. mydas (Linnaeus, 1957) pour la zone Atlantique tropicale et subtropicale.-C. m. japonica ou C. m. agassizii (Thumberg, 1787) pour la zone tropicale et subtropicale de l'Océan Indien,
de l'Ouest et du centre de l'Océan Pacifique.
Cette théorie a été mise en défaut par les travaux réalisés par Bonhomme et al. (1987) qui font état d'une grandehomogénéité génétique des populations mondiales de tortues vertes C. mydas, certainement liée à la possibilité d'un fluxde migration suffisant entre les différents bassins océaniques pour empêcher la différenciation des pools génétiques".
Ainsi, il n'est pas nécessaire de distinguer plusieurs sous unités taxonomiques à l'intérieur de l'espèce C. mydas.Cette hypothèse semble être confirmée par le fait que le cap de Bonne Espérance ne serait pas un obstacleinfranchissable pour les populations du Sud Ouest de l’Océan Indien et de l’Atlantique (Broderick & al., 1997). Cela ne
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semble pas être le cas pour le cap Horn. De ce fait il n'apparaît pas exister de sous unités taxonomiques dans l'OcéanAtlantique, l'Océan Indien et l'Océan Pacifique.
Toutefois, des échantillons étudiés par Bonhomme & al., aucun ne provient des populations de tortues vertesrecensées sur la côte Ouest du continent américain et considérées comme formant la sous population de C. m. agassizii(Bonhomme & al., 1987). Donc il serait nécessaire de vérifier cette hypothèse pour les populations du Pacifique Nord etEst où elles semblent former l'espèce précitée. Cette vérification s'impose d'autant qu'il existe des différences évidentesau niveau de la morphologie de ces différentes populations (Leoville, 1995).
2. Morphologie de la tortue verte (Grassé, 1976)
La tortue verte est ainsi nommée à cause de la couleur de sa graisse mais aussi à cause de la couleur verdâtre de sadossière. Elle présente donc une carapace de couleur variant du vert brun au jaune verdâtre tacheté de noir. Chez lesjuvéniles, il existe une bande radiale brune sur la carapace.
La partie supérieure de la tête et la surface supérieure des nageoires sont de couleur noire prédominante.
Le plastron est blanchâtre et tourne au jaune chez les tortues les plus âgées (Kafuku & Ikenoue, undated).
La tortue verte C. mydas est facilement identifiable par rapport à ses congénères par la présence d'une carapacevoûtée, inclinée sur la marge et de larges écailles au milieu de la face de la nageoire (Hirt, 1971). Elle présente :
- Des mâchoires recouvertes d'une épaisse gaine cornée, l'ensemble formant un bec denticulé à bordtranchant(Grassé, 1976),
- Un corps massif et court, enfermé dans une boîte osseuse composée d'un bouclier dorsal bombé ou dossière et d'unplastron ventral plat,
Le bouclier et le plastron sont recouverts de larges écussons d'origine épidermique : les écailles (de couleur jaunâtrepour le plastron et brunâtre pour la dossière). L'écaillure est caractérisée par la présence d'une seule paire d'écaillespréfrontales (au-dessus du bec, entre les yeux), 4 paires d'écailles post-orbitales (à l'arrière des yeux), 4 paires costalesdont les premières sont en contact avec l'écaille nucale, 11 paires de marginales (brunâtre sur la face dorsale et jaunâtresur la face ventrale) et 4 paires d'inframarginales, toutes juxtaposées les unes par rapport aux autres (Kafuku & Ikenoue,undated).
Son bouclier, cordiforme, est formé de plaques osseuses dérivant des 10 vertèbres dorsales qui fusionnent pourformer un ensemble soudé à la carapace.
La largeur des sutures entre les plaques de la carapace semble varier avec l'âge de l'animal. En effet, chez le jeune, lasuture est large de plusieurs millimètres, par contre elle est de l'ordre du millimètre chez les femelles mâtures et quasiabsente chez les tortues les plus grosses. Ce critère semble être une mesure du vieillissement (Servan, 1977).
Le plastron est formé de plusieurs plaques osseuses, d'origine dermique, qui ne se soudent à aucun os du squeletteinterne et relié au bouclier par une suture ligamentaire permettant des mouvements respiratoires.
Les membres sont adaptés à la nage en mer. Les doigts atrophiés sont réunis sous une même peau leur donnant uneforme de palette. Dans l'eau, les membres antérieurs servent à la propulsion tandis que les membres postérieurs serventde gouvernail.
Sur terre, la marche est laborieuse. Pour avancer, la tortue se sert des membres antérieurs comme de leviers etpoussent avec les membres postérieurs.
Le crâne ne présente aucune fenêtre temporale, le cou est très court, la tête n'est pas rétractile.
La taille des individus adultes est très variable. La taille maximum rencontrée dans les eaux du Japon est de 114 cmde longueur courbe (Lc) et 200 kg de poids corporel. La taille minimale rencontrée est de 78 cm (Lc) pour 81 kg depoids corporel (Kafuku & Ikenoue, undated).
Dans l'Océan Indien, la taille moyenne des tortues varie en fonction des populations considérées (Vergonzanne etal., 1976) :
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Revue bibliographique concernant la Tortue verte Chelonia mydas Roos, D.
- population d’Europa : Lc = 109 cm, - population de Tromelin : Lc = 108 cm, - population des îles Glorieuses : Lc = 106 cm.
Les femelles les plus grosses rencontrées et sûrement les plus âgées avaient les mensurations suivantes :
- Tromelin : Lc = 120 cm, - Europa : Lc = 125 cm.
Les tailles moyennes observées sur les populations d’Europa et de Tromelin les placent dans les moyennes desautres populations mondiales de tortues vertes. Toutefois, la population des îles Glorieuses semble être un peu pluspetite avec ses 104 cm de Lc (Vergonzanne & al., 1976).
Le poids moyen sur 18 femelles pesées à Europa est de 175 kg. La femelle la plus lourde rencontrée pesait 250 kg etcela pour une précision de mesure de plus ou moins 10 kg.
Le dimorphisme sexuel est peu marqué chez les tortues vertes. Cependant on peut faire une différenciation sexuelleselon la taille, les femelles étant plus grosses que les mâles en moyenne. Le mâle présente également des griffes plusgrosses et recourbées lui servant à agripper la femelle au niveau de la partie antérieure de la carapace lors del'accouplement (Servan, 1977). Chez la femelle, ces ergots sont de taille plus réduite. La queue du mâle se différenciede celle de la femelle à la puberté et devient plus grosse, servant d'organe copulateur (Kafuku & Ikenoue, undated ;Servan, 1977). La queue chez les mâles dépasse nettement les membres postérieurs.
3. Anatomie de la tortue verte
Ce sujet a été étudié par de nombreux auteurs. L'anatomie de la tortue verte C. mydas est très proche de celle de latortue Caouanne C. caretta (Wolke et George, 1981 dans Claro 1985).
3.1. L'appareil digestif (Claro, 1985)L'étude du tractus digestif de C. mydas permet de conclure que son anatomie et son histologie diffèrent de manière
significative de l'anatomie générale des reptiles par la présence de papilles semi-cartilagineuse dans l'œsophage(Bjorndal, 1985). La fonction de ces papilles n'est pas bien connue. De nombreuses hypothèses ont été émises quant àleur fonction :
- Elles aident à la déglutition ou servent à prévenir des rejets d'aliments liés au changement de pression durant laplongée (Bleakney, 1965).
- Elles pourraient aider au broyage des aliments (Skoczylas, 1978).
- Elles serviraient à l'évacuation de l'eau lors de la déglutition (Smith, 1961).
Les tortues vertes ont un bec corné denticulé leur permettant de tondre les herbes marines dont se compose leuralimentation (Bjorndal, 1985). Ce bec est suivi d'un œsophage long et étroit dont la paroi est recouverte de ces longuespapilles semi-cartilagineuses.
Le foie, situé sous les masses musculaires pectorales, est un organe bilobé enserrant le cœur. Sous le lobe gauche setrouve l'estomac débouchant sur l'intestin grêle. Le duodénum et la vésicule biliaire sont situés au niveau dorsal, sous lelobe droit du foie (Claro, 1985).
La tortue verte présente un sphincter iléo-cholique ainsi qu'une forte expansion de la section à la fin de la partieproximale du gros intestin qui est décrit comme étant un cæcum fonctionnel, présentant une microflore importante(adaptation au régime herbivore) (Bjorndal, 1985).
Le colon s'étend en dessous de l'estomac. Le pancréas est peu volumineux chez les tortues herbivores. La rate est enposition antérodorsale par rapport au cæcum et au colon.
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3.2. L'appareil circulatoireLe système cardio-vasculaire des tortues marines est caractéristique de celui des Reptiles. En effet, le cœur est formé
de deux oreillettes et d'un ventricule plus ou moins cloisonné (Claro, 1985).
Sapsford (1978) a mis en évidence la présence d'un sphincter au niveau des artères pulmonaires ce qui suggère quela circulation pulmonaire peut-être shuntée durant la plongée (période non fonctionnelle des poumons).
3.3. L'appareil respiratoire (Claro, 1985)Chez les tortues marines, il est particulièrement évolué si on le compare à celui des autres Reptiles, (bronches
prolongées avec arcs cartilagineux, système alvéolaire développé). La trachée est ventrale par rapport à l'œsophage etles poumons sont collés contre la dossière. Selon Villiers (1958), les replis richement capillarisés de la muqueusepharyngienne constitueraient un organe respiratoire annexe.
3.4. Le système nerveux (Claro, 1985)Le cerveau des tortues est peu développé, mais on note tout de même la présence de lobes olfactifs et d'un cervelet
volumineux (Villiers, 1958).
3.5. L'appareil urogénital (Claro, 1985)Les reinsIls sont courts et massifs et sont situés en région abdominale postérieure. Les uretères longent le bord des reins et se
jettent isolément dans le cloaque à proximité de la vessie (Claro, 1985).
L'appareil génital mâleLes testicules sont de couleur grise, rose, lisses et de forme allongée. Les tubes séminifères se prolongent par des
canalicules efférents nombreux et anastomosés, disposés en un réseau extra testiculaire, puis par des canaliculesépididymaires et enfin le canal de l'épididyme, qui forment l'épididyme. Ce dernier est relié au canal déférent quichemine jusqu'au pénis (épaississement de la paroi ventrale du cloaque). Le pénis est constitué de deux bourreletslongitudinaux saillants refermant un tissus fibreux lacunaire (corps caverneux). Ils sont séparés par une gouttièreséminale qui se ferme en un véritable canal lors de l'érection pour conduire le sperme (Claro, 1985).
L'appareil génital femelleLes ovaires ont une couleur plus foncée que celle des testicules. Leur forme est également allongée, mais leur
surface est granuleuse. Durant la période d'activité de reproduction, les ovaires contiennent de nombreux follicules detailles différentes. Le diamètre des follicules vitellins peut atteindre 35 mm. Les ovaires sont reliés à la paroiabdominale par un mésovarium très développé. À proximité des ovaires s'ouvrent les oviductes. La structure du clitoriscorrespond à celle d'une ébauche péniale (Claro, 1985).
4. Physiologie de la tortue verte.
Le nombre de chromosomes chez le mâle est différent de celui de la femelle. En effet, le mâle est diploïde 2N = 56alors que la femelle est diploïde 2N = 55 (Hirth, 1971). Ceci s'expliquerait par l'attachement d'un chromosome sous unautre lors de la division cellulaire.
4.1. L'osmorégulation.L'osmorégulation chez la tortue est réalisée grâce à la présence de glandes à sel dans la région de l'œil (Claro, 1985).
4.2. L'excrétionElle se fait sous forme d'ammoniaque et d'urée chez les juvéniles de tortues vertes (Bonnet, 1979), ainsi que sous
forme d'acide urique chez les adultes (Bjorndal,1979).
4.3. La thermorégulationLa tortue est capable d'élever la température de certaines régions de son corps (comme par exemple la température
des pectoraux durant la nage), (Standora & al., 1982). Chez la jeune tortue, la couleur foncée de sa carapace lui permet
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d'absorber plus de chaleur ce qui a pour effet de stimuler son métabolisme et par voie de conséquence, sa croissance(Bustard, 1970).
Certaines tortues adultes présentent un comportement unique observé sur l'archipel d'Hawaii où elles émergent pourprendre des bains de soleil (Balazs, 1980 ; Dizon & Balazs, 1982). On pense qu'il peut s'agir d'un mode dethermorégulation qui permet d'accélérer la digestion et permettre à la femelle de reconstituer des réserves lors de lapériode reproductive (Snell & Fritts, 1983). Il peut également s'agir d'une méthode qu'emploient les tortues pour sedébarrasser de leurs ectoparasites.
4.4. La plongéeLes tortues sont capables de se maintenir en apnée pendant plusieurs heures (jusqu'à 36 heures, d'après Villiers,
1958).
5. La distribution géographique
Avec E. imbricata, C. mydas est la plus tropicale des tortues marines. Elle est largement répandue dans les eauxtropicales et subtropicales, sur les côtes et autour des îles. Sa présence est très erratique dans les eaux tempérées(Marquez, 1990). La tortue verte représente 20 % de l'effectif total des tortues marines, mais cette proportion est bienplus élevée dans la région Sud Ouest de l'Océan Indien (environ 50 %) (Servan, 1977).
Sa distribution horizontale prédominante se situe entre les isothermes 20°C, mais elle suit les changementssaisonniers des conditions climatiques, ce qui fait varier la distribution entre le 40°N et 35°S en été, sur la côte ouest, etle 20°N et 15°S sur la côte Est de l'Océan Atlantique (Marquez, 1990).
Quelques individus ont été rencontrés dans de plus hautes latitudes mais uniquement en période non reproductive(Marquez, 1990). En effet il y a eu des observations erratiques dans les eaux froides au Nord, dans le canal Britannique(entre l'Angleterre et l'Irlande) et au Sud, le long des côtes du Chili (Leoville, 1995). C. mydas se retrouve donc dansl'Océan Atlantique, l'Océan pacifique et l'Océan Indien (Ehrhardt & Witham, 1992).
6. Le biotope de la tortue verte
C. mydas est typiquement un animal nectonique solitaire qui se regroupe occasionnellement sur des sites denourrissage en eau peu profonde, soit composés d'herbiers ou d'algues en abondance ou encore d'un mélange de cesdeux ressources (Marquez, 1990). Il effectue des migrations depuis les zones d'alimentation vers des sites de ponteparfois éloignés de plusieurs milliers de km. Ces migrations se font le plus souvent le long des côtes, mais, pourcertaines populations, elles sont transocéaniques et les distances parcourues peuvent aller jusqu'à 2200 km comme, parexemple, de l'île d'Ascension aux côtes du Brésil. Ce comportement a été observé par de nombreux auteurs tel que Hirth(1971), Servan (1977), Legall (Legall & al., 1985) et Marquez (Marquez, op. cit.).
6.1. Les sites de nutritionCe sont toutes les régions tropicales et subtropicales riches en prairies sous-marines.
6.2. Les sites de nidification (Marquez, 1990)Les sites majeurs de ponte sont situés dans des secteurs où l'eau atteint des températures de l'ordre de 25°C
(Marquez, 1990). Les différents sites sont cités d'après leur importance relative dans la zone considérée :
-Dans l'Océan Atlantique
Tortuguero au COSTA RICA.Aves island au VENEZUELA.Bigisanti, Eilanti et baboensanti au SURINAM.Plusieurs plages depuis Para jusqu'à Sergipe au BRESIL.Sur l'île d'Ascension et les îles du cap vert.
-Dans la mer Méditerranée:
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De petites colonies nidifient sur les côtes de la Turquie à Mersin, Side, Belek et également à l'îleCyprus.
-Dans l'Océan Indien de l'Ouest:
Europa.Mohéli aux COMORES.Aux SEYCHELLES.MadagascarTromelinGlorieusesSaint Brandon.Dans la République Démocratique du YEMEN.Dans le Nord Est des îles Oman et Masaria.
-Dans l'Ouest de l'Océan Pacifique:
Des sites sont enregistrés du Sud Est de la Malaisie et des îles Sarawak en passant par Satang, Talang.Les Philippines.L'Australie.Golf de Carpentaria.Ile Rayne.Pandora cayGroupe d'îles du Capricorne
-Dans le centre du Pacifique:
Les pontes ont lieu sur des centaines îles.
7. L'alimentation de la tortue verte Le régime alimentaire des tortues vertes évolue avec l'âge. En effet, les juvéniles sont considérés comme étant
principalement carnivores durant les 6 à 12 premiers mois de leur vie (Hughes, undated) et se nourrissent d'organismesplanctoniques, de petits invertébrés marins, d'œufs de poissons (Claro, 1985) ce qui leur assurent des taux de croissanceélevés (Marquez, 1990).
Lorsqu'elles atteignent progressivement une taille leur permettant de repousser les prédateurs, le régime alimentairechange. Les adultes deviennent donc essentiellement herbivores et C. mydas est l'unique tortue marine capable de senourrir d'algues ou d'herbes marines (Bjorndal, 1985).
Les tortues vertes se nourrissent durant la journée sur les herbiers et algues situés en eau peu profonde (Marquez,1990). Le cycle biologique de la tortue verte est décrit dans (Bonnet & al, 1985). Sur cette zone, la tortue verte ne subitpratiquement pas de concurrence. En effet, les seuls concurrents sérieux de la tortue verte seraient les Siréniens, maisleurs aires de distribution ne se rejoignent pratiquement pas (Marquez, 1990).
Ce sont 34 espèces différentes d'algues qui ont été répertoriées (Kurata & al. in Bjorndal, 1985) comme étant la basede l'alimentation des tortues des alentours des îles Ogasawa, (Japon). Parmi ces 34 espèces, on distingue :
-19 espèces d'algues brunes,-9 espèces d'algues rouges,-6 espèces d'algues vertes dont surtout l'espèce Codium adhaerens.
La proportion de chacune de ces espèces dans la ration varie en fonction de leur présence dans le milieu (Bjorndal,1985).
Dans les Caraïbes, ce sont les herbiers de Thalassia testudinum qui forment la base de l'alimentation des tortuesvertes. Ces dernières tondent les jeunes repousses, ce qui leur permet de pouvoir profiter de brins de meilleure qualiténutritive du fait de la plus faible quantité de lignine et de la plus forte concentration en azote dans l'herbe jeune que dansl'herbe vieille. Ceci leur permet d'utiliser les herbiers à Thalassia plus efficacement (Bjorndal, 1985).
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D'autres espèces d'herbiers rentrent dans le régime alimentaire de la tortue verte. Ce sont par exemple : Zoostera,Cymodocea, syrin, godium, Diplantera, Halodule et Halophila (Marquez, 1990).
Cette faculté à utiliser ces deux types d'aliments provient de l'existence d'une activité microbienne importante dansle tube digestif de ces tortues leur permettant de dégrader les composants pariétaux des cellules des aliments ingérés.Les tortues se nourrissant d'algues ont une microflore cæcale bien différente de celle existant chez les tortues senourrissant d'herbier à Thalassia. Il arrive qu'elles se nourrissent des deux espèces en même temps lorsque celles-ci sontprésentes en quantité insuffisante pour que l'une d'entre elles suffise à couvrir les besoins de l'animal (Bjorndal & al.1991).
7.1. Les besoins nutritifs de la tortue verte (Bjorndal, 1985)Neufs acides aminés sont indispensables pour une croissance normale et un bon développement de la tortue verte.
Ce sont la lysine, le trytophane, la méthionine, la valine, la leucine, l'isoleucine, la phénylalanine, l'histidine et lathréonine. L'arginine est semi-indispensable. L'apparition de la fermentation microbienne au niveau de l'intestin, chezles tortues subadultes, lui suffit à couvrir ses besoins.
7.2. La fermentation intestinaleLa proportion relative des différents Acides Gras Volatiles (AGV) produits le long du tube digestif varie peu. Chez
les populations de Tortue verte se nourrissant d'algues, et dans les régions du tube digestif où la fermentation est active,la proportion en AGV produit est acetate> propionate> butyrate> valerate. Cette séquence est couramment rencontréechez les vertébrés présentant un processus de fermentation intestinale. Toutefois elle est différente de celle trouvée chezles populations de tortues vertes se nourrissant d'herbiers à Thalassia où la séquence des AGV produits est acetate>butyrate> propionate.
Ces différences s'expliquent par le fait que la proportion d'AGV produit au cours de la fermentation est influencéepar le régime alimentaire dont dépend les caractéristiques de la microflore présente dans le tube digestif. Cescaractéristiques sont relatives au type de bactéries méthanogènes et de protozoaires présents mais également à leursproportions relatives.
La tendance relative de l'évolution de la concentration en AGV le long du tube digestif est similaire pour les deuxtypes de régime alimentaire (algues et herbiers) (Bjorndal, 1991). De ce fait l'activité microbienne est la même le longdu tube digestif. Ceci est confirmé par les valeurs de pH qui évoluent de façon similaire le long du tractus digestif dansles deux cas.
La concentration en AGV est significativement plus élevée dans le cæcum, dans la partie antérieure et au centre ducolon que dans les autres sections du tube digestif. Dans les trente derniers centimètres du colon, la fermentation estnettement plus faible que dans toutes les autres parties du tractus digestif. En effet, la majeure partie du substratfermentescible a été dégradée avant d'atteindre cette région. Les AGV produits dans les régions antérieures ont étéabsorbés à travers l'intestin.
L'importance du gros intestin dans la nutrition de la tortue verte est soulignée par le ratio gros intestin / intestin grêleégal à 2,4 (+ ou - 0,6). Le ratio moyen de la longueur totale de l'intestin par rapport à la longueur de la carapace étant de10,6 (+ou-1,5). Bjorndal (1985) a émis l'hypothèse que la population microbienne présente dans le tube digestif affectele choix dans le régime alimentaire. Cette hypothèse est soutenue par de nombreux faits :
- Lorsque les deux, algues et herbiers, étaient disponibles pour les tortues, celles-ci n'en utilisaient qu'une seule dansleur alimentation et uniquement celle-là.
- Chez les tortues dont les herbiers constituent la base de l'alimentation et dont la digestibilité est très bonne, lesalgues ingérées apparaîtront comme non digérées dans les fèces.
Ce phénomène s'explique par le fait que les carbohydrates présents dans les parois cellulaires des algues et desherbiers sont différents et que les microflores sont adaptées à l'une ou l'autre de ces deux alternatives. La structure descarbohydrates peut varier également d'une algue à l'autre ce qui fait aussi varier les caractéristiques de la microfloreprésente dans le tractus digestif.
Cependant la microflore intestinale est un système dynamique capable de s'adapter à des changements à long termede régime alimentaire en faisant varier en quantité et en qualité les proportions de micro-organismes présents dans letube digestif.
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Comme tous les autres organismes, les tortues vertes vont rechercher le fourrage qui leur permettra de satisfaireleurs besoins alimentaires avec le moindre investissement en recherche.
De ce fait dans des zones où le disponible alimentaire est limitant, les tortues peuvent avoir un régime mixtecomposé donc d'algues et d'herbiers, ce qui leur permettra de couvrir leurs besoins nutritionnels. Cependant, cetteadaptation de la microflore ne permet pas d'obtenir une efficacité digestive équivalente à celle obtenue avec un régimecomposé uniquement d'algue ou d'herbier. Mais du fait d'un disponible alimentaire plus important, la couverture desbesoins est assurée. Avec ce régime mixte, l'efficacité digestive des algues et des herbiers sont équivalentes. Lamicroflore doit dans ce cas, en permanence s'adapter à la proportion relative des différents aliments présents dans laration (quantité d'algues par rapport à la quantité d'herbiers et également la proportion de chacune des espèces d'algues).
Les AGV produits dans le cæcum fournissent 15% des besoins énergétiques des tortues vertes, mais comme lafermentation continue dans le reste du tube digestif, cette contribution est supérieure à 15%.
Les températures dans lesquelles vivent les tortues vertes lui permettent de garder tout au long de l'année une floremicrobienne active (Bjorndal, 1985).
8. Maladies et affections de la Tortue verte dans l’Océan Indien occidental
8.1. Les parasites de la Tortue verteLes seuls parasites externes observés sur les tortues vertes sont les balanes (Cephalocarides cirripèdes) placés sur la
carapace et/ou sur le sommet du crâne. Certaines femelles sont également porteuses d'algues vertes (Vergonzanne & al.,1976).
8.2. Pathologies en élevage et dans le milieu naturel (FRESNEDA, 1983)
8.2.1. Les affections cutanéesL'herpèsL'affection herpétique est due à un virus du groupe Herpès atteignant les jeunes individus de plus de 3 semaines
jusqu'à l'âge d'un an. Des lésions hémorragiques apparaissent sur les tortues et sont aggravées par les morsures descongénères attirés par la couleur rouge des plaies. La contamination est aisée car, chez cette tortue, il existe denombreux porteurs latents. Le virus peut être transmis par contact ou, peut être véhiculé par l'eau vers des individusprésentant déjà des lésions cutanées d'origine diverse. La réceptivité au virus dépend de plusieurs facteurs que sont :
- L'âge : en effet, la réceptivité diminue avec l'âge. Chez les juvéniles de 3 à 6 semaines, le taux d'infestation est plusimportant que chez les individus de 18 mois et plus, où il y a apparition d'une innocuité acquise. - La température : Les lésions apparaissent plutôt chez les individus soumis à des variations croissantes detempérature.- La charge en bassin.
La plupart des individus sont porteurs latents du virus et l'expression clinique résulte d'une diminution de larésistance des organismes créée par une variation brusque de la température ou par la vie collective en bassins. Leslésions provoquées par cette affection sont classées en deux groupes :
- Les lésions bénignes : qui correspondent à l'apparition de pustules blanc jaunâtre préférentiellement au niveau de latête, du cou, des nageoires antérieures et postérieures et autour du cloaque.
- Les lésions graves : où les pustules atteignent de fortes tailles, couvrant de larges surfaces qui s'ulcèrent et sesurinfectent, pouvant entraîner la mort des individus.
Des troubles digestifs sont associés à cette maladie dans ses formes les plus graves pouvant aller jusqu'à causerl'obstruction des voies intestinales. Un traitement par balnéation dans une solution de phormaline 2 à 3 fois par semaineet l'isolation des individus atteints, permet la guérison entre 3 à 8 semaines (pour les individus les plus gravementatteints). Des mesures prophylactiques tendant à réduire les facteurs de stress durant la première année peuvent limiterl'apparition de cette maladie.
La surinfection de l'Herpès
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L'herpès entraîne la mise à nu du derme avec des possibilités d'ulcérations profondes. Ainsi les germes présents dansl'eau peuvent trouver là un terrain favorable pour leur inoculation et leur prolifération. Les lésions peuvent faire l'objetd'une surinfection liée à la présence dans les bassins d'élevage de germes opportunistes tels que : les Champignons, lesSalmonelles, les Streptocoques et Coliformes. La contamination bactérienne et fongique de l'eau peut être attribuée auxdéjections et autres excrétions des tortues.
8.2.2. Affection du tube digestifC'est la Coccidiose intestinale qui est rencontrée dans les élevages. Elle est due à un agent du genre Eimeria. Ce sont
les sujets malades et leurs fèces qui sont la source de contamination du reste du cheptel par ingestion d'ookystessporulés. Les signes de cette affection sont : un amaigrissement, la perte de l'appétit, une couleur terne des écailles et untaux élevé de la mortalité.
8.2.3. Affections de l'appareil respiratoireLa Trichomonose buccaleLe parasite est véhiculé à l'état sauvage par les adultes qui contaminent l'eau de mer à proximité des lieux de ponte.
L'infestation se fait par absorption par voie buccale. Les sujets malades sortent la tête de l'eau en tendant le cou etnagent vigoureusement vers le haut en effectuant des inspirations répétées, bouche ouverte et cou gonflé pendantplusieurs secondes. Ce sont des signes de détresse respiratoire. L'affection est due à un protozoaire flagellé du genreTrichomonas sp. Un traitement avec du dimétriazol sous forme de poudre à 40% peut être administré.
La tuberculoseC'est une affection très répandue chez les animaux poïkilothermes. Elle sévit également à l'état sauvage chez les
tortues vertes. Six cas ont été rapportés à Hawaii sur C. mydas et sont dû à Mycobacterium avium. Il existe des risquesde transmission à l'Homme.
9. Comportement de la tortue verte
9.1. Système d’orientation aux différents stades de vie
9.1.1. Orientation des nouveau-nésLes tortues qui émergent n’ont pas de préférence directionnelle mais elles l’acquièrent durant les premiers instants
de leurs vies. Les tortues nouveau-nées émergent en « masse » du nid une fois la nuit venue lorsque la températuredescend en dessous d’un certain seuil. Elles se mettent alors à « crawler » énergiquement sur la plage en direction de laMer. Une fois dans l’eau, elles se dirigent “frénétiquement” vers le large. C’est pendant la courte période de la sortie dunid jusqu’à l’arrivée au large que les tortues juvéniles sont les plus vulnérables. À ce stade, elles subissent une forteprédation aussi bien sur terre (frégates, pagures, crabes, etc.) que dans l’eau (requins, carangues, mérous...). Il est doncindispensable pour les tortues d’écourter au maximum ce passage.
Afin de pallier à cette vulnérabilité, elles ont développé différents systèmes d’orientations leurs permettant delocaliser et d’atteindre rapidement l’eau puis de s’éloigner du rivage et de rejoindre la haute mer.
Orientation visuelle sur la plage.
De nombreuses expériences ont montré le rôle essentiel de la vision dans l’orientation des nouveau-nés vers la mer(Bowen & al., 1993 ; Mrosovsky, 1972 ; Mrosovsky & Shettleworth, 1974, 1975 ; Mrosovsky & Kingsmill, 1985 ;Salmon & al., 1992). Les tortues se dirigent vers la direction la plus lumineuse (Witherington, 1992) et plusparticulièrement vers les horizons bas avec la plus grande portion de ciel visible. Elles s’écartent au contraire deshorizons bouchés. Dans la nature, ces conditions correspondent généralement à la direction de l’océan (brillance desreflets de la mer) et au mur sombre de la végétation. Le spectre de sensibilité visuelle des tortues vertes se situe entre400 et 600 nm (du violet au jaune). À l’intérieur de ce spectre, on observe une sensibilité accrue aux faibles longueursd’ondes (bleu) (Granda & O’Shea, 1972) et une relative indifférence pour les grandes longueurs d’ondes (du jaune àl’orangé).
Orientation du rivage vers le large
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Une fois dans l’eau, la lumière n’est plus un facteur déterminant d’orientation. Le mécanisme de nage se met enroute lorsque les tortues n’ont plus leurs plastrons en contact avec le sol. Les tortues s’orientent avec la direction desvagues qu’elles perçoivent au niveau de leur oreille interne, grâce aux mouvements et aux accélérations circulaires queles vagues leurs font subir en plongée. Une tortue se trouvant face aux vagues, va avoir un mouvement de bas en hautpuis d’avant en arrière puis de haut en bas puis enfin d’arrière en avant. (Lohmann & Lohmann, 1996).
Orientation au large (Lohmann & al., 1995)
Les expériences menées sur des nouveau-nés appartenant à l’espèce Caretta caretta ont prouvé l’existence d’uneorientation par compas magnétique (similaire à celui des oiseaux). En effet, lorsque l’on modifie expérimentalementl’orientation du champ magnétique, on observe une modification de la direction prise par les tortues (Light & al., 1993).Une fois au large, l’orientation donnée par les vagues est supplantée par l’orientation donnée par ce compas. Ladirection magnétique suivie est acquise en plusieurs étapes :
Sur la plage : une première direction est établie grâce à la lumière. Les expériences menées sur Carreta carreta etDermochelys coriacea (Lohmann, 1994) ont mis en évidence le rôle de la lumière dans l’acquisition de la préférencemagnétique. En exposant des tortues à une lumière d’Est puis en les mettant dans l’obscurité, on observe que les tortuesse dirigent vers l’Est. En inversant le champ magnétique, on inverse la direction prise par ces tortues. Par contre destortues non exposées à une lumière ne prennent pas de direction précise.
L’orientation prise dans les vagues peut également servir dans l’acquisition de cette direction magnétique (Goff &al., 1995).
9.1.2. Orientation chez les juvéniles et les adultesLes connaissances dans ce domaine sont principalement extrapolées des résultats d’expériences réalisées sur des
nouveau-nés (existence d’un compas d’inclinaison). Les tortues sont capables de percevoir les champs magnétiques dedeux façons :
-Détection de l’angle d’inclinaison magnétique formé par les lignes de champs magnétiques et la surface de la terre :les isoclines (Lohmann & Lohmann, 1994). Ceci permet aux tortues d’avoir une approximation de la latitude.
-Détection de la variation de l’intensité des champs à la surface de la terre : les isodynamiques (Lohmann &Lohmann, 1996).
Ces deux systèmes de mesures permettraient aux tortues de reconstituer une carte magnétique (bi-coordonnées nonorthogonale). Cette théorie expliquerait la capacité qu’ont les tortues à effectuer leurs migrations avec autant deprécision (Lohmann & al. 1996).
9.1.3. La chemodétection : un moyen d’orientation ?La découverte de l’utilisation de clefs olfactives chez les saumons pour retrouver leurs lieux de naissance a fait
naître l’idée d’un mécanisme de reconnaissance similaire chez les tortues pour retrouver leurs plages natales.
L’hypothèse est que les nouveau-nés seraient capables d’enregistrer l’empreinte chimique spécifique à leurs plagesde naissance et que ces informations leurs permettraient des années plus tard de retourner dans la même aire dereproduction et de nidification (Grassman, 1993). Peu de preuves ont pu conforter ou réfuter cette hypothèse.Expérimentalement, il a été prouvé que les tortues vertes peuvent détecter de faibles concentrations chimiques dansl’eau mais les rôles de cette reconnaissance chimique dans la navigation longue distance vers les plages de ponte restentencore mal connus.
Rôle de l’empreinte chimique dans la navigation longue distance
Les données océanographiques sur les courants marins ont infirmé cette hypothèse. En effet, dans de nombreux cas,les tortues sont dans l’impossibilité de percevoir toute trace chimique spécifique du fait de l’orientation des courants(Brown, 1990).
De plus, les récents résultats de suivi des déplacements océaniques par satellite (Papi & al.,1995) ont mis enévidence le fait que les tortues prennent une direction fixe lors de leurs migrations et ce, quelle que soit la direction descourants. Au contraire, une tortue se dirigeant suivant une trace chimique aurait de nombreux changements de directionen fonction des courants, ce qui ne s’observe jamais (Papi & al., 1996 ; Baker, 1985 ; Dusenbery , 1992). Il sembledésormais acquis que les tortues ne se servent pas de l’empreinte chimique durant leurs navigations longue distance.
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Rôle possible de l’empreinte chimique dans la reconnaissance de la plage
Des expériences de conditionnements d’œufs et de nouveau-nés à des composés chimiques ont mis en évidence queles tortues sont capables d’acquérir des préférences pour des substances chimiques spécifiques (Grassman & Owens,1987). Cependant l’imprégnation expérimentale des tortues doit être d’au moins 5 mois (2 mois d’incubation suivi de 3mois dans l’eau ) et la préférence ne persiste que pendant 2 mois, ce qui ne correspond pas aux conditions naturelles(Frick, 1976 ; Salmon & Wyneken, 1987 ; Witherington, 1995).
Ces résultats prouvent que les tortues peuvent acquérir une mémoire des composés chimiques durant une certainepériode de leur développement. Les expériences faites sur des tortues juvéniles montrent néanmoins que cettepréférence ne persiste qu’un temps (2 mois). L’ensemble des expériences faites sur ce sujet ne permet pas de tirer deconclusions définitives car, d’une part, aucune expérimentation n’a pu être faite sur des individus adultes en âge de faireappel à ce type de perception et d’autre part, il serait peut être intéressant de tester l’ensemble des composés chimiquessusceptibles de constituer une signature chimique reconnaissable et mémorisable par les tortues.
9.2. Les migrations
9.2.1. Chez les nouveau-nésLes tortues effectuent une nage “frénétique” de la plage vers la haute mer pendant environ 24 heures, puis durant
quelques jours, elles nagent essentiellement le jour et se reposent la nuit (Frick, 1976 ).
9.2.2. Chez les juvéniles La migration est dite « passive » car les jeunes tortues se déplacent en se laissant porter par les courants océaniques.
Il existe très peu de données sur cette phase de vie de la tortue que l’on appelle « l’année perdue » (Carr, 1982). Ilsemble que les tortues aient une vie pélagique loin des côtes durant cette période. (Carr, 1987).
Les tortues ne réapparaissent dans les eaux continentales que lorsqu’elles ont atteint une taille d’environ 30 cm(longueur courbe de la carapace) (Limpus, 1992, 1993 ; Limpus & al., 1994). Les jeunes tortues migreraient alors demanière active de leur habitat de nurseries océaniques à un habitat plus côtier où elles pourront poursuivre leurcroissance. À ce stade, les tortues immatures peuvent effectuer des migrations saisonnières (essentiellement dans leseaux tempérées). Lorsque les tortues vertes approchent de la maturité sexuelle, elles se fixent définitivement à unhabitat côtier, peu profond (zone d’herbier) (Musick & Limpus, 1996).
9.2.3. Chez les adultes.Comme pour les autres populations de C. mydas dans le monde, celles de l'Océan Indien effectuent des migrations
actives depuis leurs aires d'alimentation vers les sites de ponte, lieu de leur naissance (Limpus, 1993 ; Meylan &Meylan, 1994). En effet, durant leur vie, les tortues vertes adultes alternent une longue période d'alimentation sur leurhabitat côtier (herbier) où elles accumulent d’importantes réserves graisseuses.
Durant cette phase, elles présentent un comportement relativement sédentaire. Les mécanismes « déclencheurs » dela migration génésique ne sont pas bien connus et semblent être dépendants de plusieurs facteurs environnementaux(température, courant, disponibilité de la nourriture…), physiologiques (âge, sexe, réserve graisseuse,…) etgéographiques (distance séparant le site d’alimentation au site de ponte). Lors des périodes de migrations génésiques,elles peuvent perdre jusqu'à 30% de leur masse corporelle (Leoville, 1995).
À partir de programmes intensifs de marquage recapture, les routes minimales de migration de certaines populationsde l'Océan Indien ont pu être tracées (Le Gall & al., 1988). Ainsi, Il apparaît que les populations nidifiant à Europa, àTromelin et à Tongaland fréquentent les mêmes sites de nourrissage sur les côtes de Madagascar. Les distancesparcourues sont de l'ordre de 300 km jusqu'à 2250 km (Le Gall & Hughes, 1987).
Les femelles et les mâles semblent effectuer des migrations séparées et se rencontre à proximité des sites de ponte.Les accouplements peuvent avoir lieu sur des zones proches ou éloignées de la plage de ponte (Balazs, 1983). Il peut yavoir plusieurs accouplements, mais ils semblent s'arrêter dès que la première ponte a eu lieu. En effet, le sperme eststocké par la femelle pour le reste de la saison (Leoville, 1995).Par contre, durant la période d’inter-ponte, les femellesdemeureront sur des zones restreintes situées face à leur plage de ponte (Meylan, 1982). Une fois la période dereproduction achevée, les tortues vertes adultes regagnent activement leur aire de nutrition.
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9.3. La reproduction chez la tortue verte
9.3.1. Les périodes de nidification (Marquez, 1990)Compte tenu de la large distribution de l'espèce, les saisons de nidification varient dans le temps et l'espace. Les
estimations de la période de ponte varient également selon les auteurs ce qui rend difficile l'établissement d'uncalendrier des périodes de ponte selon les zones (Marquez, 1990). Toutefois les périodes approximatives sont lessuivantes :
-Mer des Caraïbes : avril à octobre avec des pics entre juin et septembre.-Nord Ouest de l'Océan Atlantique : mai à octobre avec des pics entre juin et août.-Golfe du Mexique : mai à septembre avec des pics entre juin et août.-Sud Est Atlantique : novembre à février dans le golf de Guinée et février à avril aux îles Ascension.-Sud Ouest Atlantique : tout au long de l'année avec des pics entre mars et septembre.- Ouest de l'Océan Indien : toute l'année avec des pics entre février et avril sur les îles Aldabra, entre mai et août aux Seychelles, aux Glorieuses et aux Comores, et entre novembre et février à Europa et à Tromelin.-Nord Ouest de l'Océan Indien : mai à octobre.- Le centre de l'Océan Indien : de juillet à mars .- L'Est de l'Océan Indien : La saison est très étendue avec de nombreux pics de mai à août.- Dans l'Ouest de l'Océan Pacifique : tout au long de l'année, avec des pics à différentes périodes selon les localités.- Dans le centre de l'Océan Pacifique : tout au long de l'année, avec des pics à différentes périodes selon les localités.
9.3.2. L'âge des femelles à la reproductionL'âge à la maturité des femelles C. mydas est très controversé. En effet selon les auteurs, il varie entre 7 et 50 ans.
Certaines études récentes ont estimé l'âge à la reproduction des tortues vertes comme étant de l'ordre de 25 à 30 ans,voir plus (Marquez, 1990).
En captivité, les tortues vertes commencent à se reproduire à un âge inférieur à 10 ans (résultats obtenus à laCayman Turtle Farm) (Marquez, 1990). Selon Le Gall (Le Gall & al.,1985), la première maturité sexuelle pour lespopulations de Tromelin et Europa (Océan Indien) semble intervenir aux environs de l'âge de 8 ans.
Il semble exister une taille minimale de 80 cm (longueur de la carapace) en dessous de laquelle la maturité sexuellen'apparaît pas puis qu'aucun individu de taille inférieure n'est rencontré sur les sites de ponte (Leoville, 1995). À laferme Corail de l'île de la Réunion, les premiers caractères sexuels apparaissent chez les individus les plus précoces versâge de 6 à 7 ans (Comm. pers. Ciccione).
9.3.3. La sélection des plages et la fidélité des femelles C. mydas à un site de ponte (Grassman & Owens, 1986)
La tortue verte semble répondre à un mécanisme "neurocomportemental" auquel elle réagit après avoir subit uneimprégnation au cours de son développement embryonnaire et lors de son éclosion. En effet, on admet qu'elle peutdétecter 5 10-6 moles de produits chimiques présents dans le milieu. Les réponses des tortues lors des tests enlaboratoire ont été corrélées avec la particularité chimique à laquelle elles ont été exposées avant et après leur éclosion.En effet, les tortues ayant subit un traitement chimique uniquement durant l'incubation ou celle ne l'ayant subi qu'aprèsl'éclosion ne répondent pas aux tests chimiques ultérieurs.
Ce résultat suggère donc que les individus sont chimiquement sensibles aux caractéristiques chimiques del'environnement, lorsque ceux-ci y sont exposés non seulement durant l'incubation mais aussi à l'éclosion. "L'impressionchimique" requiert une période d'exposition relativement longue.
Cette mémorisation chimique lors des premières périodes de la vie d'une tortue verte implique une mémorisation àlong terme puisque la maturité sexuelle n'intervient que de nombreuses années plus tard.
Parmi toutes les tortues marines, C. mydas est l'espèce qui présente le plus fort attachement au site de ponte et plusprécisément à la zone de la plage où elle a effectué sa première nidification. Plusieurs auteurs tels que Bosc (Bosc & LeGall, 1986), Mortimer (1990), Le Gall (Le Gall & al., 1985, 1988), font état de ces observations.
Ce comportement serait relatif à un phénomène de reconnaissance d'un marquage que subiraient les nouveaux nés etqui servirait de repère à la tortue parvenue à la maturité sexuelle (Vergonzanne & al., 1976).
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La durée des études ayant été inférieure à l'intervalle de retour inter annuel de ponte, il n'a donc pas été possibled'établir que les femelles gardaient consécutif un attachement spatial préférentiel pour la même zone entre deux cycles.Toutefois, sur certains sites comme Tortuguero et Europa, des changements de zone de ponte sont constatés mais celasurtout après des changements de conditions climatiques modifiant les caractéristiques du substrat et/ou le profil de laplage.
9.4. Le processus de ponteIl peut être fractionné en 9 phases (Servan, 1977) :
-Approche de la plage : elle a lieu au coucher du soleil, les tortues attendent la marée haute pour se hisser sur laplage. Dans les périodes les plus intenses de pontes, deux groupes se forment, le premier montant à la plage à la maréehaute du soir et l'autre à la marée haute du matin.
-Ascension de la plage, le but étant d'arriver au-dessus du niveau supérieur des grandes marées hautes. Sur certainesplages, il est fréquent que les femelles retournent à la mer sans avoir atteint cette limite et sans avoir pondu.
-Recherche du lieu de nidification.-Creusement de la cavité corporelle d'une profondeur variant entre 40 et 60 cm. La femelle garde la tête surélevée
par rapport au reste du corps.-Creusement du nid de ponte avec les membres antérieurs enfoncés dans le sable, les membres postérieurs creusant
un trou de 80 cm. Plusieurs tentatives peuvent être réalisées par la femelle avant qu'elle ne ponde ses œufs.-Ponte : durée environ 20 minutes.-Fermeture du nid en tassant le sable, avec les membres postérieurs.-Remplissage de la cavité corporelle, avec les membres antérieurs-Retour à l'eau.
Les pontes ont lieu préférentiellement lorsque la marée est montante au flot (Leoville, 1995). Le temps passé à terrepour réaliser tout le processus de ponte varie entre 2 et 4 heures. Ce laps de temps peut toutefois être supérieur si lafemelle creuse plusieurs nids avant de déposer ses œufs. En moyenne, deux tortues sur trois pondent lors de leur montéeà terre sur les Atolls d'Europa et de Tromelin ainsi qu'aux îles Glorieuses (Vergonzanne & al., 1976). Au cours duprocessus de montée à terre et avant de commencer la ponte, les femelles sont très sensibles aux perturbations sonoreset lumineuses. Ainsi, si elles sont surprises, les tortues retournent à l'eau sans avoir pondu, par contre si la ponte adébuté, elles ne s'arrêtent pas.
9.4.1. La ponte, les œufsLa femelle de tortue verte présente un processus de ponte fractionnée, caractérisé par la présence d'œufs à tout stade
de développement dans la gonade (Servan, 1977).D'après Vergonzanne & al. (1976), le nombre moyen d'œufs émis par ponte est, à Tromelin de 136 (avec des
extrêmes allant de 89 à 191), aux îles Glorieuses de 135. Le diamètre moyen des œufs est de 45mm (de 43 à 47 mm) àTromelin, de 42,3mm (de 37 à 46) à Europa. Le poids moyen est respectivement de 46,5 g (de 41 à 53 g) et de 45.7 gpour Tromelin et Europa.
D'après Le Gall & al., (1988), des différences de taille de la couvée sont observées et elles varient en fonction de lataille de la femelle et en fonction du numéro d'ordre de la ponte. Le nombre moyen d'œufs pondus par ponte est de 135sur l'île de Tromelin et de 148 sur l'île d'Europa. Il arrive de trouver des œufs de très petites tailles ou difformes nonfertiles. Ce sont généralement des œufs de fin de ponte (Vergonzanne & al., 1976).
La fertilité est respectivement de 95% et de 97% sur Tromelin et Europa (Vergonzanne & al., 1976).
9.4.2. L'incubationElle est fonction de la durée d'ensoleillement et de la température et de l'humidité du sable. En moyenne elle est de
l'ordre de 50 à 60 jours. À 30°C, elle dure 55 jours alors qu'à 27°C elle est de plus de 80 jours à Europa. La duréemaximale d'incubation observée dans la nature est supérieure à 90 jours (Servan, 1977).
Le déterminisme du sexe est directement influencé par la température du nid. Suivant les nids, les dates deprélèvement, le sex-ratio varie de 0 à 100% de mâles. Le sex-ratio est corrélé à la température du nid durant la périodede sensibilité qui dure de 10 à 15 jours et se situant au cours du deuxième tiers du développement embryonnaire. Latempérature critique est de 30°C chez C. mydas. De part et d'autre de cette température, nous n'obtiendrons que l'un desdeux sexes.
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En effet, dans des températures comprises entre23 et 27°C nous obtiendrons 100% de phénotypes mâle alors que de30 à 33°C ce ne sont que des femelles qui naîtront (Lescure, 1982). Au cours d'une saison de reproduction, lestempératures dans les nids vont être distribuées autour de cette température critique et ainsi influencer le sex-ratio despopulations de tortues (Lescure, 1982).
9.4.3. L’éclosionAprès environ deux mois d'incubation survient l'éclosion qui n'est pas synchrone (Servan, 1977). En effet, si la plus
grande partie des éclosions a lieu en même temps, une cohorte n'est complètement formée qu'au bout de trois joursenviron. Ceci est dû au fait que les premières tortues attendent au fond du nid que la majeure partie des œufs a éclos.Dès lors, les jeunes se regroupent dans le nid et agissent comme un seul pour remonter en colonne à travers le sable etpar la suite émerger du nid (Lescure, 1982 ; Vergonzanne & al., 1976).
9.4.4. L’émergence et le taux de survieL'émergence a lieu lorsque la température du sable en surface atteint une valeur inférieure à 28.8°C (Servan, 1977),
car les jeunes possèdent une thermosensibilité qui inhibe leur sortie quand la température est supérieure à cette limite(Vergonzanne & al., 1976). Elle est atteinte durant la nuit ou lorsque le temps est couvert ou pluvieux. De ce fait,environs 25% des émergences surviennent le jour et 75% la nuit.
Elle varie beaucoup selon le site de ponte considéré. Sur l'atoll d'Europa dans l'Océan Indien, elle est en moyenne de84% (Servan, 1977). Il est en moyenne de 77,4% sur l'île de Tromelin. Il arrive de trouver des éclosions avec des tauxd'émergence particulièrement faible (29% d'émergence) (Vergonzanne & al., 1976). D'après la méthode décrite par LeGall (Le Gall & al., 1988) le taux d'émergence est de 60 à 70% sur Europa et de 36 à 60% sur Tromelin à cause de laprédation des rats sur les œufs.
D’après Mortimer (1990), la mortalité est plus élevée quand l'incubation se passe sur des plages dont le substrat estcomposé de particules volcaniques que lorsqu'il est composé de particules calcaires et cela pour des tailles similaires àdes grains de sables. L'explication de cette différence doit se trouver dans le fait que ces deux types de particulesdiffèrent par leur couleur, leur forme et leur composition minérale. Ni le pH, ni le taux de carbone, ni la taille de lacouvée ne semblent influencer le taux de réussite de la nichée. Le test de SPEARMAN RANK montre que pour laconductivité électrique du sol, il existe une faible corrélation négative avec le pourcentage moyen d'émergence et lesuccès d'éclosion.
La profondeur du nid au moment de la remontée des nouveaux nés vers la surface montre une corrélation positiveavec le pourcentage d'éclosion. Le potentiel hydrique total du substrat montre également une corrélation positive avec lasurvie de la couvée. On trouve également une corrélation entre le pourcentage moyen de mortalité "précassure de l'œuf"et le volume d'air contenu dans la porosité du substrat. La température, l'eau, l’oxygène sont considérés comme lesvariables physiques les plus importantes dans la survie embryonnaire des reptiles.
Les tortues marines produisent les plus grosses couvées d'œufs et les déposent plus profondément que n'importequ'elles autres tortues terrestres. Compte tenu de la perméabilité à l'air de la coquille des œufs de tortues marines, leursensibilité à la dessiccation est élevée. De ce fait la corrélation négative trouvée entre le diamètre moyen des particulesdans les substrats d’origines calcaires grossiers et la survie de la couvée peut être reliée au stress physiologique dû à unedessiccation. Celle-ci est en effet facilitée par la meilleure perméabilité du substrat pour les gaz.
Une autre cause de mortalité dans les substrats calcaires grossiers est le risque d'affaissement de la chambre desœufs sur les nouveaux nés rendant la remontée plus difficile. La corrélation positive trouvée entre la profondeur du nidet la survie de la couvée sur l'île d'Ascension est liée au fait que la pluviométrie et l'hygrométrie sont si faibles queprobablement la pluie ne percole jamais jusqu'au niveau des œufs et que l'humidité du substrat résulte de remontéesphréatiques depuis la nappe. De ce fait, la dessiccation est moins importante quand le nid est profond et par conséquentla mortalité est plus faible.
9.4.5. La survieGlobalement la survie est infime jusqu'à la taille adulte et est estimée à environ 0.1 % des œufs pondus (Servan,
1977 ; Vergonzanne & al., 1976). Sur les nouveaux nés qui émergent le jour, la mortalité est de 100 %, principalement àcause de la prédation des Frégates (Fregata minor) (Servan, 1977 ; Vergonzanne & al., 1976). Cette prédation vajusqu'à chasser les individus ayant déjà atteint la mer (Vergonzanne & al., 1976). D'autres prédateurs tels que les
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tournepierres Arenaria interpres et les corbeaux pie Corvus albus peuvent attaquer les tortues, mais cette prédation esttrès faible (moins de 1 %) (Vergonzanne & al., 1976).
Durant la nuit, cette prédation n'est plus que de 5 à 10 %. Par contre, la prédation par les poissons est importante(Epinephelus sp., Caranx sp.) et est principalement le fait des requins sur l'atoll d'Europa (Servan, 1977 ; Vergonzanne& al., 1976). D'autres prédateurs tels que les Bernard l'hermites (Eupagurus sp) attaquent les émergences de nuit. Ilarrive parfois que les frégates s'attaquent aux émergences de nuit lors des nuits éclairées (Vergonzanne & al., 1976).
9.5. Facteurs influençant le comportement de la femelle en ponte
9.5.1. Caractéristiques des sites de ponteLes études menées à Europa (Le Gall & al , 1984, 1986, 1988) site majeur de ponte où 2.000 à 10.000 tortues
migrent chaque saison, ont permis de définir quelques caractéristiques des plages de ponte. Les investigations ontpermis de diviser, verticalement par rapport au niveau moyen des hautes mers, la plage en trois secteurs en fonction del'altimétrie :
-Le secteur A dont l'altitude varie de zéro à 1,25 mètres, sur lequel les pontes observées sont très rares. Cela est dûau risque d'inondation du nid par les remontées phréatiques et qui de ce fait, n'est pas sélectionné par les tortues.
-Le secteur B se situe entre 1,25 et 3 mètres et est le secteur de ponte privilégié. En effet, elle abrite 95% des pontes.
-Le secteur C situé entre 3 et 5 mètres n'abrite que très peu de pontes.
Sur la plage, la distribution des nids, calculée pour les quatre mois principaux de la saison de ponte (novembre àfévrier), est aléatoire et n'est influencée que par la présence d'obstacles interdisant le creusement du nid. La densité denids varie selon les années en fonction du nombre de femelles présentes sur le site. Le suivi permet de voir que ladensité moyenne a été de 0,175 par mètre carré pour la saison de ponte 83/84 et de 0,0436 pour la saison 84/85.
9.5.2. Influence des caractéristiques du sable (Mortimer, 1990)Le comportement de ponte des femelles est influencé par les caractéristiques du substrat, en particulier quand celui-
ci est sec et dur. Les tortues ont manifestement plus de difficultés à construire leur nid dans des substrats grossiers, secset durs. Ce phénomène se caractérise par le fait que les femelles réalisent plusieurs essais de creusement et ré-émergentsuccessivement plusieurs nuits d'affilée (jusqu'à 6 fois sur Aldabra et Ascension avec la moyenne = 1.4 et 3.2) afin desélectionner le lieu le plus approprié pour creuser le nid.
Il a été mis en évidence par le test de SPEARMAN RANK que le nombre de tentatives de pontes augmentait avec lediamètre moyen des particules de sables. De la même manière, le nombre de ré-émergences successives pour nidifier estcorrélé avec ce dernier paramètre mais également à l'humidité du sol. En effet, le nombre de montée à terre est plusélevé en saison sèche ou lors des périodes de faibles pluies. Sur des sites tels que Tortuguero où le substrat est constituéde sable fin et où la pluviométrie avoisine les 5 000 à 6 000 mm par an, les tortues émergent rarement plus d'une fois etil est rare qu'elles réalisent plusieurs tentatives de construction de nid avant de pondre.
L'étude de plusieurs sites de ponte de par le monde montre que les femelles pondent sur des sites dont lescaractéristiques varient beaucoup les unes par rapport aux autres. Compte tenu de l'influence des caractéristiques dusubstrat, la femelle doit prendre comme critère de sélection de son site de ponte la texture du sable. Mais la taillemoyenne des particules de sable ne semble pas être l'élément le plus important lors du choix. En effet, leseffondrements de sable lors de la construction du nid ou la rencontre d'obstacle semblent être déterminants dans le choixdes tortues.
La plupart des sites de ponte de par le monde sont caractérisés par une taille de particules sphériques de 0.2 à 1 mmde diamètre et par un faible niveau de carbone organique dans le substrat. L'optimum de salinité pour assurer une bonneincubation de la couvée se situe entre 365 et 730 milligrammes de Cl/kg de sable.
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9.6. Rythme de reproduction inter annuel des tortues vertesÀ partir de la technique de "marquage recapture", un vecteur de périodicité inter-annuel de ponte a été estimé pour
les populations de tortues vertes de Tromelin et d'Europa. D'après la méthode décrite par Le Gall (Le Gall & al., 1985),on a pu établir que le rythme inter annuel de ponte varie entre 2 et 6 ans. Ce résultat confirme ceux obtenus pour lespopulations de la Caraïbe, selon lesquels les tortues vertes peuvent migrer 2 à 5 fois consécutivement avec desintervalles entre chaque migration variant entre 2 et 4 ans voire plus (Le Gall & al., 1985).
D'après Hughes (1982b) et Le Gall (Le Gall & al, 1985), une femelle peut monter de 2 à 5 fois durant une saison deponte pour nidifier. Dans l'Océan Indien, au cours d'une même saison, une femelle monte en moyenne 3 à 3.5 fois pourpondre à Tromelin et 2.8 fois en moyenne à Europa.
L'intervalle de temps entre deux pontes varie peu selon les sites et les mois d'observation. Il est de l'ordre de 12 à 14jours (Le Gall et al., 1988). Sur French Frigate Shoals, atoll isolé de l'archipel d'Hawaii, Dizon et Balazs (1982) ontestimé qu'une femelle pouvait pondre jusqu'à 6 fois par saison de reproduction. La moyenne est estimée à 1,8 pontes parfemelle et par saison.
L'intervalle moyen entre deux pontes a été estimé à 13 jours avec des extrêmes variant de 11 à 18 jours. Chez lesfemelles, les retours inter annuels sur les sites de pontes peuvent se faire une année sur deux ou plus. Pour les mâles, leretour peut se faire tous les ans mais ce n'est pas systématique (Dizon & Balazs, 1982).
Les mensurations prises entre chaque recapture montrent qu'il n'y a pas d'accroissement de la taille des individus,quelque soit l'intervalle de temps écoulé entre deux rencontres (Le Gall & al., 1985). À partir de cette constatation, il aété émis l'hypothèse qu'il n'y a pas d'accroissement de la taille de la carapace durant la période post-pubertaire.
Les grandes variations de la taille de la carapace rencontrées à la première maturité sexuelle sont dues auxdifférences de conditions rencontrées durant la période prépubertaire.
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Fiche « patrimoine à protéger » Le Lézard vert de Manapany ou Gecko vert de ManapanyJean-Michel Probst
Bulletin Phaethon, 2000, 12 : 99-100.
Fiche « patrimoine naturel à protéger »
Le Lézard vert de Manapanyou Gecko de Manapany
Jean-Michel Probst*
*B.P. 279 Nature & Patrimoine97 827 LE PORT
Le reptile décrit ci-après est une espèce de gecko littoral de l’Ordre des Squamates. Il fait partie de la Famille desGekkonidae qui comporte 85 genres et plus de 800 espèces dansle monde. Le Lézard vert de Manapany ou Gecko deManapany est un reptile endémique de La Réunion.
LÉZARD VERT DE MANAPANYPhelsuma inexpectata (Mertens, 1966) Français : Gecko vert de Mannapany. Anglais : Mannapany Day-Gecko.
Distribution dans l’Océan indien. Espèce monotypique, endémique de La Réunion.
DESCRIPTION. Longueur : 85-115 mm.
Dimorphisme sexuel peu perceptible (mâle légèrement plus grand que la femelle, coloration plus contrastée et queueparfois bleu turquoise).
Adulte.Dessus de la tête vert pomme assez clair, avec trois bandes longitudinales rouges filant de l’œil à l’arrière de lanuque ; ligne transversale rouge au-dessus de la mandibule supérieure et une autre barrant le front ; en arrière de l’œiljusqu’à l’attache des membres supérieurs, bande noire liserée de blanc ; reste du dessus du corps vert clair parsemé depetites taches rouges ; queue parfois bleu turquoise ; dessous variable soit blanc crème soit jaunâtre à l’exception dumenton au cou et de la queue brun clair ; pattes brun jaune parsemées de petites taches brun rouge.
Juvénile. Se différentie par la petite taille (moins de 7 cm), et la coloration vert pomme plus pâle dominante.
IDENTIFICATION. Gecko au corps gracile, de coloration variable, généralement vert clair, parsemé de petites tachesrouges sur l’ensemble du corps.
COMPORTEMENT. Espèce diurne qui se rencontre principalement sur les troncs des arbres (essentiellement desvacoas), plaqué le long des feuilles lisses (vacoas, bananier, latanier, bois de chandelle). On le rencontre égalementdansles maisons.
MILIEU. Le Gecko de Manapany fréquente principalement les zones littorales plantées de VacoasPandanus utilis,deCocotiersCoco nucifera,de Papayers,Carica papaya,de Chocas vertsFurcraea foetida et de bananiersMusa sp.Dans une moindre mesure on le rencontre sur les BadamiersTerminalia catappa,parfois sur les rochers ou dansl’herbe. Très localisé dans le Sud-Est de l'île, on le rencontre principalement dans la région littorale de Manapany et deSaint Joseph.
ALIMENTATION. Le Lézard vert de Manapany se nourrit principalement d’insectes (petits papillons, mouches,termites), d’araignées et de myriapodes, de nectar de fleurs et de fruits (Vacoas, Bois de Chandelle, papayer, manguier).
STATUT ET REMARQUES. Le Lézard vert de Manapany est une espèce endémique de La Réunion qui est restreinte àune petite bande littorale dans le Sud Ouest de l’île, de Grande Anse à Saint-Joseph et du littoral à 400 mètresd’altitude. Une étude génétique sur toutes les espèces des Mascareignes a récemment confirmé son statut d'endémique,remis en cause par certains auteurs qui le rangeaient comme une sous-espèce du Gecko de VinsonP. ornata,endémiquede l'île Maurice. Le Lézard vert de Manapany a récemment disparu de toute une frange littorale, sans doute à cause de
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l’action conjuguée d’un débroussaillage et de traitement agricole proche. Il est inscrit sur la liste des espèces protégéesde l’île de La Réunion (Arrêté ministériel du 17 février 1989).
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Compte-rendu faunistique des espèces observées dans les environs d’Itsamia (Mohéli - Archipel des Comores) Probst, J.M.
Bulletin Phaethon, 2000, 12 : 101-107.
Compte-rendu faunistique des espèces observées dans les environs d’Itsamia
(Mohéli - Archipel des Comores)
Jean-Michel Probst*
*Nature & PatrimoineBP 279, 97827 Le Port Cedex
Introduction
Du 8 au 18 octobre 2000, des observations de la faune ont été consignées dans la région du village d’Itsamia,lors d’un tournage cinématographique consacré à la Tortue verte Chelonia mydas1. 68 vertébrés ont étérépertoriés : 55 oiseaux, 8 reptiles et 5 mammifères. Les observations terrestres ont été réalisées régulièrementchaque matin, entre 5h00 et 7h30 et plus occasionnellement tout au long de la journée, les oiseaux marins, lorsdes visites en bateau à M’Chaco.
Site d’étude
L’île de Mohéli fait partie de l’Archipel des Comores. Elle est située dans le Sud Ouest de l’Océan Indien,dans le Nord du Canal du Mozambique (17°03 S ; 42°43 E). Avec 211 kilomètres carré, Mohéli est la plus petitedes îles de l’Archipel des Comores. C’est aussi la plus sauvage pour ne pas dire la plus belle.
Liste commentée des Oiseaux Grèbe castagneux Tachybaptus ruficollis (Nicheur). Le 10/10, 52 ind. et le 16/10, une petite population de
57 ind. est observée au Dziani Boundouni.
Puffin de la tentation Puffinus lherminieri temptator (Nicheur). Le 12/10, 4 individus en action de pêcheavec des Noddis bruns au large de M’Chaco. Le 14/10, un site potentiel est remarqué à environ 8 km sur lelittoral au Nord Est d’Itsamia (importante falaise maritime avec de nombreuses vires).
Paille-en-queue à brins blancs Phaethon lepturus (Nicheur). Le 9/10, Sylvie Pothin (du CDTM de LaRéunion) me montre un nid dans la falaise maritime au Sud Ouest d’Itsamia et 2 ind. en vol sont observés autourde l’îlot M’bouzi.
Fou masqué Sula dactylatra (Nicheur). Le 10/10, 81 ind. sont présents sur M’Chaco dont 5 immaturesvolants (9h10). Tous les « Fou brun » observés ne sont pas des Sula leucogaster mais des immatures de Foumasqué. Le 12/10, la population totale comptabilisée après l’ascension est de 158 ind. dont 8 immatures surM’Chaco. Le 17/10, 89 ind. sont comptabilisés et enfin, le 18/10, où le rocher a également été escaladé, 119 ind.dont 5 immatures. La présence du Fou brun Sula leucogaster noté par Michel Louette (1988) et Steven Asbirk(1999) demande à être confirmée.
Frégate ariel Fregata ariel (Migrateur). Le 12/10/00, 2 frégates sont observées au-dessus de la plaged’Itsamia.
Grande Aigrette Casmerodius albus (Nicheur). Le 10/10, 1 ind. le long de la route d’Itsamia, avantl’intersection pour le Dziani Boundouni, puis, vraisemblablement un autre au pied de l’îlot rocheux de M’Chaco.Le 11/10, 1 ind. en vol au large de la plage des braconniers (à 1km au Nord Ouest d’Itsamia). Le 13/10, 1 ind.posé sur la plage d’Itsamia. Le 17/10, 8 ind. sont posés sur le Baobab le plus au Nord de la plage d’Itsamia. Le17 et le 18/10, 1 ind. sur M’Chaco.
1 TÉZIER, R. (in press.) La Tortue verte des îles Glorieuses. K7 vidéo. Tec-tec Production.
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Aigrette dimorphe Egretta dimorpha (Nicheur). Le 10/10, 1 ind. prospecte la base des rochers de M’Chacoen compagnie d’une Grande aigrette. Le 11/10, 1 ind. posé sur un Baobab en haut de la plage des braconniers (à1km au Nord Ouest d’Itsamia).
Héron cendré Ardea cinerea (Nicheur). Le 9/10, 2 ind. sur le haut de plage de Tsinavouni (à l’Ouestd’Itsamia), puis 1 ind. sur la plage de M’tsanganyamba et 2 autres sur un Baobab sur la plage de Bouélamanga.Cette espèce est régulièrement observée sur les plages de pontes des tortues marines (Chelonia mydas etEretmochelys imbricata). Les individus sont généralement installés dans la zone de ponte, ils semblentrechercher des jeunes tortues fraîchement écloses. Le 10/10, 2 ind. en vol le long du littoral Est, au Nordd’Itsamia. Le 11/10, 2 ind. sur la plage de M’tsanganyamba et 1 ind. au-dessus de la plage des braconniers (à1km au Nord Ouest d’Itsamia). Le 13/10, 1 ind. immature posé sur la plage d’Itsamia.
Héron garde-bœuf Bubulcus ibis (Nicheur). Le 9/10, 1 ind. sur le haut de plage (forêt littoralesecondarisée) Miangoni 2. Le 10/10, 2 ind. le long de la route d’Itsamia, avant l’intersection pour le DzianiBoundouni. Le 16/10, 4 ind. autour du Dziani Boundouni.
Crabier blanc Ardeola idae (Migrateur). Le 10/10, 1 ind. adulte sur un arbre du rivage du Boundouni. Le16/10, 2 ind. immatures sont observés sur les bords du lac Boundouni.
Crabier chevelu Ardeola ralloides (Migrateur). Le 16/10, 1 ind. adulte sur l’île de Boundouni.
Héron vert Butorius striatus rhizophorae (Nicheur). Assez commun, cette espèce, toujours isolée, estquotidiennement observée du 9 au 18/10 le long du rivage marin d’Itsamia. Le 11/10, 1 ind. au-dessus de laplage des braconniers (à 1km au Nord Ouest d’Itsamia).
Milan noir Milvus migrans (Nicheur). Le 9/10, 1 ind. prospecte les plages de Tsinavouni à Miangoni 2 (àl’Ouest d’Itsamia). Le 11/10 et le 14/10, un ind. survole la plage d’Itsamia.
Busard des Comores Circus macrosceles (Nicheur). C’est le rapace diurne le plus régulier. Le 10/10, 1femelle adulte sur la route d’Itsamia, avant l’intersection pour le Dziani Boundouni. Le 12/10, 1 mâle adulte envol au-dessus de la plage de M’tsanganyamba. Le 13 et le 14/10, 1 mâle en arrière du vllage d’Itsamia. Le 16/10,2 mâles, 1 mâle subadulte (3ème année) et 1 femelle autour du lac Boundouni. Le 18/10, 1 femelle au-dessus de laroute à la sortie d’Itsamia.
Faucon d'Éléonore Falco eleonorae (Migrateur). Le 10/10, 1 ind. en vol le long du littoral Est, au Nordd’Itsamia.
Faucon concolore Falco concolor (Migrateur). Le 18/10, 1 ind. adulte en vol à environ 1km au Nordd’Itsamia.
Faucon pèlerin Falco peregrinus radama (Migrateur). Le 13/10, 1 ind. adulte en vol au-dessus de la plageM’tsanganyamba.
Caille des blés Coturnix coturnix (Nicheur). Le 10/10, 2 ind. à coté de la route d’Itsamia.
Pintade Numida meleagris (Nicheur ?). Le 11/10, un petit groupe d’au moins 5 individus courent derrière laplage de Nyamba, dans la friche, à proximité du village d’Itsamia. Peut-être des oiseaux domestiqués ?
Poule d'eau Gallinula chloropus (Nicheur). Deux observations : Le 10/10, 6 ind. au Dziani Boundouni et 1seul le 16/10. Elle semble assez craintive et donc probablement chassée.
Drome Dromas ardeola (Migrateur). Le 17/10, 1 ind. sur la plage d’Itsamia.
Glaréole malgache Glareola ocularis (Migrateur). Le 13/10, 1 ind. en vol au-dessus de la plage d’Itsamia.
Pluvier argenté Pluvialis squatarola (Migrateur). Observé presque tous les jours sur les différentes plagessurveillées d’Itsamia. Généralement isolé avec le Courlis corlieu. Toutefois, le 15/10, 3 ind. sont observéssimultanément.
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Compte-rendu faunistique des espèces observées dans les environs d’Itsamia (Mohéli - Archipel des Comores) Probst, J.M.
Grand Gravelot Charadrius hiaticula (Migrateur). Une seule observation, le 11/10, sur la plage des‘‘braconniers’’ située à 1 km au Nord du village d’Itsamia.
Gravelot de Leschenault Charadrius leschenaultii (Migrateur). Le 9/10, 1 ind. sur la plage d’Itsamia et 1autre sur la plage de Bouélamanga.
Courlis corlieu Numenius phaeopus (Migrateur). Régulièrement et quotidiennement observés du 9 au 18sur la plupart des plages d’Itsamia comme par exemple le 9/10, 2 ind. sur la plage d’Itsamia, puis 2 autres sur laplage de M’tsanganyamba et 1 sur la plage de Bouélamanga. Le 10/10, 1 ind. sur la plage d’Itsamia.
Chevalier aboyeur Tringa nebularia (Migrateur). Le 10/10, 1 ind. sur la plage d’Itsamia et 2 autres au lacBoundouni.
Chevalier guignette Actitis hypoleucos (Migrateur). Curieusement peu fréquent : le 9/10, 1 ind. sur laplage d’Itsamia, le 10/10, 1 ind. à M’Chaco et le 16/10, 2 ind. à Boundouni.
Tournepierre Arenaria interpres (Migrateur). Espèce régulièrement observée en petit nombre (1 à 5 ind.).Le 10/10, 9 ind. sur les rochers battus par les vagues de M’Chaco.
Bécasseau sanderling Calidris alba (Migrateur). Le 17/10, 2 ind. avec 1 cocorli sur la plage d’Itsamia.
Bécasseau cocorli Calidris ferruginea (Migrateur). Le 16/10, 6 ind. sur les bord du Dziani Boundouni. Le17/10, 1 ind. sur la plage d’Itsamia.
Sterne huppée Sterna bergii (Migrateur ?). Le 12/10, 1 ind. en vol à 1km au large de la plage des“braconniers” au Nord d’Itsamia.
Sterne fuligineuse Sterna fuscata (Migrateur ?). Le 17/10, 8 ind. en vol au-dessus de M’Chaco. Ellessurvolent l’îlot et se dirigent vers le Sud Ouest.
Noddi brun Anous stolidus (Nicheur). Une seule observation le 18/10 au ras de l’eau à proximité deM’Chaco.
Martinet des Palmes Cypsirius parvus griveaudi (Nicheur). Espèce commune et régulière dans toute l’île.Le Martinet des palmes est observé quotidiennement du 8 au 18/10. Le 8/10, 8 ind. à l’Aéroport de Fomboni. Le9/10, 3 ind. sur le haut de plage (forêt littorale secondarisée) Miangoni 2. Le 10/10, 13 ind. le long de la routed’Itsamia, avant l’intersection pour le Dziani Boundouni. L’espèce est observée chaque matin et chaque soir surla plage d’Itsamia.
Martin pêcheur malachite Alcedo vintsioides johannae (Nicheur). Espèce généralement isolée observéequotidiennement du 9 au 18/10 près de l’eau douce ou le long des rivages marins (plages d’Itsamia). On lerencontre aussi dans les talwegs, parfois des lisières. Le 16/10, 3 ind. au lac Boundouni.
Guêpier de Madagascar Merops superciliosus superciliosus (Nicheur). Espèce commune, répandue danstoute l’île. Le 8/10, 7 ind. à l’Aéroport de Fomboni. Le 9/10, 6 ind. sur le haut de plage de Tsinavouni (à l’Ouestd’Itsamia). Le 10/10, 12 ind. le long de la route d’Itsamia, avant l’intersection pour le Dziani Boundouni puis 7ind. en vol le long du littoral Est, au Nord d’Itsamia. Le 14/10, 6 nids abandonnés entre l’entrée du Villaged’Itsamia et l’école2.
Courol des Comores Leptosomus discolor discolor (Nicheur). Le 9/10, 1 ind. sur le haut de plage (forêtlittorale secondarisée) Miangoni 2.
Rolle malgache Eurystomus glaucurus (Nicheur). Le 16/10, une observation d’un individu adulte posé surle sentier du lac Boundouni à Itsamia. Un autre ind. est observé le 26/10 le long de la route à M’batsé.
Tourterelle Streptopelia capicola (Nicheur). Espèce commune observée du 8 au 18/10, jusque dans levillage d’Itsamia. Elle apprécie les hauts de plage (forêt littorale secondarisée) et le Dziani Boundouni.
2 D’après un enfant du village, les guêpiers sont parfois mangés pendant la période de nidification, on les chasse avec un grand bâton lorsqu’ils sont dans leur nid.
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Tourterelle malgache Streptopelia picturata comorensis (Nicheur). Espèce commune sur les hauts de plage(forêt littorale secondarisée), le long de la route d’Itsamia, parfois dans le village et autour du Dziani Boundouni.
Tourterelle tambourette Turtur tympanistria (Nicheur). Espèce commune observée en petits groupes de 2à 6 ind. sur les hauts de plage de Tsinavouni (à l’Ouest d’Itsamia) et Miangoni 1 & 2 et ainsi qu’autour du lacBoundouni.
Inséparable à tête grise Agapornis cana (Nicheur). Le 15/10, 3 ind. sur un Baobab de la place du villaged’Itsamia.
Chouette effraie Tyto alba (Nicheur). Entendue 3 nuits (10/10, 14/10 et 16/10) sur 10 passées à Itsamia.
Bulbul de Madagascar Hypsipetes madagascariensis (Nicheur). Espèce commune, observéequotidiennement du 9 au 18/10. Le 9/10, 2 ind. sur le haut de plage de Tsinavouni (à l’Ouest d’Itsamia) et 7 ind.sur le haut de plage (forêt littorale secondarisée) Miangoni 2. Le 10/10, 9 ind. le long de la route d’Itsamia, avantl’intersection pour le Dziani Boundouni. Le 16/10, 12 ind. se poursuivent (jeux, parades, démonstrationsterritoriales ?)
Terpsiphone de Mohéli Terpsiphone mutata voeltzkowiana (Nicheur). Espèce régulière, quotidiennementobservée isolée, par 2, ou par petits groupes (2-5 ind.) sur les hauts de plage d’Itsamia. Le 10/10, 7 ind. en mêmetemps le long de la route d’Itsamia. Le Terpsiphone semble plus commun autour du Dziani Boundouni.
Souimanga de Mohéli Nectarinia humbloti mohelica (Nicheur). Espèce commune, observéequotidiennement dans le village d’Itsamia et ses environs. Le 9/10, 1 ind. mâle transporte un gros insecte sur laplage d’Itsamia et disparaît dans un fourré végétal (indice de nidification ?).
Souimanga angaladian de Mohéli Nectarinia notata voeltzkowi (Nicheur). Le 16/10, 2 ind. dans unebananeraie d’Itsamia tirent le nectar des fleurs des bananiers, 1 autre près du Dziani Boundouni.
Zostérops de Mohéli Zosterops maderapatana comorensis (Nicheur). Espèce commune se déplaçant enpetits groupes de 2 à 8 individus. Le Zostérops est observé quotidiennement autour d’Itsamia.
Damier Lonchura cuculata (Nicheur). Espèce observée plus ou moins régulièrement. Le 8/10, 6 ind. àl’Aéroport de Fomboni. Le 10/10, 3 ind. le long de la route d’Itsamia, avant l’intersection pour le DzianiBoundouni. Le 15/10, un couple construit un nid dans une haie délimitant une bananeraie d’Itsamia. Le 17/10,un groupe de 6 ind. en lisière du village d’Itsamia.
Moineau domestique Passer domesticus (Nicheur). Deux individus régulièrement observés sur la placed’Itsamia. Curieusement, d’après un habitant d’Itsamia, cette espèce serait plus commune à certains moments del’année.
Cardinal Foudia madagascariensis (Nicheur). Espèce commune dans la région d’Itsamia. Généralementisolé, le Cardinal est répertorié régulièrement dans l’ensemble des points d’écoute réalisés autour du villaged’Itsamia.
Cardinal de Mohéli Foudia emintissima eminentissima (Nicheur). Le 10/10, 2 ind. à grand bec, le long dela route d’Itsamia, avant l’intersection pour le Dziani Boundouni. Malgré l’absence de manifestation vocale, ilest probable qu’il s’agisse de cette espèce. Est ce que l’espèce s’hybride avec F. madagascariensis ?
Martin triste Acridotheres tristis (Nicheur). Espèce abondante observée du 8 au 18/10 dans tous les milieuxde la région d’Itsamia. Le 8/10, 2 ind. à l’Aéroport de Fomboni. Le 10/10, 14 ind. comptés simultanément lelong de la route d’Itsamia, avant l’intersection pour le Dziani Boundouni.
Corbeau pie Corvus albus (Nicheur). Espèce commune, observée quotidiennement du 8 au 18/10 dans tousles milieux de la région d’Itsamia. Le 8/10, 3 ind. à l’Aéroport de Fomboni. Le 9/10, 8 ind. dans des puits deponte des tortues vertes sur la plage d’Itsamia. Le 10/10, 14 ind. le long de la route d’Itsamia, avant l’intersectionpour le Dziani Boundouni.
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Compte-rendu faunistique des espèces observées dans les environs d’Itsamia (Mohéli - Archipel des Comores) Probst, J.M.
Liste commentée des Mammifères Tenrec Tenrec ecaudatus. Le 10/10, 1 ind. le long de la route d’Itsamia près de l’intersection du dziani
Boundouni.
Roussette des Comores Pteropus seychellensis comorensis. Espèce commune observée du 8 au 18/10 auvillage d’Itsamia et dans la région environnante. Le 10/10, 76 ind. dans un arbre sur la route d’Itsamia. .
Microchiroptère indéterminé Tadarida sp. ? Le 8/10, le 11/10 et le 13/10, 2 ind. en vol à la tombée de lanuit. Petite espèce insectivore faisant penser à une espèce de la famille des Molosses Molossidae. Peut-être T.pumila noté aux Comores ?
Maki Lemur mongoz. Une seule observation, le 10/10, 1 petit groupe de 3 ind. sur la route d’Itsamia.
Civette Viverricula (malaccensis) indica. Le 9/10, des traces dans le sable indiquent sa présence à la plagede Nyamba. Notons que le 20/10, 2 ind. sont observés la nuit dans les phares du 4x4 du Projet biodiversité.
Liste commentée des Reptiles Tortue franche Chelonia mydas. Espèce régulièrement observée du 8 au 18/10 sur l’ensemble des plages
d’Itsamia. Le 9/10, 1 femelle baguée (CO764) en fin de ponte sur la plage de Tsinavouni à l’Ouest d’Itsamia. Le10/10, 10 restes de tortue franche (carapaces et têtes) braconnés sur une plage à 1 km au nord Est d’Itsamia, puisl’après midi, 8 ind. sur un herbier dans la deuxième crique au Nord Est d’Itsamia. Le 11/10, une femelle en finde ponte sur la plage de M’tsanganyamba. Le 12/10, une émergence en direct sur la plage de M’tsanganyamba.Le 14/10, les restes de 16 tortues braconnées sont rassemblés sur une plage située à 8-10 km d’Itsamia.
Tortue imbriquée Eretmochelys imbricata. Moins fréquente que la Tortue verte, elle n’est observée à notrepassage que furtivement du bord ou au moment des plongées. Le 10/10, vers 15h30, 2 ind. sur un herbier dans ladeuxième crique au Nord Est d’Itsamia. Le 18/10, 1 ind. avec un requin à queue noire Carchariuns wheleeri aupied de l’îlot M’Chaco.
Gecko des maisons Hemidactylus frenatus. Le 13/10, 2 ind. dans le bengalow d’Itsamia.
Gecko des jardins Hemidactylus mabouia. Le 11/10, 1 ind. sur un tronc de cocotier à l’entrée d’Itsamia. Le14/10, 1 ind. sur les branches d’un Ficus.
Gecko Paroedura sanctijohannis. Une seule observation, le 14/10, d’un individu surpris le long d’unebranche morte. Courant sur la litière, il s’échappe dans les feuilles puis dans une cavité d’arbre lorsque nousrassemblons de nombreux restes de tortues mortes sur une plage très fréquentée par les braconniers.
Gecko vert des Comores Phelsuma v-nigra v-nigra. Le 14/10, 2 ind. sur les branches d’un Ficus. Le 15/10,2 ind. sont observés sur un Mimusops près d’Itsamia.
Scinque des Comores Mabuya comorensis. Le 8/10, 2 ind. dans le village d’Itsamia. Le 9/10, 24 ind. enarrière du village d’Itsamia, 48 ind. comptés entre Itsamia et le Dziani Boundouni. Espèce abondante sur tout lelittoral autour d’Itsamia.
Scinque de Bouton de Mohéli Cryptoblepharus boutonii mohelicus. Le 9/10, 1 ind. dans la première criqueau Nord Est du village d’Itsamia. Le 12/10, M’Chaco est escaladé puis prospecté, aucun reptile ou reste sub-fossile n’est trouvé. Le 15/10, plus de 50 ind. notés sur l’îlot d’M’bouzi au Sud Est d’Itsamia.
Bibliographie
ASBIRK, S. 1999. Notes on birds from a visit on Mohéli, Comoros (19/10–1/11), 1-4.
BEN MOHADJI, F. et PARIS, B. 2000. Plan d’action pour la conservation des tortues marines en république fédéraleislamique des Comores. Direction générale de l’environnement, Projet Biodiversité, PNUD/FEM/DGE, 1-36.
BENSON, C.W. 1960. Les origines de l'Avifaune de l'Archipel des Comores; Mém. Inst. Sc. Mad. Sér. A, 14 : 173-204.
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Bulletin Phaethon- Volume 12 (2000)------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
BENSON, C.W. 1960. The birds of the Comoro Islands : results of the British Ornithologists' Union Centenary Expedition1958. Ibis 103b : 5-106.
BRADT, H. ; SCHUURMAN, D. et GARBUTT, N. 1996. Madagascar Wildlife - A visitor’s Guide. Bradt Publication, 1-138.
CHEKE, A. S. et DIAMOND, A. W. 1986. Birds on Moheli and Grande Comore (Comoro Islands) in February 1975. Bull.Br. Orn. Cl. 106 (4) : 138-148.
LOUETTE, M. 1988. Les oiseaux des Comores. Tervuren, Belgium : Musée Royal de l'Afrique centrale. Annales Sér. in -8,Sci. Zool. M.R.A.C. n°255 : 1-192.
PROBST, J.M. 1998. Liste commentée des reptiles actuels des Comores et des Mascareignes. Bulletin Phaethon, 7 : 11-15.
SINCLAIR, J.C. & LANGRAND, O. 1998. Birds of the Indian Ocean Islands. Chamberlain, 1-184.
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Compte-rendu faunistique des espèces observées dans les environs d’Itsamia (Mohéli - Archipel des Comores) Probst, J.M.
Grèbe castagneux Tachybaptus ruficollisPuffin du Pacifique Pufinus pacificusPuffin de la tentation Puffinus lherminieri temptatorPaille en queue à b. blanc Phaethon lepturusFou masqué Sula dactylatraFou brun Sula leucogasterFrégate du Pacifique Fregata minorFrégate ariel Fregata arielGrande Aigrette Casmerodius albusAigrette dimorphe Egretta dimorphaHéron cendré Ardea cinereaHéron garde-boeuf Bubulcus ibisCrabier blanc Ardeola idaeCrabier chevelu Ardeola ralloidesHéron vert Butorius striatus rhizophoraeDendrocygne veuf Dendrocygna viduataMilan noir Milvus migransBusard des Comores Circus macroscelesFaucon d'Éléonore Falco eleonoraeFaucon pélerin Falco peregrinus radamaCaille des blés Coturnix coturnixPoule d'eau Gallinula chloropusDrome Dromas ardeolaPluvier argenté Pluvialis squatarolaGrand Gravelot Charadrius hiaticulaGravelot de Leschenault Charadrius leschenaultiiBarge rousse Limosa lapponicaCourlis corlieu Numenius phaeopusCourlis cendré Numenius arquataChevalier aboyeur Tringa nebulariaBargette de Terek Tringa cinereaChevalier guignette Actitis hypoleucosTournepierre Arenaria interpresBécasseau sanderling Calidris albaBécasseau cocorli Calidris ferrugineaSterne caspienne Sterna caspiaSterne bridée Sterna anaethetusSterne huppée Sterna bergiiSterne du Bengale Sterna bengalensisNoddi brun Anous stolidusPigeon domestique Columba liviaPigeon des Comores Columba polleniTourterelle Streptopelia capicolaTourterelle malgache Streptopelia picturata comorensisTourterelle tambourette Turtur tympanistriaColombar maitsou Treron australisFouningo des Comores Alectroenas sganzini sganziniPerroquet vasa des Comores Coracopsis vasa comorensisInséparable à tête grise Agapornis canaChouette effraie Tyto albaMartinet des Palmes Cypsirius parvus griveaudiMartin pêcheur malachite Alcedo vintsioides johannaeGuêpier de Madagascar Merops superciliosus superciliosusCourol des Comores Leptosomus discolor discolorBulbul de Madagascar Hypsipetes madagascariensisTerpsiphone de Mohéli Terpsiphone mutata voeltzkowianaSouimanga de Mohéli Nectarinia humbloti mohelicaSouimanga angaladian de Mohéli Nectarinia notata voeltzkowiZosterops de Mohéli Zosterops maderapatana comorensisDamier Lonchura cuculataMoineau domestique Passer domesticusCardinal Foudia madagascariensisCardinal de Mohéli Foudia emintissima eminentissimaMartin triste Acridotheres tristisCorbeau pie Corvus albus
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Bulletin Phaethon - Volume 12 (2000)Nouvelles brèves
Bulletin Phaethon, 2000, 12 : 108.
Plaidoyer pour l’île du Lys
Description préliminaire des oiseaux etautres vertébrés (Archipel des
Glorieuses)
Jean-Michel Probst*
*Nature & PatrimoineBP 279, 97827 Le Port Cédex
L’île du Lys est un îlot satellite de l’Archipel desGlorieuses. Elle est couverte de végétationcaractéristique des îlots coraliens (Scaevola taccada,Tournefortia argentea, Pemphis acidula, Surianamaritima). Elle recelle aussi une quinzaine d’espècesd’oiseaux dont certains nichent à même le sol (coloniesde Sterne fuligineuse et de Noddi brun) mais aussi desespèces migratrices (1 Dromadidae, 6 Scolopacidae, 3Charadridae) et quelques espèces de passage (3Sternidae). Enfin, un petit reptile (1 Scincidae) estrelativement fréquent.
Cet éden est menacé par l’implantation du Rat noirqui fait des ravages dans les colonies d’oiseaux marins.Nous avons comptabilisé 77 poussins non volantsprédatés et plus d’une centaine d’œufs. L’île contientégalement le corbeau pie (2 individus) qu’ilconviendrait également d’enlever.
Sous la réserve d’une grande rigueur scientifique etavec d’indispensables précautions préliminaires, il estpossible de contrôler les populations de prédateursintroduits (Pascal & Al., 1996a, 1996b). Ce choix doitêtre pris en concertation étroite avec des professionnelsde l’éradication. En effet, les méthodes d’éradicationou de limitation de populations d’espèces envahissantessont adaptées à chaque cas. Étant donné sa faiblesurface, la dératisation de l’île du Lys est tout à faitpossible. Les nombreux cadavres de jeunes oiseauxmarins cités plus haut attestent de l’importance duprélèvement opéré par les prédateurs introduits.Certains rats sont très gros et témoignent par leurvigueur au moins pendant la période de nidification. Ilest probable que dans la période internuptiale, cesmêmes rats sont waffaiblis et se jetteraient plusvolontiers sur des appâts empoisonnés (un dossier defaisabilité est à l’étude).
Cette île est un paradis fantastique qu’il convient depréserver au mieux. La population croissante de tortuesmarines, la présence de nombreux prédateurs marins(requins, carangues, loches) et les îles couvertes decolonies d’oiseaux sont aujourd’hui des havres de paix
uniques et fragiles. Il faut donc conserver ces milieuxmarins et terrestres en l’état et ne modifier sous aucunprétexte les habitats indigènes.
Dans les années futures et sous la conditionsinequa non d’études pertinentes et rigoureuses (c.f. lesexpériences mauriciennes), elle pourrait servir de baseà la sauvegarde d’espèces menacées.
Enfin, le Scinque des GlorieusesAmphioglossusvalhallae, qui semble aujourd’hui éteint à la GrandeGlorieuse était également signalé auparavant sur cetîlot. Il devrait donc faire l’objet d’une prochainerecherche ce qui permettrait de préciser son statut.
Bibliographie
PASCAL, M. ; SIORAT, F. ; COSSON, J.F. et BURINdes ROSIERS, H. 1996a. Éradication depopulations insulaires de Surmulots – Archipeldes Sept-Iles – Archipel de Cancale : Bretagne,France. Vie Milieu, 46 : (3/4) : 267-283.
PASCAL, M. ; COSSON, J.F. ; BIORET, F. ; YÉSOU,P. & SIORAT, F. 1996b. Réflexions sur le bien-fondé de rétablir une certaine biodiversité demilieux insulaires par l’éradication d’espècesexogènes – Cas de certains mammifères d’îlesde Bretagne (France). Vie Milieu, 46 : (3/4) :345-354.
PROBST, J-M. ; TÉZIER, R. ; HOUCHOIS, P. ;SOURICE, G. ; REYNAUD, L. VILLEDIEU,C. ; BANDERIER, M. BARROIL, P.CICCIONE, S. SAUVIGNET, H. ; ROOS, D. &BERTRAND, G. 2000. Inventaire des Oiseaux,des Reptiles et de Mammifères de l’Archipel desGlorieuses (îles éparses de l’Océan Indien).Bull. Phaethon, 11 : 31-50.
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Bulletin Phaethon - Volume 12 (2000)Nouvelles brèves
Bulletin Phaethon, 2000, 12 : 109.
Première observation du Flamant nain
Phoeniconaias minor à Juan de Nova
(Canal du Mozambique)
Geoffrey BERTRAND*
*Nature & PatrimoineBP 279, 97827 Le Port Cédex
Le 9 avril 1999, un petit flamant est observé sur lacôte Sud de l’île de Juan de Nova (Ile éparse du Canaldu Mozambique).
L’individu est calme et se laisse approcher àenviron 15 mètres. Il est filmé dans le lagon à maréebasse puis en vol le long des côtes de l’île.
Il présente un plumage juvénile caractéristique duFlamant rose Phenicopterus ruber mais beaucoup plusclair que ce dernier. De la même façon, cet oiseau sedistingue du Flamant rose par son bec imposant maismoins long, un cou plus court, plus épais à la base et lapartie comprenant les lores et le bec plus foncéepresque noire. Enfin sa taille est plus petite. Un crisonore en « ouiick » est lâché avant l’envol.
La détermination de l’individu observé estconfirmée par Jean-Michel Probst. Elle ne laisse aucundoute, il s’agit du Flamant nain dans son plumageimmature.
Il s’agit de la première mention certaine de cetteespèce sur une des îles éparses.
Rappelons ici que cette espèce est l’une des pluspetites de la Famille des Phoenicopteridae quicomprend, dans le monde entier, 3 genres, 5 espèces et6 taxons (Del Hoyo, Elliott & Sargatal, 1992). Seuls,deux représentants ont été observés dans les îles del’Océan Indien :
-Le Flamant rose, représenté par la sous-espèce P.r. roseus (Pallas, 1811), est observé à Madagascar,Europa, Grande Comore, Anjouan, Mayotte, Sri Lanka.
-Et le Flamant nain P. minor (Geoffroy, 1798) quiest une espèce monotypique migratrice à Madagascarest considérée comme erratique à Mayotte et Juan deNova.
L’individu immature est resté 2 jours sur l’île.Notons que l’espèce proche, le Flamant rose, pluscommun, avait déjà été observé sur Juan de Nova maisn’a pas été noté au cours des trois missions : du 4
novembre au 17 décembre 1998, du 13 janvier au 28février 1999 et du 6 avril au 27 mai 1999 (Bertrand,2000).
Bibliographie
BERTRAND, G. 2000. Compte-rendu ornithologiquedes espèces observées à Juan de Nova (Canal duMozambique). Bull. Phaethon 12 : 57-61.
DEL HOYO, J. ; ELLIOT, A. and SARGATAL, J.1992. Handbook of the the birds of the world.Vol. 1. Ostrich to Ducks. ICPB/LynxProduction, Barcelona, 1-696.
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Bulletin Phaethon - Volume 12 (2000)Nouvelles brèves
Bulletin Phaethon, 2000, 12 : 110.
Première mention d’un reptile àplus de 2000 mètres d’altitude
(Ile de La Réunion)
Geoffrey BERTRAND*
*Nature & PatrimoineBP 279, 97827 Le Port Cédex
Lors d’une réunion de travail sur le futur Atlas desreptiles de La Réunion (Probst & Al., à paraître), nousévoquons tour à tour les connaissances accumulées surchaque espèce. Les monographies et cartographies sontpassées en revue…
La carte du Lézard vert des forêts montre unerépartition plutôt concentrée dans le Nord et l’Est et lesdernières trouvailles dans l’Ouest sont commentées.L’espèce est en effet mentionnée dans les Hauts deSaint-Leu et au niveau de Grand-Bassin. Un autre siteancien est signalé à Saint-Gilles (Probst, sous presse).
Je suis alors surpris de ne pas le voir répertorié auMaïdo, car je l’avais observé sur la roche nue etphotographié en 1995. Un peu plus tard, je ressors maphotographie qui représente, d’après Jean-MichelProbst, un beau mâle adulte. Cette donnée estparticulièrement intéressante puisqu’il s’agit nonseulement du record d’altitude détenu pour cette espècemais aussi pour toute la Classe des Reptiles confondus.
Encore appelé Lézard vert des Hauts Phelsumaborbonica est une espèce de Reptile de la famille desGekkonidae (Bour & Moutou, 1982). Endémique de LaRéunion, cette espèce est connue pour fréquenter desmilieux extrêmes pour la plupart des reptiles. Toutefoisles records précédents étaient situés beaucoup plus bas.
Bour & Moutou, 1982 : « on peut rencontrer desindividus jusqu’à 1000 mètres »
Moutou, 1983 : « Vers le haut, l’altitude 1000mètres limite approximativement sa répartition. »
Probst, 1995 : « Un individu a été trouvé à 30mètres d’altitude à Saint Philippe et un couple à 1400mètres au Baril. »
Probst, 1999 : « Les records d’altitude sont situésdans le Nord à 1400 mètres à la Plaine des Chicots, à1420 mètres dans la ravine des Colimaçons et à 1450mètres à la Plaine d’Affouches. Deux autres sites dansl’Ouest, malheureusement non retrouvés, auraientexisté à 1500 mètres dans une ravine dans les Hauts deSaint-Leu et à 1600 mètres sur une planèze dans lesHauts du Tévelave. »
Il reste maintenant à vérifier si l’espèce estconstituée par une petite population, découvrir son sitede reproduction et étudier sa biologie qui doitforcément être particulière à cette altitude.
Bibliographie
BOUR, R. et MOUTOU, F. 1982. Reptiles etamphibiens de l'île de La Réunion. Info Nature19 : 121-156.
MOUTOU, F. 1983. Identification des Reptilesréunionnais. Info Nature 20 : 53-64.
PROBST, J-M. 1995. Note sur la présence du Geckovert des forêts Phelsuma borbonica sur lespoteaux électriques de basse tension (île deLa Réunion). Bull. Phaethon, 2 : 105.
PROBST, J-M. 1999. Guide préliminaire des reptilessédentaires de l’île de La Réunion et des îleséparses avec une liste des espèces migratrices eterratiques répertoriées depuis dix ans. Bull.Phaethon, 10 : 4-39.
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Bulletin Phaethon - Volume 12 (2000)Nouvelles brèves
Bulletin Phaethon, 2000, 12 : 111.
Suite et fin autour de l’Oiseau del’île du Mât
selon la relation de Tafforet
(Ile Rodrigues)
Jean-Michel Probst*
*Nature & PatrimoineBP 279, 97827 Le Port Cédex
Suite aux remarques sur la faune ancienne de l’îleRodrigues où l’Oiseau de l’île de Mât a fait l’objet dementions tels que : « Hypothétique […] On peut sedemander si ce mystérieux oiseau a vraiment existé »(Vinson, 1965), j’ai tenté de démontrer lors d’unprécédent article (Probst, 1998), que Tafforet n’avaitpas inventé cette espèce. J’avais le sentiment que cenaturaliste hors pair, qui avait décrit avec tellement dedétails et de passion la faune de l’île (Tafforet, 1726),ne pouvait pas décrire une espèce fantaisiste et sontémoignage devait donc être mieux considéré. Je mesuis donc mis en quête, avec le peu de descriptions del’article de Vinson : « oiseau bicolore ; se nourrit desœufs d’oiseaux de mer ; se nourrit de chair de tortuemorte » et émis l’hypothèse qu’il s’agissait peut êtred’un Corvidae (Corvus alba) isolé échappé d’un bateauou plus probablement d’un Drome Dromas ardeola.
L’année suivante, je découvre, lors d’un voyage àRodrigues, le témoignage complet de Tafforet. Un peuplus tard, Anthony Cheke qui a lu ma note, m’envoieses commentaires et les indices absents dans letémoignage rapporté par Vinson.
Voici donc ici le témoignage complet de Tafforetdésignant l’Oiseau de l’île de Mât : « Ces oiseaux sontun peu plus gros qu’un merle et ont le plumage blanc.Une partie des ailes et de la queue sont noirs, le becjaune aussi bien que les pattes. Ils ont un ramagemerveilleux. Je dis un ramage quoi qu’ils en aientplusieurs ; et tous différents, et chacun des plus jolis.Nous en avons nourri quelques-uns avec de la viandecuite hachée bien menu, qu’ils mangeaientpréférablement aux graines des bois. »
En accord complet avec Anthony Cheke, cet oiseaucorrespond tout à fait à celle d’un Sturnidae. Le bec etles pattes jaunes, les manifestations vocales variées, lerégime alimentaire opportuniste...
Par conséquent, le Testudophaga bicolorHachisuka, 1937 n’est pas l’Oiseau de l’île du Mât etl’observation de Tafforet correspond aux découvertesostéologiques de l’Étourneau de Rodrigues Necropsarleguati en anglais, Rodrigues starling.
Bibliographie
CHEKE, A.S. 1987. An ecological history of theMascarene Islands, with particular reference toextinctions and introductions of landvertebrates. In Diamond A.W. éd. Studies ofMascarene Island Birds. Cambridge Univ.Press, U.K : 5-89.
HACHISUKA, M. 1953. The Dodo and Kindred birdsor the Extinct birds of the Mascarene Islands.Witherby Ltd, London, 1-450.
PROBST, J.M. 1998. Note sur un oiseau hypothétiquenoté à l’île Rodrigues. Bull. Phaethon, 8 : 107-108.
TAFFORET, 1726. Relation de l’île Rodrigues. InMilne-Edwards, A. 1875. Nouveaux documentssur l’époque de la disparition de la fauneancienne de l’île Rodrigues. An. des Sc. Nat.,Zool., (4) : 320-340.
VINSON, J. 1965. Quelques remarques sur l'îleRodrigues et sur sa faune terrestre. Proc. Roy.Soc. Arts. Sci. Mauritius, 2, 3 : 263-277.
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Bulletin Phaethon – Volume 12 (2000)
Bulletin Phaethon, 2000, 12 : 112.
Les infos rapides
Le Quotidien du 27 mars2000. Le Coin de Mire situé aunord de Maurice est une nouvellefois de paradis des braconniers quituent les Paille-en-queue. En touteimpunité, sous l’œil des touristes etloin des rondes des Garde-côtes, ilsentassent des oiseaux (dont la chairest dite aphrodisiaque) dans desgrands sacs.
Journal de l’île du 29 avril2000. Une CCO bretonne vadevoir débourser 1,1 million defrancs pour modifier le tracé d’unprojet de rocade qui risque demettre en péril une petite fougèreimplantée sur quelques centimètrescarrés et protégée par une directiveeuropéenne. Le maire de lacommune concernée a proposé dedéplacer la minuscule fougèremais, cette option a finalement étérejetée. Ainsi, l’Hyménophylle deTunbridge et son biotope seraépargné.
Journal de l’île du 12 mai2000. D’après les recherches dudocteur Simmons, notre PapangueCircus maillardi est suffisammentéloigné génétiquement pour faireune espèce à part entière. D’aprèslui cette différentiation de sescousins malgaches serait apparue ily a environ 700 000 ans.
Bientôt Une vidéo sur la Tortueverte de R. Tézier !
Le Courrier de la Naturen°185 – Mai-Juin 2000. Unenouvelle réserve naturelle à l’île deLa Réunion : le massif de la RocheÉcrite. Crée en date du 21décembre 1999, cette réserves’étend sur 3643 hectares et estrépartie entre 1000 et 2300 mètresd’altitude.
Aux Glorieuses, le17/06/2000, l’équipe de tournagede Rémy Tézier et les météosobservent deux baleines à bossesMegaptera novaeangliae à 200mètres des côtes de la GrandeGlorieuse.
Journal de l’île du 14 juin2000. Le Rossignol du JaponLeiothrix lutea a été découvert àLa Réunion par le Président de laSEOR, Mathieu Lecorre. Toutefois
en 1996 et 1997 cette informationa déjà été annoncée dans notrebulletin (Bull. Phaethon 3 : 24-28et 6 : 86-88).
Journal de l’île du 27 juin2000. En Afrique du Sud, au largedu Cap, une des plus importantescolonies de Manchots du CapSpheniscus demersus est menacéepar une marée noire causée par leminéralier ‘Treasure’ dans la nuitde jeudi à vendredi. Par 50 mètresde fond, à moins de 10 kilomètresdes côtes de Robben Island, lenavire se casse en deux et libèredes centaines de tonnes de fuel.2000 manchots mazoutés ont étéévacués et le reste de la coloniesoit environ 19000 individusdevront l’être prochainement.Rappelons qu’en 1994, après lenaufrage du ‘Apollo Sea’ au largede Cape Town, 10000 d’entre euxavaient déjà été mazoutés.
Ça m’intéresse n°234 août2000. Ce sera finalement 56000Manchots du Cap qui ont étéévacués des îles Dassen. Cettetranslocation réalisée par l’hommeest la plus importante jamaisréalisée. Les oiseaux ont ététransportés par un pont aérien à800 kilomètres à l’Est de lacatastrophe. D’après lesornithologues experts, ilsrejoindront leur habitat naturelaprès 15 jours de nage (le temps denettoyer les côtes marines). Àraison de 400 millions de francs leprix de l’évacuation, le sauvetageest donc revenu à environ 7000Fpar individu.
Cartes postalesUne nouvelle série de cartes
postales sur les espèces protégésde La Réunion est disponible àNature & Patrimoine.
ExpositionNotre exposition sur les
espèces protégées circule danstoutes les communes de l’île.
Dernière minute Notre équipevient de capturer un Scinque deBouton ! Une espèce qu’on pensaitdisparue (lire le prochain bulletin).
S.B. & JMP.
Le nouveau film de RémyTézier sur les Tortues vertes desGlorieuses sortira à la fin del’année.
À Madagascar, les crocodilesrisquent d’être de nouveauxchassés. Les députés malgachesrefusent de conformer la nouvelleloi sur la chasse à la convention deWashington (CITES). Selon la loiinternationale, le crocodile est uneespèce protégée, or dans plusieursrégions malgaches il apparaîtraitqu’il tue régulièrement. Laloimalgache autorisera donc leshabitants à tuer les crocodilesconsidérant qu’il s’ait d’un acte delégitime défense.
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Bulletin Phaethon - Volume 12 (2000) Nouvelles brèves
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Bulletin Phaethon, 2000, 12 : 110.
Première mention d’un reptile à plus de 2000 mètres d’altitude
(Ile de La Réunion)
Geoffrey BERTRAND*
*Nature & Patrimoine BP 279, 97827 Le Port Cédex
Lors d’une réunion de travail sur le futur Atlas des
reptiles de La Réunion (Probst & Al., à paraître), nous évoquons tour à tour les connaissances accumulées sur chaque espèce. Les monographies et cartographies sont passées en revue…
La carte du Lézard vert des forêts montre une
répartition plutôt concentrée dans le Nord et l’Est et les dernières trouvailles dans l’Ouest sont commentées. L’espèce est en effet mentionnée dans les Hauts de Saint-Leu et au niveau de Grand-Bassin. Un autre site ancien est signalé à Saint-Gilles (Probst, sous presse).
Je suis alors surpris de ne pas le voir répertorié au
Maïdo, car je l’avais observé sur la roche nue et photographié en 1995. Un peu plus tard, je ressors ma photographie qui représente, d’après Jean-Michel Probst, un beau mâle adulte. Cette donnée est particulièrement intéressante puisqu’il s’agit non seulement du record d’altitude détenu pour cette espèce mais aussi pour toute la Classe des Reptiles confondus.
Encore appelé Lézard vert des Hauts Phelsuma
borbonica est une espèce de Reptile de la famille des Gekkonidae (Bour & Moutou, 1982). Endémique de La Réunion, cette espèce est connue pour fréquenter des milieux extrêmes pour la plupart des reptiles. Toutefois les records précédents étaient situés beaucoup plus bas.
Bour & Moutou, 1982 : « on peut rencontrer des individus jusqu’à 1000 mètres »
Moutou, 1983 : « Vers le haut, l’altitude 1000 mètres limite approximativement sa répartition. »
Probst, 1995 : « Un individu a été trouvé à 30 mètres d’altitude à Saint Philippe et un couple à 1400 mètres au Baril. »
Probst, 1999 : « Les records d’altitude sont situés dans le Nord à 1400 mètres à la Plaine des Chicots, à 1420 mètres dans la ravine des Colimaçons et à 1450 mètres à la Plaine d’Affouches. Deux autres sites dans l’Ouest, malheureusement non retrouvés, auraient existé à 1500 mètres dans une ravine dans les Hauts de Saint-Leu et à 1600 mètres sur une planèze dans les Hauts du Tévelave. »
Il reste maintenant à vérifier si l’espèce est
constituée par une petite population, découvrir son site de reproduction et étudier sa biologie qui doit forcément être particulière à cette altitude.
Bibliographie
BOUR, R. et MOUTOU, F. 1982. Reptiles et amphibiens de l'île de La Réunion. Info Nature 19 : 121-156.
MOUTOU, F. 1983. Identification des Reptiles
réunionnais. Info Nature 20 : 53-64. PROBST, J-M. 1995. Note sur la présence du Gecko
vert des forêts Phelsuma borbonica sur les poteaux électriques de basse tension (île de La Réunion). Bull. Phaethon, 2 : 105.
PROBST, J-M. 1999. Guide préliminaire des reptiles
sédentaires de l’île de La Réunion et des îles éparses avec une liste des espèces migratrices et erratiques répertoriées depuis dix ans. Bull. Phaethon, 10 : 4-39.